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L’économie du développement

1. Comment définir le développement économique ?

développement : concept multidimensionnel : économique, social, humain, politique

Différent de la cr éco, meme si cr est nécessaire au développement.

Cr : concept unidimentionnel : mesuré par PIB/hab

Objectifs du développement défini par l’ONU.

2 types de def du dvpmt :

 Visions orthodoxe : économicistes : confondent dvpmt et cr éco


 Vision hétérodoxe : dvpmt pluriel

Francois Perroux : « Combinaison des changements mentaux et sociaux d’une popul, qui la rendent
apte à faire croitre, cumulativement et durablement, son produit réel global »

Cr saine et durable

Notion évolutive dans l’histoire et la géographie

Histoire : dvpmt a changé de sens. Antiquité au MA, il était concu par analogie aux être vivants, qui se
développent, atteignent un etat de maturité puis périssent. Conception cyclique du dvpmt.

A partir renaissance : conception dvpmt comme processus d’accumulation sans limite. Il est associé à
idée d’une cr incessante de la connaissance.

19e : avec RI, notion de dvpmt associée à notion de progrès. Idée qu’industrialisation et productivité
du L.

Mill : reve de sociétés de loisir, avec travail minimal grâce à hausse productivité du L.

Conception évolue à partir fin 20e : rapport Meadows du club de Rome, 1972 : met accent sur finitude
des ressources naturelles sur laquelle repose notre cr.

Adj : dvpmt humain et durable

Humain : variables du dvpmt autre qu’économique

Durable : pérennité du dvpmt éco : def du rapport Bruntland : « répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs ».

Hausse legislation : risque qu’actis polluantes soient délocalisées dans pays moins réglementés.

Difficile à gérer pdv géopo : majorité GES viennent du Nord. Eco émergentes comme Chine,
Indonésie, Brésil paient les plus les conséquences (pays du Sud).

Situation asymétrique.

Pb : pays du Sud, pour se développer ont besoin augmenter émission de GES.

COP : 2 conceptions s’y opposent : pays en dvpmt défendent leur droit au dvpmt (à polluer) et
pointent respo historique des pays industrialisés.

Ces derniers demandent des réparations aux pays dvpés pour les aider à répondre conséquences
transtion du RC.
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Pays dvpés cherchent eux à réduire leurs émissions sans diminuer leur cr éco.

Noition évolutive en fonction des sociétés considérées.

Gilbert Rist def dvpmt comme « simple croyance occidentale » . Notion conntroversée days pays en
dvpmt et sociétés tradis.

Dans pays traditionnels, on ne désire pas mode de vie des pays occidentaux.

Il faut se méfier d’une vision théléologique ou ethnocentrée du dvpmt : serait processus qui
permettrait aux pays

Notion de sous développement remplacée par le terme de pays en développement > mais différentes
réalités, différentes structures (concept à casser)

Comment mesurer le développement ?

1e indicateur utilisé : PIB, PIB/hab, PIB PPA, IDH (inclus le PIB, l’éducation et la santé)

2 enjeux :

- en économie un indicateur n’est jamais suffisant > besoin de croiser les indicateurs

- les indicateurs sont non neutre : dimension politique et performative (Les classeurs sont classés par
leur classement, Bourdieu)

2. Une brève histoire des inégalités internationales et des théories du développement

François Bourguignon (2014) : distingue 3 phases de théories du développement, chacune associée à


des périodes historiques

Baisse depuis RI de pauvreté absolue (aujourd’hui = 2$ PPA)

Depuis 1980’ dans ttes les régions la pauvreté a baissée

Si on compare l’évolution des pays en développement par rapport aux pays développer, globalement
ils stagnent (exception : Asie de l’Est)

Depuis fin 2GM : 3 phases dans théories du développement et politiques préconisées par Banque
mondiale

De 1960 à 1982 (de décolonisation africaine à crise dette de 1982) : paradigme du développement est
la planification > développement dépendrait du secteur public et de politiques macro > quelques
succès : ex : miracle brésilien, miracle ivoirien, miracle coréen, mais dès début 1980’, ralentissemnt en
Amérique latine et en Afrique

Du fait des chocs pétroliers, les économies occidentales augmentent leur tx directeurs > K fuient les
pays développés, Mexique demande un moratoire sur sa dette et 47 pays en développement
demandent la même chose et Mexique perd 8% de PIB en 3 ans

Crise financière fin 1990’ > avec crise de dette, acteurs de l’époque fond le constat que la crise de la
dette est un problème large de structure de l’économie > dans pays en developepment, les marchés
seraient trop entravés et l’action publique trp fort
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Ere néolibérale encouragé par Thatcher et Reagan, marqué par consensus de Washington qui réclame
la libéralisation des économies, privatisation des entreprises publiques, libertés des K, du CI et mise
en place de droits de propriété > 3 critiques :

- résultats décevant et controversés pour Amérique latine et Afrique, hausse des inégalités dans pays
en développement.

- Période du développement asiatique et pourtant elle ne suit pas l’ajustement structurel

- crise financière dans 1990’, crise mexicaine (-8% PIB en 1 an) > crises plus sévères pour pays en
développement

3e phases : 2000’où ttes les régions du monde croissent

On admet que État puisse intervenir dans certaines circonstances, on met plus l’accent sur la
gouvernance et le rôle des institutions

Approche d’Esther Duflot : plus ciblée

Croissance rapide a plusieurs interprétations :

- certains disent que c’est l’ajustement structurel

- que matières premières sont redevenues chères

- que la conjoncture internationale est bonne

Pendant 2000’, baisse des inégalités concernent de nombreux pays en développement

Changement en 2019 : on entre dans une nouvelle phase avec crise Covid, empirés par guerre en
Ukraine > plus de 70 millions de personnes sont en extrême pauvreté en 2020 > plus forte
augmentation jamais mesurée

A cela s’ajoute la crise climatique : pertes de récoltes, canicules, catastrophes naturelle, zoonose
(=perte de biodiversité qui fait circuler des virus vers des populations qui ne l’avaient pas)

Crise environnementale a engendré de nombreuses migrations climatiques > ex : 86 millions de


réfugiés climatiques prévus en 2050 pour Afrique subsaharienne

Émissions en fonction du revenu des habitants à l’échelle internationale : 10% les plus riches du
monde sont à l’origine de 48% des émissions mondiales et les 50% les plus pauvres sont à l’origine de
10% des émissions

N’existe pas en situation de crise de solidarité internationale

3. La question des rapports entre le Nord et le Sud et plus spécifiquement, de l’impérialisme

Filmographie de Sembène est très lucide a propos du rapport colonial

Passage du colonisé à l’immigré

3 choses incarnes l’extérieur :

- le mercenaire

- le fils
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- les radios

Dans le village on parle le wolof, certains personnages parlent français et pourtant la contestation ne
vient pas de ces personnages > la contestation vient de Collé, qui n’a pas d’éducation > idée que la
révolte ne doit pas venir de l’extérieur mais de l’Afrique elle-même, de ses propres coutumes

Collé invoque une tradition (le mooladé) pour contrer une autre tradition (l’excision) et protéger les
filles

Est-ce que les écarts de développement sont des écarts de productivité, de performance ou est ce
qu’il existe un rapport de force ? Question des rapports entre Nord et Sud. Est ce que le CI est un jeu
gagnant-gagnant ou gagnant perdant ?

Arghiri Emanuel, L’échange inégal : héritage marxiste, repense l’échange

Théorie de l’échange inégal part de Ricardo (1 facteur de production : L), Emmanuel rajoute le K qui
est mobile > montre que le CI n’aboutit pas necesaairement à une situation efficace

Logiques de spécialisations : Emanuel établit que les déterminants de la spécialisation sont les
différences de salaires. Cependant, les écarts de salaires tiennent à des écarts de productivité, venant
aussi d’écarts d’investissements.

Prend l’exemple de la république du Congo et de la Belgique : le fait que la Belgique se soit approprié
les richesses du Congo > pays pauvres vendent des pays peu chers alors que les pays riches
produisent des produits chers > pour lui, les pays riches exploitent les pays pauvres

4. Les femmes dans les pays en développement

Les rapports entre sexes sont primordiaux dans le film

Le personnage de Collé est une femme sans éducation, qui n’est jamais sortie de son village, qui s’est
faite excisée et qui décide de ne pas exciser sa fille et de protéger d’autres petites filles > rébellion
contre sa culture, ses traditions > s’explique par son expériences (fausses couches)

Marc Twayne, Les aventures de Okelbery Fin : Okelbery s’enfuit et rencontre un esclave qui s’est aussi
enfui, il est d’abord tenté de le dénoncer mais ne le fait pas

Les hommes qui sont protégé de cette pratique ne se rebellent pas, les conséquences sont très fortes
(ex : Mercenaire)

Indicateur IGG : santé reproductive (prend en compte la mortalité maternelle et le tx de fertilité des
adolescentes), autonomisation (presence en politique, niveau d’éducation), statut économique
(participe au marché du L) > plus la valeur de cet indice est élevé plus les inégalités sont fortes

Ex : en Inde 0,49

Afghanistan 0,77

France 0,083

Mutilations sexuelles sont un véritable fléau en Afrique > ex : 89% des femmes mutilés au Mali

Amartua Sen « missing women » : femme disparue, kidnappées ou tuée à la naissance


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Les femmes sont un levier stratégique de développement : rôle dans la politique, sur le marché du
travail (leader), dans transition démographique (moins d’enfants), microcrédit (=fait de donner des
petites sommes à des pays en développement) surtout aux femmes qui l’investissent

70% des personnes en situation d’extreme pauvreté sont des femmes et des filles

Curs d’économie du développement, Place aux femmes d’Esther Duflot

5. L’Afrique subsaharienne, au cœur des enjeux du développement

I. Mesurer le développement

A. Une brève histoire de la notion de développement

B. Quels indicateurs ?

Après 2eme GM, sous développement réunissait pays du monde qui avaient + faible PIB/tête.

3 familles critiques du PIB : commission Sen-Stiglitz-Fitoussi, 2009 :

 Économique : PIB ne prend pas en compte éco souterraine, travail domestique et prend mal
en compte éco non marchande (biens publics : pas de prise en compte VA)
 Sociale : ne prend pas en compte les inegs, l’accès aux services publiques
 Environnementale : PIB ne prend pas en compte soutenabilité des économie : on additione
uniquement valeurs positives, jamais de négatives.

Pb dans PIB/habitant avec dénominateur car dans pays moins développés, recensement tous les 10
ans : migration massive erreurs.

Même en mesure du revenu, on peut critiquer le PIB dans les pays en dév car il ne prend en compte
que les revenus de la Prod° interne, et ne prend pas en compte les transferts de revenu, entre l’interne
et l’externe, entre le national et l’étranger, et ces transferts de revenu sont très importants dans les pays
en dév. Dans l’éco du dév on ne parle pas du PIB, mais on s’intéresse plus au revenu nationale brut
(RNB), qui est le PIB auquel on ajoute ou retire ces transferts de revenu à l’étranger.

En éco du dév, le PIB donne certes une indication en lui-même, mais sert plutôt à faire des
calssements. Or cette fct présente des difficultés méthodologiques importantes, du fait des différences
de niv de vie entre les pays. Il existe une approche qui permet d’atténuer cette difficultée
méthodologique qui est la PIB PPA, ie le PIB en parité pouvoir d’achat, qui prend en compte le fait
que les prix sont moins élevés en Inde qu’en France par EX. Malgré ça, la comparaison reste tout de
même difficile.

La tentation de publier des chiffres sur ou sous évalués est forte. Certains gouvs considérent qu’il en
va de leur prestige ou de leur sécurité d’apparaître plus riche que leur voisin, et d’autres considérent au
conntraire que le fait de rester pauvre leur garantit l’accès à certains mécanismes de solidarité, et les
décharges des responsabilités attribuées aux pays riches. La Chine en effet s’est opposée à la
revalorisation de son PIB en PPA, car ce calcul faisait d’elle la 1 ère puissance éco du monde. Elle a
donc refusé de participer à la COP 23, et XI JI PING a rappelé à ce moment là que la Chine était un
pays en dév.
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Deux directions principales ont été proposées pour trouver autres indicateurs que PIB :

 Prise en compte dimension humaine : IDH


 Dimension environnementale

Prise en compte dimnesion humaine :

Apparait en 1990, du fait des difficultés rencontrées dans années 80 par politiques
d’ajustement structurelles qui occasionnaient des effets sociaux négatifs
Pol d’ajustement structurelles : visent à flexibiliser les marchés
90 : nations unies publient IDH avec travaux d’Amartya Sen et Mahbub Ul Kak
IDH Modifié à plusieurs reprises
Version plus récente, indicateur composite avec 3 volets :
o Economique : Le niveau de vie descend, mesuré par le RNB (revenu national brut) par
habitant plafonné à 75 000 dollards.
o Santé : mesuré par espérance de vie à la naissance
o Education : mesuré par le tx d’alphabetisation et la durée moyenne de scolarisation

Version initiale, IDH sur volet éco prenait en compte le PIB/Hab et pas de plafond du RNB par hab.

2 critiques IDH :

 Défauts de l’IDH : trop forte présence du PIB devenu le RNB. RNB est le PIB avec l’addition des
revenus. Toutes les critiques du PIB peuvent être faite sur 1/3 de l’IDH.
 Interet IDH pas évident car forte corrélation entre les composantes non monétaires de l’IDH
(éducation et santé) et la composante monétaire de l’IDH (le RNB). On voit en effet que le
coeff de corrélation dans les pays dvpés en 2019 était de 72%. Cette même corrélation tombe
à 47% pour les pays à IDH moyen ou faible. Cela signifie donc que le revenu/tête explique en
bonne partie les perfs d’un Etat en matière de santé ou d’éducation. D’où la critique, à quoi
sert l’IDH.

Néanmoins, on peut trouver un intérêt de l’IDH (monétaire et non monétaire), enfin de cette
corrélation, pour mettre en évidence des lacunes (sanitaires ; éducatives) dans un pays
donné.Graphique 1

On a une droite de régression qui correspond à la corrélation IDH monétaire et non monétaire. Pour les
pays au-dessus de la droite, l’IDH non monétaire est fort relativement à l’IDH monétaire : Les
performances en matières d’éducation et de revenu sont bonnes comparé au revenu. Pour ceux au-
dessus, les perfs sont dévantes comparé au revenu.

Prgm de développement des nations unis a jugé que l’idh était trop dépendant de l’indicateur
monétaire et a proposé créa de l’IPH (indice de pauvreté humaine) en 1997, mais l’IPH a été
abandonné à cause du succès de l’IDH.

 Problème de l’inertie de l’IDH, ie qui bouge difficilement. Même si le gouv entreprend à des
actions dans les domaines soc, l’IDH va répondre avec retard et faiblement aux actions
entreprises. La croissance par exemple répond plus vite que l’IDH, donc on serait plutôt tenté
de se focaliser dessus que sur l’IDH
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 D’autres dimensions des inégs sociales sont absentes de l’IDH : tout ce qui se rapporte aux
inegs spatiales de revenu, ou entre les genres.

IDH a donc été affiné pour tenir compte de ces différentes inegs.

On voit enfin que malgré cela, PIB fait de la resistance, malgré toutes les critiques, la plupart des
indicateurs de développement sont généralement fortement corrélées aux PIB

D’autres approches ont cherché à penser notion de développement en la confrontant à idée de


bonheur.

Bouthan : précursuer : BNB (bonheur national brut) : pb pas de mesure objective. Pour mesurer
bonheur dans une popul, on le fait par réponses à questionnaires. Résultats sont sensibles à façon
dont questions sont posées. Ex : si on remplace bonheur par satisfaction, les résultats diffèrent.

Fait que cr n’ait pas dd’effet immédiat ou direct sur bonheur est connu sous le nom paradoxe
d’Easterlin.

Années 70, il montrait qu’aux US, cr du revenu par tête ne se traduisait par aucune augmentation de
la popul qui se sent heureux : bonheur se mesure de façon relative.

Enquêtes internaitionales années 2000, pays qui reçoivent meilleur score (qui se disent les plus
heureux) sont Nigéria, Tanzanie et Mexique. Relation bonheur par rapport au revenu ressemblerait à
courbe en forme de U : plus heureux dans pays pauvres, dans pays riches. Mais pas heureux dans
pays moyens. (contrintuitif)

Score le plus faible : Ukraine, Roumanie, Russie.

Dernier rapport sur bonheur : inflexion avec covid : Amérique Latine, bonheur a chuté.

A partir années 90, économie du dvpmt connait inflexion majeure : inflexion impulsée par les
organisations internationales.

1990 : banque mondiale publie rapport sur dvpmt dans le monde : « La pauvreté ».

Inflexion se produit après une décénie d’ajustements structurelles.

2 caractéristiques inflexion :

 Politiques de dvpmt se focalisent sur pauvreté


 Sur réduction des inegs (moins présente)

Pays comme Corée du Sud ont réussi à décoller sans augmentation des inegs. Pays comme Chine :
explosion des inegs et également réduction spéctaculaire pauvreté.

Nouvelle approche oscille entre un altruisme affiché et le réalisme des élites quand à leurs intérêts.

Samuelson, L’economique, 1983 : « Pour le repos de notre conscience, nous sommes dans l’obligation
d’aider ces myriades de malheureux. En outre, l’histoire nous enseigne que la faim n’est pas bonne
conseillère, et que les hommes ne se résignent pas toujours à mourir silencieusement de faim. »

Indicateurs de dvpmt deviennent indicateurs de pauvreté.


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Approche par la pauvreté monétaire et approche par la pauvreté non monétaire.

Pauvreté monétaire : Évaluer situation des personnes à partir de leurs revenus ou de leurs niveaux
de conso

2 manières de considérer la pauvreté monétaire :

 De façon absolue : pauvreté est l’incapacité d’atteindre un certain niveau de revenu ou de


consommation
Pour se faire, la banque mondiale calcule des indicateurs sur la base de seuils standards, seuil
à 1 dollar PPA et seuil à 2 dollars PPA. Pauvre si moins que ce seuil
Seuils sont actualisés régulièrement en fonction hausse des prix. Seuil à 1 dollar PPA (années
90) vaut ajd 1,9 dollars PPA. Pauvreté mesurée se réduit au niveau mondial, notamment
grâce à Inde et Chine. Mais progresse en Afrique Subsaharienne.
En 2000, nb de pauvres était plus important en Asie. Asie du Sud a elle seul comptait 560
millions de pauvre. En Afrique subsaharienne : « que »390 M de pauvres alors que région
concentrait part la plus importante de pays à faible revenus.
A cette époque, plus grand nombre de pauvre se situaient dans pays à revenus
intermédiaires. Depuis 2014, nb de pauvres est plus important en Afrique que dans pays
d’Asie et du Pacifique.
Critique de cet indicateur : seuil de survie, mais passer au dessus du seuil ne fait pas non plus
devenir riche…
 De façon relative : se rapproche mesure en terme d’inegs. Cette approche définit la pauvreté
à partir de la comparaison entre les indivs. Approche se justifie par fait que les agents eux-
mêmes, définissent la pauvreté de manière relative.
En effet, dans campagnes (pauvres) des pays en dvloppement, populaions ne se considèrent
pas comme pauvre tant que tout le monde se trouve dans situation pauvre. Pauvreté n’est
pas uniquement phénomène éco, aussi phénomène social.
Niveau internationale, cet aspect de la pauvreté est devenu plus important du fait rapidité
diffusion des moyens de comm d’images ou perceptions de la vie ou conditions de vie dans
les Pays développés.
Différentes mesures :
o Part des indivs dans une popul, qui gagne moins de 60% du revenu médiant. Certains
pays prennent 40% comme les USA : réduit tx de pauvreté.
Rapport entre des déciles ou centiles, quintiles : comparer part du revenu des 20%
des plus pauvres avec celui des + riches.
o Coeff de Gini : calculer à partir de la courbe de Lorenz
Interet pour distrib uniforme des revenus : droite au centre du graphique : 10% popul
à 20% des revenus.
On s’interesse à l’aire entre la courbe de Lorenz et la droite, rapport entre cet aire et
le triangle du bas : si distrib des revenus parfaite : courbe confondue avec droite
d’agélité parfaite : coeff= 0.
Si ineg totale : coeff= 1

Plusieurs inconvénients :
 2 courbes de Lorenz peuvent se croiser : avec 2 répartitions différentes, plus
ou moins inégalitaires, on peut avoir le meme coeff de Gini.
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Pourtant, l’une peut être plus favorable aux plus pauvres que l’autre : coeff
de Gini est peu sensible aux queues de la distrib : à la aprt des très pauvres et
des très riches.
Cela a conduit économistes à préférer : indice de Palma : part du revenu qui
revient au 10% les + riches est divisée par la part du revenu des 40% les +
pauvres.
Plus chiffre est élevé : plus c’est inégalitaire.
Indice plus sensible aux variations de la répartition qui affecte les + pauvres
et les + riches.
Repose sur observation de Gabriel Palma : La part du milieu de la popul est
relativement stable.
50% entre les 40% les plus pauvres et 10% les plus riches est relativement
stable : pas d’interet à cette part.
Dans pays en développement, données dispos sont en qté limitée : surtout
dans pays pauvres.
Peu de pays ont, comme Inde, enquêtes annuelles qui permettent étudier
pauvreté et les inegs.
Dans pays + pauvres : 3 ou 4 enquetes depuis l’indépendance concentrées
sur période récente.
On constate que les inegs sont très fortes dans pays en dvpmt : en Amérique
latine et Afrique subsaharienne.

Analyse pauvreté pdv multidimentionnelle :

Amartya Sen : concept de capabilité : bcp aspects de la pauvreté sont liées à dimensions non
monétaires : éducation, santé, libertés politiques, estime de soi…

Modèle de Sen : chaque indiv bénéficie de certaines dotations : K physique, K humain et de droits.

Cet ensemble confère, dans contexte donné, certaines capacités ou capabilité à l’agent : ensemble de
possibilités ou de libertés.

Grace à ces libertés, les agents peuvent accomplir certaines actions qui aboutissent à des réalisations.

Il faut s’intéresser à la manière dont les gens peuvent mobiliser leurs droits, plutôt que les droits.

Observer simplement les réalisations comme on le fait quand on mesure pauvreté monétaire ne suffit
pas. Faut prendre en compte libertés agents à faire des choix.

Dvpmt : extension de ces libertés au niv indiv et coll.

Sen : pauvreté absolu : absence de certaines capacités fondamentales : s’intégrer au sein


communauté ou l’estime de soi.

Pauvreté, tel qu’il la définit, est un manque de « possibilités » qu’une personne a de mener le genre
de vie qu’elle souhaite.

Bus : permet avoir mobilité géographique. Mais est ce que personne en fauteuil roulant peut rentrer
dedans ?

Approche difficile à réaliser dans tentatives empiriques.

Sen produit, à partir de son analyse, une analyse des famines en Inde.
L’économie du développement

Elles se caractérisent par réduction des qtés aliments dispos. Sen remarque que cette réduction est
limitée : souvent de 10%.

Montre qu’il n’y aurait pas de morts à cause des famines s’il y avait meilleur répartition nourriture.
Faut donc expliquer pk certaines personnes ne peuvent plus avoir accès à cette nourriture.

Argu éco : du fait réduc 10%, prix alimentation ont augmenté. Mais cela peut surtout être par un
manque de droit. Dans certains pays, il existe droit fondamental à s’alimenter : mise en place stocks
de sécurités en cas de famine pour personnes sous alimentées.

Famine également due à manque de liberté, car dans démocratie : médias peuvent alerter les
dirigeants lorsqu’une famine risque de se produire. Élus ont interet à agir.

Sen affirme : pas de famine dans société démocratique. Ex des nombreuses famines dans Inde
coloniale, absence de famine dans Inde indépendante et démocratique.

Approches culturelles de la pauvreté : notion de pauvreté diffère suivant les cultures.

Dans bcp pays en dvpmt, personnes considérées comme pauvre sont celles qui n’ont pas de relations
sociales.

Personnes considérées riches : possèdent nb élevée de personne qui dépendent d’ellle : femme,
enfant, client. Peu importe niv de conso.

Rabtre statut des personnes sur leur revenu est unefacon d’appréhendre les différences qui ne
correspond pas nécessairement aux classements en vigueur dans pays étudiés.

Inde ou Senegal : personnes de classes inférieures restent perçues ainsi meme si elles s’enrichissent

Relation entre croissance, inég et pauvreté.

Cr du revenu moyen et réduction de la pauvreté sont 2 phénomènes différents. Mais pas


indépendants.

Plupart des recherches : cr a en moyenne, un effet sur réduc pauvreté.

David Dollar, Art Kraay, 2002 : « La croissance est bonne pour les pauvres » : revenu moyen des 20%
plus pauvres (dernier quintile) évolue en moyenne comme le revenu moyen.

Meme si relation validée en moyenne, sa variabilité est très forte.

Francois Bourguignon : 2003 : élasticité de la pauvreté à la cr, comment évolue pauvreté en présence
de cr éco, dépend du degré d’ineg.

Rééduc pauvreté, pour un tx de cr donnée, sera d’autant plus forte que l’ineg est faible.

Pour meme tx de cr, niveau des inegs du pays va faire en sorte que cr profite aux plus pauvres ou aux
plus riches.

Distance entre revenu moyen et seuil de pauvreté est faible.


L’économie du développement

Pendant plusieurs décennies, question de relation entre cr et ineg a semblé réglée par une loi : loi de
Kuznets : les sociétés tradis, très égalitaires, devaient d’abord passer par période d’ineg : le décollage,
avant de connaitre une décr progressive des inegs.

Idée est ancienne : Tocqueville :

Kuznets, 1955 : premier à fonder cette intuition sur données chiffrées : issu de ses travaux sur US et
grande bretagne, mais sa prétendue loi repose sur hypothèses fortes : certaine interprétation de
l’exode rurale, efficacité de l’accumulation du K qui repose sur l’E et l’effet de ruissellement.

Hypothèse que l’E est réalisée par indivs les plus riches et que cette E est réinvestie, alors inegs
favorise cr.

Si ce raisonnement avait un sens dans l’Europe lors de la RI, discutable dans pays en développement
actuel car placements à l’étranger sont souvent préférés à l’investissement productif dans le pays.

Approche tradi : loi de Kuznets : mettait accent sur cts qu’entraine la redistib.

Si on peut séparer cr et ineg, alors faut que les pols qui tendent au dvpmt économiques soient
différentes des pols qui permettent meilleure répartition.

Empiriquement , impossible établir loi à la Kuznets : certains pays ont connu cr sans ineg de revenu :
Taiwan, Colombie, Corée du Sud alors que d’autres pays ont connu cr avec hausse ineg : Chine, Perou,
Mexique, Venezuela et le Brésil.

Situation lationo américaine a conduit économistes à parler de cr excluante : cr qui augmente les
inegs.

Contrairement à vision de Kuznets, cest plutôt la grande stabilité des inegs qui devrait constituer le
principal fait stylisé (empirique).

Approche de Kuznets restée dominante jusqu’aux années 80 : avec implication qu’il ne fallait pas
redistribuer richesse, il suffisait d’attendre qu’inegs se réduisent seules

On voit en effet que mécanismes de reprod des inegs, économiques, culturels, éducationnels sont si
puissants, que meme des réformes radicales n’arrivent pas à les éradiquer.

Walter Scheidel, Une histoire des inégalités de l’âge de pierre au 21ème siècle, 2021 : inegs ne se sont
réduites dans l’histoire que suite à des événements majeurs : guerres, révolutions, faillite d’un Etat ou
grande pandémie.

A partir années 80 : observation de cas de cr rapide, sans augmentation des inegs de revenu, avec de
faibles inegs de départ : Taiwan et Corée du Sud, a joué un grand rôle dans ce changement.

Égalité présente de nombreux avantages pour la cr :

o Conduit à réduction tensions sociale. Tensions sociales peuvent nuire à cr : necessite


mesures distorsives de la part des États. De plus, source d’inflation ainsi que
d’insécurité et de violence.
o Plus forte égalité de revenu conso plus importante. Pour qu’un pays se développe,
il faut classe moyenne et une demande intérieure. Populs les plus modestes sont
celles qui consomment dans les pays en développement le plus de produits
nationaux.
L’économie du développement

o Rôle du K humain : l’éducation, en particulier des femmes, est un puissant facteur de


croissance, d’amélioration du niveau de santé, et de réduction de la fécondité. Une
meilleure répartition des revenus peut favoriser l’accession des plus pauvres au
capital humain, ce qui accentue la croissance, d’autant plus si on prend en compte les
retombées que le capital humain d’un individu peut avoir sur celui des autres
(externalités positives).

3. Les indicateurs de développement durable (cf KK)

4. Portrait des inégalités dans le monde

La distinction entre pays développés et pays en développement se fait le plus souvent en prenant
comme indicateur PIB ou RNB par habitant. Il n’existe pas de seuil évident en réalité car pays du
monde forment continuum et non des groupes.

Classement des PED n’est pas acti totalement intelectuelle car calssements ……….. notamment
accès a certaines ressources et traitements en matière de dette.

La banque mondiale, hérité du système de Bretton Woods, réserve les prêts à condition douces et les
dons de sa filiales, nommé AID (association internationale pour le dév), à des pays ayant un faible
RNB/hab. Ces prêts sont beaucoup moins couteux que ceux de son autre filiale, la banque
internationale pour la reconstruction et le dév, à laquelle doivent recourir les pays avec un revenu
plus élevé.

L’approche en termes de RNB/Hab ne permet pas de rendre compte de toutes les dimensions du ss-
dév. C’est pour àa qu’en 1971, les nations unies ont approuvé une liste de 25 pays, celles des pays
dits les moinsa vancés (PMA). Avec une base multicritères, et pour lesquels il existe des programmes
spéciaux d’assistance. En Février 2021, leur nbre était de 46, et cette liste des PMA est révisée tous
les 3 ans.

3 critères pour établir liste des PMA:

o Niveaux de revenu est bas : on calcule ce critère sur la base du PIB/habitant sur 3 ans.
o Retard dans développement humain qui se mesure par malnutrition, tx de mortalité des
enfants, tx de scolarisation, tx d’alphabétisation
o Vulnérabilité économique : degré d’isolement, dépendance et fragilité de certaines
exportations, place de l’agriculture, catastrophes naturelles et leur incidence.
Avec perturbations climatiques, de nombreux pays du monde vont surement basculer dans
vulnérabilité éco.

Récemment, 2 categs ont fait leur apparition : pays emergeants et pays fragiles.

Pays émergeants : pas de def précise, terme inventé par Goldman Sachs pour désigner PED qui sont
aussi les clients de Goldman Sachs (banque d’investissement) . Ce sont les plus forts des PED. Le
terme comprend un aspect éco et financier, mais aussi une importance accrue sur le plan géopo en
termes de puissance. Ce qui s’est reflété en 1999 par la création du G20 (parmi laquelle figure la
Chine, le Brésil ou l’Afrique du Sud).

Pays fragiles : pays qui ont connu épisodes de guerre, civile ou externe, et dont revenu par tête à
régresser depuis années 60 (indépendance). Pendant longtemps, institutions internationales n’ont
pas tenu compte conflits dans analyses du dvpmt éco. Pourtant, évol pays comme Somalie, ou Etat
L’économie du développement

central a pratiquement disparu, a forcé à revoir cette approche. Pays oscillent entre situation
d’urgence et de développement.

3 categs de pays en dvpmt distingués par banque mondiale :

o Pays à faible revenu : RNB/hab inférieur à 1036 dollars par hab en 2019 : 28 pays dans monde
o Pays à revenu intermédiaires : 108 pays dans le monde :
o Pays a revenu intermédiaire tranche inférieur : 54 pays
o Pays a revenu intermédiaire tranche supérieur : 54 pays
o Pays à revenu élevés : 80 pays

Pays à revenu élevés se concentrent dans Europe, Amérique du Nord et Océanie. Faibles revenus et
tranches inférieures : Afrique et Asie du Sud.

Amérique Latine : pays sont à revenus intermédiaire tranche sup

Interet pour évolution historique à LT : phénomène de cr, qui a été enregistré depuis la RI et s’est
acceléré parès 2ème GM apparait phénomène très singulier. Auparavant, conditions étaient stables,
cylciques, périodes étaient fast et de déclin.

Produits ne sont pas homogènes dans le temps

Paul Bairoch : tableau de synthèse pour 6 derniers siècles, repris par Bourguignon : décrit situation
entre 1300 et 1990.

Avant 17e, grande partie popul mondiale se trouveit proche du seuil de survie, du seuil de
subsistance alimentaire. Ce tableau montre caractère récent de la coupure entre l’Europe et le reste
du monde. L’écart entre pays plus riches et plus pauvres était de 3 en 1820 (3 fois plus de RNB par
hab), il est maintenant de 72.

Jusqu’au 17 et meme après, régions connaissaient modes de vie proches : économies étaient
agréaires. Pratiques agricoles étaient relativement semblable. Un pays paraissait en avance sur reste
du monde sur plan technique et plan de l’orga : Chine : mandarinat : recrutement des hauts
fonctionnaires sur concours.

Point de divergence entre Europe, Us Et autres pays du monde est difficile à déterminer. On l’assimile
souvent à RI ce qui est assez réducteur. En effet, pendant RI, la cr a été irrégulière et lente. Pays
européens ont connu surtout cr rapide et soutenue, après 2nde GM, avec 30G.

Histoire de la RI montre aussi qu’il n’y a pas de relation simple entre dvpmt éco et dvpmt social.
Certaines périodes de cr rapides ont été périodes de régressions sociales.

RI en Europe a en effet été marquée par stagnation du salaire réel et détérioration des conditions de
travail tradi.

En Angleterre, RI a commencé en 1770 et salaire réel n’a commencé à augmenter qu’en 1820.
Pauvreté n’a commencé qu’a diminuer à partir de 1840.

Depuis grande vagues indépendance achevée en 1960, 2 évols principales marquent la cr mondiale :

o Tx de cr du sud est plus rapide que celui du nord, mais avec grande hétérogénéité.
o En terme géopo, la place de l’Asie de l’Est et du Sud croit, tandis que celle de l’Afrique stagne,
voir régresse.
L’économie du développement

Evol éco des pays en dvpmt a été marquée par suite de « miracles » : pays asiatiques : évols tranchent
avec expérience antérieur des RI, puisque tx de cr atteints ont été très élevés pdt plusieurs années.

Émergence fait basculer centre de gravité de l’éco mondiale : de plus en plus vers Asie : remet en
cause éq éco et géostratégiques.

Pays a révenus intermédiaire sup ont augmenté leur part dans revenu mondial : Rééquilibrage du
monde

Théorie de la courbe de l’éléphant : Milanovic : décrit dynamique des inegs entre 1988 et 2008.
S’interesse à évol de chaque décile de popul mondiale au court de cette période.

Plus pauvres ont vu leur revenu augmenter de 15% sur période.

Très pauvres sont restés très pauvres : ceux qui ont le plus besoin cr de revenu l’ont moins touché.

La queue de l’éléphant, ce sont les très pauvres à l’échelle mondiale, qui sont restés relativement en
marge du processus de croissance, avec une faible croissance de leurs revenus. Le dos massif de
l’éléphant, ce sont les populations des pays émergents qui sont sortis de la pauvreté, et qui ont vu
une croissance de leurs revenus importantes.

La chute de la trompe de l’éléphant ce sont les pop occidentales des classes moyennes.

Milanovic a actualisé sa théorie (dans trois articles de…).

Intégrer Graphique 11 (1) :

On observe depuis 1820, trois périodes d’inégalités, trois ères d’inégalités :

- 1820-1950 : Les inégalités augmentent (le coef de gini passe de 50 à 57 environ)

- 1950-2000 : Les inégalités mondiales de revenu restent relativement stables. Les écarts de
revenu se maintiennent à un niveau élevé (coef de gini de 66 ) 67).

Au même moment, les inégalités infranationale ont tendance à baisser, du fait du dév des Etats-
Providence

- 2000-nos jours : Les inégalités mondiales ont baissés (coef de Gini : 68, niveau qu’il n’avait
plus atteint depuis les fin du XIXe s.)

Période marquée par une convergence des revenus mondiales, portées par l’essor de la Chine
notamment.

Intégrer graphique 11 (2) :

Intégrer graphique 12 :
L’économie du développement

On voir que la courbe de l’éléphant aurait disparu selon Milanovic entre 2008 et 2018. La croissance
des revenus a été forte en bas de la répartition mondiale, et faible au sommet de la répartition.

Si des pans entiers de pop nationale ont vu leur revenu augmenter ces dernières années, d’autres ont
rétrogradé. Par EX, selon les estimations de Milanovic, les déciles urbains de la pop chinoises ce sont
élevés du 24 centiles au 29 centiles dans la répartition mondiale des revenus, entre 1988 et 2018.
Tandis que le dernier décile de la pop italienne a rétrogadé de 20 centiles, en atteignant quasiment le
50ème centiles.

Le dernier décile de la pop fr a rétrogadé de 4 centiles, passant du 13ème, au 69ème. Cette troisième
ère (2008-2018) est probablement arrivée à son terme, car l’épidémie de COVID 19 a eu pour effet de
creuser les inégalités mondiales de revenu. De plus, le revenu/Tête de la Chine a tellement augmenté
ces dernières années, que la croissance chinoise va désormais contribuer à creuser les écarts de
revenu entre les pays.

III. Existe-t-il un modèle de développement asiatique ?

I.Faits

émergence des pays asiatiques a été ne surprise. Les écos d’avant cette émergence mettait accetn sur
obstacles cr en Asie : du manque de matière première, a corrucption, en passant par confucianisme :
religion conservatrice.

Pourtant, les uns après ls autres, pays asiatiques ont su démentir ces pronos. Japon le premier qui a
été suivi par Corée du Su, au niveau chine aux années 60.

Taiwan : cas de ville-Etat : Hong-Kong et Singapour, puis par Indonésie, Malésie, Thaïlande, Chine et
Vietnam.

Cr des unes exerçant sur les autres effet d’entrainement : développement en vol d’oie sauvage (cf
article nek).

Politiques suivies par ces pays ont mélangé habilement certains aspects hortodoxes avec aspects
hétérodoxes.

Analyse des raison du succès est controversée, chacun cherchant à y retrouver ses pols préférées.
Ecos otrthodoxes notent que ces pays ont adopté pols respectant stabilité éco et finncière. Exact si
cela signifie que ces pays ont évité les dérives inflationnistes et les déficits insoutenables. Mais faux,
si cela signifie que ces pays ont respecté inflation à 2% ou déficit public inférieur à 2%.

Miracle asiatique a été miracle très organisé. Pays comme corée du Sud ou Chine ayant connu tx de cr
jamais atteints au paravant sur telle période.

Pols qui ont permis ce miracle : 9

o Pol de dvpmt comprenant vision de LT axée sur industrialisation


Industrialisation a commencé parr substitution d’importations dans secteurs comme textile,
electroménager, pour remonter ensuite les filières vers l’industrie lourde : sidérurgie, constru
navale, biens informatiques…
Dynamique locale : quand un pays s’arrete de produire, un autre le fait
o Orientation vers le marché extérieur : de façon ciblé avec créa de zones franches. Ce qui a
permis de surmonter le pb de l’étroitesse du marché intérieur. Cela a permis de faire jouer les
L’économie du développement

écos d’échelle, et cercle vertueux déjà décrit par Adam Smith, spécialisation permet hausse
productivité  élargissement du marché  spécialisation.
o Tx d’E et tx d’i élevé
o Rôle important joué par l’Etat. Notamment en matière de coordination des acteurs et de
promotion des secteurs prioritaires par subventions ou crédits bonifiés.
MITI (ministère de l’industrie) ou JETRO : organismes chargés du commerce extérieur : rôle
marjeur dans orientation pols commerciales et industrielles.
o Ouverture commerciale (biens) sélective et prudente et ouverture financière (capitaux)
encore plus prudente (du moins en Chine). Idée que pays en dvpmt devraient protégés leurs
industries naissantes est dépassée.
Double discours pays occidentaux à ce sujet : recommandent aux pays en dvpmt de ne pas le
faire alors qu’eux meme l’ont fait pdt leur période d’industrialisation.
o Généralisation d’une formation de base de qualité et accumulation de K humain
o Ineg des revenus limités, au moins au départ, et parfois pendant période de cr. Cas pour la
Corée du Sud et Taiwan mais pas pour Chine : contre-exemple.
o Flexibilité remarquable (vol des oies sauvages et remontées des filières), pays ont crée
nouvelles actis et désengagement des actis antérieures. Cette flexibilité a permis
réorientation rapide des économies, y compris pdt périodes de crise.
Pendant crise endettement de 1982, économie coréenne a rebondit, alors que l’éco
brésilienne, qui suivait jusqu’ alors trajectoire proche, est devenue stagnante
o Dynamiques se sont déroulées dans contextes peu démocratiques et avec forte corruption,
alimentée par osmose entre secteurs privés et publics. Elle a été dénoncée par institutionss
de BW, durant crise asiatique de 97.
Cas des relations étroites entre le Chaebols (conglomérats) et l’Etat en Corée du Sud. Forts
pantouflages (passage de secteur privé à public ou l’inverse : on peut divulguer infos
confindentielles) dans les 2 sens
Autoritarisme a meme été revendiqué et théorisé, notamment à Singapour : Lee Kuan Yew
est restée premier ministre de 1959 à 1990.
Son fils, reprenant le flambeau à partir de 2004.
Pol des 2 enfants à Singapour et enfant unique en Chine de 1979 à 2015.

Parmi moyens hétérodoxes utilisés, gestion du tx de change a joué rôle particulier comme le montre
gestion tx de change du Yuan. Question n’était pas de trouver tx de change d’éq, mais de déterminer
tx de change qui maximise cr.

Dani Rodrik a montré que cet objectif peut justifier une sous évaluation volontaire du tx de change.

A cette gestion du tx de change se sont ajoutées importantes subventions directes et indirectes


constituées pour presque la moitié d’exemptions douanières en Corée du Sud. Les subventions
indirectes ont également jouées un rôle comme l’aide des US pour la Corée du Sud ou le Japon.

Etat est enfin intervenu activement pour réguler marché du L, pour enrayer action syndicale et éviter
cr rapide des tx de salaire, pour que les économies restent compétitives. Ce qui signifie que salaire
doit rster abs en devise, mais pas nécessairement en pouvoir d’achat.

En conséquence, tx de salaire sont longtemps restés faibles mais avec un PA cr. Démarrage s’est fait
sans système de protection sociale.

Conditions sociales marquées par longue durée de L et forte dépendance par rapport à l’E.
L’économie du développement

Caractéristiques aussi présentes en Chine, mais salaires y ont augmenté brutalement, favorisant
tournant vers un dvpmt ou une cr davantage tournée vers le marché intérieur.

Cr des pays asiatiques a provoqué dvpmt d’une classe moyenne, ces couches sociales ont jouées un
rôle dans dvpmt du marché intérieur, mais également dans passage à des régimes démocratiques
comme en Thaïlande ou Corée du Sud

II. Théories : vol des oies sauvages

III. Critiques

3 familles de critique :

o Ce modèle qui serait spé à l’Asie, apparait en réalité comme très tradi.
Pue avant crise asiatique de 97, Young avaient procédé à analyse cr des 4 tigres asiatique :
Hong-Kong, la Corée, Singapour et Taiwan pendant la période 1970-1985.
Met en lumière fait que PGF n’a quasiment joué aucun rôle dans la cr.
En corée du Sud, PGF n’aurait contribué qu’a 1,7 pts à la cr de 10% par an.
Singapour : 0,2pts, pour cr à 9%
Paul Krugman : inspiré par Young, a publié analyse qui prend contre pied des pdvs courants
The Economist, 1995 : Krugman : « Si miracle il y a eu, c’était « un miracle de fabriquant de
saucisse » : cr asiatique s’expliquait principalement par détermiannts les plus tradi de la cr : +
de L et de K.
Connu cr rapide parce qu’ils ont épargné et investi bcp , et importante main d’œuvre.
Prise de postion polémique. Il convient de souligner que l’analyse de base de Young est
contestable et fragile.
En changeant hypothèses, contribution de la PGF apparait plus significative.
Crise asiatique : de 97 a semblé justifier analyses de Young et Krugman. Mais cr est ensuite
repartie : contredisant théorie.
En revanche, baisse cr observée à partir crise de 2008 est cohérente avec idée que cr
ésiatique n’a relevé que d’ingrédients tradi.
Hypothèse vrai mais devrait se réduire a terme à cause ralentissement démo et difficulté
garantir hauts tx d’E.

o On peut critiquer fragilités de ce modèle de dvpmt asiatique.


Orientation vers marché extérieur a aussi inconvénients : dépendance à conjoncture
internatioale. Elle s’est dégradée à partir 2008 et encore plus pandémie 2019. De plus, dvpmt
en vol d’oie sauvage peut poser pb si économistes sont intégrés au niveau régional.
Après crise 97 Asie, exportations n’ont pas pu reprendre rapidement : pays asiatiques tous en
crise en meme temps.
o Chaque pays d’Asie a diversité propre. Faudrait parler des pays spécifiquement. Il existe
tendance avec spés locales fortes. Chine et Inde sont modèles à part. Corée du Sud et Japon
ont bénficié aide US. Asie du Sud est restée en marge du dvpmt.

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