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Clémentine BRUGUEROLLE TES2

MOBILITÉ OBSERVÉE ET FLUIDITÉ SOCIALE


DOCUMENT 1

1. La mobilité observée a augmenté dans le temps. En effet, en France en 1953, seulement


31% des hommes actifs ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi avaient une
position sociale différente de celle de leur père. En 2003, nous pouvons voir que que 65% des
actifs et anciens actifs avaient une position sociale différente de celle de leur père. Ainsi, la
proportion d’individus ayant une position sociale différente de celle de leur père a augmenté
de 34 points de pourcentage.

Pour l’immobilité sociale, on observe le phénomène inverse ; celle ci a tendance à diminuer


avec le temps. En effet, en France en 1953, 69% des hommes actifs ayant un emploi ou anciens
actifs ayant eu un emploi avaient une position sociale identique à celle de leur père. En 2003,
nous pouvons voir que que 35% des actifs et anciens actifs avaient une position sociale identique
à celle de leur père. Ainsi, la proportion d’individus ayant une position sociale identique à celle de
leur père a augmenté de 34 points de pourcentage.

2. En 1953, la part de la mobilité structurelle est d’environ 25% de la mobilité observée, et la


part de la mobilité nette est d’environ 75%. Ces résultats sont obtenus d’après les calculs
suivants : (8 X 100) / 31 = 25 et (23 X 100) / 31 = 75.

Cette formule de calcul est appliquée pour les trois dates ci dessous :

En 1977, la part de la mobilité structurelle est d’environ 35% de la mobilité observée, et la part
de la mobilité nette est d’environ 65%.

En 1993, la part de la mobilité structurelle est d’environ 34% de la mobilité observée, et la part
de la mobilité nette est d’environ 66%.

En 2003, la part de la mobilité structurelle est d’environ 38% de la mobilité observée, et la part
de la mobilité nette est d’environ 62%.

3.
Clémentine BRUGUEROLLE TES2

DOCUMENT 2

4. Pour obtenir « un quart », on pose : ((200 + 50) / 1000) X 100 = 25

Pour obtenir « 20% », on pose : (125 + 75) / 1000) X 100 = 20

Pour obtenir « 15,6% », on pose : (125 / 800) X 100 = 15,6

Pour obtenir « 25% », on pose : (200 / 800) x 100 = 25

Pour obtenir « 75% », on pose : (150 / 200) x 100 = 75

Pour obtenir « 62,5% », on pose : (125 / 200) x 100 = 62,5

5. La formule qui a permis de calculer l’indicateur de fluidité sociale à la date de t1 est : a/b / c/d

avec :

a : les fils de cadre étant devenus cadres ;


b : les fils de cadre étant devenus ouvriers ;
c : les fils d’ouvrier étant devenus cadres ;
d : les fils d’ouvrier étant devenus ouvriers.

Ou bien la formule : x / y

avec :

x : probabilité de devenir cadre plutôt qu’ouvrier en ayant un père cadre ;


y : probabilité de devenir cadre plutôt qu’ouvrier en ayant un père ouvrier.

6. À la date t2, on calcule : (150 / 50) / (200 / 600) = 9. Ainsi, les chances de devenir cadre plutôt
qu’ouvrier sont 9 fois plus fortes pour les fils de cadre que pour les fils d’ouvrier.

7. L’inégalité relative entre fils de cadre et fils d’ouvrier dans l’accès à la première position plutôt
qu’à la seconde n’a pas varié au cours du temps. En effet, en comparant les odds ratio à
chaque date, on obtient 9 comme résultat. Ainsi, en t1 comme en t2, les chances de devenir
cadre plutôt qu’ouvrier sont toujours 9 fois plus fortes pour les fils de cadre que pour les fils
d’ouvrier.

Dans cette société, la mobilité observée a donc augmenté, mais la fluidité sociale est restée
constante.

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