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Sujet1 : Le sous-développement est un phénomène difficile à définir mais facile à reconnaitre.

Expliquez
Traité du sujet
Le sous-développement est l’un des problème s les plus grave s du monde actuel. Il est apparu
au lendemain de la seconde guerre mondiale et devenu aujourd’hui l’une des préo ccupations
majeures de l’humanité afin d’aider les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à améliorer
leurs conditions difficiles de vie . Alors, pourquoi le sous-développement est un phénomène
difficile à définir mais facile à reconnaitre ? Dans le s lignes suivante s, nous expliquerons le conflit
idéologique qui secoue le monde sur la conception du sous-développement par des différents
auteurs et les caractéristiques de ce phénomène.

En effet, le sous-développement est difficile à définir suite aux orientations des auteurs dont les
points de vue sont d’une part en fonction du temps et du milieu et, d’autre part d’une insi stance
sur l’aspect soit économique ou extra -économique. Le mot « sous-développé » en anglais « under-
developped » vient d’HARRY TRUMAN, 33ème président de s US A lors de son di scours sur l’union
des nations, 29 Janvier 1949. Ce mot désigne la situation d’une partie de l’humanité qui mène
une vie de misère et ses corollaires. Ainsi, plusieurs autre s concepts ont été utilisés pour
désigner le sous-développement à savoir: pays pauvre s, le tiers monde ; pays du sud; pays de la
périphérie; pays à économie faible; pays en voie de développement; pays en retard de
développement.

Le sous-développement est une notion qui facilite la comparaison de s pays en fonction des
conditions de vie et dit Pierre Moussa : « Une nation sous-développée ne peut se définir que par
rapport à une nation développée ». Pour Ives Lacoste : « L’expression pays sous-développés e st
consacrée pour désigner les pays qui accusent un retard par rapport à un certa in nombre de
pays développés ». Pour Samir Amin : « Le sous-développement est le produit du développement
des pays dominants, il se révèle par des caractère s structurels propre s qui obligent à ne pas
confondre les pays sous-développés à un stade de leur développement ». De ce fait, certains
auteurs accusent l’Europe comme responsable du sous-développement et confirme également
Charles Bethléem : « Une économie sous-développée est une économie dominée , exploitée,
déséquilibrée et assujettie par l’impérialisme ».

Une conception occidentale fait une réplique en prenant la défense et attribue la


responsabilité du sous-développement à la mauvaise gestion des re ssource s (humaines,
matérielles et financière s) et la corruption de s dirigeants de cette partie de l’humanité. Ainsi dit
Jean de l’argentage : « Le sous-développement est le faible degré d’utilisation de s re ssources
naturelles ». De même ajoute les Nations Unie s : « Le sous-développement est la non exploitation
optimale de toutes les ressource s existante s sur le territoire national ».Quant à Françoi s Perroux :
« Un pays est dit sous-développé, lorsqu’il ne parvient pas à couvrir pour la majorité de sa
population les frais fondamentaux du statut humain de la vie ».

Le sous-développement est difficile à définir, mais il e st facile à reconnaitre à travers se s


caractéri stique s. De cette manière, le sous-développement est aussi un état de déséquilibre
structurel de s troi s se cteurs d’acti vités économique s (primaire, secondaire et tertiaire), qui ne
permet pas la sati sfaction de s be soins moraux, matérie ls et culturel d’un pays donné. Les
caractéri stique s économiques du sous-développement sont : la faiblesse de l’agriculture et
l’élevage, la faiblesse de l’industrie et l’énergie, l’hypertrophie du secteur tertiaire, la faiblesse du
transport et du revenu national. Ses caractéri stique s extra-économique s sont : l’explosion
démographique, les problèmes alimentaires, problèmes sanitaire s et problèmes socio-culturels.

Retenons que la notion du sous-développement fait l’objet de plusieurs définitions


controversée s, variée s et complexes mais ce phénomène e st facile à reconnaître à travers se s
caractéristiques économiques et extra -économiques. Le sous-développement est-il une fatalité ?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet2 : Identifiez les groupes de pays sous-développés.
Traité du sujet N°2
Le sous-développement se révèle par des caractères structurels propres qui obligent à ne pas confondre
les pays en voie de développement à un stade de leur développement. Ainsi, il y a combien de groupes
de pays sous-développés ? Dans les lignes suivantes, nous identifierons les groupes de pays en fonction
du niveau du revenu, du degré de la pauvreté et de l’activité économique principale.
En effet, on peut distinguer cinq (5) groupes de pays sous-développés.
1. Les nouveaux pays industrialisés (NPI) : apparu en 1970, les N.P.I correspondent aux pays qui ont
connu la phase de l’industrialisation au cours de ces vingt (20) dernières années. Exemples : ‘’Les quatre
(4) dragons” d’Asie (Taiwan, Hong Kong, Corée du sud, Singapour), l’Indonésie, le Brésil, le Nigeria, la
Malaisie, l’Afrique du sud, le Chili.
2. L’Organisions des Pays d’Exportateurs de Pétrole (OPEP). Elle est créée en 1960 en Irak et son siège
se trouve à Vienne (Autriche). Elle regroupe les principaux pays exportateurs du pétrole (l’Arabie
Saoudite, Nigéria, l’Iran, l’Irak, Qatar ; Venezuela; Koweït …) pour coordonner et unifier leurs politiques
en matière de production et de prix.
3. Les pays aux revenus intermédiaires : Ils constituent la catégorie de pays aux revenus se situant entre
pleinement développés et en développement. Exemples : Brésil, la Tunisie, Sénégal, le Koweït, Arabie
saoudite …
4. Les pays moins avancés (PMA) : Ces pays sont identifiés par les nations unies en 1971 et sont
caractérisés par les handicaps suivants : la faiblesse du produit national brut, le faible niveau
d’industrialisation, la prédominance de l’agriculture extensive traditionnelle, un taux de chômage élevé,
une faible espérance de vie, faible accès aux services sociaux de bases et la dépendance économique vis-
à-vis d’un petit nombre de produit d’exportation.
Exemples : Guinée, Liberia, Gambie, le Bangladesh, Mali, Mauritanie…
5. Les pays pauvres très endettés (PPTE) : Ce programme PPTE a été lancé par l’action conjointe du
FMI et de la BM en 1996, lors du sommet de G7 à Lyon (France) pour alléger la dette des pays les plus
pauvres. Cette initiative vise à assister les pays les plus pauvres du monde en rendant leurs dettes
publiques soutenables. Seuls le FMI et la BM déterminent les conditions d’éligibilité ou l’atteinte du
point d’achèvement d’un pays au programme PPTE. Exemples: la Somalie, Soudan, Tchad, Erythrée.

Enfin, cette identification des pays sous-développés n’est pas standard, elle varie en fonction du
temps et un pays est capable de changer son groupe en un coup, s’il parvient à amorcer le
développement. La république de Guinée qui était parmi les pays pauvres très endettés ne figure -t-
elle pas aujourd’hui dans le groupe des PMA ?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet N°3 : Baccalauréat 2011 TSM :
I- Le sous-développement des uns, dit-on est la conséquence du développement des autres.
Expliquez et commentez
II- Quels sont les obstacles fondamentaux qui freinent le développement des pays pauvres ?
Sujet N°4: Quelles sont les causes actuelles du sous-développement ?
Sujet N°5 : I- Pourquoi dit-on que le sous-développement est le produit du développement ?

II- Quels sont les troubles socio-économiques qui constituent un frein au développement des pays du sud?
Traité du sujet (N°3 ; N°4 et 5)

Le sous-développement est l’un des problèmes les plus graves du monde actuel. Il est apparu après la
seconde guerre mondiale et devenu aujourd’hui l’une des préoccupations majeures de l’humanité afin
d’aider les peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à améliorer leurs conditions difficiles de vie.
Alors, quelles sont les causes actuelles du sous-développement ?...............................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………… ………………………..?)
Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les causes actuelles externes et internes du sous -
développement.

En effet, le sous-développement des uns, dit-on est la conséquence du développement des autres. Cela
s’explique par les causes actuelles externes du sous-développement. L’indépendance des Etats colonisés
va conduire les colonisateurs à utiliser d’autres méthodes de dominance plus efficaces à savoir :
- L’échange inégal dans le commerce international,
- Le transfert de la technologie et la dépendance technologique
- L’exploitation financière.
De ce fait, le sous-développement apparait comme le produit du développement des pays dominants.
En plus de ces causes actuelles externes du sous-développement, nous pouvons citer quelques troubles
socioéconomiques des pays du sud qui constituent les causes actuelles internes du sous- développement
à savoir : la mal gouvernance, l’instabilité politique, la difficile alternance au pouvoir, la corruption, le
multipartisme, les multiples grèves, la xénophobie, les actes de vandalisme et les conflits religieux.

En résumé, le sous-développement des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine s’explique


par les causes actuelles externes et internes. Comment peut-on combattre le sous-développement?

N° 6 ECHANGE INEGAL DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


La composition du commerce international est l’un des indicateurs du développe ment. Le commerce
international est l’ensemble des opérations de vente et d’achat qui s’effectuent entre plusieurs nations.
De nos jours, deux groupes de pays se confrontent sur le marché international à savoir : les pays à
économie du marché (Pays développés) et les pays à économie faible (Pays sous-développés).
Dans leur relation d’échanges commerciaux, les pays développés exploitent les pays en développement.
Ce qui indique la détérioration des termes de l’échange qui se traduit par une baisse progressive des prix
des matières premières contre une hausse progressive des produits manufacturés.
On entend par terme d’échange, le rapport entre l’indice des prix à l’exportation sur l’indice des prix à
l’importation.

Les causes de l’échange inégal dans le commerce international sont : L’absence des pays sous-
développés lors de la fixation des prix des matières premières et des produits manufacturés ; la faible
industrialisation des pays sous-développés, non intensification du commerce sud-sud, non diversification
des produits d’exportation et la mal gouvernance
Les conséquences de l’échange inégal sont : la sortie massive des devises, la baisse des recettes
d’exportation et d’importation, le déficit de la balance commerciale, la dépendance économique et
financière, l’augmentation de la dette extérieure, le chômage, la pauvreté et la misère.
Solutions contre la dépendance commerciale ou l’échange inégal dans le commerce international
sont :
Présence des pays sous-développés lors de la fixation des prix des matières premières et des produits
manufacturés, l’industrialisation des pays du sud, intensification du commerce sud-sud, la diversification
des produits d’exportation et la bonne gouvernance.

Enfin,

Sujet N°7: (Baccalauréat 1994 TSM)

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


La dépendance des pays du sud vis -à-vis des pays du nord est accentuée par le transfert de la
technique et de la technologique. Après avoir expliqué ce processus, dites ses différentes formes.
Vous dégagez ensuite les causes et conséquences de cette dépendance dans les pays du tiers -monde.

Sujet N°8 : Le transfert de la technique et de la technologie des pays du nord vers les pays du sud
constitue-t-il une réussite ou un frein au développement ? Justifiez votre réponse.
Traité du sujet (N°7 BAC 1994 TSM ET N° 8)
Le transfert de la technique et de la technologie est l’une des causes actuelles externes du sous-
développement. Alors, en quoi consiste le transfert de la technique et de la technologie des pays
du nord vers les pays du sud ? Quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Dans le traité
suivant, nous expliquerons le mécanisme du transfert de la technique et de la technologie des pays du
nord vers les pays du sud, ses formes, ses causes, ses conséquences et les solutions contre la
dépendance technologique.
En effet, le transfert de la technologie se traduit par le mécanisme de l’importation des machines,
d’équipements, d’outillages et d’experts des pays développés vers les pays du sud. Il existe trois (3)
formes de transfert de technologie à savoir : l’importation des machines et outillages, l’importation des
mains d’œuvres expatriées et ’implantation des usines "clé en main" ou "produit en main".
1. Les causes du transfert de la technique et de la technologie sont :
- Non maîtrise de la science, de la technique et de la technologie des pays sous-développés,
- Manque de qualification de la main d’œuvre locale
- L’analphabétisme élevé de la population des pays pauvres
- La mauvaise gouvernance des dirigeants des pays du sud.
2. Les conséquences du transfert de la technologie sont positives et négatives :
 Les conséquences positives ou les avantages :
- Stimule la croissance sectorielle de l’économie nationale ;
- Favorise la création d’emploi ainsi que la qualification professionnelle ;
- Il améliore des conditions de vie de la population directement bénéficiaire.
 Les conséquences négatives ou les inconvénients :
- La réduction des pays sous-développés en simple consommateur des fruits de la technique et
technologique
- Abandon des mœurs, des coutumes et des techniques endogènes ;
- Occasionne une sortie massive des capitaux ;
- Suscite et encourage l’exode rural ;
- Favorise le développement de l’endettement ;
- Entraine la dégradation de l’environnement et la pollution de la nature
3. Les solutions pour lutter contre la dépendance technologique sont : la maitrise de la science,
de la technique et de la technologie, la création des centres de formation technique et
professionnels, la qualification de la main d’œuvre locale, encourager la recherche scientifique, le
réaménagement de la coopération, l’alphabétisation de la population, accroître la production
énergétique et la bonne gouvernance.

Enfin, malgré quelques avantages, le transfert de la technologie est coûté et engendre une situation
de dépendance technologique des pays sous-développés. Faut-il mettre ces solutions en application
pour combattre cette dépendance.

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet N°9: (Bac 2008 TSS)
A l’heure actuelle, l’exploitation financière manifeste l’une des causes du retard des économies des
pays sous-développés. Après avoir expliqué le mécanisme de cette situation, proposer les solutions
pour ces pays.
Sujet N°10 :(Bac 2003 TSS)
L’exploitation financière est l’un des traits de dominance des pays développés sur les pays du sud.
Dites les raisons qui motivent les monopoles capitalistes à exporter les capitaux. Vous dégagez les
conséquences pour les pays bénéficiaires et les solutions pour sortir de cette dépendance financière.

Traité du sujet (BAC 2003 TSS ET 2008 TSS. L’exploitation financière )

L’exploitation financière est l’une des causes actuelles externes du sous-développement et constitue
l’un des obstacles fondamentaux au développement des pays du sud. Quel est le mécanisme de ce
phénomène ? Quelles sont ses causes et ses effets ? Dans les lignes suivantes, nous dégagerons le
mécanisme de l’exploitation financière, ses causes et conséquences; enfin, de proposer les solutions.

En effet, l’exploitation financière est un mécanisme économique qui consiste pour les pays développés
à utiliser leurs capitaux dans les pays pauvres dans le but d’en tirer les profits. Dans le financement du
développement des pays du sud, ces capitaux exportés ne sont pas dirigés dans la production de biens
mais vers les activités de prestations de services : commerce, banque, crédit, assurance,
télécommunication, transport. Ainsi, dans la plupart des pays sous-développés, l’essentiel des moyens
de production et d’échanges appartiennent aux sociétés étrangères. Ces sociétés étrangère s prennent
des décisions stratégiques qui ont des impacts négatifs sur l’économie des pays en développement afin
de réaliser des bénéfices qui vont retourner dans les pays d’origine sous forme de monnaie scripturale.
Une forme d’exploitation financière est sensible en Afrique de l’ouest comme le cas de monnaie
commune pour la zone colonie française d’Afrique (CFA). Les zones monétaires sont toujours entre les
pays capitalistes dominants et les pays satellites dominés.
Les raisons qui motivent les pays capitalistes à exporter leurs capitaux dans les pays sous-développés
sont essentiellement la recherche des bénéfices (profits), l’augmentation de la taille des entreprises, la
recherche des matières premières et la main d’œuvre à faible coût.
Les causes qui motivent les pays du sud à accepter les capitaux étrangers sont : le besoin
d’investissement, la pauvreté, le chômage, la corruption et la mauvaise gestion des ressources interne.
Ces capitaux importés dans les pays sous-développés ont des effets négatifs pour les populations
bénéficiaires à savoir : le déséquilibre du développement intersectoriel, la limitation de l’accumulation
des richesses par des nationaux, l’alourdissement de la dette extérieure, la sortie des devises,
l’augmentation du taux d’inflation, l’augmentation du chômage et de la pauvreté, la dépendance
financière et économique.
Pour lutter contre l’exploitation financière et la réduction de la dépendance , il faut la pratique de
la bonne gouvernance, la mobilisation et la bonne gestion des ressources internes, renforcer la
coopération, adopter une bonne politique financière et économique dans les pays sous -développés.

Enfin, l’exploitation financière est une nouvelle forme de dépendance coloniale qui maintien le tiers
monde dans une situation de dépendance financière et aggrave la pauvreté de ces Etats.
Faut-il appliquer ces solutions pour combattre ce phénomène?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet : En quoi la mal gouvernance constitue un véritable frein au
développement social et économique des pays du tiers monde ?

1. LA MAL GOUVERNANCE OU LA MAUVAISE GOUVERNANCE


La mauvaise gouvernance constitue aujourd’hui l’une des causes actuelles internes du sous-
développement. En quoi la mal gouvernance constitue un obstacle au développement socio-
économique des pays du sud ? Dans les lignes suivantes, nous dégagerons les caractéristiques de la
mauvaise gouvernance, ses causes et conséquences et enfin, de proposer les solutions.

En effet, la mal gouvernance est la mauvaise attitude par laquelle se conduisent les élus du peuple et
les représentants de l’Etat. De nos jours, le comportement des dirigeants des pays sous -développés
constitue un véritable handicap au développement de leurs nations.
Les caractéristiques de cette mauvaise gouvernance sont : le manque de transparence dans la gestion
des deniers publics, le détournement des deniers publics, la corruption, l’imp unité et l’insécurité.
 Les causes de cette mauvaise gouvernance sont nombreuses dont nous avons :
- L’incompétence et l’inefficacité des dirigeants ;
- La priorité de l’intérêt individuel sur l’intérêt général ;
- L’absolutisme du pouvoir et le refus de l’alternance au pouvoir
- L’injustice sociale, la violation de la constitution et les autres textes de lois.
 Les conséquences de la mal gouvernance sont:
* Sur le plan économique
- La paralysie des activités économiques
- Le ralentissement de la production et le rythme de la croissance économique
- Augmentation du chômage et de la pauvreté
- La faiblesse de l’épargne publique et le déficit budgétaire
* Sur le plan social et humain
- Insécurité et l’injustice sociale
- Le développement des travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme…)
- La perte en vie humaine et les actes de vandalisme
* Sur le plan international
- Elle véhicule une mauvaise image du pays à l’extérieur.
- Le découragement des investisseurs étrangers
- La perte de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales

 Pour lutter contre la mal gouvernance, il faut instaurer la bonne gouvernance à travers:
- Le choix des dirigeants compétents et efficaces dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La transparence dans la gestion des deniers publics
- La lutte contre la corruption
- La sécurité, l’égalité, la justice, le respect des droits de l’homme et du citoyen.

Enfin, le développement des pays sous-développés dépend de ses dirigeants et dirigés qui doivent
prendre conscience de leur état et instaurer les pratiques de la bonne gouvernance.
Quand les pays sous-développés appliqueront ces solutions proposées?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet N°: En quoi la bonne gouvernance constitue l’une des conditions essentielles du
développement des pays en voie de développement ?
Traite du sujet n°

L’aspiration légitime de tous les pays du monde entier est la réalisation du développement.
Pour amorcer le processus de développement, il faut la mise en œuvre des voies et moyens
parmi lesquels figure la bonne gouvernance. Ainsi, en quoi la bonne gouvernance constitue
l’une des conditions essentielles du développement des pays en voie de développement ? Dans
les lignes suivantes, nous expliquerons les caractéristiques de la bonne gouvernance, son
importance dans le processus de développement et dans le renforcement des relations
internationales.

En effet, la bonne gouvernance est la bonne manière par laquelle les élus du peuple et les
représentants de l’Etat gèrent les ressources d’une nation en vue de son développement. La bonne
gouvernance est caractérisée par :
- La compétence et l’efficacité des dirigeants dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La transparence dans la gestion des deniers publics
- La lutte contre la corruption
- La sécurité, l’égalité, la justice, le respect des droits de l’homme et du citoyen.
La bonne gouvernance contribue dans le processus de développement sur le plan politique,
économique, social, culturel et international.
* Sur le plan politique, elle favorise :
- Le multipartisme et la séparation des pouvoirs
- L’existence et l’application des principes démocratiques
- La stabilité politique
- La mise en place et le fonctionnement des institutions fortes et républicaines
* Sur le plan économique, elle favorise :
- La réduction du chômage et de la pauvreté
- Le développement des activités économiques
- La lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics
- L’accélération de la production et le rythme de la croissance économique
- L’augmentation de l’épargne publique et l’équilibre budgétaire
* Sur le plan social et humain, elle favorise :
- L’inégalité des citoyens, la sécurité et la justice sociale
- La lutte contre les travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme…)
- Le respect de la dignité humaine, le respect des droits de l’homme et du citoyen
- La lutte contre les actes de vandalisme
* Sur le plan culturel
- Assure l’alphabétisation, la formation, la qualification et la valorisation de la culture.
* Sur le plan international
- Elle véhicule une bonne image du pays à l’extérieur et renforce la coopération internationale.
- Encouragement des investisseurs étrangers
- L’acquisition de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales

Enfin, la bonne gouvernance est l’un des préalables au développement pour tout pays car ses
avantages se font voir sur le plan politique, économique, social, culturel et international.
Quand l’émergence de la bonne gouvernance dans les pays sous-développés?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Traité sur l’instabilité politique
L'instabilité politique est l'une des causes actuelles interne du sous-développement et constitue un
véritable frein au développement des pays sous-développés. Alors, quelles sont les causes et les effets
de l'instabilité politique? Quelles sont les solutions envisageables pour combattre ce phénomène? Dans
les lignes suivantes, nous expliquerons l'instabilité politique, ses causes, ses conséquences et enfin, de
proposer les solutions.

En effet, l’instabilité politique est la perturbation du pouvoir politique soit par des gouvernants, soit par
l’opposition ou par les coups d’Etat militaires.
a) Les causes de l'instabilité politique sont:
- Le manque du dialogue entre la mouvance et l’opposition
- L'inégalité, l’injustice sociale et la cacophonie au sommet de l’État
- La difficile alternance au pouvoir
- La recherche du pouvoir par la force et la mal gouvernance.
b) Les conséquences de l'instabilité politique sont:
 Sur le plan économique
- La paralysie des activités économiques
- Augmentation du chômage et de la pauvreté
- Le ralentissement de la production et le rythme de la croissance économique
- La faiblesse de l’épargne publique et le déficit budgétaire
 Sur le plan social et humain
- Insécurité et l’injustice sociale
- Le développement des travers sociaux (la prostitution, le vol, le banditisme …)
- La perte en vie humaine et les actes de vandalisme
 Sur le plan international
- Elle véhicule une mauvaise image du pays à l’extérieur.
- Le découragement des investisseurs étrangers
- La perte de la confiance du Pays au niveau des institutions économiques internationales
c) Pour lutter contre la mal gouvernance, il faut instaurer la stabilité politique à travers:
- Le choix des dirigeants compétents et efficaces dans la gestion des affaires publiques
- Le respect des principes démocratiques
- Le respect de la constitution et les autres textes de lois.
- La lutte contre la corruption et la transparence dans la gestion des deniers publics
- La sécurité, légalité, la justice, le respect des droits de Lhomme et du citoyen.

Enfin, le développement des pays sous-développés dépend de ses dirigeants et dirigés qui doivent
prendre conscience de leur état et d'appliquer les principes démocratiques.
Quand les pays sous-développés appliqueront ces solutions proposées?

Difficile alternance au pouvoir :


La difficile alternance au pouvoir désigne les problèmes liés au refus des dirigeants des pays sous-
développés de quitter au pouvoir dans le respect du nombre de mandat présidentiel. Depuis
l’avènement des indépendances jusqu’à nos jours, la plupart des dirigeants des pays du sud
s’éternisent au pouvoir. Par exemple, les présidents Guinéens qui se sont éternisés au pouvoir sont: le
feu Président Ahmed Sékou Touré et le feu président Lansana Conte.
Pour se maintenir au pouvoir, ces dirigeants usent plusieurs pratiques condamnables à savoir : la
violation de la constitution, les manipulations politiques ou ethno stratégie, l’absolutisme, la dictature
et la tricherie des élections. (Mêmes conséquences et solutions avec la mal gouvernance)

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


I- 1-La faiblesse de l’agriculture
L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure la faiblesse de l’agriculture.
Comment peut-on expliquer la faiblesse de l’agriculture ? Quelles sont les causes, les conséquences
et les solutions envisageables pour atteindre à l’autosuffisance alimentaire dans nos nations ? Dans
les lignes suivantes, nous expliquerons la faiblesse de l’agriculture, ses causes, conséquences et
enfin, de proposer les solutions.

En effet, l’agriculture est une activité économique du secteur primaire qui consiste à exploiter le sol
pour satisfaire les besoins alimentaires et autres. Cette activité occupe 60 à 80% de la population active
en Afrique contre 10 à 15% en Europe et 6% en Amérique du nord. Mais l’agriculture des pays sous-
développés est tributaire des aléas qui dénotent son incapacité à générer une autosuffisance alimentaire.
Certes, un hectare pour la culture de maïs en Afrique produit difficilement 800kg contre un rendement
de 3 à 4 tonnes aux USA.

a- Les causes de la faiblesse agricole sont multiples dont nous avons :


- Les conditions naturelles défavorables (inondation, la sécheresse, la pauvreté des sols…)
- Manque ou insuffisance des capitaux et insuffisance des crédits agricoles ;
- Non qualification de la main d’œuvre locale et l’analphabétisme élevé
- Manque d’utilisation des produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, engrais…)
- L’utilisation des instruments traditionnels archaïques (la daba, le coupe -coupe, la hache…)
- La mauvaise sélection de semences
- La faible rémunération du travail des paysans ;
- Manque ou insuffisance des centres de traitement et de conservation des produits agricoles ;
- Les détournements des fonds alloués à ce secteur et la mauvaise gouvernance.
b- Les conséquences de cette faiblesse sont multiples dont nous avons:
- La sous-alimentation et la mal nutrition
- La faiblesse du revenu national et de l’économie nationale
- La dépendance économique
- L’exode rural, l’augmentation du chômage, de la pauvreté et la faim.
- Les travers sociaux (prostitution, banditisme …)
c- Les solutions envisageables pour la relance du secteur agricole ou pour atteindre à
l’autosuffisance alimentaire dans les pays sous-développés sont :
- L’amélioration de certaines conditions naturelles (amendement et irrigation des sols,…)
- L’utilisation des produits phyto sanitaires (herbicide, insecticide, les engrais…)
- La formation et la qualification de la main d’œuvre locale
- La mobilisation des capitaux et l’apport des crédits aux agriculteurs
- L’utilisation des instruments modernes (tracteur, la moissonneuse, batteuse,…)
- La bonne sélection des semences.
- La construction des centres de traitement et de conservation des produits agricoles
- L’assistance des institutions internationales (FAO, PAM…).

Enfin, l’agriculture est la pierre angulaire du développement des pays sous-développés et


l’application de ces solutions proposées pourrait contribuer à atteindre une autosuffisance
alimentaire.
Est-ce que les pays sous-développés sont capables d’appliquer ces solutions proposées ?

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


I-2- LA FAIBLESSE DE L’ELEVAGE
Traité du sujet
La faiblesse de l’élevage est l’une des caractéristiques économiques du sous-développement. Ainsi,
quelles sont les causes et conséquences de cette faiblesse ? Quelles sont les solutions pour
développer l’élevage des pays du sud ? La réponse à ces questions fera l’objet de notre traité.

En effet, l’élevage est une activité économique du secteur primaire qui consiste à domestiquer les
animaux pour satisfaire nos besoins. L’élevage dans les pays sous-développés est de nature extensive
traditionnelle caractérisé par le nomadisme pastoral.
Si une vache donne 2 à 5 litres de lait par jour et 100kg de viande dans les pays sous-développés, il
n’est que de l’ordre de 28litres de lait produits par jour en moyenne et près d’une tonne de viande
dans les pays développés.
a- Les causes de la faiblesse de l’élevage dans les pays sous-développés sont :
- Le manque des cadres vétérinaires ;
- Manque ou insuffisance des capitaux
- L’analphabétisme des éleveurs et les problèmes liés à l’alimentation du bétail…
- Non utilisation des techniques modernes (insémination artificielle et croisement des animaux)
b- Les conséquences de la faiblesse de l’élevage sont : le développement de l’avitaminose, les
problèmes liés aux crises du lait et de la viande, l’exode rural, la faiblesse de l’économie nationale,
la faiblesse du revenu national, augmentation du chômage et de la pauvreté.
c- Les solutions pour lutter contre la faiblesse de l’élevage sont :
- La formation des cadres vétérinaires ;
- La mobilisation des capitaux et l’apport de l’alimentation du bétail
- L’analphabétisme et formation des éleveurs
- L’utilisation des techniques modernes (insémination artificielle et croisement des animaux)
En bref, le développement de l’élevage est indispensable pour le décollage économique d’une nation.

Traite sur la faiblesse de l’industrie

L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure la faiblesse de l’industrie des
pays sous-développés. Comment peut-on expliquer la faiblesse de l’industrie? Quelles sont les
causes, les conséquences et les solutions envisageables ? Dans les lignes suivantes, nous
expliquerons la faiblesse de l’industrie, ses causes, ses conséquences et les solutions envisageables.

En effet, l’industrie est une activité économique du secteur secondaire qui permet la transformation
mécanique des matières premières en produits finis ou semi -finis pour satisfaire aux besoins humains.
Si la révolution industrielle a fait l’Europe, certains pays Asiatiques (le Japon) et Américains (USA-Canada)
des détenteurs des usines du monde, les pays du sud ne disposent quant à eux quelques industries
légères et extractives. Le plus grand défaut est l’absence des industries lourdes qui produisent des biens
de production afin d’industrialiser nos nations. L’industrie est donc faible dans les pays sous-développés.
a) Les causes de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont multiples dont nous avons :
- La faiblesse des activités du secteur primaire
- L’analphabétisme élevé de la population
- Non qualification de la main d’œuvre locale
- Manque des capitaux ou la faiblesse des moyens financiers
- Insuffisance des barrages hydroélectriques

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


- Le sous-emploi du matériel existant et l’étroitesse des marchés intérieurs
- Le coût élevé de l’implantation des technologies occidentales
- La faiblesse de l’épargne nationale et la mal gouvernance.
b) Conséquences de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont :
- L’aggravation du chômage, de la pauvreté et la misère
- L’endettement excessif, la dépendance économique et financière
- La baisse des prix des matières premières contre la hausse progressive des prix des prod uits
manufacturés
- L’hypertrophie du secteur tertiaire et le faible du revenu national.
c) Quelques pistes de solutions pour accroitre la production énergétique et pour l’industrialisation
des pays sous-développés sont:
- La mobilisation des capitaux et l’alphabétisation de la population
- La qualification de la main d’œuvre locale
- Accroitre la production énergétique
- L’implantation des machines "clé en main" ou "produit en main"
- Renforcer la coopération et la bonne gouvernance.

Enfin, il faut des efforts multiples pour l’industrialisation des pays sous-développés car ce secteur
s’avère être le moteur de la croissance économique et indispensable pour tout développement.
Est-ce que les pays sous-développés seront capables d’appliquer ces solutions proposés afin de
développer Ce secteur industriel?

TRAITE SUR LA FAIBLESSE DE L’ENERGIE

L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure la faiblesse de l’énergie des pays
sous-développés. Comment peut-on expliquer la faiblesse de l’énergie? Quelles sont les causes, les
conséquences et les solutions envisageables ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons la
faiblesse de l’industrie et de l’énergie, ses causes, conséquences et les solutions envisageables.

En effet, l’énergie est la faculté qu’à un corps de produire un travail mécanique ou son équivalent.
L’énergie est indispensable pour un travail visant à une production industrielle. Sans énergie pas de
travail, pas de production dans l’industrie. L’énergie est pour l’industrie, ce que représente l’oxygène
pour l’organisme humain. Elle fournit également l’éclairage public et donne un sentiment de sécurité.
Cependant, l’énergie est faible dans les pays sous-développés. Les pays sous-développés utilisent en
général les énergies non renouvelables (le bois, le charbon, le pétrole) alors que les énormes quantités
d’énergies renouvelables, c’est-à dire « énergie inépuisable à l’échelle du temps humain » comme le
soleil, le vent, l’eau et le gaz naturelle restent encore faiblement exploitées.
a) Les causes de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont multiples dont nous avons :
- La faiblesse des activités du secteur primaire
- L’analphabétisme élevé de la population
- Non qualification de la main d’œuvre locale
- Manque des capitaux ou la faiblesse des moyens financiers

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- Insuffisance des barrages hydroélectriques
- Le sous-emploi du matériel existant et l’étroitesse des marchés intérieurs
- Le coût élevé de l’implantation des technologies occidentales
- La faiblesse de l’épargne nationale et la mal gouvernance.
b) Conséquences de la faiblesse de l’énergie et de l’industrie sont : le chômage, la pauvreté,
l’endettement, la baisse des prix des matières premières contre la hausse progressive des prix
des produits manufacturés, l’endettement, l’hypertrophie du secteur tertiaire.
c) Les solutions pour accroitre la production énergétique des pays sous-développés sont:
- La mobilisation des capitaux et l’alphabétisation de la population
- La formation et la qualification de la main d’œuvre locale
- La construction des barrages hydroélectriques
- Renforcer la coopération et la bonne gouvernance.

Enfin, il faut des efforts multiples pour l’industrialisation des pays sous-développés; mais il faut avant
tout accroitre la production énergétique car sans énergie, il n’y a pas d’industrie ni développement
d’un pays. Est-ce que les pays sous-développés seront capables d’appliquer ces solutions proposées
en vue d’accroitre la production énergétique ?

Sujet N°: Bac 2009 TSM


A-. Apres avoir ressorti les rôles du secteur énergétique dans le développement d’un pays .Dites
comment il peut être un facteur de la croissance et de l’accélération du décollage économique.
B-. Dégagez les stratégies que la Réplique de Guinée doit utiliser pour combattre la pauvreté et la
résolution du problème de chômage des jeunes.
Traité du sujet
A-. L’aspiration légitime de tous les pays sous-développés est la réalisation du développement. Pour
réaliser cet idéal, il faut le concours et l’implication de plusieurs secteurs parmi lesquels figure le secteur
énergétique. Ainsi, quels sont les rôles du secteur énergétique dans le dével oppement d’un pays ?
Comment l’énergie peut être un facteur de la croissance et de l’accélération du décollage économique ?
Dans les lignes qui suivent, la réponse à chacune de ces questions fera le développement de ce traité.

En effet, l’énergie est la faculté qu’à un corps de produire un travail mécanique ou son équivalent. Les
pays sous-développés utilisent en général les énergies non renouvelables (le bois, le charbon, le pétrole)
alors que les énormes quantités d’énergies renouvelables, c’est-à dire « énergie inépuisable à l’échelle
du temps humain » comme le soleil, le vent, l’eau et le gaz naturelle restent encore faiblement
exploitées. L’énergie des pays sous-développés est donc faible par rapport à celle des pays du Nord.
Les rôles du secteur énergie dans le développement d’un pays sont:
- L’énergie permet le fonctionnement des unités industrielles
- Elle fournit également l’éclairage public et donne un sentiment de sécurité.

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- Elle réduit le chômage, la pauvreté et la misère
- Elle permet la croissance intersectorielle
-. Elle permet d’exploiter les ressources naturelles

Ainsi dit un économiste, « L’énergie est pour l’industrie, ce que représente l’oxygène pour l ’organisme
humain ». Sans énergie, il n’y a pas d’industrie ni développement.
Le secteur énergétique est un facteur de la croissance et de l’accélération du décollage économique,
en ce sens qu’il permet :
- L’amélioration des conditions de vie de la population
- La création des petites et moyennes entreprises
- D’augmenter les recettes de l’Etat
- D’accélérer le rythme de la croissance économique et celui du développement
- D’encourager les investissements et d’attirer les investisseurs étrangers
- D’assurer rapidement l’industrialisation
- D’accroitre la production et la productivité
- D’augmenter les revenus des populations et l’épargne publique
-.. D’accélérer le rythme.

Retenons que l’énergie s’avère être indispensable pour une production industrielle et pour tout
développement socioéconomique de tout pays. Par ailleurs, quand les pays sous-développés vont
accroître leur production énergétique ?

NB : Pour la question B, il faut voir le traité sur le chômage page et sur la pauvreté page

Sujet N° (BAC 2016 TSM)


Montrez et expliquez les relations entre les secteurs agricole et industriel.

Traité du sujet N° (BAC 2016 TSM)

L’agriculture et l’industrie représentent respectivement les activités économiques du secteur primaire


et du secteur secondaire. Quelles sont les relations entre ces deux activités économiques ? Dans les
lignes qui suivent, nous définirons chacune de ces activités économiques, montrerons le rôle et la place
de chacune dans le développement économique et social, et enfin, d’expliquer leur relation de
complémentarité.

En effet, l’agriculture est une activité économique du secteur primaire qui consiste à mettre la terre en
valeur dans le but de satisfaire les besoins fondamentaux (alimentaires). L’agriculture est la pierre
angulaire du développement de tout pays et par conséquent, elle occupe la première place.
L’agriculture permet de satisfaire les besoins alimentaires, de créer les emplois, de lutter contre la
pauvreté et d’augmenter les revenus.

Quant à l’industrie, elle est une activité économique du secteur secondaire qui consiste à exploiter les
sources énergétiques afin de transformer les matières premières en produits finis ou semi-finis.
L’industrie permet également de valoriser les ressources naturelles, de transformer les matières
premières en produits finis ou semi-finies, de lutter contre le chômage, d’améliorer les conditions de vie
de la population, de lutter contre la pauvreté et de créer les biens de production. L’industrie occupe la
deuxième place dans le développement socio-économique.

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L’agriculture et l’industrie sont deux activités différentes mais il existe une relation de
complémentarité entre les deux. Ainsi, le secteur primaire et également l’agriculture fournit à l’industrie
les matières premières pour la transformation. L’industrie produit les intrants agricoles (les engrais,
herbicides, insecticides….) et fabrique les biens de production ou les instruments modernes comme la
moissonneuse, le tracteur, la batteuse pour améliorer le secteur agricole.

Enfin, le secteur agricole s’avère être indispensable, il constitue la base de tout développement
économique et social et celui industriel est le moteur de la croissance économique.

Sujet N°: (BAC 2014TSM)

Les transports constituent un puissant facteur de développement des économies modernes. Cependant, ce
secteur est caractérisé par des séries de faiblesses. Lesquelles?
- Quelles sont les causes et conséquences de ces faiblesses ?
- Proposez des solutions pour développer ce secteur ?

Traité du sujet N° (BAC 2014TSM. Faiblesse du transport)

La faiblesse du transport est l’une des caractéristiques économiques du sous-développement.


Comment peut-on expliquer la faiblesse du transport ? Quelles sont les causes, les conséquences et les
solutions envisageables ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons la faiblesse du transport, ses
causes, conséquences et les solutions envisageables pour accroître ce secteur dans nos nations.
En effet, le transport est une activité économique du secteur tertiaire qui permet la mobilité des
personnes et de leurs biens d’un endroit à un autre. Il permet également la création des emplois, le
développement des échanges, le rapprochement des agents économiques, la croissance sectorielle et la
réduction de la pauvreté. Le transport représente la croix de transmission reliant les zones de
production et les zones de consommation, il favorise le développement inter sectoriel de l’économie
nationale, accélère le rythme de la croissance et le processus du développement économique et social
d’un pays. Malheureusement, malgré son importance dans le processus du développement, il reste
confronté aux énormes problèmes dans les pays sous-développés.
a- Les causes de la faiblesse du transport s’expliquent par:
- Le manque des capitaux et l’insuffisance des infrastructures modernes de transport
- Le mauvais entretien des moyens de transport et des réseaux existants
- L’incompétence professionnelle de certains conducteurs
- Le manque des centres technologiques de réparation des engins roulants
- Le manque d’un système de contrôler au long des routes et la mauvaise gouvernance.
b- Les conséquences liées à la faiblesse du transport sont :
- Les accidents de circulation et des accidents mortels
- Les embouteillages et le retard dans les lieux de travail.
- Les avaries des produits et l’inflation
- La faiblesse du revenu national
- Le déséquilibre budgétaire et du développement intersectoriel ;

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- Le ralentissement du rythme de la croissance économique et le développement
- les injures et les bagarres pendant l’embarquement
c- Les solutions pour développer le secteur du transport des pays sous-développés sont :
- L’aménagement des pistes rurales ;
- La construction des routes principales et secondaires ;
- L’entretien des réseaux existants ;
- La formation et l’encadrement des usagers de la route
- Intensifier le système de contrôle sur le long des routes ;
- Construction des centres de contrôle technique des véhicules et de réparation ;
- L’apport ou la mobilisation des capitaux et la bonne gouvernance.
En somme, il ressort de cette analyse économique que la faiblesse du transport constitue un
véritable handicap au développement économique et social des pays pauvres. Est-ce que les
pays sous-développés vont-ils appliquer ces solutions proposées pour l’émergence de leur
secteur du transport ?

Traité sur l’importance et la vocation des voies du


transport dans le processus du développement d’un pays

Le développement est l’aspiration légitime de tous les pays sous-développés. Ainsi pour réaliser cet
idéal, le concours et l’implication des secteurs de production s’avèrent nécessaires et indispensables.
Alors, comment peut-on ressortir l’importance et la vocation des voies de transport dans le processus du
développement socio-économique de nos nations ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons le
transport, son importance et la vocation de ses voies.

En effet, le transport est l’ensemble des moyens et modes d’acheminement des hommes ainsi que
leurs marchandises d’une localité à une autre. En tant qu’activité économique du secteur tertiaire, le
transport joue un rôle prépondérant et reste indispensable dans le processus du développement socio -
économique en ce sens qu’il permet :

- Le déplacement des hommes ainsi que leurs marchandises ;


- favoriser le développement intersectoriel et la création d’emploi ;
- D’accélérer le rythme de la croissance économique ;
- D’intensifier les échanges commerciaux ;
- De D’accélérer le phénomène de la mondialisation ;…

Le transport comprend les voies et moyens à utiliser. La vocation des voies de transport dans le
développement socioéconomique de nos Etats peut s’expliquer de façon suivante :

a- Les voies routières : elles utilisent les véhicules, les motos, les vélos. Elles permettent :
- Le déplacement des hommes et leurs marchandises ;
- Le désenclavement des zones de production ;
- De renforcer la liaison entre les différentes localités d’une nation ;
- De développer le commerce national ;

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b- Les voies maritimes ou fluviales : elles utilisent les pirogues, les bateaux. Elles permettent :
- Le déplacement des hommes et leurs marchandises ;
- De faciliter le transport des gros bagages sur de longue distance ;
- De développer le commerce international ;
- La coopération économique;
c- Les voies ferrées : utilisent le train, le tramway, le métro. Elles permettent :
- Le déplacement des hommes et leurs marchandises ;
- De faciliter le transport des matières premières (la bauxite, les minerais de fer,…) ;
- De favoriser le commerce international ;
d- Les voies aériennes : elles utilisent l’avion et permettent :
- Le déplacement des hommes et leurs marchandises ;
- la rapidité, le confort, la sécurité ;
- De développer les relations internationales et la diplomatie
- D’accélérer le phénomène de la mondialisation

En somme, la contribution du transport dans le développement socioéconomique d’une nation est


considérable et les voies de transport représentent pour l’économie d’une nation à ce que
représente les vaisseaux sanguins pour l’organisme humain. Quand l’émergence du transport dans
les pays sous-développés ?

Sujet N° (BAC 2009 TSS ET BAC 2003 TSS)


Les économies des pays sous-développés sont caractérisées par l’hypertrophie de leur secteur tertiaire.
Montrez les conséquences de cette situation et indiquez ce que doivent faire ces pays pour leur
développement.

Traité du sujet N° (BAC 2009 TSS ET BAC 2003 TSS)

La lutte contre l’hypertrophie du secteur tertiaire est l’une des préoccupations majeures
actuelles des pays sous-développés. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences de
l’hypertrophie du secteur tertiaire ? Que doivent faire ces pays pour leur développement ?
Après avoir défini l’hypertrophie du secteur tertiaire, nous montrerons ses causes et
conséquences et enfin, de proposer les solutions.

En effet, l ’hypertrophie du secteur tertiaire est un gonflement anormal d’une masse de population
dans les activités de prestation de services par rapport aux secteurs primaire et secondaire. Ce secteur
tertiaire des pays sous-développés est surdimensionné et improductif de biens. Il comprend les activités
de prestation de services (le commerce, les banques, l’assurance, le transport, le tourisme,
l’administration, les professions libérales, l’enseignement…).
a- Les causes de l’hypertrophie du secteur tertiaire sont :
- La faiblesse des secteurs de production de biens (primaire et secondaire), l’exode rural,
- L’urbanisation des villes et l’explosion démographique
- La recherche du revenu élevé et immédiat (ou la recherche du gain facile)
- Manque de planification de l’économie nationale
- La mauvaise gestion des ressources internes.
b- Les conséquences de l’hypertrophie du secteur tertiaire sont :
- La faiblesse du revenu national et de l’économie nationale

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- La sortie massive des capitaux et la fuite des cerveaux
- Le chômage, la pauvreté et l’endettement excessif
- Les travers sociaux (la prostitution, le banditisme…)
c- Quelques pistes de solution pour lutter contre l’hypertrophie du secteur tertiaire
- Le développement des secteurs un et deux
- Amélioration de certaines conditions de vie dans les zones rurales
- Encourager les investissements dans le secteur primaire et secondaire
- La planification de l’économie nationale et la bonne gouvernance

Enfin, l’hypertrophie du secteur tertiaire constitue l’un des blocages majeurs du développement
des pays sous-développés. Faut-il appliquer ces solutions pour combattre ce phénomène ?

III- LA FAIBLESSE DU REVENU NATIONAL


Pour mesurer le résultat de l’activité économique d’un pays, on se sert souvent des instruments
d’analyse économique qui sont les agrégats économiques ou appelés les indicateurs synthétiques
et quantitatifs parmi lesquels figure le revenu national.

Le revenu national est la valeur des biens et services crées dans un pays par les résidents au cours
d’une année donnée et généralement estimée par tête d’habitant. Il est évalué en unité monétaire
et généralement en Dollar ($).

Dans les pays du sud, le revenu national est très faible et mal réparti. La classification des pays en
fonction de leur revenu par la Banque Mondiale du 1er juillet 2016 montre quatre catégories à
savoir :
 Les pays à faibles revenu (inférieur ou égal à 1025 dollars par habitant). Ex: PPTE.
 Les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (1 025 à 4 036 $/ HT). Ex : PMA
 Les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure (4 036 à 12 475 $ par tête habitant.
Ex : OPEP
 Les pays à revenu élevé (supérieur ou égal à 12.476 dollars/habitant). Ex: NPI
a. Les causes de la faiblesse du revenu national sont :
- La faiblesse du secteur primaire, secondaire et l’hypertrophie du secteur tertiaire
- Les troubles socio-politiques des pays sous-développés.
- Le chômage et la pauvreté
- La faiblesse de l’épargne et de l’investissement dans les pays sous-développés
- La corruption et les détournements des deniers publics
b. Les conséquences de la faiblesse du revenu national sont
- La faiblesse du pouvoir d’achat
- Le développement des problèmes alimentaires et sanitaires

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- La faiblesse de la force de travail
- La faiblesse de la production et de la productivité nationale
1. Le déficit de la balance commerciale et budgétaire.
Ces conséquences de la faiblesse du revenu national peuvent s’expliquer au centre d’un cercle
vicieux dont la conséquence d’un phénomène est la cause de l’autre.

Il reste à savoir que le revenu national n’indique pas le niveau de vie de la population et son calcul est
difficile à faire compte tenu des données de l’économie souterraine et domestique qui échappent à la
comptabilité nationale.
De nos jours, les économistes préfèrent l’indice du développement humain (IDH) qui exprime le
rapport entre l’homme et les biens qui lui sont nécessaires à la satisfaction de s besoins à savoir : l’accès
à l’alimentation, à l’eau potable, à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à l’électricité etc.

Sujet N° (Baccalauréat 2007 TSM) :


Il est démontré que l’explosion démographique handicape sérieusement le développement des pays
sous-développés. Que faut-il faire pour freiner ce phénomène ?
Sujet N° : (BAC 2019 TSM)
1- L’explosion démographique est-elle une réussite ou un frein au développement ?
Justifier votre réponse à l’aide d’exemples précis.
2- Quelles stratégies un pays en développement peut-il utiliser pour résoudre les problèmes de
dépendance technologique, financière et culturelle ?
TRAITE DU SUJET N° (BAC 2007 TSM ET 2019 TSM)

1- L’explosion démographique est l’une des caractéristiques extra-économiques du sous-développement.


Ainsi, est-ce que l’explosion démographique est-elle une réussite ou un frein au développement
économique ? Quelles sont ses causes et conséquences ? Que faut-il faire pour freiner ce phénomène ?
Dans les lignes qui suivent, la réponse à ces questions fera l’objet de notre traité.

En effet, l’explosion démographique peut-être définie comme une augmentation incontrôlée de la


population par rapport aux ressources disponibles. Ces dernières décennies, contrairement au pays
occidentaux qui ont enregistré une croissance modérée de la population, les pays en développement
connaissent une forte croissance de la population. Ils sont les pays les plus peuplés au monde. Dans
l’estimation de la population mondiale de 7,5 milliard d’individus vivants sur la terre en mi -2017, les
pays du sud comptaient plus de 80% dont l’Asie avait environ 59,7 %, l’Afrique 17%, l’Amérique latine
et les caraïbes 8,6%. Beaucoup d’auteurs schématiseront à l’excès, finissant par affirmer : « Ils sont sous-
développés par ce qu’ils ont trop d’enfants ».
a. Les causes de l’explosion démographique se résument par la forte natalité et la faible mortalité.
* La faible mortalité s’explique par le progrès de la médecine (vaccination, chirurgie…) et
l’amélioration de certaines conditions d’hygiène.
* La forte natalité s’explique par plusieurs raisons dont nous avons :

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- Economiques : l’enfant comme bras valide et source de revenu
- Sociologiques: la polygamie, mariage précoce et forcé, l’enfant comme un héritage, un idéal.
- Culturelles : « A Dieu de créer et à Dieu de nourrir ».
- Diverses : l’analphabétisme et le manque d’utilisation des méthodes contraceptives (le
préservatif, le planning familial, la pilule, l’implant, le stérilet, …)
b. Les conséquences de l’explosion démographique sont : les problèmes alimentaires, les
problèmes de logement et de sécurité, les problèmes sanitaires, l’augmentation du chômage, de
la pauvreté et le développement des travers sociaux (banditisme, prostitution...).
c. Pour lutter contre l’explosion démographique, il faut une politique antinataliste qui consiste à :
Encourager l’abstinence jusqu’au mariage, lutter contre la polygamie et les mariages précoces ;
- Une bonne utilisation des méthodes contraceptives (le préservatif, la pilule, le stérilet)
- La sensibilisation de la population et l’éducation à la sexualité.
- Espacer les naissances et accroitre la production nationale
- Encourager la politique du planning familial et la bonne gouvernance.

Enfin, l’explosion démographique est un frein au développement et un facteur aggravant


la pauvreté des pays du tie rs monde. Faut-il appliquer ces solutions proposées pour freiner
l’explosion démographique dans les pays en voie développement ?

2. Les stratégies à utiliser pour résoudre les problèmes de dépendance technologique, financière
et culturelle dans les pays en développement sont multiples.
a- La dépendance technologique est accentuée par le transfert des machines, des utiles et experts
des pays développés vers les pays du sud.
Les stratégies pour résoudre cette dépendance technologique sont : la maitrise de la science,
de la technique et de la technologie des pays du sud, la création des centres de formation
technique et professionnels, la qualification de la main d’œuvre locale, encourager la recherche
scientifique, le réaménagement de la coopération, l’alphabétisation de la population, la
mobilisation des capitaux, accroître la production énergétique et la bonne gouvernance.

b- La dépendance financière
La dépendance financière consiste à l’utilisation des capitaux étrangers dans le financement des activités
économiques des pays pauvres.
Les causes sont : la pauvreté, le besoin d’investissement, le besoin du financement du développement, la
mauvaise gestion des ressources et la mal gouvernance.
Les conséquences sont : l’aggravation de la pauvreté, du chômage et de la misère, la sortie massive des
capitaux sous la forme de la monnaie scripturale, l’endettement excessif, la f aiblesse de l’économie
nationale et le déficit budgétaire.
Les stratégies pour résoudre cette dépendance financière sont :
La bonne gouvernance, la lutte contre les détournements des deniers publics, la lutte contre la
corruption, la bonne gestion des ressources internes, le développement des activités économiques, la
création des petites et moyennes entreprises, la lutte contre le chômage et la pauvreté.

c- La dépendance culturelle
La dépendance culturelle consiste à l’abandon de sa propre culture au profit d’une autre.
Les causes de la dépendance culturelle pour les pays sous-développés s’expliquent par la colonisation, la
mondialisation, l’école étrangère, le besoin de la science et de la technique et la mal gouvernance.

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Les conséquences de la dépendance culturelle sont : l’acculturation, le déracinement, problèmes de
pluralité religieuse, le rejet des coutumes ancestrales, le manque du respect des personnes âgées,
l’individualisme, le matérialisme, le banditisme, la prostitution, la toxicomanie, la pauvreté.
Les stratégies pour résoudre cette dépendance culturelle sont : la valorisation de ta culture, la bonne
gouvernance, la mobilisation des capitaux, l’alphabétisation, la formation et la sensibilisation de la
population, améliorer les conditions de vie des artistes nationaux et l’amélioration du système éducatif.

Sujet N° : Il est démontré que les pays sous-développés sont mal nourris et sous-alimentés.
Après avoir dégagé les causes et conséquences de ces problèmes alimentaires, proposez les solutions
pour combattre la faim en République de Guinée .

L’une des questions économiques et sociales les plus importantes du monde actuel demeure les
problèmes alimentaires des pays sous-développés. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences des
problèmes alimentaires ? Quelles sont les solutions envisageables pour combattre la faim en
République de Guinée ? Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les problèmes alimentaires
des pays sous-développés, ses causes, ses effets et enfin, de proposer les solutions.

En effet, les problèmes alimentaires sont les difficultés liées à l’alimentation. Le tiers monde est
l’univers de la faim car sa population est peu ou mal nourrie. La faim est une situation désastreuse qui se
décrit par la sous-alimentation et la mal nutrition.
La sous-alimentation est l’insuffisance du nombre de calories dans la nourriture. La ration alimentaire
d’un individu doit comporter normalement au moins 2500 calories par jour pour satisfaire les besoins
énergétiques de l’activité humaine. Or les pays du sud n’atteignent pas cette ration alimentaire. On
remarque 1750 calories par jour et par habitant en Ethiopie et au Tchad. La mal nutrition est le
déséquilibre de la ration alimentaire.
Les causes des problèmes alimentaires sont : la faiblesse des activités agricoles et de l’élevage, le
chômage, la faiblesse des revenus, l’explosion démographique, les calamités naturelles, la fluctuation
des prix des denrées alimentaires et la mal gouvernance.
Les conséquences de la faim sont graves dont nous avons: les problèmes sanitaires, la faiblesse de la
force de travail, la faiblesse de la production et de la productivité, la faiblesse de l’économie nationale et
du revenu national, la baisse de l’espérance de vie, le développement du banditisme, la prostitution, la
délinquance, la désobéissance des enfants envers les parents et le retard du développement.
Les solutions contre les problèmes alimentaires sont :

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Sujet N° : Les menaces sanitaires sont les problèmes actuels inquiétants dans les pays en
développement. Dégagez les causes et les conséquences des problèmes sanitaires et proposez ce que
doit faires nos Etat pour atteindre cet objectif « la santé pour tous ».

Sujet BAC 2007 TSS: L’organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pour objectif la santé pour tous
d’ici l’an 2015. Selon vous les pays en voie de développement peuvent-ils atteindre cet objectif ?
Justifiez votre réponse
Traité du sujet N° ET BAC 2007 TSS

L’une des questions les plus importantes du monde actuel demeure les problèmes sanitaires des pays
en voie de développement. Ainsi, quelles sont les causes et conséquences des problèmes sanitaires ?
Comment peut-on atteindre cet objectif « la santé pour tous dans les pays en voie de développement?
Dans les lignes suivantes, nous expliquerons les problèmes sanitaires des pays sous-développés, ses
causes, ses effets et enfin, de proposer les solutions.

En effet, la santé est l’état d’un être humain dont le fonctionnement de l’organisme est
équilibré. Cependant, les menaces sanitaires sont des problèmes actuels inquiétants dans les
pays du sud. Malgré des innovations et des progrès enregistrés dans le domaine de la santé par
l’organisation mondiale de la santé (O.M.S), les pays en développement souffrent encore des
maladies de masses comme le paludisme, les maladies vénériennes et paras itaires, la fièvre
hémorragique, le coronavirus etc.
a- Les causes des problèmes sanitaires sont : la sous-alimentation, la mal nutrition, le manque
d’accès aux services sanitaires pour des raisons géographiques et de l’extrême pauvreté, le
manque de personnel médical qualifié, le manque d’infrastructures sanitaires et d’équipements
modernes, l’analphabétisme élevé, les pharmacies coûteuses, la vente illicite des produits
pharmaceutiques, le manque d’hygiène, l’insalubrité des villes, la pollution des eaux et de
l’environnement par des déchets et la mal gouvernance.
b- Les conséquences des problèmes sanitaires sont graves à savoir : la baisse de l’espérance de
vie, élévation des taux de mortalité, la faiblesse de la force de travail, la faiblesse de la
productivité, la faiblesse de l’économie nationale, l’extrême pauvreté, et le retard de
développement.
c- Les solutions aux problèmes sanitaires sont : la construction et équipement des
infrastructures sanitaires, la formation et qualification du personnel médical,
l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre la pollution des eaux et l’environnement,
l’assainissement des lieux publics, les campagnes de sensibilisation sur les règles d’hygiène
et les vaccinations pour les traitements préventifs. Ainsi dit un médecin : « Prévenir vaut
mieux que guérir».

Enfin, la santé est le premier facteur indispensable au développement car elle fournit de l’énergie
nécessaire à l’homme pour produire les biens ou services et les peuples malades n’ont pas
d’avenir s’ils ne cherchent pas à améliorer les conditions sanitaires. Quand finira la crise sanitaire
dans les pays en voie de développement ?

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Sujet : « Il n’y a pas un peuple sans culture». En vous fondant sur cette assertion, dégagez les
problèmes socio-culturels des pays en développement et montrez comment l’éducation et la
formation professionnelle peuvent-ils contribuer au développement de nos nations.

I- LES PROBLEMES SOCIO-CULTURELS


Objectif spécifiques : l’élève doit être capable d’expliquer les problèmes socioculturels des pays
sous en développement.
Il n’y a pas de société sans culture. La culture est l’ensemble des valeurs immatérielles et
matérielles d’une société donnée à un moment de son histoire. Pour l’Unesco : « La culture est
l’ensemble des traits distinctifs, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société.
Elle englobe les arts, les lettres, les sciences, les modes de vie, des lois, les systèmes de valeurs,
les traditions et les croyances ».

L’ouverture des pays en développement au reste du monde a connu le phénomène de choc


culturel et de brassage de deux culturelles différentes. Ce dualisme culturel met en évidence
deux cultures opposées dont la tradition et le modernisme. Le choix entre la tradition et le
modernisme oppose ceux qui veulent imiter la culture occidentale et les conservateurs de la
tradition. Cela pose les difficultés de transmission de la culture ancestrale chez les jeunes gens
et les problèmes de développement spirituel.

Sur le plan culturel, les populations des pays du Sud font face de nos jours à l’acculturation, aux
problèmes de pluralité linguistique et religieuse, à l’abandon de la tradition et des coutumes
ancestrales. Ils sont aussi confrontés à l’inadéquation des programmes d’enseignement et les
besoins du développement, à l’insuffisance des infrastructures scolaires, au manque des
équipements et du personnel enseignant qualifié. Ainsi, l’UNESCO déclarait en 2010 que le
taux d’analphabétisme reste très élevé dans les pays du sud, c’est-à-dire les personnes qui ne
savent ni lire ni écrire dans une des langues de vulgarisation de la science et de la technique.

Sur le plan social, nos sociétés font face de nos jours aux comportements graves à savoir : le
manque du respect des personnes âgées, l’individualisme, le matérialisme, l’inconscience
professionnelle, la corruption, le banditisme, la prostitution, la toxicomanie, la pauvreté et la
dépendance parentale.
Enfin, retenons que tout projet de développement doit reposer sur la performance du système
éducatif adéquat aux besoins de la société et sur la qualification professionnelle.

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Sujet : (Bac 2012TSS)
La République de Guinée est considérée comme un pays à scandale géologique et agricole, fait partie
parmi les pays moins avancés. Quels sont les voies et moyens pour qu’elle devienne un pays émergent ?
Sujet : (Bac 2013TSS)
L’assistance apportée par les pays développés aux pays pauvres doit être secondaire. Selon vous,
quels sont alors les voies et moyens à mettre en œuvre pour amorcer un vrai développement.

Traité du sujet (BAC 2012 TSS ET 2013 TSS. Conditions essentielles du développement)

L’aspiration légitime de tous les pays sous-développés est la réalisation du développement.


Le développement est plus vaste que la hausse de la production et de la consommation car il est
un processus de changement des structures mentales, sociales, culturelles et institutions qui
accompagnent la croissance économique. Ainsi, quels sont alors les voies et moyens à mettre en
œuvre pour amorcer un vrai développement ? Dans les lignes suivantes, nous parlerons des cinq
conditions essentielles du développement.

En effet, pour réaliser le bonheur, l’idéal d’un véritable développement socio-économique


des pays du tiers monde, il faut passer par des voies et moyens sine qua non ou des conditions
essentielles à savoir : les préalables pour un développement véritable, la planification de
l’économie nationale, la mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes, la
coopération économique internationale et l’intégration économique.
1- Les préalables pour un développement véritable sont : l’indépendance politique, l’existence
et l’application des principes démocratiques et la bonne gouvernance.
L’indépendance politique est l’autonomie d’un pays qui a ses attributs et qui se gouverne par
ses propres lois. Signalons que l’indépendance politique n’est pas suffisante car elle est illusoire
si toutefois elle n’est pas accompagnée d’indépendance économique. Ainsi précise cette
assertion : « la main qui donne est la main qui gère ».
La démocratie est donc sous-entendue par ses principes, les fondements ou les règles qui
doivent être appliqués à savoir : l’égalité civique et la participation de tous les citoyens, le
respect des droits et des libertés, la règle de la majorité lors des élections libres, crédibles et
transparentes, l’existence d’une constitution comme une base des textes de lois, la séparation
des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), la pluralité des partis politiques et la consultation
régulière du peuple.
La bonne gouvernance est la bonne manière de gérer les ressources d’un pays ou d’une
institution en faveur de son développement. Les dirigeants des pays sous -développés devraient
lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics, instaurer la justice pour
tous ; nommer les cadres aux postes en fonction de leurs compétences et assurer la sécurité et
la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat.
2- La planification de l’économie nationale : Elle est l’ensemble des techniques d’encadrement
des activités économiques d’un pays par le pouvoir en place qui fixe les objectifs et
détermine les moyens nécessaires pour les atteindre. Selon l'intervention de l'Etat, il se
dégage deux (2) types de planification: la planification capitaliste et la planification
socialiste. La planification de l’économie nationale permet d’éviter l’anarchie dans la
production, le gaspillage des ressources, d’atténuer ou éviter les effets des crises

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économiques, accélérer le rythme de la croissance économique et d’harmoniser le
développement par la régulation et la correction des dé séquilibres.

3- La mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes : elle constitue l’effort interne
au développement et consiste à la valorisation de toutes ressources humaines, matérielles et
financières sur le territoire national. La ressource humaine est l’élément fondamental, le
capital le plus précieux car elle permet de mettre en valeur toutes les autres ressources sur
le territoire national. Ainsi affirme le français Jean Bodin : « Il n’y a de ressources que
d’hommes ». Pour mobiliser les hommes au développement, il faut les former, les éduquer,
les doter de l’esprit d’entreprise et créer les conditions leur permettant d’occuper un
emploi dans un des secteurs de l’économie nationale. C’est l’homme qui valorise les
ressources du sol, du sous-sol, le capital technique (ou moyens de travail), collecte les
fonds et les utiliser de façon rationnelle.
4- La coopération économique internationale : est une manifestation de la solidarité internationale
des peuples soucieux de fructifier et d’intensifier les rapports économiques afin de maitriser
l’univers qui les entoure. Il y a deux formes de coopération à savoir : la coopération bilatérale qui
est entre deux pays et la coopération multilatérale qui regroupe plusieurs pays dans un organisme
international. La coopération internationale permet de renforcer les liens de solidarité entre les
pays et d’accélérer la mondialisation. Elle vise également le développement des relations
commerciales, financières, techniques et culturelles entre les pays.
5- L’intégration économique internationale : elle est une politique économique récente qui apparait
après la seconde guerre mondiale pour l’unification ou la fusion des activités économiques de
plusieurs Etats en vue d’un développement harmonieux. Il y a deux formes d’intégration :
l’intégration par le marché et l’intégration par la production. L’intégration par le marché vise la
création d’un marché unique résultant de la fusion des marchés des pays membres et comprend
trois étapes à savoir : la zone de préférence douanière, la zone de libre-échange et l’union
douanière. L’intégration par la production repose sur une division systématique du travail et la
spécialisation dans les branches d’activités économiques. Ses objectifs sont la recherche d’une
économie d’échelle et le développement du commerce entre les pays membres.

Enfin, il faut appliquer ces cinq conditions essentielles du développement dans les pays sous-
développés pour qu’ils deviennent les pays émergents. Quand la République de Guinée pourrait-
elle appliquer ces voies et moyens pour réaliser un développement durable ?

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Sujet (Bac 2015 TSS) :
Pour un vrai développement, l’aide extérieure doit être secondaire.
a- Expliquez et dégagez les conséquences d’une économie dépendante
b- Faites une comparaison entre : coopération sud-sud et Nord-Sud ?
c- Laquelle peut rapidement développer un pays sous-développé ?
Justifiez votre réponse
Traité du Sujet BAC 2015TSS
L’aspiration légitime de tous les pays est la réalisation du développement. Pour réaliser le vrai
développement, l’aide extérieure doit être secondaire.
a- Une économie dépendante est une économie dominée, exploitée et assujettie par l’étranger.
Les conséquences d’une économie dépendante sont multiples à savoir :
- La dépendance financière et politique
- L’ingérence dans les affaires internes des pays du sud (ou l’influence de l’extérieur dans la prise
des décisions nationales)
- La sortie massive des capitaux vers le monde extérieur
- Le développement du chômage et l’aggravation de l’extrême pauvreté.
- L’endettement excessif et le retard du développement socioéconomique des pays du sud
b- La coopération économique internationale est la manifestation de la solidarité internationale des
peuples soucieux de fructifier et d’intensifier les rapports économiques afin de maitriser
l’univers qui les entoure.
Il y a deux (2) formes de coopération à savoir : la coopération bilatérale et la coopération multilatérale.
- La coopération bilatérale: C’est celle qui s’établit entre deux pays sans intervention d’organisme
régional ou international. Elle peut-être entre les pays du sud comme la coopération Guinée-
Mali ou entre les pays Nord- Sud comme la coopération Franco-Guinée et aussi entre les pays
du Nord comme la coopération USA-Russie.
- La coopération multilatérale : c’est la collaboration entre plusieurs pays réunis dans un
organisme international. Exemples : FMI, BM, UNESCO, etc.
c- Pour développer rapidement un pays sous -développé, nous préférons la coopération sud-sud ;
par ce que la coopération Nord-Sud évolue dans l’inégalité et dans l’injustice économique. Le
sous-développement est même le produit du développement des monopoles capitalistes
Ainsi, la coopération sud-sud peut favoriser rapidement le développement d’un pays sous-
développé par :
- La lutte contre l’échange inégal et la détérioration des termes de l’échange dans le commerce
international
- La lutte contre l’exploitation financière et la dépendance économique
- La lutte contre la dépendance technique et technologique
- La transformation des matières premières dans les pays sous-développés qui pourrait contribuer
à la création de l’emploi et la réduction de la pauvreté
- L’échange de compétence entre les pays du sud
- L’intensification des relations économiques, commerciales, techniques et technologiques entre
les pays du sud peut contribuer rapidement à leur développement.
Exemples: la coopération entre la Guinée-Nigéria serait un modèle car ils ne sont pas à un même stade
de développement. La Guinée dispose des matières 1ères alors que le Nigéria dispose déjà quelques
unités industrielles pour la transformation des matières 1ères.

Enfin, l’aide extérieure est bonne dans le processus du développement mais il doit être secondaire et
l’effort interne est donc primordial et indispensable pour tout développement économique et social.
Est-ce qu’il y a une bonne gestion rationnelle des ressources internes dans les pays sous-développés ?

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Sujet: Après avoir défini la coopération économique internationale, dégagez ses formes et dites son
importance dans le développement économique et social.

Traité du sujet
 Introduction
 Développement:
1- Définition et formes de coopération économique internationale
2- IMPORTANCE DE LA COOPERATION :
La coopération internationale permet de :
- renforcer les liens de solidarité entre les pays pour le développement harmonieux
- lutter contre toutes formes de discrimination entre les pays
- Développer les relations commerciales, financières, techniques et culturelles entre les pays
- Accélérer la mondialisation et le développement économique des pays
 Conclusion

Sujet (Bac 2000).


L’intégration économique s’avère être la meilleure voie du développement économique et social de
l’Afrique. Parlez des efforts faits dans ce sens en Afrique occidentale

Sujet : Après avoir défini l’intégration économique, expliquez ses formes, son but, ses objectifs et son
importance.
Sujet : En vous basant sur le principe “l’Union fait la force “ démontrez que l’intégration est une
condition essentielle du développement.

DEFINITION : L’intégration économique est une méthode par laquelle les pays se regroupement en
un ensemble régional ou sous régional à partir des liens historiques, culturels ou sur des intérêts
économiques précis. Elle est une politique économique récente qui apparait au lendemain de la
seconde guerre mondiale pour l’unification des activités économiques de plusieurs Etats en vue d’un
développement harmonieux.
1- LES FORMES D’INTEGRATIONS ECONOMIQUES: Il y a deux formes d’intégration : l’intégration par
le marché et l’intégration par la production.
2-1- L’intégration par le marché
L’effet recherché est d’aboutir à la création d’un marché unique résultant de la fusion des marchés des
pays membres où chacun conserve son autonomie totale dans la production. L’intégration par le marché
comprend trois étapes à savoir :
a) La zone de préférence douanière : Elle constitue le premier niveau de l’intégration par le marché
et consiste à faire baisser les droits de douanes entre les pays membres.
b) La zone de libre-échange : C’est le deuxième niveau d’intégration par le marché et consiste à
l’abolition des droits de douanes dans les échanges commerciaux entre les pays membre. Mais
chaque pays garde son autonomie de fixation des tarifs douaniers avec les pays tiers.
c) L’union douanière : C’est le troisième niveau d’intégration par le marché après la suppression des
droits de douanes entre les pays membre. Elle consiste à l'établissement d'un tarif extérieur
commun et d'une politique commerciale commune à l'égard des pays tiers
2-2 – L’intégration par la production :

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Elle repose sur une division systématique du travail au niveau des pays membres. Chaque pays membre
se spécialise dans une branche d’activité déterminée par la volonté consciente des gouvernements
membres.
Ces deux formes d’intégration sont complémentaires entre eux car il n’y a pas de marché sans
production.
2- Le but et les objectifs de l’intégration économique
Le but poursuivi dans toute intégration économique est la consolidation des systèmes économiques en
vigueur lors de la signature des accords.
Les objectifs sont la recherche d’une économie d’échelle et le développement du commerce entre les
pays membres.
3- Les problèmes liés à l’intégration économique sont :
- Le problème lié au développement économique inégal des pays membres
- Le problème financier des recettes douanières entre les pays membres
- Problème des moyens de payement (le cas de monnaie identique et cas de monnaies différentes)

II- L’INTEGRATION ECONOMIQUE INTERNATIONALE


Etude d’un modèle d’intégration économique internationale : le Cas de la CEDEAO
A- Présentation de la CEDEAO
La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CÉDÉAO) est née d'un aménagement
successif de l'union douanière de l'Afrique de l'ouest (UDAO) en 1959, union douanière des Ét ats de
l'Afrique de l'Ouest (UDEAO) en 1966 et de la Communauté Economique d 'Afrique de l'Ouest (CEDAO)
en 1970. Son projet de création a été d'ailleurs recommandé dès 1963 par l'organisation de l'union
Africaine (O.U.A). Le traité de création a été signé à Lagos(Nigéria) le 28 mai 1975 entre les chefs d'États
des pays suivants: Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée -Bissau, Liberia,
Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Léone, Togo et rejoint en 1976 par le Cap -Vert. Son
siège se trouve à ABUJA (Nigéria). Signalons que le Maroc est un pays observateur depuis le 24 février
2017. Mais en l'an 2000, la Mauritanie se retire de la CEDEAO pour se consacrer au développement de
l'Union du Maghreb Arabe. Le Président en exercice est le président nigérien Mahamadou ISSOUFOU
(depuis Juin 2019).

B- But de la CEDEAO: Son but principal est de promouvoir la coopération et l'intégration économique.
Mais en 1990, ce but s’est élargi dans le maintien de la paix et la sécurité avec la création d’un
groupe d’intervention militaire (ECOMOG), dans la consolidation de la démocratie, l’augmentation
de la stabilité économique et l’éradication de l’extrême pauvreté.
De là, connaissons le succès de la CEDEAO à la gestion des crises politiques en côte d’ivoire 2010, en
Gambie 2017, intervention militaire (ECOMOG, 1990) pendant la guerre de la sierra Leone et du
Liberia et traitement du fichier électoral du mois de mars 2020 en Guinée.
LES Objectifs de la CEDEAO
- l'harmonisation et la coordination des politiques nationales de développement
- la création et réalisation d'une union économique et monétaire ouest-africaine ;
- la création des passeports de la CEDEAO et des infrastructures de Com et de transport inter-États.
- la création d'un marché commun, d’une monnaie unique de la communauté, d’une zone de libre-
échange et de l’union douanière…
D- Structure de la CEDEAO : Elle est composée de huit institutions principales
1) la Conférence des Chefs d'États et du gouvernement ; 2) le Conseil des ministres ;
3) le Parlement de la Communauté ; 4) le Conseil économique et social ;

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5) la Cour de justice de la Communauté ; 6) la Commission : le secrétariat est remplacé par une
commission de neuf commissaires, issus à tour de rôle des pays membres (mandat de 4 ans)
7) la Banque d’investissement et de développement; 8) l'Organisation Ouest-Africaine de la santé.
E- Fonctionnement de la CEDEAO : Elle fonctionne sur la base des fonds contribués par les Etats
membres. Mais l’idéal voudrait que les pays riches comme le Nigéria contribuent plus que les autres.
F- Les principes fondamentaux et sanctions de la CEDEAO sont entre autres :
a) l'égalité et l'interdépendance des États membres ; b) solidarité et autosuffisance collective;
b) maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité régionale et le bon voisinage;
d) règlement pacifique des différends et non-agression entre les États membres ;
e) reconnaissance et respect des règles et principes juridiques de la Communauté…
G- Sanctions : Le pays qui ne respecte pas ces principes sera suspendu de participer aux activités de la
CEDEAO; de décaisser et de voter.
H- Les problèmes rencontrés dans l'espace CEDEAO sont:
- Le problème lié au développement économique inégal des pays membres
- Le problème financier des recettes douanières entre les pays membres
- Problème des moyens de payement (le cas de monnaies différentes)
- Divergences idéologiques entre les chefs d’Etats et de gouvernements

Enfin, soulignons que la CEDEAO est une organisation inter-gouvernementale et à la fois un projet
d’intégration économique et monétaire ouest africaine car elle est loin d’atteindre les objectifs
principaux

Sujet :
1- Dégagez l’importance de l’effort interne dans le développement ? (Bac 2009 TSS)
2- Comment peut-on mobiliser et gérer de façon rationnelle toutes les ressources internes sur le
territoire de la République de Guinée en vue d’un développement durable ?
3- L’effort national est-il indispensable pour tout développement. Justifiez votre réponse.

Traité du sujet

L’aspiration légitime de tout pays sous-développé est le développement économique et social.


Quelle que soit la contribution de l’extérieur pour le développement d’un pays, l’effort interne est
primordial et indispensable car il permet de lutter contre la dépendance économique et
financière. L’importance de l’effort national dans le développement d’un pays s’explique par la
mobilisation et la gestion rationnelle des ressources humaines, matérielles et financières.
1- La ressource humaine : elle constitue l’élément fondamental pour le développement d’un
pays. La ressource humaine est le capital le plus précieux car elle permet de mettre en
valeur toutes les autres ressources sur le territoire national. Ainsi affirme le français Jean
Bodin : « Il n’y a de ressources que d’hommes ». Pour mobiliser les hommes au
développement, il faut les former, les éduquer, les doter de l’esprit d’entreprise et créer les

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conditions leur permettant d’occuper un emploi dans un des secteurs de l’économie
nationale.
2- La ressource matérielle : elle représente l’ensemble des ressources du sol, du sous-sol et le
capital technique (ou moyens de travail) d’un pays. Pour mobilisation des ressources
matérielles au développement d’un pays, il faut les identifier, les inventorier, les valoriser et
les utiliser de façon rationnelle.
3- Les ressources financières : Les sources internes de financement de l’Etat sont des
recettes fiscales et non fiscales. Recettes fiscales sont des droits de douanes, des impôts et
taxes (taxe unique sur les véhicules, TVA., impôt sur des sociétés). Recettes non fiscales
sont des redevances et des revenus en provenance de l’exploitation des domaines de l’Etat.
L’Etat ne doit pas se limiter à la collecte des fonds, il doit également lutter contre le
détournement des recettes publiques et commencer par financer les secteurs porteurs de
croissance pour dégager des surplus en faveurs des autres secteurs. Il faut également la
répartition équitable des ressources entre les différentes zones géographiques nationales.

Enfin, l’effort interne est indispensable et primordial pour le développement socioéconomique et


durable de tout pays. Par ailleurs, pourquoi les pays du sud comptent beaucoup sur l’aide
extérieure pour leur développement et sans autant mobiliser et gérer de façon rationnelle leurs
ressources nationales ?

Sujet : BAC 2019 TSS


Après avoir expliqué les causes et les effets de l’endettement des pays en développement, montrez ce qu’il
faut pour que ces Pays sortent de cet état de dépendance.

Sujet : BAC 2014 TSS

Il apparait plus clairement que la dette extérieure des pays pauvres n’a pas été le moyen le plus sûr pour
accélérer la croissance économique. Cet endettement est même devenu pour beaucoup d’entre eux, un
facteur de contrainte économique. Expliquez et démontez comment passer l’état d’endettement chronique
à celui du progrès économique.
Traité du sujet (Bac 2014 TSS et Bac 2019 TSS
Ce qui inquiet aujourd’hui les institutions financières et les pays riches, c’est l’endettement
excessif des pays en voie de développement avec les difficultés de remboursement dans les délais
fixés. Alors, En quoi consiste l’endettement ? Quels sont ses effets et les moyens de lutte contre cette
dépendance ? Dans les lignes suivantes, nous définirons l’endettement et la dette, nous dégagerons
les effets et les solutions que nous envisageons.

En effet, l’endettement est une opération financière qui consiste à emprunter des fonds dans le but
de les rembourser avec intérêt. La dette est le montant emprunté par un débiteur à son créancier
moyennant un taux d’intérêt.

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Au niveau des formes de dette, il y a la dette publique et la dette privée.
a- La dette publique ou la dette de l’Etat: C’est l’ensemble des engagements financiers de l’Etat.
Elle comprend la dette publique multilatérale et la dette publique bilatérale.
4- La dette publique multilatérale : Elle constitue des fonds empruntés par un Etat auprès des
institutions financières internationales comme le FMI et la BM. Le rééchelonnement et
l’annulation des dettes publiques multilatérales sont négociés au sein du Club de Londres.
5- La dette publique bilatérale : Elle constitue les emprunts d’Etat à Etat à titre de l’assistance
publique au développement dont le rééchelonnement et l’annulation sont négociés au sein du
Club de Paris.
b- La dette privée : c’est un emprunt contracté auprès d’une banque privée ou d’un particulier. Elle
peut être externe et interne.
6- La dette privée externe : C’est l’ensemble des engagements d’un pays auprès des créanciers
étrangers.
7- La dette privée interne : C’est un emprunt contracté auprès des banques privées existantes sur
le territoire national.
c- Les causes de la dette ou de l’endettement
- Le choix du développement très coûteux et la faiblesse de l’épargne publique
- Le déficit budgétaire et de la balance commerciale
- La corruption, le détournement et la mauvaise utilisation des ressources publiques
- La détérioration des termes de l’échange et la mal gouvernance
d- Les avantages de la dette
- La dette est un puissant moyen de financement du développement
- Elle permet d’investir dans les différents secteurs de l’économie et de jouir du bien convoité
- Elle permet à l’Etat d’assurer les dépenses de fonctionnement et de construire quelques
infrastructures (routes, ponts, les barrages hydro électriques …) et d’achat des équipements.
- Elle permet d’accroitre la production, de créer un peu d’emploi et de réduire la pauvreté
e- Les inconvénients de la dette sont :
- Entraine la sortie massive des capitaux, la dépendance économique, financière et politique
- Aggravation du chômage, de la pauvreté et de la misère des pays en voie de développement.
f- Les moyens de lutte contre la dette sont
- L’annulation pure et simple de la dette
- La lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics
- L’effort interne à travers la mobilisation et la gestion rationnelle des ressources internes
- Investir dans les secteurs porteurs de croissance économique
- La planification de l’économie nationale et la bonne gouvernance.

Enfin, malgré que lques avantages, l’endettement constitue un véritable obstacle au


développement économique et social des pays en voie de développement.

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Sujet du Baccalauréat 2015 TSM
Malgré les efforts dans les pays sous-développés le chômage devient un phénomène brûlant.
Dégagez les causes et les conséquences de ce fléau ; que faut-il faire pour lutter contre le
chômage ?

Sujet du Baccalauréat 2017 TSS


Le déséquilibre économique survenant quand la demande du travail de la main d’œuvre est
supérieur à l’offre de travail dans les PSD, abouti à une inactivité des personnes.
- Donner un nom de cette situation ?
- Faites ressortir ses causes et conséquences ?
- Quels moyens de lutte envisagez-vous ?

Traité du sujet (BAC 2015 TSM ET 2017 TSS)


L’une des questions les plus importantes du monde actuel reste et demeure le problème du
chômage. De nos jours, le chômage est devenu un phénomène planétaire, économique, social,
démographique mais aussi discriminatoire selon le sexe, l’âge et l’ethnie.

1- Définitions : En général, le chômage désigne l’inactivité des personnes souhaitant travailler.


Pour le marché d’emploi, le chômage est un déséquilibre survenant lorsque la demande de
travail de la main d’œuvre est supérieure à l'offre de travail et les personnes souhaitant
travailler se retrouvent sans emploi.
2- Les degrés de chômage : selon le niveau du revenu acquis, nous avons: le chômage total,
partiel et déguisé.
a) Le chômage complet ou total: il découle d'un licenciement, d’une démission du salarié ou il
correspond au sans emploi et le revenu est nul.
b) Le chômage partiel: il correspond à la réduction des horaires de travail et le salaire.
c) Le chômage déguisé: il désigne la situation des personnes qui occupe nt en apparence un
emploi, mais le revenu est faible ou presque nul. Le chômage déguisé est encore appelé le
chômage d’apparence ou du moins « les travailleurs sous-employés».
3- Les causes du chômage sont :
a- Cause conjoncturelle : Il résulte d’un ralentissement temporaire de l’activité économique
souvent provoqué par les crises financières, sanitaires et économiques.
b- Cause technologique : ce chômage est dû aux nouvelles techniques de robotisation et
d'informatisation. Il résulte de la substitution du capital au travail afin de produire avec
faible coût et la rentabilité élevée.
c- Cause technique : elle est due à une panne technique, manque d'approvisionnement des
machines.
d- Cause saisonnière: lorsque l’activité du salarié fluctue selon les époques de l’année (c’est le
cas de l’agriculture, le tourisme…).
e- Cause structurelle : il est lié au changement de longue période intervenu dans les structures
démographiques, économiques, sociales et institutionnelles (exemples : des formations
inadaptées et d’expériences insuffisantes, variation des taux d’activités, effets de la
législation, les politiques d’ajustement structurel du FMI et de la BM, l’augmentation rapide
de la population active…).

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f- Cause économique : la faiblesse des secteurs d’activités (agriculture, élevage, industrie,
énergie).
NB : Il y a plusieurs formes de chômage en fonction des causes et des pays à savoir: le
chômage conjoncturel, chômage saisonnier; chômage structurel ; chômage total ;chômage
frictionnel dit “de mobilité”; le chômage technique et technologique.

4- Les conséquences du chômage : Elles sont économiques humaines et sociales.


a- Les conséquences économiques: le chômage entraine la baisse de la production, la faiblesse
du revenu et de l’économie nationale ; le ralentissement de la croissance économique ; la
baisse du pouvoir d’achat; la pauvreté et ses corollaires.
b- Les conséquences humaines; la baisse du niveau de vie et l’espérance de vie, manque de
satisfaction des besoins essentiels (nourriture, logement, santé, éducation...), l e sentiment
d'exclusion.
c- Les conséquences sociales: l’effritement du lien social, la marginalisation d'une partie de la
population; le banditisme, la délinquance juvénile, le développement des temps de loisirs, la
prostitution.

5- Les Moyens de lutte contre le chômage


Pour lutter contre le chômage, il faut les moyens publics et personnels.
a- Les moyens publics:
Pour l’économiste Britannique JOHN MAYNARD KEYNES (1883-1946), « Seul l’Etat a des
moyens de rétablir le plein emploi ». De ce fait, l’Etat doit :
- Favoriser la création des petites et moyennes entreprises
- Assainir le fichier de la fonction publique et réduire l’âge de la retraite
- Aménager des sources énergétiques et stimuler la croissance économique
- Encourager les formations professionnelles et techniques
- L’adéquation entre la formation et emploi
- Contrôler l’augmentation de la population
- Aide à la recherche du premier emploi et la Bonne gouvernance
b- Les moyens personnels: Comprenons que l’Etat ne peut employer tout le monde.
L’emploi ne se donne pas mais il est à conquérir. Pour échapper au chômage, il faut les
efforts personnels qui sont:
- La bonne orientation scolaire et l’autoformation
- Acceptation des stages pratiques et des formations professionnelles
- Développer l’esprit d’entreprise et surtout l’auto emploi.

Enfin, comprenons que l’augmentation du nombre de chômeurs dans les pays en


développement constitue l’un des défis majeurs à combattre pour leur décollage économique.

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com


Sujet: Quelles sont les stratégies pour combattre la pauvreté dans les pays du sud?

Traité du sujet
La lutte contre la pauvreté est l’une des préoccupations majeures du monde actuel. Qu’est-ce que la
pauvreté ? Quelles sont les causes et conséquences de la pauvreté ? Quelles sont les stratégies à mettre
en œuvre pour réduire la pauvreté? La réponse à chacune de ces questions fera le développement de ce
traité

En effet, la pauvreté est la situation économique et sociale d’une personne qui ne peut satisfaire ses
besoins fondamentaux et ne peut vivre dignement. Selon la Banque Mondiale (BM), l’extrême pauvreté
est la situation d’une personne qui ne consomme pas plus d’un dollar (1$) par jour.
a- Les causes de la pauvreté sont :
- La mal gouvernance, le chômage et le manque d’initiative privée
- La faiblesse des secteurs d’activités économiques
- La corruption, les détournements des deniers publics
- Les crises sanitaires, financières et économiques
- Manque de création des petites et des moyennes entreprises
b- Les conséquences de la pauvreté sont :
- La faible espérance de vie, les travers sociaux, la faiblesse du pouvoir d’achat, insuffisance de
satisfaction des besoins fondamentaux (de nourriture, de logement, de santé, d'habillement...),
l’endettement, la dépendance économique et financière.
c- Les stratégies pour combattre l’extrême pauvreté sont :
- La bonne gouvernance et la création d’emploi
- La lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics
- La création des petites et des moyennes entreprises
- Encourager les investissements dans les secteurs de production
- Freiner l'explosion démographique
- Adopter des politiques d’insertion sociale et économique.

Enfin, il faut des efforts multiples pour combattre la pauvreté car les conséquences sont graves
pour l'être humain et la société. Est-ce que les pays sous-développés seront-ils capables d’appliquer
ces stratégies de réduction de la pauvreté ?

Bonne chance à nos candidats au baccalauréat !!!!

KOUNDOUNO TAMBA PASCAL 628 39 11 31 E-mail : tpascalkoundouno@gmail.com

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