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Économie du développement

L’éco du dev = a pour objectif d’appliquer les outils de le science économique à l’étude des
problèmes que rencontrent les PED (pays en développement).
Nous nous intéressons en particulier aux déterminants de la pauvreté et du sous-
développement et aux politiques mises en œuvre pour y remédier.
Livres = économie du développement / l’aide publique au développement

Introduction :
Une vue d’ensemble : les PED quelles politiques, quelles trajectoires

I. Le concept de développement
L’économie traite de l’accumulation de la richesse et la croissance de cette richesse c’est
l’économie de la croissance.
En quoi le développement diffère il de la croissance ?
1) La notion de développement
La croissance est assez limitée, par un agrégat défini
Le développement c’est une croissance pluridimensionnelle :

 Croissance unidimensionnelle
 Développement comme un changement de structure de l’économie voire même la
société.
==) Le développement c’est un phénomène qui associe la croissance à des changements
dans d’autre domaines.

 Diversification des secteurs de production


 Amélioration de la qualité du niveau de vie
 Une définition souvent « téléologique = guider par la fin » à questionner
Les modèles de développement se diffèrent d’un pays à l’autre : les cultures et les modalités
ne sont pas les mêmes.

Les évolutions successives de la vision du développement et l’éternel « croissance illimité »

 A l’antiquité au moyen-âge : conçu sur le modèle des êtres vivants « la croissance


cyclique »
 A la renaissance : le développement est associé à un processus d’amélioration
continu et sans limites
 Au 19 S, révolution industrielle, la notion de développement a été associe à l’idée de
progrès, trouvant son origine dans la croissance de la productivité et le
développement industriel cad amélioration de la productivité de travail,
industrialisation.
==) Une notion historiquement datée aux profondes racines idéologiques voire même
croyance occidentale (RIST 2001).
De la « croissance illimité » à l’expérience des limites

 Le rapport du club de Rome (1970) : émergence de la nouvelle économie du


développement, le développement tel qu’il est à ce moment ne peut être étendu à la
planète toute entière.
 Des visions catastrophiques du futur qui deviennent d’actualité avec la croissance
chinoise dès le début des années 2000.
 Donc le développement ne peut pas être pensée sans considérer la dimension
écologique.

Du développement au développement durable

 « Développement humain » « développement social « développement durable »


 Le dev doit être durable soutenable : il répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs
(Bruntland,1998)
 Les pays en dev eux même n’ont pas pris en compte la dimension écologique dans
leurs objectifs de développement
 Comment combiner les approches économiques et environnementale ?

2) Économie du dev, éco de la croissance

 Qu’est-ce que « l’éco de la croissance » ? : On parle de la macro éco qu’utilise les


modelés mathématiques pour expliquer l’évolution du revenu par tête
 Pourquoi une « économie du développement » ? 4 visions :

1. Les principes de bases de l’éco sont universels et inters temporels ; et donc l’éco
standard serai suffisante pour expliquer à la fois les comportements individuels et les
évolutions macro
2. L’éco du dev consiste en l’analyse d’un ensemble de phénomènes en voie de
disparition ; ==) les PED, malgré leur faible PIB/tête obéissent aux mêmes règles
économiques universelles et on analyse leur rattrapage économique. (Une analyse du
rattrapage économique des pays plus pauvres à une date donnée).
3. Les PED ont des caractéristiques spécifiques qui rendent non pertinente l’application
des modèles macro-économique standard.
4. L’économie du développement a l’ambition de décrire l’évolution des économies en
tant que système sociaux complexes et multidimensionnels ==) Multidisciplinarité

Économie du développement, économie de la croissance ?


3) Deux rapprochent du processus de croissance :

 Processus de développement linéaire (Rostow, 1960) :

PED en retard peut-on appliquer les mêmes processus de développement que les pays
industrialisés ?

 Trappes à pauvreté (Nurkse, 1952) :

Cercle vicieux du sous-développement avec des forces dépressives qui rendent les stratégies
de développement complexes. Il faut identifier les raisons de blocages et des chocs positifs
pour rompre ce cercle. Cette trappe dit que non les pays ne sont pas identiques au début

==) L’économie du développement comme source d’amélioration de la science économique


(ex : salaire d’efficience de L’Eisenstein = votre salaire qui va déterminer votre productivité
plus on est payé plus on est productive et pas le contraire).
Une vue d’ensemble :

 Les débats intenses au moment des décolonisation ont laissé place à une première
pensée dominante sur le dev éco
 Remise en cause seulement dans les années 1980 lors de la contre révolution
classique
 Le « consensus de Washington » censé guider les pays du sud vers une voie de dev
pérenne laisse des années plus tard un bilan contesté de débouche sur une nouvelle
série de mesures plus institutionnelles
 Le monde en dev est contrasté : des pays dits émergents, des pays moins avancés, et
une myriade de pays entre ces deux extrêmes.

1) La mort lente du consensus de Washington

 D’inspiration néoclassique le consensus de Washington fait référence aux


programmes de stabilisation et d’ajustement structurel prescrits dans les années
1980.
 En quoi consistent ces programmes
- Réduire le rôle de l’État au profit de celui du marché
- Réorienter les dynamiques de croissance vers les marchés extérieurs
- Assouplir la législation relative au iv des entreprises étrangères
- Politiques de libéralisation financières
- Reforme macroéconomique visant à assurer la stabilisation économique la lutte
contre l’inflation et l’équilibre des comptes
Des résultats mitigés

 Rééquilibrage macroéconomique et si l’hyperinflation a généralement été jugulée mais


la croissance ralentit et est généralement repartie
 La pauvreté recule en Asie stagne en Amérique latine mais explose en Afrique
 « L’ajustement à visage humain » constitue l’un des premiers avertissements sur les
conséquences sociales de l’ajustement en termes de malnutrition de scolarisation et de
chômage notamment sur les populations les plus vulnérables

« Un consensus de Washington augmenté » : Augmente d’une série de réformes


institutionnelles :

 Augmente d’une série de réformes institutionnelles


 Renforcement des institutions
 Bonne gouvernance
 Régimes pluralistes et démocratiques
 Lutte contre la corruption et le gaspillage des ressources publiques
 Démocratie locale
==) Aussi on a assisté à une reforme de processus de décentralisation du pouvoir et cela
dont le but de rapprocher les citoyens des gouvernements locales, et qu’ils peuvent utiliser
de informations autours d’eux pour pouvoir mesurer la capacité de ces gouvernements
locaux et des décideurs.
La fin d’un paradigme :

 La mise en lumière des risques liés à la globalisation financière : crise asiatique de


1997 + aggravation de la crise en argentine au début des années 2000
 La destruction des mécanismes de solidarité, la baisse des DP et le blocage de la
croissance économique associés à une forte croissance démographique conduisent à
une hausse sans précédent du chômage et à l’explosion de la pauvreté (ben
Hammouda et al 2010
==) « le consensus de Washington » est mort (James Wolfensohn 2002)
==) la grande Désillusion (Joseph Stiglitz 2002).

 Ces politiques sous forte influence idéologique seraient devenues des fins en soi
imposées de manière antidémocratique et dogmatique (Dani Rodrick,2006), Rodrick
remet en cause le fait que l’on puisse énoncer des décisions politiques pour
l’ensemble des pays en développement et ces politiques avaient pour objectif de
diminuer les distorsions sur les marchés considérés efficaces alors qu’ils sont
imparfaits
 « Les économistes se sont égarés » dans leur désir de disposer de modèles
mathématiques « intellectuellement élégants » leur donnant l’occasion d’exhiber
leurs prouesses mathématiques (Krugman 2009).

2) Laisse un monde en développement entre émergence et exclusion

a) Les pays émergents, acteurs majeurs de la croissance mondiale

Les pays émergent : sont ceux qui ont pris une place dans les marchés extérieurs avec des
pays développés, ils sont très hétérogènes

 Le concept d’émergence ( Antoine Van Agtmael ) : idée de mouvement de


rapprochement avec les économistes développées, sur les marchés il y a des taux de
rendement qui sont supérieurs aux pays occidentaux, les taux de croissance de ces
pays sont supérieurs aux autres pays mondiaux, ce sont des économies qui ont des
places croissantes dans le commerce internationales, avec ces critères différents on
peut avoir des classements différents de ces pays en dev : Brazil ; inde ; chine;
l’Afrique de sud ; Indonésie = on arrive à trouver des pts commun entre ces pays
émergents .
 Bq de classements différents du plus large au plus restreint : BRIC, BRICS, BRIICS,
BRICI
 Certains points communs :
- N’ont pas réussi le décollage économique qu’ont connus les grandes puissances
- Couvrent de grande superficie
- La chine et l’Inde ont connu l’humiliation de l’invasion étrangère
- Ont profité de l’évolution du contexte économique à partir du milieu des années
1980 ???
- Leurs réformes ont été marquées par un rôle important de l’état
- L’ouverture économique qui a accompagné la croissance s’est principalement
faite sur la base d’une spécialisation fondée sur l’avantage comparatif
Différences socioéconomiques entre les BRIC : tableau
Comment expliquer cette ascension économique ???
Un consensus de pékin : un modèle de réussite consacré au dev de la chine et d’autre pays
émergents qui est différents de Washington
N’est le modèle chinois ni de Washington n’est accepté par les économistes du fait que
chaque pays doit avoir un modèle précis qui va bien avec sa structure économique.
==) politiques adaptés aux caractéristiques de chacun des pays

 Part croissante des BRIC dans le commerce mondial : entre 1994 et 2008 la part
des pays à bas revenu ou à revenu internationale dans le commerce mondial est
passée de 24 pourcents à 42, la chine et l’Inde comptant pour la moitié de cette
croissance.
 Présentent aussi des vulnérabilités : très sensibles à la conjoncture mondiale et
les institutions ne sont pas tjrs suffisamment développées et la stabilité sociale
devra être assurée
 Parallèlement à ce phénomène de croissance il y a une marginalisation croissante
entre ses pays.

b) Les pays les moins avancés :

 Quels critères ? faiblesse conjointe des revenus, des indicateurs humains en santé et
en éducation) et de la vulnérabilité économique (nations unies 2014)
 Nombre de PMA dont la majorité se situe en Afrique subsaharienne a quasiment
doublé passant de 25 en 1981 à 48 aujourd’hui
 Le statut de PMA confère des avantages (prioritaires pour avoir des dettes, des
facilités pour trouver des places dans le commerce international
 Ces pays éprouvent des difficultés à trouver leur place dans la mondialisation et
demeurent extrêmement sensible aux aléas macroéconomiques.
 Les transferts des migrants présentent une place très importante du PIB de ces pays.
Cap vert est sorti des PME en 2011 et est présenté comme un modèle réussite par la Banque
mondial, économie insulaire n’a pas de ressource naturelle sa force représente la force de
travail
Développement fort de tourisme qui représente 20 pourcents du PIB
Bangladesh modèle de réussite, sa pauvreté à diminuer de moitié dans le courant des
années 90 avec amélioration.
3) Et ouvre la voie vers de nouveau modèles de lutte contre la pauvreté

 Le dev revêt des formes aussi diverses que les pays qu’il concerne
Une politique n’est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise elle peut être propice pour un
pays mais pour un autre la mise en place d’un politique économique se fait dans un contexte
institutionnelles particulier il faut savoir comment son structurer les institutions
historiquement culturellement le dev est unique dans chacun des pays qui le concerne
L’histoire la culture explique les trajectoires des pays et les impacts que cela peut créer en
termes de leurs po l’éco

 Après des phases successives d’alternances entre la confiance en l’état et la croyance


dans le marché on tend désormais vers une combinaison équilibrée et modulable des
interventions publiques et des ajustements par le marché
Adam Smith o tors la main invisible
En parallèle l’intervention public et des décideurs publiques ne sont pas tjrs bienveillants qui
va maximiser le bien-être social il peut aussi chercher leur intérêt personnel et dans ce cas
des mécanismes de marché peuvent créer plus de concurrence et donc limiter ses
phénomènes car la main invisible n’existe pas

 Les politiques de dev deviennent systématiques et s’ouvrent à de nouveaux enjeux : la


lutte contre la pauvreté la soutenabilité écologiques ou encore la justice ma réduction
des inégalités
 Nait aussi l’un des dépassements des approches purement économiques pour s’ouvrir à
des approches multidimensionnelles et pluridisciplinaire
On se base surtout sur des objectifs à atteindre que sur les moyens dont on dispose pour les
réaliser c’est l’humain qui apparait au cœur des stratégies de dev.

 Ce mouvement atteint sans doute son progrès avec l’adoption des OMD signés en 2000
par 189 états membres de l’ONU et plusieurs organisations internationales
Le dev est désormais spécifique à chaque pays avec des politiques différents

 Si des progrès substantiels apparaissent incontournables notamment en termes de


santé, de réduction de l’extrême pauvreté ou encore d’accès plus inégalitaire à
l’éducation primaire toutes les cibles définies n’ont pas été atteintes
 Apparait la nécessité d’intégrer la lutte contre la pauvreté dans un mouvement plus
globale de régulation des déséquilibres macroéconomie et de rééquilibrage de la
croissance à l’échelle mondiale
 Le fameux rapport des NU intitulé « la route vers la dignité d’ici à 2030 » a couvert la voie
à ce que l’on nomme les objectifs « post rios 15 et post2015 » il propose dix-sept
nouveaux objectifs à l’horizon 2030 appelés objectifs de dev durable (ODD)
Les ODD s’applique à tous les pays du monde.
Chapitre 1 : Pourquoi l’économie du développement

I. Les mesures du développement.

1. Le PIB/habitant et ses limites

 Des limites des mesures du développement au niveau macroéconomique à l’analyse de


la pauvreté au niveau microéconomique
 S’interroger sur les mesures du développement = s’interroger sur ses finalités
PIB = production produite à l’intérieur du territoire par les entreprises françaises nationales
sur le territoire
PNB = production des entreprises françaises quelles soit sur le territoire ou à l’étranger
On a intégré la notion d’espérance de vie à la naissance mais pas tjrs
PIB indicateur très utiliser et son utilisation pose des problèmes dans le cadre des PED parce
que on échappe à plusieurs activités dans son calcule :
 L’auto consommation est une activité de production mais ne donne pas lieu à un flux
monétaire
 L’économie informelle est difficilement observable, cette économie représente 30% de la
population active non agricole en Amérique latine, 45% de l’emploi urbain en Inde et
40% du PIB du Cameroun
 Les chiffres des populations sont peu fiables par endroits et des manipulations sont
parfois orchestrées afin d’accéder à tel ou tel guichet de la banque mondiale
 Manipulation statistique pour accéder à tel ou tel guichet de la Banque Mondial

2. Le RNB/habitant préférable dans les PED


Le RNB par tête préférable dans les PED :
On estime que les transferts s’élèvent à 15% du RNB (financement extérieur) RNB=PIB+
revenu des facteurs de production versés de l’extérieur. Classification par niveau de revenu
des pays.
La BM regroupe les pays par niveau de revenu :
High Income>Low Income> Lower middle Income> Upper Middle Income
==) critique plus générale : hypothèse que le PIB est une bonne mesure de bien etre ???
==) PIB est une approche réductrice car la mortalité infanto-juvénile ou l’espérance de vie
est plus parlant lorsqu’on étudie le développement
Les inégalités se creusent de plus en plus dans plusieurs pays à travers le monde (Suisse,
Luxembourg…)
On peut l’évoluer en intégrant et prenant en compte d’autres dimensions dans le calcul du
PIB ex : le cote environnementale, le sociale…
5,7 d’enfants de moins d’un un sont morts en 2012

3. Au-delà du PIB : L’Indice de Développement Humain (IDH)

 Développé pas le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement),


notamment Amartya Sen (Prix Nobel 1998).

 L’IDH est compris entre 0 et 1, plus on approche de 1 plus le niveau de vie d’un pays est
élevé

 Il mesure l’achèvement basique du développement humain et comprend trois


dimensions : la santé, l’éducation (mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour
les adultes de + de 25 ans) et les standards de vie (mesuré par le niveau de vie qui est
mesurée par le revenu PPA). On peut citer : l’espérance de vie à la naissance, la durée
moyenne de scolarisation (+25 ans) ou durée attendue de scolarisation (enfant) et le
revenu par habitant (PPA) C’est une moyenne géométrique car les bons résultats dans 1
élément ne peuvent pas compenser de mauvais résultats dans 1 autre élément.

 L’IDH contrairement au BNB (Bonheur National Brut) ne prend pas en compte le bonheur
ni les inégalités. On a un classement de IDH chaque année.

 L’IDH ne reflète pas le niveau moyen par pays et sans prendre en compte les inégalités

 Le revenu PIB n’a pas tjrs un impact linéaire sur le bonheur.

 Il excite une corrélation positive entre IDH et PIB par habitant mais par une relation
parfaitement linéaire.

4. Alternative à l’IDH : L’Indicateur de Pauvreté Humaine (IPH)


IPH mesure la privation des 3 dimensions basiques du développement humain mais de
manière différente pour les pays en développement et pour les pays industrialisés.
1. Pour les PED :
* Indicateur de longévité : % âge des décès avant 40 ans
* Indicateur d’instruction : % âge des adultes analphabètes
* Indicateur de conditions de vie : accès à l’eau potable, aux services de santé et
enfants de moins 5 ans souffrant d’insuffisance pondérale
2. Pour les pays riches

* Indicateur de longévité : % âge des décès avant 60 ans


* Indicateur d’instruction : % âge adultes illettrés
* Indicateur de conditions de vie : % de personnes vivant sous la demie médiane du
revenu disponible des ménages
* Indicateur d’exclusion : le taux de chômeurs depuis plus de 12 mois

5. Autres indicateurs du PNUD

1. Indicateur sexo - spécifique du développement humain (ISDH)


En le comparant à IDH pour réduire les inégalités entre femmes et hommes dans 3
dimensions du développement
2. Indicateur de participation féminine à la vie économique et politique (IPF)
Compris entre 0 et 1, cet indicateur mesure la représentation relative des femmes dans les
sphères du pouvoir économique et politique

Pays scandinaves
Norvège, suède, Danemark les derniers Niger Pakistan Togo

3. Indicateur de vulnérabilité économique (IVE ou EVI)


La vulnérabilité économique peut être définie comme la probabilité que le développement
économique d’un pays puisse être entravé par des chocs exogènes et imprévus
(Guillaumont, 2008). Cet indice est l’un des 3 critères servant à identifier les PMA par les
Nations Unies. L’IVE est la moyenne arithmétique de 2 composantes avec les pondérations
suivantes :
a. Le sous-indice d’exposition qui est une moyenne pondérée de 5 indices composants
* Taille de la population
* Éloignement des marchés mondiaux
* Concentration des exportations
* Part de l’agriculture, la sylviculture et la pêche dans le PIB
* Part de la population vivant dans une zone côtière peu élevée

b. Le sous-indice des chocs qui est une moyenne pondérée de 3 indices composants
* Les victimes de catastrophes naturelles
* L’instabilité de la production agricole
* L’instabilité dans les exportations de biens et services.

Créer un indicateur selon les besoins d’une analyse : ACP ; on va avoir plusieurs variables.
Filmer et pritchett 2001 utilisent une technique statistique l’ACP pour déterminer les poids
qui peuvent être associe à chaque élément pour réduire un indice

L’ACP est une méthode de compression des donnes contenu dans une matrice de donnes
c’est un moyen de réduire la complexité d’une matrice originelle.
C’est une méthode utile quand il y a de la colinéarité entre les variables d’origine de la
matrice.

It is a technique for extracting from a set of variables those few orthogonal linear
combinators

IDH ajustés aux inégalités : Ajouté à l’IDH tout une série d’indicateurs qui mesures inégalités
dans certains pays.

B - Les mesures de développement humain : inégalités et pauvreté

 Analyse microéconomique de la pauvreté fondée sur les besoins fondamentaux


universels, Paul Samuelson (1983). On se demande si c’est par altruisme ou pas intérêt,
ces mesures se sont tournées vers la question des besoins fondamentaux
Paul Samuelson (1983) : Pour le repos de notre conscience nous sommes dans l’obligation
d’aider ces myriades de malheureux en outre l’histoire nous enseigne que la faim n’est pas
bonne conseillère et que les hommes ne se résignent pas toujours à mourir silencieusement.

 L’analyse en termes de pauvreté monétaire :


L’approche par la pauvreté monétaire consiste à évaluer la situation des individus à partir de
leur revenu ou de leur consommation.
Il y a deux manières d’appréhender la pauvreté monétaire :
De façons absolue : un niveau sépare pauvres et non pauvres : c’est le seuil de pauvreté en
dessous duquel l’individu est dans l’incapacité à atteindre un certain niveau de revenu, de
consommation, de capacité… quel seuil ?
La moitié du revenu médion est le seuil
De façons relative : la pauvreté est pensée en termes d’inégalités >disposer d’un revenu
inférieur à celui d’un groupe de référence. En lien avec les inégalités en fonction de l’endroit
où on se trouve.
a) Quelles sont les mesures de la pauvreté absolue :
Incidence de la pauvreté / Profondeur de la pauvreté / Gravité de la pauvreté
1. Le taux de pauvreté (H)
Il s’agit de la proportion de la population pauvres, Proportion de la population pauvre, pour
laquelle la consommation ou le revenu est inférieur au seuil de pauvreté : c’est l’incidence
de la pauvreté
Si n est la taille de la population et P le nombre de pauvres, le taux de ce pauvreté H égal :

H= P/n
2. L’écart de pauvreté ou poverty gap (PG)
Représente la profondeur de la pauvreté : distance moyenne qui sépare la population du
seuil de pauvreté, les non pauvres se voyant attribuer une distance de zéro.
L’écart de pauvreté est une mesure du déficit de pauvreté de l’ensemble de la population,
ou la notion de déficit de pauvreté englobe les ressources nécessaires pour sortir tous les
pauvres de la pauvreté grâce à des transferts de fonds parfaitement ciblés.
Si yi est le revenu individuel et z la ligne de pauvreté, le poverty gap est donné par :

3. L’écart de pauvreté au carré (gravité de la pauvreté) ou squared poverty gap (SPG)


Mesure la sévérité de la pauvreté : l’écart de pauvreté au carré prend en compte le carré de
la distance entre les pauvres et le seuil de pauvreté. De ce fait, l’écart est pondéré par lui-
même ce qui donne plus de poids aux très pauvres. Autrement dit l’écart de pauvreté au
carré tient compte de l’inégalité entre les pauvres.
Tient compte de l’inégalité entre les pauvres.
Si Yi est le revenu individuel et z la ligne de pauvreté, le squared poverty gap est donné par :

b) Quelles mesures de la pauvreté relative ?

1. Le coefficient de GINI
Indicateur synthétique qui permet de rendre compte du niveau d’inégalité pour une variable et
sur une population donnée. Compris entre 0 et 1, 0 si l’égalité est parfaite (tout le monde a le
même niveau revenu) et 1 si l’inégalité est totale (une personne déteinte l’intégralité des
revenus et les il n’en reste plus pour les autres)
2. Courbe de Lorenz

Représentation graphique de la fonction qui, à la part x des détenteurs d’une part d’une grandeur,
associe la part y de la grandeur détenue. On a une droite d’équi-répartition et plus la courbe est
éloignée de cette droite, plus la situation est inégalitaire.
Inconvénient : des courbes de Lorenz très différentes peuvent correspondre à la même valeur du
coefficient de Gini.

c) L’analyse multidimensionnelle de la pauvreté

a. Les capabilités

La pauvreté ne se résume pas à une question de revenu mais sur l’analyse de ce que les personnes
sont réellement capables de faire

Les possibilités réelles quand les personnes d’être et faire ce qu’ils voudraient

Selon sen les comparaisons interpersonnelles visant à analyser la pauvreté l’inégalité la justice ou le
développement devraient reposer sur ce que les personnes sont réellement capables de faire et
d’être autrement dit sur leurs capabilités

 Le niveau de richesse n’est plus important pour lui-même ce qui compte c’est ce que
les individus peuvent générer à partir de çà.

 La capacité à transformer des capabilités en fonctionnements dépend de facteurs de


conversion.
Trois facteurs de conversion :

1. Facteurs de conversion sociaux Institutions sociales :

Éducation, normes familles, traditions, comportements d’autrui, institutions politiques, stéréotypes,


homophobie, racisme… toutes ces variables influent sur les facteurs de conversion.

2. Facteurs de conversion environnementaux = Environnement dans lequel la personne vit :

L’état du logement, les catastrophes sont des variables qui influent également sur les facteurs de
conversion

3. Facteurs de conversion personnels


Les capacités mentales et physiques : le handicap, la maladie, les faiblesses en tout genre jouent
aussi un rôle dans ces facteurs de conversion

 Un bien matériel pourra être convertit en fonctionnement seulement en fonction des facteurs de
conversion

b. Autres mesures de la pauvreté :

Pauvreté et famine : Diminution de la quantité alimentaire et certains aliments disponibles ne


peuvent atteindre certaines catégories de la population (surtout dans les sociétés non
démocratiques)

Pauvreté culturelle : Ne pas avoir suffisamment de relation sociale, dans certain religion et sociétés
la pauvreté peut être considérer comme une valeur et une richesse…

Pauvreté et exclusion : Forme la plus radicale de rejet du fait de ses caractéristiques propres

II. L’aide publique au développement

Définition de l’APD : activité par laquelle des pays font transiter vers d’autres des ressources
publiques en vue de contribuer à leur développement.

Au-delà des capitaux financiers, sont également transférés des pratiques, compétences, technologies
voire des valeurs.

Nait vraiment à la fin de la deuxième guerre mondial ; pretton woods, BIRD

15 milliards de dollars transférer vers l’Europe en 4 ans

L’aide aux colonies : l’empire britannique.

Chronologie :

Avant la seconde guerre mondiale l’aide publique était d’origine privée :

Nait vraiment à la fin de la deuxième guerre mondiale

* 1944 Bretton Woods : FMI (banque internationale pour la reconstruction et le


développement

* 1945 San Francisco l’ONU : paix, droits de l’Homme

* 1947 Truman : Plan Marshall, naissance de l’APD avec une aide pour l’Europe

Aide aux colonies :

* 1930 empire britannique avec des infrastructures.

* En France, les colonies étaient indépendantes financièrement et tenues d’alimenter la


France en matières premières
Dimension sociale de l’APD :

* 1944 : la Caisse Centrale de France d’Outre-Mer a des missions de développement, elle


répond aux problèmes de santé et d’éducation notamment

* Jusque dans les années 50, l’aide internationale est dominée par l’Amérique du Nord en
Europe et au Japon

* Au début des années 60, les pays donneurs se multiplient

* 1961 : Comité d’Aide au Développement (CAD) au sein de l’OCDE,

* 1965 : Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)

* 1998 : Agence Française de Développement (AFD)

1. Qu’est-ce que l’APD :

 C’est un système international mettant en contact des pays donateurs et des pays bénéficiaires.
 Agrégat statistiques précis, objet de débat, conçu dans le but de mesure l’activité du système.

a) Une définition statistique en 4 points :

1. Une dépense publique :

État collectivité locales, l’idée est que l’aide est financé par l’impôt, contrairement à l’aide privée qui
est volontaire

2. Au bénéfice des pays et territoires en développement

On recense 150 pays éligibles qui représentent 80% de la population et 40% du PIB mondial. On
distingue l’aide bilatérale (d’un pays à un autre directement) de l’aide multilatérale (où l’aide transite
via un organisme international)

3. Ayant pour intention le développement

Le maintien des pays, la recherche ne sont pas inclus dans l’aide

4. Accompagnée de conditions financières favorables

Des dons ou prêts : transferts en espèce ou nature sans conditions de remboursement ou des prêts
avec obligation de remboursement (25% d’éléments de dons au moins) la valeur actualisée du prêt
ne doit pas dépasser 25 de d’éléments de dons.

b) Des modalités très variées :

1. L’Aide Sanitaire d’Urgence

En cas de catastrophe sanitaire notamment d’épidémie mettant en danger la population

2. L’Aide au Développement Alimentaire


Besoins alimentaires visibles en que l’on peut anticiper pour améliorer les conditions de vie
(transport, stockage, distribution) mais qui amène parfois à une certaine forme de dépendance vis-à-
vis de cette aide.

3. Assistance Technique

Financement de formations, renforcement des capacités de hauts fonctionnaires, mise à disposition


d’experts pour augmenter le capital humain : renforcement de compétences. Cette aide est
considérée comme indispensable et complémentaire à l’APD par certains (le FMI fonctionne de cette
façon). En revanche, certains pensent qu’elle est contreproductive car elle découragerait le
développement.

4. Aide projet = aide productif s’oppose à l’aide budgétaire.

On finance un projet productif particulier et on contrôle l’utilisation des fonds.

Utilisation de fonds contrôlée ; capital productif, infrastructures, activités mises en œuvre comme les
puits, l’école et production de réalisations concrètes qui engendrent des résultats : accès à l’eau
potable et à l’éducation. Le donneur est très présent notamment dans la traçabilité des fonds et a

5. Aide programme

Objectifs plus larges, macroéconomique ou sectoriel. Pas de projet précis, le donneur est présent
mais il y a possibilité de conditionnalités (réduire la fiscalité)

Une aide avec en retours des conditions précis que le pays doit appliquer notamment la mise en
place des politiques économiques

c) Des statistiques controversées :

 Taux d’actualisation surévalué : prêts étalés dans le temps sont difficiles à estimer.
 Comment intégrer une baisse de la dette dans l’APD ? il ne faudrait retenir que la partie don du
prêt ou il faudrait considérer des allégements fiscaux garantis aux entreprises privées qui
souhaitent investir dans ces pays en développement.
 Faut-il inclure les frais d’accueil des étudiants étrangers ?
 Faut-il intégrer les territoires dépendants des donateurs ? pour la France ça serait Mayotte,
Wallis et Futuna.

La mesure de l’APD est très controversée. ?

 Les frais d’accueils des réfugiés


 Les frais des collages
 Les aides au territoire politiquement liées

2) Qui donne, combien et pourquoi ?

a) Les pays donateurs

 Membres du CAD (Comité d’Aide au Développement), ils représentent 15% de la population, 80%
de l’APD et 75% du PIB mondial.
 Les pays arabes producteurs de pétrole représentent eux seulement 2% de l’APD.
 Les donateurs émergents sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Argentine, Singapour et Taiwan et on
observe une tendance à la hausse de la part de ces pays dans l’APD.
 Remarque : certains de ces pays sont en même temps receveurs et donneurs

Volumes d’aide et efforts nationaux :

 L’aide globale des pays développés


 La diversité des efforts

Quelques chiffres : 1960 : l’objectif était de donner 1% du PIB à l’APD, puis ce pourcentage est
descendu à 0.7%. On stagne à une moyenne de 0.4% du PIB. En France, le pic a été atteint à 0.61% du
PIB et Macron fixe un objectif pour 2022 de 0.55% du PIB consacré à l’APD Les pays leaders, qui ont
atteint les 0.7%, sont la Norvège, la Suède, le Danemark et le Luxembourg.

b) Analyses théoriques des motivations de l’APD

 Théorie néoréaliste de la recherche de puissance

On considère que le monde est en conflit généralisé où chacun cherche à augmenter son pouvoir sur
le monde. Idée qu’il faut punir ceux qui ne soutiennent pas le gouvernement et au contraire
récompenser, influencer à travers l’APD De Gaulle « on doit aider pour maintenir l’influence ».

 Théorie néomarxiste de l’exploitation capitaliste

Deux grands conflits structurent le monde : l’un entre capitalistes et prolétaires puis l’autre entre les
capitalistes eux-mêmes. Il y a une lutte pour la domination et l’idée que l’APD a une double fonction :

* L’exploitation des pays périphériques.

* Le gain de puissance des pays capitalistes.

C’est une réincarnation du colonialisme, une sorte de piège afin de maintenir la dépendance.

 Théorie néolibérale de la recherche du bien-être matériel


On n’est pas dans une logique de recherche d’intérêt mais si les pays s’aident, c’est qu’ils ont besoin
de matériel. Investissement mutuellement favorable, exploitation de ressources, meilleur
consommation, production car main d’œuvre moins cher.

 Théorie libérale : poursuite d’intérêts privés

Intérêt d’un petit groupe (investisseurs) qui arrive à imposer l’APD à toute une population, à la
défense de leurs propres intérêts.

 Théorie idéaliste : un accomplissement moral

Idéal moral, une aide désintéressée où l’éthique et les valeurs dominent (altruisme)

c) Qui met en œuvre les ressources ?

 Les institutions internationales financées par les fonds de différents pays

Gestion de l’aide bilatérale par le Ministère des Affaires Étrangères. Il a la responsabilité́ de


l’aide publique au développement en dehors des pays du champ du ministère de la
coopération, il gère la coopération technique avec les pays et collabore avec le Ministère de
l’économie pour l’aide financière.

En France, on a l’AFD (Agence Française de développement)

 Les institutions de Bretton Woods : Elles proposent des prêts à des taux avantageux

 Les Nations Unies : 3 objectifs : garantir la paix, les Droits de l’Homme et gérer l’APD

 Le PNUD : Coordonne différents acteurs tels que l’OMS, le PNUE ou encore l’UNICEF

 Les institutions régionales et mondiales : En Europe, la banque européenne pour la


reconstruction et le développement ou au niveau mondial la banque mondiale (fonds
thématiques mondiaux coordonnés à grande échelle)

 Les fonds thématiques mondiaux

d) Partenaires et parties prenantes

 Fondations privées :
Pas à but lucratif, fondations non gouvernementales qui utilise les rendements de l’activité privée
pour l’APD.

* Organisation de solidarité internationale :


Exemple de médecin sans frontière, pas de patrimoine au départ mais recherches de fonds
contrairement aux fondations privées

Recherche des fonds pour développer leurs activités

* Collectivités locales et coopération décentralisée :

* Monde de la recherche

e) Opinion publique
70% de l’opinion public estime qu’il est préférable de gérer les problèmes nationaux avant de
s’attaquer à l’aide des autres pays. Plus on est éduqué, moins on a ce point de vue (fonction
décroissante à l’éducation) Il y a une méconnaissance de l’APD, les montants sont souvent
surévalués. 40%, c’est le pourcentage de personnes qui soupçonnent des fraudes et détournements,
d’où la nécessité à faire mieux voir l’aide humanitaire

Il y a une mauvaise connaissance du niveau de Dev, plus sensible à l’humanitaire qu’aux actions
structurelles

3) Qui reçoit combien et pourquoi

La répartition de l’aide et ses déterminants

* Répartition entre régions du monde

Jusque dans les années 65-75, il y a une forte concentration de l’aide en Asie du Sud-Est. Chocs
pétroliers en Afrique du Nord et au Moyen Orient. Parallèlement, on a une augmentation progressive
de l’Afrique Subsaharienne (dimension redistributive) cette relation entre revu par tete et aide par
tête est assez imparfaite
L’afrique pour sa pauvrauté moyent orint pour impotance strategique et lasie pour aide par tete
faible compte tenu de sa population

* Répartition entre l’aide et le revenu

Relation avec le revenu par habitant imparfaite. Exemple : Moyen Orient, sur allocation due à son
importance stratégique et dans les années 90 en Europe, aide attribuée à cause des guerres.
Empiriquement, on a une relation imparfaite

* La modélisation économétrique

Le niveau de revenu par habitant et la taille de la population représentent 60% des caractéristiques
de l’aide
Des facteurs comme les calculs stratégiques, une situation de crise, des territoires historiquement

* Mise en évidence des facteurs stratégiques

Le niveau de revenu par habitant


Ressources naturelles, conflits et affinités bilatérales (liens historiques) .
La taille joue pour les grands pays mais aide plus faible par tête.

Des autres facteurs stratégiques sont aussi pris en compte, des conflits, des ressources naturelles

Une langue commune par ex ; modèle de prédiction existe il regarde l’écart entre ce qui devrait être
reçu et ce qui est reçu et du coup ils s’intéressent aux pays qui ont reçus trop d’aide si on était basé
sur le revenu et la population environ 2o pays des pays du moyen orient des pays lies a des
métropoles occidental Bolivie Amérique du sud et certain pays d’Afrique ils reçoivent 2 fois plus
d’aide que ce qu’il auraient su recevoir.

* Le poids de l’aide dans les pays aidés

4) Stratégie mises en œuvre et efficacité :

a) L’évolution des paradigmes de l’aide

* 1955-1965 : Volontarisme d’état et industrialisation :

Crise de 29 mises en évidence de l’éco libérale capitaliste, émergence du japon, dominé par
l’importance de l’état, synonyme d’industrialisation, constat : La figure de l’état est centrale dans le
développement. Une faible renta des IV persistance de la pauvreté sous emplois importance des
inégalités, endettement très important, les intérêts sont importants. On change de paradigme alors

* 1965-1980 : développement rural et besoins fondamentaux

Diminution de la main d’œuvre avec l’essor de l’industrie. D’où une augmentation de la productivité
(révolution verte). Combat contre la faim. Revient à remettre en cause cette idée d’un monde
moderne qui doit se faire au dépend de l’agriculture. Milieu agricole pour lutter contre la pauvreté,
et un tournant redistributif et sociaux.

* 1980-1999 : équilibre macroéconomie, ajustement structurel

Revoir la partie sur les « programmes » dans l’introduction. L’APD est jugée suspecte

* Depuis 2000 : lutte contre la pauvreté, bonne gouvernance

La question de la bonne gouvernance qui prend place dans les débats, la question des politiques
publiques efficace transparente, qualité des institutions, lutte contre la corruption, la question de la
qualité de l’environnement, dev de la démocratie….

b) Aide projet vs aide budgétaire

Aide projet est très largement majoritaire, moyen privilégié de transférer un k productif une
infrastructure, on veut éviter les risques de malversation et on met un système de production qui va
être séparé des administration pub.

Cout des transaction élevés, ces aides soit lies à des contrats avec des entreprises ou l’état des pays
qui aide, l’imprévisibilité des montants a pu conduire à affaiblir les capacités de gestion des pays en
embauchant les meilleurs gestionnaires des pays, La question de fongibilité de l’aide, l’argent sera
dépensé comme le pays le souhaite.

Aide projet : l’état décide en quoi doit être dépenser les ressources financières
 L’aide budgétaire croitre à émerger, son intérêt qu’elle permettait d’ouvrir la possibilité d’un
dialogue de budget de l’État, son avantage permet de réduire les couts, permet de améliorer
la coordination entre les bailleurs, les donneurs, permet d’insister à une réflexion globale à
penser le dev et la gestion du budget dans une stratégie plus globale, discuter des stratégies
de dev à mettre en œuvre, une menace à la souveraineté et en même temps dans des e
 tes qui sont très affaibli en terme de gouvernance, cette aide budget va être très inefficace,
car des gouvernements corrompu.

Efficacité :

 L’aide est souvent accusé d’être inefficace d’être perdu dans des projets mal conçus ou
d’être détourné par des dirigeants locaux et quelque part mesurer l’efficacité de l’aide est
considérer comme l’un des moteurs.

L’évaluation des projets :

Plusieurs types d’évaluations :

1. L’évaluation ex ante
2. L’audit : Vérifie la régularité de l’usage des ressources
3. Le suivi d’évaluation : contrôle de la gestion du projet, pendant l’exécution du projet
4. L’évaluation finale : après l’achèvement du projet, on veut mesurer les résultats du projet lui-
même
5. L’évaluation rétrospective : évaluer les effets quelques années après la fin du projet

Quels critères pour vérifier l’efficacité des programmes ??

Pertinence du projet

La cohérence de la démarche

Efficacité : les résultats des projets ont été atteint grâce a la réalisation du projet,

Efficience : rapport entre le résultat au cout du projet.

Impact : sur le LT

Durabilité :

L’évaluation des programmes : principe général

A l’aide des expériences aléatoires, au hasard

Ce n’est pas évident d’évaluer l’analyse d’impact d’un programme

L’efficacité macro de l’aide :

1. Aide et croissance on contrôle les autres variables at on vérifie l’effet de APD sur la croissance
efficacité de APD dépend de la qualité des politiques économiques adoptés dans le pays. L’aide
est efficace que dans les pays avec des po l’éco très bien gérer et contrôler.
2. Capacité d’absorption : cad est ce que dans le pays il y a des capacités locales de gestion
suffisantes, montant d’aide pas bénéfice. ex : syndrome hollandais
3. La qualité de l’aide : dépend de l’alignement cad du fait les politiques d’aide du dev sont alignés
avec les plans stratégiques du pays receveur ce qui permet la appropriation de ces aides, degré
de prolifération, degré de volatilité et d’incertitude.
4. Le principe de sélectivité de l’aide : l’alloué selon certains critères, politique, stratégique ou
bureaucratique.
5. Critique de la sélectivité
6. Les limites de l’évaluation macroéconomique de l’aide

Au-delà de l’aide au dev lui-même il y a la cohérence des politiques publiques entre les différents
pays aidant cela peut mener à des contradictions.

IV- Des OMD aux ODD

En 2000, lors du sommet du Millénaire de l’Organisation des Nations Unies (ONU), les dirigeants
mondiaux se sont engagés sur 8 objectifs chiffrés appelés « objectifs du millénaire pour le
développement » (OMD) pour s’attaquer d’ici 2015 aux problèmes de la pauvreté.

 Objectifs quantitatifs à atteindre d’ici à 2015


 Avancées notables mais progrès limités : des progrès moyen globaux mais des inégalités plus
accrues entre les pays plus que à l’intérieur du pays, l’éducation la santé maternelle, changement
climatique, et des conflits.
 Larges disparités géographiques :
 Objectifs négligés

Afin de leur succéder, l’ONU a travaillé avec les gouvernements, la société civile et les différents
partenaires pour exploiter la dynamique dégagée par les OMD et élaborer un programme ambitieux
pour l’après 2015 « Transformer notre monde : le Programme de développement Durable à l’horizon
2030 ».

 17 objectifs généraux et 169 cibles : concerne tous les pays du monde pas seulement les pays en
développement. S’organise autour des 5 ‘’ P ’’ : Planet, population, prospérité, paix et partenariat
 Beaucoup plus marges que les objectifs du millénaire :
 Trop vagues pour certains, peu contraignant
 Mais objectifs pertinents pour les pays en développement et développés
 Multiples facettes du développement (lutte contre les inégalités, systèmes fiscaux)
 Lacune principale : question du financement
Importance de l’évaluation des politiques publiques : exemple des dépenses fiscales.

De la corrélation à la causalité

Coluche : « Quand on est malade, il ne faut surtout pas aller à l’hôpital : la probabilité de mourir dans
un lit d’hôpital est dix fois plus grande que dans son lit à la maison ».

Explication :

Être à l’hôpital est corrélé avec la proba de mourir

Causalité : A l’hôpital il y a des gens plus malades, niveau de santé égale

Des expériences aléatoires à l’évaluation ex post des politiques dont l’objectif est d’estimer les effets
causaux des interventions publiques

Principe général : comparaison entre des individus, ménages ou entreprises qui bénéficient d’une
réforme ou intervention publique et d’autres qui n’en bénéficient pas. Applications dans le domaine
biomédical, micro économétrie.

Application : Domaine biomédical ==) micro économétrie ==) champ d’application potentiel plus
large

Le problème fondamental de biais de sélection : les personnes qui vont à l’hôpital ont des
caractéristiques différentes qui bénéficient des traitements sans aller à l’hôpital

 Sélection aléatoire des personnes traitées et non traitées


 Construction d’un groupe de contrôle dont les caractéristiques observables se rapprochent le
plus possible de celles des agents traités par l’intervention publique.
Chapitre 2 : les théories classiques du développement

I) Le développement comme un phénomène linéaire

Pour Rostow le sous dev est un retard de développement ou une étape du développement toute
société qui se dev par nécessairement par 5 étapes de dev :

 La société traditionnelle
 Les conditions préalables du décollage
 Le décollage ou take off
 La maturité
 La phase de consommation de masse

1. Les étapes de la croissance de Rostow

Le sous-développement est un retard de développement ou une étape du développement (Rostow)

Selon lui, toute société́ développée passe nécessairement par ces 5 étapes pour atteindre la
croissance :

Utiliser les résultats de la science de la technologie on commence à chercher à s’enrichir, la


productivité du travail augmente et on accepte l’idée de prés à intérêt et à fonder le premier
germe d'industrie.
Importance des inégalités tous les secteurs profite de cette croissance et du progrès technique, on a
des groupes industriels et commerciaux il y a une forte importance des inventions technologique

Phase de consommation de masse : de Consommation de masse, les populations parviennent à


satisfaire leurs besoins en disposant d’un nombre suffisamment important de biens, services et loisirs
du fait de la hausse du pouvoir d’achat. Le niveau de vie augmente et l’état intervient de plus en
plus.

==) Selon Rostow, ces 5 phases tendent à considérer que les pays en développement sont en « retard
de développement ». La situation actuelle des pays en développement a été vécue par le passé par
les pays développés donc les pays en développement seraient « simplement » en retard de
croissance
Ignorer l’histoire humaine,
L’idée d’une articulation linéaire des différentes phases et
d'un rattrapage économique n’est pas validée par les faits blocage et trappes à pauvreté.
Les changements sont la plupart du temps exogènes dans les pays en développement (Rémi Bazillier)
» Le modèle de Harrod-Domar explique cette dynamique.
2. Le cercle vicieux de Nurkse :

Nurkse considère le sous-développement comme un blocage au développement


Dans les pays en développement il y a une faiblesse des revenus à l’origine, ce qui fait qu’ils sont
consommés dans leur intégralité :

 Propension marginale à consommer décroissante avec le niveau de revenu, elle est donc
d’autant plus faible que le revenu est élevé
 Épargne faible sauf que celle-ci est censée financer les investissements d’où un faible niveau
d’investissement
 Demande de capital faible, peu de débouchées ce qui conduit à une faible incitation à
investir.
 Faible niveau de capital humain qui implique une faible productivité du travail qui nourrit
encore le faible niveau de revenu.

On a un cercle vicieux sans fin, une inertie de la pauvreté.

3. Le modèle de Harrods Domar

Il ne suffit pas que l’épargne soit investie

Deux effets de l’investissent : Ce modèle va plus loin que l’analyse Keynésienne classique et il est
fondé sur le fait que l’investissement a deux effets :

 Augmente la demande globale à CT : au moment où il est réalisé, il va augmenter la demande


car il implique lui-même une demande de biens de production, ce qui fait augmenter l’offre.

 Augmente les capacités de production à plus LT : l’investissement a un effet sur l’offre : en


dehors des investissements de remplacement, il va accroître les capacités productives. Ce
côté de l’investissement est négligé par Keynes.

A quel condition l'accroissement du revenu va être compatible avec la capacité de production,


comment la demande suit par rapport à l’augmentation de l’offre. Donc pour croitre, une économie
doit épargner et investir une certaine proportion pour être en équilibre.
Domar veut déterminer les conditions qui permettent à l’augmentation de la demande d’être
suffisante par rapport à l’augmentation de l’offre que suscite l’investissement. On veut atteindre un
équilibre dans cette dynamique.
Cela revient à conclure que le seul moyen pour un pays en dev d'accroitre son taux de croissance
c’est via l’augmentation de l’épargne

Obstacles et contraintes :
Pour se développer, un pays doit donc épargner un certain niveau de son revenu !
Quelles solutions ?
Saving gap : peut-être par l’aide internationale ou les IDE.
Les contraintes de capital sont une justification aux transferts massifs des pays développés vers les
pays en dev (logique du plan Marshall)
Conditions nécessaires mais pas suffisante.

Parfois, certaines conditions additionnelles ne sont pas remplies :


 Compétences managériales
 Travails qualifiés
 Capacité à développer des projets de développement
L'IV n'est ni nécessaire ni suffisant (Easterly) : ce n’est pas la croissance de l’IV qui compte mais la
croissance de la productivité.

B) les modèles de changement structurels :

Se focalise sur les mécanismes par lesquels les pays en développement vont se développer c’est à-
dire transformer leurs structures économiques domestiques d’une économie essentiellement
agricoles à une économie moderne basée sur l’industrie et les services
La réponse se trouve dans des outils néo-classiques d’allocations des ressources et des prix, des
marchés concurrentiels ouverts avec l’idée d’accélérer la convergence.
On va analyser trois modèles représentatifs :

1) Le modèle à deux secteurs de surplus de travail (W. Arthur Lewis)


2) Le modèle de migration de Harris-Todaro
3) Les modèles empiriques de développement

1) Le modèle à deux secteurs de surplus de travail (W. Arthur Lewis)

Les salaires dans le secteur capitaliste moderne ne sont pas déterminés par la productivité de la MO
mais pas ses couts d’opportunité.

Modèle a deux secteurs :

 Un secteur traditionnel (de subsistance, rural)

Secteur de subsistance, rural productivité marginale de travail nulle (surabondance de travail) ; on


peut réduire la MO sans réduire l’output

Environnement de travail non capitaliste, traditionnel avec des ouvriers agricoles, des artisans, des
personnels domestiques, auxquels s’ajoutent une croissance démographique importante, l’entrée
des femmes sur le marché du travail qui va offrir une main d’œuvre quasi illimitée à des salaires de
subsistance c’est-à-dire des niveaux de salaires très faibles qui permettent seulement de reproduire
sa force de travail.
 Un secteur moderne (industrie) :

Les salaires dans le secteur capitaliste moderne ne sont pas déterminés par la productivité de la MO
mais pas ses couts d’opportunité.
On passe d'une éco dual a une éco intégré plus la production augmente et les salaires augment
comme dans la théorie néoclassique
==) Le développement de l’industrie dépend de l’accumulation du capital et le taux d’IV. dans le
secteur moderne.
==) l’IV est financé par les profits du secteur
Une surabondance de MO, salaire faible cout de MO nul
 Dans une économie disposant d'une offre de main-d'œuvre illimitée, les bas salaires
et la pauvreté persisteront tant que le coût d'opportunité sera bas (tant que l’on aura
une main d’œuvre presque gratuite)
 Préconisé la stratégie d'industrialisation en démontrant l’avantage comparatif des
pays disposant d’un surplus de MO dans l’industrie manufacturière. Exemple ; impact
que la crise de 1929 a eu sur les Antilles.

Conclusions :

• L’accumulation du capital dans l’industrie est la clef du développement économique


• Le travail n’est pas une contrainte car il est disponible de manière illimitée (offre infinie)
• Maintenir les salaires bas augmente les profits et favorise l’industrialisation
• Cohérent avec une taxation de l’agriculture (ou une politique négligeant ce secteur)

Les limites :

• la désincitation à la production agricole comporte des risques importants : famine, déstabilisation


sociale et instabilité politique.
Hypothèses peu réalistes :
Pas de surplus de travail dans l’agriculture.
Non-réinvestissement des profits et fuite des capitaux
…..
2) Les modèles de migrations de Harris Todaro :

Dans un modèle traditionnel de migration : différentiel de salaires


Raisonnement valide dans une situation de plein emploi
Peu adapté au contexte institutionnel des pays en développement
==) le migrant est un individu rationnel et qu’il décide de migrer ou non selon le différentiel
de salaires entre sa zone de départ et celle d’arrivée.
La migration est donc une réponse différentielle de salaire espéré et non pas observé
Un chômage urbain élevé peut être compensé par un différentiel de revenu urbain-rural important.
Cela permet d’expliquer le flux de migrations des zones rurales vers les zones urbaines sachant qu’il y
a une pénurie d’emploi dans les zones urbaines.

Implications :
Le modèle proposé par Todaro a plusieurs implications.
 Tout d’abord, il suggère que les jeunes ont une plus forte propension à migrer que les
individus plus âgés
 Le capital humain d’un individu favorise la migration, puisqu’il accroît le salaire
attendu et la probabilité de trouver un emploi.
 La présence d’un réseau d’anciens migrants dans la région d’accueil peut également
jouer un rôle important, en augmentant pour le migrant la probabilité d’une embauche
rapide.

==) La réduction du gain net anticipé par les candidats au départ constitue le seul moyen, pour les
autorités politiques, de freiner les mouvements de population entre régions ou entre pays.
Ex : réduire les inégalités rural-urbain pour éviter la migration, le chômage urbain,
les problèmes sociaux dans les villes, pénurie de MO dans les compagnes...
Ex : les politiques éducatives et les phénomènes de déclassement...
Paradoxe de Harris-Todaro : « Il est possible que l’emploi urbain et le chômage urbain croissent
simultanément du fait d’une plus forte migration Il faut prendre en compte la migration induite par
toute politique économique ! »

3) Les modèles empiriques de développement :

 Au début des années 1980 des études économiques étudient les fondements structurels du
développement, les caractéristiques de la croissance.

 Laisser les faits parler eux même

 Approche empirique avec ses limites.

 Chenery, Robinson et Syrquin 1986 industrialization and growth: a comparative study

 Mettant en évidence une relation entre industrialisation et croissance éco :

 Augmentation de la part de l’industrie manufacturière dans la production


 Déclin correspondant de l’agriculture

Comment cette transformation de structure de la production affecte la croissance ?


Parmi ces mécanismes :

 Accumulation de capital physique et humain


 Changement dans la demande de consommation
 Croissance urbaine
 Baisse de la taille des ménages et de la croissance démographique

C) La dépendance internationale

Les pays en dev ne peuvent pas suivre le même chemin que les pays développés car ils sont
contraints par des rigidités structurels et sont dans des relations de dépendance voire de
dominance

Le modèle de dépendance : le retard de dev par l’histoire et par les relations inégales qui en
découle au niveau international
Modèle néocoloniale : La colonisation a créé

L’une des sources de sous dev c’est les mauvaises préconisations internationales qui viennent
des pays développés at qui ont tendance à sous-estimer l’importance du rôle important des
structures sociales traditionnel
L’objectif de croissance peut être considérer comme un objectif non pertinent


3- LA CONTRE REVOLUTION NEOCLASSIQUE

Le modèle de Solow : une autre vision de la croissance et la convergence

 La croissance à LT est possible et conduit à un équilibre quasi-stationnaire.


 La croissance de LT dépend de variables démographiques et technologiques
 La politique économique n’y peut rien, sont peu efficaces pour modifier le taux d’épargne et
le taux de croissance
 Les comportements d’épargne n’ont pas d’effet la croissance de LT
 Tous les pays vont finir par se converger et si des pays sont atteint l’équilibre à CT d’autres
vont finir aussi par se converger. Donc tous les pays vont arriver à un point d’équilibre
 Les pays en développement vont finir par rattraper les pays développés riches car La pm du
capital est décroissante et des variables technologiques.

Prédiction fondamentale : la convergence !!!


Absolue ou conditionnelles ?

Chapitres 3 : les déterminants du développement

I- Les déterminants structurels :

1- La géographie :

 Corrélation entre PIB par tête et variables géographiques (Sache 2001). Santé en particulier
la prévalence du paludisme, effets agricoles du gel saisonnier et emplacement côtier…
 Empiriquement, on constate que les pays tempérés ont des niveaux de revenus plus élevés
que les pays tropicaux (Masters & McMillan 2001.

A) Géographie et trajectoire historique

Pourquoi est-ce vous les Blancs qui avez mis au point tout ce cargo et l’avez apporté en Nouvelle-
Guinée alors nous les Noirs nous n’avons pas grand-chose à nous ? Diamond (1997)
- Réfute les explications génétiques
- Vient des dotations biogéographiques exceptionnelles en Eurasie

 Quelque raison à cela :

 L’Eurasie du fait de se masse continentale considérable, a été le continent de loin le


mieux doté en plantes cultivables et mammifères domesticables
 Ce potentiel biogéographique a fortement contribué à l’adoption bondon d’une
économie pastorale sédentarisée fonctionnant avec la production alimentaire par
l’agriculture et l’élevage.
 La possibilité pour les sociétés Eurasiennes de dégager des surplus alimentaires a
favorise la mise en place de systèmes politiques complexes
 Ainsi que le développement du progrès technologique
 L’axe est ouest de l’Eurasie a favorisé les phénomènes de diffusion
 Cela a aussi augmenté la capacité de résistance aux maladies
 La balkanisation géographique de l’Europe a stimulé le processus d’innovation,
l’essor de la technologie et les expéditions maritimes visant à tracer de nouvelles
routes commerciales.

B) Géographie santé et croissance : le paludisme :

Cette maladie est une entrave au développement ; effets sur la fécondité́, croissance démographique,
épargne et investissement, productivité́ des travailleurs (absentéismes), mortalité́ prématurée et coûts
médicaux (Sachs et Malaney, 2002).

 La croissance permet-il de lutter contre le paludisme ??


 Cela a fait croire que la croissance économique a aidé́ à lutter contre le paludisme (il suffirait
de dégager des ressources financières suffisantes pour l’éradiquer) mais le cas européen n’est
pas universel et c’est le climat tempéré́ (vecteur de transmission) qui a aidé́ à l’éradication du
paludisme.
 L’éradication du paludisme n’est pas en lien avec la croissance initiale mais dépend de la
spécificité géographique des moustiques.

C) Géographie ressources naturelles et croissance :

Malédiction des ressources naturelles

1) Constat : Les pays où les ressources naturelles sont abondantes se développent plus lentement
que les autres (Sachs et Warner, 2001).

Les pays riches en ressources ont eu tendance à être des économies à prix élevés et peut être en
conséquence, ces pays ont eu tendance à passer à côté de la croissance axée sur les exportations.

2) Le syndrome hollandais

Description de mécanismes par lesquels une forte dotation en ressources naturelles va impacter
négativement la croissance économique de long terme.

Pays bas découvrent un gisement de gaz naturel qui s’est traduit par une stagnation de l’activité́ du
pays, l’exploitation des ressources va générer des profits au détriment des autres secteurs de
l’économie.

Augmentation du revenu national et du demande, pression inflationnistes et accroissement du taux de


change réel qui font baisser la compétitivité́ des autres secteurs notamment les secteurs exportateurs
autres que celui des ressources naturelles.
Idée que les agents ont une préférence pour le présent, ils exploitent la ressource naturelle en
délaissant le développement des autres secteurs d’activité́ à LT, l’laxisme dans la gestion publique et
donc la croissance à long terme ce qui peut favoriser la corruption, une mauvaise gestion publique et
une fois les ressources épuisées, leur présence a eu un impact négatif sur la qualité́ des autres
institutions et le développement des autres secteurs.

2- Les institutions :

Toutes les règles formels et informels qui gèrent nos activités et elles ont un impact très
important sur l’éco.

Rôle clé des institutions sur les performances macroéconomiques : article de Acemohlu, Johnson et
Robinson. La défintion des institutions selon :

 North (1990) : Elles sont les règles du jeu en vigueur dans une société (règle formelles définies
politiquement et informelles définies par l’héritage : culture, coutume.)

 Greif (2006) : système de règles, de croyances, de normes et d’organisations dont l’ensemble


produit des régularités du comportement social

L’origine coloniale du dev :

Les europeens ont adopté differentes stratégies de colonisation.

Les stratégies de colonisation et les différents types d’institutions mises en place par les colons sont
influencés par les caractérisy-tiques démographiques du pays

Les institutions crées par les colons ont perduré meme après l’indépendance politique du pays

 Ainsi les colonies de peuplement ont tendance à produire des gouvernements postcoloniaux
plus démogratiques que ceux des colonies extractives.
On ne développe pas en se développe

On veut des partenariats sains claires et des discussions transparentes

Non pour LAIDE AU DEV OUI à L’investissement solidaire

Oui pour changer le nom et les termes

Rééquilibrer la relation

Il reste des traces sur la marmite

La France a une responsabilité contre l’Afrique

Commerce triangulaire

Derrière le pardon il y a la volonté de passer à autre chose et passer à un travail de reconnaissance

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