1. Veuillez déterminer le domaine de définition de la
géographie économique ? R/ selon Lamarlière et Alü, la géographie économique se situe au carrefour de deux disciplines qui sont : l’économie et la géographie. Dans le cadre de ce cours, nous privilégions la définition qui tente d’expliquer la circulation et répartition des richesses dans l’espace en mobilisant les facteurs qui ne sont pas nécessairement économiques. En d’autres termes la géographie économique est la branche la géographie qui étudie la répartition spatiale et la localisation des activités économiques. 2. Dites-en quoi, ce cours est important dans le cursus d’un économiste ? R/ la géographie économique instruit les économistes en décrivant, en comparant et en expliquant à ces derniers l’organisation des activités au sein des différents territoires concrets. 3. Parlez brièvement de la notion de l’espace telle qu’étudiée en géographie économique ? R/ En géo-éco, nous distinguons deux types d’espace : géométrique et économique. L’espace géométrique renvoi à l’étendue alors que l’espace économique dispose de trois caractéristiques, à savoir : -l’opacité (pour franchir une distance on a besoin de l’énergie, du temps, ce qui occasionne un coût) ; - l’hétérogénéité (il n’existe pas deux lieux identiques par ailleurs la distribution spatiale des hommes, des richesses, de l’information est inégale) ; - l’existence d’un milieu physique, (l’espace n’est pas vide, il contient des ressources ainsi que des déchets. 4. Parlez succinctement de la notion de nomenclature d’activités industrielles ? 2
R/ la notion de nomenclature désigne un classement de
toutes les activités et des tous les produits en vue de faciliter l’organisation de l’information économique et sociale. 5. Quels sont les différents classements en usage dans notre pays, RDC ? R/ En RDC, on distingue plusieurs classements dont celui de la banque centrale du Congo (B.C.C) ; celui du ministère de l’industrie, du ministère de l’économie nationale et la classification type par industrie de toutes les branches des activités économiques (C.I.T.I) 6. Qu’entend-on par le terme industrie ? R/ un ensemble des activités qui par la mise en œuvre collective des moyens de production (le capital, le travail, l’intelligence) permettent de transformer par une série d’opération successives effectuer à l’aide des machines de plus en plus automatisées de la matière issue de la sphère géo-biologique en produits fabriqués, destinés dans la satisfaction des besoins de l’homme qui les fera disparaitre par leur utilisation. 7. Donnez 4à 5 types d’industries que vous connaissez et veuillez définir chacun d’eux. R/ Industrie agricole et alimentaire : ensemble d’activités de transformation des produits agricoles, animaux et végétaux en aliments. Industrie en amont : désigne les activités industrielles procédant au 1ertraitement des matières premières et dont les produits seront à la base de la chaine technique de l’élaboration de la production finale. Ex : GECAMINE Industrie en aval : elle désigne les activités industrielles effectuant les dernières opérations dans l’échelle technique de l’élaboration des produits. Ex : SNEL Industrie de base : sont des industries situées en amont des chaines techniques longues c’est-à-dire au départ de la succession d’opération plus ou moins nombreuses et complexes qui vont permettre la transformation des 3
matières brutes en produit directement consommables. Ex :
SIDERURGIE DE MALUKU Industrie des biens intermédiaires : il s’agit des activités industrielles fabriquant des produits pouvant être destinés soit à l’élaboration des biens de production, soit à l’élaboration des biens de consommation. Ex : MINOTERIE 8. Que savez-vous de la CITI ? R/ la Classification internationale type par industrie de toutes les branches et des activités économique est la classification internationale de référence des activités de production. Elle vise essentiellement à fournir un ensemble de catégories d’activité pouvant servir à l’établissement des statistiques de production en fonction de ces activités. 9. En quoi cette classification (CITI) présente-elle des avantages par rapport aux autres ? R/ la CITI présente principalement 5 avantages par rapport aux autres classifications, à savoir : - Elle est une classification statistique des établissements selon le genre d’activités économique qu’ils exercent. - Elle a pour objet l’établissement d’un cadre pour la comparaison internationale pour les statistiques nationales - Elle procède par branches, par catégories, par classes et définie d’une façon détaillée les éléments de chaque groupe ainsi que les biens qui y entrent et les établissements qui en font partie. - Elle est une classification complète - Elle facilite la comparaison à un niveau national et international. 10. QUID des auteurs ci-après : - Jean FOURASTIE : les deux facteurs déterminant les éléments de chaque groupe sont : L’importance prépondérante des progrès techniques au sein de l’économie et la différence de rapidité L’importance d’intensité des progrès techniques des diverses activités. 4
Ainsi le secteur primaire va regrouper les activités à progrès
techniques moyen, le secteur secondaire va regrouper les activités à grands progrès technique et le secteur tertiaire à progrès technique nul.
- Colin CLARK et Allen FISHER : recourent à un critère
nettement simple en définissant carrément les éléments constitutifs de chaque groupe. 11. En quoi l’étude des notions de relief, de climat, de démographie, d’hydrographie peuvent-elles intéresser l’étude de la géographie économique ? R/ la géo-éco étant la branche de la géographie, il est tout à fait important de se baser sur les études des notions de relief, de climat, de démographie, d’hydrographie pour effectuer la répartition ainsi que la localisation des activités économiques. 12. Quels sont les éléments pouvant caractériser la structure industrielle d’un pays ? R/ le secteur industriel peut être caractérisé par un certain nombre d’éléments notamment : sa Composition, sa Dimension, sa Localisation et son Organisation. 13. Expliquer chacun de ces différents éléments caractéristiques. R/ Sa composition : définie le contenu du secteur industriel afin de déterminer le poids des éléments qui en font partie. Sa dimension : il s’agit d’examiner l’importance de l’industrie dans l’ensemble économique tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Sa localisation : la plantation d’une activité industrielle revêt une importance fondamentale pour le développement économique et social de la région où elle se localise. Son organisation : on distingue principalement deux formes d’organisation : l’une inspirée du système capitaliste et l’autre du socialisme marxiste. 5
14. Parlez brièvement de la composition de l’activité
industrielle ? R/ le contenu de chaque secteur économique varie d’un auteur à un autre. Jean FOURASTIE, Colin CLARK ou Allen FISHER. 15. Quels sont les critères les plus utilisés pour classifier les industries ? R/ la nature des activités, la destination des produits, la nature des produits et le degré d’évolution sont les critères les plus utilisés dans la classification des industries. 16. Comment procède-t-on pour étudier la dimension du secteur industriel ? Expliquez-vous. R/ il s’agit d’examiner l’importance de l’industrie dans l’ensemble économique tant sur le plan qualitatif (rôle de l’industrie dans la création du processus de développement et la diffusion de force de développement) que quantitatif (recherche des éléments chiffrés. Ex : main d’œuvre). 17. Quelles sont les différentes formes d’organisation de l’activité industrielle ? R/ on distingue deux formes d’organisation : La première inspirée du système capitaliste et la deuxième du socialisme marxiste. 18. Parlez brièvement de la forme d’organisation et d’évolution de l’entreprise capitaliste ? R/ la forme capitaliste se caractérise par deux traits essentiels qui sont : l’appropriation privée des moyens de production et le fonctionnement des marchés. À côté du secteur privé très largement développés, la coexistence d’un double secteur public et privée. L’évolution de l’entreprise capitaliste s’est opérée en 3 phases : la phase de concentration, la phase liée au phénomène de concentration et la phase de l’apparition des sociétés multinationales. 19. Parlez brièvement de la forme d’organisation de l’entreprise socialiste ? 6
R/ l’organisation est de type pyramidale dont le sommet est
constitué par le pouvoir central de l’Etat. La répartition de l’investissement se fait selon les prévisions du plan. Tous les moyens de production appartiennent à l’Etat. Ex : TRUST, COMBINAT 20. Que savez-vous de la localisation industrielle : importance, facteurs traditionnels et facteurs socio- économiques ? R/ la localisation industrielle revêt une importance capitale pour le développement économique et social de la région concernée, en ce qu’elle joue trois rôles, à savoir : Valoriser le potentiel productif régional, créer des emplois nouveaux, susciter une redistribution des revenus. Deux facteurs commandent la localisation industrielle : - Les facteurs traditionnels, dictés par une triple proximité, à savoir : des ressources énergétiques, des matières premières et des moyens de communication. - Les facteurs socio-économiques, ramené à trois niveaux, à savoir : la production, la distribution et la dotation aux infrastructures. 21. Comment mesure-t-on le poids du secteur de l’industrie dans l’économie nationale ? expliquez chacun de ces déterminants. R/ leur poids sera évalué selon les indicateurs tels que : le PIB (ensemble de la production effectuée par les nationaux) ; la VALEUR AJOUTEE (différence entre la valeur de production des biens et service, et la valeur de consommation intermédiaire) ; le VOLUME DE L’EMPLOI (revenu national) ainsi que leur part dans l’EXPORTATION. 22. Définir : - Industrie de transformation : c’est l’ensemble des industries manufacturières qui se rencontre en ville ainsi que les agro-industries situées en milieu rural en raison des liens qu’elles entretiennent avec l’agriculture. 7
- Matières première : désigne généralement des produits
bruts nécessaires pour l’élaboration, par le travail industriel d’objet fabriqué. - Minerais : c’est tout minéral qui contient à l’état pur ou sous formes de mélange une ou plusieurs substances chimiques déterminées qu’on peut séparer. - Réserve : sont des concentrations dans les roches des minerais que l’on peut exploiter à l’aide des connaissances techniques actuelles. 23. Quels sont les problèmes du secteur industriel congolais ? expliquez-vous en vous appuyant des exemples concrets. R/ Manque de compétitivité des produits congolais Insuffisance de la recherche et des innovations La crise de l’agriculture Manque des cadres spécialisés et des mains d’œuvres Faiblesse de la demande intérieure (pouvoir d’achat) 24. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : nature et organisation du secteur ? R/ nous savons que : Ses activités minières portent sur des ressources limitées et non reproductives Le développement de ses activités exige deux ressources importantes en termes d’équipement et d’infrastructure. Son fonctionnement se fait à des niveaux de risque très important à cause de l’incertitude géologique des gisements, de caractéristique des marchés, prix des minerais Sa structure est souvent très concentrée et comporte une large intégration verticale allant de l’exploitation jusqu’à la commercialisation. 8
25. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC :
volet principales ressources minières ? R/ la RDC regorge de plus de 1100 substances minérales répartis dans quatre provinces, à savoir : le KATANGA (cuivre, cobalt, l’uranium, l’Etain,) ; les deux KASAÏ ( Diamant) ; la PROVINCE ORIENTALE (l’or) ; le GRAND KIVU (l’or, l’Etain, la cassitérite, le coltan,) 26. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : volet politique fiscale ? R/ le régime fiscal de l’industrie minière de la RDC est en cohésion avec les normes internationales, mais l’actuel système fiscal pose quelques problèmes notamment : - Harcèlement fiscal - Traçabilité des produits miniers - Les conflits d’intérêt - La rétrospection des recettes fiscales du système minier - La nécessité de tenir compte de la décentralisation, la vulgarisation des informations (ITIE) 27. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC : volet problèmes du secteur R/ il y a deux types de problème : Interne : le manque de disponibilité financière nécessaire au renouvellement des équipements ainsi que des gisements miniers (recherche) Externe : les fluctuations des cours de produits miniers, les transports de produits miniers 28. Que savez-vous des matières premières d’origine métallique ? R/ il existe deux types de matière première d’origine métallique, à savoir : les minerais de fer et les métaux non- ferreux. 29. Que savez-vous des matières premières d’origine végétale ? R/ elles sont celle qui désignent des produits bruts l’exploitation forestière ou encore l’agriculture. Ex : coton, hévéa 9
30. Parlez brièvement des fluctuations des cours des
matières premières. R/ les fluctuations de cours des matières premières ont pour conséquences : - L’instabilité des recettes rendant impossible un développement régulier de l’économie, - Déséquilibres inflationnistes de la balance de paiement liée à l’exploitation, - Déséquilibre de la finance publique des ressources, - Difficulté d’affectation rationnelle des ressources.
Pour remédier à cette situation on a mis en place deux
politiques internationales visant à réduire la variation des prix jugées excessive d’une part et cherchant à compenser les pertes subies par les baisses des prix d’autres parts.
31. Parlez brièvement de la sidérurgie de MALUKU :
description des installations et problèmes. R/ née en 1974 et située à MALUKU. L’unique sidérurgie conçue pour une capacité de 250000tonnes par an des produits sidérurgiques et comprend les installations suivantes : - Usine à chaud, capacité 100000tonnes, est constituée d’une aciérie et d’un train de laminage à chaud équipé d’un four de réchauffement des billes. Cette usine produit : profilé L, fer T, plat, rond, du fil machine. - Usine à froid, capacité 150000tonnes, elle peut produire des tôles, des tôles minces, des tôles galvanisées.
Un approvisionnement irrégulier et insuffisant en bobine de
l’étranger, au manque de matière première, l’impossibilité de se procurer de la mitraille de l’étranger faute de devise, etc. sont les principaux problèmes de la sidérurgie.
32. Parlez brièvement de la région industrielle de
Kinshasa et pôle de développement. R/ la région industrielle de Kinshasa répond au concept de pôle de développement au de Raoul BOUDEVILLE en ce sens 10
que c’est une agglomération innovatrice et dynamique où
l’investissement a des effets d’entrainement importants sur le centre satellite de l’économie régionale et sur les pôles de croissance d’autres régions. Kinshasa joue les 4 fonctions économiques revenant généralement à un port. A savoir : les fonctions de stockage, de commercialisation, d’industrialisation et régionale. Kinshasa est le centre de gravité de l’économie congolaise car elle intervient pour plus de 35%dans la formation du produit national brut(PNB). Par ailleurs, Kinshasa concentre l’essentiel de l’industrie congolaise de transformation : elle occupe la 2e position après le Katanga pour l’ensemble du secteur secondaire. 33. Quels sont les facteurs d’émergence du pôle de Kinshasa ? expliquez-vous. R/ - Les problèmes liés aux transports fluviaux : le caractère non navigable du fleuve Congo au-delà de quelque kilomètre de Kinshasa. - La situation géographique du port de Matadi : l’incapacité du site de Matadi à stocker les marchandises à importer et à exporter - La nature politico-administrative de la ville de Kinshasa 34. Quel est le poids du pôle de Kinshasa dans l’économie nationale ? R/ - Sur les plans des activités industrielles, Kinshasa reste le centre de gravité de l’économie congolaise, elle intervient jusqu’à 35% dans la formation du PNB, elle s’explique surtout après l’effritement de l’industrie cuprifère du Katanga, - Sur le plan du secteur secondaire, le pôle de Kinshasa occupe la 2ème place - Sur le plan du secteur tertiaire, Kinshasa occupe la 1ème place avec 68% de la population active devant le secondaire. A ces jours Kinshasa concentre l’essentiel de 11
l’industrie congolaise de transformation que forme avec le
commerce les deux secteurs d’activités les plus importants du pays. 35. Quelles sont les activités industrielles du pôle de Kinshasa ? R/ Industrie alimentaire : MARSAVCO ; Industrie brassicoles : BRALIMA ; Industrie tabatières : B.A.T ; Industrie de construction : CINAT, MALT Forest ; Industrie de montage automobile : CEFAO ; Industrie de métallurgie : sidérurgie de MALUKU ; Industrie chimique : NDOMBASSI ; Industrie de textile : UTEXAFRICA 36. Parlez brièvement de la région industrielle de Lubumbashi : importance, facteurs d’émergence et structure du pôle de Lubumbashi. Expliquez-vous R/ François PERROUX qualifie la région industrielle de Lubumbashi de pôle de croissance c’est-à-dire une agglomération industrielle axée autour d’une unité motrice qui est la Gécamines. - Importance : ce pôle renferme l’essentiel de la production minière congolaise et constitue de ce fait le poumon de l’économie nationale. - Facteur d’émergence : l’existence au Katanga des ressources minières abondantes très recherché dans le monde ; l’éloignement du pôle de côtes et l’absence des voies fluviales navigables ; l’acheminement d’une main d’œuvre abondante exigé par les diverses activités industrielles du pôle. - Structure du pôle : on trouve à Lubumbashi une unité motrice qui constitue l’élément moteur du pôle autour duquel tournent d’autres activités industrielles soit en amont, soit encore en aval de ce dernier 12
37. Parlez brièvement de la métallurgie du cuivre et des
autres activités du pôle de Lubumbashi. R/ il existe trois groupes distincts représentant les différentes carrières de la Gécamines : le groupe Sud (basé à Lubumbashi), le groupe Centre (basé à Likasi) et le groupe Ouest (basé à Kolwezi). Le traitement du cuivre se déroule en 3 phases successives à savoir : L’extraction, la concentration et le traitement métallurgique proprement dit. Les autres activités du pôle sont liées au cobalt, au zinc, à l’étain et au manganèse qui ont permis la création des cimenteries, des usines des textiles, des minoteries, brasseries. 38. Parlez brièvement du pôle de Kisangani : définition et problèmes. R/ le pôle de Kisangani ne constitue pas à proprement dit d’un pôle économique dans le sens d’un réseau industriel exerçant les effets de polarisation Kisangani est une ville tertiaire et animatrice du milieu rural c’est un lieu de passage des migrations agricoles. L’exportation des minerais à l’état brut, la faible distance économique Kinshasa-Kisangani, l’exportation de la production vivrière et industrielle vers Kinshasa constituent les problèmes du pôle de Kisangani. 39. Quid des régions à poches industrielles ? R/ les régions à poche industrielle représentent les petites zones où se pratiquent des activités industrielles réduites dans la plupart des cas à extraction minière et sont appelées poches. Ces régions se rencontrent au Kivu, dans la province orientale et aux deux Kasaï 40. Différenciez : pôle de développement, pôle de croissance et pôle d’intégration. R/ le pôle de développement a des effets d’entrainement sur lui-même et sur l’ensemble de l’économie nationale, le pôle de croissance a des effets sur lui-même et le pôle d’intégration sur lui-même et sur l’ensemble de l’économie nationale créant de nouveaux entrainements et possibilités d’innovation. 13
41. Que savez-vous des ressources énergétiques non
renouvelables ? expliquez-vous R/ ce sont celle qui au fur et à mesure qu’on les utilise diminue. Toute fois on note que le réserve reste encore abondante dans le monde et se présente sous formes : pétrole, houille, uranium, … 42. Que savez-vous des ressources énergétiques renouvelables ? expliquez-vous R/ les ressources énergétiques renouvelables sont celles qui se renouvellent où se régénèrent chaque année, et ce, grâce à la transformation de l’énergie de base qui est l’énergie solaire. Dans cette catégorie, on cite notamment l’hydro énergie, la biomasse, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie géothermique. 43. Que savez-vous de la production du charbon dans le monde ? R/ elle dépend de deux conditions fondamentales : - Au plan technique : il convient d’étudier l’état des gisements à exploiter - Au plan économique : il convient d’étudier les conditions concernant la valeur économique du gisement Zone pauvre en charbon : l’Afrique et l’Amérique du sud Zone riche en charbon : l’Europe, l’Amérique du nord 44. Parlez brièvement de la production et de la commercialisation du pétrole en RDC. R/ la RDC dispose d’un grand potentiel de production d’hydrocarbure mais celui-ci est encore sous exploité parce que peu prospecté et cartographié. Parmi les sociétés de production du brut congolais, on peut citer : PERENCO, CONGO SEP…
45. Quels sont les principaux produits chimiques issus
du pétrole ? R/ 14
Les polymères dont les plus connus sont : le caoutchouc de
synthèse et de butyle, les fibres, les plastiques qui est le groupe les plus importants de polymères 80% Les détergents, les solvants, les plastifiants Les engrais azotés 46. Quels sont les produits obtenus à partir du pétrole brut ? R/ essence, Gaz, kérosène, fuel oïl, le coke, le gasoil, l’asphalte, le carburant pour moteur, huile de cylindre. 47. Parlez de la géographie politique du pétrole ainsi que de ses principales zones de production ? R/ s’agissant de la géopolitique du pétrole, on note que son évolution a subi 3 phases : - La phase de la CONCESSION, remonte à l’époque coloniale où les sociétés étaient autorisées à fonctionner avec une large autonomie, en retour celle-ci versée à l’Etat propriétaire du gisement de royalties. - La phase de NATIONALISATION, apparait comme une réaction des nouveaux dirigeants en ce qu’ils appelaient la ‘’ SPOLIATION ’’ des ressources nationales par la colonie. - La phase de la CREATION DE L’OPEP, a commencé lors de la guerre de Kippour qui a opposé Israël aux pays arabes en 1973. Cette phase a permis aux pays producteurs du pétrole de fixer eux-mêmes les prix de leur brut.
Les principales zones de production sont reparties en 3 :
1) Le bassin du golfe persique ou la zone du moyen orient
40% 2) Le sud des Etats-Unis et le bassin de la mer des Antilles 26% 3) L’ensemble des régions pétrolières de l’ex-URSS 15% 4) Le reste de la production est réalisée par les régions dispersées des capacités telles que : l’Algérie, la Lybie, l’Indonésie, le Nigeria 15
48. Parler des zones de production du pétrole en RDC.
R/ en RDC, il existe trois zones de production du pétrole, à savoir l’Ouest, la cuvette centrale et le bassin des grands lacs à l’Est (le graben). Cependant, malgré le considérable potentiel dont dispose le pays, la production pétrolière demeure stagnante dessous de 30.000barils par jour, très en deçà de ses potentialités. Les bassins sédimentaires de la RDC demeurent à ce jour peu prospectés et cartographiés. Les opérations de stockages, transport et distribution sont en charge d’entreprises publiques qui ont du mal à assurer l’approvisionnement dans tout le pays, notamment à cause des problèmes financiers et l’insuffisance d’infrastructures. Parmi les société productions, on peut signaler GULF OIL et PERENCO SEP-CONGO s’occupe du stockage et de la distribution des produits pétroliers en RDC et de la gestion des dépôts de toutes les sociétés de distribution. La distribution est assurée concurremment par COHYDRO, TEXACO, ENGEL, TOTAL, ELF, … 49. Parlez très succinctement de la production et consommation d’énergie en RDC : volet hydro énergie ? R/ il s’agit de faire un éventaire de l’ensemble des barrages pour savoir leur cotation ainsi que leur potentialité. Leur potentiel énergétique est à environ 110000megawalt soit le plus élevé en Afrique contre une production actuelle d’environ 3% du potentiel, les stations hydrauliques : Inga 2, Inga 2, Zongo, Uzuzi, etc. Au niveau de la consommation il y a faible niveau d’accès soit 6% seulement des ménages ainsi que l’offre aléatoire dans le secteur constitue une construction majeure au développement économique et sociale du pays. 50. Parlez très succinctement de la production et consommation d’énergie en RDC : volets énergies solaire et éolienne, énergie géothermique, schistes bitumeux et gaz naturel ? 16
R/ énergie solaire et éolienne : celle-ci est quasi-inexistante
Energie géothermique : celle-ci est inexistante Schiste bitumeux : a été connue depuis 1909 au sud Kisangani et le voisinage de Bamanga et Ubundu et puis le long du fleuve Congo et affluents. Sables bitumeux : sa découverte date de 1913 dans la province du Bas-Congo Gaz naturel : découvert en 1935 dans les eaux du lac Kivu, il est utilisé comme combustible industrielle, carburant pour la production d’électricité, matière première pour la chimie de synthèse, produit d’utilisation pour ménage, … 51. Que savez-vous du secteur forestier de la RDC ? R/ le secteur forestier de la RDC comprend : - La forêt de Mayombe dans le Bas-Congo - La forêt de la cuvette centrale entre l’Equateur et le Bandundu - La forêt dense, des montagnes à l’Est - La forêt sèche du Katanga et la galerie
La mesure du gouvernement est d’accroitre la contribution du
secteur forestier à la croissance économique tout en garantissant une exploitation durable et respectueuse de l’environnement.
52. En quoi le concept de « pôles de croissance » peut-il
être un des leviers du développement de notre économie ? R/ par le fait de l’existence d’une unité motrice qui constitue un élément moteur autour duquel tourne les autres activités industrielles soit en amont, soit en aval de ce dernier. 53. Définissez les concepts ci-après : (i) Industrie motrice : c’est celle qui possède un important pouvoir d’induction ou d’entrainement c’est-à-dire qu’elle provoque dans son environnement immédiat la création et le développement d’industries qui lui sont directement liées. 17
(ii) Faire-valoir direct : forme d’exploitation familiale dans
le cadre de la petite propriété paysanne ou avec l’utilisation de la main d’œuvre salarié. Le propriétaire met en culture son domaine avec l’aide de sa famille. (iii) Faire-valoir indirect : ici l’exploitant n’est pas maitre de la terre mais doit le partager le pouvoir et la responsabilité avec le maitre. (iv) Industrie légère : industrie qui utilise les matières premières et fabrique les produits de forte valeur à l’unité de masse, leur production est souvent exprimée en unité ou en valeur. Ex : SAMSUNG (v) Minerais : c’est tout métal qui contient à l’état pur sous forme de mélange une ou plusieurs substances chimiques déterminées qu’on peut séparer (vi) Industries des biens de consommation : c’est l’ensemble des activités industrielles qui fabrique des produits destinés à la consommation individuelle, qu’il s’agisse des biens de consommation durable, semi- durables ou non durable. (vii) Industrie de biens intermédiaires : c’est l’ensemble des activités industrielles qui fabriquent des produits pouvant être destinés soit à l’élaboration des biens de production soit à l’élaboration des biens de consommations. (viii) Industrie motrice : c’est celle qui possède un important pouvoir d’induction ou d’entrainement. C’est-à-dire qu’elle provoque dans son environnement immédiat la création et le développement d’industries qui lui sont directement liées. (ix) Métayage : mode juridique d’exploitation de la terre à un locataire moyennant une rétribution qui représente un certain pourcentage du produit de l’exploitant. (x) Zones économiques spéciale : est une aire géographique qui sécurise les investissements y réalisés, notamment grâce aux avantage fiscaux, douaniers et autres facilités qui permettent aux 18
investisseurs qui y investissent de bénéficier des
appropriées devant attirer les capitaux extérieurs. (xi) Biomasse : il s’agit de diverses sources des matières organiques végétales. Tels quel bois, les plantes annuelles et les déchets des activités agricoles, contenant de la cellulose et du lignite qui proviennent de la fixation de l’énergie solaire grâce à la chlorophylle. (xii) Zone franche d’Inga : aire géographique accorde des avantages fiscaux douaniers aux entreprises qui s’y installent. 54. Rappelez les différents rôles que jouerait l’agriculture dans la croissance économique selon ROBERT BADOUIN ? R/ - Rôle de lancement de la croissance économique : l’agriculture émet des impulsions créatrices - Rôle d’un secteur de financement de la croissance économique : le développement se repose sur une épargne internationale. - Rôle d’un secteur d’ajustement de croissance : il permet de répondre à des nombreuses sollicitations en rapport avec le développement lorsque l’agriculture est étrangère au 2 premiers rôle. 55. Parlez brièvement des systèmes agricoles dans le tiers-monde ? donnez-en les détails. R/ dans les pays du tiers-monde, il existe une multitude des systèmes agricoles qui sont : L’économie de SUBSISTANCE : cette notion est liée à celle de famille, de tribu caractérisée par un faible niveau de vie. Ici, les rôles des producteurs et consommateurs se confondent. L’idée de croissance économique et de performance économique est absente. L’objectif recherché est d’assurer la subsistance de la communauté. L’économie de TRAITE : c’est une économie des marchés non réussi caractérisée par : 1) la nature des biens intervenant dans l’échange ; 2) le manque de spécialisation 19
entre commerce d’achat et celui de vente ; 3) la position
dominante du traitant due au manque de comportement de l’agriculteur L’économie FEODALE : elle met en présence le propriétaire et l’exploitant avec un système des rapports particuliers. il est caractérisé par : la séparation entre une classe fonciers et celles des exploitants locataires ; une faiblesse numérique de propriétaires terriens ; manque d’incitation à l’amélioration foncière de la part des exploitant ; une emprise trop forte du propriétaire terrien sur l’exploitant. L’économie de PLANTATION : caractérisé par : la pratique d’une agriculture contraignante portant sur les cultures abusives : cacao, café, ; la présence de capitaux importants ; et la dominance souvent des étrangers. 56. Parlez brièvement des systèmes agricoles en pays industriels : volets caractéristiques. R/ - La création d’un marché des produits agricoles résultant d’un nombre de plus en plus important qui vit hors du secteur agricole d’une part et utilise une économie monétariste - Affaiblissement du secteur d’autoconsommation des produits agricoles étant donné que le prix apparait comme étant l’arbitre des combinaisons culturales. 57. Parlez brièvement des systèmes agricoles en pays industriels : volets modes d’exploitation. R/ on distingue deux modes d’exploitations qui sont : - De faire valoir direct : forme d’exploitation familiale dans le cadre de la petite propriété paysanne ou avec l’utilisation de la main d’œuvre salarié. Le propriétaire met en culture son domaine avec l’aide de sa famille. - De faire-valoir indirect : ici l’exploitant n’est pas maitre de la terre mais doit le partager le pouvoir et la responsabilité avec le maitre. 20
58. En quels termes se pose la problématique de
financement du secteur agricole ? R/ 1) Conditions sévères imposées à l’accès au crédit agricole par les organismes spécialisés, 2) Les garanties immobilières qu’ils exigent 3) L’orientation déséquilibrée du crédit 59. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la production et de la recherche ? R/ - Faible allocation budgétaire à la recherche - Insuffisance d’infrastructure de recherche de LINERA - Manque de coordination des programmes de recherche - Inadaptation des thèmes de recherche au besoin réel du secteur agricole. 60. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la vulgarisation, formation et encadrements R/ Absence d’une politique concrète d’encadrement agricole Insuffisance des effectifs et de formation des encadreurs Insuffisance des moyens logistiques Pas de collaborateurs avec la base Manque de dialogue entre chercheurs et praticiens. 61. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la commercialisation ? R/ • Insuffisance de l’infrastructure et moyen de transport Absence des dispositions de stockage et de conservation 62. Parlez sommairement de la production de principaux grains ci-après en RDC et dans le monde : R/ 1) Blé : - T° moyenne de 11° à 22°, - Pluviométrie en moyenne 168jours soit 1600mm, - cycle de végétation 5 mois, sol à haute altitude suffisamment profond mais humide, production destinée à la consommation familiale et au marché. 21
2) Maïs : - Sol en bonne qualité physique et riche en humus, -
Terrain forestier, - Une forte insolation (chaleur), - pluviométrie mensuelle de 1000mm, - Aime une longue saison sèche, T° moyenne de 19°, -Aliment de base d’hommes et aussi des bétails, fabrication de nylon 3) Riz : plante des pays chauds, exige une forte insolation, germe à 12°, fleurit à 23° et murit à 19°, le riz se cultive soit par irrigation en terre inondée soit par rétention des eaux des pluies dans un système des digues soit encore par utilisation des eaux de nappe souterraine. 63. Parlez sommairement de la production de principales cultures alimentaires destinées à la fabrication des boissons ? R/ Le thé et la vigne : le régime de pluie est essentiel pour la réussite de sa culture, il a besoin d’un climat en permanence humide, se cultive dans les sols très divers. Le caféier : demande un sol profond, perméable et de bonnes structure ; les plantations s’établissent sur des soles forestières sablo-argileux. Concernant le climat, les exigences varient selon les espèces ainsi le café ARABICA ne supporte pas le climat équatorial tandis que le ROBUSTA plus et exige un climat chaud 20°-22°, un excès de pluie est défavorable, supporte la saison sèche. 64. Parmi les systèmes d’exploitation agricoles dans le monde, parlez brièvement de l’économie de plantation R/ l’économie de plantation est un type d’économie agricole propre à l’exploitation des produits tropicaux. Elle se caractérise par la pratique d’une agriculture contraignante portant sur des cultures arbustives : café, cacao, caoutchouc, banane, thé, palmier, cocotier. Le système est basé sur l’arboriculture et exige des connaissances techniques poussées et étendues et un respect des prescriptions culturales. 22
Elle apparait comme une forme agricole de l’économie
coloniale du fait de son externalité, en raison de l’origine des gens qui le pratiquent, la provenance des capitaux nécessaires et sa création et la destination de ses produits. 65. Parlez-moi du café congolais ? R/ la RDC produit deux types de café, à savoir : - L’ARABICA : cultivé au KIVU, il ne supporte pas le climat équatorial sous lequel il connait divers maladie, il ne peut se cultiver avec succès qu’à partir de 1200 à 1700mm, une température moyenne de 18° à 20° et des précipitations totalisant 1000 à 1500mm/an - ROBUSTA : cultivé à la province orientale, exige un climat plus chaud 22-20°, un excès de pluies est défavorable à 3000mm, demande néanmoins plus de pluie que l’arabica et supporte la saison sèches prolongée 66. Parlez sommairement de la production de plantes à l’huile. R/ ces plantes produisent de l’huile comestible et de l’huile de lessive, elle varie d’un climat à un autre parmi les oléagineux nous avons : l’arachide, le tournesol, le soja, le sésame, etc. En RDC, elles sont beaucoup plus exploitées à l’Equateur, au Bandundu, la Province Orientale et le Kasaï occidental. 67. Parlez sommairement des productions des plantes à sucre. R/ la production de sucre (saccharose) s’obtient principalement à partir de la betterave et de la canne à sucre. La betterave est produite dans les zones tempérées et la canne à sucre est produite dans les zones chaudes. La canne à sucre est produite en RDC dans le Bas-Congo, le Kivu et la Province Orientale 68. Parlez sommairement des produits d’élevage en RDC et dans le monde. R/ le marché des produits animaux repose sur l’élevage géographique qui est très dispersé dans les pays à haute 23
technicité agricole de l’Europe, Amérique du Nord et autres
pays. On distingue trois formes d’élevage de gros bétails : - Elevage ARCHAIQUE : à très faibles valeur économique, - Elevage REGIONALEMENT SPECIALISEE DES PAYS à ECONOMIE INDUSTRIELLE : ce type d’élevage produit du lait et de la viande qui font l’objet d’échange destiné à courte distance. Se développe dans les vallées et les régions de montagne. - Elevage SPECULATIF : pratiqué à titre exclusif ou en liaison avec les spéculations culturales variées. Il produit des conserves et même des concentrations de lait destinées à la vente de grande distance
Toutefois, l’évaluation du cheptel pose problème du fait des
carences de statistique surtout lorsque la production n’est pas commercialisée.
69. Parlez sommairement des produits de la pêche en
RDC et dans le monde. R/ le potentiel halieutique de la RDC reste encore inexploité au point où les poissons meurent de vieillesse dans les lacs. La consommation des poissons reste concentrée dans un petit nombre des régions du monde, à savoir : l’Europe du Nord- Est, l’Asie orientale, la canada, la côte de l’Amérique du sud. 70. Parlez brièvement des sols congolais et de leur vocation agricole. R/ la RDC comprend divers types de sol qu’on peut ramener à trois catégories essentielle : le férisols, le férrasols et les arénoferals. De manière générale les sols congolais ne sont pas de bonne valeur agricole parce qu’il contient du sable et sont associés au sol dont la valeur agricole est faible. Néanmoins 30% de la superficie de la RDC est couvert des surfaces agricoles et son régime foncier est de type coutumier c’est-à-dire que les terres sont allouées aux chefs coutumiers. Mais ce secteur est confronté à des contraintes liées à son financement et à sa politique agricole. 24
71. Décrivez le secteur agricole congolais.
R/ le secteur agricole congolais se compose : D’une production non-vivrière, qui comprend la quasi- totalité de la production généralement qualifiée d’agro- industrielle ou moderne dont une grande partie est destinée à l’exportation et l’autre au marché local. Il s’agit : des stimulant (cacao, thé) ; des oléagineux (arachide) ; plantes à caoutchouc (hévéa) ; des fibres textiles (coton, rousselle) et des exploitations forestières. La RDC détient 47% des réserves de l’Afrique en forêt et la forêt congolaise compte environ 28 ESSENCE forestière (WENGE, TOLA, KHAYA, KOSIPO, LIMBALI, SAPELLI, LIANA, ACCAJOU, SIPO, AFROMOSIA) D’une production vivrière, destinée à l’alimentation de base (féculant, céréales, légumineuse, fruit). Pour la RDC, il s’agira notamment du riz, d’haricot et de pomme de terre. D’une production animale, la RDC dispose d’énormes potentialités d’élevage et de la pêche de par sa superficie, son climat et sa végétation. Il existe deux sortes d’élevages : TRADITIONNEL et MODERNE EN RANCHING (bovins, porcins, ovins et caprins). Il existe des problèmes au développement de l’élevage en RDC : au plan interne les contraintes sont plus d’ordre technique et s’applique souvent aux villageois. Au plan externe, l’inaptitude de la main d’œuvre, l’insuffisance d’infrastructure routière, la désorganisation du circuit commercial, les difficultés d’approvisionnement en matériels d’élevage et intrant vétérinaire. D’une production halieutique, le potentiel halieutique de la RDC reste inexploité au point où le poisson meurt de vieillesse dans le lac alors que le débourse d’important somme pour l’importation des poissons. Il existe deux types de pêche : ARTISANAL et INDUSTRIELLE (aujourd’hui en veilleuse) 72. Différenciez sommairement la production non vivrière de la production vivrière. 25
R/ la production non-vivrière sont plus utilisé comme matière
première pour l’obtention d’un bien de consommation tandis que la production vivrière est destinée à l’alimentation de base direct. 73. Parlez brièvement de la production non vivrière. R/ production qui comprend la quasi-totalité des productions généralement qualifiée d’agro-industrielle ou moderne dont une grande partie est destinée à l’exportation et l’autre au marché local. Il s’agit : des stimulant (cacao, thé) ; des oléagineux (arachide) ; plantes à caoutchouc (hévéa) ; des fibres textiles (coton, roselle) et des exploitations forestières. La RDC détient 47% des réserves de l’Afrique en forêt et la forêt congolaise compte environ 28 ESSENCE forestière (WENGE, TOLA, KHAYA, KOSIPO, LIMBALI, SAPELLI, LIANA, ACCAJOU, SIPO, AFROMOSIA) 74. Parlez brièvement de la production vivrière. R/ production destinée à l’alimentation de base (féculant, céréales, légumineuse, fruit). Pour la RDC, il s’agira notamment du riz, de manioc, d’haricot et de pomme de terre. 75. Effet de multiplication : on parle d’effet de multiplication. Lorsqu’une industrie motrice suscite la croissance d’industries dont les produits sont nécessaires à son approvisionnement c’est-à-dire situés en amont de son activité. 76. Effet de polarisation : lorsque l’industrie motrice suscite la croissance d’industrie utilisant comme matières premières les produits dès sa fabrication c’est-à-dire d’industries situées en aval de son activité. 77. Pôle de développement : une agglomération innovatrice et dynamique où l’investissement a des effets d’entrainement importants sur le centre satellite de l’économie régionale et sur les pôles de croissance d’autres régions. 78. Pôle de croissance : une agglomération industrielle axée autour d’une unité motrice. 26
79. Parlez très brièvement des voies de désenclavement
de la RDC. R/ pour la mise en valeur du pays nous utilisons principalement deux voies : - Voie nationale : ensemble d’infrastructure et des voies constituant les principaux couloirs d’évacuation des marchandises à partir ou vers les ports maritimes nationaux : Boma, Matadi, Banana. Cette voie part du maillon amont (source), maillon central(Kisangani) au maillon aval (embouchure) - Autres voies ou étrangère : 1- Le corridor Nord : dessert le port de Mombassa(Kenya) jusqu’aux régions orientales de la RDC (P.O, N et S Kivu), 2- Le corridor central : regroupe les voies par lesquelles transite le fret maritime de la RDC en provenance ou en destination du port de dar-es-Salaam(Tanzanie) 3- Le corridor sud : ensemble des voies conduisant vers les ports maritimes de l’océan atlantique et de l’océan indien en transitant par certains pays de l’Afrique australe et orientale. Notamment par la RSA et le MOZAMBIQUE. 80. Quels sont les problèmes du transport aérien ? R/ La limitation du volume a transporté Exclusion de certains biens à transporter Pas de survivant en cas d’accident Le coût élevé qui ne permet pas à tout le monde d’emprunter ce mode. 81. Que savez-vous du réseau fluvial congolais ? R/ le réseau fluvial de la RDC est dominé par l’ONATRA et la SNCC. L’ensemble de ce réseau représente 23000km dont 14500 sont navigables. L’ONATRA exploite les voies navigables entre Kinshasa et Kisangani (fleuve-Congo) ; Kinshasa-Ilebo (rivière Kasaï) ainsi 27
que leurs affluents ; et la navigation sur le bas-fleuve entre
Matadi-Banana. La SNCC exploite le tronçon fluvial sur le fleuve Congo entre Bukavu et Kongolo. Kindu et Ubundu ainsi que le transport lacustre sur les lacs Kivu et Tanganyika. Ce réseau compte plusieurs ports notamment les ports de Matadi, Banana et Boma(Bas-Congo) ; les ports de Kinshasa, Mbandaka, Lisala,etc… Il convient de déplorer que le réseau est vétuste et mérite une réhabilitation urgente, les travaux de dragage et de balisage doivent être continuellement menés. Les ports méritent d’être équipés. 82. Parmi les systèmes d’exploitation agricoles dans le monde, parlez brièvement de l’économie de subsistance. R/ l’économie de subsistance connue aussi sous l’appellation de l’agriculture de subsistance est la forme dit système d’organisation agricole dans la société traditionnelle. Cette notion de subsistance est étroitement liée à celle des familles, des tribus, caractérisée par un faible niveau de vie, vivant plus ou moins dans une situation d’isolement par rapport au monde extérieur. Producteurs et consommateurs se confondent, ce mode de culture pratique souvent la monoculture. Il faut noter aussi que ce système agricole pratique des modes de culture rudimentaires. L’objectif recherché ici étant d’assurer la subsistance de la communauté.
83. La RDC est un pays semi-enclavé, ainsi elle recourt
à plusieurs voies de désenclavement. Quelles sont les principaux corridors débouchant sur les différentes façades Ouest, Sud, Est de l’Afrique ? R/ de par sa position géographique, la RDC recourt en effet à plusieurs voies de désenclavement, soit six principaux couloirs de transit répartis en quatre corridors qui débouchent sur les façades Ouest, Sud et Est de l’Afrique. Il s’agit : 28
- Du corridor Nord : est constitué de l’ensemble des
infrastructures portuaires, routières, ferroviaires et lacustres desservant le port de Mombassa(Kenya) jusqu’aux régions orientales de la RDC (Province orientale, Nord et Sud Kivu) - Du corridor Central, regroupe les voies par lesquelles transite le fret maritime de la RDC en provenance ou en destination du port de dar-es-Salaam(Tanzanie) - Du corridor Sud, est l’ensemble des voies conduisant vers les ports maritimes de l’océan indien et de l’atlantique en transitant par certains pays de l’Afrique orientale et australe. Principalement aux ports de la RSA, Namibie et Mozambique. - De la Voie Nationale : est l’ensemble des infrastructures et voies constituant le principal couloir d’évacuation du fret national à partir ou vers les ports maritimes nationaux (Matadi, Boma, Banana). Elle se compose de trois systèmes de transports interdépendants, à savoir : le maillon amont, le maillon central et le maillon aval. 84. Quels sont les problèmes des transports fluvial, maritime, lacustre et multimodal ? R/ fluvial : rayon d’action local et limité Maritime : sa lenteur et son manque de flexibilité Lacustre : rayon d’action régionale et limité Multimodal : sa rigidité 85. Quels sont les traits caractéristiques majeurs de la République Démocratique du Congo, aussi bien du point de vue physique, démographique qu’économique ? R/ physique : la RDC a une superficie de 2.345.409km². Avec 9 pays voisins. ; Reliefs : Nous avons : la cuvette centrale, les plateaux, les montagnes de l’Est et du Katanga comme reliefs. ; Hydrographie : le fleuve Congo est la 5ème au monde par sa longueur et 2ème par son débit 50.000m²/s, avec la Lukuga, l’Aruwimi, Lulua, Kasaï, Lomami, Mongala et l’Ubangi comme 29
affluents. La RDC a deux types de lacs : RESIDUELS et
TECTONIQUE. Climat : équatoriale, tempérée, tropicale Géologiques : plusieurs types des sols= ferra sols, arenoferals et Ferri sols. Végétation : savanes, forêt clairs, steppes et forêt équatoriales. Démographique : avec une population estimée à 70.000.000, la RDC dispose d’une population jeune et en pleine croissance, le taux annuel de la population est de 2.9%/l’an Economique : analyse de l’évolution du cadre macro- économique, finance publique et la balance de paiement. 86. Que vous rappelle la voie nationale ? R/ la voie nationale se compose de trois maillon : - AMONT : port d’Ilebo, chemin de fer Ilebo Lubumbashi et le réseau routier du Katanga - CENTRAL : port de Kinshasa, route fluviale Kinshasa- Ilebo, le fleuve Congo et le Kasaï - AVAL : port de Matadi et Boma, chemin de fer Matadi- Kinshasa, route Matadi-Kinshasa et le bief maritime
87. Quid du réseau maritime de la RDC : généralités,
organisme et problèmes ? R/ on distingue 3 types de transport, à savoir : - Le transport en ligne : régularité sur une route déterminée, variété des marchandises transportées et une multitude des chargeurs - Le transport en vrac : marchandises et passagers - Le tramping :
Comme organismes maritime : la RVM, L’OGEFREM, la
CMDC, …
Une forte agitation, la lenteur, son manque de flexibilité
constituent les principaux problèmes de ce secteur. 30
88. Quid du réseau ferroviaire de la RDC : physionomie,
organisme et problèmes ? R/ les voies ferrées ne sont pas interconnectées parce que chaque voierie à son propre écartement Le réseau ferroviaire de la RDC n’a connu aucune transformation depuis l’époque colonial. Il comprend 6111km dont 4874km de ligne principale et 858km seulement est électrifié. Comme organisme : la SNCC est le principal organisme de ce secteur mais la SCTP gère également quelques lignes. Problèmes : la rigidité, le manque de flexibilité, la vétusté du matériel et des voies, le déraillement et le non-respect des horaires. 89. Quid du transport aérien de la RDC : organisme et problèmes. R/ la RVA et les différentes sociétés privé constituent les organismes du transport aérien Le transport aérien crée deux types de problèmes : l’un par rapport à la circulation aérienne et l’autre relatif à l’organisation de l’aviation. 90. Quid du réseau routier de la RDC : physionomie, organisme et problèmes ? R/ le réseau routier de la RDC compte environs 145.000km au total dont : 20.700km de route nationales, 20.000km de routes provinciale prioritaire, 17.000km de route provinciale secondaire et 83.300km de route d’intérêt local et agricole. L’office de routes est le principal organisme du secteur Le manque de routes asphaltées du total de réseau et la densité illégale du réseau routier constituent les problèmes majeurs du secteur. 91. Quelles sont les structures générales des systèmes des transports en RDC ? R/ les systèmes du transport de la RDC restent caractérisés par 7 traits importants qui sont : 1) Absence d’un système de transport intègre 2) Le système de transport de la RDC se repose essentiellement sur la voie nationale 31
3) La prédominance de la voie de l’Ouest
4) L’hétérogénéité du système de transport 5) Extraversions des voies de transports 6) Discordance entre géographie humaine et géographie de transport 7) Symbiose entre fleuve et rail 92. En quoi les transports constituent-ils un facteur indispensable au développement d’un pays ? R/l’importance des transports dans l’économie peut s’observer à travers les éléments suivants : - Sa part dans le P.I.B - Son rôle dans les échanges internationaux et dans la balance des comptes d’un pays. Les transports constituent un des facteurs essentiels de l’ensemble économique production-distribution. - Son influence sur les structures de production et la circulation de distribution. 93. Ma définition de la géographie économique R/ la géographie économique est une science qui analyse l’influence exercée par le cadre spatial sur l’activité des hommes luttant contre la rareté et, par le même. Conclut à exercer des choix pour produire des biens et fournir des services aptes à satisfaire au mieux leurs besoins et leurs désirs. Elle analyse également l’action symétrique exercée par cette activité sur ce cadre.