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Le califat abbasside
dans sa plus grande
extension, à la fin du
e siècle.
Informations
générales
Statut Califat
Capitale Koufa (750–
752)
Al-Anbar
(752–762)
Bagdad
(762–796)
Raqqa (796–
809)
Bagdad
(809–836)
Samarra
(836–892)
Bagdad
(892–1258)
Pas de
capitale
(1258–1261
Le Caire
(1261–1517
Langue(s) Arabe
classique
Religion Islam
sunnite
Monnaie Dinar et
dirham
Histoire et
événements
750 Bataille du
Grand Zab
contre les
Omeyyades
fondation de
la dynastie
756 Détachemen
de l'Espagne
sous contrô
omeyyade
800 Accord avec
les
Aghlabides e
Afrique du
Nord
869 - Rébellion de
883 Zanj
e siècle Indépendanc
de facto des
Tahirides, de
Saffarides,
des
Samanides e
des
Toulounides
e siècle Indépendanc
de facto des
Fatimides,
des
Ikhchidides
des Bouyide
10 février 1258
Les Mongols
s'emparent d
Bagdad : fin
du Califat
abbasside (l
dynastie
survit)
Califes
(1er) 750- Abû al-
754 Abbâs
(Der) Al-
1517 Mutawakkil
III
Entités Entités
précédent suivantes
es : :
Califat Tahirid
omeyya es
de de Saffari
Damas des
Dabwaï Samani
hides des
Toulou
nides
Rostém
ides
Ikhchidi
des
Bouyid
es
Empire
mongol
La révolution abbasside
e
Au siècle, alors qu’en Occident les
Carolingiens évinçaient la première
dynastie de rois francs (les
Mérovingiens), en Orient les califes
Omeyyades régnaient sur un territoire
allant de l’Espagne à la Transoxiane. Les
Arabes, habitués à des systèmes de
pouvoir fondés sur la tribu guerrière,
devenaient sujets d'un immense empire,
animé d'une vie commerciale intense et
englobant de nombreux peuples.
Grandes tribus
e
Les savants occidentaux du siècle
avaient insisté sur la nature ethnique du
soulèvement, soit celui d'un peuple
iranien soumis à un régime
essentiellement arabe. Aujourd'hui cette
théorie a été largement écartée comme
un modèle portant l'empreinte de la
pensée nationaliste contemporaine[8], et
réalignée sur les questions économiques
et surtout religieuses[9].
Le califat abbasside
e
Vue du mihrab (niche de prière) de la Grande Mosquée de Kairouan ; ce mihrab, dont l'état actuel date du siècle, est
l'œuvre des Aghlabides (dynastie régnant au nom du calife abbasside), Tunisie.
Le premier calife abbasside est Abû al-
Abbâs, dit as-Saffah[14] (750-754).
Immédiatement après leur victoire, les
abbassides déplaceront le centre de
gravité de l’empire qui était en Syrie vers
l’actuel Irak, région qui avait connu déjà
sous les Omeyyades un grand essor
économique et culturel. La première
capitale abbasside fondée par Al-Saffah
lui-même fut placée dans la ville
d’Hâshimiyya près de Koufa sur la rive
orientale de l’Euphrate. Transférée à Al-
Anbar elle se fixera finalement sur un
nouvel emplacement choisi par Abû
Jafar al-Mansur en 762. Les critères pour
la sélection de l'endroit où la capitale
serait bâtie sont très précis, située non
loin de l’ancienne Ctésiphon, symbole de
la substitution d'un empire par un autre
est entourée de plaines fertiles. Située
sur la rive occidentale du Tigre, son
climat tempéré au carrefour de
nombreuses voies caravanières lui
confère un avantage certain pour la
fondation d'une grande cité. Cette ville
doit symboliser la dawla (État, dynastie).
Initialement nommée Madinât Al-Salâm
(ville de la paix) elle était aussi appelée la
« Ville ronde » de par son plan circulaire
mais celui et c'est l’appellation qui est la
plus courante est Bagdad, du nom d'un
ancien village autour duquel la nouvelle
capitale va se construire, en occident on
la connaîtra sous le nom de Baldach.
Les débuts du nouveau califat Abbasside
sont essentiellement dirigés vers la
consolidation et la centralisation du
nouvel État. Les premiers califes mènent
la transition économique du modèle
omeyyade reposant sur le tribut, le butin
ou la vente d'esclaves vers une économie
basée sur les impôts, le commerce et
l'agriculture. De plus, en se reposant sur
une armée originaire du Khorrassan
extrêmement disciplinée et obéissante,
mais aussi sur un système élaboré de
diligences et de distribution de courrier,
les chefs Abbassides parviennent à
augmenter leur emprise sur les
gouverneurs de province. Ces derniers,
qui du temps des califes omeyyades ne
payaient que peu d'impôts sous prétexte
qu'ils devaient dépenser cet argent
localement dans la défense des
frontières du califat se devaient à présent
de payer les taxes imposées par le
souverain[15].
Les institutions
Le problème de l'armée
Le déclin et la chute
e
La division de l'empire arabe au siècle.
Notes et références
1. En arabe : اﻟﻌﺒﺎﺳﻴﻮن/ al-ʿabbāsiyyūn
ou ﺑﻨﻮ اﻟﻌﺒﺎس/ banū ʿabbās (« les
descendants d'Abbâs »).
2. (fr) Éric Limousin, 100 Fiches
d'histoire du Moyen Age: Byzance et
le monde musulman, éd. Bréal, 2005,
p. 136 (https://books.google.com/bo
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q=bagdad+762&hl=fr&ei=KGAHTbva
A8Ka8QOw3tU6&sa=X&oi=book_resu
lt&ct=result&resnum=1&ved=0CCUQ
6AEwADgK#v=onepage&q=bagdad%
20762&f=false) [archive]
3. Mathieu Tillier, « II - Les Abbassides
et l’autorité délégante », dans Les
cadis d'Iraq et l'État Abbasside
(132/750-334/945), Presses de l’Ifpo,
coll. « Études arabes, médiévales et
modernes », 5 décembre 2009
(ISBN 978-2-35159-278-6, lire en
ligne (http://books.openedition.org/if
po/679) [archive]), p. 96–135
4. Valgieri 1970
5. Vaglieri. 1970
6. Sharon, M. 1983. Black Banners from
the East
7. on pourrait le considérer une terre
vierge, apte à servir de sol fertile:
Sharon, M. 1983. Black Banners from
the East
8. Berkey, J. 2003. The formation of
Islam. Cambridge: Cambridge
University Press.
9. Humphreys, R.S. 1991. Islamic
history
10. Kennedy, 2004
11. Elton, Encyclopaedia of Islam.
12. (en) Ira Lapidus, A History of Islamic
Societies, Cambridge/New
York/Melbourne, Cambridge
University Press, 2002, 970 p.
(ISBN 0-521-77056-4), p. 54.
13. R. J. Overy, 1948-, Atlas de l'histoire
du monde, Sélection du Reader's
Digest, 1999
(ISBN 978-2-7098-1097-5)
14. arabe : saffāḥ, َﺳﻔﺎحsanguinaire ou
généreux
Le mot vient de ( ﺳﻔﺢsafḥa, faire
couler le sang). William Muir note
que « as-Saffah signifie “celui qui tue
beaucoup de gibier pour ses hôtes”
par conséquent “celui qui est
hospitalier, généreux” le sens de
“sanguinaire” ne semblerait pas
voulu ». À l'inverse Tabari dans La
Chronique (Volume II, L'âge d'or des
Abbassides), Actes-Sud
(ISBN 978-2-7427-3318-7) n'emploie
le terme as-Saffah qu'après le
massacre des Omeyyades.
15. The great caliphs, Amira K. Bennison,
p.28
16. (en) Cyril Glassé et Huston Smith, The
new encyclopedia of Islam, éd.
AltaMira Press, 2003, p. 12 (https://b
ooks.google.com/books?id=focLrox-
frUC&pg=PA12&dq=803+Barm%C3%
A9cides&hl=fr&ei=YVwHTeynMMWt8
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17. (en) Leila Ahmed, Women and gender
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22. (en) John Joseph Saunders, The
history of the Mongol conquests, éd.
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Bibliographie
Thierry Bianquis, Pierre Guichard et
Mathieu Tillier (éds.), Les débuts du
e
monde musulman ( – e siècle). De
Muhammad aux dynasties autonomes,
éd. Nouvelle Clio/Presses
universitaires de France, Paris, 2012
Sources
William Muir, (en) The caliphate its rise,
decline, and fall from original sources (h
ttp://www.answering-islam.de/Main/B
ooks/Muir/Caliphate/index.htm) [arch
ive]
(ar) ﺑﻨﻮ اﻟﻌﺒﺎس ﻓﻲ ﺑﻐﺪاد/( اﻟﻌﺒﺎﺳﻴﻮنhttp://ww
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fam=78) [archive] Abbassides de
Bagdad (749-1261)
(ar) ﺑﻨﻮ اﻟﻌﺒﺎس ﻓﻲ اﻟﻘﺎﻫﺮة/( اﻟﻌﺒﺎﺳﻴﻮنhttp://w
ww.hukam.net/family.php?
fam=79) [archive] Abbassides du Caire
(1261-1517)
Articles connexes
Abbassides
Art abbasside
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