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I. La notion de développement
Le développement est une notion beaucoup plus vaste que la croissance car
c’est un processus multidimensionnel.
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qualitatifs est réelle mais est imparfaite. C’est la raison pour laquelle il existe ces
différentes approches.
On a donc une approche arbitraire, subjective, entre croissance et
développement car elle suppose de savoir ce qu’est le développement et
comment « bien » l’atteindre. Elle se base sur les trajectoires que les pays
développés ont prises pour se développer mais elle semble incapable de prendre
en compte d’autres trajectoires comme celles que sont entrain, ou pourraient,
prendre les PED aujourd’hui. Si les PED suivent la même voie que celle qu’ont
pris les PD dans le passé pour atteindre le développement, cela posera de sérieux
problèmes notamment environnementaux.
On a donc un contenu subjectif très fort sur cette notion de développement et sur
la manière de l’atteindre.
Historique du développement
Les outils macro et micro se sont construits autour des pays industrialisés,
c’est la raison pour laquelle l’éco du développement se distingue et s’adapte
en s’écartant de ces outils : rupture avec la microéconomie néoclassique
basée sur la théorie de l’équilibre walrasien car elle ne répond en rien aux
problématiques des PED (les hypothèses walrasien sont incompatibles avec
les PED), rejet des thèses marxistes et utilitaristes.
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refonde avec l’apparition de la nouvelle microéconomie (Akerlof) qui insiste
sur les imperfections de marché (notamment d’information) et devient donc
apte à analyser les problèmes des PED.
Construite dans une certaine hétérodoxie à sa naissance, l’éco du
développement se rapproche de l’orthodoxie actuelle (qui a elle même
changée dans les 70s) en se fondant principalement sur des outils micro
classiques. Elle est passée de l’hétérodoxie macro à l’orthodoxie micro.
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Chapitre 2 : Mesure du développement
Du RNB à l’IDH
L’IDH
Puis, dans les 70s, une dimension humaine s’ajoute : on utilise l’IDH.
C’est l’approche du développement par Sen qui est reprise par le PNUD.
Indicateur tridimensionnel :
Ø Santé à espérance de vie à la naissance
Ø Education à moyenne arithmétique de la durée de scolarisation moyenne
et attendue
Ø Niveau de vie à revenu avec le RNB/hab.
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II. Limites de l’IDH
L’IDHI :
L’IDHI est ajusté aux inégalités. Les pertes liées aux inégalités sont toujours là
mais restent constantes : une hausse des inégalités de revenu est compensée par
une baisse de celles de santé et d’éducation.
Ces dernières ont un rôle plus important que les inégalités de revenus dans la
dynamique de l’IDH.
Tous ces indices reflètent les différentes visions du développement mais aussi
des objectifs des institutions.
La pauvreté
Ø Pauvreté monétaire/ relative
La pauvreté est une notion relative à une société : le minimum fondamental pour
survivre dépend de la société dans laquelle on vit. Quand on parle en termes
relatifs, on parle de pauvreté relative.
Sauf qu’au niveau mondial, la pauvreté relative nous est inutile pour comparer
les pays entre eux à on utilise alors la pauvreté absolue et ses seuils de
pauvreté et d’extrême pauvreté. De nos jours, environ la moitié de la population
mondiale vit sous le seuil de pauvreté mondial et environ 20% sous celui
d’extrême pauvreté. L’essentiel de ces personnes pauvres, selon ces critères,
vivent dans les pays en développement. Paradoxe de la pauvreté : les plus
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pauvres ne vivent pas dans les pays les plus pauvres mais dans ceux à revenu
intermédiaire (Inde, Chine, Bangladesh, Nigéria notamment) et cela s’explique
notamment par une distribution très inégalitaire du revenu national ce qui donne
qu’on a des très riches et des très pauvres.
Indice de Gini, rapport interdécile : les inégalités sont très difficiles à résumer
avec un seul indicateur. Les multiples facettes des inégalités (internes/externes,
pondérées/non pondérées) rendent leur calcul et leur interprétation assez
difficile.
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au niveau mondial, au niveau global mais cela ne signifie pas qu’elle a été
atteinte dans l’absolu. En fait au niveau mondial elle a été atteinte grâce aux
performances de la Chine notamment.
Stigmates de la colonisation :
Très peu des pays en développement n’ont pas été colonisés ou du moins n’ont
pas été sous un certain contrôle des pays développés.
Et cela a marqué leur histoire : la colonisation a constitué un choc
démographique (flux migratoires obligatoires (commerce triangulaire, pioche de
talents) à perte de capital humain du point de vue économique), psychologique,
sociale et, d’une certaine manière, économique (extraction des ressources,
transformation des systèmes productifs).
Cela va aussi jouer un rôle dans la manière par laquelle ces pays vont s’insérer
dans le commerce international : idée de domination toujours présente et ça peut
se refléter dans les grandes organisations internationales où les pays développés
ont un pouvoir exclusif (veto).
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Chapitre 3 : Les théories de la croissance :
I. Le modèle Harrod-Domar
Les premiers modèles de développement vont mettre l’accent sur
l’accumulation du capital comme moteur de croissance. Ce sera remis en cause
par Solow. Quand il est utilisé dans la production, le capital se déprécie et
nécessite donc d’être remplacer (investir) pour que le stock de capital et donc la
croissance soit juste stable. Or on sait que S=I donc il faut épargner. Sans S, la
croissance ne peut se produire. C’est le point de départ en économie fermée.
Equation clefs :
Ø KT+1= KT – 𝛿KT + IT est l’équation de la dynamique du K.
Ø Avec S=I alors, KT+1 = ( 1- 𝛿)KT + ST
"
Ø En introduisant s = #
$#
%
Ø YT= 𝐾(
&
*#
Ø 𝜃=
$#
Ø Kt+1 = rond Yt+1
Ø Kt= rond Yt
g= 1/rond – delta
Pour croitre il faut S cad I une certaine proportion du PIB. Plus on S, I plus on
accumule du capital plus on croit
Dans une économie de marché libre, les paramètres s et teta dépendent des
préférences des individus à épargner et de variables privées pour investir.
Mais dans une économie planifiée, l’Etat a plus instruments pour influencer ces
deux variables. Si le gouvernement se fixe des objectifs de croissance, il peut
calculer à combien il doit monter s et téta.
Ø Exemple : en Russie dans les années 20, alors que l’économie russe est
encore de type féodal et loin derrière les autres éco européennes, le plan
quinquennal est d’augmenter I de 20% de Y à plus de 30%. Et les
résultats ont été spectaculaire : le revenu par tête va quasiment doublé
notamment grâce à l’augmentation de la production de biens industriels et
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en particulier en biens d’équipements (industrie lourde). En revanche, es
objectifs ne sont pas atteints en termes de consommation et de production
agricole. è Famines russes des années 30.
Quand on intègre la population, on voit que pour que le produit par tête croisse,
il faut que l’investissement nouveau puisse non seulement compenser la
dépréciation du capital mais aussi la croissance démographique.
On a raisonné ici sur des agrégats. Pour revenir sur l’expérience soviétique, elle
nous a montré que l’investissement et l’épargne ne sont pas vraiment des
variables agrégées : un secteur en développement peut en plomber un autre et
engendrer une baisse de croissance.
On a supposé ici que s, téta et n étaient exogènes. Mais peut on vraiment les
considérer comme exogènes c’est à dire indépendant du produit par tête ? Bah
non morray.
Et c’est là que Solow est vif parce qu’il endogénéise, sauf n, les autres variables.
Des niveaux de revenus très faibles engendrent des niveaux de taux d’épargne
très faibles ! Il faut au moins que le revenu couvre les besoins de subsistance
pour que s soit positif. Dans cette situation, l’Etat doit trouver d’autres liquidités
pour investir car l’épargne interne est trop faible il faut aide externe.
Si on endogénéise l’épargne, l’équation nous dit que le revenu par tête dépend
de l’épargne. On a une dépendance entre le taux de croissance et le niveau de Y.
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Si on endogénéise n : La croissance démographique évolue aussi avec le revenu
par tête.
Dans les pays pauvres, malgré un taux de mortalité élevée, on a un taux de
natalité très élevé pour compenser ce taux mais ca ne compense pas. Si le revenu
augmente, le taux de mortalité va baisser plus que proportionnellement au taux
de natalité sur court moyen terme mais après le taux de croissance
démographique diminue donc ce qu’on retient c’est que le taux de natalité mais
plus de temps à redescendre ce qui augmente le taux de croissance
démographique puis diminue.
Le travail disparaît dans le modèle car on a l’idée que le facteur L est abondant
et qu’on trouvera toujours la quantité de travail nécessaire par rapport à ce
qu’exige la quantité de capital utilisée dans la production.
Chez Solow, pas de croissance à long terme sans progrès technique. Pas de
croissance à long terme en raison des rendements décroissants du K. Croissance
de long terme indépendante de l’épargne mais pas le niveau de croissance.
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Ce qui différencie clairement les deux modèles c’est l’hypothèse des rendements
décroissants chez Solow et constants chez Domar
On considère qu’il est neutre au sens du Harrod c’est à dire qu’il s’applique au
travail.
Ø Ce progrès technique chez Solow permet de compenser la perte de
productivité du K.
Ø Tant que le progrès technique compense plus que cette décroissance de la
productivité alors il y aura croissance de LT, croissance soutenable.
Si les pays sont identiques pour Solow, ils vont converger vers un même état
stationnaire. Les conditions de départ ne comptent pas, l’histoire ne compte pas,
exemple guerres multiples qui ont détruits le stock de capital.
Plus on est en retard : plus K/T est faible donc plus le revenu par tête est faible,
plus nous allons croitre vite : corrélation négative.
Ø Pas beaucoup de pays dont on a des statistiques longues : pays
industrialisés.
Baumol : va s’intéresser a 16 des pays les plus riches sur la période : 1870 : (très
peu de données sur les pays en développement) Il va regarder les revenus par
tête, sur le graphique ceux qui sont partis le plus bas ont connu un taux de
croissance plus fort. Erreur fondamentale : biais de sélection : les pays les plus
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riches en 1980 ont tous converger entre eux. Il ne se base que sur les pays
riches, sauf japon, sauf grands pays d’Amérique latine : 1870 : argentine chili,
très bon niveau de développement, fort biais de sélection.
Ø De Long : 1988 ajoute 7 autres pays qui, sur la base des données de 1870,
pouvaient entrer dans le club de convergence : pas de lien entre les taux
de croissance moyen et les taux de revenus plus ou moins élevés.
Ø Barro 1991 : Elargir l’échantillon des pays : 1960 – 1985 : rapporter ces
TCAM avec le Pib de 1960 : pas de corrélation, pas de convergence
absolue entre les deux, le nuage de points n’est pas axé sur une droite de
point croissante ou décroissante.
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Chapitre 4 Les modèles de croissance endogène :
Le modèle de Solow n’est pas trop satisfaisant dans la limite où il repose sur le
progrès technique qui lui même n’est pas expliqué.
Ces modèles de croissance tentent de répondre et de pallier aux limites des
modèles néoclassiques (progrès technique exogène et incapacité à expliquer
entièrement les différences entre pays similaires). On a trois principaux
modèles :
1. Romer 1986 : croissance endogène avec capital physique.
2. Lucas 1988 : croissance endogène avec capital humain.
3. Barro : 1990 : croissance endogène avec capital public.
Idée de base : 1965 : Uzawa : idée qu’on va modifier (simplifiée) que les agents
peuvent consommer et épargner, épargne en capital physique ou en capital
humain, plutôt que de consommer et de travailler ils s’éduquent, deux types
d’investissement et deux types d’épargnes.
2 formes d’investissement :
Ø augmenter la valeur de marché de la production donc en investissement en
capital physique pour produire plus demain avec une même quantité de
travail.
Ø Investissement en capital humain qui permet de produire plus demain car
elle augmente la valeur de marché du travail.
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Le capital physique et le capital humain, on oubli le travail non qualifié : il n’est
pas accumulable : on oubli le travail non qualifié.
Le capital humain, il est accumulable, ont peut accumuler en qualification a
travers nos propres envie d’éducation. Ont peut décider d’investir une partie de
son épargne en capital physique ou en capital humain.
Produit par tête fonction du capital par tête physique et du stock de capital
humain par tête, on suppose qu’il n’y a pas de croissance démographique. H est
le capital humain et capital le capital physique, pour simplifier ont supposent un
delta = 0
Ø Y = 𝐾 + ℎ%-+
Ø d=0
Ø 𝐾./% − 𝐾. = 𝑠𝑦(
Ø ℎ ./% − ℎ . = 𝑞𝑦(
Ø S/Y = s/y + q/y
Ø Rt = ht/kt
Les variables vont croitre aux mêmes taux avec les variables s et q.
* -* 8
Ø 567 5 = 𝑠 # Taux de croissance du capital physique
*# 9#
:#67 -:# 8#
Ø =𝑞 Taux de croissance du capital humain.
:# :#
Ø gk = s𝑘𝑡 +-% ℎ𝑡 %-+ = s(ℎ𝑡/𝑘𝑡)%-+ = s(𝑟𝑡)%-+
9( A :( 7BA
Ø gh = q = 𝑞𝑘𝑡 + ℎ𝑡 -+ = 𝑞(ℎ/𝑘)-+ = 𝑞(𝑟𝑡)-+
:(
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Le capital physique seul ne peut pas expliquer la croissance historique, il faut
introduire le capital humain, cependant pour expliquer la croissance de long
terme il faut un facteur supplémentaire.
Si on fait réapparaître le travail non qualifié, qui est le facteur fixe, on retombe
sur les prédictions de Solow.
Ø L’ajout du travail non qualifié fait perdre la compensation faite par le
capital humain des rendements décroissants du capital physique.
En revanche, même en ajoutant le travail non qualifié, ce modèle est plus
complet car il explique mieux les différences de revenus entre pays (avec la
différenciation de l’épargne financière et en capital humain) : on a vu avec
Solow que ces différences ne pouvaient pas s’expliquer uniquement par
l’investissement en capital physique.
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Avec Lucas, quand on tient compte des taux de scolarisation (épargne en capital
humain), les coefficients sont réduits et plus sensés. Il reste cependant le
problème d’expliquer la croissance de long terme car le modèle de Lucas, avec
travail non qualifié, ne l’explique pas (comme Solow, c’est le progrès technique
qui joue).
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portant sur le travail crée un autre facteur accumulable (en plus du capital) : le
capital humain qui permet d’améliorer la productivité du L et d’annuler la
décroissance des rendements du capital physique (Lucas).
Mais ces deux modèles n’expliquent pas la croissance de long terme qui est du
au progrès technique
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Yt = 𝑎𝐾𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 -I 𝐾𝑡 + 𝑁𝑡 %-+
Ici, Les anticipations des entreprises en termes d’investissement déterminent la
productivité de chaque entreprise
Si la firme individuellement anticipe que personne ne va investir, alors elle ne va
pas investir : productivité globale faible, on va montrer que le modèle permet
d’expliquer une croissance de long terme : et permet d’expliquer des
phénomènes de trappes, une économie peut être coincer dans un équilibre bas
car les anticipations des agents se « coordonnent » vers un EQ bas.
Détail :
Les décisions d’investir d’une entreprise vont déterminer directement celle
d’une autre donc celle de toutes car quand une entreprise investit alors Kt
augmente et augmente la productivité des facteurs des autres entreprises et
incitations à investir. On est en présence de complémentarités : l’action d’un
agent dépend des décisions des autres et cette action détermine les décisions des
autres. Toute complémentarité est une externalité mais une externalité n’est pas
forcément une complémentarité.
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Ø Rendement d’échelle croissant au niveau agrégé alors qu’avant ils étaient
constants. Sous ces conditions la croissance du revenu par tête est positive
et va s’accélérer dans le temps.
Modèle qui permet d’expliquer une croissance positive a long terme, basé sur les
effets de retomber du progrès technologique, et la croissance de long terme : les
externalités positives permettent de compenser la décroissance des rendements
du capital physique et il apparaît que la rentabilité du capital n’est pas
décroissante mais est constante. Tandis que les rendements d’échelle sont
croissants.
Dès lors qu’une firme décide d’investir, ca a des effets de retombées sut les
autres (Learning by doing).
1 et 3 équilibres stables :
E1 : équilibre bas : croissance faible, niveau de revenu faible.
E3 : taux d’investissement élevé donc qui correspond à un niveau de vie
relativement plus fort.
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ΔK 𝐼( − 𝛿𝐾( 𝑠𝑌(
𝐼 = 𝑔𝐾 = = = − 𝛿 = 𝑔𝐾.
𝐾 𝐾( 𝐾(
𝑔 = 𝛼 + 𝛽 𝑔 + 1 − 𝛼 𝑔𝑁
1 − 𝛼 𝑔𝑁
𝑔 =
1−𝛼−𝛽
𝛽
𝑔 = 𝑔 − 𝑔𝑁 = 𝑔𝑁
1−𝛼−𝛽
GRAPH AMPHI
La droite à 45° représente les anticipations, les conjectures des agents sur le taux
d’investissement tandis que celle en S représente le taux d’investissement agrégé
effectif.
On est donc à l’équilibre lorsque le taux d’investissement agrégé est égal au taux
individuel c’est-à-dire lorsque les anticipations sont réalisées c’est un équilibre
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de Nash. Puisque le taux individuel dépend des anticipations du taux
d’investissement agrégé. On a alors 3 équilibres (E1, E2, E3) dont 2 stables (E1,
E3) et un instable (E2).
3 équilibres : le premier équilibre aura un taux d’investissement faible, le
deuxième équilibre aura un taux d’investissement un peu plus élevé, et le 3 et
dernier équilibre (stable) aura un fort taux d’investissement (en tout cas
relativement plus fort que l’équilibre numéro 1).
La croissance de long terme sera plus forte en E3, le revenu par tête sera plus
élevé pour E3 : E3 > E2 > E1.
Ø Une économie peut se retrouver dans un équilibre bas ou un équilibre haut
en fonction des anticipations que font les agents et les entreprises : les
conjonctures et les anticipations doivent être réalisées. Les croyances des
agents vont entrer en jeux, effectivement l’équilibre atteint va être
déterminé par les croyances et les anticipations des agents.
L’équilibre dépend des croyances que les agents avaient fournies sur les
différentes variables de l’économie.
Ø Aucun agent n’a intérêt à investir si il est le seul à réaliser un
investissement. La rentabilité de l’investissement sera très faible. Un
investissement faible de base peut bloquer l’économie dans une spirale
négative : les agents sont rationnels, si ils anticipent que les autres agents
ne vont pas investir, alors ils n’investiront pas, le résultat ? Une rentabilité
très faible qui découragera tout les agents d’investir blocage en E1.
Détails :
On suppose que la plus part des firmes d’une économie pense que personne ne
va investir, excepté un petit nombre (souvent des entreprises importatrices).
Donc sA = 0 : le taux d’investissement réalisé est positif alors que les agents
avaient supposés que le taux d’investissement serait nul.
Ø Les anticipations des agents étaient mauvaises, la rentabilité était plus
grande que prévue. Ils vont dont modifier leurs anticipations à la hausse et
intégrer le fait que quelques firmes de l’économie ont investi, ont soutenu
l’investissement, et vont continuer à le soutenir. A partir de ce moment la,
par effet de complémentarité d’autres firmes vont investir : augmentation
du taux d’investissement.
Ø Grâce aux effets de retomber, le taux d’investissement globale (« finale »)
sera beaucoup plus fort que le taux d’investissement des quelques firmes
qui ont investies au départ. L’économie va sortir de son équilibre stable en
0 et converger vers l’équilibre 1.
Comme les agents se sont trompé, la rentabilité d’investir est plus grande donc
ils vont modifier leurs anticipations à la hausse, ils vont intégrer le fait que
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quelques firmes ont investie, et vont soutenir l’investissement, donc d’autres
firmes vont investir : le taux d’investissement va augmenter.
Admettons pour une raison « magique » (la prof était sous poudre de
perlimpinpin, que le taux d’investissement réalisé était à droite de S2 (donc a
droite de E2), les anticipations sont inférieurs a ce qu’il va être réalisé, les agents
ont sous-estimés les rendements du capital/investissement. Ces mêmes agents
vont donc relever les anticipations et l’investissement va encore augmenter (de
manière endogène).
Ø Convergence vers l’équilibre haut E3.
Modèle de Romer :
Aucun agent n’est capable de soutenir les anticipations pour que l’économie
passe de s1 à s3 (E1 vers E3) directement.
Ø L’Etat doit prendre le relai : il faut jouer sur l’investissement public, l’Etat
va investir à un certain moment pour dépasser s2 : les forces endogènes
du marché vont ensuite prendre le relai pour soutenir les anticipations des
agents pour permettre à l’économie de converger vers s3.
Pour Romer il est possible que deux économies parfaitement identiques aient
des taux de croissances différents, car les agents forment des conjectures
différentes.
Pourquoi ont-ils des conjectures différentes ?
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sortir de son équilibre bas. A contrario si les conditions initiales sont telles que
le taux d’investissement est fort, alors l’économie sera bloquée dans un équilibre
haut.
Ainsi, le rôle des institutions est majeur pour sortir des trappes de sous
développement.
On voit que l’histoire compte :
Concluions :
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Chez Solow, on devrait avoir des flux Nord Sud (les capitaux vont là où les
rendements sont les plus forts donc là où y’a moins de capital donc dans les pays
du Sud) mais pas vérifié empiriquement et cela s’explique dans les modèles de
croissance endogène par une insuffisance du stock de capital humain dans les
pays du Sud.
Ces modèles endogénéisent en partie le progrès technique : plus on innove, plus
on peut accumuler du capital humain et plus on innove dans le futur etc.
Yt= F(Kt,Lt,Et)
Sans progrès technique :
En concurrence parfaite, F’K = r et F’L= w.
∆Y = F’K∆K + F’L∆L = r∆K + w∆L .
Dès ici, on voit bien que l’évolution de la croissance, et donc les contributions
des facteurs à celle ci, dépendent de r et de w donc sur la théorie de concurrence
parfaite. Or, cette ci est très peu fondée en réalité …
ΔY 𝑅 − 𝐾 ΔK 𝑊 − 𝑁 ΔN
= ∗ + ∗
𝑌 𝑌 𝐾 𝑌 𝑁
ΔY ΔK ΔN
= 𝜎𝐾 ∗ +𝜎
𝑌 𝐾 𝑁
]* ^_
Ø Avec = 𝜎K et = 𝜎L :
8 $
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Ø Avec ce commerce international et les flux qu’il engendre, les pays
asiatiques ont reçu le progrès technique des pays développés (diffusion du
PT) et le copient, se l’approprient donc rattrapage. On a quand même des
voix divergentes sur la question qui s’élèvent (Stiglitz, Anderson).
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Chapitre 5 Le rôle de l’histoire et des anticipations dans le développement.
I. Les complémentarités :
A. Le concept
Ø Type particulier d’externalités.
Ø On parle de complémentarités quand l’action d’une firme, d’un
travailleur, d’une organisation ou d’un gouvernement, accroit l’incitation
des autres agents a entreprendre la même action.
Ø Typiques des effets de réseau.
On avait vu par exemple que le clavier qwerty est moins efficace que le clavier
de Dvorak.
Défaut de coordination : l’économie reste coincée dans l’équilibre bas alors que
l’équilibre haut existe.
Le sou développement est le résultat de manque de coordination massif.
Certains investissement ne sont pas mis en œuvre, car certains investissement
complémentaires sont manquant, on ne construit pas de route car on a pas de
ports, et vice versa, pas d’usine car pas d’électricité, et pas d’électricité car pas
de demande d’usine d’électricité.
Les économies qui structurellement identiques, vont pouvoir diverger
de manière très importante car elles n’ont pas la même histoire.
Ø Rosenstein-Rodan : région ou il existe un fort potentiel d’investissement,
pour raisonner la production doit être vendue dans la région. Une fabrique
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géante de chaussure est installée et produit pour 1 million de dollars de
chaussures, donc distribue 1 million de dollars de revenu, et une demande
de 1 million de dollars, pour qu’elle survive, il faut que toute la demande
s’adresse a elle, or le revenu globale ne va pas aller dans sa totalité dans la
production de chaussures, seule, l’entreprise de chaussure ne peut pas
survivre. Il faut introduire deux autres entreprises : de vêtements et de
bouffe, si les 3 entreprises se partagent efficacement les parts de marchés,
elles vont alors devenir viables, car les entreprises vont produire et
distribuées des revenus en fonction de ces parts de marchés.
Individuellement, la demande ne peut pas retomber sur une seule firme,
car les agents demandent des biens diversifiés elles ne seront alors pas
viables.
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Quelle solution ? LE BIG PUSH
La stratégie du big push ou de la croissance équilibrée : grande impulsion,
comment on fait pour enclencher le développement lorsqu’on a peut d’effet de
liaison. Il faut un big push, un plan d’investissement massif et simultané et dans
tous les secteurs, l’état doit intervenir pour mettre en place un investissement
massif dans tous les secteurs.
L’objection qui vient direct, c’est qu’une telle stratégie requiert des
investissement importants (ce que tout Etat n’est pas en mesure de faire, surtout
dans les pays en développement) sans aide extérieure massive. et il faut que ces
investissement soit fait en bonne proportion (il faut bien connaître la demande)
cela demande un lot d’information importante que l’état ne dispose a priori pas.
Ø Limite 1 : La plus part des pays en développement ne peuvent pas faire
des investissement aussi massifs. Pays du sud : rembourse la dette, pas
encore de projet d’investissement massif, le seul moyen pour eux est une
aide extérieur exemple avec le plan Marshall.
Ø Limite 2 : Nécessite des informations que les gouvernements n’ont pas
forcément, mais elles ont étés mis en œuvre dans des économies
planifiées et on a pu voir les limites de ces plans, en effet ils n’étaient pas
conçus dans des proportions adéquates, puisque l’état soviétique ne
connaissait pas toute les interconnexions entre les secteurs.
Hirschman va proposer une autre stratégie : c’est que la stratégie du Big push
n’utilise pas le fait que lorsqu’on est coincé dans un équilibre bas il existe aussi
un équilibre haut, ou toute les connexions vont être activer, il faut alors cibler
l’investissement pour les secteurs moteurs, c’est à dire les secteurs ou le nombre
de liaisons et dont l’ampleur des liaisons avec les autres secteurs sont plus
importantes, ainsi lorsque les liaisons sont activées, les forces endogènes du
marché vont prendre le relais et vont se développer tranquillement.
Ø Stratégie de croissance déséquilibrée.
Ø Tourisme, agriculture, haute technologie.
Ø Un certains nombre de pays vont mettre en place la stratégie de croissance
déséquilibrée : L’Inde, l’URSS, l’Algérie.
Ø L’agriculture a trop souvent été négligée.
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économies de subsistance, par la spécialisation et la division du travail il faut
donc que plusieurs activités aient lieux en même temps dans l’entreprise.
Toute les firmes ont intérêt à proposer des salaires élevés pour recruter les
meilleurs ouvriers, mais celle qui va réussir à recruter le meilleur en premier, va
être connu des autres meilleurs salariés, qui vont vouloir travailler avec le
number one du coup elle va capter les autres meilleurs.
Implications :
Deux travailleurs qui réalisent la même tache, l’un dans une entreprise ou le
niveau de qualification moyen est fort et l’autre firme ou le niveau de
qualification moyen est faible, auront des salaires différents car soit ils sont
entourés d’agents qualifiés ou non qualifiés.
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Effet d’amplification sur les salaires, on peut avoir un niveau de qualification
similaire à quelqu’un d’autres dans une autre firme ou dans un autre pays mais
cette personne peut gagner plus que nous.
Rattraper équation écart.
Choix de qualification :
L’incitation à ce qualifié dépend du salaire, mais le salaire dépend de notre
environnement, effet de complémentarité. Donc la décision de qualification d’un
individu va dépendre du niveau moyen de qualification dans l’économie, si le
niveau global de qualification est fort dans l’économie, alors le rendement de
l’éducation sera fort donc on va se qualifier.
Ø Courbe en S.
Ø Les conditions initiales vont déterminer notre équilibre stable.
Ø Si le niveau de qualification initiale est faible, alors nous allons converger
vers un état stationnaire faible. Si au contraire on a un niveau de
qualification > a q* alors nous allons vecongère vers un équilibre haut.
GRAPH AMPHI
Choix de techniques :
Evidemment ces technologies O’ring sont des technologies multitâches qui sont
caractéristiques des secteurs de pointe, elles nécessitent une main d’œuvre
qualifié, le cout d’utilisation de travailleurs non qualifiés peut être très grave
(voir fusée O’ring magl). Typiquement quand les compétences sont rares, une
firme choisira une technologie standard plutôt qu’une technologie O’ring. Plus
un pays a des compétences, plus les firmes seront grandes, et les secteurs a haute
VA seront fortement développés.
Ce modèle peut expliquer le Brain drain, la fuite des veaucer, ce modèle O’ring
peut l’expliquer parce que à même compétence, on sera mieux payé dans un
pays ou l’on sera entouré d’une main d’œuvre qualifié que dans un pays avec
une main d’œuvre moins qualifier car on aura une productivité marginale plus
faible : motive la migration.
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On voit que les complémentarités ont des incitations très fortes dans les
économies en développement, on peut avoir des niveaux d’accumulation du
capital humain très différents en fonction des politiques menés dans les
différents pays.
Ce modèle illustre la coordination de l’état pour coordonner et donner un coup
de boost à la croissance, il illustre aussi l’importance de l’histoire.
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Ø Limite : Des lors qu’il existe des délais de mise en œuvre de
l’investissement les anticipations ne sont pas en mesure de combler a
100% les conditions initiales : on ne qualifie pas du jour au lendemain,
délai pour que l’investissement en éducation et capital physique
deviennent rentables.
Ø Problème du first moover : je vais attendre que les autres partes pour que
la rentabilité augmente, ensuite une fois que tout sera bien en place je
partirai. Tout le monde attend que l’autre bouge en premier, comme tout
le monde attend que l’autre bouge, ben personne ne bouge.
Ø Pas de solution spontanée a ce problème.
Ø Il y a un cout de bouger en premier : attendre que les
investissements soient rentables : le premier qui bouge subit une
perte, celui qui lance la mode en générale trouve sont compte, dans
ce problème la les anticipations ne vont pas pouvoir compenser
l’histoire car celui qui bougerait en premier subirait un cout,
comme il est rationnel, il ne bougera pas.
Ø Si on attend trop longtemps on peut aussi subir des pertes, si tout le
monde se qualifie, ma productivité va augmenter j’ai intérêt a me qualifié,
mais comme ce n’est pas tout de suite, j’attend que les autres bougent,
mais on va tous arriver en masse, du coup les premier moover vont être
mieux servis, ca peut donc être intéressant d’être le premier moover dans
certains cas. Les anticipations dans ce cas peuvent partiellement
compenser l’histoire à condition que les anticipations se coordonnent avec
la trajectoire haute.
Les complémentarités peuvent bloquer les économies dans des trappes de sous
développement, il faut donc l’intervention étatique
Ø Cibler les politiques d’éduction, et sur les secteurs qui ont les plus fortes
complémentarités peuvent relancer les connexions et booster la
croissance.
Le phénomène des rendements d’échelle croissants : une augmentation de la
production réduit le cout moyen de production.
Nous sommes en présence de rendements d’échelle croissants, lorsque nous
sommes en présence de cout fixe important.
Plus on produit moins ca nous coute cher de produire.
Ø 𝐶𝑇 𝑞 = 𝐶𝑓 + 𝑞
t.(D) tu
Ø 𝐶𝑀 = = +𝑐
D D
Rattraper causalité circulaire taille marché sur Anatole.
32
Modèle économie fermée : il n’y a qu’un seul facteur de production, présent en
quantité fixe : le travail.
Dualisme sur le marché du travail, le modèle de quelles sont les conditions
nécessaires pour l’industrialisation de la société.
Ø Secteur traditionnelle : technologie rendement d’échelles décroissants, et
est concurrentiel. Les salariés sont payés a leurs productivité marginale et
avec un niveau de salaire = à 1. Et est inférieur au niveau de salaire du
secteur moderne.
Ø On considère une économie qui produit N nombre de bien (N grand) et
qui peuvent être fabriquer par le secteur traditionnelle comme moderne.
Ø La demande de travail des firmes : L = Y car dans le secteur traditionnel
on fabrique 1 unité de bien par travailleurs.
Ø Secteur moderne : Rendements d’échelle constants. Pour pouvoir
commencer à produire dans le secteur moderne, il faut embaucher F
travailleurs, c’est comme un cout fixe : F>1. Productivité marginal du
travail est supérieur a celle du secteur industrielle (des lors que l’ont c’est
acquitter des cout fixes). Donc ici la demande de travail des firmes sera :
L = F+cY avec c<1. La firme du secteur moderne est plus efficace des
lors qu’elle s’est acquittée du cout fixe car elle ne devra dépenser que c.
Ici plus on produit, moins ca coute cher de produire. La première firme
moderne qui arrive sur le marché, sera la seule à assurer la production de
ce bien. La rémunération dans le secteur moderne >1.
Graphique :
Economie ou il n’y a pas d’actifs n’y d’épargne. Les consommateurs vont alors
consommer tout leurs revenus Y et donc la demande qui s’adresse à chaque
firme du marché c’est : Y/N.
On suppose une économie traditionnelle dans tout les secteurs, un producteur
avec une technologie moderne, ne rentrera sur le marché pour concurrencer les
firmes traditionnelles uniquement si c’est rentables de le faire. Toute les
entreprises vont produire pour une quantité de travail L vont produire Y et elles
verront toutes comme demande : Y/N. La population est fixée au niveau L barre.
33
La quantité de travail est donc (Lbarre)/N.
Si une firme moderne rentre, elle va fixer le même prix que la firme
traditionnelle.
Le secteur traditionnelle fixe sont prix a 1 (égal au Cm = salaires)
La firme moderne va également fixer sont prix a 1, sachant qu’elle n’a pas le
même cout marginal.
Si le firmes peuvent se partager la main d’œuvre disponible alors elles pourront
produire plus avec l’introduction de la technologie moderne, car les
monopolistes pourront faire un surprofit, salaires plus fort, profit plus fort ect :
on va arriver vers un équilibre de Pareto améliorant, et l’économie
s’industrialise.
Si le salaire est plus élevé : W2, le profit sera négatif alors que dans le cas
précédent il était plus élevé. En effet si le salaire est plus élevé : le Cm augmente
et cela n’est pas rentables de rentrer sur le marché, donc aucune firme moderne
ne rentrera sur le marché donc pas d’industrialisation.
Imaginons que toutes les firmes modernes décidaient de rentrer ensemble, elles
pourraient produire plus et vendre plus, car la demande va augmenter
puisqu’elles vont distribués plus de revenus. Les salaires seront plus forts et la
demande ne sera que renforcée. Donc les firmes pourraient produire Y2 et ca
leur couteraient, W2*Lbarre/N.
L’économie est bien coincé dans une trappe de sous développement Si il y avait
un mécanisme de coordination pour que toute les firmes modernes rentrent sur
le marché cela serait profitable : défaut de coordination.
Mais ce n’est pas forcément le cas : donc nous sommes en présence d’équilibre
multiples et que si le salaire est élevé dans le secteur moderne et que aucune
firme moderne ne veut rentrer sur le marché alors : blocage équilibre bas :
trappe.
Le modèle ici nous montre un autre cas d’équilibre multiples, et elles ne tiennent
pas compte de la demande qui va s’adresser a toutes les firmes. Seulement a la
demande qui s’adresse a une firme seule, du coup elles sous estime le niveau de
demande qui peut potentiellement arrivé si elles allaient toutes sur le marché.
Ø Externalité pécuniaire :
On voit que de rentrer sur le marché en tant que firmes modernes est profitable,
pourquoi il n’y a aucun entrepreneur genre Bernard tapie pour lancer la marche
pour la modernisation ?
Ø Il n’y a pas d’expérience historique qui montre l’arriver d’un super
entrepreneur sur le réseau. Les marchés de crédits sont très imparfaits,
c’est trop risque de prêter a un super entrepreneur : pas de crédit.
Ø Il faut aider les agents à se coordonner (surtout les actions des agents).
C’est le rôle de la politique industrielle. Le marché n’a pas le pouvoir de
faire converger la société vers un optimum de Pareto.
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Ø L’Etat comme instituteur du marché a été au cœur du fort développement
des pays asiatiques. Les gouvernements qui ont compris l’importance de
s’appuyer sur le marché, la force du marché tout en sachant que le marché
ne pouvait pas tous faire : a partir d’un certain moment on ne peut plus
d’appuyer sur les dynamiques endogènes du marché.. L’état donc doit
coordonner le développement, en mettant le paquet sur les secteurs en
développement. Singapour/Hong-Kong : il fallait se tourner vers le
marché extérieur : car pour tirer parti des rendements d’échelle lorsqu’on
est un petit pays, il faut s’ouvrir au reste du monde.
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Chapitre 6 : agriculture et développement.
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infiniment plus performants) qui sont ultra rentables par rapport à celles des
pays du Sud alors que :
Ø La grande majorité des agriculteurs sont dans les pays du Sud.
Ø Il faudrait l’inverse pour que les pays du Sud convergent vers les pays du
Nord.
Au début, l’économie peut se développer sans tenir compte des effets sur le
secteur agricole mais au bout d’un moment, pour que le surplus agricole ne
disparaisse pas, il va falloir se développer homogènement IE en prenant en
compte le secteur agricole.
Ce modèle prédit une courbe de Kuznets des inégalités : on a d’abord une
augmentation des écarts de salaires entre agriculture et industrie puis, avec la
phase de commercialisation, ces écarts se réduisent. Ce modèle donne une
théorie de la courbe de Kuznets.
NB. Cette courbe de Kuznets, ainsi que le modèle de Solow, fondent la base de
l’économie néoclassique : on a pas besoin de s’occuper de la répartition des
ressources et des inégalités puisqu’elles se résorbent par elle même.
On peut accumuler du capital sans se préoccuper des conséquences sociales
puisqu’elles, d’après la courbe de Kuznets, s’auto-effacent au cours du temps
avec le niveau de revenu par tête.
On n’a pas à se soucier de la répartition des ressourcesè énormes enjeux
politiques. On note quand même que ni Kuznets, ni Solow, ne croyaient vraiment
en la solidité de cette relation è efficacité et répartition des ressources sont
absolument complémentaires et on ne peut s’attarder sur l’un sans prendre en
compte l’autre. On pense que la courbe de Kuznets, qui aujourd’hui n’a plus
lieu d’être, est dû à l’apparition après guerre de l’Etat providence et d’un
système efficace de redistribution. Mais comme cela n’existe plus, la courbe de
Kuznets n’est plus pertinente è la courbe de Kuznets n’est pas basée sur des
relations structurelles fortes.
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Modèle de Todaro : il montre que les ruraux peuvent arriver dans les villes mais
en période de non emploi car ils espèrent y trouver un emploi.
II. En pratique
Au début des années 50, on s’inspire exclusivement du modèle de Lewis qui
voit l’agriculture comme un simple vivier de main d’œuvre nécessitant d’être
transféré vers le secteur moderne c’est la mise en place de « politique de
prélèvement maximum ». Exemple empirique : la Russie.
Empiriquement, on voit que le développement industriel s’essouffle et que le
déclin du secteur agricole n’est pas vérifié. Le rôle clé du secteur agricole va
apparaitre de manière évidence dans les 70s avec les problèmes de pauvreté et
des inégalités qui augmentent. De ce fait, les économistes vont préconiser l’idée
d’un développement agricole, en complète contradiction avec le modèle de
Lewis. On a deux courants tête de file :
Ø la critique marxiste : le développement ne peut se produire sans
modifications profondes des institutions politiques, ils vont soutenir la
réforme agraire. Ces économistes vont avancer l’idée qu’on n’a pas assez
de fondements et de données empiriques sur le secteur agricole des pays
en développement.
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l’industrie commençait à se développer mais la colonisation a complètement
stopper ce processus car cette activité de tissage se faisait en GB exclusivement,
démantèlement de l’industrie indienne qui s’est transformé en simple
fournisseur de matières premières c’est une spécialisation primaire forcée ! (Plus
de 90% des exportations du Tiers monde étaient des biens primaires et
l’ensemble de ces flux vont vers les pays développés, structure commerciale qui
découle directement de la colonisation + forte asymétrie entre pays). On a aussi
des conséquences psychologiques, démographiques qui jouent.
Les théoriciens de la dépendance vont mettre l’accent sur ces différences
historiques, sur l’importance de ces rapports de force et de dominations.
L’économie se base sur l’échange qui est censé être volontaire : mais cette
volonté, censée libre, l’est-elle vraiment ? En apparence oui mais si on prend en
compte toutes les contraintes relatives à cette liberté, elle ne l’est généralement
pas. Cette liberté, et le degré de contraintes qui en découle, dépendent
directement du pouvoir de négociation des parties.
Par exemple : si un agriculteur du Sud se voit proposer un contrat de travail
insoutenable (mauvaises conditions) par une multinationale qui lui à pris sa terre
et bien, même si il est libre d’accepter ou non ce contrat, il est en réalité obligé
de l’accepter car il doit nourrir sa famille et vivre…
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NB. Dans les années 70, on a mis en place des stratégies qui privilégiaient
l’industrialisation basées sur le modèle de Lewis notamment ont négligé le
commerce international.
Mais si t’es spé primaire, t’as pas d’industrie donc faut importer les biens
intermédiaires et d’équipements qui croissent au fur et à mesure que tu
développe ton industrie :
Ø d’abord tu développes les secteurs léger : textile.
Ø Puis les secteurs plus lourds et complexes (armement, high tech)
Donc il faut que les pays aient des liquidités de plus en plus importants sous
entendus, il faut qu’ils puissent exporter (car elles permettent d’avoir les devises
nécessaires pour financer les importations).
Les pays avec une spécialisation primaire sont exposés à la détérioration des
termes de l’échange qui s’explique par la loi d’Engel :
Ø La part du revenu alloué aux produits primaires diminue avec
l’augmentation du revenu. La structure de la demande va s’orienter vers
les biens manufacturés avec le temps donc le prix des biens primaires/ à
ceux manufacturés diminuent dans le temps cela implique une
détérioration des termes de l’échanges.
Donc t’as de moins en moins de tunes pour financer ton industrie : tes recettes et
ta capacité d’exportations diminuent avec le temps et tu ne peux pas développer
et diversifier ton industrie. En plus, pendant ce temps où t’es spé primaire, tu
niques ton agriculture parce que t’exportes tout.
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Exemple :
Imaginons une firme suisse qui vends des montres depuis longtemps et une
firme thaïlandaise qui vends des montres à un cout moindre (sa courbe de cout
est inférieur à celle suisse).
Ø Lorsque la firme thaïlandaise entre sur le marché, elle n’a pas
d’expérience et produit 0 car son cout est supérieur à celui de la firme
suisse, elle ne peut pas faire face à la concurrence.
Ø Il faut donc la protéger momentanément (protectionnisme de List) pour
qu’elle ait le temps de se développer.
Ø Une fois qu’elle est développée et peut produire la même quantité de
montres que celle suisse, son cout est inférieur donc elle va
progressivement balayer la firme suisse et s’imposer sur le marché.
Cette théorie remet en cause la théorie des avantages comparatifs et du bien fait
du libre échange en favorisant la protection mais il est primordial que cette
protection soit temporaire. Le problème c’est que c’est rarement le cas : on a des
phénomènes de recherche de rentes : une fois que la firme est développée, elle
gagne toujours à rester protéger car sa rente augmente donc elle va tout faire
pour rester protéger (lobbying) et la protection se maintient.
Ce scénario, c’est celui qui a été mis en place dans les 70s. Sur la fin de la
période, les dragons asiatiques décident de prendre le contrepied et de s’ouvrir
au commerce international et on connaît les conséquences ultra bénéfiques que
ces pays ont connu : on a pensé que les taux de croissance démentiels de ces
pays étaient dû à cette ouverture.
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Les deux stratégies d’ISI (substitution aux importations IE List) et ISE
(subventions aux exportations) sont complémentaires :
Ø Une politique ISE ne peut marcher que si une politique ISI n’a pas été
mise en œuvre avant (c’est a dire si il n’y a pas de secteur exportateur
potentiel c’est a dire pas d’industrie naissante capable de faire face à la
concurrence).
Ce qu’il faut retenir c’est qu’on a plusieurs moyens, plusieurs politiques qu’on
peut mettre en œuvre pour atteindre le développement qui peuvent être
complémentaires.
Dans les 70s, sur les marchés financiers il y avait trop de pétrodollars, du coup
les banques devaient les prêter, elles l’ont fait aux pays en développement où la
demande était forte alors que les banques les savaient insolvables.
Dynamiquement il y avait trop de dysfonctionnement structurels des pays en
développement qui se sont retrouvés surendettés et l’augmentation des taux par
Volcker n’a fait que précipité la crise de 82 qui s’ensuit.
A cette date, le marché financier mondial est mis à mal et le sauveur, le FMI
intervient. C’était le bastion des monétaristes c’est a dire des nouveaux libéraux,
ils ont prêter aux pays en développement sous conditions qui les ont plombés.
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