Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
I- Définition du thème
1- Les divergences
2- Les similitudes
V- Conclusion
Bibliographie
Introduction
1
Le roman l’Aventure Ambiguë a été écrit par Cheikh Hamidou Kane,
un écrivain Sénégalais d’origine Peul né le 03 Avril 1928 à Matam. Ce
roman s’inscrit dans un contexte colonial qui est le témoignage du contexte
socio politique tendu qui régnait entre l’Occident et l’Afrique, période de
lutte pour les indépendances. Mais contrairement aux œuvres de cette
époque, l’Aventure Ambiguë n’a aucun caractère politique. Il ne renferme
aucune trace de combat politique pour une quelconque prise de pouvoir,
mais plutôt une Afrique face a l’occident, la pensée spiritualiste face au
matérialisme du monde. L’auteur y aborde ces termes que sont : la religion,
l’éducation, la tradition, choc culturel d’où notre exposé intitulé ‘’l’éducation
dans l’Aventure Ambiguë ‘’ trouve son origine. Dans l’œuvre, le personnage
principal qui n’est d’autre que Samba Diallo, est un héros au pays des
Diallobé. Il aura le privilège d’être à l’école coranique et à l’école des
blancs. Il aura un parcours très remarquable.
Alors quel a été l’itinéraire initiatique de Samba Diallo ? pour répondre à
cette préoccupation, nous parlerons dans un premier temps de l’éducation
coranique avant d’aborder dans un second plan l’éducation occidentale et
nous bouclerons la boucle en faisans une étude comparative de ces deux
modes d’éducation.
I- La définition du thème
2
Le formateur de Samba Diallo est bien évidemment Maitre Thierno.
Malgré sa sévérité, Thierno représente le soutien et l’admiration continuelle
de ce type d’identité, trouvé dans la dévotion. Il d’écrit Samba « comme un
don de Dieu » et dit que personne « n’attendit Dieu d’une t’elle âme. » Il
représente le soutien et l’admiration continuelle de ce type d’identité, trouvé
la dévotion. Il décrit Samba comme un « un don de dieu » Thierno
manifeste la religiosité elle-même, ce que l’on découvre n’est pas
seulement dans ces mots mais aussi en consacrant le maximum de son
temps « à l’étude, à la méditation, à la prière et à la formation des jeunes
gens. » jusqu’à la fin, le Maitre vit sa foi, nonobstant les défis de la
modernité et les changements de sa société. C’est un exemple qui fait
appel a la conscience de Samba tout au long de sa vie, un appel pour
rester dévoué a une vérité assurée.
L’école coranique est une école centrée sur la religion, elle accueille
plusieurs jeunes musulmans qui viennent apprendre le saint coran. L’enfant
y est inscrit depuis l’âge de 4 à 5 ans. Plusieurs enseignants assurent les
cours à l’école coranique de façon bénévole et ils sont appelés
« OUSTAZ » par les élèves. Dans notre œuvre, le maitre nous est présenté
comme un être autoritaire, sévère et rigoureux qui exerce une violence
corporelle sur ses élèves en dominant les apprenants par une baguette qui
fait mal et qu’il applique n’importe où (la tête, les mains, sur tout le corps).
Le rapport entre élèves et le maitre et un rapport de dominant a dominer
mais en réalité, c’est le maitre qui fait de son élève un être doué, il veut lui
inculquer la sagesse. Illustration a la page 15 « il avait saisi Samba Diallo
au gras de la cuisse, l’avait pincé du pouce et de l’index longuement. »
3
A première vue, on pourrait être tenté d’assimiler l’école coranique et
une sorte de purgatoire et de considérer Thierno comme un véritable
bourreau d’enfants. Il faut cependant comprendre les motivations de cet
austère pédagogue. Thierno ne badine pas, il s’est assigné une mission :
apprendre au fils de l’homme la parole de Dieu. Cette parole, elle est
« perfection », car ayant été effectivement dite par « l’esprit parfait ». Cette
« misérable moisissure de la terre », d’oblitérer cette parole prononce
véritablement par le « maitre du monde ». (p.14)
Les cours de l’école ont lieu tous les samedi, matin de 08h30 a 10h15
durant les sessions d’automne et d’hivers de 9h à 11h durant les sessions
d’été et de 10h a 12h durant le mois de ramadan, et ces cours sont donnés
dans l’enceinte de la mosquée. Le programme de l’école coranique
comporte essentiellement durant les sessions d’automne et d’hivers :
4
Il est noté aussi que des séances additionnelles au milieu de la
semaine sont offertes vers la fin de l’après-midi et ce dépendamment
de la disponibilité des enfants, leurs parents et des enseignements
5
L’école coranique apprend aux jeunes élèves la biographie des
prophètes, des compagnons et des personnalités musulmanes. Elle
a pour seul objectif d’apprendre le coran aux élèves musulmans, de
faire prendre connaissance des grands fondements de l’Islam (unicité
d’Allah, foi, ablution, prière, jour de jugement, paradis, l’enfer) et
d’imprégner les enfants avec de bonnes valeurs musulmanes.
6
air entendu et d’égarement à ce jeu de mots classiques à propos de
l’école étrangère » ou mieux « nous refusions l’école pour demeurer
nous mem et pour conserver à Dieu sa place dans nos œuvres mais
avons-nous encore suffisamment de force pour résister à l’école et de
substance pour demeurer nous-mêmes ? »
7
1-Les divergences
8
désormais par les blancs, l’école ne veut pas d’avantage de l’homme
parce qu’il lui impose pour survivre, s’étendre, prendre racine de
compter avec lui ». En effet, l’école occidentale a une variété de
matières qu’elle enseigne que sont : Français, anglais,
mathématiques, histoire-géographie, la philosophie, la physique-
chimie, la science de la vie et de la terre et pleins d’autres. Toutes
ces disciplines font partis de nos programmes d’apprentissage qui
nous permettent de devenir des intellectuels et des hauts cadres
capables de procéder un travail. Par ailleurs, l’écrit est beaucoup
utilisé à la différence de l’école coranique ou l’oral domine. Elle centre
l’intérêt sur l’élève qui est impliqué dans le processus
d’apprentissage, ce qui le motive (page 63) « classe entre de rire ou
de s’esclaffer » l’école nouvelle ouvre aussi ses portes à Samba
Diallo au moment où le jeune garçon est arraché au foyer ardent par
la Grande Royale pour fréquenter l’autre école (Page 48) « je viens
vous voir au sujet de Samba Diallo. Ainsi je pense que vos enfants,
mon frère, ainsi que notre cousin, Samba Diallo doivent ouvrir la
marche ».
2-Les similitudes
9
- Les deux écoles imposent des règles de vie a travers l’éducation
qu’elle inculque d’après la page 61 « l’homme ne veut pas de l’école
parce que pour vivre, être libre, se nourrir, s’habiller, on est obligé de
passer désormais par les blancs, l’école ne veut pas d’avantage de
l’homme parce qu’il lui impose pour survivre, s’étendre, prendre
racine de compter avec lui ».
- La présence e violence et de punition sous toutes formes
- Formation basée sur le potentiel de l’élève
Conclusion
Toutefois, l’on retient que ces écoles ont un objectif bien précis : faire de
leur apprenant un brillant, courageux, performant élève qui pourra s’en
sortir dans la vie en société et faire de lui une personne honnête et aimable.
Nous pensons que, Cheikh Amidou Kane veut nous sensibiliser à travers
son œuvre à ne jamais abandonner nos valeurs.
10
Bibliographie
11
4- Association pour l’Etude des Littératures africaines (2023). ‘‘Lire
Cheikh Amidou Kane : une aventure
ambiguë ?.’‘In :http://www.erudit.org
12