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Introduction

Le Conte est un genre littéraire qui se retrouve dans toutes les couches sociales, et son
origine est aussi inconnue que son auteur. Birago Diop, ce sénégalais à pu en recueillir
auprès d'Amadou Koumba, les traduire en français puis les transcrire dans une écriture. Le
succès des Nouveaux Contes se passe de commentaire. Et pour en cerner les contours,
nous étudierons principalement la vie et l'œuvre de l'auteur, la structure et les thèmes, le
cadre spatio-temporel et enfin la technique des contes dans ce recueil.

I. Le Résume du Conte

Tous les enfants d'Afrique raffolent des gnioules, ces petites noix de palmiers qui renferment une
délicieuse petite amande. Daiabou Ndao, elle, en abusait. Jour et nuit, elle cassait inlassablement ses
gnioules ! Une nuit qu'elle était seule à se régaler dans la cour de sa maison, on entendit un lion rugir
au loin. Mais Diabou Ndao n'avait pas du tout l'intention de bouger
II. Présentation des Personnages

III. Etude des Différents Thèmes

Les Nouveaux Contes est constitué des treize (13) contes suivants : L'Os, Le Prétexte, La
Roussette, Le Boli, Dof Diop, Khary-Gaye, Djabou Nd'aw, Samba-de-la-nuit, Le Taureau de
Bouki, Les deux Gendres, Liguidi-Malgam, Bouki pensionnaire et la cuiller sale.
Quelques-uns sont résumés ci-dessous, et les thèmes qu'ils développent seront analysés au
fur et à mesure.
L'Os : Dans ce conte, un homme, Mor Lame, à cause de sa gourmandise et de son
ingratitude, finira par provoquer sa propre mort, car il ne voulait pas partager son "Tong-
Tong" avec son "Bok M'baar" (un plus que frère de case) Moussa.

Le Prétexte : Il est dominé par deux thèmes : d'abord le mensonge ne dure pas se vérifie à
travers le faux marabout Serigne Fall qui voulait profiter des largesses du riche et bon Mar
Ndiaye. Celui-ci montre à son tour que la patience a des limites et qui va se débarrasser de
son hôte encombrant, et ainsi que le murmure son Guéwel Mbaye : "Point n'est besoin d'un
gros appât pour attraper une grosse bête" (p. 47)

Le Boli : Il met l'accent sur l'importance du respect à accorder à la tradition. Tiéni était le fils
d'un vieux forgeron Noumouké-le-forgeron. Noumouké, devenu vieux posta sa statuette
sacrée"le boli" près de son atelier et lui versait toujours une calebasse de lait avant de se
mettre à l'œuvre. Du " boli" sortait une ombre sous forme de jeune et aidait le vieux dans la
forge. Lorsqu'il Tiéni sortit de la case des hommes et qu'il reprit l'atelier de son père, au lieu
que de continuer à satisfaire "le boli", il lui donnait des coups de marteau sue la tête. Un jour
une vielle peule Débo, passa par l'atelier offrit du lait jeune homme (ombre du boli) qui la
transforma dans le feu de la forge en la jeune qu'elle était. Son mari, averti vint à la forge
mais trouve Tiéni, celui-ci le calcina. Et quand le roi voulut le tué, l'ombre du "boli" le sauva
en ressuscitant le peul. Depuis Tiéni respecte "le boli".

Dof Diop : Né Moussa, il est idiot d'où le surnom "Dof Diop". Il reçut à la mort de son père
une génisse, alors que tout l'héritage sera partagé par ses demi-frère Bouba, Baba et Bira.
Dof Diop accusa le tamarinier d'avoir mangé l'animal qu'il lui vendait et l'abattit. Il trouve du
trésor et s'en ouvrit à ses frères qui le prirent. Mais le Maure du roi sut l'histoire, mais il est
tué par les trois frères. Dof les dénonça au Roi, néanmoins les frères avaient pris le soin
d'enterrer un bouc blanc dans la fosse désigné par le fou. Le roi fut trompé et les fils du
marabout Mor-Coki Diop s'en sortirent indemne.

Khary-Gaye : Il s'agit ici du thème de la mauvaise éducation et de ses conséquences. Elle


finit par avoir des répercussions sur les enfants, et partant sur les parents : telle est la fille de
Khary qui dévoila le grand secret du python. Pourtant, l'autre fils disait si on lui demandait
"Kham" (Je ne sais pas) car, dit-on, "je ne sais pas n'avait jamais fait couper le cou à
personne, ni mené quiconque dans une geôle (prison)" (p. 98) A sa fille qui avait dévoilé le
secret, le Prince du Grand le Fleuve transformera en euphorbe (plante vivace et toxique) et
pleurera toujours et pour un rien du tout ; alors que Khary, sa mère deviendra une tourterelle
(oiseau comme le pigeon, au beau plumage) gracieuse et faible qui chantera sans cesse à
cime des arbres.

Samba-de-la-nuit : Sept frères utérins, ayant sous-estimé leur cadet vont être sauvés par
les pouvoirs mystiques de ce dernier quand ils rencontrèrent d'énormes difficultés durant leur
voyage.

Les deux Gendres : C'est une vieille femme riche et généreuse qui donne se deux filles en
mariage à Bouki et Gaïndé. Mais Bouki, par son ingratitude et sa gourmandise mangera le
cheptel de la vieille mais sera puni par le coup de patte de Gaïndé le Lion. Ce qu'il faut
retenir à travers ces deux animaux, ce sont les caractères humains qu'ils incarnent : Le lion
est courageux, sincère et loyal envers sa belle-mère, l'hyène est fourbe (hypocrite), lâche et
déloyal.

Liguidi-Malgam : Ce conte est une sorte de mythe fondateur, c'est-)-dire qu'il explique
l'origine du village nommé Liguidi-Malgam. Nitjéma-l'Ancêtre en travaillant défonce une
termitière et découvre de l'or et de l'argent, mais il se pose à lui un problème de cachette tant
la quantité est grande et sa femme Noaga-l'Ancêtre est une langue pendue. Lapin-le-petit lui
conseilla de se mettre dans la nasse et de se faire pêché puis d'accrocher la silure à l'arbre
de Karité pour le chasser avec sa flèche devant sa femme qui, par ailleurs va l'aider d'abord
à transporter tout le trésor à la maison. Lorsqu'elle a dénoncé son mari au roi Naba-le-chef,
ce qu'elle a raconté lui a valu d'être traitée comme une folle, et exilée. "Nitjéma-l'Ancêtre prit
une autre épouse, toute jeune, dont descendit Nitjéma-le-Vieux, et vint créer le village de
Lguidi-Malgam."

La cuiller sale : Binta l'orpheline qui était maltraitée par sa marâtre était très malheureuse.
Mais elle sera récompensée alors que sa demi-sœur qui joyeuse finira par mourir à cause de
son manque d'éducation.

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