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COLLEGE SAINT JEAN DE ZOULA BURKINA FASO

CLASSE : 2nde A4 Unité-Progrès-Justice

Expose de FRANCAIS

Thème : Le monde s’effondre


Chinua Achebe

MEMBRES DU GROUPE

NOMS PRENOMS

BAMA Félicité

BAMOUNI Marie

BATIONO Adeline

BASSOLE Severin

BAYALA Arsène

DR. IDO

Année scolaire : 2023-2024


PLAN

INTRODUCTION

I. PRESENTATION DE L’ŒUVRE ET DE L’AUTEUR

1. Présentation de l’auteur

1.1. Biographie

1.2. Bibliographie

2.1. Résumé du roman

2.2. Structure de l’œuvre

II. LES PERSONNAGES

1. Les personnages principaux

2. Les personnages Secondaire.

III. ETUDE THEMATIQUE

1. Thèmes principaux

2. Thèmes secondaires

CONCLUSION

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INTRODUCTION
Le monde s’effondre, ou si vous préférez « Things fall apart », son titre en anglais, duquel il est une traduction.
Le projet, le but de son auteur a toujours été de conservé dans ses textes une culture africaine vivace. La peur
que les générations futures perdent cela est fort justifiée, aussi le titre met-t-il l’accent sur une possibilité que la
culture africaine, du moins la partie importante soit perdue. L’étude de ce roman devient dès lors une prise de
conscience des richesses que nous sommes en train de perdre. Afin de mieux comprendre le livre, il est
nécessaire de revisiter la vie de Achebe qui, à bien des points, marque de son empreinte son œuvre. On résumera
ensuite l’histoire du roman avant d’étudier les personnages et les thèmes.

I. PRESENTATION DE L’ŒUVRE ET DE L’AUTEUR

1. Présentation de l’auteur
1.1. Biographie
Albert Chinualumogu Achebe est né le 16 novembre 1930 à Ogidi, dans l’est du Nigeria, de parents Ibo. Il est le
cinquième des six enfants de ses parents, Isaiah Okafo et Janet Achebe, qui sont de fervents chrétiens. Le jeune
Achebe commence ses études à l’école missionnaire tout en ayant l’occasion de vivre une "vie villageoise
traditionnelle" dans un environnement encore épargné par la colonisation. Il est donc influencé par deux cultures,
la culture ibo traditionnelle et la culture anglaise.
Bon élève, surnommé "le dictionnaire" pour sa connaissance de l’anglais, Achebe obtient une bourse et continue
ensuite ses études au "Governement college" d’Umuahia (une ville qui figurera souvent dans ses romans) de
1944 à 1947, puis à l’université d’Ibadan de 1948 à 1953, année où il obtient son BA (l’équivalent d’une maîtrise
dans le système français). Avant d’entrer à La Nigerian Broadcasting Corporation (NBC), Achebe effectue
quelques voyages en Afrique et aux Etats-Unis et travaille quelques temps comme professeur. Il suit une
formation à la BBC, et commença à travailler à la NBC en 1954. En 1958, il écrit son premier roman, "Things
fall apart" (Le monde s’effondre), en réaction à ce qu’il considérait comme une description inexacte de la vie des
africains par les européens.

1.2. Bibliographie
Au cours de sa scolarité et de ses études universitaires, Achebe aimait la littérature anglaise, mais s’est aussi
rendu compte que certains de ces livres dépeignaient les africains avec racisme. Achebe voulait faire un roman
décrivant les africains comme ils les connaissaient.
Le roman connaîtra un énorme succès et est à ce jour l’un des plus célèbres, sinon le plus célèbre roman écrit en
anglais par un africain. L’histoire est centrée sur Okonkwo, lutteur traditionnel, homme ambitieux, dont la vie est
perturbée par la modification des structures traditionnelles de la vie au village suite aux contacts avec les
européens. Achebe raconte les conséquences de la colonisation sur la vie d’un village africain, du point de vue
d’un africain et décrit, sans l’idéaliser (certaines traditions pouvaient être cruelles), un monde qui se suffisait à
lui-même et qui a commencé à s’effondrer avec l’arrivée de la colonisation.
Il obtient le "Margaret Wong Memorial Prize" en 1959, le premier d’une longue série de récompenses littéraires.
En 1960, il publie son second roman, Le malaise (No longer at ease), qui est la suite de son premier roman. Obi
Okonkwo, petit-fils du personnage principal du Monde s’effondre (Things fall apart) (1958) revient au Nigeria
dans les années 50 avec un diplôme d’une université anglaise. Il a de grosses attentes concernant son futur
travail, son salaire et tout le prestige attaché à sa future situation sociale, mais rien ne passe comme prévu dans
un environnement qu’il ne maîtrise pas.
L’action de son troisième roman La flèche de Dieu (Arrow of God) (1964) se situe dans les années 1910-1920 en
pleine période coloniale. Le personnage principal est un prêtre, Ezuele, qui remporte une série de victoires
psychologiques importantes contre le représentant de la puissance coloniale britannique de la région. Cependant,
Ezuele connaît la défaite et la folie en étant finalement incapable de résoudre les problèmes posés par l’arrivée de
la colonisation.
Le livre comporte quelques similitudes avec Le monde s’effondre dans la mesure où Ezuele, le leader religieux
intellectuel et Okonkwo, le guerrier-athlète chutent, victimes de la puissance coloniale qui mine les traditions
politiques et religieuses des Ibos. Achebe écrira d’autres romans comme A man of the people (1967) ou Anthills

2
of the Savannah (1987). Il écrira aussi de nombreux essais de même que des œuvres de poésie Soul Brother en
1971, Christmas in Biafra en 1973 ou des nouvelles.

2. PRESENTATION DE L’ŒUVRE

2.1. Résumé du roman

Banni de son village après une séries de péripéties souvent violentes, Okonkwo y revient quelques années plus
tard et constate que tout a changé : les administrateurs civils et les missionnaires sont devenus les maîtres et les
hommes du village ne semblent pas disposés à le suivre dans sa révolte contre le pouvoir colonial.
Okonkwo préférera la mort à la soumission. Ce roman appartient à une série romanesque (Le Malaise, La Flèche
de Dieu) dont l'action a pour cadre un même village. Ils mettent en scène des personnages issus de la même
famille et souvent confrontés à des situations conflictuelles survenant entre représentants de la tradition et
partisans du modernisme.
Achebe s'attache à la description d'une Afrique dont l'harmonie - néanmoins présentée sans manichéisme avec
ses violences et ses injustices - a subi le traumatisme brutal et bouleversant de l'implantation coloniale. Plus tard,
la dénonciation des dérives et la critique des politiques apparaîtront dans l'œuvre du romancier (Le Démagogue)
de même que la guerre du Biafra sera présente dans son recueil de nouvelles Femmes en guerre. Utilisant
l'anglais, Achebe a su donner à sa langue d'écriture un souffle africain, pour l'essentiel issu de sa langue
maternelle, l'igbo. En cela, il est un précurseur d'une expression littéraire africaine originale qui a sans nul doute
contribué au succès de ses livres diffusés à plusieurs millions d'exemplaires dans le monde.

2.2. Structure de l’œuvre


L’œuvre est structuré en trois parties qui comportent 254 pages.
La première partie comprend 139 pages soit 13 chapitres. Elle décrit l’apogée de la société Ibo au Nigeria et
dans laquelle évolue un grand guerrier du nom d’Okonkwo.
La seconde partie regroupe six chapitres soit 39 pages évoque l’exil d’Okonkwo dans son village maternel pour
avoir commis un meurtre, ainsi que l’arrivée des missionnaires blancs et la conversion de son fils aîné à la
nouvelle religion (le christianisme).
La dernière partie compte six chapitres et raconte le retour d’Okonkwo dans son village natal régi par de
nouvelles lois investies par les étrangers (missionnaires), où règne un désordre indescriptible. Indigné par les
pratiques de la nouvelle ère, Okonkwo mis fin à sa vie.
Dans le roman, de nombreux thèmes sont abordés mais nous étudierons les grands thèmes tout en faisant
leur rapport avec l’actualité

II. LES PERSONNAGES

1. Les personnages principaux


Okonkwo : Il est le héros du roman. Il n’est pas un homme de réflexion, mais d’action. Sa réputation repose sur de
solides réussites personnelles. Il a rapporté honneur et gloire à son village en terrassant Amalinze, le chat lors du grand
combat qui a lieu de mémoire d’homme. Il fut victime d’un crime …. Et de ce fait, il s’exila pendant 7 ans dans son pays
maternel. Ce dernier s’opposait à la pénétration étrangère car il s’attachait beaucoup à sa culture. Aussi n’accepta-t-il pas la
domination des occidentaux. De retour au pays natal, il se suicida afin de ne pas être humilié par le Blanc.
Ikemufuna : C’est un garçon qu’on a sacrifié au clan pour éviter la guerre et verser le sang entre les deux
villages. Un jour, un groupe d’hommes est venu chez eux et a entretenu une discussion à voix basse avec son
père et ils l’ont amené loin de sa famille. Trois ans plus tard, le même cas se reproduit, mais cette fois-ci, c’est
pour un voyage sans retour car devait être tué.
Ezinma : C’est la seule et unique fille d’Ekwefi, la seule à survivre de ces 10 enfants. A 6 ans déjà, sa mère avait l’espoir
qu’elle était venue pour rester, puisque les autres moururent avant d’atteindre un an. Mais Ezinma était différente des
autres, et en tant que fille unique, elle était le cœur de sa mère qui lui vouait un amour ans limites. Elle bénéficiait de toutes
les faveurs que les autres enfants n’avaient pas. Elle était une fille très courageuse et écoutait attentivement les conseils de
son cher père. Ainsi celui-ci avait-il souhaité qu’elle fût un garçon et sauver l’honneur du clan.

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M. Brown : C’est le seul missionnaire blanc qui se montrait ferme lorsqu’il s’agissait d’empêcher son troupeau
de provoquer la colère du clan. Il construit une école et un hôpital pour mener passivement sa conquête. Il entrait
dans les maisons pour s’enquérir des réalités du clan. A la suite d’une maladie il rentra en Europe.

2. Les personnages Secondaire.


Unoka : C’est le père d’Okonkwo. Il était un homme très paresseux et ne possédait ni femme, ni titre. A cause de sa
paresse, il était la honte de son fils. Unoka était très endetté et ne payé pas ses dettes. Lorsqu’un peu d’argent lui tombait
entre les mains, il le dépensait immédiatement en faisant la fête. Il n’a rien laissé à son fils quand il mourut, et n’était pas
enterré à cause de sa maladie d’enflure. Son peuple n’enterrait pas un enflé car ils disent que c’est une abomination pour la
terre. Donc Unoka fut jeté dans la forêt.
Nwoyé : c’est le fils d’Okonkwo. Il détestait la civilisation et les traditions Ibo. Il est allé même jusqu’à se
convertir à la nouvelle religion, le christianisme.
Obeirika : C’est le meilleur ami du héros, avec qui il partageait ses moments de bonheurs et de malheurs.
Lorsqu’Okonkwo s’est exilé, celui-ci lui vendait ses ignames et lui rapportait l’argent. Il le mettait aussi au
courant de tout ce qui se passait au village. Ce dernier est moins agressif et moins violent que son ami Okonkwo,
mais l’un de ses plus fidèles amis.
Ekwefi : Elle est la seconde femme d’Okonkwo. Elle aimait beaucoup les combats de lutte quand elle était plus jeune (à
cette époque on l’appelait la beauté du village), c’est la raison pour laquelle Okonkwo avait conquis son cœur en terrassant
Amalinze. Mais malheureusement, pour elle, Okonkwo ne pouvait pas l’épouser parce qu’il était trop pauvre pour payer sa
dote. Cependant, quelques années plus tard, elle s’enfuit de chez son mari pour rejoindre Okonkwo. Cela fut à l’origine de
sa souffrance durant toute sa vie. Elle va accoucher plusieurs fois (9) d’un Ogbanje (enfant qui meurt après la naissance).
Telle était la punition d’une femme qui commet un péché. Heureusement pour elle, son 10ème enfant survécut grâce à
l’homme médecin qu’Okonkwo avait engagé et qui est parvenu à déterrer le caillou poli de la fille .
M. Smith : C’est le remplaçant de M. Brown. Il est aussi dur que le héros Okonkwo.

III. ETUDE THEMATIQUE

1. Thèmes principaux

- La culture
La culture est l’ensemble des connaissances acquises pour une personne ou une société. Dans cette œuvre, plusieurs
types de culture se font sentir. L’activité principale des Ibos est l’agriculture. Ils organisaient aussi des activités physiques
telles que les championnats de lutte et les danses traditionnelles qui se faisaient sous le rythme tam-tam et des futs, ainsi les
vainqueurs étaient récompensés par des titres d’honneur et de gloire. Ce qui explique la célébrité d’Okonkwo qui avait
réussi à terrasser Amalinze le chat resté invincible pendant sept ans. Les comtes également étaient reconnus dans la société
Ibo comme une activité de divertissement et d’instruction. En plus cette société marquée par la polygamie donnait une
place importante à la dot. En effet celui qui voulait se marier devrait s’attendre à une dot fixée par ses beaux-parents : « de
cette manière, le montant de la dote d’Akekue fut finalement fixé à vingt sacs de cauris. C’était le crépuscule quand les
deux partis arrivèrent à cet accord. » Chapitre VIII page 90.

- La tradition
La tradition des Ibo est une tradition purement africaine car ces derniers respectent leurs coutumes et règlements.
Leur mode est très étrange car ils n’acceptent pas la naissance des jumeaux qu’ils considèrent comme une abomination. Ces
derniers sont jetés dans la forêt des esprits du mal qu’ils appelaient forêt maudite. Ils n’acceptaient pas les lépreux et les
albinos, croyant qu’ils n’étaient pas des êtres humains. Ils n’étaient pas ainsi enterrés mais jetés. Leurs coutumes
n’acceptaient pas non plus la querelle entre les membres de même clan.
Cet acte leur apparaît comme une grande humiliation. La tradition Ibo se présente donc comme une tradition rigoureuse.
Ses règles sont dures. Nul n’est au-dessus de cette tradition. Mais la colonisation a bouleversé cette pratique.

- La colonisation
La colonisation a eu un impact sur le peuple Ibo à travers la modification des structures traditionnelles de leur société.
Okonkwo, banni de son village, revint quelques années plus tard et constate que tout avait changé, en effet les
missionnaires sont devenus les colonisateurs. Ils ont créé des structures administratives et dictaient leurs lois. Okonkwo
voulait mener la résistance mais ses confrères n’avaient pas le courage de le soutenir dans sa révolte contre le pouvoir

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colonial : « Il savait qu’Umuofia n’entreprendrait pas de guerre. Il le savait parce que les hommes avaient laissés les
autres messagers s’échapper. Ils s’étaient laissé emporter par le tumulte au lieu d’agir. »
Eu égard de tout cela, Okonkwo préféra la mort à la soumission. Pour la société Ibo, la colonisation apparaît comme
une entrave au développement socio –culturel.
- La religion
La religion est un thème récurrent dans le roman. A l’instar de la quasi-totalité des peuples africains, à l’époque
précoloniale, le peuple Ibo était polythéiste par conséquent il adorait plusieurs dieux. Il important de noter que ce peuple
croyait en l’existence d’un dieu suprême qu’il appelait Chukwu qui, selon eux, a créé la terre, les hommes, les esprits et les
petits dieux qui sont ses messagers. Ces dieux étaient représentés par des pierres et des bois auxquels les Ibos faisaient les
offrandes : « chaque année…avant de mettre la moindre semence dans la terre, je sacrifie un coq à Ani, le
propriétaire de toute terre. C’est la loi de nos pères. Je tue également un coq à l’autel d’Ifejioku, le dieu des ignames.

2. Thèmes secondaires

- L’organisation sociale
Contrairement à certaines sociétés africaines, les Ibo n’avaient pas de roi. Dans cette société on parlait plutôt de
titres hiérarchiques dont l’ardeur au travail, le courage et la bravoure étaient les critères. Ces titres étaient essentiellement
conférés lors des guerres et des compétitions de lutte. Okonkwo en avait eu deux ; n’eut été son exil, il allait décrocher
le troisième : « Il avait perdu des années au cours desquelles il aurait pu prendre les plus hauts titres du clan ».
Chapitre XX page 207.
Chez les Ibo, les vieux occupent une place de choix. Ils sont les guides de la société. Ils veuillent au respect des
règles et des coutumes sociales. Pendant la prise de décisions qui se faisait entre les hommes, le dernier mot leur
revenait.
Les enfants, après les travaux champêtres, s’adonnaient aux activités de divertissement telles les luttes les contes
etc.
Quant aux femmes, elles étaient destinées au foyer et elles étaient reléguées au second rang.

- La solidarité
La solidarité est la dépendance mutuelle, le sentiment qui pousse les hommes en s’entraider. Elle est un élément
important dans la société Ibo. En effet, Unoka, le père d’Okonkwo qui était fainéant, ne parvenait pas à nourrir sa famille
sans l’aide des autres membres du clan. Il était toujours couvert de dettes qu’il n’arrivait pas à rembourser. Malgré tout,
il bénéficiait de l’assistance de ses confrères. Après sa mort, son fils était obligé de se battre pour s’auto suffire. Ainsi,
avec l’aide de la société notamment celle de Nwakibié, il parvint à conjurer sa misère et à se faire une place dans la
société. Egalement, lorsque l’exil d’Okonkwo survint, son ami Obierika prit le soin de vendre ses ignames et de lui apporter
l’argent dans son village maternel où il fut chaleureusement accueilli : « C’est l’argent de tes ignames. » dit Obierika. « J’ai
vendu les grosses lorsque tu es parti. » page171.

- Le statut de la femme
Dans l’œuvre le monde s’effondre, Chinua Achebe fait une brève aperçue sur la vie quotidienne des femmes dans la
société Ibo. Le village Ibo reflète l’image de la société africaine d’antan. Cette communauté de la forêt qui, presque
totalement coupée du monde extérieur, avec ses Dieux et ses ancêtres, ses coutumes et ses interdits, la femme était reléguée
au second plan. Elle n’avait pas le droit d’assister ou de prendre la parole lors des réunions sauf si elle était sollicitée : «
Quand chacun eu bu deux ou trois cornes, Nwakibié envoya chercher ses femmes ». Elles obéissaient à la lettre, aux
instructions de leurs maris.

CONCLUSION

Dans le roman Achebe, on note une volonté délibérée de réalisme. En fait l’auteur a voulu montrer la société africaine dans
ses valeurs authentiques sans les masquer de la pudeur qui caractérise son peuple. Et si on est à l’extérieur d’une telle
société, on jugerait criminels voire barbares certains actes. Pourtant il n’en est rien selon le système de Chinua Achebe dans
Le monde s’effondre. L’importance de la Forêt Maudite montre que les croyances de ce peuple étaient sérieuses, vraies et
pleines de valeurs significatives et mystiques. Ce qu’on a surtout admiré dans ce roman c’est la hargne du héros qui, pour
l’honneur, restera lui-même quoi qu’il dût lui en coûter, surtout quand il s’est agi de s’opposer à la religion de la puissance
coloniale. Toutefois la vague de convertis annonce la victoire de l’église, surtout que ce sont les jeunes qui y adhèrent.

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