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La grande Transformation – Karl Polanyi (1944)

Depuis la crise financière de 2008, l’Europe semble paralysé. Plusieurs évènements


instable s’enchaîne depuis cette crise. La dette publique en Grèce, le Brexit, la
campagne antisystème de Donald Trump, l’expansion de l’extrémisme religieux, le
chômage, l’austérité ou même les enjeux du réchauffement climatique et la Pandémie
du Covid 19. Tous ces évènements nous font remettre en cause la stabilité de notre
système économique et sociale. Faisons nous un rebond dans le passés ? Sommes
nous en train de revenir dans une Europe instable tel qu’au Xxème siècle ? Et quel
sont les liens que nous pouvons faire entre les idées et thèses que propose Karl
Polanyi dans son livre publié en 1944 intitulé La Grande Transformation. Dans cet
essaie, il va répondre à la question de comment le Fascisme à pu naître et créer un tel
désastre. Pour cela il va analyser et expliquer les failles du libéralisme, et l’idée d’un
système purement utopique qui ne pouvait fonctionner. Il va énoncer 3 thèses. La
première est que l’idée d’un marché autorégulateur promu par le libéralisme
économique n’est pas naturel, et n’est pas l’aboutissement d’un progrès humain et
d’une soi-disante tendance à l’échange. Sa deuxième est que le marché autorégulateur
qui s’ajuste lui même est purement utopique. Et pour finir, l’échec de cette utopie a
entraîné par réaction une grande transformation (le titre du livre) à savoir, la mort du
libéralisme économique et l’avènement du fascisme. Pour Polanyi, le fascisme est la
solution à l’impasse où c’était mis le capitalisme libéral.
Son livre donne une bonne idée de comment l’économie du XIXème et Xxème siècle
ont fonctionné, et les évènements tel que l’abandon du système d’étalon-or, la crise
de 1929 et les deux guerres mondiales semblent donner raison aux idées de Polanyi et
de sa conclusion de la mort du libéralisme économique et de la faillite de la société
marchande. Cependant, a partir de 1970 (après sa mort) le concept de marché
autorégulateur refait surface et se popularise, et une nouvelle libéralisation du
commerce international a lieu. Le libéralisme économique n’est pas mort. Il est
toujours d’actualité et continue à consommer l’environnement ainsi que la vie du
travail et de l’Homme.
Nous pouvons grâce au livre et à ces différents points, faire des liens avec notre
actualité. Nous pouvons parler de l’idée des marchandises fictives et l’impacte que
cela mène à l’environnement et au sociale. Nous pouvons aussi comprendre les crises
d’aujourd’hui et les comparer avec celle d’il y a un siècle. Aussi, nous pouvons
trouver le lien entre la loi de Speenhamland et le revenue universelle que plusieurs
pays veulent mettre en place suite à la pandémie du Covid 19. Le livre de Polanyi ne
peut en aucun cas répondre à toute ces questions, car comme on l’a vue, elle se base
sur des moments historique précis qui n’ont rien avoir avec celles d’aujourd’hui.
Contentons nous d’analyser et d’essayé d’y répondre en s’aidant du livre et des idées
abordées.
Commençons donc par parler du marché autorégulateur et de la naissance des
marchandises fictives. Dans toute les sociétés humaine jusqu’au XIXème siècle, le
domaine de l’économie était confiné dans le statut sociale. Elles étaient reposer sur 3
principes. La réciprocité (symétrie / donné, recevoir, rendre), le redistribution
(centralité) et l’administration domestique (autarcique / créer un bien pour son propre
usage). L’économie à toujours été un instrument pour les différents buts dans la
société. Alors que depuis la révolution industriel, se sont ces buts qui deviennent des
instruments à l’économie. Elle devient l’institution prévalent sur toute les autres.
À partir de la révolution industriel, on commence a utiliser des machine de plus en
plus complexe et de plus en plus chère. On veut donc les rendre rentable. Pour
qu’elles le soient, il faut s’assurer que la marchandise se vende et que les matières
première ne manquent jamais. Et pour ça, il faut créer les conditions d’un marché
utilisant les machines de manières rentable. On va donc repenser l’organisation de la
production, et va naître l’idée d’un marché unique où tout les marchés sont
interconnecté et s’autorégule grâce aux prix du marché. Le marché autorégulateur. La
production ne devient plus un outil pour subvenir aux besoins de la société, mais un
moyen de produire pour le profit et la rentabilité. Cela implique de tout transformé en
marchandise. Des nouveaux marchés vont apparaître. Le marché du travail, le marché
de la Terre et aussi le marché de la monnaie. Mais l’humain n’est pas fait pour être
mis en vente en tant que force de travail, la nature n’existe pas pour être vendue et la
monnaie est une moyen d’échange pas quelque chose qui s’achète ou se vend. Voilà
se que Polanyi appelle par marchandise fictive, le travail, la Terre et la Monnaie.
Mais même si elles sont que fictions, elles sont utilisées et réellement mis en
circulation sur le marché soi-disant autorégulateur. Et tous ça va impacté
l’environnement et aussi la vie sociale. Elle va détruire les fondements de la société.
« la nature serait réduite à ses éléments, l’environnement naturel et les paysages
souillés, les rivières polluées, la sécurité militaire compromise, le pouvoir de
produire de la nourriture et des matières premières détruit. »
La grande Transformation, Karl Polanyi (1944)
En conclusion, l’idéologie libérale et son idée utopique d’un marché autorégulateur,
ne sert qu’à la destruction de l’Homme et de son environnement. Ces crises ne sont
que des réponses à l’instabilité sociale conçus par le libéralisme économique. Et nous
parlons bien de crise écologique. La Terre réponds simplement à ce qu’on lui inflige.
La hausse des industrialisations, la pollution de l’aire mène a un réchauffement
croissant de l’atmosphère. Cela implique un dérèglement climatique sur certaine
région du globe. Des étés froids, des hivers chauds. Un changement aussi brutale
dérègle toute la vie terrestre, y compris Humaine. Dans l’idée même de la production,
et de l’offre et de la demande, on produit plus, on consomme plus, et on jette plus.
Toute la société a grandi vers un monde de consommation. On incite les gens a
devenir des consommateurs. Et les gens le font pour garantir leur position sociale,
leur droit sociaux, leur avantages sociaux. Nous n’avons plus la même notion du bien
personnel ou de l’objet. Nous n’avons plus la même notion du respect que se soit
pour l’un et l’autre, ou pour l’environnement.
(Pour continuer, une des instabilités économique que nous connaissons et qui sont de
plus en plus fréquente ces temps ci, sont les crises. La crise de 1929, pour Polanyi, est
celle qui a incité au fascisme d’apparaître. Elle a été l’impasse dans laquelle il s’est
glissé pour détruire la démocratie et toute régulation. La crise de 2008 semble être le
début d’une Europe paralysé et instable. Nous vivons dans une période en constante
crise. Pourrait-il y avoir un lien entre la crise de 1929 et 2008 ? Première chose
qu’elles ont en commun, c’est qu’elles ont une triple dimension à la fois financière,
sociale, et économique. Dans les deux crises, les krachs boursiers vont de paire avec
la faillite des grandes banques aux État-Unis et en Europe. À chaque fois, les banques
prennent des risques excessives alimenté par la spéculation, dont la dépendance
mutuelle se traduit par des crises du système bancaire.)

En deuxième lieu, penchons nous sur un des points importants que Polanyi exprime
et qui était un des premiers obstacle du libéralisme. Il s’agit de la loi de
Speenhamland (1795). Cette loi venait donner pour chaque paroisse Anglaise un
revenue minimum pour les pauvres. Mais avec une telle loi, le marché du travail ne
pouvait prendre son essor. Polanyi exprime pendants de longues pages les effets
pervers de cette lois qui empira l’état des pauvres plutôt que de le corriger. Pour les
libéraux cette loi devait être abolie. Les pauvres doivent avoir faim pour être
encouragé à travailler. La faim, c’est la loi universelle qui permet de fonder la société
sur l’existence d’un seule marché autorégulateur. Pourrait-on vraiment y penser
aujourd’hui ? Prenons comme exemple le chômage. Le chômage aide des millions de
personnes a pouvoir vivre sans emploie, en ayant assez d’argent pour manger et payer
le loyer. Les gens ont l’occasion de trouver un travail adéquat pour eux tout en étant
payer par le gouvernement. Malheureusement, cela procure chez les gens une certaine
paresse. Pourquoi travailler si je suis payer et que je peux vivre. Toute la notion du
travail et de sa propre utilité dans la société perd son sens. Mais la société ne peux
pas survivre sans les travailleurs. C’est pour cela que les crises et le chômage sont
entièrement lier. Plus le chômage augmente, plus il y a de chances de crise. Et en tant
de crise, le chômage augmente.
Avec la pandémie du Covid 19, la fermeture des frontières, et donc la diminution de
touristes, beaucoup d’entreprise, restaurateur, marchand,… on fait faillite. Dans
certains pays, l’idée de faire un revenu universelle revient sur les plateaux. Avec la
crise du coronavirus et le télé-travail, les gens sont soit incapable de trouver du
travail, soit presque surexploiter en étant 24h sur 24 disponible chez eux devant leur
écrans. Ce revenue universelle permettrais de réajuster les crises, la pauvreté, en
donnant un revenu minimum à toute la population. Mais viens la même question.
Cela va-t-il encourager et aider les gens, ou les démotiver et les rendre paresseux ?
En Allemagne, des chercheurs et scientifiques mènent une expérience sur un nombre
de citoyens tirer au sort qui sera pendant 3 ans payer par le gouvernement de la
somme de 1200 euros par mois.
L’instauration d’un loi sur le revenu universelle pourrait avoir un gros impacte sur
l’économie de notre système. En ayant moins de personne qui travaillent, il y a moins
d’argent qui rentre. Si il y a moins d’argent, comment pourrait-on payer la population
avec le revenu universelle. Sans oublié que les nouvelles générations sont moins
nombreuses que l’ancienne. Il y a plus de vieux que de jeune. Et se sont les jeunes qui
travaillent pour la retraite des vieux. Ça devient un cercle vicieux. Nous ne risquons
pas de sortir de cette boucle très vite. Il y aura une continuité de crises qui
s’enchaîneront dans les années à venir et qui seront de plus en plus fréquentes et peut-
être même, de plus en plus violentes.

Par conséquent, notre monde actuelle est loin d’être le même qu’il y a cent ans. Mais
en étudiant les différents principes économiques défendue par Polanyi, il est plus
facile d’expliquer et de comprendre les déséquilibres sociaux et économiques
d’aujourd’hui. Que se soit la crise de 2008, la crise écologique, la crise sanitaire du
coronavirus, tous sont des indices pour se rendre compte de l’instabilité dans laquelle
nous vivons, et que si nous voulons sortir de cette boucle et changer les choses, nous
devons peut-être envisager un autre système économique. Un qui est plus sure pour
nous mais aussi pour notre future et celui de la Terre.

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