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GEOGRAPHIE ECONOMIQUE

1. Veuillez déterminer le domaine de définition de la


géographie économique ?
R/ selon Lamarlière et Alü, la géographie économique se situe
au carrefour de deux disciplines qui sont : l’économie et la
géographie.
Dans le cadre de ce cours, nous privilégions la définition qui
tente d’expliquer la circulation et répartition des richesses
dans l’espace en mobilisant les facteurs qui ne sont pas
nécessairement économiques. En d’autres termes la
géographie économique est la branche la géographie qui
étudie la répartition spatiale et la localisation des activités
économiques.
2. Dites-en quoi, ce cours est important dans le cursus
d’un économiste ?
R/ la géographie économique instruit les économistes en
décrivant, en comparant et en expliquant à ces derniers
l’organisation des activités au sein des différents territoires
concrets.
3. Parlez brièvement de la notion de l’espace telle
qu’étudiée en géographie économique ?
R/ En géo-éco, nous distinguons deux types d’espace :
géométrique et économique. L’espace géométrique renvoi à
l’étendue alors que l’espace économique dispose de trois
caractéristiques, à savoir : -l’opacité (pour franchir une
distance on a besoin de l’énergie, du temps, ce qui
occasionne un coût) ; - l’hétérogénéité (il n’existe pas deux
lieux identiques par ailleurs la distribution spatiale des
hommes, des richesses, de l’information est inégale) ; -
l’existence d’un milieu physique, (l’espace n’est pas vide,
il contient des ressources ainsi que des déchets.
4. Parlez succinctement de la notion de nomenclature
d’activités industrielles ?
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R/ la notion de nomenclature désigne un classement de


toutes les activités et des tous les produits en vue de faciliter
l’organisation de l’information économique et sociale.
5. Quels sont les différents classements en usage dans
notre pays, RDC ?
R/ En RDC, on distingue plusieurs classements dont celui de
la banque centrale du Congo (B.C.C) ; celui du ministère de
l’industrie, du ministère de l’économie nationale et la
classification type par industrie de toutes les branches des
activités économiques (C.I.T.I)
6. Qu’entend-on par le terme industrie ?
R/ un ensemble des activités qui par la mise en œuvre
collective des moyens de production (le capital, le travail,
l’intelligence) permettent de transformer par une série
d’opération successives effectuer à l’aide des machines de
plus en plus automatisées de la matière issue de la sphère
géo-biologique en produits fabriqués, destinés dans la
satisfaction des besoins de l’homme qui les fera disparaitre
par leur utilisation.
7. Donnez 4à 5 types d’industries que vous connaissez et
veuillez définir chacun d’eux.
R/
 Industrie agricole et alimentaire : ensemble d’activités de
transformation des produits agricoles, animaux et végétaux
en aliments.
 Industrie en amont : désigne les activités industrielles
procédant au 1ertraitement des matières premières et dont
les produits seront à la base de la chaine technique de
l’élaboration de la production finale. Ex : GECAMINE
 Industrie en aval : elle désigne les activités industrielles
effectuant les dernières opérations dans l’échelle technique
de l’élaboration des produits. Ex : SNEL
 Industrie de base : sont des industries situées en amont
des chaines techniques longues c’est-à-dire au départ de la
succession d’opération plus ou moins nombreuses et
complexes qui vont permettre la transformation des
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matières brutes en produit directement consommables. Ex :


SIDERURGIE DE MALUKU
 Industrie des biens intermédiaires : il s’agit des activités
industrielles fabriquant des produits pouvant être destinés
soit à l’élaboration des biens de production, soit à
l’élaboration des biens de consommation. Ex : MINOTERIE
8. Que savez-vous de la CITI ?
R/ la Classification internationale type par industrie de
toutes les branches et des activités économique est la
classification internationale de référence des activités de
production. Elle vise essentiellement à fournir un ensemble de
catégories d’activité pouvant servir à l’établissement des
statistiques de production en fonction de ces activités.
9. En quoi cette classification (CITI) présente-elle des
avantages par rapport aux autres ?
R/ la CITI présente principalement 5 avantages par rapport
aux autres classifications, à savoir :
- Elle est une classification statistique des établissements
selon le genre d’activités économique qu’ils exercent.
- Elle a pour objet l’établissement d’un cadre pour la
comparaison internationale pour les statistiques nationales
- Elle procède par branches, par catégories, par classes et
définie d’une façon détaillée les éléments de chaque groupe
ainsi que les biens qui y entrent et les établissements qui
en font partie.
- Elle est une classification complète
- Elle facilite la comparaison à un niveau national et
international.
10. QUID des auteurs ci-après :
- Jean FOURASTIE : les deux facteurs déterminant les
éléments de chaque groupe sont :
 L’importance prépondérante des progrès techniques au
sein de l’économie et la différence de rapidité
 L’importance d’intensité des progrès techniques des
diverses activités.
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Ainsi le secteur primaire va regrouper les activités à progrès


techniques moyen, le secteur secondaire va regrouper les
activités à grands progrès technique et le secteur tertiaire à
progrès technique nul.

- Colin CLARK et Allen FISHER : recourent à un critère


nettement simple en définissant carrément les éléments
constitutifs de chaque groupe.
11. En quoi l’étude des notions de relief, de climat, de
démographie, d’hydrographie peuvent-elles intéresser
l’étude de la géographie économique ?
R/ la géo-éco étant la branche de la géographie, il est tout à
fait important de se baser sur les études des notions de relief,
de climat, de démographie, d’hydrographie pour effectuer la
répartition ainsi que la localisation des activités économiques.
12. Quels sont les éléments pouvant caractériser la
structure industrielle d’un pays ?
R/ le secteur industriel peut être caractérisé par un certain
nombre d’éléments notamment : sa Composition, sa
Dimension, sa Localisation et son Organisation.
13. Expliquer chacun de ces différents éléments
caractéristiques.
R/
 Sa composition : définie le contenu du secteur industriel
afin de déterminer le poids des éléments qui en font partie.
 Sa dimension : il s’agit d’examiner l’importance de
l’industrie dans l’ensemble économique tant sur le plan
qualitatif que quantitatif.
 Sa localisation : la plantation d’une activité industrielle
revêt une importance fondamentale pour le développement
économique et social de la région où elle se localise.
 Son organisation : on distingue principalement deux
formes d’organisation : l’une inspirée du système
capitaliste et l’autre du socialisme marxiste.
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14. Parlez brièvement de la composition de l’activité


industrielle ?
R/ le contenu de chaque secteur économique varie d’un
auteur à un autre. Jean FOURASTIE, Colin CLARK ou Allen
FISHER.
15. Quels sont les critères les plus utilisés pour
classifier les industries ?
R/ la nature des activités, la destination des produits, la
nature des produits et le degré d’évolution sont les critères les
plus utilisés dans la classification des industries.
16. Comment procède-t-on pour étudier la dimension
du secteur industriel ? Expliquez-vous.
R/ il s’agit d’examiner l’importance de l’industrie dans
l’ensemble économique tant sur le plan qualitatif (rôle de
l’industrie dans la création du processus de développement et
la diffusion de force de développement) que quantitatif
(recherche des éléments chiffrés. Ex : main d’œuvre).
17. Quelles sont les différentes formes d’organisation
de l’activité industrielle ?
R/ on distingue deux formes d’organisation :
La première inspirée du système capitaliste et la deuxième du
socialisme marxiste.
18. Parlez brièvement de la forme d’organisation et
d’évolution de l’entreprise capitaliste ?
R/ la forme capitaliste se caractérise par deux traits
essentiels qui sont : l’appropriation privée des moyens de
production et le fonctionnement des marchés.
À côté du secteur privé très largement développés, la
coexistence d’un double secteur public et privée.
L’évolution de l’entreprise capitaliste s’est opérée en 3
phases : la phase de concentration, la phase liée au
phénomène de concentration et la phase de l’apparition des
sociétés multinationales.
19. Parlez brièvement de la forme d’organisation de
l’entreprise socialiste ?
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R/ l’organisation est de type pyramidale dont le sommet est


constitué par le pouvoir central de l’Etat. La répartition de
l’investissement se fait selon les prévisions du plan. Tous les
moyens de production appartiennent à l’Etat. Ex : TRUST,
COMBINAT
20. Que savez-vous de la localisation industrielle :
importance, facteurs traditionnels et facteurs socio-
économiques ?
R/ la localisation industrielle revêt une importance capitale
pour le développement économique et social de la région
concernée, en ce qu’elle joue trois rôles, à savoir : Valoriser le
potentiel productif régional, créer des emplois nouveaux,
susciter une redistribution des revenus.
Deux facteurs commandent la localisation industrielle :
- Les facteurs traditionnels, dictés par une triple proximité, à
savoir : des ressources énergétiques, des matières
premières et des moyens de communication.
- Les facteurs socio-économiques, ramené à trois niveaux, à
savoir : la production, la distribution et la dotation aux
infrastructures.
21. Comment mesure-t-on le poids du secteur de
l’industrie dans l’économie nationale ? expliquez chacun
de ces déterminants.
R/ leur poids sera évalué selon les indicateurs tels que : le
PIB (ensemble de la production effectuée par les nationaux) ;
la VALEUR AJOUTEE (différence entre la valeur de production
des biens et service, et la valeur de consommation
intermédiaire) ; le VOLUME DE L’EMPLOI (revenu national)
ainsi que leur part dans l’EXPORTATION.
22. Définir :
- Industrie de transformation : c’est l’ensemble des
industries manufacturières qui se rencontre en ville ainsi
que les agro-industries situées en milieu rural en raison
des liens qu’elles entretiennent avec l’agriculture.
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- Matières première : désigne généralement des produits


bruts nécessaires pour l’élaboration, par le travail
industriel d’objet fabriqué.
- Minerais : c’est tout minéral qui contient à l’état pur ou
sous formes de mélange une ou plusieurs substances
chimiques déterminées qu’on peut séparer.
- Réserve : sont des concentrations dans les roches des
minerais que l’on peut exploiter à l’aide des connaissances
techniques actuelles.
23. Quels sont les problèmes du secteur industriel
congolais ? expliquez-vous en vous appuyant des
exemples concrets.
R/
 Manque de compétitivité des produits congolais
 Insuffisance de la recherche et des innovations
 La crise de l’agriculture
 Manque des cadres spécialisés et des mains d’œuvres
 Faiblesse de la demande intérieure (pouvoir d’achat)
24. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC :
nature et organisation du secteur ?
R/ nous savons que :
 Ses activités minières portent sur des ressources limitées et
non reproductives
 Le développement de ses activités exige deux ressources
importantes en termes d’équipement et d’infrastructure.
 Son fonctionnement se fait à des niveaux de risque très
important à cause de l’incertitude géologique des
gisements, de caractéristique des marchés, prix des
minerais
 Sa structure est souvent très concentrée et comporte une
large intégration verticale allant de l’exploitation jusqu’à la
commercialisation.
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25. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC :


volet principales ressources minières ?
R/ la RDC regorge de plus de 1100 substances minérales
répartis dans quatre provinces, à savoir : le KATANGA (cuivre,
cobalt, l’uranium, l’Etain,) ; les deux KASAÏ (
Diamant) ; la PROVINCE ORIENTALE (l’or) ; le GRAND KIVU
(l’or, l’Etain, la cassitérite, le coltan,)
26. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC :
volet politique fiscale ?
R/ le régime fiscal de l’industrie minière de la RDC est en
cohésion avec les normes internationales, mais l’actuel
système fiscal pose quelques problèmes notamment :
- Harcèlement fiscal
- Traçabilité des produits miniers
- Les conflits d’intérêt
- La rétrospection des recettes fiscales du système minier
- La nécessité de tenir compte de la décentralisation, la
vulgarisation des informations (ITIE)
27. Que savez-vous de l’industrie minière de la RDC :
volet problèmes du secteur
R/ il y a deux types de problème :
 Interne : le manque de disponibilité financière nécessaire
au renouvellement des équipements ainsi que des
gisements miniers (recherche)
 Externe : les fluctuations des cours de produits miniers,
les transports de produits miniers
28. Que savez-vous des matières premières d’origine
métallique ?
R/ il existe deux types de matière première d’origine
métallique, à savoir : les minerais de fer et les métaux non-
ferreux.
29. Que savez-vous des matières premières d’origine
végétale ?
R/ elles sont celle qui désignent des produits bruts
l’exploitation forestière ou encore l’agriculture. Ex : coton,
hévéa
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30. Parlez brièvement des fluctuations des cours des


matières premières.
R/ les fluctuations de cours des matières premières ont pour
conséquences :
- L’instabilité des recettes rendant impossible un
développement régulier de l’économie,
- Déséquilibres inflationnistes de la balance de paiement liée
à l’exploitation,
- Déséquilibre de la finance publique des ressources,
- Difficulté d’affectation rationnelle des ressources.

Pour remédier à cette situation on a mis en place deux


politiques internationales visant à réduire la variation des prix
jugées excessive d’une part et cherchant à compenser les
pertes subies par les baisses des prix d’autres parts.

31. Parlez brièvement de la sidérurgie de MALUKU :


description des installations et problèmes.
R/ née en 1974 et située à MALUKU. L’unique sidérurgie
conçue pour une capacité de 250000tonnes par an des
produits sidérurgiques et comprend les installations
suivantes :
- Usine à chaud, capacité 100000tonnes, est constituée
d’une aciérie et d’un train de laminage à chaud équipé
d’un four de réchauffement des billes. Cette usine produit :
profilé L, fer T, plat, rond, du fil machine.
- Usine à froid, capacité 150000tonnes, elle peut produire
des tôles, des tôles minces, des tôles galvanisées.

Un approvisionnement irrégulier et insuffisant en bobine de


l’étranger, au manque de matière première, l’impossibilité de
se procurer de la mitraille de l’étranger faute de devise, etc.
sont les principaux problèmes de la sidérurgie.

32. Parlez brièvement de la région industrielle de


Kinshasa et pôle de développement.
R/ la région industrielle de Kinshasa répond au concept de
pôle de développement au de Raoul BOUDEVILLE en ce sens
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que c’est une agglomération innovatrice et dynamique où


l’investissement a des effets d’entrainement importants sur le
centre satellite de l’économie régionale et sur les pôles de
croissance d’autres régions.
Kinshasa joue les 4 fonctions économiques revenant
généralement à un port. A savoir : les fonctions de stockage,
de commercialisation, d’industrialisation et régionale.
Kinshasa est le centre de gravité de l’économie congolaise car
elle intervient pour plus de 35%dans la formation du produit
national brut(PNB). Par ailleurs, Kinshasa concentre
l’essentiel de l’industrie congolaise de transformation : elle
occupe la 2e position après le Katanga pour l’ensemble du
secteur secondaire.
33. Quels sont les facteurs d’émergence du pôle de
Kinshasa ? expliquez-vous.
R/
- Les problèmes liés aux transports fluviaux : le caractère
non navigable du fleuve Congo au-delà de quelque
kilomètre de Kinshasa.
- La situation géographique du port de Matadi : l’incapacité
du site de Matadi à stocker les marchandises à importer et
à exporter
- La nature politico-administrative de la ville de Kinshasa
34. Quel est le poids du pôle de Kinshasa dans
l’économie nationale ?
R/
- Sur les plans des activités industrielles, Kinshasa reste le
centre de gravité de l’économie congolaise, elle intervient
jusqu’à 35% dans la formation du PNB, elle s’explique
surtout après l’effritement de l’industrie cuprifère du
Katanga,
- Sur le plan du secteur secondaire, le pôle de Kinshasa
occupe la 2ème place
- Sur le plan du secteur tertiaire, Kinshasa occupe la 1ème
place avec 68% de la population active devant le
secondaire. A ces jours Kinshasa concentre l’essentiel de
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l’industrie congolaise de transformation que forme avec le


commerce les deux secteurs d’activités les plus importants
du pays.
35. Quelles sont les activités industrielles du pôle de
Kinshasa ?
R/ Industrie alimentaire : MARSAVCO ; Industrie
brassicoles : BRALIMA ; Industrie tabatières : B.A.T ;
Industrie de construction : CINAT, MALT Forest ; Industrie de
montage automobile : CEFAO ; Industrie de métallurgie :
sidérurgie de MALUKU ; Industrie chimique : NDOMBASSI ;
Industrie de textile : UTEXAFRICA
36. Parlez brièvement de la région industrielle de
Lubumbashi : importance, facteurs d’émergence et
structure du pôle de Lubumbashi. Expliquez-vous
R/ François PERROUX qualifie la région industrielle de
Lubumbashi de pôle de croissance c’est-à-dire une
agglomération industrielle axée autour d’une unité motrice qui
est la Gécamines.
- Importance : ce pôle renferme l’essentiel de la production
minière congolaise et constitue de ce fait le poumon de
l’économie nationale.
- Facteur d’émergence : l’existence au Katanga des
ressources minières abondantes très recherché dans le
monde ; l’éloignement du pôle de côtes et l’absence des
voies fluviales navigables ; l’acheminement d’une main
d’œuvre abondante exigé par les diverses activités
industrielles du pôle.
- Structure du pôle : on trouve à Lubumbashi une unité
motrice qui constitue l’élément moteur du pôle autour
duquel tournent d’autres activités industrielles soit en
amont, soit encore en aval de ce dernier
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37. Parlez brièvement de la métallurgie du cuivre et des


autres activités du pôle de Lubumbashi.
R/ il existe trois groupes distincts représentant les différentes
carrières de la Gécamines : le groupe Sud (basé à
Lubumbashi), le groupe Centre (basé à Likasi) et le groupe
Ouest (basé à Kolwezi). Le traitement du cuivre se déroule en
3 phases successives à savoir : L’extraction, la concentration
et le traitement métallurgique proprement dit.
Les autres activités du pôle sont liées au cobalt, au zinc, à
l’étain et au manganèse qui ont permis la création des
cimenteries, des usines des textiles, des minoteries,
brasseries.
38. Parlez brièvement du pôle de Kisangani : définition
et problèmes.
R/ le pôle de Kisangani ne constitue pas à proprement dit
d’un pôle économique dans le sens d’un réseau industriel
exerçant les effets de polarisation Kisangani est une ville
tertiaire et animatrice du milieu rural c’est un lieu de passage
des migrations agricoles.
L’exportation des minerais à l’état brut, la faible distance
économique Kinshasa-Kisangani, l’exportation de la
production vivrière et industrielle vers Kinshasa constituent
les problèmes du pôle de Kisangani.
39. Quid des régions à poches industrielles ?
R/ les régions à poche industrielle représentent les petites
zones où se pratiquent des activités industrielles réduites
dans la plupart des cas à extraction minière et sont appelées
poches. Ces régions se rencontrent au Kivu, dans la province
orientale et aux deux Kasaï
40. Différenciez : pôle de développement, pôle de
croissance et pôle d’intégration.
R/ le pôle de développement a des effets d’entrainement sur
lui-même et sur l’ensemble de l’économie nationale, le pôle de
croissance a des effets sur lui-même et le pôle d’intégration
sur lui-même et sur l’ensemble de l’économie nationale créant
de nouveaux entrainements et possibilités d’innovation.
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41. Que savez-vous des ressources énergétiques non


renouvelables ? expliquez-vous
R/ ce sont celle qui au fur et à mesure qu’on les utilise
diminue. Toute fois on note que le réserve reste encore
abondante dans le monde et se présente sous formes :
pétrole, houille, uranium, …
42. Que savez-vous des ressources énergétiques
renouvelables ? expliquez-vous
R/ les ressources énergétiques renouvelables sont celles qui
se renouvellent où se régénèrent chaque année, et ce, grâce à
la transformation de l’énergie de base qui est l’énergie solaire.
Dans cette catégorie, on cite notamment l’hydro énergie, la
biomasse, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie
géothermique.
43. Que savez-vous de la production du charbon dans le
monde ?
R/ elle dépend de deux conditions fondamentales :
- Au plan technique : il convient d’étudier l’état des
gisements à exploiter
- Au plan économique : il convient d’étudier les conditions
concernant la valeur économique du gisement
Zone pauvre en charbon : l’Afrique et l’Amérique du sud
Zone riche en charbon : l’Europe, l’Amérique du nord
44. Parlez brièvement de la production et de la
commercialisation du pétrole en RDC.
R/ la RDC dispose d’un grand potentiel de production
d’hydrocarbure mais celui-ci est encore sous exploité parce
que peu prospecté et cartographié.
Parmi les sociétés de production du brut congolais, on peut
citer : PERENCO, CONGO SEP…

45. Quels sont les principaux produits chimiques issus


du pétrole ?
R/
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 Les polymères dont les plus connus sont : le caoutchouc de


synthèse et de butyle, les fibres, les plastiques qui est le
groupe les plus importants de polymères 80%
 Les détergents, les solvants, les plastifiants
 Les engrais azotés
46. Quels sont les produits obtenus à partir du pétrole
brut ?
R/ essence, Gaz, kérosène, fuel oïl, le coke, le gasoil,
l’asphalte, le carburant pour moteur, huile de cylindre.
47. Parlez de la géographie politique du pétrole ainsi
que de ses principales zones de production ?
R/ s’agissant de la géopolitique du pétrole, on note que son
évolution a subi 3 phases :
- La phase de la CONCESSION, remonte à l’époque coloniale
où les sociétés étaient autorisées à fonctionner avec une
large autonomie, en retour celle-ci versée à l’Etat
propriétaire du gisement de royalties.
- La phase de NATIONALISATION, apparait comme une
réaction des nouveaux dirigeants en ce qu’ils appelaient la
‘’ SPOLIATION ’’ des ressources nationales par la colonie.
- La phase de la CREATION DE L’OPEP, a commencé lors de
la guerre de Kippour qui a opposé Israël aux pays arabes
en 1973. Cette phase a permis aux pays producteurs du
pétrole de fixer eux-mêmes les prix de leur brut.

Les principales zones de production sont reparties en 3 :

1) Le bassin du golfe persique ou la zone du moyen orient


40%
2) Le sud des Etats-Unis et le bassin de la mer des Antilles
26%
3) L’ensemble des régions pétrolières de l’ex-URSS 15%
4) Le reste de la production est réalisée par les régions
dispersées des capacités telles que : l’Algérie, la Lybie,
l’Indonésie, le Nigeria
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48. Parler des zones de production du pétrole en RDC.


R/ en RDC, il existe trois zones de production du pétrole, à
savoir l’Ouest, la cuvette centrale et le bassin des grands lacs
à l’Est (le graben). Cependant, malgré le considérable
potentiel dont dispose le pays, la production pétrolière
demeure stagnante dessous de 30.000barils par jour, très en
deçà de ses potentialités. Les bassins sédimentaires de la
RDC demeurent à ce jour peu prospectés et cartographiés.
Les opérations de stockages, transport et distribution sont en
charge d’entreprises publiques qui ont du mal à assurer
l’approvisionnement dans tout le pays, notamment à cause
des problèmes financiers et l’insuffisance d’infrastructures.
Parmi les société productions, on peut signaler GULF OIL et
PERENCO
SEP-CONGO s’occupe du stockage et de la distribution des
produits pétroliers en RDC et de la gestion des dépôts de
toutes les sociétés de distribution. La distribution est assurée
concurremment par COHYDRO, TEXACO, ENGEL, TOTAL,
ELF, …
49. Parlez très succinctement de la production et
consommation d’énergie en RDC : volet hydro énergie ?
R/ il s’agit de faire un éventaire de l’ensemble des barrages
pour savoir leur cotation ainsi que leur potentialité. Leur
potentiel énergétique est à environ 110000megawalt soit le
plus élevé en Afrique contre une production actuelle d’environ
3% du potentiel, les stations hydrauliques : Inga 2, Inga 2,
Zongo, Uzuzi, etc.
Au niveau de la consommation il y a faible niveau d’accès soit
6% seulement des ménages ainsi que l’offre aléatoire dans le
secteur constitue une construction majeure au développement
économique et sociale du pays.
50. Parlez très succinctement de la production et
consommation d’énergie en RDC : volets énergies solaire
et éolienne, énergie géothermique, schistes bitumeux et
gaz naturel ?
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R/ énergie solaire et éolienne : celle-ci est quasi-inexistante


Energie géothermique : celle-ci est inexistante
Schiste bitumeux : a été connue depuis 1909 au sud
Kisangani et le voisinage de Bamanga et Ubundu et puis le
long du fleuve Congo et affluents.
Sables bitumeux : sa découverte date de 1913 dans la
province du Bas-Congo
Gaz naturel : découvert en 1935 dans les eaux du lac Kivu, il
est utilisé comme combustible industrielle, carburant pour la
production d’électricité, matière première pour la chimie de
synthèse, produit d’utilisation pour ménage, …
51. Que savez-vous du secteur forestier de la RDC ?
R/ le secteur forestier de la RDC comprend :
- La forêt de Mayombe dans le Bas-Congo
- La forêt de la cuvette centrale entre l’Equateur et le
Bandundu
- La forêt dense, des montagnes à l’Est
- La forêt sèche du Katanga et la galerie

La mesure du gouvernement est d’accroitre la contribution du


secteur forestier à la croissance économique tout en
garantissant une exploitation durable et respectueuse de
l’environnement.

52. En quoi le concept de « pôles de croissance » peut-il


être un des leviers du développement de notre
économie ?
R/ par le fait de l’existence d’une unité motrice qui constitue
un élément moteur autour duquel tourne les autres activités
industrielles soit en amont, soit en aval de ce dernier.
53. Définissez les concepts ci-après :
(i) Industrie motrice : c’est celle qui possède un important
pouvoir d’induction ou d’entrainement c’est-à-dire qu’elle
provoque dans son environnement immédiat la création
et le développement d’industries qui lui sont directement
liées.
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(ii) Faire-valoir direct : forme d’exploitation familiale dans


le cadre de la petite propriété paysanne ou avec
l’utilisation de la main d’œuvre salarié. Le propriétaire
met en culture son domaine avec l’aide de sa famille.
(iii) Faire-valoir indirect : ici l’exploitant n’est pas maitre
de la terre mais doit le partager le pouvoir et la
responsabilité avec le maitre.
(iv) Industrie légère : industrie qui utilise les matières
premières et fabrique les produits de forte valeur à
l’unité de masse, leur production est souvent exprimée
en unité ou en valeur. Ex : SAMSUNG
(v) Minerais : c’est tout métal qui contient à l’état pur sous
forme de mélange une ou plusieurs substances
chimiques déterminées qu’on peut séparer
(vi) Industries des biens de consommation : c’est
l’ensemble des activités industrielles qui fabrique des
produits destinés à la consommation individuelle, qu’il
s’agisse des biens de consommation durable, semi-
durables ou non durable.
(vii) Industrie de biens intermédiaires : c’est l’ensemble
des activités industrielles qui fabriquent des produits
pouvant être destinés soit à l’élaboration des biens de
production soit à l’élaboration des biens de
consommations.
(viii) Industrie motrice : c’est celle qui possède un important
pouvoir d’induction ou d’entrainement. C’est-à-dire
qu’elle provoque dans son environnement immédiat la
création et le développement d’industries qui lui sont
directement liées.
(ix) Métayage : mode juridique d’exploitation de la terre à
un locataire moyennant une rétribution qui représente
un certain pourcentage du produit de l’exploitant.
(x) Zones économiques spéciale : est une aire
géographique qui sécurise les investissements y
réalisés, notamment grâce aux avantage fiscaux,
douaniers et autres facilités qui permettent aux
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investisseurs qui y investissent de bénéficier des


appropriées devant attirer les capitaux extérieurs.
(xi) Biomasse : il s’agit de diverses sources des matières
organiques végétales. Tels quel bois, les plantes
annuelles et les déchets des activités agricoles,
contenant de la cellulose et du lignite qui proviennent de
la fixation de l’énergie solaire grâce à la chlorophylle.
(xii) Zone franche d’Inga : aire géographique accorde des
avantages fiscaux douaniers aux entreprises qui s’y
installent.
54. Rappelez les différents rôles que jouerait
l’agriculture dans la croissance économique selon
ROBERT BADOUIN ?
R/
- Rôle de lancement de la croissance économique :
l’agriculture émet des impulsions créatrices
- Rôle d’un secteur de financement de la croissance
économique : le développement se repose sur une épargne
internationale.
- Rôle d’un secteur d’ajustement de croissance : il permet de
répondre à des nombreuses sollicitations en rapport avec le
développement lorsque l’agriculture est étrangère au 2
premiers rôle.
55. Parlez brièvement des systèmes agricoles dans le
tiers-monde ? donnez-en les détails.
R/ dans les pays du tiers-monde, il existe une multitude des
systèmes agricoles qui sont :
 L’économie de SUBSISTANCE : cette notion est liée à celle
de famille, de tribu caractérisée par un faible niveau de vie.
Ici, les rôles des producteurs et consommateurs se
confondent. L’idée de croissance économique et de
performance économique est absente. L’objectif recherché
est d’assurer la subsistance de la communauté.
 L’économie de TRAITE : c’est une économie des marchés
non réussi caractérisée par : 1) la nature des biens
intervenant dans l’échange ; 2) le manque de spécialisation
19

entre commerce d’achat et celui de vente ; 3) la position


dominante du traitant due au manque de comportement de
l’agriculteur
 L’économie FEODALE : elle met en présence le propriétaire
et l’exploitant avec un système des rapports particuliers. il
est caractérisé par : la séparation entre une classe fonciers
et celles des exploitants locataires ; une faiblesse
numérique de propriétaires terriens ; manque d’incitation à
l’amélioration foncière de la part des exploitant ; une
emprise trop forte du propriétaire terrien sur l’exploitant.
 L’économie de PLANTATION : caractérisé par : la pratique
d’une agriculture contraignante portant sur les cultures
abusives : cacao, café, ; la présence de capitaux
importants ; et la dominance souvent des étrangers.
56. Parlez brièvement des systèmes agricoles en pays
industriels : volets caractéristiques.
R/
- La création d’un marché des produits agricoles résultant
d’un nombre de plus en plus important qui vit hors du
secteur agricole d’une part et utilise une économie
monétariste
- Affaiblissement du secteur d’autoconsommation des
produits agricoles étant donné que le prix apparait comme
étant l’arbitre des combinaisons culturales.
57. Parlez brièvement des systèmes agricoles en pays
industriels : volets modes d’exploitation.
R/ on distingue deux modes d’exploitations qui sont :
- De faire valoir direct : forme d’exploitation familiale dans le
cadre de la petite propriété paysanne ou avec l’utilisation
de la main d’œuvre salarié. Le propriétaire met en culture
son domaine avec l’aide de sa famille.
- De faire-valoir indirect : ici l’exploitant n’est pas maitre de
la terre mais doit le partager le pouvoir et la responsabilité
avec le maitre.
20

58. En quels termes se pose la problématique de


financement du secteur agricole ?
R/
1) Conditions sévères imposées à l’accès au crédit agricole
par les organismes spécialisés,
2) Les garanties immobilières qu’ils exigent
3) L’orientation déséquilibrée du crédit
59. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la
production et de la recherche ?
R/
- Faible allocation budgétaire à la recherche
- Insuffisance d’infrastructure de recherche de LINERA
- Manque de coordination des programmes de recherche
- Inadaptation des thèmes de recherche au besoin réel du
secteur agricole.
60. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la
vulgarisation, formation et encadrements
R/
 Absence d’une politique concrète d’encadrement agricole
 Insuffisance des effectifs et de formation des encadreurs
 Insuffisance des moyens logistiques
 Pas de collaborateurs avec la base
 Manque de dialogue entre chercheurs et praticiens.
61. Problèmes du secteur agricole : au niveau de la
commercialisation ?
R/ • Insuffisance de l’infrastructure et moyen de transport
 Absence des dispositions de stockage et de conservation
62. Parlez sommairement de la production de
principaux grains ci-après en RDC et dans le monde :
R/
1) Blé : - T° moyenne de 11° à 22°, - Pluviométrie en moyenne
168jours soit 1600mm, - cycle de végétation 5 mois, sol à
haute altitude suffisamment profond mais humide,
production destinée à la consommation familiale et au
marché.
21

2) Maïs : - Sol en bonne qualité physique et riche en humus, -


Terrain forestier, - Une forte insolation (chaleur), -
pluviométrie mensuelle de 1000mm, - Aime une longue
saison sèche, T° moyenne de 19°, -Aliment de base
d’hommes et aussi des bétails, fabrication de nylon
3) Riz : plante des pays chauds, exige une forte insolation,
germe à 12°, fleurit à 23° et murit à 19°, le riz se cultive
soit par irrigation en terre inondée soit par rétention des
eaux des pluies dans un système des digues soit encore
par utilisation des eaux de nappe souterraine.
63. Parlez sommairement de la production de
principales cultures alimentaires destinées à la
fabrication des boissons ?
R/
 Le thé et la vigne : le régime de pluie est essentiel pour la
réussite de sa culture, il a besoin d’un climat en
permanence humide, se cultive dans les sols très divers.
 Le caféier : demande un sol profond, perméable et de
bonnes structure ; les plantations s’établissent sur des
soles forestières sablo-argileux.
Concernant le climat, les exigences varient selon les
espèces ainsi le café ARABICA ne supporte pas le climat
équatorial tandis que le ROBUSTA plus et exige un climat
chaud 20°-22°, un excès de pluie est défavorable, supporte
la saison sèche.
64. Parmi les systèmes d’exploitation agricoles dans le
monde, parlez brièvement de l’économie de plantation
R/ l’économie de plantation est un type d’économie agricole
propre à l’exploitation des produits tropicaux. Elle se
caractérise par la pratique d’une agriculture contraignante
portant sur des cultures arbustives : café, cacao, caoutchouc,
banane, thé, palmier, cocotier.
Le système est basé sur l’arboriculture et exige des
connaissances techniques poussées et étendues et un respect
des prescriptions culturales.
22

Elle apparait comme une forme agricole de l’économie


coloniale du fait de son externalité, en raison de l’origine des
gens qui le pratiquent, la provenance des capitaux
nécessaires et sa création et la destination de ses produits.
65. Parlez-moi du café congolais ?
R/ la RDC produit deux types de café, à savoir :
- L’ARABICA : cultivé au KIVU, il ne supporte pas le climat
équatorial sous lequel il connait divers maladie, il ne peut
se cultiver avec succès qu’à partir de 1200 à 1700mm, une
température moyenne de 18° à 20° et des précipitations
totalisant 1000 à 1500mm/an
- ROBUSTA : cultivé à la province orientale, exige un climat
plus chaud 22-20°, un excès de pluies est défavorable à
3000mm, demande néanmoins plus de pluie que l’arabica
et supporte la saison sèches prolongée
66. Parlez sommairement de la production de plantes à
l’huile.
R/ ces plantes produisent de l’huile comestible et de l’huile
de lessive, elle varie d’un climat à un autre parmi les
oléagineux nous avons : l’arachide, le tournesol, le soja, le
sésame, etc.
En RDC, elles sont beaucoup plus exploitées à l’Equateur, au
Bandundu, la Province Orientale et le Kasaï occidental.
67. Parlez sommairement des productions des plantes à
sucre.
R/ la production de sucre (saccharose) s’obtient
principalement à partir de la betterave et de la canne à sucre.
La betterave est produite dans les zones tempérées et la
canne à sucre est produite dans les zones chaudes.
La canne à sucre est produite en RDC dans le Bas-Congo, le
Kivu et la Province Orientale
68. Parlez sommairement des produits d’élevage en
RDC et dans le monde.
R/ le marché des produits animaux repose sur l’élevage
géographique qui est très dispersé dans les pays à haute
23

technicité agricole de l’Europe, Amérique du Nord et autres


pays.
On distingue trois formes d’élevage de gros bétails :
- Elevage ARCHAIQUE : à très faibles valeur économique,
- Elevage REGIONALEMENT SPECIALISEE DES PAYS à
ECONOMIE INDUSTRIELLE : ce type d’élevage produit du
lait et de la viande qui font l’objet d’échange destiné à
courte distance. Se développe dans les vallées et les
régions de montagne.
- Elevage SPECULATIF : pratiqué à titre exclusif ou en liaison
avec les spéculations culturales variées. Il produit des
conserves et même des concentrations de lait destinées à
la vente de grande distance

Toutefois, l’évaluation du cheptel pose problème du fait des


carences de statistique surtout lorsque la production n’est pas
commercialisée.

69. Parlez sommairement des produits de la pêche en


RDC et dans le monde.
R/ le potentiel halieutique de la RDC reste encore inexploité
au point où les poissons meurent de vieillesse dans les lacs.
La consommation des poissons reste concentrée dans un petit
nombre des régions du monde, à savoir : l’Europe du Nord-
Est, l’Asie orientale, la canada, la côte de l’Amérique du sud.
70. Parlez brièvement des sols congolais et de leur
vocation agricole.
R/ la RDC comprend divers types de sol qu’on peut ramener
à trois catégories essentielle : le férisols, le férrasols et les
arénoferals. De manière générale les sols congolais ne sont
pas de bonne valeur agricole parce qu’il contient du sable et
sont associés au sol dont la valeur agricole est faible.
Néanmoins 30% de la superficie de la RDC est couvert des
surfaces agricoles et son régime foncier est de type coutumier
c’est-à-dire que les terres sont allouées aux chefs coutumiers.
Mais ce secteur est confronté à des contraintes liées à son
financement et à sa politique agricole.
24

71. Décrivez le secteur agricole congolais.


R/ le secteur agricole congolais se compose :
 D’une production non-vivrière, qui comprend la quasi-
totalité de la production généralement qualifiée d’agro-
industrielle ou moderne dont une grande partie est
destinée à l’exportation et l’autre au marché local. Il s’agit :
des stimulant (cacao, thé) ; des oléagineux (arachide) ;
plantes à caoutchouc (hévéa) ; des fibres textiles (coton,
rousselle) et des exploitations forestières. La RDC détient
47% des réserves de l’Afrique en forêt et la forêt congolaise
compte environ 28 ESSENCE forestière (WENGE, TOLA,
KHAYA, KOSIPO, LIMBALI, SAPELLI, LIANA, ACCAJOU,
SIPO, AFROMOSIA)
 D’une production vivrière, destinée à l’alimentation de
base (féculant, céréales, légumineuse, fruit). Pour la RDC, il
s’agira notamment du riz, d’haricot et de pomme de terre.
 D’une production animale, la RDC dispose d’énormes
potentialités d’élevage et de la pêche de par sa superficie,
son climat et sa végétation. Il existe deux sortes
d’élevages : TRADITIONNEL et MODERNE EN RANCHING
(bovins, porcins, ovins et caprins). Il existe des problèmes
au développement de l’élevage en RDC : au plan interne les
contraintes sont plus d’ordre technique et s’applique
souvent aux villageois. Au plan externe, l’inaptitude de la
main d’œuvre, l’insuffisance d’infrastructure routière, la
désorganisation du circuit commercial, les difficultés
d’approvisionnement en matériels d’élevage et intrant
vétérinaire.
 D’une production halieutique, le potentiel halieutique de
la RDC reste inexploité au point où le poisson meurt de
vieillesse dans le lac alors que le débourse d’important
somme pour l’importation des poissons. Il existe deux types
de pêche : ARTISANAL et INDUSTRIELLE (aujourd’hui en
veilleuse)
72. Différenciez sommairement la production non
vivrière de la production vivrière.
25

R/ la production non-vivrière sont plus utilisé comme matière


première pour l’obtention d’un bien de consommation tandis
que la production vivrière est destinée à l’alimentation de
base direct.
73. Parlez brièvement de la production non vivrière.
 R/ production qui comprend la quasi-totalité des
productions généralement qualifiée d’agro-industrielle ou
moderne dont une grande partie est destinée à
l’exportation et l’autre au marché local. Il s’agit : des
stimulant (cacao, thé) ; des oléagineux (arachide) ; plantes
à caoutchouc (hévéa) ; des fibres textiles (coton, roselle) et
des exploitations forestières. La RDC détient 47% des
réserves de l’Afrique en forêt et la forêt congolaise compte
environ 28 ESSENCE forestière (WENGE, TOLA, KHAYA,
KOSIPO, LIMBALI, SAPELLI, LIANA, ACCAJOU, SIPO,
AFROMOSIA)
74. Parlez brièvement de la production vivrière.
R/ production destinée à l’alimentation de base (féculant,
céréales, légumineuse, fruit). Pour la RDC, il s’agira
notamment du riz, de manioc, d’haricot et de pomme de terre.
75. Effet de multiplication : on parle d’effet de
multiplication. Lorsqu’une industrie motrice suscite la
croissance d’industries dont les produits sont nécessaires à
son approvisionnement c’est-à-dire situés en amont de son
activité.
76. Effet de polarisation : lorsque l’industrie motrice
suscite la croissance d’industrie utilisant comme matières
premières les produits dès sa fabrication c’est-à-dire
d’industries situées en aval de son activité.
77. Pôle de développement : une agglomération
innovatrice et dynamique où l’investissement a des effets
d’entrainement importants sur le centre satellite de l’économie
régionale et sur les pôles de croissance d’autres régions.
78. Pôle de croissance : une agglomération industrielle
axée autour d’une unité motrice.
26

79. Parlez très brièvement des voies de désenclavement


de la RDC.
R/ pour la mise en valeur du pays nous
utilisons principalement deux voies :
- Voie nationale : ensemble d’infrastructure et des voies
constituant les principaux couloirs d’évacuation des
marchandises à partir ou vers les ports maritimes
nationaux : Boma, Matadi, Banana. Cette voie part du
maillon amont (source), maillon central(Kisangani) au
maillon aval (embouchure)
- Autres voies ou étrangère :
1- Le corridor Nord : dessert le port de Mombassa(Kenya)
jusqu’aux régions orientales de la RDC (P.O, N et S
Kivu),
2- Le corridor central : regroupe les voies par lesquelles
transite le fret maritime de la RDC en provenance ou en
destination du port de dar-es-Salaam(Tanzanie)
3- Le corridor sud : ensemble des voies conduisant vers les
ports maritimes de l’océan atlantique et de l’océan
indien en transitant par certains pays de l’Afrique
australe et orientale. Notamment par la RSA et le
MOZAMBIQUE.
80. Quels sont les problèmes du transport aérien ?
R/
 La limitation du volume a transporté
 Exclusion de certains biens à transporter
 Pas de survivant en cas d’accident
 Le coût élevé qui ne permet pas à tout le monde
d’emprunter ce mode.
81. Que savez-vous du réseau fluvial congolais ?
R/ le réseau fluvial de la RDC est dominé par l’ONATRA et la
SNCC. L’ensemble de ce réseau représente 23000km dont
14500 sont navigables.
L’ONATRA exploite les voies navigables entre Kinshasa et
Kisangani (fleuve-Congo) ; Kinshasa-Ilebo (rivière Kasaï) ainsi
27

que leurs affluents ; et la navigation sur le bas-fleuve entre


Matadi-Banana.
La SNCC exploite le tronçon fluvial sur le fleuve Congo entre
Bukavu et Kongolo. Kindu et Ubundu ainsi que le transport
lacustre sur les lacs Kivu et Tanganyika.
Ce réseau compte plusieurs ports notamment les ports de
Matadi, Banana et Boma(Bas-Congo) ; les ports de Kinshasa,
Mbandaka, Lisala,etc…
Il convient de déplorer que le réseau est vétuste et mérite une
réhabilitation urgente, les travaux de dragage et de balisage
doivent être continuellement menés. Les ports méritent d’être
équipés.
82. Parmi les systèmes d’exploitation agricoles dans le
monde, parlez brièvement de l’économie de subsistance.
R/ l’économie de subsistance connue aussi sous l’appellation
de l’agriculture de subsistance est la forme dit système
d’organisation agricole dans la société traditionnelle. Cette
notion de subsistance est étroitement liée à celle des familles,
des tribus, caractérisée par un faible niveau de vie, vivant
plus ou moins dans une situation d’isolement par rapport au
monde extérieur. Producteurs et consommateurs se
confondent, ce mode de culture pratique souvent la
monoculture. Il faut noter aussi que ce système agricole
pratique des modes de culture rudimentaires. L’objectif
recherché ici étant d’assurer la subsistance de la
communauté.

83. La RDC est un pays semi-enclavé, ainsi elle recourt


à plusieurs voies de désenclavement. Quelles sont les
principaux corridors débouchant sur les différentes
façades Ouest, Sud, Est de l’Afrique ?
R/ de par sa position géographique, la RDC recourt en effet à
plusieurs voies de désenclavement, soit six principaux
couloirs de transit répartis en quatre corridors qui débouchent
sur les façades Ouest, Sud et Est de l’Afrique. Il s’agit :
28

- Du corridor Nord : est constitué de l’ensemble des


infrastructures portuaires, routières, ferroviaires et
lacustres desservant le port de Mombassa(Kenya)
jusqu’aux régions orientales de la RDC (Province orientale,
Nord et Sud Kivu)
- Du corridor Central, regroupe les voies par lesquelles
transite le fret maritime de la RDC en provenance ou en
destination du port de dar-es-Salaam(Tanzanie)
- Du corridor Sud, est l’ensemble des voies conduisant vers
les ports maritimes de l’océan indien et de l’atlantique en
transitant par certains pays de l’Afrique orientale et
australe. Principalement aux ports de la RSA, Namibie et
Mozambique.
- De la Voie Nationale : est l’ensemble des infrastructures et
voies constituant le principal couloir d’évacuation du fret
national à partir ou vers les ports maritimes nationaux
(Matadi, Boma, Banana). Elle se compose de trois
systèmes de transports interdépendants, à savoir : le
maillon amont, le maillon central et le maillon aval.
84. Quels sont les problèmes des transports fluvial,
maritime, lacustre et multimodal ?
R/ fluvial : rayon d’action local et limité
Maritime : sa lenteur et son manque de flexibilité
Lacustre : rayon d’action régionale et limité
Multimodal : sa rigidité
85. Quels sont les traits caractéristiques majeurs de la
République Démocratique du Congo, aussi bien du point
de vue physique, démographique qu’économique ?
R/ physique : la RDC a une superficie de 2.345.409km².
Avec 9 pays voisins. ;
Reliefs : Nous avons : la cuvette centrale, les plateaux, les
montagnes de l’Est et du Katanga comme reliefs. ;
Hydrographie : le fleuve Congo est la 5ème au monde par sa
longueur et 2ème par son débit 50.000m²/s, avec la Lukuga,
l’Aruwimi, Lulua, Kasaï, Lomami, Mongala et l’Ubangi comme
29

affluents. La RDC a deux types de lacs : RESIDUELS et


TECTONIQUE.
Climat : équatoriale, tempérée, tropicale
Géologiques : plusieurs types des sols= ferra sols, arenoferals
et Ferri sols.
Végétation : savanes, forêt clairs, steppes et forêt
équatoriales.
Démographique : avec une population estimée à 70.000.000,
la RDC dispose d’une population jeune et en pleine
croissance, le taux annuel de la population est de 2.9%/l’an
Economique : analyse de l’évolution du cadre macro-
économique, finance publique et la balance de paiement.
86. Que vous rappelle la voie nationale ?
R/ la voie nationale se compose de trois maillon :
- AMONT : port d’Ilebo, chemin de fer Ilebo Lubumbashi et le
réseau routier du Katanga
- CENTRAL : port de Kinshasa, route fluviale Kinshasa-
Ilebo, le fleuve Congo et le Kasaï
- AVAL : port de Matadi et Boma, chemin de fer Matadi-
Kinshasa, route Matadi-Kinshasa et le bief maritime

87. Quid du réseau maritime de la RDC : généralités,


organisme et problèmes ?
R/ on distingue 3 types de transport, à savoir :
- Le transport en ligne : régularité sur une route déterminée,
variété des marchandises transportées et une multitude
des chargeurs
- Le transport en vrac : marchandises et passagers
- Le tramping :

Comme organismes maritime : la RVM, L’OGEFREM, la


CMDC, …

Une forte agitation, la lenteur, son manque de flexibilité


constituent les principaux problèmes de ce secteur.
30

88. Quid du réseau ferroviaire de la RDC : physionomie,


organisme et problèmes ?
R/ les voies ferrées ne sont pas interconnectées parce que
chaque voierie à son propre écartement Le réseau ferroviaire
de la RDC n’a connu aucune transformation depuis l’époque
colonial. Il comprend 6111km dont 4874km de ligne
principale et 858km seulement est électrifié.
Comme organisme : la SNCC est le principal organisme de ce
secteur mais la SCTP gère également quelques lignes.
Problèmes : la rigidité, le manque de flexibilité, la vétusté du
matériel et des voies, le déraillement et le non-respect des
horaires.
89. Quid du transport aérien de la RDC : organisme et
problèmes.
R/ la RVA et les différentes sociétés privé constituent les
organismes du transport aérien
Le transport aérien crée deux types de problèmes : l’un par
rapport à la circulation aérienne et l’autre relatif à
l’organisation de l’aviation.
90. Quid du réseau routier de la RDC : physionomie,
organisme et problèmes ?
R/ le réseau routier de la RDC compte environs 145.000km
au total dont : 20.700km de route nationales, 20.000km de
routes provinciale prioritaire, 17.000km de route provinciale
secondaire et 83.300km de route d’intérêt local et agricole.
L’office de routes est le principal organisme du secteur
Le manque de routes asphaltées du total de réseau et la
densité illégale du réseau routier constituent les problèmes
majeurs du secteur.
91. Quelles sont les structures générales des systèmes
des transports en RDC ?
R/ les systèmes du transport de la RDC restent caractérisés
par 7 traits importants qui sont :
1) Absence d’un système de transport intègre
2) Le système de transport de la RDC se repose
essentiellement sur la voie nationale
31

3) La prédominance de la voie de l’Ouest


4) L’hétérogénéité du système de transport
5) Extraversions des voies de transports
6) Discordance entre géographie humaine et géographie de
transport
7) Symbiose entre fleuve et rail
92. En quoi les transports constituent-ils un facteur
indispensable au développement d’un pays ?
R/l’importance des transports dans l’économie peut
s’observer à travers les éléments suivants :
- Sa part dans le P.I.B
- Son rôle dans les échanges internationaux et dans la
balance des comptes d’un pays. Les transports constituent
un des facteurs essentiels de l’ensemble économique
production-distribution.
- Son influence sur les structures de production et la
circulation de distribution.
93. Ma définition de la géographie économique
R/ la géographie économique est une science qui analyse
l’influence exercée par le cadre spatial sur l’activité des
hommes luttant contre la rareté et, par le même. Conclut à
exercer des choix pour produire des biens et fournir des
services aptes à satisfaire au mieux leurs besoins et leurs
désirs. Elle analyse également l’action symétrique exercée par
cette activité sur ce cadre.

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