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2) Classification des entreprises : selon leur activité, selon leur forme juridique et selon leur taille.
Les entreprises sont diverses en raison de l’origine des capitaux, de leur taille, de la nature de leur
activité. Ces facteurs agissent à la fois sur leur comportement à l’égard des éléments de leur
environnement et sur leur organisation interne.
Le secteur primaire : il regroupe les entreprises dont l’objet est tourné exclusivement vers
l’exploitation de la terre. Autrement dit, il s’agit des entreprises agricoles. Exemple : SAPH, SCB,
PALM.CI, etc.
Le secteur secondaire : il concerne les entreprises industrielles. Ces entreprises ont pour activité
la transformation des matières premières, provenant de l’exploitation du secteur primaire, en
produits finis ou semi-finis avant de les mettre à la disposition des consommateurs.
Exemple : Unilever, GMA, SITAB, etc.
Le secteur tertiaire : il regroupe toutes les entreprises dont l’objet est l’achat et la vente des biens
et services en l’état, c’est-à-dire sans aucune transformation.
Exemple : les banques, les hôtels, les supermarchés, les pharmacies, etc.
Les entreprises privées : il s’agit des entreprises dont les capitaux proviennent exclusivement du
privé. Ce sont des entreprises individuelles ou sociétaires. Exemple : Gandour, Sotaci, Ecoles
privées, etc.
Les entreprises publiques : Ce sont des entreprises dont les capitaux proviennent entièrement de
l’état. Exemple : Le port autonome d’Abidjan, La banque nationale d’investissement.
Les entreprises semi-publiques sont des entreprises dont les capitaux appartiennent à la fois à
l’Etat et au privé. Exemple : La SOTRA, l’Hôtel ivoire, etc.
Cette classification est très importante car la tailles de l’entreprise est en liaison directe avec le type et la
complexité de son organisation. Cependant, il est très difficile d’arrêter un critère selon lequel les
entreprises peuvent être classées selon leur taille. On retient :
Le nombre de salarié,
Le chiffre d’affaires,
Le montant des capitaux
Petites entreprises,
Moyennes entreprises,
Grandes entreprises.
Cette classification est relative ; elle est variable dans le temps et surtout dans l’espace. Elle est fonction
du niveau de développement du pays qui l’effectue. Ainsi, une grande entreprise en Côte d’Ivoire n’est
qu’une moyenne entreprise en France encore moins aux USA.
Remarque :
Les entreprises individuelles sont des entreprises dans lesquelles une seule personne (exploitant)
est propriétaire et dirige l’affaire. Ce sont des entreprises sans personnalité juridique et il n’y a pas
de distinction entre le patrimoine de l’exploitant et celui de l’entreprise. Généralement, on les
retrouve dans l’artisanat, les services, le commerce.
Les entreprises sociétaires sont des entreprises constituées par deux ou plusieurs personnes qui
conviennent par un contrat d’affecter à une activité des biens en numéraire ou en nature, dans le
but de partager le bénéfice ou de profiter de l’économie qui pourrait en résulter. En outre, les
associés s’engagent à contribuer également aux pertes. Selon les dispositions de l’ OHADA
(Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), une seule personne peut
créer une société qu’on appelle Société unipersonnelle
3) Fonctions dans une entreprise : fonction financière / Fonction comptable : Objectifs, définition
et importance de la comptabilité générale.
L’entreprise est organisée en grandes fonctions. Les fonctions correspondent aux différentes actions
nécessaires à la réalisation d’un même objectif global. Chaque fonction regroupe un ensemble de
tache, d’activités qui peuvent être de nature différentes mais concourant toutes à une même action.
Les principales fonctions que l’on peut rencontrer dans une entreprise sont les suivant : la fonction
commerciale, la fonction technique, la fonction ‘’personnel’’, la fonction administrative, la fonction
financière et la fonction comptable.
La fonction financière doit assurer la mise en œuvre des capitaux ; il faut donc collecter les
fonds, les affecter à des emplois et les gérer.
La fonction comptable est chargée de la saisie et du stockage des informations chiffrée
exprimées en unités monétaire (CFA dans l’UEMOA) décrivant l’activité et la situation des
entreprises. La comptabilité est donc un outil conçu pour donner l’information utile et pertinente
non seulement aux dirigeants et gestionnaires mais aussi aux partenaires économiques de
l’entreprise (investisseurs, prêteurs et banquiers, fournisseurs, personnel et syndicats, les
administrations). L’importance de la comptabilité n’est plus à démontrer, car elle permet à tous
les intéressés d’avoir un suivi réel de l’activité de l’entreprise et de prendre donc des décisions
appropriées dans sa gestion ou dans ses relations.
La fonction commerciale : Elle est chargée d’organiser les achats et les ventes afin de garantir
des marges suffisantes pour la survie et le développement de l’entreprise.
La fonction technique : Encore appelée fonction de production, elle concerne la transformation
des matières premières en produits finis destinés au marché.
La fonction administrative : Cette fonction défini et planifie les objectifs de l’entreprise, elle
organise le fonctionnement, coordonne les taches, commande et dirige puis fait les
contrôles.La fonction ‘’personnel’’ : Beaucoup plus récente, elle s’occupe de l’identification des
besoins en ressources humaines et effectue les recrutements appropriés, elle les motive et
développe leurs compétences afin de garantir leur productivité, gère leur carrière.
Tout au long de son fonctionnement, l’entreprise entretient des relations avec son environnement
composé des fournisseurs, des clients des banques et établissements financiers de l’administration… elle
échange des biens et services de toute nature contre de la monnaie ou de la monnaie contre des biens et
services. Donc l’activité économique d’une entreprise donne naissance à des mouvements de valeurs
(monnaie) ou à des mouvements physiques (biens). Ces mouvements sont appelés flux économiques.
On distingue deux critères de classification des flux économiques : la classification selon la nature des flux
et la classification selon le sens des flux.
Les flux réels de biens qui constatent les mouvements de biens physiques tels que les matériels,
les marchandises, les produits finis…
Les flux réels de services qui constatent les mouvements de services tels que les prestations de
l’huissier, le transport…
Les flux financiers monétaires qui concernent les opérations au comptant (contre espèces, contre
chèques bancaires ou postaux).
Les flux financiers de créances ou de dettes qui concernent les opérations à crédit.
Exemple 1 : CIMAF vend 10T de ciment à un revendeur ETS SYLLA au comptant contre espèces :
1 000 000 F.
ETS
Prof : M. BiaCIMAF Etudiant :
SYLLA
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Année académique 2022 - 2023
Exemple 2 : SOTRA transporte les étudiants de ALT-ISTEA pour une visite en entreprise : 300 000 F,
payable dans 15 jours fin de mois.
SOTRA ALT-ISTEA
Les flux externes qui sont des mouvements entre l’entreprise et l’extérieur (clients, fournisseurs,
Etat…). Ils naissent à l’occasion des opérations externes de l’entreprise telle que l’achat ou la
vente de marchandises par une entreprise commerciale qui donne naissance à deux flux externes
opposés mais d’égales valeurs.
Exemple 1 : CIMAF vend 10T de ciment à un revendeur ETS PG au comptant contre espèces : 1 000 000
F.
ETS
CIMAF SYLLA
Les flux internes qui naissent à l’occasion des opérations internes de l’entreprise. Ces opérations
se passent à l’intérieur de la même entreprise entre deux différents services tel le transfert de
fonds de la caisse au compte banque de l’entreprise.
Exemple 2 : Sortie de matières premières de l’entrepôt de stockage à l’usine de l’entreprise ETS
SYLLA.
Entrepôt de
Usine
stockage
ETS PG
Son montant ;
Son origine, point de départ du flux, « source » du mouvement appelé ressource ;
Son emploi, point d’arrivée du flux, destination du mouvement appelé emploi.
L’analyse simple qui se réalise sous forme schématique ou sous forme d’analyse comptable ;
L’analyse par tableau appelé tableau des emplois /ressources.
Remarque :
1) l’analyse simple
Exemple : L’entreprise Murielle qui possède une machine acquise pour 1 000 000 F la revend à ce prix au
client Mc Donald, contre paiement immédiat en monnaie.
Analyse schématique.
Bien (machine)
R E
Murielle Monnaie Mc Donald
E R
1 000 000 F
Analyse comptable
C’est un tableau à 5 colonnes qui permet d’enregistrer en emploi et ressource, les opérations
d’une entreprise et ce de façon chronologique. Il se présente ainsi :
Dates ou N° EMPLOIS RESSOURCES
d’ordre
LIBELLES MONTANT LIBELLES MONTANT
TOTAL TOTAL
En termes d’emploi et ressource, le bénéfice est une ressource et la perte, un emploi pour
l’entreprise.
SOCOCE vend des marchandises au comptant en espèces pour 12 000 000 F à Hôtel Ivoire. Ces
marchandises ont couté 9 500 000 F.
Travail à faire : Procéder à l’analyse comptable chez chacun des agents économiques.
Travail à faire : Procéder à l’analyse comptable chez chacun des agents économiques.
Situation de
l’entreprise
EMPLOIS = RESSOURCES
En comptabilité, la situation d’une entreprise à une date donnée est représentée par un tableau appelé
BILAN.
Les différents éléments constitutifs de l’actif et du passif sont appelés postes du bilan.
Un bilan peut être dressé à tout moment. La durée légale entre deux bilans successifs est d’une année:
c’est l’exercice comptable. Il coïncide généralement avec l’année civile et le bilan est établi au 31
décembre.
L’actif immobilisé ;
L’actif circulant ;
La trésorerie-actif.
L’actif immobilisé : Il regroupe tous les biens de l’entreprise destinés à rester longtemps sous leurs formes
dans le patrimoine de celle-ci. Ce sont les immobilisations. Cette masse est subdivisée en quatre sous-
masses qui sont : les charges immobilisées, les immobilisations incorporelles, les immobilisations
corporelles, les immobilisations financières.
L’actif circulant : cette masse regroupe les éléments d’actif qui en raison de leur nature ont vocation à se
transformer au cours du cycle d’exploitation. Ce sont les stocks et les créances d’exploitation. Les
éléments de l’actif circulant qui ne relèvent pas de l’exploitation normale de l’entreprise sont classés en
hors activité ordinaire (HAO). Ce sont entre autre, les créances sur cession non courante et les créances
sur cession des titres de placement.
La trésorerie-actif : cette masse comprend l’ensemble des disponibilités à vue tels que les banques, les
caisses ou autres titres facilement mobilisables ou négociables (titres de placement).
Le passif-circulant : il s’agit des dettes d’exploitation et des dettes hors activité ordinaire. Ces dettes sont à
moins d’un an (dettes à court terme). Entre autre, on a : les dettes fournisseurs, Etat (impôts), CNPS
(dettes sociales), etc.
La trésorerie-passif : Ce sont les dettes à court terme de l’entreprise envers les banques et autres
établissements financiers. Il s’agit des concours bancaires, des crédits d’escompte, des découverts
bancaires, des crédits de trésorerie, etc.
Investissements
Stocks
Créances clients (par contraction : « Clients »
Trésorerie
Capital (capitaux apportés)
Emprunts (dettes financières envers les prêteurs)
Fournisseurs (de marchandises, de matières, de transport, réparations et de services divers)
Personnel (dettes de salaire et de charges sociales diverses)
Etat (dettes d’impôts)
Résultat (bénéfice ou perte)
Ces comptes du bilan ou comptes patrimoniaux sont classés en deux groupes. Ce sont :
1) Genèse
L'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) a été créée par le Traité
relatif à l'Harmonisation du Droit des Affaires en Afrique signé le 17 octobre 1993 à Port-Louis et révisé à
Québec au Canada, le 17 Octobre 2008.
Le Traité est ouvert à l'adhésion de tout Etat membre de l’UA (Union Africaine) ex Organisation de l'Unité
Africaine (OUA) ainsi qu'à l'adhésion de tout autre Etat non membre de l'OUA invité à y adhérer du
commun accord de tous les Etats parties. Le domaine géographique dépasse donc les frontières de la
zone franc. Les trois premiers Actes Uniformes ont été adoptés le 17 avril 1997 par le Conseil des
Ministres.
Ces actes sont entrés en vigueur dans les États parties le 1er janvier 1998.
Le Conseil des ministres a adopté le 10 avril 1998 les deux Actes Uniformes suivants :
Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution,
qui entrera en vigueur conformément aux dispositions de l'article 9 du Traité relatif à l'Harmonisation du
Droit des Affaires en Afrique;
Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d'apurement du passif, qui entrera en
vigueur, par dérogation à l'article 9 du Traité le 1er janvier 1999 .
Le Conseil des ministres a adopté le 11 mars 1999 l'acte uniforme relatif au droit de l'arbitrage, qui est
entré en vigueur depuis le 11 juin 1999.
Tout commerçant, personne physique ou morale y compris toutes sociétés commerciales dans
lesquelles un Etat ou une personne de droit public est associé, ainsi que tout groupement d'intérêt
économique, dont l'établissement ou le siège social est situé sur le territoire de l'un des Etats parties au
Traité relatif à l'harmonisation du Droit des Affaires en Afrique (ci-après dénommés « Etats parties »), est
soumis aux dispositions des différents Actes Uniformes.
En outre, tout commerçant demeure soumis aux lois non contraires aux Actes Uniformes, qui sont
applicables dans l'Etat partie où se situe son établissement ou son siège social.
Les personnes physiques ou morales, et les groupements d'intérêt économique, constitués, ou en cours
de formation à la date d'entrée en vigueur des Actes Uniformes OHADA, doivent mettre les conditions
d'exercice de leur activité en harmonie avec la nouvelle législation.
Tout intéressé pourra saisir la juridiction compétente afin que soit ordonnée cette régularisation, si
nécessaire sous astreinte.
Toute entreprise doit tenir une comptabilité dans la langue officielle et dans l'unité monétaire
légale du pays (en FCFA en Français en Côte d’Ivoire).
Elle, doit tenir un journal, enregistrant au jour le jour ses opérations commerciales. Il doit
également tenir un Grand Livre, avec balance générale récapitulative, ainsi qu 'un Livre d'inventaire. Ces
livres doivent être tenus conformément aux dispositions de l'Acte Uniforme relatif à l'organisation et à
l'harmonisation des comptabilités des entreprises.
Tout commerçant, personne morale, doit en outre respecter les dispositions prévues par l'Acte Uniforme
relatif au Droit des sociétés commerciales et des groupements d'intérêt économique, et l'Acte Uniforme
relatif à l'organisation et l'harmonisation des comptabilités des entreprises.
Le Journal et le Livre d'inventaire doivent mentionner le numéro d'immatriculation au Registre du
Commerce et du Crédit Mobilier de la personne physique ou morale concernée. Ils sont côtés et paraphés
par le Président de la juridiction compétente, ou par le Juge délégué à cet effet. Ils doivent être tenus sans
blanc, ni altération d'aucune sorte.
Les livres comptables ou les documents qui en tiennent lieu, ainsi que les pièces justificatives sont
conservés pendant dix ans.
Toute entreprise doit également établir tous les ans ses états financiers de synthèse (Bilan, compte de
résultat, Tableau financier des ressources et emplois, état annexés), conformément aux dispositions de
l'Acte Uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises, et à l'Acte
Uniforme relatif aux sociétés commerciales et aux groupements d'intérêt économique.
2) La classification
Les comptes du plan comptable syscohada sont repartis en neuf (9) classes que l’on peut regrouper en
trois grandes catégories de classes qui sont :
du bilan : décrivant séparément les éléments d’actifs constituant le patrimoine de l’entreprise et les
éléments du passif. (En bref, l’état de ce que possède et doit l’entreprise)
du compte de résultat : récapitulant les produits et les charges faisant apparaitre, par différence, le
bénéfice net ou la perte nette de l’exercice. (Ce qu’a vendu et dépensé l’entreprise)
du tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE) : retraçant les flux de ressources et
les flux d’emplois de l’exercice. (Soit l’évolution de ce que possède et doit l’entreprise depuis le
dernier exercice)
de l’état annexé : complétant et précisant l’information donnée par les autres états financiers
annuels. (Il n’y a pas de formalisme imposé pour cet état)
Généralement, les états financiers regroupent les informations comptables sur une période de douze (12)
mois appelée « exercice ».
Le droit comptable OHADA a retenu neuf (9) principes comptables. Les huit (8) premiers font l'unanimité
dans les normes internationales.
Par contre, l'application intégrale du neuvième principe est délicate et peut être source de distorsions d'une
entité à une autre.
1) Le principe de prudence
Ce principe est énoncé d'entrée dans l'article 3 du droit comptable OHADA. La comptabilité doit
satisfaire, dans le respect de la règle de prudence, aux obligations de régularité, de sincérité et de
transparence inhérente à la tenue, au contrôle, à la présentation et à la communication des informations
traitées. La prudence, appréciation raisonnable des évènements et des opérations (article 6 du règlement
relatif au droit comptable de SYSCOA), s'illustre plus facilement qu'elle se définit ; sa finalité est d'éviter de
transférer sur des exercices ultérieurs des risques nés dans l'exercice et susceptibles d'entraîner des
pertes futures.
La règle de prudence est destinée à protéger les utilisateurs externes et les dirigeants contre les illusions
que pourrait résulter d'une image non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise.
Les états financiers sont établis selon le principe du coût historique. Les biens acquis sont enregistrés
à leur coût d'acquisition à la date d'entrée dans le patrimoine. Les exceptions au principe du coût historique
ont pour origine :
7) Le principe de la transparence
Ce principe est capital pour l'obtention d'une information loyale. L'information fournie par les états
financiers doit être compréhensible, conforme aux règles et conventions du SYSCOA, suffisante et claire.
On peut rattacher à ce principe les deux « règles »suivantes :
La règle de non- compensation : Une compensation entre certaines pertes et certains produits
fausserait la comptabilité. Dans le bilan, une compensation entre des actifs et des passifs, et
notamment des créances et des dettes, fausserait l'analyse de la situation financière.
La règle d'exhaustivité. Elle prohibe toute omission d'information d'importance significative de
telles omissions pouvant porter atteinte à la pertinence et à la fiabilité des informations.
à l'actif du bilan du preneur, des biens faisant l'objet d'un contrat de crédit-bail ;
à l'actif du bilan de l'acheteur des biens faisant l'objet d'une clause de réserve de propriété ;
à l'actif du bilan du concessionnaire, des biens donnés en concession ;
à l'actif du bilan des effets remis à l'escompte et non encore échus ou honorés ;
dans les charges de personnel des redevances versées au titre du personnel extérieur.
A l'exception du dernier et pour partir du coût historique, tous ces principes sont retenus dans toutes
les comptabilités de l'espace UEMOA et CEMAC. Leur application correcte doit conduire à obtenir dans les
états financiers une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de l'entreprise.
I) Le compte
1) Définition
Le compte est un tableau divisé en deux parties :
une origine de flux est notée dans la partie droite
une destination de flux est notée dans la partie gauche
Cette convention est valable pour tous les comptes. Dans la pratique, la partie droite du compte est
appelée crédit, la partie gauche est appelée débit. On appelle grand livre l'ensemble des comptes qui sont
ouverts dans la comptabilité d'une entreprise.
Dates Sommes
Libellés Débit crédit
Emplois Ressources
Solde créditeur/débiteur (SC) (SD)
Totaux
Total débit = total crédit
Remarque : Dans le compte à colonnes mariées avec soldes, les soldes sont déterminés
chronologiquement. Il n’y a pas lieu de calculer les totaux débit/crédit.
Le fonctionnement d’un compte peut être déduit de sa position (à gauche ou à droite) dans le bilan ou le
compte de résultat (puisque ce sont les soldes des comptes qui sont reportés dans les documents de
synthèse) :
C’est une simple convention mais qui est logique : les soldes des comptes débiteurs sont reportés au débit
des documents de synthèse et les soldes créditeurs au crédit.
Pour qu’un bilan soit équilibré (total de l’actif égal au total du passif), il est nécessaire que les comptes
d’actif et de produits fonctionnent en sens inverse et que les comptes de passif et de charges fonctionnent
également en sens inverse (sachant que les comptes d’actif et de passif fonctionnent en sens inverse).
BILAN
Prof : M. Bia Page Etudiant :
05 06 303 304/ 07 59 330 530 19 1 année BTS
ère
Année académique 2022 - 2023
ACTIF PASSIF
Comptes d’actif Comptes du passif
Classe 2 : Comptes d’immobilisations Classe 1 : Comptes de capitaux
Classe 3 : Comptes de stocks Classe 4 : Comptes de tiers (dettes)
Classe 4 : Comptes de tiers (créances) Classe 5 : Comptes financiers (dettes)
Classe 5 : Comptes financiers (créances)
Les comptes de charges : Les charges représentent tout ce qui fait dépenser l’entreprise ; elles
constituent donc des appauvrissements pour l’entreprise elles se subdivisent en :
Charges des activités ordinaires qui sont des charges habituelles ; elles sont
répétitives et liées à l’exploitation normale de l’entreprise.
Exemple : les salaires du personnel payé à la fin du mois.
Autres charges qui sont des charges inhabituelles ou occasionnelles. Elles ont un
caractère extraordinaire c’est-à-dire qu’elles ne sont pas liées à l’activité ordinaire
de l’entreprise. Exemple : un don à une ONG.
Les comptes de produits : Les produits représentent tout ce qui enrichit l’entreprise ; ils constituent
donc des enrichissements pour l’entreprise. Ils se subdivisent en :
Produits des activités ordinaires qui sont des produits habituels. Ils sont répétitifs
et liés à l’exploitation normale de l’entreprise. Exemple : Les ventes de
marchandises.
Autres produits qui sont les gains inhabituels ou non récurrents ; ils ont un
caractère exceptionnel ou extraordinaire.
Exemple : La vente d’un véhicule du parc auto de l’entreprise.
COMPTE DE RESULTAT
CHARGES PRODUITS
Comptes de charges Comptes de produits
Classe 6 : Comptes de charges Classe 7 : Comptes de produits
Classe 8... : Comptes des autres charges Classe 8… : Comptes des autres produits
Travail à faire : Enregistrer ces opérations dans les comptes schématiques en appliquant le principe de la
partie double.
Résolution :
2) Virement comptable
Le virement est une opération comptable par laquelle une somme est transférée du débit d’un compte au
débit d’un autre compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte par le biais du principe de la
partie double.
Exemple 1: Une entreprise a trois comptes bancaires : NSIA ; SGBCI ; BICICI. Elle désire regrouper ces
trois comptes en seul.
Travail à faire: En utilisant les comptes schématiques illustrer le virement comptable.
Résolution :
3) Réciprocité comptable
Deux comptes sont dits réciproques lorsque, dans deux comptabilités différentes, quand l’un est débité,
l’autre est crédité du même montant.
Exemple : Durant le mois de décembre une entreprise a réalisé les opérations suivantes :
01/12/ : Ouverture d’un compte en banque : 5 000 000
05/12/ : Retrait de 200 000
10/12/ : Versement en banque 1 000 000
Travail à faire: Présenter le compte banque tenu par l’entreprise et le compte client tenu par la banque.
Remarques :
• L’ensemble des instructions relatives à une même période constituent un article ou une écriture
comptable.
• Lorsque deux (2) opérations sont réalisées à la même date, on ne reprend plus la date pour la
même opération ; tout simplement, on porte la mention « d° » (dito).
• A la fin d’une page du journal, il faut faire les totaux des montants de débits et de crédit. S’il
existe encore des opérations à enregistrer, sur la page précédente on porte la mention « Totaux
à reporter » avec les totaux de débit et de crédit. Sur la page suivante, au début du journal, on
porte la mention « Report à nouveau » avec les totaux précédemment calculés.
Application : Une entreprise effectue les opérations suivantes au cours du mois de décembre N.
Travail à faire : Enregistrer les opérations dans le journal classique de cette entreprise.
Résolution :
TOTAUX
NB : Pour corriger une erreur d’imputation dans le journal, on suit la règle suivante :
1) Reprendre l’écriture erronée en faisant précéder les montants d’un signe (-)
2) Passer ensuite l’écriture correcte.
5) Grand-livre (ou comptes schématiques )
Le grand livre représente l’ensemble des comptes utilisés par l’entreprise. Pour simplifier sa présentation,
tous les comptes seront présentés en tracé schématique ou compte en ‘’T’’.
NB : Le grand livre est établi à partir du journal. Les soldes des différents comptes sont à déterminer
obligatoirement.
Application : L’entreprise ‘’PG’’ effectue les opérations suivantes au cours du mois de mars N :
01/03/N : Avoir en caisse 300 000 F ; avoir en banque 10 000 000 F ; fournisseur 400 000 F.
02/03/N : Vente de marchandises à crédit pour 4 000 000 F (facture N°0309).
08/03/N : Retrait de la caisse pour alimenter la banque 200 000 F (Pièce de caisse N°6)
13/03/N : Règlement d’un fournisseur par chèque bancaire N°030919 pour 350 000F,
13/03/N : Achat de marchandises à crédit pour 800 000 F (facture N°63),
22/03/N : Acquisition d’un matériel informatique contre chèque bancaire N°252300 à 8 000 000 F.
Prof : M. Bia Page Etudiant :
05 06 303 304/ 07 59 330 530 23 1 année BTS
ère
Année académique 2022 - 2023
Totaux
Totaux
Totaux
Travail à faire :
1) Enregistrer ces opérations de Février au journal.
2) Présenter le grand livre.
3) Etablir la balance à 6 colonnes.
4) Dresser le bilan au 28/02/N.
Résolution :
1) Enregistrons au journal.
Pris au sens le plus restrictif, qui est du reste reconnu par l'usage, le système comptable se limite
aux moyens d'exécution (plan de comptes, documents et livres comptables) et de traitement de la
comptabilité (procédures, méthodes). Les moyens matériels d'exécution et de traitement de la comptabilité
sont multiples. Mais les systèmes les plus répandus sont le système classique et le système centralisateur.
Le système classique consiste en la tenue d’un journal unique dit journal classique. Le livre de base de ce
système est le journal. Les documents comptables y sont enregistrés de façon chronologique.
L’organisation comptable du système classique se schématise comme suit :
Documents (factures,
Journal classique Grand livre Balance
chèques, pièces de caisse…)
II)-Système centralisateur
La nécessité de réduire les délais de traitement des informations comptables pour améliorer la gestion des
entreprises et la nécessité d'une division du travail dès que l'entreprise dépasse le stade artisanal ont
conduit les comptables à imaginer un autre système qui permet d'éviter les inconvénients du système
classique.
Le système centralisateur présente donc un progrès par rapport au système classique. Bien que dépassé
par la généralisation de l'informatique, ce système reste encore de nos jours utilisé chez certains cabinets
comptables et certaines petites et moyennes entreprises en nombre de plus en plus réduit.
1) Présentation du système centralisateur
Un premier travail quotidien : Les documents comptables sont enregistrés sur des journaux
appelés journaux auxiliaires qui ne sont qu'un fractionnement du journal général.
Un 2nd travail périodique : les journaux auxiliaires sont regroupés dans un journal unique appelé
journal centralisateur.
L'entreprise peut avoir autant de journaux auxiliaires que nécessite son organisation comptable. Les
journaux les plus utilisés sont les suivants :
Prof : M. Bia Page Etudiant :
05 06 303 304/ 07 59 330 530 28 1 année BTS
ère
Année académique 2022 - 2023
Journal Remarque
Journal d'achats Journal des avoirs Peuvent être regroupés dans un seul journal
sur achats
Journal de ventes Journal des avoirs Peuvent être regroupés dans un seul journal
sur ventes
Journal de caisse dépenses Peuvent être regroupés dans un seul journal de caisse
Journal de caisse recettes
Journal de banque dépenses Peuvent être regroupés dans un seul journal de banque
Journal de banque recettes
Journal d'opérations diverses Salaires, déclarations sociales et fiscales et écritures de
rectification, redressement et inventaires
Journal des effets à payer Peut être remplacé par un suivi extra comptable :
échéancier
Journal des effets à recevoir Peut être remplacé par un suivi extra comptable :
échéancier
Certaines opérations intéressent deux journaux auxiliaires. Pour éviter l'inscription de ces opérations sur
les deux journaux et fausser les comptes, il faut utiliser les comptes de virement interne : Ces comptes
faisant la contrepartie de chaque compte support, doivent se trouver soldés au dénouement de l'opération.
Les différents comptes de virements sont :
NB : En cas d’achat ou de vente au comptant il faut transiter par les comptes de tiers.
N° des
Dates documents de Explications Comptes à débiter Comptes à créditer
base
Ces opérations font naitre et circuler certains documents importants que les
gestionnaires doivent pouvoir enregistrer régulièrement afin de garantir une
gestion saine des ressources. Ce sont les factures, les pièces de caisse, les reçus,
les chèques, les effets de commerce…
La TVA est un impôt indirect qui frappe la consommation des ménages et des entreprises. C’est pourquoi
on l’appelle impôt de consommation ou de dépense. Ainsi, lorsqu’on achète un costume, une paire de
chaussures, une voiture ou même une bière, on verse dans le prix du bien ou service un impot.il s’agit d’un
impôt indirect qui passe inaperçu par le consommateur. Elle a été instituée en côte d’Ivoire la loi de finance
pour la gestion 2000 donne une nouvelle politique fiscale en matière de TVA :
I- Champs d’application
Les opérations imposables à la TVA sont déterminées soit en fonction de l’activité exercée soit en
vertu d’une disposition spéciale. En Côte d’Ivoire, sont imposables toutes affaires faites par des personnes
qui habituellement ou occasionnellement, achètent pour revendre ou accomplissent des actes relevant
d’une activité autre que salariale ou agricole. On appelle affaire toute activité caractérisée par la recherche
du profit.
a) Les exemptions
Il s’agit des opérations se situant en dehors du champ d’application de la TVA. Ce sont notamment :
b) Les exonérations
Ce sont les opérations se situant en principe dans le champ d’application de la TVA, mais pour des raisons
économiques, sociales en sont exclues. Il s’agit :
Prof : M. Bia Page Etudiant :
05 06 303 304/ 07 59 330 530 31 1 année BTS
ère
Année académique 2022 - 2023
Lorsque le taux est appliqué sur le montant hors taxe, il est appelé taux réel, le taux d’incidence ou taux
d’usage. Il est de 18%.
Lorsque le taux est appliqué sur le montant TTC, il est dit taux légal.il est de 15,25%.
REMARQUE : Pour les opérations bancaires (agios et commission) la taxe appliquée est la taxe sur
prestation de service (TPS) : son taux réel est de 10% et son taux légal est de 9,09%.
Les factures établies par les fournisseurs doivent obligatoirement faire apparaitre d’une manière distincte le
montant de la TVA ainsi que le prix net à payer.
La déductibilité pour un assujetti consiste à récupérer la TVA qui lui a été facturé par son fournisseur lors
de ses achat ; en d’autres terme il s’agit pour lui, d’enregistrer en HT le montant de ses achat et d’isoler la
TVA dans l’un des sous compte du compte 445.
NB : Tous les biens et services achetés par l’entreprise n’ouvrent pas droit à déduction.
REMARQUE : Les véhicules utilitaires sont les véhicules destinés exclusivement au transport de biens
(marchandises, matières premières, matières consommables, produits semi finis ou finis,…
Les immeubles servant au logement du personnel, bâtiment abritant les services sociaux non
obligatoires (cantines, salles de fête, salle de gymnase,…),
Les installations et réparations effectuées dans les immeubles ci-dessus,
Le mobilier, les frais d’hôtel et de restauration, les frais de représentation, les frais de carburant
pour véhicules,
Les véhicules non utilitaires à l’exception des ambulances, des meubles de l’infirmerie, de grue, de
fourchette,…
Le matériel de transport dont le poids est inférieur à 3,5 Tonnes et les véhicule de tourisme,
Les commissions,…
Si la TVA sur un bien n’est pas déductible, alors la TVA sur son entretien et ses pièces de
rechange n’est pas non plus déductible.
Lorsque le bien ou le service acheté n’ouvre pas droit à déduction alors la TVA payée est incluse dans le
cout d’achat du bien. Elle ne s’enregistre pas dans un compte distinct. L’enregistrement se fait au cout
d’achat TTC.
2°) A l’achat
A l’achat, la TVA est enregistrée dans un sous compte du compte 445 : « Etat, TVA récupérable sur…» qui
est débité.
D’une façon générale, les acquisitions d’immobilisations sont enregistrées au cout historique, c’est-à-dire
au cout d’achat HT, dans les comptes de classe 2 concernés.
'
Coût d ' achatTTC=coût d achat HT + TVA
' ' '
Coût d achatHT=Prix d achat net HT + Frais d achat non renouvelables
Frais d ' achat nonrenouvelables=Frais d ' installation+ Droit de douane+ Frais de transit Port facturé (assuré p
3°) A la vente
A la vente, la TVA est enregistrée dans un sous compte du compte 443 : « Etat, TVA facturé sur…» qui est
crédité.
La déclaration est le fait de remplir un imprimé (document fiscal) qui sera déposé auprès des centres
des impôts au plus tard le 15 du mois qui suit le délai d’imposition. Cet imprimé se présente comme suit
(Annexe). Ils doivent être accompagnés du moyen de paiement correspondant. Mais un travail préliminaire
consistant à déterminer le montant de la TVA due à l’Etat doit être fait avant de remplir les imprimés.
TVA à payer =TVA collecté sur les ventes−TVA déductible sur les achats
Comptabilisation de la déclaration
Après la détermination de la TVA à payer, deux cas peuvent se produire :
1er cas : la TVA collectée est supérieure à la TVA déductible. Dans ce cas, on comptabilise la déclaration
de la manière suivante :
31/…/…N
2ème cas : la TVA collectée est inférieure à la TVA déductible. Dans ce cas, on comptabilise la déclaration
de la manière suivante :
31/…/…N
4431 Etat, TVA sur ventes ×
4432 Etat, TVA sur prestations de services ×
4433 Etat, TVA sur travaux ×
4434 Etat, TVA sur production livrée à soi même ×
4449 Etat, Etat crédit de TVA à reporter ×
4451 Etat, TVA sur immobilisations ×
4452 Etat, TVA sur achats ×
4453 Etat, TVA sur transports ×
4454 Etat, TVA sur services extérieurs ×
×
(suivant fiche de déclaration)
GENERALITE
La facture normalisée est un document obligatoire pour tout achat de biens ou de prestations de services
entre professionnels. Elle comporte trois parties à savoir :
L’entête enregistre le nom et les références du fournisseur, celui du client, la date et le
numéro de la facture.
Le corps mentionne la référence des éléments achetés, la quantité, le prix unitaire, le
montant total, les réductions, les majorations avec le net à payer ou le net à votre crédit
selon le cas.
Le bas ou le pied de la facture porte le montant net en lettre précédé de la
mention « arrêté la présente facture à la somme de … ». elle se présente comme suit :
Nom du fournisseur…………..
N° de la facture……………….. Doit /Avoir Nom du client ……. En-tête
Date…………………………….
Désignation Quantité Prix unitaire Montant
Corps
I- La facture de DOIT
1) Définition
La facture de doit est un document comptable établit par le fournisseur et adressé au client permettant de
connaitre le détail du net à payer en cas de vente ou d’achat. On la reconnait par la mention ‘’DOIT’’ qui
indique le nom du client.
Les rabais sont les réductions pratiquées exceptionnellement sur le prix préalablement
convenu pour tenir compte, par exemple d’un défaut de qualité ou de conformité de l’objet
vendu.
Les remises sont des réductions pratiquées habituellement sur le prix courant en
considération par exemple de l’importance de la vente ou de la catégorie du client et
généralement calculé par l’application d’un pourcentage du prix courant.
Les ristournes sont des réductions de prix calculées sur l’ensemble des opérations faites
avec le même tiers pour une période déterminée.
NB : Les réductions à caractère commercial sur la facture de DOIT ne sont pas enregistrables.
Le montant obtenu après une réduction à caractère commercial s’appelle le net commercial.
C’est une réduction accordée pour tenir compte d’un règlement anticipé du client. Il s’agit de l’escompte de
règlement. L’escompte de règlement est un produit financier pour le client qu’il comptabilise au crédit du
compte 773 – Escompte obtenus.
Par contre pour le fournisseur, il s’agit d’une charge financière qu’il comptabilise au débit du compte 673-
Escompte accordé.
NB : Le montant obtenu après une réduction à caractère financier s’appelle le net financier.
e) Les majorations
Il s’agit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), des frais de transport et de la consignation d’emballages.
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) : Son taux est de 18% et est applicable aux montants hors
taxes (HT) et de 15,25% applicable aux montants toute taxe comprise (TTC), c’est-à-dire le
montant TVA comprise.
La consignation d’emballages constitue une garantie versée par le client à son fournisseur en vue
du retour des emballages (voir cours sur les emballages).
Lorsque les frais de transport constituent une activité accessoire ou une activité annexe à l’activité
principale, ils sont à la TVA (loi de finances 2003).
Nom du fournisseur
Facture N°………………… DOIT : Client……………
Date :……………………….
Montant brut XXX
Rabais (-)
1er Net commercial XXX
Remise (-)
2ème Net commercial XXX
Escompte (-)
Net financier XXX
Port facturé (+)
Base taxable XXX
TVA (18%) (+)
Montant TTC XXX
Emballages consignés (+)
Avance et acompte (-)
Net à payer XXX
Application : Le 03/10/N, l’entreprise ‘’Le PG’’ adresse la facture N° 255 à son client ‘’ABOLEI’’. Montant
brut des marchandises : 1 200 000 ; Rabais 4% ; Remise 5% ;
Escompte 3% ; Port facturé 200 000 ; Avance sur commande 500 000 ;
Emballages consignés 250 000.
TAF : Présenter la facture.
b) La facture avec « port avancé » ou « port récupéré » ou « port dû » ou « port payé » ou « port
déboursé » (Voir chap. sur les frais de transport)
Nom du fournisseur
Facture N°………………… DOIT : Client……………
Date :……………………….
Montant brut XXX
Rabais (-)
1er Net commercial XXX
Remise (-)
2ème Net commercial XXX
Escompte (-)
Net financier XXX
TVA (18%) (+)
Montant TTC XXX
Port avancé (+)
Emballages consignés (+)
Avance et acompte (-)
Net à payer XXX
Application : Le 15/10/N, l’entreprise ‘’Le Joli Cœur’’ adresse la facture N° 555 à son client ‘’ADAMO’’
après la vente dans les conditions suivantes :
Montant brut des marchandises : 15 000 000 ; Remise 5% et 2%;
Escompte 5% ; Port payé 400 000 ; Avance sur commande 5 000 000 ;
…/…/….
411 Clients NAP
4191 Clients, avance et acompte reçu Avance
673 Escomptes accordés Escompte
70… Vente de………. DNC
7071 Port facturé Port
4431 TVA sur vente TVA
4194 Clients emballages consignés Emballages
(Facture N°…)
…/…/….
60… Achat de ……………… DNC
611 Ports Port
4452 TVA sur achat TVA
4094 Fournisseurs, emballages à rendre Emballages
401
4091 NAP
Fournisseurs
773 Avance
Avances et acomptes versés
Escomptes
Escomptes obtenus
(Facture N°…)
Application : Reprenez les deux précédentes factures de DOIT, puis enregistrez-les dans chaque cas chez
le fournisseur et chez le client.
Solution
1 cas
er
2ème cas
Chez le fournisseur ‘’Le Joli Cœur’’
Application : Le 05/01/N, l’entreprise ‘’BATIM pour TOUS’’ nouvellement installée, s’est dotée de fauteuils
et meubles pour bureau d’une valeur de 2 500 000 HT. De plus, elle a acquis ce même jour une machine
sophistiquée pour son exploitation dans les conditions suivantes : Prix d’achat HT 35 000 000 ; Frais de
douane 5 000 000 ; Frais de transit 500 000 HT; Frais d’installation 200 000 ; TVA 18%. On admet que les
frais accessoires ont été supportés par le fournisseur de ‘’BATIM pour TOUS’’ et seront récupérés.
Solution
D’abord établissons les différentes factures :
…/…/ N
613 Transport pour le compte d’un tiers PORT
Application :
Le 06/12/N, le client ‘’ SIKA’’ retourne une partie des marchandises au fournisseur ‘’RUBEN’’. Montant
320 000, remise 5%, escompte 3%, TVA 18%, port payé en espèce lors du retour par le client 20 000. Le
10/12// le fournisseur établit la facture d’avoir.
TAF : Pour cette opération, passez les écritures nécessaires chez le fournisseur et le client.
Solution:
D’abord établissons la facture d’avoir adressée à SIKA :
…/…/…
401 Fournisseurs Montant HT
Si la réduction ne porte pas sur une facture précise, alors chez le client, on crédite les comptes
6019 ou 6029 ou 6059 ou 6089 en lieu et place de 60… achat de …… Chez le fournisseur la
comptabilisation reste identique.
NB : Les RRR accordées après facturation doivent être Hors Taxes .
b) La réduction financière accordée hors facture.
Souvent il est possible que le fournisseur manque de porter sur la facture de DOIT l’escompte. Dans ce
cas, on parle d’escompte omis sur la facture de DOIT. Un avoir est alors établi par le fournisseur pour
constater l’omission. On a donc les écritures suivantes.
…/…/…
673 Escompte accordé ×
411 Clients ×
(Facture Avoir N°….)
Application -1:
EKRA a omis une remise sur ses ventes de marchandises au client BINSSIN. Le montant de la
remise (500 000) est porté sur la facture AV50 établi le 15/11/N.
TAF :
Présentez la facture enregistrez l’opération chez les deux agents économiques selon que :
a) La réduction porte sur la facture de DOIT N°15 du 10/11/N
b) La réduction porte sur les ventes.
Solution:
Présentons la facture.
Application -2 : Le 20/12/N, le fournisseur ‘’ALBATROS’’ adresse à son client ‘’BADJO’’ une facture relative
à un escompte omis ; Montant 850 000.
TAF : Enregistrez cette opération chez ALBATROS et chez BADJO.
Solution:
I- Définition
On appelle emballages tout objet qui permet le stockage et le transport des produits tout en
assurant la protection.
II- Classification
Les emballages utilisés par les entreprises se présentent de diverses manières. Mais on les
regroupe en deux (2) grandes catégories :
Les emballages immobilisés ou matériels d’emballages,
Les emballages commerciaux.
III- La comptabilisation
1) Les emballages immobilisés
Chez le client, les emballages immobilisés constituent une immobilisation. Le compte « 243-
matériel d’emballage récupérable et identifiable » est alors débité par le crédit du compte
« 481- fournisseur d’investissement ».
Chez le fournisseur, c’est une opération de vente de la production. On débite alors le « 411-
client » par le crédit du compte « 702- vente de produits finis ».
Exemple : Le 01/12/N, la ‘’SIR’’ achète des citernes pour la conservation de ses produits.
Montant HT 175 000 000 F ; TVA 18% ; port facturé 12 000 000 F.
TAF : Comptabilisez cette opération chez les deux agents économiques.
Solution
Etablissons d’abord la facture.
Chez le ‘’FOURNISSEUR’’
Chez le fournisseur, c’est une opération de vente de la production. On débite alors le « 411-
client » par le crédit du compte « 702- vente de produits finis ».
Exemple : Le 07/12/N, la ‘’CDCI’’ achète à crédit des cartons chez ’’SONACO’’ pour
12 000 000 HT ; TVA 18% ; Transport facturé 1 080 000 F
TAF : Comptabilisez cette opération chez la ‘’CDCI’’.
Solution
Etablissons d’abord la facture.
Chez le client, le compte « 6082- emballages récupérables non identifiables» est alors débité
par le crédit du compte « 401- fournisseur ».
Chez le fournisseur, c’est une opération de vente de la production. On débite alors le « 411-
client » par le crédit du compte « 702- vente de produits finis ».
Solution
Etablissons d’abord la facture.
Solution
Etablissons d’abord la facture
1er cas : les emballages sont retournés au fournisseur en bon état et dans les
délais ; celui-ci restitue alors l’intégralité du montant avec l’établissement d’une
Exemple : Le 05/01/N+1, ‘’LE TEMPLE’’ retourne toutes les bouteilles consignées par
‘’ SOLIBRA’’ en bon état. ‘’SOLIBRA’’ lui établit une facture d’avoir N°AV22.
TAF : Comptabilisez l’opération chez SOLIBRA et chez LE TEMPLE.
Solution
Etablissons d’abord la facture
2ème cas : les emballages sont retournés au fournisseur en retard ou avec des
dommages causés sur certains d’entre eux ; celui-ci reprend les emballages à un
prix inférieur au prix de consignation. Dans ce cas la différence représente pour le
fournisseur un boni (profit), noté au crédit du compte « 7074- boni sur reprise
d’emballages » et un mali (perte) pour le client, noté au débit du compte « 6224-
mali sur emballages ».
NB : En cas de perte ou profit, l’opération est considérée comme une affaire. Il est donc
nécessaire de faire ressortir la TVA.
Exemple : Le 05/01/N+1, ‘’LE TEMPLE’’ retourne toutes les bouteilles consignées par
‘’ SOLIBRA’’ en bon état, mais avec un retard par rapport à la date convenue. ‘’SOLIBRA’’
décide de reprendre la bouteille à 100 F et lui établit à la suite une facture d’avoir N°AV23.
TAF : Comptabilisez l’opération chez SOLIBRA et chez LE TEMPLE.
Solution
Etablissons d’abord la facture
3ème cas : Les emballages ne sont pas restitués par le client. Cela représente un
achat pour le client et une vente pour le fournisseur. Chez le client, il y a deux (2)
situations qui peuvent se présenter
Soit les emballages sont détruits ; Dans ce cas précis, il y a vente d’emballages
pour le fournisseur et une perte pour le client noté dans le compte 6224.
Soit les emballages sont utilisés par le client pour ses besoins personnels ; il y a
donc achat d’emballages pour le client.
Solution
Etablissons d’abord la facture.
En fin de période, les emballages récupérables, propriété exclusive du fournisseur doit figurer au
bilan dans le compte 3871 (stock en consignation) et 3872 (stock en dépôt). Au cours de
l’exercice l’entreprise fait un inventaire permanent des emballages récupérables en quantité sur
une fiche dite « fiche de stock »
NB : Les emballages qui ne sont pas la propriété de l’entreprise sont exclus de la fiche de stock.
Solution
t e
01/1 Stock initial
2
02/1 Consignation au client Mory
2
06/1 Retour du client Ipou
2
11/1 Consignation client Landé
2
18/1 Retour du client Bouaffou
2
18/1 Vente d’emballages à Bouaff.
2
25/1 Vente d’emballages à Ipou
2
27/1 Consignation à Landé
2
27/1 Retour du client Landé
2
28/1 Vente d’emballages
2
30/1 Mis au rebut
2
TOTAUX
Si l’objectif principal de l’entreprise est la réalisation d’un bénéfice, il ne pourra être atteint qu’à
condition que la surveillance de la trésorerie soit ‘’saine’’. La surveillance des disponibilités est
garant d’une gestion sans risque. Ainsi, les opérations courantes de l’entreprise peuvent être
classées en deux grandes catégories : les opérations au comptant et les opérations à terme.
Le reçu est établi par le créancier au moment du règlement. Il comporte deux parties : la
souche gardée par le créancier et le reçu remis au débiteur.
Exemple de de reçu.
POUR ACQUIT
Bouake le …………………….
PHOENIX GROUP SARL
La pièce de caisse est le document de base qui constate toute entrée ou toute d’argent de
la caisse. Ce document permet les imputations dans les comptes.
b) La comptabilisation
TOTAL TOTAL
Cette opération consiste en une remise de chèque pour éponger la dette. Ce mode de
règlement est beaucoup utilisé par les entreprises. Il ne nécessite pas la manipulation physique
de la liquidité et garanti plus de sécurité.
a) Document
Le chèque est un document par lequel l’entreprise (tireur) donne l’ordre (payez) au
banquier (tiré) de régler une certaine somme à un tiers (bénéficiaire). Cela suppose qu’un dépôt
d’espèces a été fait au préalable à la banque. Dans la pratique, on distingue le chèque postal
(compte 531) pour le règlement des chèques postaux et le chèque bancaire pour le règlement par
chèque bancaire.
Chèque Règlement
Ordre et
exécution Banque (Tiré)
b) La comptabilisation
TOTAL TOTAL
Pour respecter le principe de la circulation des chèques et avoir le solde réel en compte, il serait
souhaitable que les étapes suivantes soient respectées :
Chez le client
401 Fournisseur ×
521 Banque ×
Cas de réception de l’avis de crédit : La banque informe son client par la poste,
de l’encaissement du chèque à partir d’un document. Le bénéficiaire débite alors
le compte banque et les services bancaires par le crédit du compte 514. On a alors
les écritures suivantes :
Chez le bénéficiaire.
521 Banque ×
631 Services bancaires ×
514 Chèque à l’encaissement ×
(avis de crédit)
401 Fournisseurs ×
631 Services bancaires ×
521 Banque ×
(avis de débit)
411 Client ×
521 Banque ×
514 Chèque à l’encaissement ×
(avis de débit)
1er cas : Reçu un avis de crédit de la banque relatif à la remise à l’encaissement ; frais bancaires
2500.
2ème cas : Reçu un avis de débit de la banque relatif à la remise à l’encaissement ; frais de retour
2500.
3ème cas : Reçu un avis de crédit de la banque relatif au virement d’un client : 320 000 ; frais
bancaires 2500.
TAF : Enregistrez les opérations effectuées par ‘’ALLA’’ et les différents cas envisagés par le
gérant :
Les effets de commerce sont des instruments de paiement utilisés dans le commerce pour
les règlements à crédits. La création d’effet de commerce n’éteint pas la créance mais change sa
nature. De créance ordinaire (en compte), elle devient ‘’un meuble’’ (mobilisable), c’est-à-dire
dont la propriété est aisément transmissible. Les effets de commerce offrent la possibilité
d’améliorer la trésorerie du fournisseur quand ce dernier les négocie avant leur échéance.
Création de la traite
Livraison,
Tireur Tiré
Acceptation de la traite
Remise à
l’escompte ou à Avis de crédit Domiciliation Avis de débit
l’encaissement
b) Le billet à ordre
Le billet à ordre est un écrit par lequel un débiteur appelé souscripteur s’engage à payer une
certaine somme à un créancier (bénéficiaire) à une date déterminée appelée échéance.
Souscripteur (client)
Bénéficiaire (fournisseur)
Compte tenu de la nature juridique différente de la créance (mobilisée) sous forme d’effet, il
est logique de l’enregistrer dans une subdivision spécifique des comptes de tiers (clients ;
fournisseurs).
L’entreprise tirée note sa dette matérialisée par un effet dans le compte du passif
‘’402 Fournisseur effet à payer’’
Montant : 410 000, TVA 18%, Transport avancé : 12 000, Emballages consignés : 54 000.
Accepté ce jour la traite N°20, échéance le 30/01/N.
TAF : Passez les écritures comptables relatives à cette opération chez ABADI et chez ADI.
Solution
L’utilisation des effets de commerce diffère suivant qu’ils se trouvent avant ou à l’échéance. Un
effet de commerce peut être négocié avant son échéance, sinon il est utilisé comme moyen de
règlement à son échéance.
Avant l’échéance, l’entreprise peut, soit ‘’escompter l’effet’’ soit’’ endosser l’effet’’.
521 Banque ×
675 Escompte d’effet de commerce ×
4454 TVA/services ×
565 ×
Escompte de crédit ordinaire
(Avis de crédit)
Chez le client (R.A.S)
Endosser l’effet : Le bénéficiaire de l’effet, en vue d’honorer une dette sans entamer ses
liquidités, peut remettre l’effet à son créancier ; on dit que l’effet est endossé ; l’effet est
alors un instrument de paiement.
401 Fournisseur ×
Solution
A l’échéance, l’effet est encaissé au profit du bénéficiaire, soit par lui-même, soit par
l’intermédiaire de sa banque.
Chez le bénéficiaire
571 caisse ×
571 Caisse ×
(Règlement de l’effet N°….)
Chez le bénéficiaire
521 Banque ×
631 Commission bancaires ×
4454 TVA/Services ×
512 Effet à l’encaissement ×
(Avis de crédit N°…)
NB : Selon les accords, les frais sont soit à la charge du bénéficiaire ou du tiré.
Solution
Effets de commerce
Certaines raisons peuvent empêcher ou bloquer le règlement des effets de commerce. Souvent il
s’agit d’un défaut ou d’une insuffisance de liquidité ou tout simplement du refus du tiré
d’honorer ses engagements. Très souvent, lorsque le tiré constate une insuffisance de trésorerie,
deux situations s’offrent à lui.
Le tiré qui constate une insuffisance de liquidité peut demander au tireur de proroger
l’échéance. Si le tireur a encore en portefeuille l’effet, alors pour être agréable au tiré, il annule
l’effet et tire un autre effet à échéance plus lointaine sur le tiré ; Dans ce cas le nouvel effet sera
majoré des intérêts de prorogation et des autres frais de correspondance.
Chez ‘’BLI’’
en circulation et tire un autre effet à échéance plus lointaine. Dans ce cas les étapes de la
comptabilisation sont les suivantes :
L’avance de fonds,
L’imputation des intérêts de retard et autres frais,
La création du nouvel effet,
Le règlement de l’effet initial.
Exemple : Reprenons l’exemple précédent.
Le 28/03/N, ‘’BLI’’ en difficultés demande à son fournisseur ‘’Le Phœnix Group’’ de proroger
d’un mois l’échéance initiale. Mais l’effet n’est plus dans le portefeuille de ‘’Phœnix Group’’
(l’effet a été escompté). Ce même jour, ‘’Le Phœnix Group’’ lui avance des fonds par
virement bancaire afin de lui permettre de régler l’effet N°1. ‘’Le Phœnix Group’’ crée alors
un effet dont l’échéance est fixée un mois plus tard (Intérêts de retard : 8 750 et frais de
prorogation : 5 000).
TAF : Enregistrez ces opérations chez ‘’phœnix group’’ et chez ‘’BLI’’.
Solution
Chez ‘’Phœnix Group’’
Chez ‘’BLI’
Les effets impayés sont classés en deux catégories : les effets impayés non domiciliés et les
effets domiciliés revenus impayés.
Exemple : Reprenons le cas ‘’Phœnix Group’’ et ‘’BLI’’. Cette fois, le 30/04/N, ‘’Le
Phœnix Group’’ reçoit un avis de débit de la banque relative à l’effet tiré sur ‘’BLI’’ le 02/03/N
remis à l’escompte, mais retourné impayé, frais d’impayé (5000).
La rémunération du travail constitue l’une des charges les plus importantes pour les entreprises.
Elles doivent connaitre et appliquer la législation du travail ainsi que les règles d’enregistrement
de la paie et des charges patronales.
I- Définitions et terminologie
Le personnel d’une entreprise est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un
contrat de travail ou un contrat d’apprentissage.
Pour désigner la rémunération du personnel on a recours à plusieurs vocables selon les
circonstances :
On appelle salaires de ce personnel l’ensemble des rémunérations versées au personnel
en contre partie du travail fourni.
Au sens strict du terme, le salaire désigne la rémunération versée aux travailleurs du
secteur privé.
Le traitement ou l’appointement est la rémunération versée aux fonctionnaires.
La solde est la rémunération versée aux corps habillés.
La pension est la rémunération versée aux retraités.
NB : Certaines professions vont au-delà de 40 heures par semaine (hommes de maison) mais
rémunérés sur la base de 40 heures.
2°) Les heures supplémentaires
En dehors des heures normales de travail, si le salarié effectue des heures
supplémentaires, elles seront payées suivant la réglementation en vigueur en prenant comme taux
horaire :
Exemple :
Un travailleur s’absente pendant les deux premières semaines du mois de juin et travaille
les deux dernières pendant 47 heures par semaine, soit un total de 94 heures de travail dans le
mois. Ce dernier aura effectué 14 heures supplémentaires qui doivent être au taux majoré.
Par contre, un travailleur qui s’absente 3 heures le lundi et qui travaille 3 heures en supplément
un autre jour de la même semaine n’a aucun droit au paiement d’heures supplémentaire. On parle
alors d’heures d’équivalence ou d’heures de rattrapage.
Pour les heures de nuit (21h à 5h) les jours ouvrables, on a une majoration de 75%,
Pour les heures de jours (Dimanche et jours fériés) l, on a une majoration de 75%,
Pour les heures de nuit (Dimanche et jours fériés), on a une majoration de 100%.
NB : La durée maximale des heures supplémentaires ne peut dépasser 55 heures dans la
semaine.
b) Le décompte des heures supplémentaires.
RELEVE DE PRESENCE
Phœnix Group
Nom : BALLA
Prénoms : ATTA
Catégorie : B1
Période : du 01/03/N au 31/03/N
Semaines Heures
Semaine 1 Du 02 au 06 43
Semaine 2 Du 09 au 13 42
Semaine 3 Du 16 au 20 48
Semaine 4 Du 23 au 27 45
Semaine 5 Du 30 au 31 16
NB : la 3ème semaine BALLA effectue 2 heures de jours pendant un jour férié et une heure de
nuit pendant le même jour.
TAF : 1°) Faire le décompte des heures supplémentaires.
2°) Calculer la ‘’salaire brut’’ sachant que M. BALLA a un salaire de base mensuel de
250 000 F.
Solution
Salaire brut =
Solution
.
Heures sup. Calculs Montants
à 15%
à 50%
à 75%
Prof : M. Bia 100%
à Page Etudiant :
05 06 303 304/ 07 59 330 530 Total 77 1 année BTS
ère
Année académique 2022 - 2023
Salaire brut =
Salaire brut =
La prime de productivité ou de rendement sont allouées aux travailleurs pour les encourager,
compte tenu de certaines conditions dangereuses de travail.
b) Les indemnités
Elles correspondent à des remboursements de frais engagés par le salarié. Les plus fréquentes
sont : les indemnités de transport, les indemnités de logement, les indemnités de nourriture, les
indemnités de représentation, les indemnités de tournée…
Par leurs caractères de remboursement, ces indemnités ne sont pas soumises aux cotisations et
aux impôts.
Les indemnités de transport constituent une participation de l’employeur aux frais engagés par
le travailleur pour son déplacement de sa résidence à son lieu de travail.
Les indemnités de logement sont destinées à couvrir les frais de logement du travailleur.
Les indemnités de nourriture sont destinées à couvrir les frais de nourriture du travailleur.
Les indemnités de représentation
Les indemnités de tournée
c) Les avantages en nature
Accordés à certains salariés, ce sont souvent le logement, la voiture, les frais de téléphone ou
d’électricité, la domesticité… Les avantages en nature viennent augmenter le salaire brut
mensuel imposable pour le calcul des retenus mais sont retranchés pour le calcul du salaire net.
Les avantages en nature sont retenus à leur valeur forfaitaire dans les bases d’imposition des
traitements des salaires. Les prestations concernées sont celles qui sui suivent : logement et
accessoires.
Tableau des avantages en nature
Nombre de pièces Valeur du loyer Mobilier Electricité (a) Eau (b)
de logement
1 60 000 10 000 10 000 10 000
2 80 000 20 000 20 000 15 000
3 160 000 40 000 30 000 20 000
4 300 000 60 000 40 000 30 000
5 480 000 80 000 50 000 40 000
6 600 000 100 000 60 000 50 000
7 et plus 800 000 150 000 70 000 60 000
(a) : Montant à majorer de 20 000 F par appareil individuel de climatisation ou par pièce
climatisée pour les installations centrales.
(b) : Montant à majorer de 30 000 F pour les logements dotés d’une piscine.
Tableau des domesticités
Eléments Montants
Gardiens, jardinier 50 000
Gens de maison 60 000
Cuisiniers 90 000
NB :
Les avantages qui ne sont pas mentionnés sur le barème susvisé doivent être intégrés
dans l’assiette des impôts à leur valeur réelle dans l’hypothèse où ces valeurs sont
inférieures à ceux du barème.
La prime de transport est exonérée d’impôt dans une limite de 25 000. Le surplus est
réintégré à la base imposable.
Les indemnités non imposables sont plafonnées à 10% du salaire brute imposable, le
reste est réintégré à la base imposable.
principales retenues sur le salaire perçues à la source : il s’agit des retenues fiscales et des
retenues sociales. A ces deux principales catégories s’ajoutent une dernière sorte de retenues due
aux engagements pris par le travailleur avec certains tiers.
NB :
Le nombre de parts ne peut en aucun cas excéder 5.
L’enfant infirme majeur a droit à 1 part.
Époux séparés : chaque époux est considéré comme un célibataire ayant à sa charge les
enfants dont il a la garde.
Sont enfants à charge :
les enfants légitimes
les enfants naturels reconnues
les enfants légalement adoptés
Les enfants sont a charge pendant leur minorité seulement (21 ans) ou s’ils sont âgés de
moins de 25 ans et poursuivent leurs études.
R IGR mensuel
Quotient=
N
Q<25 000 -
25 000<Q< 45583 R×10/110 - N×2 273
45 584 <Q<81 583 R×15/115 - N×4 076
81 584<Q<126 583 R×20/120 - N×7 031
126 584<Q< 220333 R×25/125 - N×11 250
220 334<Q< 289083 R×35/135 - N×24 306
289 084<Q< 842166 R×45/145 - N×44 181
842 167<Q R×60/160 - N×98 633
Revenu mensuel
Quotient familial=
Nombre de parts
Remarque : Souvent les retenues sont obtenues par simple lecture dans un extrait du barème des
impôts où les salaires brut imposables sont arrondis au millier de francs inferieurs. Lorsque le
salaire brut obtenu par calcul ne coïncide pas avec les montants du barème, on retiendra le
montant le plus proche du tableau. (Annexe 1)
C’est un document obligatoire qui donne le détail des calculs et permet au salarié de vérifier le
montant de la rémunération versée.
Le bulletin de salaire présenté en Annexe-2 regroupe les éléments relatifs au salaire du
travailleur.
CN =
Total =
R=¿
R=
IGR =
IGR =
IGR =
CR ……………………………………………………………………….
Annexe-2
Annexe-3
Nom et prénoms Salaire de Sursalaire Primes Heures Avantages Salaire Retenues Total Avances Indemnités Net à
des employés base imposables sup. en nature Brut retenues et non payer
imposable IS CN IGR CNPS acomptes imposables
………………..
………………..
……………….
…………….....
TOTAL
La TFPC, perçue au taux de 1,2%, fait l’objet d’un versement au taux de 0,6% par mois durant
l’exercice. En fin d’année, il est fait une comparaison entre le reliquat (0,6% restant) à verser et
l’effort de formation engagé par l’employeur au profit de ses travailleurs. Si le reliquat est
supérieur, l’entreprise versera la différence. Dans le cas contraire, l’entreprise se fera remboursée
par le FDFP.
Application : La SARL ‘’ABLI’’ a un effectif de 3 salariés mensuels. Tous les travailleurs ont
plus d’un an d’ancienneté dans l’entreprise. Le taux d’accident de travail est de 3%. La
rémunération brute mensuelle est donnée dansa le tableau ci-dessous :
(1) La rémunération brute de chaque salarié comprend en outre une prime de transport de
30 000.
TAF: 1°) Déterminez les salaires bruts, imposables et social de chaque travailleur.
2°) Déterminez les charges patronales fiscales et sociales de ce mois.
Nom et Fonction Rémunération brute mensuelle hors Dont
Solution
1°) détermination du SBI et SBS de chaque travailleur :
Cotisations sociales
PF =
AT =
CR =
30/…./..N
6611 Appointement et salaire, personnel national ×
6621 Appointement et salaire, personnel non national ×
663 Indemnités forfaitaires versées au personnel
×
6617 Avantages en nature
×
422 Personnel, rémunérations dues
×
781 Transfert de charge
(salaires dus) ×
d°
Exemple : Soit les informations ci-dessous concernant les salaires à payer et les différentes
charges de l’entreprise ‘’ANOUANZE’’ pour le mois de Mars 2015 :
Autres retenues :
Assurance maladie : 400 0000
Acompte : 10 000 000
Remboursement de prêt : 1 000 000
Charges patronales :
Charges fiscales (IS locaux 384 000 ; IS expatriés 728 000 ;
Taxe d’apprentissage 156 000 ; Taxe pour la formation continue 234 000).
Charges sociales (Prestations familiales 57 000 ; Accident de travail 30 000 ;
Retraite 936 000)
d) L’indemnité de licenciement
La rupture du contrat de travail du fait de l’employeur ouvre droit au travailleur, ayant
accompli une durée de service effectif égal à 1 an et n’ayant pas commis de faute lourde, le
paiement d’une indemnité de licenciement distincte du préavis.
L’indemnité de licenciement est représentée pour chaque année de présence accomplie
dans l’entreprise par un pourcentage déterminée du salaire global mensuel des 12 mois d’activité
qui ont précédé la date de licenciement.
NB : Le salaire global comprend toutes les prestations constituant une contrepartie du
travail à l’exclusion de celles présentant un caractère de remboursement de frais.
Le pourcentage est fonction de l’ancienneté du travailleur :
EXEMPLE : Un travailleur classé en 6ème catégorie est licencié après 8 ans de travail. Sachant
que son salaire de base et les diverses indemnités constituant une contrepartie de travail des 12
derniers mois s’élève à 3 600 000, déterminez le montant de l’indemnité de licenciement.
Solution
Salaire moyen mensuel des 12 derniers mois d’activité :
Indemnité de licenciement :
Le 1er Mai
Ces jours sont payés s’ils tombent un dimanche. En plus de ces deus deux jours, il est convenu
que les fêtes légales suivant sont fériées chômées sauf si elles tombent un dimanche :
Le 1er janvier
La fête de ramadan
La fête de tabaski
Le 1er novembre
La fête d’Ascension
La fête d’Assomption
Le lundi de pâques
Le lundi de pentecôte
Puisque dans un mois il y a 6 jours non ouvrables, alors pour obtenir pour obtenir la durée de
congé, on multipliera :
Soit les jours ouvrables par 1,25 (30jours/24jours)
Soit la période de référence par 2,75 (2,2 ×1,25)
NB : La période de référence est le temps compris entre la date d’embauche ou la date de retour
d’un congé et la veille d’un départ en congé.
Durée de congé :
Allocation congé =
Exemple : M. ABOUO part en congé après 13 mois de service. Son salaire de base estimé à
200 000 a connu une augmentation de 20% pendant les 4 derniers mois. En outre, il bénéficie
d’avantages ayant nature juridique sur le salaire d’un montant de 160 000.
Solution
Durée du congé =
Salaires moyens des 12 derniers mois :
Grand moment dans le cycle de vie d'une entreprise la clôture de l'exercice est une grande
messe qui aboutit sur une photographie du résultat économique de la période passée.
De nombreuses opérations sont menées pour arriver à cette synthèse : inventaire des stocks
physiques, comptabilisation des investissements, des provisions diverses, etc. Il s'agit d'un
moment fort pour le service comptabilité qui aboutit sur l'édition de la fameuse liasse fiscale
comprenant, entre autres, le bilan et le compte de résultat.
L’entreprise doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois l’existence et la
valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. Elle doit établir des comptes
annuels au vu des enregistrements comptables et de l’inventaire. L’inventaire a pour but de
s’assurer de l’autonomie des exercices (principe de spécialisation des exercices) en analysant
la cause de rattachement de chaque opération d’exploitation à un exercice. Le traitement des
comptes de régularisation permet au comptable,
d’extraire :
• des charges, les achats non consommés à la date d’inventaire ;
• les achats constatés au vu des factures et dont les éléments concernés ne sont pas
encore parvenus ;
• les autres charges externes décaissées et enregistrées d’après les clauses des contrats
dont une partie se rapporte à l’exercice ultérieur (loyers, primes d’assurances etc.…).
• des produits constatés d’avance (factures de vente enregistrées au cours de l’exercice)
alors que les biens et services concernés n’ont pas encore été livrés ou exécutés.
• des produits reçus par anticipation au cours de l’exercice suivant les clauses du
contrat mais se rapportant en partie à l’exercice suivant.
d’enregistrer :
• les charges à payer qui se rapportent à l’exercice qui s’achève et non encore
constatées par faute de documents justificatifs (factures, note de débours, Rabais,
Remise, Ristourne accordés etc….) ;
• des services reçus et dus au titre de charges consommées au personnel, aux
organismes sociaux, à l’état et aux autres créanciers (loyers etc.…) dont les
justificatifs n’ont pas encore été reçus ou établis.
• les intérêts courus et non échus à payer à la date de clôture de l’exercice.
• les produits à recevoir dont les factures n’ont pas encore été établies et envoyées aux
clients bien que les fournitures et les prestations soient livrées ;
• les autres produits à recevoir (les intérêts courus et non échus à recevoir, RRR
Obtenus des fournisseurs etc…). La constatation d’amortissements et de provisions
répondent aussi à ce principe d’indépendance des exercices.
afin de les comparer à leur valeur comptable. Si ces éléments ont perdu de la valeur, il
conviendra d’en tenir compte. On appelle cela des régularisations d’inventaire. Elles
permettent de respecter le principe d’image fidèle.
Doivent notamment être évalués à la clôture de l’exercice comptable (et être comparés à leur
valeur comptable) :
les stocks (en cas de perte de valeur, il conviendra de pratiquer une dépréciation) ;
les immobilisations (une dépréciation trouvera également à s’appliquer en cas de perte
de valeur) ;
les créances clients (des difficultés liées au recouvrement de créances peuvent générer
des écritures de provisions pour créances douteuses, voir des comptabilisations de
créances irrécouvrables) ;
Enfin, lorsque l’entreprise encoure certains risques à la clôture de l’exercice, il convient de se
questionner sur l’opportunité de constituer une provision (provision pour litiges, provision pour
garanties données au client, provision pour amendes et pénalités, provision pour restructuration
etc.).
dans l’exercice comptable mais qui s’étendent sur une durée supérieure à celui-ci : il
s’agit d’identifier des charges constatées d’avance ou encore des produits constatés
d’avance ;
dans l’exercice suivant mais qui concernent l’exercice actuel : il sera ici question de
comptabiliser des factures non parvenues, des charges à payer, ou encore
des factures à établir ou des produits à recevoir ;
De plus, lorsque l’entreprise commerce avec des pays tiers (pays non membres de l’UEMOA),
elle doit procéder à un ajustement de ses créances et dettes libellées en devises.
Lorsque l’entreprise a des salariés, elle doit également estimer une provision pour congés
payés ainsi qu’une provision pour charges sociales sur congés payés (ce principe ne s’applique
pas dans certaines activités pour lesquelles, par exemple, des cotisations sont versées à une
caisse de congés payés).
Les travaux d’inventaire regroupent l’ensemble des tâches comptables effectuées à compter de la
fin de la saisie des pièces comptables, en vue de préparer la clôture de l’exercice comptable. Ils
doivent être effectués avec une attention particulière puisqu’ils aboutissent à l’établissement de
comptes annuels. Une fois produits, ces éléments financiers seront, suivant le type de structure,
déposés au greffe du tribunal de commerce. Ils seront également communiqués aux actionnaires
qui devront les approuver lors d'une assemblée générale. Les parties prenantes internes et
externes pourront mener des analyses financières pour obtenir certaines informations quant à la
compétitivité de l'entreprise et sa pérennité.
Terminologie :
V .O=Prix d ' achat HT (Dernier net commercial)+ Frais accessoire d ' achat
NB : Les Frais accessoires d’achat correspondent au transport, aux frais d’installation et de
montage.
Les biens n’ouvrant pas droit à déduction de la TVA sont immobilisés toute taxe comprise
(TTC).
La durée d’utilisation ou durée de vie (D) est la durée normale pendant laquelle,
l’entreprise espère pouvoir user le bien.
La période d’amortissement (n) est décomptée depuis la date de mise en service ou la
date d’acquisition jusqu’à la date de calcule de l’amortissement.
Le code général des impôts en Côte d’Ivoire autorise trois systèmes d’amortissement :
V .O
En système d’amortissement linéaire, l’annuité est obtenue en faisant : a=
Durée de vie
100 20
Dans notre cas, t= =20 % ; Donc a=10 000 000 × =2000 000
5 100
N+3
N+4
Attention ! La date d’acquisition peut être différente de la date de mise en service. Dans ce cas,
on établit les calculs à partir de la date de mise en service.
Les immobilisations ne sont généralement pas acquises le 1er jour. Il convient dans ce cas de
calculer la 1ère annuité au Prorata Temporis, c’est-à-dire par rapport à la durée écoulée entre
la date de mise en service et la date de fin d’année. Si la date de mise en service en service n’est
pas précisément connue, on se base sur la date d’acquisition.
V . O ×t × n V . O ×t × n
On a donc : a= avec n en mois ou a= avec n en jours .
1200 36 000
Exemple : Le 20/07/N, le cabinet ‘’Phœnix Group’’ a acquis une voiture d’une valeur de 3 400
00 dont la durée normale est de 5 ans.
TAF : Calculer la 1ère annuité du 20/07/N au 31/12/N, la dernière annuité, puis présenter le plan
d’amortissement.
Solution :
Le plan d’amortissement
NB : Les biens d’occasion sont toujours amortis selon le système d’amortissement constant.
d) La comptabilisation .
Exemple : Reprenons l’outillage et la voiture acquis par la CIDT et le cabinet P.G et passons les
écritures de régularisations leurs journaux respectifs.
a) Le principe
Peuvent bénéficier de ce procédé, le matériel et outillage neuf utilisé exclusivement pour des
opérations industrielles (de fabrication, de manutention et d’exploitation agricole) et ayant
une durée de vie supérieure à 5 ans.
b) La méthode de calcul
Le montant des 12 premier mois d’amortissement calculé selon le procédé constant est doublé,
ce qui réduit la durée normale d’un an.
c) Le plan d’amortissement
L’entreprise ‘’Sud Construction’’ a acquis le 01/01/N un Bulldozer B57 neuf pour 17 500 000
F HT amortissable en 8 ans selon le mode accéléré.
Solution :
T =¿
Le plan d’amortissement
Le 01/04/N, ‘’Uniwax’’ a acquis une machine à tisser au cout de 10 000 000 F.HT, amortissable
en 8 ans selon le mode accéléré.
Solution :
Ici T=
Le plan d’amortissement
d) La comptabilisation
Exemple : Reprenons les cas ‘’Sud Construction’’ et ‘’Uniwax’’ et passons les écritures
relatives au plan d’amortissement.
a) Le principe
Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans le cas où les immobilisations :
Sont exclus : les voitures de tourisme, les machines à écrire, les bâtiments administratifs et
commerciaux.
Le choix de l’amortissement dégressif est facultatif, les entreprises peuvent si elles le désirent,
pratiquer l’amortissement constant. Cette dernière solution est rarement retenue puisque
l’amortissement dégressif est un procédé qui permet :
de mieux constater la dépréciation effective du bien (plus forte les premières années),
de dégager les annuités plus élevées au début de la période d’utilisation, donc une
économie d’impôts proportionnelle.
b) La méthode de calcul
le taux d’amortissement dégressif ¿d) est égal au taux linéaire multiplié par un coefficient
(C), qui est par la loi fiscale.
T d¿ T l×C
Exemple : pour un matériel de bureau dont la durée de vie est de 5 ans, T l = 20% . Donc,
T d¿ 20 ×2=40 %
contrairement à l’amortissement constant, l’annuité est calculée en appliquant le taux
dégressif à la V .C . N et non à la V .O . Pour la première année, V .C . N =V .O .
dans le cas le plus courant où l’immobilisation est acquise en cours d’exercice, la règle
du prorata temporis s’applique de manière simplifiée.
Exemple : Le 19/11/N, ‘’SOCOCE’’ acquiert un matériel. La date de calcul de
l’amortissement dégressif est le 01/12/N.
Remarques :
En système dégressif le plan d’amortissement s’étend toujours sur le nombre d’année
d’utilisation. L’annuité complémentaire n’existe donc pas.
Pour les dernières années d’amortissement, la méthode de calcul de l’annuité change. Il
faut veiller à ce que le montant de l’annuité calculée en système dégressif soit toujours
supérieur au montant de l’annuité calculée en amortissement constant pour le nombre
d’années restant. Si tel n’est pas le cas, la fin du plan d’amortissement se calculera en
amortissement constant.
c) Le plan d’amortissement
Exemple-1 : (Acquisition en début d’exercice)
La société ‘’Dream Cosmétique’’ a acquis le 01/01/ 2014 une machine pour 12 000 000 F.HT
amortissable selon la méthode dégressive en 5 ans.
Solution :
100
Soit T l le taux linéaire : T l = =20 % . le taux dégressif est : T d¿ 20 ×2=40 %
5
Le plan d’amortissement
Solution :
100
Soit T l le taux linéaire : T l = =20 % . le taux dégressif est : T d¿ 20 ×2=40 %
5
Le plan d’amortissement
d-) La comptabilisation
Annexe-1
Annexe-2
Annexe-3
Annexe-4
L’étude des éléments d’actif non amortissable du patrimoine (créance, titres, immobilisations,
stocks) peut faire apparaitre une perte probable de valeur de ces éléments. Cette dépréciation est
constatée en comptabilité par une provision pour dépréciation.
Afin de donner une image fidèle de l’évaluation du patrimoine de l’entreprise, ces charges
probables doivent être comptabilisées en fin d’exercice, leurs causes étant temporaires ou
susceptibles de disparaitre.
Des créances
Des stocks,
Des valeurs mobilières de placement (titres),
Des immobilisations non amortissables (terrain, fonds de commerce).
B) La constatation
Exemple : Le Groupe Alt possède une créance (scolarité) de 1 180 000 TTC sur des étudiants qui se
trouve en cessation de paiement :
31/12/N
C) Evolution de la provision
1) Principes
A chaque clôture d’exercice on procède une nouvelle évaluation des éléments du patrimoine. Tout
changement dans cette évaluation entraine un ajustement de la provision. Trois situations sont alors
possibles :
La perte probable à la fin de l’exercice N+1 est supérieure à celle constatée à la fin de
l’exercice N. il faut alors augmenter la provision.
La perte probable à la fin de l’exercice N+1 est inférieure à celle constatée à la fin de
l’exercice N. il faut alors diminuer la provision.
La perte est devenue certaine à la fin de l’exercice N+1. La provision constituée à la fin de
l’exercice N est devenue sans objet. il faut alors annuler la provision.
2) Augmentation de la provision
Exemple : Au 31/12/N+1, la situation des étudiants s’est aggravée et le Groupe ALT ne pense
pouvoir récupérer que 30% du montant de la créance.
3) Diminution de la provision
Exemple : Au 31/12/N+2, la situation des étudiants s’est améliorée et le Groupe ALT espère
finalement récupérer 60% du montant de sa créance.
Exemple : Au 31/12/N+3, la situation des étudiants est claire. Ils ne peuvent plus payer.
La perte certaine s’élève à 1.180.000 TTC soit le montant total de la créance. Sur le montant global
de la créance irrécouvrable, l’Etat rembourse la TVA déjà collectée. Soit 180 000 dans notre cas. La
perte définitive est donc limitée au montant HT de la créance.
31/12/N+3
Par ailleurs, la provision constatée au 31/12/N+2 devient sans objet puisque la créance est
définitivement soldée. Il faut donc pratiquer une reprise du montant de la provision constatée.
31/12/N+3
NB : Pour simplifier le travail, il est judicieux d’établir l’état des créances douteuses sous forme d’un
tableau et d’identifier d’autre part les clients devenus irrécouvrables et ceux qui sont irrécouvrable.
Régularisations (491)
Clients Créances Règlement Solde Provision Provision Augmentation Diminution
nécessaire antérieure (6594) (7594)
Client A
Client B
Client C
Total
Rappel :
Exemple : Au 31/12/N, les créances du cabinet ‘’Phœnix Group’’ sont résumées dans le tableau
suivant :
Solution :
Régularisations (491)
Clients Créances Règlement Solde Provision Provision Augmentati Diminution
nécessaire antérieure on (6594) (7594)
Ets ROD
SA CIMAN
Ets POULIN
Créance : 4 800 000 règlement : 3 400 000 ; Donc, on a une perte de 1 400 000 et une provision
antérieure de 4 800 000 × 60% = 2 880 000
Régularisation au 31/12/N
31/12/N
d°
d°
d°
d°
d°
d°
d°
Les titres de participation qui confèrent des droits sur le capital d’autres entreprises, ils sont
acquis en tout ou en partie par offre publique d’achat (O.P.A) ou par offre publique d’échange
(O.P.E).
Les titres immobilisés autre que les titres de participation que l’entreprise a l’intention de
conserver durablement (obligations),
Les titres de placement représentatifs de créances souscrites généralement pour moins de 5
ans. Ils sont acquis à tous à tout cessibles à tout moment en vue d’en retirer un revenu direct
ou une plus-value.
Les titres détenus en portefeuille par une entreprise sont évalués à la clôture de chaque exercice. Il y a
lieu de faire une provision si la valeur d’inventaire des titres est inférieure à leur valeur d’origine
(prix d’achat). L’évaluation de la valeur d’inventaire se fait de manière différente selon :
La valeur d’usage pour les titres de participation c’est-à-dire la somme que l’on est prêt à
engager pour une prise de participation,
Le cours moyen du dernier mois pour les titres immobilisé et les titres de placement cotés en
bourse,
La valeur probable de réalisation pour les titres non cotés.
Attention : Si la valeur d’inventaire est supérieure à la valeur d’origine, la plus-value n’est pas
comptabilisée par respect du principe de la prudence.
B) Comptabilisation
Il convient de débiter le compte « 679- Charges provisionnées financières » et de créditer les sous
comptes de « 59- dépréciation et risques provisionnés ».
Exemple -1: Au cours des trois derniers exercices, l’entreprise ‘’Komenan’’ a provisionné des titres
de placement. Au 31/12/N-2, la dépréciation constatée a été de 1 200 000.Au 31/12/N-1, la provision a
augmenté passant à 1 650 000. Au 31/12/N, on constate que la dépréciation ne s’élève plus qu’à
752 000.
31/12/N-2
Exemple -2: Le portefeuille titre de la SARL ‘’komen’’ au 31/12/N est résumé dans le tableau
suivant :
N° de Titres Achat Vente Provision Cours au
compte au 31/12/N- 31/12/N
Date Nombre PU Date Nombre PU 1
26 Ets MAB 1/1/N-2 300 15 500 19/12/N 100 16 000 800 15 200
274 Ets ARA 3/5/N-2 150 14 000 1000 14 100
50 Ets SIG 1/1/N-1 100 16 000 25/12/N 30 17 000 500 16 300
50 Ets LOT 3/4/N-1 200 13 000 31/12/N 45 12 500 1000 11 500
Solution
26 Ets MAB
274 Ets ARA
50 Ets SIG
50 Ets LOT
B) Constatation
Lors de l’écriture d’inventaire d’ajustement des stocks, il convient de procéder en deux étapes :
L’annulation du stock initial (compte de stock crédité par le débit du compta de variation de
stock),
La constatation du stock final (écriture inverse)
De la même manière, les provisions existantes doivent être annulées avec le stock initial et les
provisions éventuelles constatées avec le stock final. En effet les articles ayant subi une dépréciation
probable à la clôture d’un exercice ne font plus partie du patrimoine de l’entreprise un an plus tard.
La dépréciation constatée par une provision pour dépréciation des stocks est comptabilisée en :
Solution
Fond commercial,
Droit au bail
Terrains
Prêt à long terme,
Titres de participation.
Attention !
Les provisions peuvent concerner à titre exceptionnel des immobilisations amortissables : par
exemple un immeuble endommagé par des inondations.
B) Comptabilisation
Il convient de débiter le compte « 69- Dotations aux provisions » et de créditer un des sous comptes
« 29- provision pour dépréciation »
I- Utilité
Le compte banque tenu par l’entreprise ne présente pratiquement pas le même solde à la même
date que le compte de l’entreprise tenu par la banque en raison des décalages dans l’enregistrement
des opérations et des erreurs éventuelles. Périodiquement, au moins une fois par mois, l’entreprise
effectue un contrôle entre le compte ‘’Banque’’ et le relevé de compte envoyé par la banque afin de
vérifier la concordance des deux comptes et de faire ressortir les différences. Cette vérification est
réalisée sous la forme d’un état de rapprochement.
II- Principe
a) Le compte banque tenu par l’entreprise
Dans un tableau à deux colonnes (Débit-Crédit), après pointage :
On inscrit le solde de fin de période à corriger,
On porte au débit les opérations régulièrement créditées par la banque mais non
enregistrées par l’entreprise,
On porte au crédit les opérations régulièrement débitées par la banque mais non
enregistrées par l’entreprise.
NB : Le pointage consiste à identifier sur le relevé bancaire et dans le compte banque, les
opérations qui ont bien été enregistrées chez le banquier et dans l’entreprise.
III- Applications
Le 30/04/…N le compte 5211 SGBCI tenu par la SARL ‘’ASSOUMAN’’ se présente comme suit :
Le relevé de compte envoyé par la SGBCI à son client ‘’ASSOUMAN’’ se présente comme suit au
30/04/… N.
RELEVE DE COMPTE
Société Générale de Banque en Côte d’Ivoire Relevé
SA au capital de 500 millions de F CFA Date du dernier du 01/04/..N au
relevé 30/04/…N Feuillet n°1
RC Abidjan 2641 30/03/..N
Solution
Après pointage, on constate que sur le compte banque tenu par l’entreprise, les opérations du 29/04 et
du 30/04 ne sont pas enregistrées chez le banquier (sur le relevé bancaire).
30/04/…