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TRAVAIL DU GROUPE 1

THÈME : la rupture entre la tradition et la modernité dans L’enfant noir de


Camara laye
Introduction
L’enfant noir est le premier livre de Camara Laye. Loin de son pays natal, il évoque dans
ce récit autobiographique son enfance, ainsi que la richesse et la chaleur de la culture
africaine qu’il a dû quitter pour s’ouvrir à la modernité, publié à paris en 1953.
Considérée comme < < l’un des textes fondateurs de la littérature africaine
contemporaine > >. Cette ouvre largement autobiographique a reçu le prix Laurent
chevallier.

I. La biographie et la bibliographique del’autour


Camara Laye, écrivain guinéen d’expression française, est né en 1928, à Kouroussa, en
Haute-Guinée.
Après avoir quitté son village natal pour la ville de Conakry, il part pour la France où il
fera des études pour devenir ingénieur.
Après l’indépendance de son pays, il devient le premier ambassadeur du
gouvernement Sékou Touré, puis il s’installe au Sénégal où il devient chercheur : il
recueille les récits des peuples noirs, racontés par les griots.
Il est l’auteur de plusieurs romans dont Le Regard du Roi et Dramouss. Son dernier
ouvrage, Le Maître de la parole, est une adaptation des chants des griots relatant
l’histoire de Soundiata, Empereur mandingue du 13e siècle.
Il meurt en 1980 à Dakar.

II. LA TRADITION ET LA MODERNITÉ DANS


L’OEUVRE
Le récit de Camara Laye est
un hommage à la terre africaine. La dédicace, même si elle est destinée à sa
mère, est un hymne à la femme africaine éternelle et au continent africain,
terre-mère.
Il fait vivre au lecteur toute la chaleur humaine de la communauté villageoise. Il
décrit les liens familiaux étroits et forts. Il peint un peuple solidaire et bienveillant
où règnent une grande fraternité et une grande tolérance.
Se mêle également au récit une profonde atmosphère de magie et de
mystère que l’auteur tente de démystifier. L’écrivain montre son profond
attachement à l’identité africaine dont le respect de la tradition est le ciment
essentiel. Il prouve que la transmission orale constitue le véhicule du savoir et
de la culture. L’apprentissage ne peut s’établir sans une relation humaine
concrète et étroite.

III. LA NUAGES Entre TRADITION ET MODERNITÉ

Dans cette partie du récit, l’auteur évoque son éloignement progressif des


valeurs et des traditions ancestrales de son peuple.
Désirant faire des études, il doit s’exiler à Conakry, rompant ainsi avec la
tradition qui veut que l’on reste dans la concession de ses ancêtres. Sa tenue
d’écolier le distingue de ses camarades et le place dans une « caste » à part. Sa
mère tente de maintenir le lien entre ces deux mondes. Ses tentatives
de transformer sa case en habitat européen pour le retenir sont la preuve de
ses efforts qui seront vains.
Le narrateur est déchiré lorsqu’il doit prendre la décision de quitter le continent
africain pour l’Europe. Le progrès, l’évolution vers le monde moderne semblent
ne pouvoir se faire qu’en rupture avec un mode de vie traditionnel.
À la fin du récit, le jeune étudiant est en larmes au moment de son départ pour la
France, mais caresse dans sa poche le plan du métro parisien.
Cette image finale résume à elle seule le déchirement entre deux
mondes auxquels sont confrontés tant d’immigrés.

Conclusion
L’Enfant noir est le roman africain le plus lu en Europe. Camara Laye a su faire
découvrir la culture africaine, en employant des mots simples pour raconter son
enfance. La déchirure entre modernité et tradition qui est à l’œuvre dans la
vie de ce jeune africain donne à cette autobiographie une dimension
universelle.

LES NOM DES EXPOSANTS :

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