Vous êtes sur la page 1sur 19

Soundiata Keïta

souverain mandingue d'Afrique de l'Ouest

Soundiata Keïta
Titre
Empereur du Mali
1235 – 1255
Prédécesseur Dankaran Toumani[1]
Successeur Mansa Oulé
Biographie
Dynastie Keita
Nom de naissance Soundiata Keita
Date de naissance 20 août 1190[2]
Lieu de naissance Dakadjalan[3] (Royaume du Manding)
Date de décès 1255
Lieu de décès Rivière Sankarani[4]
(Empire du Mali)
Père Naré Maghann Konaté
Mère Sogolon Kondé
Enfants Oulé
Ouati
Khalifa
Plusieurs autres filles
Religion religion traditionnelle mandée, puis converti à l'islam
sunnite qu'il pratique en parallèle des religions
traditionnelles[5]
modifier (https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Soundiata_Ke%C3%AFta&action=edit&
section=0)
 
Soundiata Keïta (parfois orthographié Soundjata Keita, Sogolon
Diata Keita) aussi appelé, selon la tradition orale, Mari Diata
Konaté (et couronné sous le nom de Mari IerDiata ), né le
20 août 1190 [réf. nécessaire] à Dakadjalan[6],[3] au royaume du
Manding et mort en 1255, dans l'empire du Mali, est un souverain
mandingue de l'Afrique de l'Ouest, présenté par la tradition
comme le fondateur de l’empire du Mali au xiiie siècle.

Arbre généalogique de Soundjata keïta selon Niane.

L'histoire de Soundiata est essentiellement connue à travers une


épopée aux tonalités légendaires racontée de génération en
génération jusqu’à nos jours par les griots.

Épopée
Article détaillé : Épopée de Soundiata.

Il existe deux versions principales écrites de l'épopée datant de


l'époque contemporaine.

En 1960, l'historien africain Djibril Tamsir Niane met par écrit une
version brève et retravaillée de l'épopée que le griot Mamadou
Kouyaté lui a relaté (Soundjata ou l'épopée mandingue)[7].

Une version nettement plus ample est réalisée par l'ethnologue


malien Youssouf Tata Cissé qui consigne la version du griot Wa
Kamissoko et la publie en 1988 (La Grande Geste du Mali).

Cette épopée aux tonalités légendaires est « un mélange de


souvenirs réels et de motifs de conte » ou autrement dit, « une
construction littéraire qui évoque l'histoire locale parasitée par le
thème universel du héros classique »[8].

De façon générale, ce type de récits fondateurs relevant de la


littérature orale (ou les textes écrits qui en dérivent) présente une
fiabilité fragile car il n’a pas pour vocation première de décrire
l’Histoire. En effet, ils témoignent avant tout des conceptions
politiques et des revendications identitaires de ceux qui les
profèrent au moment où ils les profèrent, dans un lieu et un cadre
particuliers[9].
Origines familiales

4. Moussa Allakoï
       
             

     
 

2. Naré Maghann Konaté


                     

       

5. Keita vacaba
                     

 
     

1. Soundiata Keïta
                     

6. Keita Mamery
                     

       

3. Sogolon Kondé
               
     

   
   

7. Keita Kabah isaac ismael


                   
 

       

Naré Maghann Konaté était un roi du Manding, un ancien royaume


d’Afrique de l'Ouest (situé entre l'actuelle Mali et Guinée). Il reçut
un jour la visite d’un chasseur devin qui lui prédit qu’une femme
laide et bossue lui donnerait un jour un fils qui deviendrait un
grand roi. Naré Maghann Konaté était alors déjà marié à
Sassouma Bereté et avait un fils, Dankaran Toumani Konaté,
héritier du trône.

Un jour, selon la prédiction faite quelques années plus tôt, deux


frères Traoré, chasseurs venant du pays de Do, lui présentent une
femme laide et bossue, Sogolon Kondé (Sogolon Kedjou ou
Sogolon « la vilaine »[10]), que le roi épouse.

Enfance et exil

Cette deuxième épouse donne naissance à un fils dénommé


« Diata » ou « Djata ». L'additif « Sogolon » marque son
appartenance matriarcale, dans le but de le distinguer de tout
homonyme. Cet ajout est également le fait de son infirmité. En
effet, la tradition orale rapporte que Soundiata est né paralysé et
qu'il marcha à quatre pattes jusqu'à l'âge de sept ans[2]. Or, selon
les coutumes mandingues, si plusieurs enfants d'une même
famille ont le même prénom ou qu'un enfant porte une
caractéristique un peu spécifique (un handicap ou une réputation
par exemple), ces enfants ajoutent le nom de leur mère à leur
prénom. Le prénom de Sogolon Diata signifie ainsi « Diata, fils de
mère Sogolon », dont le diminutif donne « Soundiata[11] ».

À la mort de Naré Maghann Konaté en 1218, son premier fils,


Dankaran Toumani, prend le pouvoir malgré la volonté du roi
défunt de respecter la prédiction. Soundiata et sa mère, laquelle
avait entre-temps donné naissance à deux nouvelles filles et avait
adopté le fils de la troisième femme de Naré Maghann Konaté,
furent donc l’objet permanent du mépris du nouveau roi et de sa
mère.

Après que sa mère eu subi un nouvel affront, Soundiata, à l’âge de


sept ans, réussit à se lever et recouvre miraculeusement l’usage
de ses jambes lorsqu’il touche le bâton royal. Mais la haine de
Dankaran Toumani et de Sassouma Bereté contraignent
Soundiata, sa mère et ses sœurs à l’exil au royaume de Mema.
Soumaoro Kanté, roi du Sosso, attaque ensuite le royaume du
Manding. Dankaran Toumani, craignant pour sa vie, finit par fuir
vers Kissidougou (en actuelle Guinée). Selon la tradition,
Soumaoro mena une dizaine d’expéditions au cours desquelles il
massacra onze des fils de Naré Maghann Konaté, sauf Soundiata.

Retour

Les habitants du Manding vont ensuite chercher Soundiata dans


son exil et lui demandent de prendre son héritage soit : « Kien »
(héritage) et « Ta » (prendre), qui est devenu « Kienta » (prends ton
héritage) et par la suite « Keïta ».

Le jeune prince devient rapidement très populaire auprès des


Mandingues qui espèrent qu’il chassera un jour les envahisseurs
du Sosso. Sa popularité croissante inquiète Soumaoro, le roi du
Sosso, à qui des sorciers ont prédit : « Ton vainqueur naîtra au
Mali ». Pour échapper à sa vengeance, Soundiata se réfugie chez
un souverain voisin et ami, régnant au sud de son pays. Là, il
attend le moment favorable pour libérer son royaume.

Soundiata fut aguerri dès son plus jeune âge à la chasse, au tir à
l’arc et fut mithridatisé. Il vécut pendant des années avec l’idée de
se venger du massacre de sa famille. Un jour, un émissaire lui
apprend la révolte des Mandé (ou mandingues) contre Soumaoro
Kanté.
Il rassemble ses guerriers (selon les traditions orales, il aurait
organisé une armée composée de dix mille cavaliers et de cent
mille fantassins), et lance des attaques sur le Sosso. Sa sœur
Nana Triban, que Soumaoro Kanté avait épousé de force, s'enfuit
et, selon la légende, alla apprendre à son frère que « seule une
flèche portant un ergot de coq blanc pourra tuer le roi du Sosso ».
Soundiata fait le nécessaire avec le secours des magiciens
attachés à son service.

Rassemblant les forces de différents petits royaumes en lutte


contre le Sosso, Soundiata Keïta forme une armée et réussit à
vaincre l’armée de Soumaoro Kanté en 1235 à la bataille de Kirina.
Son ennemi s'enfuit et finit par disparaître dans une montagne à
Koulikoro.

Fondation de l'empire du Mali

Carte de l'empire du Mali à son apogée.

Soundiata Keïta réunit tous les royaumes pour constituer l’empire


du Mali. Il est proclamé « Mansa » ce qui signifie « roi des rois ».
Lors de son intronisation, la confrérie des chasseurs du Mandé
proclame la charte du Manden, qui abolirait l'esclavage et est
considérée par certains historiens comme l'une des premières
déclarations des droits de l'homme[12].

Vers 1240, le roi Soundiata s’empare de Koumbi-Saleh, capitale de


l'empire du Ghana, et détruit la ville. Il prend alors le titre
d’empereur et envoie ses lieutenants conquérir le Bambouk.

Soundiata est présenté comme un grand administrateur qui


développe le commerce, l’exploitation de l’or et des cultures
nouvelles (introduction du cotonnier). Il organise politiquement et
administrativement les peuples soumis, en implantant une solide
organisation militaire. Les chefs de ses armées sont installés
comme gouverneurs de province. Soundiata, outre ses exploits
guerriers, est connu pour sa sagesse. Sa tolérance permet la
coexistence pacifique de l’islam et de l’animisme dans son
empire.

Mort

Il existe plusieurs variantes dans l'épopée à propos de la mort de


Soundiata.

Selon une variante répandue rapportée par Djibril Tamsir Niane,


Soundiata se noie dans la rivière Sankarani et est enterré à
proximité du cours d'eau[13]. Dans la version de Wa Kamissoko,
Soundiata meurt de vieillesse dans son palais à Dakadjalan[6].
Youssouf Tata Cissé rapporte également une autre variante
répandue par des Peuls du Wassouloun (ou Wassoulou) selon
laquelle le mansa aurait été abattu d'une flèche par un archer peul,
un esclave aveugle.

À sa mort, l’empire du Mali s’étend de l’Atlantique au Moyen Niger,


et de la forêt au désert.

Descendance

Soundiata Keïta durant l'assemblée constitutive.

Cette section ne cite pas suffisamment ses


sources (novembre 2019). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables
(comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur
les passages nécessitant une source.

Soundiata Keïta a eu trois fils qui se sont succédé sur le trône de


l’empire du Mali :
Mansa Oulé Keïta (dit le roi Rouge), souverain paisible et pieux
qui étend le royaume du Mali ;
Ouati Keïta ;
Khalifa Keïta.

Les successeurs de Mansa Oulé, Ouati, Khalifa et Aboubakari,


manqueront d’autorité et laisseront régner l’anarchie dans
l’empire.

Soundiata Keïta historique


Les historiens connaissent peu de choses du Mali ancien en
dehors des références constantes dans la tradition orale aux
royaumes de Do et de Kri, qui n'ont jamais réussi à être situés
avec précision[14].

Aujourd'hui, bien que les récits des griots mandingues célèbrent


avant tout la geste de Soundiata, il n'est plus contesté que
Soumaoro fut « le premier roi et le roi le plus authentique » du
Manden, et le véritable fondateur de l’empire du Mali[14]. Le
Manden est alors divisé en une multitude de royaumes où règne
une insécurité absolue provoquée par les raids esclavagistes que
ces derniers mènent les uns contre les autres pour vendre les
captifs aux Markas et aux Maures du Sahel[15]. Soumaoro Kanté,
le roi de Sosso, se dresse contre cette situation[15].

Ainsi Soundiata fut en fait le continuateur de l'œuvre politique de


ce dernier, reprenant à son compte le processus lancé par son
ennemi vers la formation d'un empire puissant aux dépens de
petits royaumes insignifiants (les mansa)[14]. Beaucoup
d'incertitudes subsistent en outre sur les motivations et les
circonstances de la guerre entre le royaume de Sosso et le
Manden[14].

Sur l'édification de l'empire et son organisation après la victoire du


Soundiata, les versions divergent aussi significativement entre
celle de l'écrivain et historien guinéen Djibril Tamsir Niane (qui l'a
développée dans Histoire générale de l’Afrique de l’Unesco) et
celles du griot malien Wa Kamissoko, ou encore l'historien malien
Youssouf Tata Cissé[14]. La version de l'épopée relatée par Wa
Kamissoko met ainsi l'accent sur les conflits qui suivent la défaite
de Soumaoro et la nécessité pour Soundiata de réprimer les
velléités d'indépendance de ses anciens alliés.

Postérité

Construction de l'identité nationale (Mali)

Dès la création de la République du Mali en 1960, ce récit est


fréquemment mobilisé pour construire une identité nationale et
pour légitimer les choix politiques du nouvel État[9].

Le « paroxysme » de ce processus est la « reconstitution », en


Guinée et au Mali, à la fin des années 90, de la charte de Kurukan
Fuga, un épisode de l’épopée de Soundiata sciemment adapté au
présent et à la « modernité »[9]. Ce travail de reconstitution a été
réalisé à l’occasion d’une soirée culturelle par une trentaine de
membres de l’association des griots de Kankan qui exposent pour
chacun d'entre eux ce qu’il sait, les lois prises par Soundiata au
cours de l’assemblée que ce dernier tint à Kurukan Fuga après sa
conquête du Manden. Le résultat n'a pas de fondement historique
mais, à l'instar de l'épopée elle-même d'ailleurs, exprime des
revendications politiques et identitaires de son temps[9].

Cette charte « médiévale » – qui à travers ses 44 lois prône


l’entente et le respect entre les différents groupes sociaux – et se
présente comme une des premières constitutions du monde
soutient ainsi le processus de (ré)conciliation générale mais aussi
exprime une unité et une fierté mandingues retrouvées[9].

Culte héroïque (Sénégal)

Les Badou Sakho depuis Bakel font encore aujourd’hui des


sacrifices à la mémoire de Soundiata qui, selon la légende, se
serait métamorphosé en hippopotame.
Arts

Musique

Dans sa chanson Sundjata, Tiken Jah Fakoly dont l'ancêtre, Fakoly,


neveu de Soumaoro Kanté, fut l'allié de Soundiata, rend hommage
au fondateur de l'empire mandingue.

Littérature

Dans son roman En attendant le vote des bêtes sauvages (1998), le


romancier Ahmadou Kourouma cite à maintes reprises Soundiata
Keita parmi « les grands maîtres chasseurs de jadis : Ramsès II,
Alexandre le Grand et Soundiata Keita »[16].

Le roman de Raphaël Chauvancy, Soundiata Keïta, le lion du


Manden[17], publiée en 2015, est lauréat du prix spécial du jury de
l'Interculturalité. [réf. souhaitée]

Jeux vidéo

Le jeu vidéo Age of Empires II: The African Kingdoms, une


extension sortie en 2015 pour le jeu de stratégie en temps réel
Age of Empires II: The Age of Kings, consacre l'une de ses
campagnes à la vie de Soundiata Keïta, à la tête des Maliens, l'une
des quatre factions jouables de l'extension.

Notes et références
( )
1. Prédécesseur en tant quedeFaama
(roi des rois, l'équivalent (roi), mais
l'empereur), en tantest
Soundiata queleMansa
premier.
2. Soundiata Keita, fondateur de l'empire du Mali (http://cultures-
maliennes.over-blog.com/article-soundiata-keita-fondateur-de-
l-empire-du-mali-103498103.html)  [archive] — cultures-
maliennes
3. NIANE, Djibril Tamsir. “Histoire et Tradition Historique Du
Manding.” Présence Africaine, no. 89, Présence Africaine
Editions, 1974, pp. 59–74,
http://www.jstor.org/stable/24349706  [archive].
4. Il serait mort dans sa ville natale de Dakadjalan selon d'autres
sources.
5. (en) SUNDIATA (https://www2.stetson.edu/~psteeves/classes/s
undiata.html)  [archive]
6. Youssouf Tata Cissé et Wâ Kamissoko, Soundjata : La gloire du
Mali. La grande geste du Mali - Tome 2, 4 novembre 2009 (lire
en ligne (https://www.amazon.fr/Soundjata-gloire-Mali-grande-
geste/dp/2811102612/ref=sr_1_1?dchild=1&qid=1624201096
&refinements=p_27:W%C3%A2+Kamissoko&s=books&sr=1-
1)  [archive])
7. Niane (1960), p. 5.
8. Seydou Camara, « La tradition orale en question (http://www.p
ersee.fr/showPage.do?urn=cea_0008-0055_1996_num_36_14
4_1867)  [archive] », Cahiers d'études africaines, 144, 1996,
p. 770
9. Éric Jolly, « L'épopée en contexte Variantes et usages
politiques de deux récits épiques (Mali/Guinée) », Annales.
Histoire, Sciences Sociales, no 4,‎2010, p. 885-912. (lire en
ligne (https://www.cairn-int.info/revue-annales-2010-4-page-88
5.htm)  [archive])
10. Appelée également la bossue ou encore la femme-buffle.
11. Camara Laye, Le Maître de la parole, Paris, Plon, 1978,
p. 130-131 et p. 132.
12. Magali Lafourcade, « Chapitre premier. Aux fondements des
droits de l’Homme Dans Les droits de l'Homme (2018),
pages » (https://www.cairn.info/les-droits-de-l-homme--97821
30811671-page-13.htm)  [archive] [doc] , 2018, p. 13 à 30
13. Niane (1960), p. 150.
14. Francis Simonis, « L’Empire du Mali d’hier à aujourd’hui »,
Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 128,‎2015, p. 71-
86 (lire en ligne (http://journals.openedition.org/chrhc/456
1)  [archive])
15. Francis Simonis, « Soundiata Keita : fondateur de l’empire du
Mali et premier des libéraux », Charlie Hebdo,‎11 juillet 2018
(lire en ligne (https://charliehebdo.fr/2020/07/international/so
undiata-keita-fondateur-de-lempire-du-mali-premier-des-liberau
x/)  [archive])
16. Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages,
Seuil, p. 376.
17. Raphaël Chauvancy, Soundiata Keïta : le lion du Manden, Paris,
L'Harmattan, 2015, 202 p. (ISBN 978-2-343-05920-4,
OCLC 911260262 (https://worldcat.org/fr/title/911260262) ,
lire en ligne (https://www.worldcat.org/oclc/91126026
2)  [archive])

Annexes

Bibliographie

Histoire

Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l'épopée mandingue, 1960, éd.


Présence Africaine
Djibril Tamsir Niane, « Le Mali et la deuxième expansion
manden », in Histoire générale de l'Afrique, IV, L'Afrique du xiie au
xvie siècle, chapitre 6, UNESCO/NEA, 1985, rééd.
UNESCO/Edicef/Présence Africaine, 1991
Youssouf Tata Cissé, Wa Kamissoko, La Grande Geste du Mali.
Des origines à la fondation de l'Empire, Paris, Karthala, 1988,
2e édition 2007.
Youssouf Tata Cissé, Wa Kamissoko, Soundjata, la gloire du Mali
(La Grande Geste du Mali, tome 2), Paris, Karthala, « Homme et
Société : Histoire et géographie », 1991, 2e édition 2009.
Seydou Camara, « La tradition orale en question (http://www.per
see.fr/showPage.do?urn=cea_0008-0055_1996_num_36_144_1
867)  [archive] », Cahiers d'études africaines, 144, 1996, p. 770.
Jan Jansen, Épopée, histoire, société - Le Cas de Soundjata, Mali
et Guinée, Karthala, « Homme et Société : Histoire et
géographie », 2003.
Gaspard-Hubert Lonsi Koko, Les figures marquantes de l'Afrique
subsaharienne, Paris, L'Atelier de l'Egrégore, 2017, 2e édition
2019, 3e édition 2020.
Littérature

Djibril Tamsir Niane, Soundjata ou l'épopée mandingue, Présence


africaine, Paris, 1960.
Lilyan Kesteloot, Soundiata, l'enfant-lion, Casterman Épopée,
Paris, 1999.
Dialiba Konaté, L’épopée de Soundiata Keïta, Seuil jeunesse,
Paris, 2002.
Laurent Gbagbo, Soundjata Ceda, Abidjan
Raphaël Chauvancy, Soundiata Keïta, Le lion du Manden,
L'Harmattan, Paris, 2015, (ISBN 978-2-343-05920-4). Prix
spécial du jury de l'interculturalité 2015 décerné par l'École
militaire de spécialisation de l'outre-mer et de l'étranger.
Isabelle Malowé, Les Rumeurs de la Terre, éditions ROD, 2014.
Prix littéraire de la LICRA (Ligue Internationale Contre le
Racisme), 2017.

Filmographie

Keïta! l'Héritage du Griot de Dani Kouyaté, Burkina Faso, 1995


Kirikou et les hommes et les femmes de Michel Ocelot, France,
2012. Quatrième histoire : La Griotte, écrite par Susie
Morgenstern.

Liens externes

Notices d'autorité : VIAF (http://viaf.org/viaf/97952490)  ·


ISNI (http://isni.org/isni/0000000078545028)  ·
BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12182206c) (données (ht
· Sudoc (http://www.idref.fr/030400325)  ·
LCCN (http://id.loc.gov/authorities/n84202678)  ·
GND (http://d-nb.info/gnd/102415609)  ·
Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p073156841)  ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_co
· NUKAT (http://nukat.edu.pl/aut/n%202010179223)  ·
Norvège (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/
·
WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/lccn-n84202678)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
BlackPast (https://www.blackpast.org/global-african-history/keita-
·
Britannica (https://www.britannica.com/biography/Sundiata-Keita)  [
·
Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/102415609
·
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/sundjata-keit
·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-00

Portail du Mali Portail de la monarchie


Portail de la Guinée Portail du droit
Portail du Moyen Âge

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?


title=Soundiata_Keïta&oldid=203974886 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 5 mai 2023 à 09:27. •


Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 sauf mention contraire.

Vous aimerez peut-être aussi