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Lionel Storelu, dans L'ambition internationale (1987) évoque que l'écriture du mot crise en chinois

est composée de deux idéogrammes, l'un signifiant « danger », l'autre « opportunité »

Marx écrivait dans « le 18 Brumaire » que si l’histoire ne se répète pas, il lui arrive de bégayer

« En ouvrant presque automatiquement et de manière indifférenciée les vannes du crédit […] les
banques centrales ont joué un rôle pro cyclique c.a.d qui amplifie les cycles naturels de la
croissance économique , et elles ont fournis le carburant monétaire aux crises suivantes » Olivier
Pastré « L’impérieuse nécessite d'une gouvernance mondiale » Le cercle des Économiste.

« Ce qui a été exceptionnel, c'est la croissance des 30G » (en parlant de la récession des années 70, à
relativiser.) E.COHEN article dans Le monde des débats.

« Au final, la grande leçon des crises, c’est que justement nous n’avons rien appris d’elles et
qu’aucune conséquence n’a été tirée. Le pire même est que le mode de régulation de chaque crise a
préparé la suivante ». E.COHEN Crise ou changement de modèle. p. 41

« La crise c'est trop d’État, trop de réglementation et trop d'inflation » M.Friedman Histoire
monétaire des États Unis, 1963
«
« Elles sont comme un temps de mutation indispensable à la reproduction du capitalisme dans la
très longue période, pour perdurer, il doit nécessairement changer. La phase B du rythme long,
laboratoire social, temps de destruction créatrice est un lieu de prédilection pour observer la
dialectique de l'innovation majeure et du conflit. » Bernard Rosier Les théories des crises
économiques.

« Le nouveau ne sort pas de l'ancien mais apparaît à coté de l'ancien, lui fait concurrence jusqu'à le
ruiner. » Schumpeter

« Quels que soient les progrès techniques réalisés le revenu des habitants d'une nation ne peut pas
progresser. » Malthus

« C'est le retour de la confiance qu'il est difficile de provoquer » J-M KEYNES La Théorie
Générale. → idée reprise par André Orléan dans L'empire de la valeur.

« Avec la perspective du cycle, la crise n'est plus qu'un incident pathologique dans un processus
physiologique » Schumpeter

« Ce qui fait tourner les systèmes économiques (…) c’est la confiance» Stiglitz Quand le
capitalisme perd la tête. (page 549)

« Le marché est au cœur de toute économie qui réussit, mais pour qu’une économie de marché
réussisse il faut un équilibre entre l’État et le marché » Stiglitz Quand le capitalisme perd la tête.
(page 472)

« Les bulles sont fondées sur une certaine exubérance irrationnelle »Quand le capitalisme perd la
tête.
« La crise dure le temps que le vieux monde meurt » A.GRAMSCI

« Un pays marche d’autant plus rapidement vers la prospérité, que chaque année, il s’y trouve plus
de valeur épargnée et employée reproductiblement »JB Say Traité de l’économie politique 1803
épargne = source de croissance car financement de l’éco (fabrique de coton =100 000F). 19ème =
siècle de l’épargne (ni inflation, ni fiscalité, ni Etat-Providence )

« Aucun congrès des E.-U. Jamais réuni n'a eu de perspective plus agréable que celle qui apparaît
aujourd'hui ». Le président Coolidge devant le congrès le 4 décembre 1928 .
1929 : La crise interrompt les «roaring twenties » aux E.-U. (Les années 20 rugissantes=30
Glorieuses).

« Le vice est aussi nécessaire dans un état florissant que la faim est nécessaire pour nous obliger à
manger. Il est impossible que la vertu seule, rende jamais une nation célèbre et glorieuse. » Bernard
MANDEVILLE dans Fables des abeilles

« Chaque humain tend, en moyenne à apporter une solution au problème posé par sa propre
existence » (PT)

« La course à la croissance tire les secteurs en retard jusqu'au point de rupture, provoquant des
innovations qui brisent l'équilibre antérieur. » La prospérité du vice D.COHEN

« La seule cause de la dépression, c'est la prospérité. » Clément Juglar, Des crises commerciales et
de leurs retours périodique, 1860

« Les crises financières : plus ca change, plus c'est la même chose » Aglietta « Revue d'économie
financière » 2008

« Une bonne chose dans les crise c'est qu'elles revelent ce que les vérificateurs n'arrivent pas à
trouver . » Galbraith, La crise de 1929

« La théorie des fluctuations conçoit la crise comme un moment nécessaire dans la croissance
économique, qui ferait se succéder dans une période de 8 à 10 ans des cycles » Verley (en parlant
des cycles Juglar)

« Il y a une antériorité certaine du marché de l'argent » Bouvier (C'est le resserrement du crédit qui
annonce faillite et crise.)

« La valeur est toujours liée à la profitabilité » André Orléan :

« Arme de destruction massive » (Nouvelles innovations financières ». Waren Buffet

« La dépression est rigoureusement une crise prolongée, une rupture de l'équilibre économique dont
les causes persistent ». Hector Denis (économiste belge)

« Que la civilisation occidentale prenne garde aux asiatiques dont elle ne devine pas assez la
prochaine et redoutable concurrence. » Paul Leroy Beaulieu Essai sur la répartitions des richesses
(avant 1914)

André Orléan : « La crise des subprimes est dans son principe d'un très grand classicisme » (p9)
André Orléan. « Le monde » « Tel est l'enjeu des grandes crises : réinventer un modèle de
croissance » .
« Sur la période 1970-2007, on ne compte pas moins de 124 crises bancaires »
« Le capitalisme patrimonial ne réussit plus à contrôler l'extension de son secteur financier, dont le
poids devient handicapant à partir d'un certain seuil. »
« Les forces d'ébranlement apparues au grand jour en août 2007 n'ont pas encore fini de
faire sentir leurs effets dévastateurs »

Crise de 1948 : « Crise de l'investissement férovière » F. Caron → bon exemple de cycle Juglar. Au
R.U l'I féro double entre 1836 et 1840. L'augmentation de prix des actions exite encore la demande
financière. Mais au final surinvestissement → Blaise « le plus grand nombre des chemins de fer
seront des entreprises utiles pour le pays mais désastreuses pour ce qui s'en chargeront »
Krach : Ligne Paris lyon : profitabilité prévue 10% mais à caus de travaux la profitabilité baisse à
4%. Le prix des actions est divisées par 4.

Le PIB français a été multiplié par 2 entre 1840 et 1870. Puis il va stagner (enfaîte 1874 -82 :
+8,2% et 1882-96 : -6,9% → équilibrer).

Tarif Méline (ministre de l’agriculture) en 1892 : marque de la poussée protectionniste (tarifs sur
produits agricoles).

10,000 faillites pendant la Grande dépression du XIXeme.


Explication à la grande récéssion :
Bairoch : fin de la G de sécession(1865), les USA exportent du blé moins cher → exporte la
déflation.
Schumpeter : Transformation de l'economie « La crise dure le temps que les anciens secteurs
meurent »
Concurrence de nouveaux pays.

1929 : 600,000 américain achetaient des actions à crédit.


Friedman considère que c'est la politique pro-cyclique de la FED qui a conduit à la crise.
Entre 1929 et 1932 20% de baisse nominale des prix aux EU et en Allemagne. → déflation nominale
En 1932 la production en Allemagne = 57 en indice base 100 de 1929 → déflation réelle.
Entre 1929 et 1933 le commerce international baisse de 70% en valeur → crise du commerce
international.
En 1932, au Etats Unis : 25 % de chômeurs.

Crise des années 70


Choc pétrolier augmentation du prix du baril par 4
Récession (ralentissement durable de la croissance) → taux de croissance divisé par 2. Mais pas de
dépression durable.
Forte inflation
Durant la crise des années 70 il n'y a que 3 types de pays dont le PIB/H baisse : pays arabes (rente),
ex pays communistes (pas de gestion), pays en guerre.

Bouvier étudie la crise de 1810-1811 : crise industrielle sans cause agricole, causée par le blocus
britannique (souci d’approvisionnement).  C’est donc une crise de causalité exogène.

Glass Steagall Act crée en 1933 supprimé en 1999.


Le PIB mondial à doublé entre 1974 et 1998 (16 millions de milliards à 34), celui de l'Europe des
12 aussi et des EU aussi avec un taux de croissance annuel moyen de 3%. → croissance tirée par le
commerce international , la france exporte 28% de son PNB en 2000 + services « fin des cathédrales
industrielles. »

L'endettement total des Etats-Unis, tous secteurs confondus. Entre 1952 et 1981, durant la période
fordisme, sa croissance reste modérée : de 126 % à 168 % du PNB. Pendant la phase néolibérale,
ce même ratio explose, pour atteindre 349 % en 2008

Le secteur financier s'approprie 40 % des profits totaux américains en 2007, contre 10 % en 1980,
alors qu'il ne représente que 5 % de l'emploi salarié. « La démesure est extrême. » (André Orléan
dans « Le monde »

Le marché des dérivée représente en 2008, 62 milliards de $, une multiplication par plus de 100
en 10 ans (Aglietta, La crise, p,23)

En 1998 la CFDT propose une régulation des marchés financier des dérivés jugés instable par la
commission. Le président des USA appel directement la présidente de la commission et lui ordonne
d’arrêter immédiatement toute enquête sur les dérivés.

Fin de BW en 1973. (A mettre en perspective avec la fin de l'étalon or en 1933).

Pour les crises frumentaires (XIX) : Loi de KING (mercantiliste) qui lie prix et quantité → en raison
de la rigidité de la D agricole la hausse des prix sera plus que proportionnelle à une baisse de la
production

Première crise de surproduction : 1816 en GB.

En 1987, la Bourse tombe de 23 points.

C'est l'économiste suisse Sismondi qui conceptualise le premier le concept de crise de surproduction
comme un phénomène organique du capitalisme, il avance en 1819 que « le pouvoir de consommer
ne s'accroit pas forcement avec le pouvoir de produire ».

FISHER et HAWTREY affirme que le moment du retournement vient (pendant l'etalon or) de la
prise de conscience de la BC qui voit que ses reserves d'or sont insuffisantes par rapport aux crédit /
billets accordés → elle va resserer le crédit → crise.

En amont de la crise les difficultés se manifestent toujours d'abord dans le ou les secteurs qui ont tiré
la phase d'expansion: chemins de fer puis industrie électrique, automobile ou chimie.
La surproduction y délenche un mouvement de baisse des prix qui se généralise ensuite sur
l'ensemble de l'économie. La baisse des prix affectent les perspectives de profit ce qui fait chuter
l'nvestissement et la production de biens d'équipements. La baisse de la production provoque du
chomage conformément a la loi d'Okun et contracte les revenus, ce qui se répercute sur la
consommation qui fléchit selon les modalités explicités par Paul Samuelson. Cette chute de la
demande finale fait plonger l'investissement dans le mécanisme de l'accélérateur ce qui contracte
encore plus la production (multiplicateur). Ces interactions se retrouvent en sens inverse dans la
phase d'expansion. La notion de processus cumulatifs a la baisse comme a la hausse est au coeur des
exmplications donnés aux cycles. Elles en font un élément inhérent au fonctionnement des
économies de marchés et sont donc de types endogenes.

Crises conjoncturelles au XVIII-XIX : Grêle en 1788 → crise agricole. 1805-1807 crise de


déflation engendrées par des le financement des guerres et par des comportements monétaires
amenant à une perte de confiance.

ASSELAIN : Histoire économique de la France tome II :


La France est le pays le plus touché par la G de 14-18 → amertume → l'All paiera : 132milliards de
mark-or dont 52% pour la France.

« La crise mondiale de 1929 survient au moment moment même où l'économie francaise pouvait
sembler avoir enfin réussi à effacer les séquelles de la guerre. » P.31
La crise survient en France par des chocs exogènes cf dévaluation de la livre en 1931 : «Le R-U
exporte son chômage » P.35
« Parler de politique face à la crise (de 29) est presque un abus de langage jusqu'en 1935. » P.36
Le deficit budgétaire n'est pas une cause mais une conséquence de la crise.
Durant la crise de 29 forte concentration inustrielle ex : 1914 : 155 constructeurs auto // 1939 : 31
constructeurs.
Crise de 29 → recul du marché / engagement de l'etat (cf allocation familliale 1932 → + de charges
pour l'e)
« A titre de conclusion provisoire, nous admetterons que la « cassure » initiale des exportations, le
refus obstiné de dévaluer jusqu'en septembre 1936, avec leur conséquences cumulatives, et, bien sûr,
la disslocation du commerce mondial sous l'effet d'un protectionnisme de type nouveau expliquent
pour une grande part le « Sedan économique » des années 1930 » P102

Le maximum de la production de 1929 est atteint dès 1949 (succès de la reconstruction)


« La croissance n'a jamais eu aussi mauvaise réputation qu'au début des années 70 » p144
« La rupture de 1974 n'est donc pas moins grave que les cises du passé, mais elle en est si différente
que l'emploi du même terme de crise peut être considéré comme un abus de langage et une source de
confusion. »P.151
Croissance des années 70 peut être interprété comme « Un simple retour à la normal après une
parenthèse exceptionnelle » P166

Stiglitz → avant le Krach tous les profits du secteurs financiers représentent 60% des profits total du
secteur privé.

Pour les keynésiens, la hausse du prix du pétrole en 70 → transfert de revenu de l'OCDE vers les
pays arabes de l'ordre de 2% (égal à la perte de croissance.)

Lorenzi : « Crise fin du monde » → Crise Schumpeter, changement structurelle. 1929 → changement
de modèle on passe au fordisme qui revolutionne la D
Janvier 1882, faillite bancaire de l’Union Générale
L'impact macro du krach de L'Union générale à peu d'impacte macro non est déjà dans la grande
dépréssion) → font plus attention u risque CF patron du crédit lyonnais.

Année 20 → Galbraith montre que la consommtion est tirée par une marge de très très haut revenu,
croissance rigide. → contradiction du taylorisme.

Chercher selon schumpeter les crises fin du monde qui combienent les 3 cycles.

- Le capitalisme n’est pas stationnaire. Les innovations sont à l’origine des changements de
conjoncture. L’innovation est un processus de destruction créatrice, à la fois source de croissance
par les nouvelles entreprises et de fragilité vis-à-vis des anciennes.
- la structure de l’économie se révolutionne de l’intérieur. Tant qu’avec les nouvelles entreprises les
quantités produites augmentent plus que la production des anciennes, l’économie est en
croissance.
- La destruction créatrice conduit à des modifications de la structure de l’économie mais également
des structures sociales. Ainsi, « les classes supérieures de la société ressembles à des hôtels

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