Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Expliquez
Traité du sujet
Le sous-développement est l’un des problème s les plus grave s du monde actuel. Il est apparu
au lendemain de la seconde guerre mondiale et devenu aujourd’hui l’une des préo ccupations
majeures de l’humanité afin d’aider les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à améliorer
leurs conditions difficiles de vie . Alors, pourquoi le sous-développement est un phénomène
difficile à définir mais facile à reconnaitre ? Dans le s lignes suivante s, nous expliquerons le conflit
idéologique qui secoue le monde sur la conception du sous-développement par des différents
auteurs et les caractéristiques de ce phénomène.
En effet, le sous-développement est difficile à définir suite aux orientations des auteurs dont les
points de vue sont d’une part en fonction du temps et du milieu et, d’autre part d’une insi stance
sur l’aspect soit économique ou extra -économique. Le mot « sous-développé » en anglais « under-
developped » vient d’HARRY TRUMAN, 33ème président de s US A lors de son di scours sur l’union
des nations, 29 Janvier 1949. Ce mot désigne la situation d’une partie de l’humanité qui mène
une vie de misère et ses corollaires. Ainsi, plusieurs autre s concepts ont été utilisés pour
désigner le sous-développement à savoir: pays pauvre s, le tiers monde ; pays du sud; pays de la
périphérie; pays à économie faible; pays en voie de développement; pays en retard de
développement.
Le sous-développement est une notion qui facilite la comparaison de s pays en fonction des
conditions de vie et dit Pierre Moussa : « Une nation sous-développée ne peut se définir que par
rapport à une nation développée ». Pour Ives Lacoste : « L’expression pays sous-développés e st
consacrée pour désigner les pays qui accusent un retard par rapport à un certa in nombre de
pays développés ». Pour Samir Amin : « Le sous-développement est le produit du développement
des pays dominants, il se révèle par des caractère s structurels propre s qui obligent à ne pas
confondre les pays sous-développés à un stade de leur développement ». De ce fait, certains
auteurs accusent l’Europe comme responsable du sous-développement et confirme également
Charles Bethléem : « Une économie sous-développée est une économie dominée , exploitée,
déséquilibrée et assujettie par l’impérialisme ».
Enfin, cette identification des pays sous-développés n’est pas standard, elle varie en fonction du
temps et un pays est capable de changer son groupe en un coup, s’il parvient à amorcer le
développement. La république de Guinée qui était parmi les pays pauvres très endettés ne figure -t-
elle pas aujourd’hui dans le groupe des PMA ?
II- Quels sont les troubles socio-économiques qui constituent un frein au développement des pays du sud?
Traité du sujet (N°3 ; N°4 et 5)
Le sous-développement est l’un des problèmes les plus graves du monde actuel. Il est apparu après la
seconde guerre mondiale et devenu aujourd’hui l’une des préoccupations majeures de l’humanité afin
d’aider les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à améliorer leurs conditions difficiles de vie.
Alors, quelles sont les causes actuelles du sous-développement ?...............................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………..?)
Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les causes actuelles externes et internes du sous -
développement.
En effet, le sous-développement des uns, dit-on est la conséquence du développement des autres. Cela
s’explique par les causes actuelles externes du sous-développement. L’indépendance des Etats colonisés
va conduire les colonisateurs à utiliser d’autres méthodes de dominance plus efficaces à savoir :
- L’échange inégal dans le commerce international,
- Le transfert de la technologie et la dépendance technologique
- L’exploitation financière.
De ce fait, le sous-développement apparait comme le produit du développement des pays dominants.
En plus de ces causes actuelles externes du sous-développement, nous pouvons citer quelques troubles
socioéconomiques des pays du sud qui constituent les causes actuelles internes du sous- développement
à savoir : la mal gouvernance, l’instabilité politique, la difficile alternance au pouvoir, la corruption, le
multipartisme, les multiples grèves, la xénophobie, les actes de vandalisme et les conflits religieux.
Les causes de l’échange inégal dans le commerce international sont : L’absence des pays sous-
développés lors de la fixation des prix des matières premières et des produits manufacturés ; la faible
industrialisation des pays sous-développés, non intensification du commerce sud-sud, non diversification
des produits d’exportation et la mal gouvernance
Les conséquences de l’échange inégal sont : la sortie massive des devises, la baisse des recettes
d’exportation et d’importation, le déficit de la balance commerciale, la dépendance économique et
financière, l’augmentation de la dette extérieure, le chômage, la pauvreté et la misère.
Solutions contre la dépendance commerciale ou l’échange inégal dans le commerce international
sont :
Présence des pays sous-développés lors de la fixation des prix des matières premières et des produits
manufacturés, l’industrialisation des pays du sud, intensification du commerce sud-sud, la diversification
des produits d’exportation et la bonne gouvernance.
Enfin,
Sujet N°8 : Le transfert de la technique et de la technologie des pays du nord vers les pays du sud
constitue-t-il une réussite ou un frein au développement ? Justifiez votre réponse.
Traité du sujet (N°7 BAC 1994 TSM ET N° 8)
Le transfert de la technique et de la technologie est l’une des causes actuelles externes du sous-
développement. Alors, en quoi consiste le transfert de la technique et de la technologie des pays
du nord vers les pays du sud ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Dans le traité
suivant, nous expliquerons le mécanisme du transfert de la technique et de la technologie des pays du
nord vers les pays du sud, ses formes, ses causes, ses conséquences et les solutions contre la
dépendance technologique.
En effet, le transfert de la technologie se traduit par le mécanisme de l’importation des machines,
d’équipements, d’outillages et d’experts des pays développés vers les pays du sud. Il existe trois (3)
formes de transfert de technologie à savoir : l’importation des machines et outillages, l’importation des
mains d’œuvres expatriées et ’implantation des usines "clé en main" ou "produit en main".
1. Les causes du transfert de la technique et de la technologie sont :
- Non maîtrise de la science, de la technique et de la technologie des pays sous-développés,
- Manque de qualification de la main d’œuvre locale
- L’analphabétisme élevé de la population des pays pauvres
- La mauvaise gouvernance des dirigeants des pays du sud.
2. Les conséquences du transfert de la technologie sont positives et négatives :
Les conséquences positives ou les avantages :
- Stimule la croissance sectorielle de l’économie nationale ;
- Favorise la création d’emploi ainsi que la qualification professionnelle ;
- Il améliore des conditions de vie de la population directement bénéficiaire.
Les conséquences négatives ou les inconvénients :
- La réduction des pays sous-développés en simple consommateur des fruits de la technique et
technologique
- Abandon des mœurs, des coutumes et des techniques endogènes ;
- Occasionne une sortie massive des capitaux ;
- Suscite et encourage l’exode rural ;
- Favorise le développement de l’endettement ;
- Entraine la dégradation de l’environnement et la pollution de la nature
3. Les solutions pour lutter contre la dépendance technologique sont : la maitrise de la science,
de la technique et de la technologie, la création des centres de formation technique et
professionnels, la qualification de la main d’œuvre locale, encourager la recherche scientifique, le
réaménagement de la coopération, l’alphabétisation de la population, accroître la production
énergétique et la bonne gouvernance.
Enfin, malgré quelques avantages, le transfert de la technologie est coûté et engendre une situation
de dépendance technologique des pays sous-développés. Faut-il mettre ces solutions en application
pour combattre cette dépendance.
L’exploitation financière est l’une des causes actuelles externes du sous-développement et constitue
l’un des obstacles fondamentaux au développement des pays du sud. Quel est le mécanisme de ce
phénomène ? Quelles sont ses causes et ses effets ? Dans les lignes suivantes, nous dégagerons le
mécanisme de l’exploitation financière, ses causes et conséquences; enfin, de proposer les solutions.
En effet, l’exploitation financière est un mécanisme économique qui consiste pour les pays développés
à utiliser leurs capitaux dans les pays pauvres dans le but d’en tirer les profits. Dans le financement du
développement des pays du sud, ces capitaux exportés ne sont pas dirigés dans la production de biens
mais vers les activités de prestations de services : commerce, banque, crédit, assurance,
télécommunication, transport. Ainsi, dans la plupart des pays sous-développés, l’essentiel des moyens
de production et d’échanges appartiennent aux sociétés étrangères. Ces sociétés étrangère s prennent
des décisions stratégiques qui ont des impacts négatifs sur l’économie des pays en développement afin
de réaliser des bénéfices qui vont retourner dans les pays d’origine sous forme de monnaie scripturale.
Une forme d’exploitation financière est sensible en Afrique de l’ouest comme le cas de monnaie
commune pour la zone colonie française d’Afrique (CFA). Les zones monétaires sont toujours entre les
pays capitalistes dominants et les pays satellites dominés.
Les raisons qui motivent les pays capitalistes à exporter leurs capitaux dans les pays sous-développés
sont essentiellement la recherche des bénéfices (profits), l’augmentation de la taille des entreprises, la
recherche des matières premières et la main d’œuvre à faible coût.
Les causes qui motivent les pays du sud à accepter les capitaux étrangers sont : le besoin
d’investissement, la pauvreté, le chômage, la corruption et la mauvaise gestion des ressources interne.
Ces capitaux importés dans les pays sous-développés ont des effets négatifs pour les populations
bénéficiaires à savoir : le déséquilibre du développement intersectoriel, la limitation de l’accumulation
des richesses par des nationaux, l’alourdissement de la dette extérieure, la sortie des devises,
l’augmentation du taux d’inflation, l’augmentation du chômage et de la pauvreté, la dépendance
financière et économique.
Pour lutter contre l’exploitation financière et la réduction de la dépendance , il faut la pratique de
la bonne gouvernance, la mobilisation et la bonne gestion des ressources internes, renforcer la
coopération, adopter une bonne politique financière et économique dans les pays sous -développés.
Enfin, l’exploitation financière est une nouvelle forme de dépendance coloniale qui maintien le tiers
monde dans une situation de dépendance financière et aggrave la pauvreté de ces Etats.
Faut-il appliquer ces solutions pour combattre ce phénomène?
En effet, la mal gouvernance est la mauvaise attitude par laquelle se conduisent les élus du peuple et
les représentants de l’Etat. De nos jours, le comportement des dirigeants des pays sous -développés
constitue un véritable handicap au développement de leurs nations.
Les caractéristiques de cette mauvaise gouvernance sont : le manque de transparence dans la gestion
des deniers publics, le détournement des deniers publics, la corruption, l’imp unité et l’insécurité.
Les causes de cette mauvaise gouvernance sont nombreuses dont nous avons :
- L’incompétence et l’inefficacité des dirigeants ;
- La priorité de l’intérêt individuel sur l’intérêt général ;
- L’absolutisme du pouvoir et le refus de l’alternance au pouvoir
- L’injustice sociale, la violation de la constitution et les autres textes de lois.
Les conséquences de la mal gouvernance sont:
* Sur le plan économique
- La paralysie des activités économiques
- Le ralentissement de la production et le rythme de la croissance économique
- Augmentation du chômage et de la pauvreté
- La faiblesse de l’épargne publique et le déficit budgétaire
* Sur le plan social et humain
- Insécurité et l’injustice sociale
- Le développement des travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme…)
- La perte en vie humaine et les actes de vandalisme
* Sur le plan international
- Elle véhicule une mauvaise image du pays à l’extérieur.
- Le découragement des investisseurs étrangers
- La perte de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales
Pour lutter contre la mal gouvernance, il faut instaurer la bonne gouvernance à travers:
- Le choix des dirigeants compétents et efficaces dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La transparence dans la gestion des deniers publics
- La lutte contre la corruption
- La sécurité, l’égalité, la justice, le respect des droits de l’homme et du citoyen.
Enfin, le développement des pays sous-développés dépend de ses dirigeants et dirigés qui doivent
prendre conscience de leur état et instaurer les pratiques de la bonne gouvernance.
Quand les pays sous-développés appliqueront ces solutions proposées?
L’aspiration légitime de tous les pays du monde entier est la réalisation du développement.
Pour amorcer le processus de développement, il faut la mise en œuvre des voies et moyens
parmi lesquels figure la bonne gouvernance. Ainsi, en quoi la bonne gouvernance constitue
l’une des conditions essentielles du développement des pays en voie de développement ? Dans
les lignes suivantes, nous expliquerons les caractéristiques de la bonne gouvernance, son
importance dans le processus de développement et dans le renforcement des relations
internationales.
En effet, la bonne gouvernance est la bonne manière par laquelle les élus du peuple et les
représentants de l’Etat gèrent les ressources d’une nation en vue de son développement. La bonne
gouvernance est caractérisée par :
- La compétence et l’efficacité des dirigeants dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La transparence dans la gestion des deniers publics
- La lutte contre la corruption
- La sécurité, l’égalité, la justice, le respect des droits de l’homme et du citoyen.
La bonne gouvernance contribue dans le processus de développement sur le plan politique,
économique, social, culturel et international.
* Sur le plan politique, elle favorise :
- Le multipartisme et la séparation des pouvoirs
- L’existence et l’application des principes démocratiques
- La stabilité politique
- La mise en place et le fonctionnement des institutions fortes et républicaines
* Sur le plan économique, elle favorise :
- La réduction du chômage et de la pauvreté
- Le développement des activités économiques
- La lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics
- L’accélération de la production et le rythme de la croissance économique
- L’augmentation de l’épargne publique et l’équilibre budgétaire
* Sur le plan social et humain, elle favorise :
- L’inégalité des citoyens, la sécurité et la justice sociale
- La lutte contre les travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme…)
- Le respect de la dignité humaine, le respect des droits de l’homme et du citoyen
- La lutte contre les actes de vandalisme
* Sur le plan culturel
- Assure l’alphabétisation, la formation, la qualification et la valorisation de la culture.
* Sur le plan international
- Elle véhicule une bonne image du pays à l’extérieur et renforce la coopération internationale.
- Encouragement des investisseurs étrangers
- L’acquisition de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales
Enfin, la bonne gouvernance est l’un des préalables au développement pour tout pays car ses
avantages se font voir sur le plan politique, économique, social, culturel et international.
Quand l’émergence de la bonne gouvernance dans les pays sous-développés?
En effet, l’instabilité politique est la perturbation du pouvoir politique soit par des gouvernants, soit par
l’opposition ou par les coups d’Etat militaires.
a) Les causes de l'instabilité politique sont:
- Le manque du dialogue entre la mouvance et l’opposition
- L'inégalité, l’injustice sociale et la cacophonie au sommet de l’État
- La difficile alternance au pouvoir
- La recherche du pouvoir par la force et la mal gouvernance.
b) Les conséquences de l'instabilité politique sont:
Sur le plan économique
- La paralysie des activités économiques
- Augmentation du chômage et de la pauvreté
- Le ralentissement de la production et le rythme de la croissance économique
- La faiblesse de l’épargne publique et le déficit budgétaire
Sur le plan social et humain
- Insécurité et l’injustice sociale
- Le développement des travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme …)
- La perte en vie humaine et les actes de vandalisme
Sur le plan international
- Elle véhicule une mauvaise image du pays à l’extérieur.
- Le découragement des investisseurs étrangers
- La perte de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales
c) Pour lutter contre la mal gouvernance, il faut instaurer la stabilité politique à travers:
- Le choix des dirigeants compétents et efficaces dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La lutte contre la corruption et la transparence dans la gestion des deniers publics
- La sécurité, légalité, la justice, le respect des droits de Lhomme et du citoyen.
Enfin, le développement des pays sous-développés dépend de ses dirigeants et dirigés qui doivent
prendre conscience de leur état et d'appliquer les principes démocratiques.
Quand les pays sous-développés appliqueront ces solutions proposées?
En effet, l’agriculture est une activité économique du secteur primaire qui consiste à exploiter le sol
pour satisfaire les besoins alimentaires et autres. Cette activité occupe 60 à 80% de la population active
en Afrique contre 10 à 15% en Europe et 6% en Amérique du nord. Mais l’agriculture des pays sous-
développés est tributaire des aléas qui dénotent son incapacité à générer une autosuffisance alimentaire.
Certes, un hectare pour la culture de maïs en Afrique produit difficilement 800kg contre un rendement
de 3 à 4 tonnes aux USA.
En effet, l’élevage est une activité économique du secteur primaire qui consiste à domestiquer les
animaux pour satisfaire nos besoins. L’élevage dans les pays sous-développés est de nature extensive
traditionnelle caractérisé par le nomadisme pastoral.
Si une vache donne 2 à 5 litres de lait par jour et 100kg de viande dans les pays sous-développés, il
n’est que de l’ordre de 28litres de lait produits par jour en moyenne et près d’une tonne de viande
dans les pays développés.
a- Les causes de la faiblesse de l’élevage dans les pays sous-développés sont :
- Le manque des cadres vétérinaires ;
- Manque ou insuffisance des capitaux
- L’analphabétisme des éleveurs et les problèmes liés à l’alimentation du bétail…
- Non utilisation des techniques modernes (insémination artificielle et croisement des animaux)
b- Les conséquences de la faiblesse de l’élevage sont : le développement de l’avitaminose, les
problèmes liés aux crises du lait et de la viande, l’exode rural, la faiblesse de l’économie nationale,
la faiblesse du revenu national, augmentation du chômage et de la pauvreté.
c- Les solutions pour lutter contre la faiblesse de l’élevage sont :
- La formation des cadres vétérinaires ;
- La mobilisation des capitaux et l’apport de l’alimentation du bétail
- L’analphabétisme et formation des éleveurs
- L’utilisation des techniques modernes (insémination artificielle et croisement des animaux)
En bref, le développement de l’élevage est indispensable pour le décollage économique d’une nation.
L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure la faiblesse de l’industrie des
pays sous-développés. Comment peut-on expliquer la faiblesse de l’industrie? Quelles sont les
causes, les conséquences et les solutions envisageables ? Dans les lignes suivantes, nous
expliquerons la faiblesse de l’industrie, ses causes, ses conséquences et les solutions envisageables.
En effet, l’industrie est une activité économique du secteur secondaire qui permet la transformation
mécanique des matières premières en produits finis ou semi -finis pour satisfaire aux besoins humains.
Si la révolution industrielle a fait l’Europe, certains pays Asiatiques (le Japon) et Américains (USA-Canada)
des détenteurs des usines du monde, les pays du sud ne disposent quant à eux quelques industries
légères et extractives. Le plus grand défaut est l’absence des industries lourdes qui produisent des biens
de production afin d’industrialiser nos nations. L’industrie est donc faible dans les pays sous-développés.
a) Les causes de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont multiples dont nous avons :
- La faiblesse des activités du secteur primaire
- L’analphabétisme élevé de la population
- Non qualification de la main d’œuvre locale
- Manque des capitaux ou la faiblesse des moyens financiers
- Insuffisance des barrages hydroélectriques
Enfin, il faut des efforts multiples pour l’industrialisation des pays sous-développés car ce secteur
s’avère être le moteur de la croissance économique et indispensable pour tout développement.
Est-ce que les pays sous-développés seront capables d’appliquer ces solutions proposés afin de
développer Ce secteur industriel?
L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure la faiblesse de l’énergie des pays
sous-développés. Comment peut-on expliquer la faiblesse de l’énergie? Quelles sont les causes, les
conséquences et les solutions envisageables ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons la
faiblesse de l’industrie et de l’énergie, ses causes, conséquences et les solutions envisageables.
En effet, l’énergie est la faculté qu’à un corps de produire un travail mécanique ou son équivalent.
L’énergie est indispensable pour un travail visant à une production industrielle. Sans énergie pas de
travail, pas de production dans l’industrie. L’énergie est pour l’industrie, ce que représente l’oxygène
pour l’organisme humain. Elle fournit également l’éclairage public et donne un sentiment de sécurité.
Cependant, l’énergie est faible dans les pays sous-développés. Les pays sous-développés utilisent en
général les énergies non renouvelables (le bois, le charbon, le pétrole) alors que les énormes quantités
d’énergies renouvelables, c’est-à dire « énergie inépuisable à l’échelle du temps humain » comme le
soleil, le vent, l’eau et le gaz naturelle restent encore faiblement exploitées.
a) Les causes de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont multiples dont nous avons :
- La faiblesse des activités du secteur primaire
- L’analphabétisme élevé de la population
- Non qualification de la main d’œuvre locale
- Manque des capitaux ou la faiblesse des moyens financiers
Enfin, il faut des efforts multiples pour l’industrialisation des pays sous-développés; mais il faut avant
tout accroitre la production énergétique car sans énergie, il n’y a pas d’industrie ni développement
d’un pays. Est-ce que les pays sous-développés seront capables d’appliquer ces solutions proposées
en vue d’accroitre la production énergétique ?
En effet, l’énergie est la faculté qu’à un corps de produire un travail mécanique ou son équivalent. Les
pays sous-développés utilisent en général les énergies non renouvelables (le bois, le charbon, le pétrole)
alors que les énormes quantités d’énergies renouvelables, c’est-à dire « énergie inépuisable à l’échelle
du temps humain » comme le soleil, le vent, l’eau et le gaz naturelle restent encore faiblement
exploitées. L’énergie des pays sous-développés est donc faible par rapport à celle des pays du Nord.
Les rôles du secteur énergie dans le développement d’un pays sont:
- L’énergie permet le fonctionnement des unités industrielles
- Elle fournit également l’éclairage public et donne un sentiment de sécurité.
Ainsi dit un économiste, « L’énergie est pour l’industrie, ce que représente l’oxygène pour l ’organisme
humain ». Sans énergie, il n’y a pas d’industrie ni développement.
Le secteur énergétique est un facteur de la croissance et de l’accélération du décollage économique,
en ce sens qu’il permet :
- L’amélioration des conditions de vie de la population
- La création des petites et moyennes entreprises
- D’augmenter les recettes de l’Etat
- D’accélérer le rythme de la croissance économique et celui du développement
- D’encourager les investissements et d’attirer les investisseurs étrangers
- D’assurer rapidement l’industrialisation
- D’accroitre la production et la productivité
- D’augmenter les revenus des populations et l’épargne publique
-.. D’accélérer le rythme.
Retenons que l’énergie s’avère être indispensable pour une production industrielle et pour tout
développement socioéconomique de tout pays. Par ailleurs, quand les pays sous-développés vont
accroître leur production énergétique ?
NB : Pour la question B, il faut voir le traité sur le chômage page et sur la pauvreté page
En effet, l’agriculture est une activité économique du secteur primaire qui consiste à mettre la terre en
valeur dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux (alimentaires). L’agriculture est la pierre
angulaire du développement de tout pays et par conséquent, elle occupe la première place.
L’agriculture permet de satisfaire les besoins alimentaires, de créer les emplois, de lutter contre la
pauvreté et d’augmenter les revenus.
Quant à l’industrie, elle est une activité économique du secteur secondaire qui consiste à exploiter les
sources énergétiques afin de transformer les matières premières en produits finis ou semi-finis.
L’industrie permet également de valoriser les ressources naturelles, de transformer les matières
premières en produits finis ou semi-finies, de lutter contre le chômage, d’améliorer les conditions de vie
de la population, de lutter contre la pauvreté et de créer les biens de production. L’industrie occupe la
deuxième place dans le développement socio-économique.
Enfin, le secteur agricole s’avère être indispensable, il constitue la base de tout développement
économique et social et celui industriel est le moteur de la croissance économique.
Les transports constituent un puissant facteur de développement des économies modernes. Cependant, ce
secteur est caractérisé par des séries de faiblesses. Lesquelles?
- Quelles sont les causes et conséquences de ces faiblesses ?
- Proposez des solutions pour développer ce secteur ?
Le développement est l’aspiration légitime de tous les pays sous-développés. Ainsi pour réaliser cet
idéal, le concours et l’implication des secteurs de production s’avèrent nécessaires et indispensables.
Alors, comment peut-on ressortir l’importance et la vocation des voies de transport dans le processus du
développement socio-économique de nos nations ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons le
transport, son importance et la vocation de ses voies.
En effet, le transport est l’ensemble des moyens et modes d’acheminement des hommes ainsi que
leurs marchandises d’une localité à une autre. En tant qu’activité économique du secteur tertiaire, le
transport joue un rôle prépondérant et reste indispensable dans le processus du développement socio -
économique en ce sens qu’il permet :
Le transport comprend les voies et moyens à utiliser. La vocation des voies de transport dans le
développement socioéconomique de nos Etats peut s’expliquer de façon suivante :
a- Les voies routières : elles utilisent les véhicules, les motos, les vélos. Elles permettent :
- Le déplacement des hommes et leurs marchandises ;
- Le désenclavement des zones de production ;
- De renforcer la liaison entre les différentes localités d’une nation ;
- De développer le commerce national ;
La lutte contre l’hypertrophie du secteur tertiaire est l’une des préoccupations majeures
actuelles des pays sous-développés. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences de
l’hypertrophie du secteur tertiaire ? Que doivent faire ces pays pour leur développement ?
Après avoir défini l’hypertrophie du secteur tertiaire, nous montrerons ses causes et
conséquences et enfin, de proposer les solutions.
En effet, l ’hypertrophie du secteur tertiaire est un gonflement anormal d’une masse de population
dans les activités de prestation de services par rapport aux secteurs primaire et secondaire. Ce secteur
tertiaire des pays sous-développés est surdimensionné et improductif de biens. Il comprend les activités
de prestation de services (le commerce, les banques, l’assurance, le transport, le tourisme,
l’administration, les professions libérales, l’enseignement…).
a- Les causes de l’hypertrophie du secteur tertiaire sont :
- La faiblesse des secteurs de production de biens (primaire et secondaire), l’exode rural,
- L’urbanisation des villes et l’explosion démographique
- La recherche du revenu élevé et immédiat (ou la recherche du gain facile)
- Manque de planification de l’économie nationale
- La mauvaise gestion des ressources internes.
b- Les conséquences de l’hypertrophie du secteur tertiaire sont :
- La faiblesse du revenu national et de l’économie nationale
Enfin, l’hypertrophie du secteur tertiaire constitue l’un des blocages majeurs du développement
des pays sous-développés. Faut-il appliquer ces solutions pour combattre ce phénomène ?
Le revenu national est la valeur des biens et services crées dans un pays par les résidents au cours
d’une année donnée et généralement estimée par tête d’habitant. Il est évalué en unité monétaire
et généralement en Dollar ($).
Dans les pays du sud, le revenu national est très faible et mal réparti. La classification des pays en
fonction de leur revenu par la Banque Mondiale du 1er juillet 2016 montre quatre catégories à
savoir :
Les pays à faibles revenu (inférieur ou égal à 1025 dollars par habitant). Ex: PPTE.
Les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (1 025 à 4 036 $/ HT). Ex : PMA
Les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure (4 036 à 12 475 $ par tête habitant.
Ex : OPEP
Les pays à revenu élevé (supérieur ou égal à 12.476 dollars/habitant). Ex: NPI
a. Les causes de la faiblesse du revenu national sont :
- La faiblesse du secteur primaire, secondaire et l’hypertrophie du secteur tertiaire
- Les troubles socio-politiques des pays sous-développés.
- Le chômage et la pauvreté
- La faiblesse de l’épargne et de l’investissement dans les pays sous-développés
- La corruption et les détournements des deniers publics
b. Les conséquences de la faiblesse du revenu national sont
- La faiblesse du pouvoir d’achat
- Le développement des problèmes alimentaires et sanitaires
Il reste à savoir que le revenu national n’indique pas le niveau de vie de la population et son calcul est
difficile à faire compte tenu des données de l’économie souterraine et domestique qui échappent à la
comptabilité nationale.
De nos jours, les économistes préfèrent l’indice du développement humain (IDH) qui exprime le
rapport entre l’homme et les biens qui lui sont nécessaires à la satisfaction de s besoins à savoir : l’accès
à l’alimentation, à l’eau potable, à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à l’électricité etc.
2. Les stratégies à utiliser pour résoudre les problèmes de dépendance technologique, financière
et culturelle dans les pays en développement sont multiples.
a- La dépendance technologique est accentuée par le transfert des machines, des utiles et experts
des pays développés vers les pays du sud.
Les stratégies pour résoudre cette dépendance technologique sont : la maitrise de la science,
de la technique et de la technologie des pays du sud, la création des centres de formation
technique et professionnels, la qualification de la main d’œuvre locale, encourager la recherche
scientifique, le réaménagement de la coopération, l’alphabétisation de la population, la
mobilisation des capitaux, accroître la production énergétique et la bonne gouvernance.
b- La dépendance financière
La dépendance financière consiste à l’utilisation des capitaux étrangers dans le financement des activités
économiques des pays pauvres.
Les causes sont : la pauvreté, le besoin d’investissement, le besoin du financement du développement, la
mauvaise gestion des ressources et la mal gouvernance.
Les conséquences sont : l’aggravation de la pauvreté, du chômage et de la misère, la sortie massive des
capitaux sous la forme de la monnaie scripturale, l’endettement excessif, la f aiblesse de l’économie
nationale et le déficit budgétaire.
Les stratégies pour résoudre cette dépendance financière sont :
La bonne gouvernance, la lutte contre les détournements des deniers publics, la lutte contre la
corruption, la bonne gestion des ressources internes, le développement des activités économiques, la
création des petites et moyennes entreprises, la lutte contre le chômage et la pauvreté.
c- La dépendance culturelle
La dépendance culturelle consiste à l’abandon de sa propre culture au profit d’une autre.
Les causes de la dépendance culturelle pour les pays sous-développés s’expliquent par la colonisation, la
mondialisation, l’école étrangère, le besoin de la science et de la technique et la mal gouvernance.
Sujet N° : Il est démontré que les pays sous-développés sont mal nourris et sous-alimentés.
Après avoir dégagé les causes et conséquences de ces problèmes alimentaires, proposez les solutions
pour combattre la faim en République de Guinée .
L’une des questions économiques et sociales les plus importantes du monde actuel demeure les
problèmes alimentaires des pays sous-développés. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences des
problèmes alimentaires ? Quelles sont les solutions envisageables pour combattre la faim en
République de Guinée ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les problèmes alimentaires
des pays sous-développés, ses causes, ses effets et enfin, de proposer les solutions.
En effet, les problèmes alimentaires sont les difficultés liées à l’alimentation. Le tiers monde est
l’univers de la faim car sa population est peu ou mal nourrie. La faim est une situation désastreuse qui se
décrit par la sous-alimentation et la mal nutrition.
La sous-alimentation est l’insuffisance du nombre de calories dans la nourriture. La ration alimentaire
d’un individu doit comporter normalement au moins 2500 calories par jour pour satisfaire les besoins
énergétiques de l’activité humaine. Or les pays du sud n’atteignent pas cette ration alimentaire. On
remarque 1750 calories par jour et par habitant en Ethiopie et au Tchad. La mal nutrition est le
déséquilibre de la ration alimentaire.
Les causes des problèmes alimentaires sont : la faiblesse des activités agricoles et de l’élevage, le
chômage, la faiblesse des revenus, l’explosion démographique, les calamités naturelles, la fluctuation
des prix des denrées alimentaires et la mal gouvernance.
Les conséquences de la faim sont graves dont nous avons: les problèmes sanitaires, la faiblesse de la
force de travail, la faiblesse de la production et de la productivité, la faiblesse de l’économie nationale et
du revenu national, la baisse de l’espérance de vie, le développement du banditisme, la prostitution, la
délinquance, la désobéissance des enfants envers les parents et le retard du développement.
Les solutions contre les problèmes alimentaires sont :
Sujet BAC 2007 TSS: L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour objectif la santé pour tous
d’ici l’an 2015. Selon vous les pays en voie de développement peuvent-ils atteindre cet objectif ?
Justifiez votre réponse
Traité du sujet N° ET BAC 2007 TSS
L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure les problèmes sanitaires des pays
en voie de développement. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences des problèmes sanitaires ?
Comment peut-on atteindre cet objectif « la santé pour tous dans les pays en voie de développement?
Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les problèmes sanitaires des pays sous-développés, ses
causes, ses effets et enfin, de proposer les solutions.
En effet, la santé est l’état d’un être humain dont le fonctionnement de l’organisme est
équilibré. Cependant, les menaces sanitaires sont des problèmes actuels inquiétants dans les
pays du sud. Malgré des innovations et des progrès enregistrés dans le domaine de la santé par
l’organisation mondiale de la santé (O.M.S), les pays en développement souffrent encore des
maladies de masses comme le paludisme, les maladies vénériennes et paras itaires, la fièvre
hémorragique, le coronavirus etc.
a- Les causes des problèmes sanitaires sont : la sous-alimentation, la mal nutrition, le manque
d’accès aux services sanitaires pour des raisons géographiques et de l’extrême pauvreté, le
manque de personnel médical qualifié, le manque d’infrastructures sanitaires et d’équipements
modernes, l’analphabétisme élevé, les pharmacies coûteuses, la vente illicite des produits
pharmaceutiques, le manque d’hygiène, l’insalubrité des villes, la pollution des eaux et de
l’environnement par des déchets et la mal gouvernance.
b- Les conséquences des problèmes sanitaires sont graves à savoir : la baisse de l’espérance de
vie, élévation des taux de mortalité, la faiblesse de la force de travail, la faiblesse de la
productivité, la faiblesse de l’économie nationale, l’extrême pauvreté, et le retard de
développement.
c- Les solutions aux problèmes sanitaires sont : la construction et équipement des
infrastructures sanitaires, la formation et qualification du personnel médical,
l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre la pollution des eaux et l’environnement,
l’assainissement des lieux publics, les campagnes de sensibilisation sur les règles d’hygiène
et les vaccinations pour les traitements préventifs. Ainsi dit un médecin : « Prévenir vaut
mieux que guérir».
Enfin, la santé est le premier facteur indispensable au développement car elle fournit de l’énergie
nécessaire à l’homme pour produire les biens ou services et les peuples malades n’ont pas
d’avenir s’ils ne cherchent pas à améliorer les conditions sanitaires. Quand finira la crise sanitaire
dans les pays en voie de développement ?
Sur le plan culturel, les populations des pays du Sud font face de nos jours à l’acculturation, aux
problèmes de pluralité linguistique et religieuse, à l’abandon de la tradition et des coutumes
ancestrales. Ils sont aussi confrontés à l’inadéquation des programmes d’enseignement et les
besoins du développement, à l’insuffisance des infrastructures scolaires, au manque des
équipements et du personnel enseignant qualifié. Ainsi, l’UNESCO déclarait en 2010 que le
taux d’analphabétisme reste très élevé dans les pays du sud, c’est-à-dire les personnes qui ne
savent ni lire ni écrire dans une des langues de vulgarisation de la science et de la technique.
Sur le plan social, nos sociétés font face de nos jours aux comportements graves à savoir : le
manque du respect des personnes âgées, l’individualisme, le matérialisme, l’inconscience
professionnelle, la corruption, le banditisme, la prostitution, la toxicomanie, la pauvreté et la
dépendance parentale.
Enfin, retenons que tout projet de développement doit reposer sur la performance du système
éducatif adéquat aux besoins de la société et sur la qualification professionnelle.
Traité du sujet (BAC 2012 TSS ET 2013 TSS. Conditions essentielles du développement)
3- La mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes : elle constitue l’effort interne
au développement et consiste à la valorisation de toutes ressources humaines, matérielles et
financières sur le territoire national. La ressource humaine est l’élément fondamental, le
capital le plus précieux car elle permet de mettre en valeur toutes les autres ressources sur
le territoire national. Ainsi affirme le français Jean Bodin : « Il n’y a de ressources que
d’hommes ». Pour mobiliser les hommes au développement, il faut les former, les éduquer,
les doter de l’esprit d’entreprise et créer les conditions leur permettant d’occuper un
emploi dans un des secteurs de l’économie nationale. C’est l’homme qui valorise les
ressources du sol, du sous-sol, le capital technique (ou moyens de travail), collecte les
fonds et les utiliser de façon rationnelle.
4- La coopération économique internationale : est une manifestation de la solidarité internationale
des peuples soucieux de fructifier et d’intensifier les rapports économiques afin de maitriser
l’univers qui les entoure. Il y a deux formes de coopération à savoir : la coopération bilatérale qui
est entre deux pays et la coopération multilatérale qui regroupe plusieurs pays dans un organisme
international. La coopération internationale permet de renforcer les liens de solidarité entre les
pays et d’accélérer la mondialisation. Elle vise également le développement des relations
commerciales, financières, techniques et culturelles entre les pays.
5- L’intégration économique internationale : elle est une politique économique récente qui apparait
après la seconde guerre mondiale pour l’unification ou la fusion des activités économiques de
plusieurs Etats en vue d’un développement harmonieux. Il y a deux formes d’intégration :
l’intégration par le marché et l’intégration par la production. L’intégration par le marché vise la
création d’un marché unique résultant de la fusion des marchés des pays membres et comprend
trois étapes à savoir : la zone de préférence douanière, la zone de libre-échange et l’union
douanière. L’intégration par la production repose sur une division systématique du travail et la
spécialisation dans les branches d’activités économiques. Ses objectifs sont la recherche d’une
économie d’échelle et le développement du commerce entre les pays membres.
Enfin, il faut appliquer ces cinq conditions essentielles du développement dans les pays sous-
développés pour qu’ils deviennent les pays émergents. Quand la République de Guinée pourrait-
elle appliquer ces voies et moyens pour réaliser un développement durable ?
Enfin, l’aide extérieure est bonne dans le processus du développement mais il doit être secondaire et
l’effort interne est donc primordial et indispensable pour tout développement économique et social.
Est-ce qu’il y a une bonne gestion rationnelle des ressources internes dans les pays sous-développés ?
Traité du sujet
Introduction
Développement:
1- Définition et formes de coopération économique internationale
2- IMPORTANCE DE LA COOPERATION :
La coopération internationale permet de :
- renforcer les liens de solidarité entre les pays pour le développement harmonieux
- lutter contre toutes formes de discrimination entre les pays
- Développer les relations commerciales, financières, techniques et culturelles entre les pays
- Accélérer la mondialisation et le développement économique des pays
Conclusion
Sujet : Après avoir défini l’intégration économique, expliquez ses formes, son but, ses objectifs et son
importance.
Sujet : En vous basant sur le principe “l’Union fait la force “ démontrez que l’intégration est une
condition essentielle du développement.
DEFINITION : L’intégration économique est une méthode par laquelle les pays se regroupement en
un ensemble régional ou sous régional à partir des liens historiques, culturels ou sur des intérêts
économiques précis. Elle est une politique économique récente qui apparait au lendemain de la
seconde guerre mondiale pour l’unification des activités économiques de plusieurs Etats en vue d’un
développement harmonieux.
1- LES FORMES D’INTEGRATIONS ECONOMIQUES: Il y a deux formes d’intégration : l’intégration par
le marché et l’intégration par la production.
2-1- L’intégration par le marché
L’effet recherché est d’aboutir à la création d’un marché unique résultant de la fusion des marchés des
pays membres où chacun conserve son autonomie totale dans la production. L’intégration par le marché
comprend trois étapes à savoir :
a) La zone de préférence douanière : Elle constitue le premier niveau de l’intégration par le marché
et consiste à faire baisser les droits de douanes entre les pays membres.
b) La zone de libre-échange : C’est le deuxième niveau d’intégration par le marché et consiste à
l’abolition des droits de douanes dans les échanges commerciaux entre les pays membre. Mais
chaque pays garde son autonomie de fixation des tarifs douaniers avec les pays tiers.
c) L’union douanière : C’est le troisième niveau d’intégration par le marché après la suppression des
droits de douanes entre les pays membre. Elle consiste à l'établissement d'un tarif extérieur
commun et d'une politique commerciale commune à l'égard des pays tiers
2-2 – L’intégration par la production :
B- But de la CEDEAO: Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration économique.
Mais en 1990, ce but s’est élargi dans le maintien de la paix et la sécurité avec la création d’un
groupe d’intervention militaire (ECOMOG), dans la consolidation de la démocratie, l’augmentation
de la stabilité économique et l’éradication de l’extrême pauvreté.
De là, connaissons le succès de la CEDEAO à la gestion des crises politiques en côte d’ivoire 2010, en
Gambie 2017, intervention militaire (ECOMOG, 1990) pendant la guerre de la sierra Leone et du
Liberia et traitement du fichier électoral du mois de mars 2020 en Guinée.
LES Objectifs de la CEDEAO
- l'harmonisation et la coordination des politiques nationales de développement
- la création et réalisation d'une union économique et monétaire ouest-africaine ;
- la création des passeports de la CEDEAO et des infrastructures de Com et de transport inter-États.
- la création d'un marché commun, d’une monnaie unique de la communauté, d’une zone de libre-
échange et de l’union douanière…
D- Structure de la CEDEAO : Elle est composée de huit institutions principales
1) la Conférence des Chefs d'États et du gouvernement ; 2) le Conseil des ministres ;
3) le Parlement de la Communauté ; 4) le Conseil économique et social ;
Enfin, soulignons que la CEDEAO est une organisation inter-gouvernementale et à la fois un projet
d’intégration économique et monétaire ouest africaine car elle est loin d’atteindre les objectifs
principaux
Sujet :
1- Dégagez l’importance de l’effort interne dans le développement ? (Bac 2009 TSS)
2- Comment peut-on mobiliser et gérer de façon rationnelle toutes les ressources internes sur le
territoire de la République de Guinée en vue d’un développement durable ?
3- L’effort national est-il indispensable pour tout développement. Justifiez votre réponse.
Traité du sujet
Il apparait plus clairement que la dette extérieure des pays pauvres n’a pas été le moyen le plus sûr pour
accélérer la croissance économique. Cet endettement est même devenu pour beaucoup d’entre eux, un
facteur de contrainte économique. Expliquez et démontez comment passer l’état d’endettement chronique
à celui du progrès économique.
Traité du sujet (Bac 2014 TSS et Bac 2019 TSS
Ce qui inquiet aujourd’hui les institutions financières et les pays riches, c’est l’endettement
excessif des pays en voie de développement avec les difficultés de remboursement dans les délais
fixés. Alors, En quoi consiste l’endettement ? Quels sont ses effets et les moyens de lutte contre cette
dépendance ? Dans les lignes suivantes, nous définirons l’endettement et la dette, nous dégagerons
les effets et les solutions que nous envisageons.
En effet, l’endettement est une opération financière qui consiste à emprunter des fonds dans le but
de les rembourser avec intérêt. La dette est le montant emprunté par un débiteur à son créancier
moyennant un taux d’intérêt.
Traité du sujet
La lutte contre la pauvreté est l’une des préoccupations majeures du monde actuel. Qu’est-ce que la
pauvreté ? Quelles sont les causes et conséquences de la pauvreté ? Quelles sont les stratégies à mettre
en œuvre pour réduire la pauvreté? La réponse à chacune de ces questions fera le développement de ce
traité
En effet, la pauvreté est la situation économique et sociale d’une personne qui ne peut satisfaire ses
besoins fondamentaux et ne peut vivre dignement. Selon la Banque Mondiale (BM), l’extrême pauvreté
est la situation d’une personne qui ne consomme pas plus d’un dollar (1$) par jour.
a- Les causes de la pauvreté sont :
- La mal gouvernance, le chômage et le manque d’initiative privée
- La faiblesse des secteurs d’activités économiques
- La corruption, les détournements des deniers publics
- Les crises sanitaires, financières et économiques
- Manque de création des petites et des moyennes entreprises
b- Les conséquences de la pauvreté sont :
- La faible espérance de vie, les travers sociaux, la faiblesse du pouvoir d’achat, insuffisance de
satisfaction des besoins fondamentaux (de nourriture, de logement, de santé, d'habillement...),
l’endettement, la dépendance économique et financière.
c- Les stratégies pour combattre l’extrême pauvreté sont :
- La bonne gouvernance et la création d’emploi
- La lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics
- La création des petites et des moyennes entreprises
- Encourager les investissements dans les secteurs de production
- Freiner l'explosion démographique
- Adopter des politiques d’insertion sociale et économique.
Enfin, il faut des efforts multiples pour combattre la pauvreté car les conséquences sont graves
pour l'être humain et la société. Est-ce que les pays sous-développés seront-ils capables d’appliquer
ces stratégies de réduction de la pauvreté ?