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Chap 3 → Reproduction des inégalités

On vit dans une société inégalitaire

intro : Penser les inégalités sur le temps long et au fil des générations

inégalités aujourd’hui sont liées aux inégalités d’hier


Les inégalités d’une génération sont liées aux générations d’avant
Mobilité sociale = c’est le fait de changer de position sociale entre deux générations

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photo :

1- comment ça se garde dans une même famille ?


Transmission patrimoine → héritage
Via l’héritage, le fait d’avoir le droit de transmettre le patrimoine à ses descendants

Est ce qu’il a toujours fallut se marier entre cousins pour garder ?

Non car avant dans la société française la transmission n’était pas égalitaire entre les descendants,
chaque aîné avait une grosse partie
Maintenant héritage est égalitaire, par la loi les parents n’ont pas d’autre choix que de léguer leur
héritage de manière égales aux enfants

2- comment expliquer qu’en 2020, cette famille ne puisse plus le garder ?

On ne peut plus privilégier le château


Aujourd’hui si l’on veut garder le patrimoine immobilier il faut racheter les parts des autres
c’est grâce à de gros moyens financiers

On constate que dans notre société « méritocratique », pour une partie, les riches d’aujourd’hui sont
les riches d’il y a 1000 ans

ex : la ville de Florence, famille les plus riches au 14è en Angleterre sont encore les plus riches
maintenant / les gens extrêmement riches
-
Sur long terme, il y a eu un progrès de la mobilité sociale

→ table mob soc :

La diagonale ⇒ évolution de la reproduction sociale


Globalement la mobilité sociale a progressé car diminution sauf certaines catégories qui ont peu
bougé pour cadres
Pour les contremaîtres ça a diminué mais ça reste élevé
-
2- point de vue fluidité soc

Mobilité structurelle = c’est le fait de changer de position sociale par rapport à ses parents à cause
de la structure des emplois
ex : au 20è disparition des agriculteurs
tertiairisation → progression nombre des employés / hausse de la qualification / augmentation des
cadres
Pourquoi la reproduction sociale des agriculteurs a diminué ?

Car il n’y a plus autant d’exploitation agricole qu’avant ⇒ mobilité structurelle

- 1993 plus de métier spécialisés qu’en 1953

Fluidité sociale = mobilité sociale qui n’est pas structurelle, qui ne résulte pas du changement des
emplois
= c’est un peu de la méritocratie

Mobilité nette = fluidité soc


On peut changer de position sociale peu importe celle de base

1975 → hypothèse : forte, lorsqu’une société est similaire aux niveaux politico-socio-culturel alors
la fluidité sociale est invariable (les pays occidentaux connaissent une évolution similaire donc pas
d’amélioration de la fluidité sociale)

1992 → hypothèse : idée d’une invariance temporelle de la fluidité sociale, sur le long temps, au
20è il n’y a pas d’augmentation de fluidité sociale, toute la mobilité qu’on perçoit est structurelle

1999 → constate en 40 ans qu’on a une très légère progression de la fluidité sociale ⇒ environ
0,5 % c’est peu mais il y a quand même
-
3- génération plus récente
Donc reproduction sociale élevé en bas des qualifications / stagnation mobilité sociale avec une
forte reproduction sociale
-
graphique → entre 1983 et 2019, relative stagnation, mini baisse mais pas grand-chose,
reproduction sociale assez élevée pour les hommes et faible pour les femmes
-
On met les deux car le niveau de qualification est assez similaire
Ca a diminué grâce à la hausse des qualifications donc plus de cadres, …
-
Augmentation donc il y a une reproduction sociale qui est forte, tendance à la hausse même si
légère
-
II- déterminants : rôle école

On est censé être en méritocratie donc les individus ont le même droit de devenir ce qu’il souhaite,
pourtant il y a une forte reproduction sociale qui varie peu au cours du 20è
On peut dire qu’on est dans un paradoxe

Les aristocrates sont restés dans l’échelle des plus riches malgré le changement du système
politique

Former les individus pour être le plus productif possible / leur permettre de participer à la vie
politique, accéder aux connaissances → donc école permet de donner les mêmes chances, école
c’est une institution démocratique
-
La scolarité signifie/fait référence au devenir professionnel et au devenir social
Malgré tout l’école publique se fixe un objectif d’égalité
Les mesures de la mobilité sociale ne sont pas parfaites

Héritabilité du revenu qui est forte, même si on est profession intermédiaire et que nos parents sont
employé on a le mm revenu car le travail est précarisé

rôle école → construction inégalités


-
1- massification scolaire

école publique → commence en 1830 avec loi Guizot suite aux révolutions de 1815 et 1830

Deuxième moitié du 20è → massification scolaire : augmentation de l’accès à l’éducation / école


pour toute la population française / massification inachevée

Enquête → aujourd’hui c’est tout le monde, car l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans

Loi → modifie condition accès / avant deux filières : sixième ou primaire (enseignement moins
qualité) / maintenant on peut aller en sixième « sans soucis »

Politique → tout le monde peut accéder au lycée indépendamment de son niveau scolaire / années
60, avoir le bac c’est rare / permet à tout le monde d’avoir son bac / donner plus de chance, rendre
plus égalitaire système scolaire / réduction inégalités scolaires sauf que …

2010 → certes 90 % a le bac mais très fortes inégalités dans l’accès à l’enseignement supérieur qui
ce sont créées
-
2010 → ces gens existent

bac →
espérance de scolarité → les années que l’on peut espérer passer dans les études
Pour cette part de la population qui n’a pas le bac → « NEET », part de la pop qui ne fait ni
d’études et qui n’a pas d’emploi / près d’1 million / les gens qui ne font pas d’études supérieure →
constatation : ce sont des gens déscolarisés, qui ne sont pas sur le marché professionnel /
massification non achevée
-
graphique :
1970 → aller au lycée et avoir bac était un privilège
1980 → augmentation régulière de la proportion de bacheliers
1987 → 1ère session du bac pro

Augmentation qui résulte de la progression de la filière techno et pro


20 % qui n’ont pas de bac
école obligatoire donc il y a le CAP, BEP, …

Oui il y a une massification au niveau du bac mais il y a une ségrégation via les filières

Qu’est ce que ça change ?

Concrètement, pour la poursuite des études c’est plus dur avec bac pro et avec un bac technologique
c’est possible mais c’est difficile
Répartition pas anodine qui crée des inégalités de parcours scolaire
-
2- angles mort
C’est-à-dire que pour réduire les inégalités il faut démocratiser l’école, donc même chance pour
choisir son destin

Pourquoi ça fonctionne pas trop ?

Car il y a un déplacement des inégalités dans le cursus c’est-à-dire qu’aujourd’hui les différents bac
n’ont pas la même valorisation et les inégalités se sont déplacées du bac au master
Il y a de grosses inégalités dans le supérieur et cela dès le post bac, entré en prépa, …

Inégalités qualitatives →

- démocratisation ségrégative : pour réduire les inégalités quantitatives, plutôt que tout le monde ait
le même diplôme il y a eu une création de filières / on classe les gens selon les filières

- Il y a un maintient effectif des inégalités → bien que le temps scolaire augmente, les inégalités
n’ont pas disparu car elles se sont déplacées

- démocratisation anti redistributif : pour mettre tout le monde au collège et lycée on dépense de
l’argent donc la démocratisation scolaire a été permise grâce à la dépense publique

Ces dépenses sont universelles, elles touchent tout le monde indépendamment de son origine sociale

Ce service public qui en bénéficie ?

études longues, études prestigieuses → ce sont les enfants de parents favorisés, mieux notés
économiquement /Etat redistribue argent contribuables vers décile des plus riches

Accès égalitaire à la scolarisation = démocratisation scolaire


Sociologie montre que la massification scolaire n’est pas une démocratie scolaire
-
tableau :
Déplacement des inégalités plus loin dans le cursus
En 1960 → le bac était un diplôme sélectif
Aujourd’hui ça n’est plus le cas mais il y a toujours des inégalités scolaires
Il y a une corrélation entre l’origine sociale et le type de formation supérieure effectuée
Plus origine sociale élevé, plus prestigieuse est la formation des études supérieures

Qu’est ce qui permet de déterminer le prestige ?


1. La sélectivité de la formation (plus il y a de candidats qui se présentent moins il y a de gens
acceptés)
2. Le taux de rentabilité du diplôme (emploi mieux payé ou pas)

sélectivité ⇒ études normales supérieures

En 2015-2016, une très grande majorité, les élèves d’ensemble ont une origine sociale élevée et peu
qui ont une origine sociale peu élevé

Formations moins sélectives ⇒ BTS (STS)


Beaucoup d’ouvriers dans ces formations
-
graphique :

Pourquoi nombre année d’expérience ?

Car ce qui est déterminant pour la qualité d’un enseignant c’est les années d’expérience donc les
meilleurs profs sont ceux avec plusieurs années d’expérience

Si à 100 = 100 % d’élèves venant de milieu favorisé

Les profs les plus performants sont dans des établissements où il y a des élèves favorisés avec peu
de difficultés

(dans le public au collège et lycée)

Plus d’expérience donc plus grosse paye donc le budget de l’éducation nationale qui va être
redistribué vers les populations les plus favorisées → effet pervers ⇒ politique anti redistributive
Les profs les plus chers vont là où les enfants ont moins de difficultés à l’école

Pourquoi les profs vont là bas ?

Car les enseignants ont des difficultés à enseigner avec des enfants avec des difficultés scolaires
-
au-delà des filières

Comment c’est possible d’avoir des endroits avec des gens forts et des gens faibles ?

Car les enseignants passent du temps à faire de la discipline donc moins de temps pour étudier
Individus avec difficultés scolaires donc forte difficultés sociales donc les profs ne veulent pas y
aller, le test plus difficile et moins efficace

Le contexte scolaire influe sur la performance des élèves « toutes choses = par ailleurs »
Un même élève aura une performance plus faible dans une classe où le contexte scolaire est
défavorable et inversement

Néanmoins l’impact est très faible, c’est 5 % de la différence de performance selon des
établissements (→ très faible mais ça existe)

Lorsque le niveau de la classe est élevé ou faible les enseignants s’adaptent sans s’en rendre compte
donc le niveau de l’établissement devient plus bas car les enseignants varient leur attentes
-
En 1984, le projet de loi Savary / plus grosse manif

→ écoles privées

En France → c’est-à-dire que les inégalités scolaire suivent les inégalités économiques, ce sont les
parents aisés qui mettent leurs enfants dans le privé ⇒ 1er moyen de ségrégation scolaire /
distinction → public ne choisit pas ses élèves alors que privé peut choisir

Ou de profiter →
Pratiques qui favorisent la ségrégation scolaire (privé)
• choisir son école → constate que classe moyenne supérieure envoie leurs enfants dans le
privé
• choisir sa résidence en fonction de la carte scolaire
• classe moyenne à haut capital culturel, ce sont les gens qui valorisent l’école, qui ont envie
que leurs enfants fassent des études ; souvent ce sont des gens qui valorisent le service
public → ils font ce qu’ils peuvent pour modifier le système et font de la ségrégation ⇒
veulent mettre leur enfant dans la « bonne classe »
• racisme → ségrégation raciale ⇒ sont des gens qui se justifient par l’intérêt de l’enfant

choix résidence / choix école / filière / …


-
graphique :

Chaque barre = collège


Collèges privés servent à évincer la population défavorisé des établissements→ entre 0 et 5 %
d’enfants défavorisé (très)
Collège public → très différencié parfois moins de 10 % voire beaucoup
-
carte début CM
Quartiers riches → enfants favorisés / moins d’enfants défav orisés
Quartiers pauvres → enfants défavorisés / beaucoup plus grande part d’enfants défavorisés
-
3-système élitiste
En France, système éducatif très élitiste

Paradoxal car on dépense beaucoup d’argent dans l’éducation nationale


France = un des pays qui fait le plus de redistribution pour réduire inégalités, pourtant système
éducatif français où l’origine sociale influe le plus sur résultat scolaires

Redistribution qui est un peu inefficace car ça accentue les inégalités

→ inégalités sociales de performance scolaire sont plus élevées à la fin du primaire , au fil des
années ces performances s’accentuent / constatent que mettre son enfant plus tôt à la maternelle n’a
pas d’incidence

Alloc ⇒ on dépense beaucoup en éducation nationale mais elle est pas bien utilisée / principale
recommandation c’est le manque effort financier sur l’enseignement primaire (c’est-à-dire
beaucoup d’argent dans le système secondaire et ça coûte cher / d’après certains analystes cela est
plus efficace de mettre plus argent dans le primaire que dans le secondaire)
Réforme bac → réduit le nombre d’heures d’enseignement et dédoublement dans le primaire

→ élitisme républicain

En France, on a une manière d’évaluer les performances et de sélectionner les élèves à mettre dans
les filières, qui est très dure et qui passe par le classement ⇒ système grandes écoles passe par un
concours (classement) - système élitiste se retrouve à toutes les étapes du système scolaire –
élitisme ⇒ renforce les inégalités sociales

→ forte emprise diplôme


En France, le diplôme (performance et parcours pro) très déterminant pour l’avenir professionnel →
grandes écoles
Il existe une grille de salaire en fonction du diplôme que l’on a
USA ⇒ c’est la performance du salarié à un moment donné qui détermine son salaire alors qu’en
France c’est très différent
C’est logique que les gens soient très concurrentiels car le diplôme est très important
En France → effet pervers, caractère central du diplôme accentue la concurrence / Napoléon a créé
les concours,afin de protéger les gens des difficultés dans le T

Système français très inégalitaire car en France c’est le système scolaire qui l’est et ailleurs c’est le
monde du T qui est inégalitaire
-
bonus : LES théories

Système scolaire ne parvient pas à empêcher la reproduction sociale


école = c’est une institution qui vise moins à réduire la reproduction que la faire baisser

Bourdieu et Passeron ⇒ années 60 → hypothèse : l’école n’est pas une institution qui permet une
mobilité sociale mais c’est une institution qui permet la reproduction sociale

Bourdieu ⇒ certes on est passé d’une société de castes à une société de classes, changement
système politique mais informellement …

B. et P. étudient la société des années 60

→ essaient de comprendre pourquoi ce ne sont que les enfants de bourgeois qui font des études et
qui ont leur bac, pourquoi les enfants d’ouvriers n’ont pas et pourquoi les enfants de classe
moyenne peuvent ?
Pourquoi corrélation entre réussite scolaire et position sociale des parents ?

Tous les élèves qui vont au lycée, qui ont leur bac partagent une culture qui n’est pas scolaire
Ensemble des pratiques et représentations des individus → c’est de la culture, selon Bourdieu,
il constate que ceux qui vont au lycée ont les même goûts littéraires, musicaux, … ce n’est pas
scolaire mais ils partagent ces goûts
Et ceux qui ne vont pas au lycée n’ont pas les mêmes goûts / parmi les rares enfants d’ouvriers et de
classes moyennes qui vont au lycée → ils ont un peu plus la même culture que ceux des classes
favorisées mais pas exactement la même

Culture = ens de normes, valeurs, …

Culture de classe
Pour réussir à l’école il faut avoir des éléments de culture qui ne sont pas scolaire (pas transmis
dans le cadre de l’institution sociale, d’après eux c’est indispensable pour réussir les évaluations)

Culture scolaire qu’on doit avoir pour réussir à l’école dont une partie n’est pas diffusée à l’école
sauf qu’il y a des gens qui réussissent, comment c’est possible ?

Car mythe du don, idéologie, c’est-à-dire qu’il y a des gens doués et d’autres non

B et P disent que le don n’existe pas car rien n’est inné dans la vie, mais comment ils font ?

Car c’est une culture transmise dans la famille, cette famille et pas les autres
Elèves de milieu bourgeois sont très scolaire (fait exactement ce qu’on lui dit), culture scolaire très
développée
C’est souvent un reproche d’être très scolaire, ça peut être un défaut car on a pas assez
d’imagination, on ne se démarque pas assez

Les ressources culturelles que mobilisent les enfants bourgeois ne relèvent pas de la culture
scolaire, ce sont des réf culturelles acquises ailleurs
La maîtrise de cette culture bourgeoise non scolaire favorise la réussite scolaire
Preuve que ce qui détermine la réussite scolaire ce n’est pas le travail scolaire ce sont les
connaissances apprises en dehors de l’école

→ culture dominante (culture de la classe dominante dans une société donnée), dans les années 60
ce sont les bourgeois
Pour B et P, une partie de la classe dominante sont ceux qui détiennent le K éco (chefs d’entreprise,
ceux qui possèdent les moyens de prod), cette classe détient le K culturel (le fait de détenir les
normes, les valeurs et les représentation désignés comme légitime dans une société)

ex : à l’époque c’était la culture littéraire qui était valorisée donc filière littéraire plus valorisé or ils
constatent que pour réussir il faut réussir à produire un raisonnement, or ce qui est attendu des profs
c’est un certain raisonnement pourtant cette idée n’est pas donnée en cours ainsi il faut avoir une
certaine réflexion

Chez Bourdieu plus on a de connaissances de la classe légitime plus on a de capital culturel

légitime = dont l’existence est justifié

→ culture légitime (manière de penser, réfléchir, goûts, …) (ens de normes, de valeurs, de


représentations qui sont considérés comme supérieures dans la société et bonnes), cette culture est
la culture de la classe dominante, culture bourgeoise (école qui valorise sans la transmettre pour
autant)
Existence d’une culture légitime suppose qu’il existe des cultures non légitime qui sont désignées
comme inférieures et négatives dans la société

ex :
⇒ Les Marseillais si on regarde cela va être critiqué, c’est une émission faite pour que l’on se
moque des gens qui sont dedans (on se moque de celles qui sont trop maquillés, ceux qui font des
fautes d’orthographes, … en gros on se moque de leur manière de vivre / hors rien ne dit que c’est
moche d’être trop maquillé, de dire des gros mots, …)
⇒ Arte, on regarde parce qu’on trouve que ça apporte des connaissances, ça a de la valeur

Cette culture médiatique montre que dans n’importe quelle société, qu’il y a des cultures valorisées
et d’autres non (mauvaise manière d’être, …)

Mais c’est possible que cela change car il y a une évolution des sociétés
ex : les garçons ne mettent pas de legging ajd alors qu’avant c’était considéré comme beau

Il existe des cultures valorisées et d’autres non

Dans les sociétés la culture légitime à tendance à être la culture dominante c’est-à-dire que la
culture désignée comme bonne et celle de la classe dominante et la culture « dominée » et la culture
non-légitime et l’école valorise donc la culture dominante, elle valorise la culture de la classe
bourgeoise
Ainsi pourquoi les enfants bourgeois réussissent ?

Ce n’est pas parce qu’ils sont plus travailleur c’est parce qu’ils ont été levé dans cette culture
valorisée depuis toujours

→ Violence symbolique = acte de dévaloriser la culture d’un groupe social afin d’affirmer la
supériorité de la culture d’une autre classe sociale
⇒ faire comprendre à quelqu’un que ce qu’il pense sur la beauté est nul car « je sais
ce qui est beau ou non »
manifester la supériorité d’une culture et l’infériorité d’une autre

ex : on va en repas de famille et tout le monde se sert et mange de suite, on dit qu’il mange comme
des sauvages car chez nous c’est comme ça mais en disant ça on suppose que l’on a la bonne
solution alors que non

Comment fait le pvr pour se maintenir ?


On les met en prison

BOURDIEU dit que l’on peut utiliser la violence symbolique car si cette personne est convaincue
qu’il est inférieur alors il nous donnera le « pouvoir » sans force

Il existe des luttes de pouvoir culturels

→ concept d’habitus (normes et valeurs selon BOURDIEU)

habitus = comportements acquis au cours du développement


avoir un K culturel c’est avoir les « bons » habitus et en avoir peu c’est avoir les mauvais
« habitus »
école ⇒ pas un lieu qui affirme la domination sociale et qui permet reproduction sociale / reproduit
la violence symbolique / légitimer la domination culturelle
-
théorie microsociologique :
BOUDON → ouvrage : explique les inégalités scolaires en réfutant la théorie structurelle de B
propose une théorie d’explication des inégalités qui prend les choix individuel des gens qui mènent
à la réussite scolaire

suite de décisions individuel →


selon BOUDON les choix scolaire sont des choix conscients
maximisation des individus (les ind font des choix pour maximiser leur bien-être)

Comment faire ?
Je maximise mon bien-être … (coût – avantage)
+
Coût opportunité scolaire → tout cet argent que je ne gagne pas
Coût avantage scolaire → argent que je vas gagner après les études

En fct milieu social les coûts sont pas les mm


Culturellement dans les milieux sociaux pop on surévalue le risque à investir dans des études (plus
grosses importance des risques) → donc étudiants choisissent des études courtes
Enfants de classe pop sont peut inciter à investir dans la scolarité contrairement au enfants de classe
aisée

Plus les paliers de choix d’études sont nombreux plus il y a d’iné


Par ailleurs la massification scolaire ne permet pas la mob sociale donc il n’y a pas forcément de
démocratisation scolaire

A cause de cette massification, un enfant ayant un diplôme supérieur à ses parents peut avoir une
situation pro inférieur à ses parents

effets pervers (effets que l’on a pas anticipé qui sont contraire à ce que l’on veut, on ne peut pas
contrôler) ⇒
peut être impossible de créer un système scolaire …

inflation des diplômes (dévalorisation des diplômes)


ex : le bac n’a pas la mm valorisation qu’avant
Il y a un fatalisme, on a beau investir dans l’éducation il y a des effets pervers

Plus il vieilli plus il se dirige vers la théorie de BOURDIEU

Deux explications des iné


-
III- poids des politiques publiques
école pas seule explication de reproduction sociale
-
impacte des pol publique sur les iné scolaire et donc sur la mob sociale

Cécile Van de Velde →


comparer la jeunesse dans 4 pays (car 4 mondes diff en terme culturel et en terme de pol publiques)

• Danemark → état providence / société individualiste


moment où on se trouve ⇒ être jeune c’est faire des expériences pour se trouver et comprendre qui
on est (faire des expériences seule loin de la famille) / instabilité maritale / professionnel → temps
d’études plus long (études après arrêt, travail après on reprend)

• R-U → très fort individualisme culturel / bcp moins d’intervention de l’Etat / état libérale
éco
point de vue culturel ⇒ moment fait pour s’assumer (devenir adulte rapidement → être capable de
s’assumer financièrement, …) / le jeune vit sa jeunesse seule / moment où on quitte le foyer / âge de
départ avancé / âge adulte très valorisé car on est indépendant / jeunesse ⇒ dévalorisé car on est
dépendant

• Espagne → plus collectivisme / état impliqué


moment où on prépare son installation dans l’âge adulte, qui se fait dans la famille / jeune espagnol
artent tard du foyer car il attendent d’avoir un boulot stable, un appart, et attendent quelqu’un à
marier → avec ces 3 conditions ils peuvent partir du foyer / parents sont comme un soutient / Italie
mm chose

• France → société individualiste et collectiviste / mi monde latin mi monde nordique / état


intervient bcp
entre deux / primordiale dans la jeunesse c’est réussir ses études, s’insérer dans une position sociale
stable et favorable car système scolaire sélectif et parcours scolaire défini le travail qu’on va a
faire / période étude intense et courte / point de vue familial → soutient parental relatif mais aussi
individualisme

BUT : comment les gens vivent la jeunesse et comment l’état perçoit et gère la jeunesse

Pol pub qui varient et dépendent des cultures :

• France : « familiasilisation induite »


alloc → Crous (dépend du revenu des parents) / alloc jeunesse dépend des parents / jeunesse
consacré aux études car RSA n’est pas attribué aux personnes de moins de 25 ans (si on est jeune
sans études, sans emploi on dépend de nos parents) / exception APL

• Espagne : familialisation

• R-U
s’assumer / prêt bancaire à taux 0 / mm dans les milieux aisés très forte incitation à emprunter de
l’argent plutôt que reposer sur l’argent es parents / conséquences : ça coûte cher car état aide pas et
parents peu / étudiants travaillent bcp plus et s’arrêtent plus tôt dans leurs études / mtn aug des
droits d’inscription aux études supérieures
USA → taux d’endettement des jeunes très fort car études sont très chères / gros risque de crise
financière

• Danemark
individualisation se traduit en terme de pol pub
étudiants bénéficiant d’une alloc individualisée (environ 900 euros par mois) indépendant des
parents / pas de limite

pol de la jeunesse qui varient bcp


-
conséquences ?

Mob sociale plus élevée en Europe du Nord qu’en Europe du Nord

(figure 1) → France ⇒ en France il faudrait 6 générations pour qu’un enfant issu de milieu
défavorisé atteigne le revenu médian en France
Donc l’allocation des ressources aux jeunes influe sur les possibilités de mob sociale
-
optimisme et confiance des jeunes

confiance des jeunes en les institutions démocratiques


// en leur avenir

En France → niveau de confiance des jeunes en leur avenir leplus bas du monde
les pire = japonais 5 %

Chevalier → degrés de confiance des jeunes en les institutions démocratiques


il compare avec les pol publiques :

1. citoyenneté éco → avoir accès à des alloc éco


2. citoyenneté sociale → c’est-à-dire avoir une position sociale
Plus les pol pub sont individualistes et internationalisées plus les jeune ont confiance
Plus les pol pub sont sélectives et conditionnées moins les jeunes ont confiance en les pol pub

En France citoyenneté éco sélective / citoyenneté sociale : alloc très conditionnelles


Hors il y a des pays où cette citoyenneté éco est moins sélective et la citoyenneté sociale est moins
conditionnelle

Peugny →
la foi en l’avenir
France ⇒ jeunes très peu optimiste de l’avenir / explique ce pessimisme
les jeunes les plus optimistes du monde se sont les américains ils croient que l’avenir leur réserve de
bonnes choses

Donc si on met les jeunes face au mur (choix entre un et autre → ça rend pessimiste)
-
indépendamment de ce qui se passe à l’école le K culturel compte car dans les entp qu’est ce qui
permet d’être « haut » ⇒ le k culturel

3. Reproduction sociale dans le milieu pro

Pro élite → cadre sup


Résultats → les personnes venant de milieu populaire moins nombreuses à être recruté dans
professions élitistes
Variations professions → métier fermé et d’autres moins ⇒ moins de chances pour le milieu
populaire d’accéder à ces métiers / salaire plus faible pour eux que ceux venant de milieu aisé /
16 % de moins
Dispositionnelles → relève de la personnalité ⇒ pas de confiance et pas d’estime / les gens qui se
mettent des barrières
Situationnelles → relève de la situation
-
explications :

Explication situationnelles qui varient


barrière → diff accès aux métiers d’élite / métiers élitistes sont dans des lieux où la vie coûte cher
(Paris)
soutien financier → diff dans entrée vie active
réussite dans ces secteurs (bon postes et bon salaire) → dépend K social (BOURDIEU) / système
parrainage
Les réseaux sociaux (pas les applis) se constituent sur les loisirs, … conivance culturelle donc
quand on vient de milieu pop on a des amis de milieu pop

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