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On observe une compression des revenus dans la classe moyenne mondiale (pauvres en Europe, aux
USA). Les 90% du bas de la distribution en Europe et aux USA ont plutôt tendance à voir leur revenu
se compresser. Ils ont vu leur situation relative s’aggraver.
La principale explication des écarts de revenu à l’échelle planétaire entre deux individus tirés
aléatoirement est le lieu de naissance (rente liée au lieu de naissance – prime de nationalité)
Inégalités de patrimoine
Inégalités de patrimoine se sont fortement creusées dans les années 1980
Aux USA, en 1980, la part des 1% des plus gros détenteurs représentent 22% du patrimoine privé
total, en 2019, elle représente 40% cette part a donc doublé. Cette évolution est due à la tranche des
0,1% les plus riches. En Europe, accroissement des inégalités de patrimoine mais moindre qu’aux
USA, car patrimoine immobilier important des classes moyennes. En Chine, la part des 1% les plus
riches a doublé entre 1995 et 2015, passant de 15% à 30%, augmentation tout à fait spectaculaire.
II. Perspectives de long terme (fin XIXème à 1914)
La « Belle époque » : Inégalités de revenu et de patrimoine sont extrêmement élevé.
Elles diminuent fortement après la Première Guerre mondiale : la « Grande Compression » jusqu’au
début des années 1970. Depuis, on observe une montée générale des inégalités.
Piketty propose des graphiques de l’évolution rapport entre le capital et le revenu du XIXème siècle à
aujourd’hui. Le ratio capital/revenu est globalement stable sur cette période : le capital représente
en moyenne 7 années de revenu. Les deux guerres mondiales entraînent une destruction massive du
capital, en 1920, 2 années de revenu au UK et 3 années en France. Augmentation depuis 1970,
aujourd’hui le ratio capital/revenu représente 6 ans de revenu.
Les inégalités de revenu chutent après la Première Guerre mondiale : chute des hauts revenus du
capital (baisse de ratio capital/revenu). Cette diminution du capital et la réduction des inégalités
s’explique par la Dépression (les faillites des années 1930’), les politiques économiques de l’après-
guerre, nationalisation, période de forte inflation (Keynes : l’euthanasie des rentiers), politique de
blocage des prix.
A très long terme (plusieurs siècles), le taux de rendement du capital tourne entre 3 et 4%, alors que
le taux de croissance de l’économie n’a jamais 0,1% / 0,2% de l’antiquité au XIXème siècle (même si
1,5% après la Révolution industrielle, r>g)
- Faillite de Etats
Destruction violente des élites, redistribution complète des richesses
Critère de Kaldor : si les gagnants peuvent compenser les pertes des perdants, alors le changement
social est bénéfique.
Critère de Hicks : se place ex post, la transformation sociale a eu lieu, on se demande s’il est
socialement optimal de revenir en arrière (rétablir les corn laws)
Propriétaires terriens peuvent-ils compenser les pertes des industriels ?
Expérience mentale : 2 individus échouent sur une île : Robinson (X) et Vendredi (Y)
Revenu d’autarcie de X supérieur à celui de Y (talent) : XA > YA
Si nos individus se rencontrent, ils peuvent gagner : Frontière de possibilité de production (en vert)
Bissectrice en orange
Société où les revenus seraient égaux ?
Droite orange : égalité des revenus
Théorie utilitariste (Bentham et Mill) : « le plus grand bonheur du plus grand nombre » ; il est ici
possible de réaliser des comparaisons interpersonnelles d’utilité (utilité cardinale) ; on peut ainsi
définir une fonction d’utilité sociale, qui est la somme de toutes les fonctions de bien-être individuels
(« la somme des plaisirs ou des peines des individus », Bentham), et dont la maximisation conduit à
l’égalisation des utilités marginales.
Exemple : société d’échanges (un bien R non produit) composée de deux individus, A et B :
Max U=UA (R)+UB (1 – R)
→ à l’optimum : U ’ A ¿
Impossible en pratique :
- Utilité ordinale : pas de règle absolue d’agrégation des utilités individuelles (théorème
d’impossibilité d’Arrow)).
- De plus, il y a hypothèse que chaque individu a le même poids (pas le cas en réalité).
- Paradoxe du bouc émissaire : on peut sacrifier les intérêts d’une personne au nom de
l’intérêt collectif.
- Toutes les préférences ne se valent pas : goûts dispendieux, préférences perverses
(génération de bien-être par la souffrance de l’autre).
- Peut exacerber les différences de condition (l’égalisation des utilités marginales peut signifier
l’augmentation du revenu de l’individu qui est déjà le plus avantagé dans la société).
Les résultats économiques des individus dans la société dépendent de deux types d’éléments :
- Circonstances (lieu de naissance, milieu social)
- Responsabilité individuelle
Tout le problème est de définir l’importance de chaque élément. L’idée de base est de dire qu’une
société juste doit compenser les éléments pour lesquels l’individu n’est pas responsable. La notion de
ressources prend une grande importance dans les théories modernes de la justice sociale : on ne
cherche pas à égaliser ni le bien-être, ni les revenus, mas les ressources à la disposition des individus.
Trois types de justices procédurales distinguées par l’existence ou non d’un critère permettant de
juger de la justice d’une situation, ainsi que par l’existence ou non d’une procédure qui permette, à
coup sûr, d’aboutir au résultat considéré comme juste.
Théorie de Nozick (1988) (libertarien) : la liberté de l’individu doit être au cœur de toute société, et
les droits de propriété sont naturels, et leur exercice doit prévaloir sur tout le reste. Nozick affirme
que toute distribution qui découle d’échanges libres entre les individus à partir d’une situation
initiale jugée juste est elle-même juste.
Principes :
- Principe d’appropriation originelle : porte sur des choses qui n’appartiennent à personne
→ chacun peut s’approprier légitimement une chose n’appartenant antérieurement à personne
pourvu que le bien-être d’aucun autre individu ne se trouve diminué par rapport à la situation
antérieure
- Principe de transfert : fondé sur la primauté de l’échange libre : chacun peut devenir le propriétaire
légitime d’une chose en l’acquérant au cours d’une transaction volontaire, à condition que les
individus soient informés
Une allocation est juste si elle résulte d’appropriation et de transfert respectant ces deux principes.
C. Rawls / Sen
S’inscrit dans la tradition contractualiste : la société est un contrat entre des personnes qui sont
libres, égales et rationnelles. Les individus doivent se mettre d’accord sur ce qu’est une société juste,
mais il est difficile de faire abstraction de sa propre place → voile d’ignorance : pour concevoir une
société juste, il faudrait que les individus, au moment de la concevoir, ignorent la situation dans
laquelle ils se retrouveront une fois la société établie. Pour concevoir cette société, les individus se
mettraient d’accord
- sur le principe d’égale liberté (« chaque personne doit avoir un droit égal au système total le
plus étendu de libertés de base, égal pour tous, compatible avec un même système pour
tous » → les individus doivent avoir le plus grand degré de liberté possible, mais leur liberté
s’arrête où commence celle des autres),
- sur le principe d’égalité démocratique (égalité des chances (les inégalités doivent provenir de
positions/fonctions ouvertes à tous)
- et sur le principe de différence = du maximin (les inégalités doivent être telles qu’elles soient
au plus grand bénéfice des plus désavantagés dans la société)).
Mais relation lexicographique (hiérarchie) entre ces principes : le principe de liberté prévaut → la
liberté ne peut être limitée qu’au nom de la liberté. Et le principe d’égalité des chances l’emporte sur
le principe des différences.
Rawls cherche donc à égaliser la possession des biens premiers (= libertés et droits fondamentaux
des individus : droits politiques, économiques…).
Pour Sen, l’accès aux bien premiers n’est pas suffisant pour garantir la justice sociale : tous les
individus n’ont pas les mêmes capacités pour en profiter (dépend de leur état de santé…)
D. Dworkin
Affirme que Rawls, en mettant l’accent sur l’égalité des biens premiers, a sous-estimé le poids des
ressources internes. Il faut donc chercher à égaliser l’ensemble des ressources (somme des
ressources externes et des ressources internes), en compensant les manques de ressources externes
par des ressources internes.
Chez Dworkin, derrière le voile d’ignorance, les individus imaginent un double mécanisme fictif qui
leur permet d’égaliser l’ensemble agrégé des ressources :
- vente aux enchères des ressources externes (on assigne le même nombre de ressources
externes à chaque individu, puis on organise une vente aux enchères de ces ressources
externes, qui détermine qui aura combien),
- puis on demande aux individus quels manques de ressources internes peuvent les pénaliser
dans la vie réelle, et contre lesquels ils souhaitent s’assurer, et quel est le montant de la
prime d’assurance qu’ils sont prêts à payer.
A l’issue de ce processus, les décisions prises dans son cadre conduit à l’établissement d’une société
qui peut être considérée comme juste.
Classes d’équivalence : groupes d’individus soumis aux mêmes circonstances ; définies en fonction
d’un certain nombre de variables explicatives.
Au sein de chaque classe d’équivalence, la différence dans l’obtention d’un résultat réside
uniquement dans l’effort fourni (on a neutralisé les facteurs ne relevant pas de la responsabilité de
l’individu).
Mais peut aboutir à des situations inéquitables : exemple du tabagisme, qui conduit à une
augmentation des dépenses de santé
Selon Roemer, il faut récompenser les efforts : on rembourse davantage les individus qui ont fumé
mais essaient d’arrêter que les autres (ou on les soigne mieux etc.), bien que le tabagisme ne
dépende pas uniquement de choix personnels, mais aussi de circonstances (déterminisme social).
⇨ De plus, il n’est pas toujours facile de distinguer les efforts des circonstances.
F. Sen
Sen veut égaliser les chances de bien-être.
Il faut partir des éléments qui définissent objectivement la qualité de vie des individus (le bien-être
est une notion subjective et difficile à définir) :
- Functionings (= activités sociales ou états physiques qui participent objectivement au bien-
être) : être correctement nourri, disponibilité de l’éducation, transport vers les urnes…
- Capability = capabilité. Le bien-être d’un individu dépend d’une combinaison de functionings
atteignable et important pour lui, appelée, capability
Pour atteindre la justice sociale, la société doit égaliser les capabilités (c’est-à-dire les opportunités
de choix des individus ; les individus sont responsables et déterminent d’eux-mêmes ce qui leur est
important ; s’ils peuvent se tromper, ce n’est pas le problème de la société).
Lorsque l’on calcul des quantiles : on classe les individus par ordre croissant de revenu
Divise l’ensemble des observations en n sous ensemble de taille égale
Ratio inter-quantile
En Afrique du Sud : Ratio-interdécile : 25,6 (10% les plus riches gagnent au moins 25,6 fois plus que
les 10% les plus pauvres), Danemark : 2,9
NB : Si les courbes de croisent : plus compliqué : inégalités chez les riches, chez les pauvres
Théorème ATKINSON
2 distributions : même niveau de revenu
Si les agents ont une inversion aux inégalités, la dominance au sens de Lorenz, est une condition
nécessaire et suffisante pour que la distribution A procure plus de bien être que B
Coefficient de Gini
Aire α : entre bissectrice et A
Le reste de l’aire β
α
GINI =
α+β
FARRIS :
2 individus tirés au sort dans la population,
y : le revenu le plus faible entre ces 2 individus
μ : le revenu moyen dans la population
G : coeff de Gini
En moyenne :
y
=1−G
μ
Cote d’Ivoire, Sénégal, Kenya
Si G = 40%, le plus faible des deux revenus : y représente 60% de la moyenne nationale μ
y=0 ,6 μ
Limites :
- Indicateur de surface : 2 distributions différentes mais même Gini : si distribution se croisent
- Indicateur non décomposable : on ne peut pas décomposer additivement les inégalités
Pays séparer en 2 (Nord et Sud), décomposer inégalités intergroupes : revenu du Nord et du Sud par
exemple pour les comparer aux inégalités intra groupes
2. Progrès technique
Impact la répartition du revenu entre travail et capital
1960’-1970’ : progrès technique augmente la quantité du facteur travail
1980’ : progrès technique favorise la productivité du capital par rapport à celle du travail : biais en
faveur du capital. Valeur ajouté associé au K augmente par rapport au L
Quand un secteur est frappé par le progrès : perte d’emploi : situation de chômage, recherche
temporaire. LE temps passé au chômage dépend du taux de création d’emploi dans les autres
secteurs de l’économie. A chaque instant une partie de la population en emploi, une autre partie au
chômage.
Dans les pays relativement mieux dotés en L, on se spécialise dans le facteur L, les rendements sont
meilleurs pour les travailleurs, la part de revenu du K diminue.
⇨ Dans les PED, on devrait observer une augmentation de la part de la rémunération du L
⇨ Mais, empiriquement, dans les PED, on observe une diminution de la part de la rémunération
du facteur L
Or dans les PED, Revenu repose également sur les ressources naturelles, très inégalement répartis au
sein de la société. Avec ouverture, les PED augmente la rémunération du facteur ressources
naturelles
Question de la répartition de la terre : si activité agricole intense : rémunération du facteur terre est
plus élevé. Effet égalitaire/inégalitaire en fonction de la répartition du facteur terre :
Costa Rica : facteur réparti de manière égalitaire : diminution des inégalités
Guatemala : facteur réparti de manière inégalitaire : augmentation des inégalités
Privatisation : dans les années 1990’, VA allouée au K, car pas de profit dans les entreprises
publiques : augmentation des inégalités.
Politique publique :
Réduire les inégalités à travers la fonction redistributive des Etats : concurrence fiscale horizontale
(taxation plus basse qu’ailleurs pour attirer les entreprises), réduit les ressources de l’Etat par
définition, rend plus compliqué les politiques redistributives
Dette publique : quand augmente, l’espace budgétaire (marge de manœuvre budgétaire des Etats)
diminue, problème de solvabilité financière. Fonction redistributives fonctionnent moins bien et
risque d’aggravation des inégalités
III. L’impact des réformes économiques (marché du travail) sur les inégalités
Cadre typique des PED, marché du travail dual, secteur formel et un secteur informel
Hypothèse : avec le programme de libération, il y avait un revenu minimum sur le secteur formel qui
a été aboli avec la libéralisation
Ceux qui n’arrivent pas à se faire employer dans le secteur formel du fait du revenu minimum vont se
faire employer dans le salaire informel
D plus plate : effet sur la demande de L est plus importante que effet sur la diminution de w (B>A)
Effet bénéfique > effet négatif
1er effet : positif : Libéralisation du travail permet à des individus qui n’avaient pas accès à l’emploi
d’en trouver un
2ème effet : négatif : Libéralisation augmente les inégalités : en fonction du capital humain : dispersion
des salaires plus importante (bleu)
Kaldor (1960) : fonction d’épargne repose sur l’hypothèse que la PmC des travailleurs > PmC
capitalistes (c-a-d PmS des capitalistes > PmS des travailleurs)
Si augmentation des inégalités s’accompagne d’une polarisation K/L, le taux d’épargne moyen dans
l’économie s’élève, ce qui permet une croissance économique plus soutenue.
Keynes : La consommation du ménage est constituée d’une constante plus un coefficient (inférieur à
1) multiplier par le revenu. Quand les revenus s’élèvent, la propension moyenne à Consommer
diminuer et donc la PmoyenneS augmente, est une fonction croissante des revenus. Avec
accroissement des inégalités, les ménages riches voient leur PmoyenneS fortement augmenter et le
taux d’épargne moyen dans l’économie s’élève, ce qui permet une croissance économique plus
soutenue.
Limites :
Epargne facteur de croissance si elle est investie dans des activités productives
⇨ Théorie de la stagnation séculaire : Hansen, reprise par SUMMERS (2019)
En longue période on observe une baisse tendancielle du taux d’intérêt naturel, c’est-à-dire une
situation ou on a un excès d’épargne par rapport à l’investissement désiré, ce qui fait baisser le taux
d’intérêt naturel, ce qui entraine une baisse du taux de croissance des économies.
- Explication : progrès technologique moins important que pendant la révolution industrielle
- Vieillissement de la population : baisse de l’innovation
- Trop d’épargne qui prend une forme liquide (bénéficie pas aux investissements productifs)
BERNANKE : Epargne de précaution : très liquide, récupérable à tout moment, risque perçu par les
agents (exemple : risque de la fiabilité des systèmes de retraite (avec vieillissement de la population,
absence de réforme))
Imperfections du marché du crédit : Difficulté pour accéder au crédit même quand elles ont de bons
projets, concentration des richesses : on ne prête qu’au riche qui présente des garanties
II. Un impact négatif des inégalités sur la croissance : le modèle de l’électeur médian
Inégalités augmentent, croissance diminue
MEZTER et RICHARD (1981) : propose mécanisme : plus inégalité donne moins de croissance
Théorème de l’électeur médian : si une partie pose ses préférences sur l’électeur médian, il
augmente ses chances de gagner. Distribution doit être unimodale.
Situation de société inégalitaire : Revenu de l’électeur médian est inférieur au revenu moyen de la
population : donc l’électeur médian va demander de la redistribution : demande de prélèvement
sociale, donc plus d’impôts
Or dans le monde réel : pas d’impôts forfaitaire, tous les impôts génèrent des distorsions
Plus il y a de fiscalité moins il y a de croissance économique
Imaginons dans cette société 2 types d’individus qui ne supportent pas de la même manière les
réformes car conséquences sociales des réformes sont inégalitaires
Imaginons que l’essentiel des coûts des réformes soit supporté par le 1 er parti qui propose des
réformes : génère une guerre d’usure
Degré d’une cohésion d’une société : les inégalités aggravent les divergences d’intérêt entre les
« élites » et les pauvres. Ces « élites » s’opposent à des taxations supplémentaires qui permettraient
des dépenses publiques supplémentaires. Si taux de taxation bloqué à un niveau bas, on ne peut
financer les biens publiques sources de croissance tel que les infrastructures
⇨ Erosion du capital social, détériore le civisme fiscal des élites, ce qui ne permet pas de
financer les biens publiques et nuit à la croissance Canal du capital social
SCHEINKMAN et SCHLEIFER : canal institutionnel
Les inégalités favorisent la corruption : focus sur corruption judiciaire (pour avoir une décision
favorable)
Quand les ressources sont équitablement réparties dans la société : compliqué de corrompre un
juge, car répartition égale entre deux parties engagées dans le procès, les deux peuvent autant
acheter le juge que l’autre.
ENGERMAN et SOKOLOFF (2002) : Plus il y a d’inégalités plus les institutions de mauvaises qualités,
moins il y aura de démocratie moins il y aura de croissance
Peste noire a réduit les inégalités : baisse de l’offre de travail, raréfaction des travailleurs :
augmentation des revenus
Mais :
Si diminution de la demande de travail pas d’augmentation des salaires
Si demande de consommation anticipée diminue, productivité du facteur travail
Situation de confinement : perturbe circulation de la production et de commercialisation
SNOW : trouve corrélation entre nombre de cas choléra et compagnie distributive d’eau qui désert
un quartier : les plus pauvres sont les plus touchés
Relation bidirectionnelle : pauvreté favorise maladie, dans ces quartiers où il y a maladie, les prix des
loyers sont plus faibles : phénomène de regroupement des populations défavorisé : trappe à
pauvreté
Croyance : Les vagabonds transmettaient la maladie : renforce cercle vicieux, lien entre pauvreté et
maladie
Les auteurs vont mettre en parallèle l’importance de la grippe espagnole avec les inégalités de
longue période dans les municipalités italienne
Plus les municipalités ont été affectée par la grippe, plus les inégalités postpandémiques sont
marquées Cette augmentation n’est pas temporaire, effet à LT.
Pourquoi les inégalités ont perduré autant ?
Au lendemain de la pandémie : augmentation vente de propriété : concentration des richesses
JORDA, SINGH et TAYLOR (2020)
Effet pandémie sur le long terme
Pendant pandémie : K/L augmente (car moins d’individu) et augmentation du K par tête
Un excès de K et un excès d’S de précaution
Quand K/hab augmente, le taux d’intérêt naturel (équilibre offre d’épargne et demande
d’investissement) diminue, signifie une baisse des incitations à investir
Les épisodes pandémiques sont suivis par des phases de stagnation économique
Plan de Relance budgétaire plus fiables dans les pays développé qu’en développement
Stiglitz “Covid is not an equal opportunity killer “
Enquete téléphonique par la BM en 2020 :
- Pérou : plus de 80% des ménages ont perdu du revenu
- // Sénégal
⇨ Pont de vue aggrégé : appauvrissement