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L’éco du dev = a pour objectif d’appliquer les outils de le science économique à l’étude des
problèmes que rencontrent les PED (pays en développement).
Nous nous intéressons en particulier aux déterminants de la pauvreté et du sous-
développement et aux politiques mises en œuvre pour y remédier.
Livres = économie du développement / l’aide publique au développement
Introduction :
Une vue d’ensemble : les PED quelles politiques, quelles trajectoires
I. Le concept de développement
L’économie traite de l’accumulation de la richesse et la croissance de cette richesse c’est
l’économie de la croissance.
En quoi le développement diffère il de la croissance ?
1) La notion de développement
La croissance est assez limitée, par un agrégat défini
Le développement c’est une croissance pluridimensionnelle :
Croissance unidimensionnelle
Développement comme un changement de structure de l’économie voire même la
société.
==) Le développement c’est un phénomène qui associe la croissance à des changements
dans d’autre domaines.
1. Les principes de bases de l’éco sont universels et inters temporels ; et donc l’éco
standard serai suffisante pour expliquer à la fois les comportements individuels et les
évolutions macro
2. L’éco du dev consiste en l’analyse d’un ensemble de phénomènes en voie de
disparition ; ==) les PED, malgré leur faible PIB/tête obéissent aux mêmes règles
économiques universelles et on analyse leur rattrapage économique. (Une analyse du
rattrapage économique des pays plus pauvres à une date donnée).
3. Les PED ont des caractéristiques spécifiques qui rendent non pertinente l’application
des modèles macro-économique standard.
4. L’économie du développement a l’ambition de décrire l’évolution des économies en
tant que système sociaux complexes et multidimensionnels ==) Multidisciplinarité
PED en retard peut-on appliquer les mêmes processus de développement que les pays
industrialisés ?
Cercle vicieux du sous-développement avec des forces dépressives qui rendent les stratégies
de développement complexes. Il faut identifier les raisons de blocages et des chocs positifs
pour rompre ce cercle. Cette trappe dit que non les pays ne sont pas identiques au début
Les débats intenses au moment des décolonisation ont laissé place à une première
pensée dominante sur le dev éco
Remise en cause seulement dans les années 1980 lors de la contre révolution
classique
Le « consensus de Washington » censé guider les pays du sud vers une voie de dev
pérenne laisse des années plus tard un bilan contesté de débouche sur une nouvelle
série de mesures plus institutionnelles
Le monde en dev est contrasté : des pays dits émergents, des pays moins avancés, et
une myriade de pays entre ces deux extrêmes.
Ces politiques sous forte influence idéologique seraient devenues des fins en soi
imposées de manière antidémocratique et dogmatique (Dani Rodrick,2006), Rodrick
remet en cause le fait que l’on puisse énoncer des décisions politiques pour
l’ensemble des pays en développement et ces politiques avaient pour objectif de
diminuer les distorsions sur les marchés considérés efficaces alors qu’ils sont
imparfaits
« Les économistes se sont égarés » dans leur désir de disposer de modèles
mathématiques « intellectuellement élégants » leur donnant l’occasion d’exhiber
leurs prouesses mathématiques (Krugman 2009).
Les pays émergent : sont ceux qui ont pris une place dans les marchés extérieurs avec des
pays développés, ils sont très hétérogènes
Part croissante des BRIC dans le commerce mondial : entre 1994 et 2008 la part
des pays à bas revenu ou à revenu internationale dans le commerce mondial est
passée de 24 pourcents à 42, la chine et l’Inde comptant pour la moitié de cette
croissance.
Présentent aussi des vulnérabilités : très sensibles à la conjoncture mondiale et
les institutions ne sont pas tjrs suffisamment développées et la stabilité sociale
devra être assurée
Parallèlement à ce phénomène de croissance il y a une marginalisation croissante
entre ses pays.
Quels critères ? faiblesse conjointe des revenus, des indicateurs humains en santé et
en éducation) et de la vulnérabilité économique (nations unies 2014)
Nombre de PMA dont la majorité se situe en Afrique subsaharienne a quasiment
doublé passant de 25 en 1981 à 48 aujourd’hui
Le statut de PMA confère des avantages (prioritaires pour avoir des dettes, des
facilités pour trouver des places dans le commerce international
Ces pays éprouvent des difficultés à trouver leur place dans la mondialisation et
demeurent extrêmement sensible aux aléas macroéconomiques.
Les transferts des migrants présentent une place très importante du PIB de ces pays.
Cap vert est sorti des PME en 2011 et est présenté comme un modèle réussite par la Banque
mondial, économie insulaire n’a pas de ressource naturelle sa force représente la force de
travail
Développement fort de tourisme qui représente 20 pourcents du PIB
Bangladesh modèle de réussite, sa pauvreté à diminuer de moitié dans le courant des
années 90 avec amélioration.
3) Et ouvre la voie vers de nouveau modèles de lutte contre la pauvreté
Le dev revêt des formes aussi diverses que les pays qu’il concerne
Une politique n’est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise elle peut être propice pour un
pays mais pour un autre la mise en place d’un politique économique se fait dans un contexte
institutionnelles particulier il faut savoir comment son structurer les institutions
historiquement culturellement le dev est unique dans chacun des pays qui le concerne
L’histoire la culture explique les trajectoires des pays et les impacts que cela peut créer en
termes de leurs po l’éco
Ce mouvement atteint sans doute son progrès avec l’adoption des OMD signés en 2000
par 189 états membres de l’ONU et plusieurs organisations internationales
Le dev est désormais spécifique à chaque pays avec des politiques différents
L’IDH est compris entre 0 et 1, plus on approche de 1 plus le niveau de vie d’un pays est
élevé
L’IDH contrairement au BNB (Bonheur National Brut) ne prend pas en compte le bonheur
ni les inégalités. On a un classement de IDH chaque année.
L’IDH ne reflète pas le niveau moyen par pays et sans prendre en compte les inégalités
Il excite une corrélation positive entre IDH et PIB par habitant mais par une relation
parfaitement linéaire.
Pays scandinaves
Norvège, suède, Danemark les derniers Niger Pakistan Togo
b. Le sous-indice des chocs qui est une moyenne pondérée de 3 indices composants
* Les victimes de catastrophes naturelles
* L’instabilité de la production agricole
* L’instabilité dans les exportations de biens et services.
Créer un indicateur selon les besoins d’une analyse : ACP ; on va avoir plusieurs variables.
Filmer et pritchett 2001 utilisent une technique statistique l’ACP pour déterminer les poids
qui peuvent être associe à chaque élément pour réduire un indice
L’ACP est une méthode de compression des donnes contenu dans une matrice de donnes
c’est un moyen de réduire la complexité d’une matrice originelle.
C’est une méthode utile quand il y a de la colinéarité entre les variables d’origine de la
matrice.
It is a technique for extracting from a set of variables those few orthogonal linear
combinators
IDH ajustés aux inégalités : Ajouté à l’IDH tout une série d’indicateurs qui mesures inégalités
dans certains pays.
H= P/n
2. L’écart de pauvreté ou poverty gap (PG)
Représente la profondeur de la pauvreté : distance moyenne qui sépare la population du
seuil de pauvreté, les non pauvres se voyant attribuer une distance de zéro.
L’écart de pauvreté est une mesure du déficit de pauvreté de l’ensemble de la population,
ou la notion de déficit de pauvreté englobe les ressources nécessaires pour sortir tous les
pauvres de la pauvreté grâce à des transferts de fonds parfaitement ciblés.
Si yi est le revenu individuel et z la ligne de pauvreté, le poverty gap est donné par :
1. Le coefficient de GINI
Indicateur synthétique qui permet de rendre compte du niveau d’inégalité pour une variable et
sur une population donnée. Compris entre 0 et 1, 0 si l’égalité est parfaite (tout le monde a le
même niveau revenu) et 1 si l’inégalité est totale (une personne déteinte l’intégralité des
revenus et les il n’en reste plus pour les autres)
2. Courbe de Lorenz
Représentation graphique de la fonction qui, à la part x des détenteurs d’une part d’une grandeur,
associe la part y de la grandeur détenue. On a une droite d’équi-répartition et plus la courbe est
éloignée de cette droite, plus la situation est inégalitaire.
Inconvénient : des courbes de Lorenz très différentes peuvent correspondre à la même valeur du
coefficient de Gini.
a. Les capabilités
La pauvreté ne se résume pas à une question de revenu mais sur l’analyse de ce que les personnes
sont réellement capables de faire
Les possibilités réelles quand les personnes d’être et faire ce qu’ils voudraient
Selon sen les comparaisons interpersonnelles visant à analyser la pauvreté l’inégalité la justice ou le
développement devraient reposer sur ce que les personnes sont réellement capables de faire et
d’être autrement dit sur leurs capabilités
Le niveau de richesse n’est plus important pour lui-même ce qui compte c’est ce que
les individus peuvent générer à partir de çà.
L’état du logement, les catastrophes sont des variables qui influent également sur les facteurs de
conversion
Un bien matériel pourra être convertit en fonctionnement seulement en fonction des facteurs de
conversion
Pauvreté culturelle : Ne pas avoir suffisamment de relation sociale, dans certain religion et sociétés
la pauvreté peut être considérer comme une valeur et une richesse…
Pauvreté et exclusion : Forme la plus radicale de rejet du fait de ses caractéristiques propres
Définition de l’APD : activité par laquelle des pays font transiter vers d’autres des ressources
publiques en vue de contribuer à leur développement.
Au-delà des capitaux financiers, sont également transférés des pratiques, compétences, technologies
voire des valeurs.
Chronologie :
* 1947 Truman : Plan Marshall, naissance de l’APD avec une aide pour l’Europe
* Jusque dans les années 50, l’aide internationale est dominée par l’Amérique du Nord en
Europe et au Japon
C’est un système international mettant en contact des pays donateurs et des pays bénéficiaires.
Agrégat statistiques précis, objet de débat, conçu dans le but de mesure l’activité du système.
État collectivité locales, l’idée est que l’aide est financé par l’impôt, contrairement à l’aide privée qui
est volontaire
On recense 150 pays éligibles qui représentent 80% de la population et 40% du PIB mondial. On
distingue l’aide bilatérale (d’un pays à un autre directement) de l’aide multilatérale (où l’aide transite
via un organisme international)
Des dons ou prêts : transferts en espèce ou nature sans conditions de remboursement ou des prêts
avec obligation de remboursement (25% d’éléments de dons au moins) la valeur actualisée du prêt
ne doit pas dépasser 25 de d’éléments de dons.
3. Assistance Technique
Utilisation de fonds contrôlée ; capital productif, infrastructures, activités mises en œuvre comme les
puits, l’école et production de réalisations concrètes qui engendrent des résultats : accès à l’eau
potable et à l’éducation. Le donneur est très présent notamment dans la traçabilité des fonds et a
5. Aide programme
Objectifs plus larges, macroéconomique ou sectoriel. Pas de projet précis, le donneur est présent
mais il y a possibilité de conditionnalités (réduire la fiscalité)
Une aide avec en retours des conditions précis que le pays doit appliquer notamment la mise en
place des politiques économiques
Taux d’actualisation surévalué : prêts étalés dans le temps sont difficiles à estimer.
Comment intégrer une baisse de la dette dans l’APD ? il ne faudrait retenir que la partie don du
prêt ou il faudrait considérer des allégements fiscaux garantis aux entreprises privées qui
souhaitent investir dans ces pays en développement.
Faut-il inclure les frais d’accueil des étudiants étrangers ?
Faut-il intégrer les territoires dépendants des donateurs ? pour la France ça serait Mayotte,
Wallis et Futuna.
Membres du CAD (Comité d’Aide au Développement), ils représentent 15% de la population, 80%
de l’APD et 75% du PIB mondial.
Les pays arabes producteurs de pétrole représentent eux seulement 2% de l’APD.
Les donateurs émergents sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Argentine, Singapour et Taiwan et on
observe une tendance à la hausse de la part de ces pays dans l’APD.
Remarque : certains de ces pays sont en même temps receveurs et donneurs
Quelques chiffres : 1960 : l’objectif était de donner 1% du PIB à l’APD, puis ce pourcentage est
descendu à 0.7%. On stagne à une moyenne de 0.4% du PIB. En France, le pic a été atteint à 0.61% du
PIB et Macron fixe un objectif pour 2022 de 0.55% du PIB consacré à l’APD Les pays leaders, qui ont
atteint les 0.7%, sont la Norvège, la Suède, le Danemark et le Luxembourg.
On considère que le monde est en conflit généralisé où chacun cherche à augmenter son pouvoir sur
le monde. Idée qu’il faut punir ceux qui ne soutiennent pas le gouvernement et au contraire
récompenser, influencer à travers l’APD De Gaulle « on doit aider pour maintenir l’influence ».
Deux grands conflits structurent le monde : l’un entre capitalistes et prolétaires puis l’autre entre les
capitalistes eux-mêmes. Il y a une lutte pour la domination et l’idée que l’APD a une double fonction :
C’est une réincarnation du colonialisme, une sorte de piège afin de maintenir la dépendance.
Intérêt d’un petit groupe (investisseurs) qui arrive à imposer l’APD à toute une population, à la
défense de leurs propres intérêts.
Idéal moral, une aide désintéressée où l’éthique et les valeurs dominent (altruisme)
Les institutions de Bretton Woods : Elles proposent des prêts à des taux avantageux
Les Nations Unies : 3 objectifs : garantir la paix, les Droits de l’Homme et gérer l’APD
Le PNUD : Coordonne différents acteurs tels que l’OMS, le PNUE ou encore l’UNICEF
Fondations privées :
Pas à but lucratif, fondations non gouvernementales qui utilise les rendements de l’activité privée
pour l’APD.
* Monde de la recherche
e) Opinion publique
70% de l’opinion public estime qu’il est préférable de gérer les problèmes nationaux avant de
s’attaquer à l’aide des autres pays. Plus on est éduqué, moins on a ce point de vue (fonction
décroissante à l’éducation) Il y a une méconnaissance de l’APD, les montants sont souvent
surévalués. 40%, c’est le pourcentage de personnes qui soupçonnent des fraudes et détournements,
d’où la nécessité à faire mieux voir l’aide humanitaire
Il y a une mauvaise connaissance du niveau de Dev, plus sensible à l’humanitaire qu’aux actions
structurelles
Jusque dans les années 65-75, il y a une forte concentration de l’aide en Asie du Sud-Est. Chocs
pétroliers en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Parallèlement, on a une augmentation progressive
de l’Afrique Subsaharienne (dimension redistributive) cette relation entre revu par tete et aide par
tête est assez imparfaite
L’afrique pour sa pauvrauté moyent orint pour impotance strategique et lasie pour aide par tete
faible compte tenu de sa population
Relation avec le revenu par habitant imparfaite. Exemple : Moyen Orient, sur allocation due à son
importance stratégique et dans les années 90 en Europe, aide attribuée à cause des guerres.
Empiriquement, on a une relation imparfaite
* La modélisation économétrique
Le niveau de revenu par habitant et la taille de la population représentent 60% des caractéristiques
de l’aide
Des facteurs comme les calculs stratégiques, une situation de crise, des territoires historiquement
Des autres facteurs stratégiques sont aussi pris en compte, des conflits, des ressources naturelles
Une langue commune par ex ; modèle de prédiction existe il regarde l’écart entre ce qui devrait être
reçu et ce qui est reçu et du coup ils s’intéressent aux pays qui ont reçus trop d’aide si on était basé
sur le revenu et la population environ 2o pays des pays du moyen orient des pays lies a des
métropoles occidental Bolivie Amérique du sud et certain pays d’Afrique ils reçoivent 2 fois plus
d’aide que ce qu’il auraient su recevoir.
Crise de 29 mises en évidence de l’éco libérale capitaliste, émergence du japon, dominé par
l’importance de l’état, synonyme d’industrialisation, constat : La figure de l’état est centrale dans le
développement. Une faible renta des IV persistance de la pauvreté sous emplois importance des
inégalités, endettement très important, les intérêts sont importants. On change de paradigme alors
Diminution de la main d’œuvre avec l’essor de l’industrie. D’où une augmentation de la productivité
(révolution verte). Combat contre la faim. Revient à remettre en cause cette idée d’un monde
moderne qui doit se faire au dépend de l’agriculture. Milieu agricole pour lutter contre la pauvreté,
et un tournant redistributif et sociaux.
Revoir la partie sur les « programmes » dans l’introduction. L’APD est jugée suspecte
La question de la bonne gouvernance qui prend place dans les débats, la question des politiques
publiques efficace transparente, qualité des institutions, lutte contre la corruption, la question de la
qualité de l’environnement, dev de la démocratie….
Aide projet est très largement majoritaire, moyen privilégié de transférer un k productif une
infrastructure, on veut éviter les risques de malversation et on met un système de production qui va
être séparé des administration pub.
Cout des transaction élevés, ces aides soit lies à des contrats avec des entreprises ou l’état des pays
qui aide, l’imprévisibilité des montants a pu conduire à affaiblir les capacités de gestion des pays en
embauchant les meilleurs gestionnaires des pays, La question de fongibilité de l’aide, l’argent sera
dépensé comme le pays le souhaite.
Aide projet : l’état décide en quoi doit être dépenser les ressources financières
L’aide budgétaire croitre à émerger, son intérêt qu’elle permettait d’ouvrir la possibilité d’un
dialogue de budget de l’État, son avantage permet de réduire les couts, permet de améliorer
la coordination entre les bailleurs, les donneurs, permet d’insister à une réflexion globale à
penser le dev et la gestion du budget dans une stratégie plus globale, discuter des stratégies
de dev à mettre en œuvre, une menace à la souveraineté et en même temps dans des e
tes qui sont très affaibli en terme de gouvernance, cette aide budget va être très inefficace,
car des gouvernements corrompu.
Efficacité :
L’aide est souvent accusé d’être inefficace d’être perdu dans des projets mal conçus ou
d’être détourné par des dirigeants locaux et quelque part mesurer l’efficacité de l’aide est
considérer comme l’un des moteurs.
1. L’évaluation ex ante
2. L’audit : Vérifie la régularité de l’usage des ressources
3. Le suivi d’évaluation : contrôle de la gestion du projet, pendant l’exécution du projet
4. L’évaluation finale : après l’achèvement du projet, on veut mesurer les résultats du projet lui-
même
5. L’évaluation rétrospective : évaluer les effets quelques années après la fin du projet
Pertinence du projet
La cohérence de la démarche
Efficacité : les résultats des projets ont été atteint grâce a la réalisation du projet,
Impact : sur le LT
Durabilité :
1. Aide et croissance on contrôle les autres variables at on vérifie l’effet de APD sur la croissance
efficacité de APD dépend de la qualité des politiques économiques adoptés dans le pays. L’aide
est efficace que dans les pays avec des po l’éco très bien gérer et contrôler.
2. Capacité d’absorption : cad est ce que dans le pays il y a des capacités locales de gestion
suffisantes, montant d’aide pas bénéfice. ex : syndrome hollandais
3. La qualité de l’aide : dépend de l’alignement cad du fait les politiques d’aide du dev sont alignés
avec les plans stratégiques du pays receveur ce qui permet la appropriation de ces aides, degré
de prolifération, degré de volatilité et d’incertitude.
4. Le principe de sélectivité de l’aide : l’alloué selon certains critères, politique, stratégique ou
bureaucratique.
5. Critique de la sélectivité
6. Les limites de l’évaluation macroéconomique de l’aide
Au-delà de l’aide au dev lui-même il y a la cohérence des politiques publiques entre les différents
pays aidant cela peut mener à des contradictions.
En 2000, lors du sommet du Millénaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU), les dirigeants
mondiaux se sont engagés sur 8 objectifs chiffrés appelés « objectifs du millénaire pour le
développement » (OMD) pour s’attaquer d’ici 2015 aux problèmes de la pauvreté.
Afin de leur succéder, l’ONU a travaillé avec les gouvernements, la société civile et les différents
partenaires pour exploiter la dynamique dégagée par les OMD et élaborer un programme ambitieux
pour l’après 2015 « Transformer notre monde : le Programme de développement Durable à l’horizon
2030 ».
17 objectifs généraux et 169 cibles : concerne tous les pays du monde pas seulement les pays en
développement. S’organise autour des 5 ‘’ P ’’ : Planet, population, prospérité, paix et partenariat
Beaucoup plus marges que les objectifs du millénaire :
Trop vagues pour certains, peu contraignant
Mais objectifs pertinents pour les pays en développement et développés
Multiples facettes du développement (lutte contre les inégalités, systèmes fiscaux)
Lacune principale : question du financement
Importance de l’évaluation des politiques publiques : exemple des dépenses fiscales.
De la corrélation à la causalité
Coluche : « Quand on est malade, il ne faut surtout pas aller à l’hôpital : la probabilité de mourir dans
un lit d’hôpital est dix fois plus grande que dans son lit à la maison ».
Explication :
Des expériences aléatoires à l’évaluation ex post des politiques dont l’objectif est d’estimer les effets
causaux des interventions publiques
Principe général : comparaison entre des individus, ménages ou entreprises qui bénéficient d’une
réforme ou intervention publique et d’autres qui n’en bénéficient pas. Applications dans le domaine
biomédical, micro économétrie.
Application : Domaine biomédical ==) micro économétrie ==) champ d’application potentiel plus
large
Le problème fondamental de biais de sélection : les personnes qui vont à l’hôpital ont des
caractéristiques différentes qui bénéficient des traitements sans aller à l’hôpital
Pour Rostow le sous dev est un retard de développement ou une étape du développement toute
société qui se dev par nécessairement par 5 étapes de dev :
La société traditionnelle
Les conditions préalables du décollage
Le décollage ou take off
La maturité
La phase de consommation de masse
Selon lui, toute société́ développée passe nécessairement par ces 5 étapes pour atteindre la
croissance :
==) Selon Rostow, ces 5 phases tendent à considérer que les pays en développement sont en « retard
de développement ». La situation actuelle des pays en développement a été vécue par le passé par
les pays développés donc les pays en développement seraient « simplement » en retard de
croissance
Ignorer l’histoire humaine,
L’idée d’une articulation linéaire des différentes phases et
d'un rattrapage économique n’est pas validée par les faits blocage et trappes à pauvreté.
Les changements sont la plupart du temps exogènes dans les pays en développement (Rémi Bazillier)
» Le modèle de Harrod-Domar explique cette dynamique.
2. Le cercle vicieux de Nurkse :
Propension marginale à consommer décroissante avec le niveau de revenu, elle est donc
d’autant plus faible que le revenu est élevé
Épargne faible sauf que celle-ci est censée financer les investissements d’où un faible niveau
d’investissement
Demande de capital faible, peu de débouchées ce qui conduit à une faible incitation à
investir.
Faible niveau de capital humain qui implique une faible productivité du travail qui nourrit
encore le faible niveau de revenu.
Deux effets de l’investissent : Ce modèle va plus loin que l’analyse Keynésienne classique et il est
fondé sur le fait que l’investissement a deux effets :
Obstacles et contraintes :
Pour se développer, un pays doit donc épargner un certain niveau de son revenu !
Quelles solutions ?
Saving gap : peut-être par l’aide internationale ou les IDE.
Les contraintes de capital sont une justification aux transferts massifs des pays développés vers les
pays en dev (logique du plan Marshall)
Conditions nécessaires mais pas suffisante.
Se focalise sur les mécanismes par lesquels les pays en développement vont se développer c’est à-
dire transformer leurs structures économiques domestiques d’une économie essentiellement
agricoles à une économie moderne basée sur l’industrie et les services
La réponse se trouve dans des outils néo-classiques d’allocations des ressources et des prix, des
marchés concurrentiels ouverts avec l’idée d’accélérer la convergence.
On va analyser trois modèles représentatifs :
Les salaires dans le secteur capitaliste moderne ne sont pas déterminés par la productivité de la MO
mais pas ses couts d’opportunité.
Environnement de travail non capitaliste, traditionnel avec des ouvriers agricoles, des artisans, des
personnels domestiques, auxquels s’ajoutent une croissance démographique importante, l’entrée
des femmes sur le marché du travail qui va offrir une main d’œuvre quasi illimitée à des salaires de
subsistance c’est-à-dire des niveaux de salaires très faibles qui permettent seulement de reproduire
sa force de travail.
Un secteur moderne (industrie) :
Les salaires dans le secteur capitaliste moderne ne sont pas déterminés par la productivité de la MO
mais pas ses couts d’opportunité.
On passe d'une éco dual a une éco intégré plus la production augmente et les salaires augment
comme dans la théorie néoclassique
==) Le développement de l’industrie dépend de l’accumulation du capital et le taux d’IV. dans le
secteur moderne.
==) l’IV est financé par les profits du secteur
Une surabondance de MO, salaire faible cout de MO nul
Dans une économie disposant d'une offre de main-d'œuvre illimitée, les bas salaires
et la pauvreté persisteront tant que le coût d'opportunité sera bas (tant que l’on aura
une main d’œuvre presque gratuite)
Préconisé la stratégie d'industrialisation en démontrant l’avantage comparatif des
pays disposant d’un surplus de MO dans l’industrie manufacturière. Exemple ; impact
que la crise de 1929 a eu sur les Antilles.
Conclusions :
Les limites :
Implications :
Le modèle proposé par Todaro a plusieurs implications.
Tout d’abord, il suggère que les jeunes ont une plus forte propension à migrer que les
individus plus âgés
Le capital humain d’un individu favorise la migration, puisqu’il accroît le salaire
attendu et la probabilité de trouver un emploi.
La présence d’un réseau d’anciens migrants dans la région d’accueil peut également
jouer un rôle important, en augmentant pour le migrant la probabilité d’une embauche
rapide.
==) La réduction du gain net anticipé par les candidats au départ constitue le seul moyen, pour les
autorités politiques, de freiner les mouvements de population entre régions ou entre pays.
Ex : réduire les inégalités rural-urbain pour éviter la migration, le chômage urbain,
les problèmes sociaux dans les villes, pénurie de MO dans les compagnes...
Ex : les politiques éducatives et les phénomènes de déclassement...
Paradoxe de Harris-Todaro : « Il est possible que l’emploi urbain et le chômage urbain croissent
simultanément du fait d’une plus forte migration Il faut prendre en compte la migration induite par
toute politique économique ! »
Au début des années 1980 des études économiques étudient les fondements structurels du
développement, les caractéristiques de la croissance.
C) La dépendance internationale
Les pays en dev ne peuvent pas suivre le même chemin que les pays développés car ils sont
contraints par des rigidités structurels et sont dans des relations de dépendance voire de
dominance
Le modèle de dépendance : le retard de dev par l’histoire et par les relations inégales qui en
découle au niveau international
Modèle néocoloniale : La colonisation a créé
L’une des sources de sous dev c’est les mauvaises préconisations internationales qui viennent
des pays développés at qui ont tendance à sous-estimer l’importance du rôle important des
structures sociales traditionnel
L’objectif de croissance peut être considérer comme un objectif non pertinent
‘
3- LA CONTRE REVOLUTION NEOCLASSIQUE
1- La géographie :
Corrélation entre PIB par tête et variables géographiques (Sache 2001). Santé en particulier
la prévalence du paludisme, effets agricoles du gel saisonnier et emplacement côtier…
Empiriquement, on constate que les pays tempérés ont des niveaux de revenus plus élevés
que les pays tropicaux (Masters & McMillan 2001.
Pourquoi est-ce vous les Blancs qui avez mis au point tout ce cargo et l’avez apporté en Nouvelle-
Guinée alors nous les Noirs nous n’avons pas grand-chose à nous ? Diamond (1997)
- Réfute les explications génétiques
- Vient des dotations biogéographiques exceptionnelles en Eurasie
Cette maladie est une entrave au développement ; effets sur la fécondité́, croissance démographique,
épargne et investissement, productivité́ des travailleurs (absentéismes), mortalité́ prématurée et coûts
médicaux (Sachs et Malaney, 2002).
1) Constat : Les pays où les ressources naturelles sont abondantes se développent plus lentement
que les autres (Sachs et Warner, 2001).
Les pays riches en ressources ont eu tendance à être des économies à prix élevés et peut être en
conséquence, ces pays ont eu tendance à passer à côté de la croissance axée sur les exportations.
2) Le syndrome hollandais
Description de mécanismes par lesquels une forte dotation en ressources naturelles va impacter
négativement la croissance économique de long terme.
Pays bas découvrent un gisement de gaz naturel qui s’est traduit par une stagnation de l’activité́ du
pays, l’exploitation des ressources va générer des profits au détriment des autres secteurs de
l’économie.
2- Les institutions :
Toutes les règles formels et informels qui gèrent nos activités et elles ont un impact très
important sur l’éco.
Rôle clé des institutions sur les performances macroéconomiques : article de Acemohlu, Johnson et
Robinson. La défintion des institutions selon :
North (1990) : Elles sont les règles du jeu en vigueur dans une société (règle formelles définies
politiquement et informelles définies par l’héritage : culture, coutume.)
Les stratégies de colonisation et les différents types d’institutions mises en place par les colons sont
influencés par les caractérisy-tiques démographiques du pays
Les institutions crées par les colons ont perduré meme après l’indépendance politique du pays
Ainsi les colonies de peuplement ont tendance à produire des gouvernements postcoloniaux
plus démogratiques que ceux des colonies extractives.
On ne développe pas en se développe
Rééquilibrer la relation
Commerce triangulaire