PLAN

INTRODUCTION

I- CLARIFICATION CONCEPTUEL
1- Colonisation
2- Révolte

II- LA RESISTANCE AFRICAINE FACE A LA COLONISATION

1- Résistance active
2- Résistance passive

III- LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DE LA RESISTANCE AFRICAINE

CONCLUSION

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INTRODUCTION

Après la conférence de Berlin, les Etats européens se lancent à la

conquête de Afrique mais les africains ne seront pas passif face à
l’occupation de leur territoire par les européens. Les européens vont se
heurter à des résistances dans toutes les régions. Mais celles-ci seront
vaincu et cela pour plusieurs raisons. Notre développement fera objet de
la clarification de la résistance Africaine face à la colonisation et des
causes et des conséquences de cette résistance.

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I- CLARIFICATION CONCEPTUELLE

1- Colonisation

La “colonisation” est une expression utilisée dans différents contextes,

mais toujours dans le sens du peuplement et de l’occupation d'un espace.
À l'origine, il s'agissait de décrire des processus historiques et des faits
qui ont varié au cours de l'histoire. Enjeu majeur à l'origine de la
géopolitique mondiale et pièce majeure de l'Histoire, la colonisation
désigne alors la conquête de territoires et son peuplement par un pays.
Comme définition valable: La colonisation est un processus d'expansion
territoriale et démographique. Le pays colonial domine politiquement,
culturellement, économiquement, religieusement et voir fait le génocide
des populations qui occupaient ce territoire. Ces Etats coloniaux
annexent et occupent ce dernier dans le but réel de l’administrer.

2- Révolte

La révolte ou rébellion est un sentiment d’indignation et de réprobation

face à une situation. Elle est aussi, dans ce sens plus précis, le refus actif
d’obéir à une autorité. Elle correspond donc à une large gamme de
comportements: non-respect des normes sociales, insoumission,
désobéissance, tentatives d’insurrection, mutineries, rebellions, tollés.
Celui qui se soulève de cette façon est désigné comme rebelle.

II- LA RESISTANCE AFRICAINE FACE A LA COLONISATION

1- Résistance active

La résistance est le refus catégorique de la conquête colonial dans leur

conquête des territoires africaines, les européens ont du rencontrés une
résistance de la part des guerriers et royaumes. Les méthodes de

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résistances utilisées sont la guerilla, la technique de la terre brulée et les
embuscades. Les armes utilisées sont les armes blanches (épées,
couteaux, etc.) et les armes à feu. Malgré leur bravoure, les chefs
africains furent vaincus. Les grandes figures de résistances sont: EL Hadj
Omar (1797- 1864), Lat Dior Diop (1842-1886), Samory Touré (1839-
1900), BEHANZIN (1844-1906).

2- Résistance passive

Au lendemain de la soumission des royaumes africains et la mise en place

du système colonial, les peuples ont adopté d’autres méthodes de lutte
non-violantes.
• La résistance cultuelle: elle est menée par les chefs musulmans et
les peuples animistes. Les chefs musulmans se sont servit de leur
religion musulmane pour le christianisme. Les moyens de lutte sont
l’enseignement du coran et de la charia. Les chefs animistes se sont
opposés aux colonisateurs qui menacent les traditions chez les
Diollas.
• La résistance Populaire: elle est contre l’autorité coloniale. L’une
des figures de la résistance Populaire on peut citer Aline Sitoé Datta,
née vers 1920 dans le village Diola de Kabrousse, dans le
département d’Oussouye, en Casamance en 1940, elle a résisté aux
colonisateurs en exhortant ses concitoyens à la désobéissance civile
(refus de payer l’impot et de reconnaitre le pouvoir de l’homme
blanc). Elle élabore une doctrine basée sur les principes suivant:
¤ Sur le plan religieux, elle oeuvre pour le retour aux
croyances traditionnelles.

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 ¤ Sur le plan politique, elle brandit l’étendard de la revolution
contre l’occupant français en réaffirmant le droit ancestral
des noirs sur la terre d’Afrique.

¤ Sur le plan économique, elle recommande aux populations

de boycotter la culture de l’arachide, source de dépendance
économique, et de developer les cultures vivrières. Cette
forme de résistance gêna l’administration coloniale qui finit
par déporter Aline Sitoé au Mali. Elle mourut à Tomboutou,
le 28 mai 1944.

III- LES CAUSES ET LES CONSEQUENCES DE LA RESISTANCE AFRICAINE

Les populations africaines vont manifester leur hostilité à la conquête

coloniale pour plusieurs raisons:
• La volonté des populations cotières de controller les échanges entre
les populations de l’intérieur et les européens;
• Le refus de tout contact entre les etrangers par certains peuples;
• Mauvaise interpretation des traités signés entre les populations
locales et les français (confusion sur les nations d’échanges
commerciaux et administration politique);
• L’installation de poste de doune et l’instauration de l’impot en
nature sur les populations locales;
• Sentiments d’atteinte à leur souveraineté avec les convocations et
humiliations réccurentes des chefs locaux;
• Assistance portée par certains tribus à d’autres au nom des alliances
milliataires.

La plupart de ces résistances se sont soldées par des échecs aux

repercussions graves.
Parmi ceux on peut citer:

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• Les conséquences politiques
- La disparition ou l'affaiblissement des royaumes africains.
Exemples: confédération Ashanti, le royaume du Dahomey.
- La colonisation ou la domination de l'Afrique.
Exemples: Afrique Occidentale partagée entre français (AOF) et
anglais (Nigeria, Gambie, Ghana, Sierra Leone...), Afrique
Orientale, Kenya, Ouganda, Soudan par l ‘Angleterre; la
Tanganyika par l’Allemagne.

• Les conséquences économiques

- L'exploitation abusive des richesses naturelles et humaines.
Exemples: Bois, mines, l'or, le diamant, l'ivoire.
- La désorganisation de l'économie traditionnelle africaine.

• Les conséquences sociales et culturelles

- La destruction des structures et des valeurs traditionnelles
- L'aliénation culturelle à travers l'école, la religion, la langue...
La disparition de la solidarité africaine.

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CONCLUSION

La résistance est le refus de la domination étrangère. Même si les

africains avaient pour objectif de défendre leur liberté, leur dignité et
leur patrie. Ils ont connu plusieurs formes de résistance parmi lesquelles
on peut noter la résistance passive et la résistance active s’étalant du
Soudan à la Somalie, en passant par l’Ethiopie, l’Afrique du nord ou
encore le Sénégal, le Dahomey et le Ghana marqué par des heurts
violants entre Britanniques et Ashantis pendant des décennies. Les
résistances Africaines ont eu un bilan mitigé.

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