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Références du devoir

Matière : SES

Code de la matière : SE06

N° du devoir : 8
(tel qu’il figure dans le fascicule devoirs)

Pour les devoirs de langues étrangères, cochez obligatoirement

☐ LVA, X LVB ou ☐ LVC

Vos coordonnées

Indicatif : 73022A00027

Nom : BENDEDOUCHE

Prénom : Lyna

Ville de résidence : Oran

Pays (si vous ne résidez pas en France) : ALGÉRIE

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Nom du professeur correcteur :

Note :

Observations générales du correcteur :

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Partie 1 :
La mobilité sociale est un changement social d’un individu au
cours de sa vie ou par rapport à ces parents. Autrement dit, un
changement de position au sein de la hiérarchie sociale.
Nous pouvons distinguer la mobilité intergénérationnelle
désigne le changement de position sociale d’un individu
comparé à celle de ses parents (entre le père et le fils ou la mère
et la fille). Cette dernière est divisée en deux types, d’une part la
mobilité verticale qui correspond un changement de position
sociale. On distingue, la mobilité verticale qui peut être
ascendante qui signifie une position sociale plus importante par
rapport aux parent, par exemple un fils d’ouvrier qui devient
cadre et la mobilité verticale qui peut être descendante qui
représente un déclassement de la position sociale, par exemple
un fils de cadre qui devient employé. D’autre part la mobilité
horizontale appelée aussi la reproduction sociale correspond au
passage d’une position sociale à une autre, jugée équivalente,
par exemple le père ouvriers dont le fils devient ouvriers
également.
Nous pouvons également citer la mobilité intragénérationnelle
ou la mobilité professionnelle désigne un changement de
position sociale au cours de sa vie, par exemple un employé qui
fait des études pour devenir cadre. Quant à la mobilité
géographique c’est un changement de lieu de résidence d’un
individu, exemple quelqu’un qui travaillait dans le nord de la
France et qui va travailler dans le sud. Cette mobilité peut être
résidentielle qui signifie le changement de résidence au sein
d’un pays, migratoire c’est le changement de pays de résidence
ou quotidienne qui constitue le déplacement effectués dans la
journée entre le lieu de travail et le lieu de résidence.
Nous avons la mobilité structurelle est une mobilité du au
changement de la structure sociale. Nous assistons actuellement
à la diminution des catégories ouvriers, agriculteurs et artisans,
commerçants et chefs d’entreprise (ACCE) au détriment de
d’autres catégories socioprofessionnelles que sont : les cadres,
les professions intermédiaires et les employés. Nous pouvons
citer comme exemple un père agriculteur dont le fils devient
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cadre.
Enfin nous retrouvons la mobilité nette qui ne dépend pas de
l’évolution de la structure socioprofessionnelle. Elle constitue la
soustraction entre la mobilité brute et la mobilité structurelle.
Pour conclure plusieurs sociologues, tel que Louis Chauvel,
opposent la mobilité sociale intergénérationnelle à la fluidité.
Sachant que la fluidité est considérée comme une mobilité
relative qui s’attarde sur l’égalité des chances. Ceci dit, une
société très fluide produit alors beaucoup de promotion et de
déclassement social.

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Partie 2 :
1) Ce graphe statistique nous donne l’obtention du baccalauréat
selon l’âge et le milieu social en 2012 (en%) selon l’INSEE en
France. Nous constatons que pour les anciennes générations de
45/49 ans, 68% des enfants de cadres ou de professions
intermédiaires avaient eu le bac alors que les enfants d ouvriers
ou d employés ne représentaient que 25% soit presque 3fois
moins.

Si on prenait les jeunes générations de 20/24 ans il y’a 86% d

enfants de cadres bacheliers et 58% des enfants d ´ouvrier
bachelier, on constate que l écart s est fortement réduit entre les
générations grâce à la massification et la démocratisation
scolaire.
2) Grâce à la démocratisation scolaire et aux principes d’égalité
des chances le nombre de bacheliers a fortement augmenté ces
dernières années. On peut dire que le système scolaire a réussi
un développement quantitatif important ces dernières années. Le
baccalauréat était autrefois réservé à une élite, généralement
issue des catégories sociales les plus privilégiés on le voit sur le
graphique, les anciennes générations issues de milieu favorisé
réussissaient 2fois plus au bac que ceux issus de milieu
défavorisé mais avec le temps l’écart est fortement réduit.
L’évolution du taux d’accès au baccalauréat résulte de la
généralisation de l’enseignement secondaire mais aussi des
réformes qui ont diversifié le diplôme, ainsi les élèves de milieu
populaire sont dans des lycées ZEP (zone d’éducation
prioritaire), ils sont le plus souvent orientés vers des filières
professionnelles ou technologiques c’est ce qu’on appelle un
déterminisme social c’est à dire même s ils réussissent leur
trajectoire socioprofessionnelle est déterminée par leur origine
sociale, elle se manifeste de diverses manières le choix de
l’orientation (des cycles courts BTS, BUT) choix des carrières
moins prestigieuses que leurs camarades issus de milieu aisé.
On peut dire que la démocratisation scolaire a stagné parce qu’il
s’agit d ´une démocratisation quantitative celle ci n’équivaut pas
à une démocratisation qualitative.
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Partie 3 :
Le chômage est une préoccupation permanente pour les
pouvoirs publics. Il pose en effet un double problème sociétal.
D’une part il est exclu du marché du travail une partie de la
population active qui souhaiterait travailler. D’autre part il
limite l’intégration du chômeur dans la société de
consommation, de production est réduit ainsi les liens sociaux.
Le chômage structurel est chômage durable lié aux
dysfonctionnements du marché du travail qui rendent difficile
les ajustements entre offre et demande de travail. Cela nous
permet de ce posé la question suivante :
Comment expliquer le chômage structurel ?
Pour répondre à cette question nous aborderons dans un premier
temps les causes du chômage structurel. Dans un second temps
nous présenterons les politiques de lutte contre le chômage
structurel.
Tout d’abord, le marché du travail selon les économistes
néoclassiques est la confrontation de la courbe de l’offre (qui
représente la quantité de travail que sont prêts à fournir les
travailleurs) et de la demande (qui représente la quantité de
travail dont les entreprises). L’intersection de ces deux courbes
permet la fixation d’un salaire d’équilibre et d’un niveau
d’emploi d’équilibre. Cette situation est idéale dans le sens ou
on va atteindre le plein emploi qui désigne qu’a ce niveau de
salaire (salaire d’équilibre), tous les offreurs de travail qui
souhaitent travailler pour ce salaire sont embauchés et tous les
employeurs trouvent un travail.
Pour les économistes néoclassiques l’intervention de l’Etat à
travers l’instauration d’un salaire minimum tel que le SMIC
((salaire minimum interprofessionnel de croissance), qui
constitue un salaire en dessous duquel un employeur ne peut pas
rémunérer ses salariés, provoque une rigidité et empêche le bon
fonctionnement du marché du travail. Un salaire minimum
supérieur au salaire d’équilibre ne permet pas à l’offre et la
demande de travail de s’équilibrer et crée donc un chômage
structurel. Nous pouvons prendre pour exemple le document 3
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qui représente un tableau récapitulatif du taux de chômage et du

salaire minimum dans 6 pays de l’Union Européenne pour
l’année 2018 publié par Eurostat en 2019. Nous relevons que la
France à un taux de chômage de 9.1% alors que son salaire
minimum est plafonné à 1521.22 Euro. Quant à la Grèce son
taux de chômage est très élevé soit 18.6% alors que son salaire
minimum est seulement de 683.76 Euro. Même si l’Italie ne
dispose pas de salaire minimum son taux de chômage reste
relativement élevé, il représente 10.3%. Nous constatons une
corrélation positive entre le taux de chômage et le salaire
minimum pour certains pays comme la Roumanie et l’Espagne.
Cependant, cette corrélation n’est pas confirmée pour tous les 6
pays. Nous relevons que le salaire minimum peut avoir des
effets positifs sur l’emploi et limite la destruction des emplois
existants tels que le cas de l’Allemagne et de la France.
Le chômage s’explique également par le problème
d’appariement qui renvoie à l’inadéquation entre l’offre et la
demande du travail. Les problèmes d’appariement peuvent être
dû à l’inadéquation spatiale qui désigne que le lieu d’habitation
des travailleurs ne correspond pas au lieu de travail. Nous
remarquons dans le document 1, que l’éloignement
géographique représente (40%) des causes du chômage. Aussi
nous retrouvons l’inadéquation des compétences qui signifie
que les compétences détenues par les travailleurs ne
correspondent à celles réclamées par les employeurs. Selon le
même document (doc.1) cela prend plusieurs formes : nous
retrouvons d’abord les compétences techniques avec 40%,
suivie avec un taux presque égal l’expérience du candidat et les
qualités personnelles du candidat (avec 38%). Et en troisième
position la spécialité de la formation du candidat avec 28% et
enfin le diplôme du candidat et les exigences du candidat.
Le chômage est dû aussi aux problèmes d’asymétrie
d’information situation dans laquelle un des parties disposent de
plus d’information que l’autre. Nous relevons l’asymétrie
d’information Ex-ante c’est-à-dire avant la signature du contrat
de travail et l’asymétrie d’information Ex-poste c’est-à-dire
après la signature du contrat de travail.
Afin de lutter contre le chômage structurel plusieurs politiques
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ont été mise en place. D’abord les politiques d’allègement du

coût du travail peuvent contribuer à une baisse du chômage
structurel des individus les moins qualifiés et cela par des
baisses de cotisations sociales sur les bas salaires.
Les politiques de formation tentent de lutter contre le chômage
structurel en favorisant la qualification des salariés. Ces
formations permettent de fournir de nouvelles compétences et
d’améliorer le processus d’appariement.
Les pouvoirs publics mettent en place des politiques de
flexibilisation afin de lutter contre les rigidités du marché du
travail et permettre aux entreprises de s’adapter à la conjoncture
et à un environnement de plus en plus concurrentiel. Cette
situation est confirmée dans le document 3, chez Facebook les
salariés ont tous les avantages sociaux (couverture sociale,
prime, repas gratuit, sport, frais de transport prise en charge par
l’entreprise etc.) cette stratégie va pousser le salarié à être plus
productif et plus rentable c’est la stratégie du salaire
d’efficience c’est un salaire supérieur au salaire d’équilibre.
Cette stratégie a fait ses preuves puisque les candidats se
bousculent aux portes de Palo alto le siège de Facebook,
puisque l’offre est supérieure à la demande cela crée un
chômage structurel.

En conclusion, le chômage structurel est lié au fonctionnement

trop rigide du marché du travail et par une inadéquation de
l’offre du travail par la population active à la demande de
travail. Ce dernier résulte notamment en partie de l’intervention
de l’État sur le marché du travail.