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ECONOMIE
D’ENTREPRISE
D’ENTREPRISE
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THEME 1: L’ENTREPRISE ET SES SYSTEMES
Quatre écoles, à travers leurs théories, influencent le management des entreprises. Il s’agit des
écoles suivantes :
- L’école classique : elle utilise des approches scientifiques pour accomplir de façon
optimale le travail en entreprise.
- L’école des relations humaines : elle s’emploie à déterminer les meilleures conditions
en vue de déterminer les meilleurs rendements.
- L’école quantitative : elle se sert des mathématiques, de l’économétrie,…pour
résoudre les problèmes de l’entreprise.
- L’école moderne : elle traite des théories des systèmes. A cet effet, l’analyse
systémique a été approfondie dans la ligne de l’ouvrage fondamental de L. VON
BERTALANFFY.
Il est ouvert lorsqu’il est en relation avec son environnement dans son fonctionnement.
Il est fermé quand il ne subit pas l’influence de son environnement. Exemple : un moteur
de véhicule.
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Exemple : une entreprise, prise comme un système a les variables suivantes :
L’entreprise est un système concret parce qu’elle est composée d’éléments concrets :
Les machines
Les locaux
Le personnel
L’entreprise est une organisation qui réunit des moyens matériels, humains, financiers pour
produire des biens et service destinés à la vente.
L’entreprise est dotée d’une structure : « comme totale des moyens employés pour diviser le
travail en taches distinctes et pour ensuite assurer la coordination entre les taches.».
L’entreprise a des finalités et des objectifs qui lui sont propres. L’objectifs de l’entreprise est
de réaliser un maximum de profit et de lutter pour sa survie d’où la nécessité de la mise en
œuvre d’une stratégie.
L’entreprise est en relation constante avec son environnement dans lequel, elle puise les
éléments nécessaires à son fonctionnement. Inversement, l’environnement reçoit de
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l’entreprise les résultats (produits, services…) et les résidus (déchets, polluants,…) de son
activité.
L’entreprise peut en effet connaitre de nombreux états ; elle ne constitue pas un ensemble
statique mais évolue en permanence, notamment sous l’influence de son environnement.
L’entreprise s’adapte en permanence pour réaliser sa finalité et atteindre les objectifs visés en
raison de l’existence d’organes de commande, prenant des décisions.
Elle permet d’éviter les inadaptations du système à son milieu. Elle intervient lorsque des
perturbations proviennent de l’environnement de l’entreprise et/ou sans réaction, l’entreprise
ne pourra plus atteindre ses objectifs. La régulation par les anticipations s’impose pour les
décisions stratégiques.
Elle consiste à attendre que les perturbations externes aient une incidence sur le
fonctionnement de l’entreprise avant de réagir. La régulation par alerte est indispensable
lorsque la perturbation émane du système lui-même (panne d’une machine).
Elle consiste à rechercher les raisons d’un écart entre les résultats obtenus et les objectifs
fixés afin d’y apporter les corrections de façon a se rapprocher du ou des objectifs.
4.4. L’autorégulation
Elle s’opère par des liaisons entre les éléments qui limitent la variété des comportements de
chaque élément et les maintiennent dans l’état d’équilibre permanent. Elle s’effectue sans
organe de commande. Le système se régule de lui-même.
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5. IMPORTANCE DE L’APPROCHE SYSTEMIQUE DE L’ENTREPRISE
CONCLUSION
L’entreprise a des éléments : les machines, les véhicules, des locaux, et les hommes, etc...
- Les éléments sont interconnectes : les éléments fonctionnent de façon lies, l’un dépend
de l’autre.
- L’entreprise poursuit un but : la recherche de profit, la survie dans son activité.
- Elle a une frontière : la ou se limite ses capacités de production.
- Elle a des variables entrées : des intrants (tout ce dont elle a besoin pour produire)
- Elle a des variables sorties : les extrants (biens produits, les services)
- Elle a des variables de commandes : ce sont les centres de décisions de l’entreprise.
- L’entreprise est un système ouvert finalisé : elle est un système ouvert parce qu’elle ne
fonctionne pas en vase clos. Elle entretien des échanges avec son environnement (les
fournisseurs, clients, banques. Les concurrents, etc..). et finalisée parce que
l’entreprise poursuit un but, elle a une finalité.
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CHAPITRE 2 : LE SYSTEME D’INFORMATION
I. LA NOTION D’INFORMATION
Elle est à la fois « signe » ou un renseignement qui apporte une connaissance sur un objet ou
un événement.
L’information permet de coordonner et de contrôler l’ensemble des flux qui circule dans
l’entreprise. Elle est indispensable pour rassurer les employés ; pour supprimer leurs
inquiétudes et enfin les mettre en confiance.
Elle crée un climat convivial au sein de l’entreprise et permet de maitriser les conflits entre la
base et la hiérarchie. Elle permet de produit un impact positif sur le personnel afin d’améliorer
son comportement pour le meilleur devenir de l’entreprise.
Les informations descendantes qui sont transmises d’un supérieur à un subordonné. Elles sont
véhiculées par des supports comme des notes de service, les circulaires, des réunions, etc...
Les informations latérales ou horizontales : ce sont celles qui circulent entre les employés de
même niveau hiérarchique
Les informations ascendantes qui sont transmises par un subalterne vers un supérieur
hiérarchique
Ces informations sont véhiculées au moins de support, comme les boites a suggestion, le
délégué du personnel, etc.…
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- Acheter des informations a des organismes qui les produisent
- Réaliser elle-même une étude (ex : enquête sur les concurrents)
- Sous-traiter a un organisme spécialisé, la collecte d’information (ex : une étude de
marché)
Compte de la nation
L’analyse de la communication
La communication comporte au moins un émetteur qui est la source ; de canal qui est le
moyen de véhiculer l’information et un récepteur qui est le destinataire.
A la transmission, le message doit être codé dans un langage particulier qui peut utiliser le
canal choisi.
Exemple : un message écrit en français avec vingt-six (26) lettres de l’alphabet devra faire
l’objet d’une codification en langage binaire s’il est transmis par l’intermédiaire d’un réseau
informatique.
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Schéma :
EMETTEUR RECEPTEUR
Feed-back
Ou rétroaction
Le réseau de communication
A B C D
A
C
B D
Ici chacun est émetteur et récepteur à la fois. Il n’y a pas de décideur apparent.
Exemple : les distorsions au sein d’un réseau ; émette un message et vouloir le recevoir en
même temps au sein d’un groupe.
Les perturbations des messages peuvent également provenir des émetteurs et des destinateurs.
En effet, le champ de conscience et les centres d’intérêt des deux interlocuteurs peuvent
diverger. Ainsi le destinateur peut sélectionner les informations transmises pour ne retenir que
celles correspondant à ces préoccupations ou confirmer ces opinions.
Dans l’entreprise plusieurs catégories de communication coexistent. Elles ont des fonctions
spécifiques. Elles peuvent être classées selon plusieurs points de vue qui éclairent l’intérêt de
chaque mode de communication.
Ce sont celles qui suivent « la voie hiérarchique ». Elles transitent successivement par les
différents niveaux d’autorité. Elles se subdivisent en deux (2) :
Elles s’effectuent oralement et par écrit. Cette communication est parfois de mauvaises
qualités car elle est inhibée par les phénomènes de statut et de rôles.
Ce sont celles qui caractérisent les relations d’un spécialiste avec les autres membres de
l’entreprise.
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Selon le degré d’institutionnalisation des communications
Elles sont constituées par des réseaux d’information prévus par l’entreprise. Elles sont
instituées par la volonté des dirigeants.
Et les communications informelles : ce sont celles qui ne sont pas prévues par des textes
d’organisation. Elles naissent spontanément des nécessités de travail et des relations
interpersonnelles. L’information circule de façon discrétionnaire. Elles comportent parfois
l’avantage d’assurer :
Ce sont des informations qui remontent à la hiérarchie. Elles peuvent être obligatoire : les
comptes rendus d’exécutions, les rapports, etc.… ou facultatives : les boites a suggestion mise
a la disposition du personnel.
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Exemple : Entre les services technique et les services commerciaux ; entre les achats et les
ventes dans une entreprise commerciales.
Elles deviennent horizontales si elles constituent des « passerelles » entre les services situes a
un même niveau hiérarchique.
Obliques si elles interviennent entre des services appartenant à des niveaux différents.
Ex : la procédure de traitement d’une commande font intervenir des services techniques
voisins.
Communication interpersonnel : Elle se fait entre deux individus pour traiter une question, un
service.
6. Le rôle de l’information
L’information n’a de valeur qu’en raison de l’usage qui en fait. En gestion, l’information est
considérée comme la matière première de la décision.
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Schéma :
L’information est un
L’information est un instrument de
support des processus de communication dans une
gestion organisation (entreprise)
Roles de
l’informatio
n
L’information et le support L’information est un
de la connaissance instrument de liaison
individuelle avec l’environnement
Les échanges d’information permettent d’assurer la coordination entre les activités des
différents membres de l’entreprise.
La capacité cognitive (de réflexion, d’intelligence) d’une entreprise est d’abord celle des
individus qui la composent. Dans ce contexte, la connaissance individuelle, les technologies
informatiques jouent un rôle de plus en plus important.
Par exemple certains fournisseurs installent des terminaux chez leurs clients, destines à
faciliter la prise de commandes.
Conclusion
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L’information est aussi un facteur important de cohésion sociale et de motivation du
personnel. Un bon climat social est souvent lie à l’existence d’un système de communication
efficace, permettant de renforcer les valeurs fondamentales ou culture de l’entreprise.
II.1. Définition
Cette information doit être saisie sur un support, corrigée et sauvegardée pour être diffusée.
Lorsque l’ensemble des informations de l’entreprise est organisé et structurée, on admet que
le système d’information correspond à la gestion des banques de données.
- La finalité de décision
- La finalité de contrôle
- La finalité de la coordination
Il met aussi a la disposition des décideurs des éléments nécessaires a la prise de décision. Il
possède donc une finalité d’aide de la prise de décision.
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III.2. La finalité de contrôle
Pour assurer son triple rôle d’outil de coordination, de contrôle et d’élaboration des décisions,
le S.I. doit réaliser 4 fonctions :
Alimenter le S.I, consiste à recueillir des nombreuses données en vue d’une utilisation ou
d’un traitement futur.
Le S.I. doit être en mesure d’écouter, de saisir, de classer, codifier et condenser des données.
b. La fonction de mémorisation
Cette fonction exige l’utilisation de moyens techniques (disques durs, disques optiques
numériques, D.O.N, etc..), organisationnels (méthodes d’archivages)
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- Les fichiers
- Une base de données (regroupe l’ensemble des informations structurées,
considérées comme une ressource commune).
c. La fonction de traitement
Le traitement transforme, par des opérations de tri, de classement ou de calcul, des données
inutiles en l’état, en information utilisable par l’entreprise. Il peut être manuel ou informatisé.
C’est la fonction la plus importante du S.I, car elle crée des informations directement
utilisables par les décideurs.
Les informations n’étant pas nécessairement utilisées la ou elles sont produites, les systèmes
d’information doivent assurer leur restitution et leur circulation. Cette circulation de
l’information peut être ascendante, descendante ou horizontale.
Les informations recueillies doivent répondre aux besoins du système de décision. Elles
doivent avoir les qualités attendues.
Le système d’information peut comporter une surabondance d’information. Ex : longueur des
listings inexploités.
Pour cela, les S.I. doivent donc comporter des filtres pour distinguer les bonnes informations
des mauvaises et ne retenir que les informations pertinentes.
Pour fonder une décision correcte, il faut que l’organisation soit fiable, c'est-à-dire conforme à
la réalité. L’information doit être toujours une représentation fidele du réel.
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La valeur de l’information, pour l’entreprise, dépend donc beaucoup des délais de collecte, de
transmission, de traitement et d’utilisation des données. Un journal de plus de 4ans coute plus
cher que le journal du jour.
Une information trop tardive c'est-à-dire « hors délais » non seulement n’a pas de valeur mais
entraine des couts plus au moins importants. Ex : perte de recettes ou de clients dans le cas
d’une commande non traitée dans les délais.
Les règles déontologiques imposent de ne pas divulguer certaines informations concernant des
tiers.
Une information n’a de valeur que lorsque son contenu est sélectif (volume d’information que
contient le message) ; un contenu structurel (il représente le degré de synthèse de
l’information) et un contenu métrique (il est équivalent au degré de précision de
l’information)
NB : l’acquisition d’une information n’a d’intérêt que dans la mesure où sa valeur est
supérieure à son cout d’acquisition
Exemple : une étude de marché permet de réduire l’incertitude quant a la demande potentielle
d’un produit, peut entrainer de profondes modifications du programme de production, et en
faire économiser a l’entreprise, les couts lies, par exemple, aux produits invendus.
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CHAP III : LE SYSTEME DE DECISION
I. NOTION DE DECISION
I.1. Définition
La décision est l’action de faire le choix d’une solution entre plusieurs, face a un problème
identifié
1. Selon l’activité
Il s’agit des décisions importantes qui déterminent l’orientation générale de l’entreprise .Elles
sont prises a haut niveau hiérarchique mais n’excluent pas un travail de réflexion et de
préparation préalable.
EX : Les choix des marches et de produits afin d’obtenir « une adaptation de la firme avec son
milieu »
Elles sont relatives à l’exploitation courante. Elles sont répétitives et donc ont un effet
immédiat sur les activités de l’entreprise.
2. Selon la durée
Certaines décisions engagent l’entreprise sur une longue période, d’autres ont une portée plus
limitée et n’engage l’entreprise que pour quelques heures, quelques jours.
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Les décisions à court terme
Ce sont des décisions courantes, c'est-à-dire celles de tous les jours. Elles sont de courtes
périodes et sont pour la plupart réversibles, c'est-à-dire, l’entreprise peut entreprendre des
actions correctives rapidement en cas d’erreurs.
Elles permettent d’assurer la continuité de l’entreprise sans interruption. Ces décisions restent
dans la plupart des cas irréversibles mais les actions correctives sont couteuses et lentes.
Elles sont exceptionnelles. Elles sont dite stratégiques. Elles concernent l’avenir de
l’entreprise et visent à assurer sa survie.
Elles visent les objectifs d’évolution des entreprises. Elles sont stratégiques ; de nature
générale et affectent le système de l’entreprise dans les l’intégralité, et engagent celui-ci sur
une longue période.
Fusion ou absorption
Elles ont une portée limitée (moins d’un an). Elles s’appliquent a un sous système de
l’entreprise ou concernent une fonction de l’entreprise.
Il s’agit des décisions simples, souvent répétitives et de courts termes qui assurent le bon
fonctionnement au jour le jour du système d’entreprise.
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4. Selon le degré de structure de la décision
Les décisions peuvent être classées en fonction de la méthode utilisée par le décideur pour
aboutir au choix définitif.
Lorsque les paramètres sont peu nombreux ; aisément identifiables c'est-à-dire connus et
quantifiables, il est possible de formaliser la décision ; c'est-à-dire recourir a une procédure
standard de résolution et élaborer un modèle de prise de décision. Ce sont des décisions
simples, de routine et répétitives.
Ex : processus de traitement des commandes, application du modèle de Wilson pour la gestion
des stocks.
Elles sont imprévisibles, exceptionnelles voire stratégiques. Les paramètres de décision sont
nombreux et pratiquement impossible de les soumettre à un algorithme de traitement
(démarche rationnelle et automatique de traitement)
Selon la durée Très court terme Court terme Moyen et long terme
Application :
Déterminez les différents types de décision selon le critère lie à l’état de l’environnement
(BTS 2003).
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Remarque : Ex : de réseau de PERT (Programme pour l’Evaluation et la Recherche des
Taches) pour la réalisation des taches.
(2) : en univers certains, le décideur a une connaissance exacte des différents paramètres
de la décision. Il peut donc mettre en œuvre des outils tels que les réseaux de PERT ; la
programmation linéaire ; le modèle de wilson pour la gestion des stocks et les techniques
d’actualisation pour la rentabilité des investissements et l’analyse de la valeur pour la
conception des nouveaux produits.
Le décideur n’a pas une connaissance exacte des paramètres de décision. Plusieurs
éventualités liées à la décision se présentent à lui.
Ex : le chef d’entreprise qui désire accroitre le potentiel de production de son usine ne peut
connaitre avec certitude la demande future.
Il peut faire appel à la théorie des jeux, instrument de recherche. La théorie des jeux a pour
objet une analyse générale de l’interaction stratégique entre les individus (jeux de société,
négociation politique, comportement économique)
S’il est prudent, il retiendra la solution pour laquelle le gain minimum espéré est le
plus élève (critère du maximum)
S’il est optimiste, le décideur privilégiera le choix pour lequel le gain maximum
espéré est le plus élevé (critère du maximax)
Ex : le décideur a le choix entre 3 solutions A, B, C
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Gain minimum espéré Gain maximum espéré
A 100 1000
B 200 800
C 80 12000
En univers conflictuel, les éventualités sont constituées par les stratégies des concurrents.
Dans cette situation de concurrence des entreprises, le décideur a recours à la théorie des jeux.
Avoue Nie
3,3 0,6
Avoue
On considère deux personnes qui ont commis ensemble un délit et qui, prisonnières,
sont interrogés dans des pièces séparées. Chaque prisonnier a le choix entre sot avouer
et impliquer l’autre prisonnier, soir nier avoir participé au délit et fait la prison en
fonction de l’avis de l’autre.
Le sociologue Max Weber (1920) a tenté d’expliquer les origines de ce pouvoir en analysant
les raisons qui conduisent les individus à obéir aux ordres. Il établit une distinction entre la
notion de pouvoir et celle de l’autorité.
L’exercice du pouvoir est lié le plus souvent à l’existence de rapport hiérarchique d’origine
juridique. Ainsi, le contrat de travail implique une subordination juridique du salarié vis-à-vis
de son employeur.
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Dans l’entreprise, le fondement du pouvoir repose avant tout sur le droit de propriété. Mais
tous les propriétaires n’exercent pas toujours eux-mêmes ce pouvoir qui peut être confié a un
ou plusieurs dirigeants (Direction générale ; gérant salarié).
Type d’autorité
Un rapport d’autorité peut être rattaché à une personne en raison de ses qualités spécifiques,
de ses traits de personnalités sur les autres de l’organisation.
Pour beaucoup information est synonyme de pouvoir. Les dirigeants les mieux informes ont
les possibilités de prendre des décisions rapides et performantes.
NB : l’information offrant une capacité de traitement plus importante, permet à chacun
de traiter une plus grande quantité d’information donc, à la limite, d’exercer un pouvoir
de contrôle accru.
a. La centralisation
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Une organisation est centralisée lorsque tous les pouvoirs de décisions sont regroupés entre
les mains d’une personne ou d’un groupe de personnes.
b. La décentralisation
Une organisation est décentralisée lorsque le pouvoir de décision est reparti entre plusieurs
personnes ou plusieurs centres de décisions.
Avantages
- Elle motive le personnel car elle permet aux cadres de prendre plus de
responsabilité.
- Elle permet de prendre plus de décisions plus efficaces, plus performantes.
- Elle développe les structures à la participation des pouvoirs et favorise
l’initiative et la créativité.
- Elle accroit la flexibilité de l’entreprise et sa rapidité de réponse aux
fluctuations de son environnement.
Inconvenants
- Risques de mauvaises décisions si le décideur est incompétent
- Risques d’absence de décision si les responsabilités ne sont pas clairement
définies
- Elle accroit les charges
Elle peut être temporaire : la délégation des pouvoirs intervient dans un temps court
Ex : l’intérim
Elle peut être permanente : elle a une durée plus longue que la précédente et accorde le droit
de donner des instructions ; de faire exécuter ; de contrôler les résultats.
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Elle consiste à donner aux subordonnes de s objectifs a atteindre et non des taches à
accomplir.
Ces objectifs sont fixes par la direction générale et sont ensuite assignés individuellement aux
différents responsables. (Adopté aux USA dans les années 60)
Avantages
- La DPO accroit l’efficacité des différents organes ; facilite la coordination des
activités et aussi le contrôle des unités décentralisées. Elles motivent les
responsables.
1.2. La direction participative par les objectifs
L’entreprise est comme un système d’objectifs. Mais ici le personnel est directement associé,
lors de réunion, a la négociation et a la fixation des objectifs, c'est-à-dire, DPO + participation
plus accrue du personnel aux activités.
Avantage :
Ce système, mis en œuvre dans les entreprises allemandes en 1950, associe les salaries a la
gestion de l’entreprise et les différents organes sont régulièrement informés et consultés.
1.4. L’autorité
Elle a été adoptée dans plusieurs entreprises Yougoslaves. Elle repose sur le principe de totale
décentralisation. La gestion est assurée par l’ensemble du personnel, soit directement, soit par
l’intermédiaire de représentation élus.
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La plupart des études théoriques des styles de comportement des dirigeants repose sur
l’analyse des motivations des travailleurs.
1-9 9-9
5-5
1-1 9-1
L’organisation humains
BLAKE et MOUTON illustrent l’intérêt porté aux hommes, en fonction de l’intérêt porté à la
production par schéma.
Il distingue 5 type de commandement dont certains sont tayloriens (rigide, avec absence de
motivation) alors que d’autres s’appuient sur la motivation des travailleurs, doublé d’une
relation de confiance et de respect.
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Explication
Le style 9.1 : tend à être abandonné. Il correspond a une approche taylorienne ou c’est le
rendement qui préoccupe les dirigent et non la motivation.
Le style 1.1 : c’est un dirigent qui garde une certaine distance vis-à-vis de ses subordonnes
(c’est le laisser faire).
Le style 1.9 : Le dirigeant met le maximum pour obtenir de bonnes relations humaines : la
production dépend de l’état de ses relations).
Le style 9.9 : ce style apparait idéal. Il est très difficile à mettre en pratique.
Le style 5.5 : c’est un style du dirigeant qui est au point moyen intéressant permettant d’aller
vers l’idéal.
RENSIS LIKERT après des recherches sur un grand nombre d’entreprise distingue quatre
styles de commandement qu’il propose dans son livre « Le gouvernement participatif ».
Pour LIKERT, le leader peut être despotique (approche taylorienne) ou alors, obéissant aux
règles des relations humaines, il est bienveillant. Il peut aussi être en phase avec les
motivations nouvelles des salaries.
Participatif
Il identifie les décisions du dirigeant dans le contexte ou son autorité est élevé jusqu’au stade
ou l’autorité du dirigeant baisse ou point de laisser une liberté d’action a ses subordonnes.
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Voir schéma
Autorité du supérieur
1 2 3 4 5 6 7
Le Le Le Le dirigeant Le Le Le
dirigeant dirigeant dirigeant présente une dirigeant dirigeant dirigeant
prend les <<vend>> présente décision présente le définit des laisse le
décisions ses ses conditionnelle problème, limites et groupe
et les décisions décisions qu’il déclare obtient des demande libre de
annonces et prêt à changer suggestions au groupe choisir tant
demande à et prend la de prendre que
chacun décision une certaines
son avis décision à contraintes
l’intérieur sont
de ces respectées
limites
Affirmer sa personnalité, s’imposer sont des traits de caractères. Il a une faible culture
d’entreprise. Il ne motive pas ses travailleurs qu’il exploite par le travail.
Il masque quelque fois son autocratie par des apparences de concertation. Ce style est donc
débonnaire.
Conséquences :
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- Ce style entraine une baisse de la productivité
- Un découragement des travailleurs
- L’absentéiste, l’apathie
- Provoque des accidents de travail et des conflits.
b. Le dirigeant ou manager type théorie Y
Il adopte les techniques de motivation des travailleurs et son autorité est fondée sur le respect
et l’obéissance. Cependant, il ne badine pas et sanctionne les fautes sur mesures.
Conclusion
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Plus l’horizon est lointaine, l’environnement instable, la concurrence exacerbée, plus il est
indispensable que l’entreprise ait une vision claire de son futur choisi. Elle doit donc adopter
une démarche anticipative et non pas seulement relative. Cette démarche va se traduire par la
formulation d’une stratégie. Les besoins, et cela par le respect de la démarche stratégique.
Historiquement, la stratégie est un terme militaire initie par KARL VON CLAUSEWITZ.
Et selon ce dernier : « la stratégie détermine le lieu et le moment du combat et les forces
nécessaires pour le mener ».
La stratégie pour les économistes consiste à déterminer les objectifs a long terme d’une
entreprise, puis a choisir le mode d’actions et d’allocation des ressources qui lui
permettront d’atteindre ses objectifs. La stratégie est l’ensemble des décisions destinées à
adapter dans le temps et dans l’espace les ressources de l’entreprise aux opportunités et
aux risques d’un environnement en mutation constante.
Tactique : alors que la stratégie définit les options fondamentales, les tactiques visent
à l’utilisation optimale des moyens mises en œuvres pour atteindre les objectifs
stratégiques.
Planification : elle suppose la décomposition des objectifs stratégiques partiels en
fixant à chacun une échéance et une certaine quantité de moyens.
Politique : c’est un ensemble de décision cohérent de l’entreprise dans un domaine
particulier (Ex : la politique financière).
II. 1. La définition des objectifs a long terme ou l’état voulu : le « vouloir faire »
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L’entreprise est un système finalisé dont les buts s’expriment en un système d’objectifs
qui montrent des paramètres multiples (objectifs économiques et/ou sociaux) et en
évolution constante.
Les objectifs varient suivant la forme juridique de l’entreprise. Ainsi, peut-on avoir
comme objectifs :
Les choix des objectifs et la formation d’une politique générale ne peuvent, en aucun cas,
constituer des décisions séparées.
- Le diagnostic externe
- Le diagnostic interne
Le diagnostic externe met en évidence les opportunités et les menaces pour l’entreprise. Il se
déroule en trois (3) phases :
Un métier est un ensemble d’activités liées entre elles et dans lequel l’entreprise a accumulé
au cours du temps une expérience, un savoir-faire, des compétences distinctives.
Le métier est prédéfini non seulement par le produit final, le processus de production, mais
également par le stade de production et/ou les fonctions de dominantes.
La connaissance entre le métier idéal (que veut-on faire) et le métier réel (que sait-on faire)
éclaire sur les forces et faiblesses de l’entreprise (que peut-on faire).
Il s’agit de déterminer les facteurs clés du succès en fonction des menaces et des opportunités
de l’environnement. Pour cela, l’entreprise doit analyser :
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La demande
Elle concerne :
- Les besoins : quelles sont les fonctions remplies par le produit : quoi ?
- Les clients : établissement de groupes homogènes établis suivant une
segmentation mercatique : qui ?
- Les technologiques concurrentes : quelles sont les technologies envisageables
pour remplir la mission : comment ?
Si les réponses aux quatre questions ci-dessous énumérées sont positives, alors les produits et
les marchés pour lesquels ces questions sont posées appartiennent au même CAS.
Le diagnostic interne a pour objet d’analyser les forces et les faiblesses de l’entreprise a partir
de ses couples marchés/produits, des centres d’activités stratégiques et de l’ensemble de
l’entreprise, ainsi que les domaines technologiques et organisationnels de l’entreprise.
Les variables qui peuvent influencer la rentabilité des produits sont la part de marché relative
et la courbe d’expérience.
Selon les phases du cycle de vie du produit, l’entreprise détermine les actions à entreprendre.
- La croissance du marché
- L’âge du marché
- Les forces et les faiblesses de la concurrence
Etape 2 : appréciation du poids relatif de ces attraits et atouts et les évaluer
Fort
Maintenir la position de Maintenir la position, rentabiliser
leader coute que coute suivre le développement
Atouts de l’entreprise
Le portefeuille d’activités d’une entreprise qui est l’ensemble des couples produit-marché d’une
entreprise, permet à celle-ci de déterminer les couples produit-marché à abandonner, à maintenir, à
développer ou à créer, et cela, selon que les activités dégagent peu ou pas de profit.
Son analyse permet à l’entreprise de compenser les activités déclinantes par des activités en
croissance.
Aussi, une entreprise peut-elle suivre le rythme de la concurrence lorsqu’elle atteint la masse critique
(la taille minimum qu’une entreprise doit atteindre pour tenir une concurrence) du secteur que celle-
ci exploite.
Ainsi faut-il reconstituer la matrice du Boston consulting Group (BCG) de l’entreprise pour se rendre
compte de la contribution de chacun de ses cas à son chiffre d’affaires. (Centre d’activités
stratégique)
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Taux de croissance
Dilemme Vedette
fort
(rentabilité aléatoire) (rentabilité et croissance)
faible
Poids mort Vache à lait
l’entreprise
relative sur le marché
L’évolution technologique est à la fois une menace et une opportunité pour l’entreprise. C’est une
menace dans la mesure où elle accélère l’obsolescence de produits et peut réduire dangereusement
la compétitive des procédés de fabrication, particulièrement quand les concurrents sont les acteurs
de cette évolution. Par contre quand l’entreprise maitrise l’évolution technologique. Celle-ci
constitue fréquemment une opportunité. D’ où l « ‘ importance croissante de la prise en compte des
innovations technologiques qui sont facilitées par le progrès scientifique et technologique
L’analyse organisationnelle passe par une évaluation aussi bien du potentiel financier (analyse de la
rentabilité, la solvabilité, la structure financière…) que du potentiel humain (flexibilité de la main
d’œuvre, le bilan des compétences qui permet au salarié d’analyser sa compétence, le plan de
formation…) mais également le degré des équipements.
Cette étape consiste à comprendre l’origine des écarts entre l’ état voulu et la situation actuelle et à
déterminer des facteurs clés de succès pour tendre vers l’état voulu.
II- 4. Les options stratégiques possibles (voir chapitre II- Les options stratégiques possibles (voir
chapitre II- Les actions stratégiques)
A ce stade, il convient d’apprécier les options stratégiques possibles en fonction des ressources de
l’entreprise.
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La détermination de ces options devra prendre en compte les ressources de l’entreprise tant sur les
plans humains et technique que financier (ressources qu’elle détient ou auxquelles elle est capables
d’accédé)
Il s’agit de retenir la ou les stratégies qui permettront d’atteindre les objectifs et qui seront
compatible avec les ressources auxquelles l’entreprise a accès.
Ces actions qui tiendront compte des prévisions, permettront de façonner le futur et d’équilibrer les
besoin présents avec les résultats attendus dans l’avenir immédiat et dans un avenir plus lointain.
L’entreprise peut choisir les stratégies suivantes :
a) stratégie offensive
La stratégie offensive ou agressive a pour but la croissance et le développement des activités pour
atteindre une situation de monopole.
Sur un marché oligopolistique, elle permet de protéger contre la concurrence.
b) Stratégie défensive
c) stratégie relationnelle
quelle relation entretenir avec les autres acteurs du marché, l’entreprise peut-elle conduire ?
L’entreprise peut opter pour une stratégie d’impartition.
Ces choix de politiques adaptées à la fois à l’environnement et aux objectifs fixés, supposent une
analyse préalable des attitudes (notamment des dirigeants) et des ressource (humaines, financière,
matérielles, organisationnelles).la direction générale pourra alors élaborer les politique
fonctionnelles (investissement commercial, production personnelle, ressources financières…) qui
permettront de passer à la mise en œuvre de la stratégie.
II-6. La mise en œuvre d’une stratégie : le << comment faire >>il s’agit de décliner la ou les
stratégies en plans d’action opérationnels de 3 à 5 ans, de présenter les stratégies fonctionnelles
(notamment la stratégie mercatique) la première année, le plan d’ action sera décomposé en
opération élémentaire, les budgets correspondants présentés.
II-7. Le contrôle
La mise en place des outils du contrôle permettra de s’assurer de la réalisation des objectifs. Pour
cela l‘entreprise met en œuvre un tableau de bord (défini comme l’organisation d’informations
permanentes destinées à faciliter l’exercice des responsabilités dans l’entreprise).
Le diagnostic réalisé, l’entreprise cherchera à atteindre les objectifs quelles s’est fixé. Pour cela, elle
doit procéder aux choix des stratégies possibles dont les actions porteront sur :
I . LA STRATEGIE D’ENTREPRISE
Elle est la réponse à la question<< Dans quels domaines allons-nous engager ?>> cette stratégie
pose le problème de l’intérêt et des limites des orientations stratégique de l’entreprise qui
peuvent suivent différent axes : croissance, diversification, spécialisation, internationalisation…
I .1 . La croissance
Aussi, de nombreuses raisons poussent-elles les entreprises à s’agrandir : ce qui peut déboucher
sur un certain nombre d’avantage. Entre autre :
-Des économies d’échelles : répartition des charges fixes sur une production plus importante)
_ L’effet d’expérience : l’expansion de l’activité donne une expérience du produit plus grande,
source d’efficacité et de réduction des couts ; le personnel acquiert de la dextérité, le produit est
amélioré, les chaines de production son mieux organisées
° Un poids économique et financier plus important qui permet à l’entreprise de mieux contrôler
le marché (sur le prix), les fournisseurs, les marché financier (conditions de financement plus
avantageuse), la main d’œuvre et l’environnement institutionnel.
Dans cette stratégie, l’entreprise se développe de façon autonome par la création de nouvelles
capacités de production interne est la plus adapté quand l’entreprise doit innover
radicalement .aussi, les stratégies commerciales peuvent- elles porter :
37
Sur le produit : l’innovation du produit de l’entreprise se fait essentiellement par la stratégie
de différenciation qui consiste à rendre unique aux yeux des acheteurs, le produit de
l’entreprise .cette stratégie s’appuie sur éléments tels que la qualité, l’image de marque, le
service, le conditionnement, l’esthétique…
Sur la clientèle :l’entreprise, en se limitant à la stratégie de croissance interne ,montre ses
limites en matière de ressources et de compétences distinctives .cette entreprise a donc
intérêt a sélectionner sa clientèle .et cela par la mise en œuvre d’une stratégie de créneau
commercial(segment de marché)qui est le choix d’une clientèle particulière qui procure à
l’entreprise un avantage concurrentiel tel que le cout , la qualité, la notoriété.
En effet, la croissance interne est un processus long et compliqué qui impose des sources de
financement important (autofinancement, emprunt, augmentation de capital) susceptibles de
modifier la répartition du pouvoir.
Cette croissance se fait par l’acquisition ou la prise de contrôle d’actifs existants au préalables .il
y a constitution d’un lien de dépendance juridique.
I.1.2.1.Les modalités
La fusion
C
B
A et B disparaissent pour donner C qui est constituée grâce aux apports des sociétés A et B.
A
A + Apport de B
B 38
Les actionnaires de B reçoivent, en contrepartie des titres B, des titres A : la société absorbé
(B9 disparait.
L’absorption de filiale (une entreprise dont le capital est détenu à + de 50% par une
autre entreprise) : c’est lorsqu’une société mère acquiert le reste du capital de sa filiale
auprès des autres actionnaires.
F
A
B C
L’apport partiel d’actif : c’est l’apport par une société d’une partie de son capital à une société .il
laisse subsister la société apporteuse qui est généralement rémunérée de son apport par l’attribution
de titre de la société bénéficiaire (actions ou part sociales).
A
B
39
I.1.2.2. les procédures financières
Le principal avantage est que l’acquisition peut être financée par l’émission de titres échangés contre
ceux de la société ciblée.
Aussi, la logique économique n’est pas toujours respectée .cette modalité de croissance est également
une source de prestige, de pouvoir.
La croissance verticale :(les activités achetées par d’autres entreprises se situent en amont ou en aval dans la
filière) ou croissance conglomérée (les activités rachetées dans des secteurs très différents).
De manière générale, à cause du mini insuffisance de l’opération, des erreurs d’évaluation de l’entreprise ciblée, des
difficultés d’intégration (manque de conflits), la croissance externe ne permet pas d’améliorer les performances
financières de l’entreprise.
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I.1.3. La croissance contractuelle
Tandis que la croissance externe impose des liens juridiques de dépendances, la croissance contractuelle met l’accent
sur les accords de coopérations et les alliances entre entreprises juridiquement indépendantes.
Dans une alliance, les entreprises partenaires s’associent pour poursuivre des objectifs communs, mais au-delà de
l’accord, des liens juridiques de dépendances, la croissance contractuelle met l’accent sur les accords de coopérative et
les alliances entre entreprises juridiquement indépendantes.
Dans une alliance, les entreprise partenaire s’associent pour poursuivre des objectifs communs, mais au-delà de
l’accord les liant les uns aux autres, chacune des entreprises partenaires maintient son d’indépendance, non-autonomie
stratégique et conserve des intérêts qui lui sont propres.
Ces partenariats associent des entreprises appartenant à des secteurs d’activités différents et constituent des voies de
développement vers de nouvelles activités (extension des activités vers celles des fournisseurs ou de ces clients,
recherchent de secteurs d’activités nouveaux n’appartenant pas à la filière économique de l’entreprise..).
Ainsi, on a :
Elle associe des entreprises originaires de différents pays : un partenaire a développé un produit qu’il cherche à
diffuser dans un autre pays, l’autre dispose d’un accès privilégiée sur son marché local.
Ils reposent sur des convergences technologiques ou commerciales (ces entreprises n’ont pas de relation de type
fournisseur-client) qui permettent la création de nouvelles activités par combinaison de savoir-faire et de compétences
qui revêtent de secteurs distincts.
Considérées comme illicites, ces alliances sont encouragées par les pouvoirs publics. Elles sont de trois types :
41
La fin d’une alliance se termine souvent avec la reprise de l’activité par les alliés. Néanmoins, des
risques subsistent et sont de deux (02) ordres :
1.2. La spécialisation
Pour que l’entreprise se spécialise, il faut que son métier lui offre les opportunités nécessaires, c'est-à-
dire des perspectives importantes de développement que seule la croissance peut garantir.
La spécialisation développe des actions autour d’un seul métier. Elle repose sur la volonté d’exploiter
les avantages concurrentiels qui confère le savoir-faire de la maitrise d’un métier.
.La domination globale au niveau des couts (produit à des couts inférieurs à ceux de la
concurrence).
La différenciation qui consiste en une distinction du produit ou du service offert par la firme,
La concentration de l’activité : l’entreprise s’attaque à un segment spécifique (précis) : groupe
consommateurs ou groupe de produits.
Une telle stratégie est fréquente dans les entreprises en phase de démarrage. Elle ne nécessite pas des
moyens financiers trop importants.
1.3. La diversification
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Aussi la diversification a-t-elle pour objet de répondre à différents préoccupations de
l’entreprise. On distingue ainsi :
La diversification de placement : l’entreprise possède des excédents de liquidité qu’elle place
dans des activités dont la rentabilité est supérieure ou égale a la sienne.
La diversification de survie répond a la nécessité pour une entreprise, mal placée dans le jeu
concurrentiel et sans avenir, de retrouver un domaine d’activité qui lui permettra d’assurer sa
pérennité.
I.4.1 Caractéristiques
La croissance a souvent pris appui sur la recherche des marchés nouveaux si bien que la conquête de
débouchés à l’étranger s’est particulièrement développée.
Investissement direct (un investissement effectué dans le but d’acquérir un intérêt durable dans une
entreprise exerçant ses activités sur le territoire d’une économie autre que celui de l’investisseur).
I.4.2 Limites
Pour le pays d’origine : fuite de capitaux investis à l’étranger, pertes d’emplois, pertes de
ressources fiscales, stratégie contraire à l’intérêt national (délocalisation).
Pour le pays d’accueil : contre-pouvoir qui peut influencer le pouvoir politique, risque de
dépendance économique, risque de déséquilibre des termes de l’échange.
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Les stratégies d’activité ont pour objet de répondre a la question :<< comment allons-nous agir dans
les domaines choisis(les CAS)>> ?
Pour chaque CAS, l’entreprise va rechercher un avantage concurrentiel : domination par les couts,
différenciation, concentration, focalisation,… ou choisira la mise en œuvre d’une stratégie
d’impartition ou d’intégration.
L’avantage concurrentiel s’obtient en pratiquant soit des prix inférieurs à ceux de ses concurrents
pour des avantages clients équivalents soit en fournissant des avantages perçus comme uniques qui
amènent le client à accepter de payer un prix élevé.
La combinaison de ces deux types d’avantages concurrentiels avec le champ d’activité de la firme
détermine la stratégie d’activité que peut développer l’entreprise.
L’entreprise cherche à se distinguer de ses concurrents par des couts plus faibles lui permettant de
réaliser des marges plus élevées et/ou de pratiquer des prix de vente inferieurs.
Une telle stratégie n’est applicable que par une entreprise dont la taille lui permet d’occuper une part
significative du marché : elle est ou tend à devenir le leader sur le marché.
La domination par les couts repose sur des investissements technologiques importants pour réaliser
une exportation de masse et réduire.
L’entreprise cherche à faire percevoir son offre comme unique par le client en se régularisant sur
certaines de ses dimensions que de nombreux clients du secteur perçoivent comme importantes : elle
se met en position d’être la seule à satisfaire ces besoins. Cette position unique est rémunérée par un
surprix. Cette stratégie est souvent recherchée par des entreprises moyennes qui ne peuvent mettre en
œuvre la stratégie de domination par les couts.
Sous-traitance et impartition sont deux concepts complémentaires .mais tandis que le terme sous-
traitance a une connotation technico juridique, c’est-à-dire une pratique dont les fondements sont : le
contrat et la relation de subordination, le terme impartition quant à elle a une connotation
économique et managériale ; il désigne une politique d’entreprise.
ll.2l’impartition
il y’a impartition lorsqu’une entreprise délègue a une firme partenaire une partie de son activité :
<<c’est le choix de faire faire plutôt que de faire soi-même, d’acheter plutôt que de produire>>.
La stratégie d’impartition a une option économique (revêtir un caractère stratégique de par ses
implications sur l’allocation des ressources et les structures d’entreprise) et un état d’esprit car
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mettant implications sur deux idées ; le partage et la confiance réciproque : le fournisseur est vu
comme un <<partenaire>>.Les avantages que l’entreprise peut tirer de cette entreprise sont :
ll.2.2. la sous-traitance
la sous-traitance est une relation de subordination contractuelle dans laquelle le preneur d’ordres ,
s’obligent à respecter les prescriptions du donneur d’ordre dans l’exécution de la tâche qui lui est
confiée : <<céder a une autre affaire que l’on a traitée prendre en charge tout ou partie d’un marché
conclu par un autre
cette forme d’organisation est fondée sur la domination et l’opportunisme :
45
Les salariés ont vu leurs droits évoluer depuis le XIX siècle .du prolétaire décrit par Karl Marx ,nous
sommes passés à la notion de citoyenneté dans l’entreprise .désormais, la participation des salaries a la
vie de l’entreprise devient une réalité dans les économies capitalistes .aussi, la prise en compte du
capital humain dans l’entreprise a conduit à la réalisation d’instruments de mesure de l’activité sociale
de l’entreprise :le bilan social.
Trois étapes jalonnent l’évolution des conceptions relatives à la place des travailleurs.
-estime
-accomplissement
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II) LA PARTICIPATION DES SALARIES A LA VIE DE L’ENTREPRISE
La participation est l’intéressement des salarié sà la vie de l’entreprise .c’est donc toutes les
méthodes qui ont pour objet la motivation, l’implication et l’intégration du personnel dans
l’entreprise pour satisfaire.
La loi fait obligation à toute entreprise de plus de 50 salariés une forme réserve de participation aux
résultats calculée en fonction des bénéfices de l’entreprise.la formule de calcul est la suivante :
1 5C S
Reserve de participation ¿ x (B - )x
2 100 VA
C= capitaux propres
S= salaires bruts
La réserve est repartie proportionnellement au salaire de chaque membre du personnel. Toutefois, les
droits affectés aux salaries ne sont pas immédiatement mis à leur disposition .Les fonds sont bloqués
pour une durée de 3 à 5 ans selon un accord de participation et peuvent être affectes à :
47
-des fonds d’investissements (compte bloqué)
b) l’intéressement
C’est une forme de participation basée sur la rémunération du salarié visant à le motiver .sa
distribution est liée directement aux résultats, a la productivité ou à d’autres objectifs.il résulte d’un
accord entre l’employeur et les salariés .cependant la loi limite la part du salaire qui peut être
attribuée sous forme d’intéressement pour éviter une évasion fiscale et sociale trop importante.
c’est un système d’épargne collectif permettant aux salariés d’une entreprise de participer ,à l’aide de
celle-ci (abondement) ,a la constitution de portefeuilles de valeurs mobilières .il a pour but de
fidéliser le personnel et vise à prépare rà l’actionnariat des salariés.
Instruments de motivation des cadres, les stocks –options (option de souscription ou d’achat
d’actions) sont une possibilité offerte à tout ou partie du personnel d’acquérir dans un délai
déterminé des actions a un prix fixe convenu d’avance .les stocks –options conduisent certains cadres
à devenir actionnaires de la société.
Contrairement à la tradition capitaliste, les salariés peuvent aujourd’hui être partie prenante dans
l’exercice du pouvoir dans l’entreprise .cette participation peut être envisagée sous diverses
modalités.
Possibilité de devenir propriétaire à part entière de l’entreprise après remboursement des emprunts
contractes pour l’acquisition de leur entreprise.
Les droits collectifs des travailleurs ont progressé par étapes depuis le XIX siècle.
48
l’entreprise
V) CONFLITS ET NEGOCIATIONS
La coexistence d’individus et de groupes d’individus dans l’entreprise ayant des points de vue, des
intérêts et des objectifs différents induit nécessairement :
-le conflit est défini par Alain Touraine comme << l’existence de relations antagonistes entre deux
ou plusieurs unités d’action dont l’une au moins tend à dominer le champ social de leur rapport>>.
Les conflits de civilisation : incompatibilité entre les valeurs culturelles d’êtres humains de
civilisations différentes, chacune d’entre elle cherchant soit à défendre ou à imposer ses valeurs.
Les conflits de génération : opposition générale, ouvertement déclaré ou non, des jeunes contre
leurs parents ou les adultes, consistant pour ceux-là en une remise en question ou une simple
négation de toutes les valeurs admises par ceux-ci (familiales, religieuses morales artistiques…) et
dans une revendication d’indépendance et d’originalité.
Les conflits de tendance : situation où l’on a choisi entre deux sources d’intérêts ou de plaisir
également attirante, ou entre un travail désagréable et une punition.
Les conflits individuels : il trouve leurs sources dans des oppositions entre salaries pour des raisons
essentiellement psychologique mettant en cause des individus. Exemple : pour des raisons
personnelles le chef de publicité d’une entreprise A est en conflit avec le directeur commercial. Les
conflits collectifs : Ils opposent les catégories ou classes sociales définies en fonction de leurs
rapports avec la hiérarchie.
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a)les indicateurs de conflits
La grève est le témoignage le plus patent de l’existence d’unconflit.il existe toutefois des indicateurs
de crise qui peuvent être considérés comme annonciateur des rapports sociaux dégradés :
Face aux conflits les attitudes d’évitement sont à déconseiller car elle risque d’aggraver le malaise.
Pour apporter des solutions convenables la conduite à tenir, selon le cas, peut être celle de :
-l’affrontement (imposer son autorité en s’abritant derrière le règlement-le risque de diviser pour
régner.)
III) LA NEGOCIATION
La négociation est l’ensemble des discussions qui ont lieu entre les parties en conflits en vue
d’aboutir à un accord .la négociation est donc un outil de règlement des conflits. Cela suppose que
l’ensemble des membres du groupe accepte d’utiliser la négociation avec la volonté d’aboutir à un
résultat.
a)choix du problème à régler : savoir discerner celui qui permettra de débloquer une situation.
b) déterminer un objectif : cet objectif doit être clairement perçu par chaque membres du groupe.
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d) affrontement
e) synthèse
Trop souvent dans des organisations, quand on a des positions différentes on vote et la majorité
l’emporte.
Toutefois lorsque le conflit est ouvert les voies suivantes sont conseillées :
La politique économique générale élaborée par l’Etat poursuit des objectifs d’intérêt national (ex : le
plein emploi, la justice sociale, stabilité des prix etc. …), or les entreprises déterminent leur propre
politique en fonction des critères tels que le profit, la part de marche,…etc.
Pour atteindre les objectifs essentiels qu’il s’est fixe en politique économique, l’Etat dans une
économie capitaliste doit s’appuyer sur tous les agents économiques et en particulier les entreprises à
travers leurs actions dans l’économie. L’adéquation de ces politiques aux actions des entreprises est
résumée dans le tableau.
Toutes ces actions positives des entreprises envers les politiques économiques sont parfois
encouragées par l’Etat à travers les incitations fiscales, les subventions…
L’idée de base de la théorie économique libérale est qu’il faut donner à l’entreprise un maximum de
liberté et lui faire supporter un minimum de charges.
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La politique économique libérale est en général (ou se veut) compatible avec les aspirations de
l’entreprise.
Exemple : libéralisation des prix, réduction de l’impôt sur les bénéfices etc…
Les principes du libéralisme économique justifient donc la privatisation des entreprises ; ceci leur
permettant de recouvrer leur liberté d’action et leur efficacité.
1. la nationalisation
Elle constitue un fait majeur d’incompatibilité entre l’état et l’entreprise car ayant pour but de
transfère la propriété au profit de l’état et créer une certaine subordination des dirigeants de la
firme.
Par contre le souci de toute entreprise, c’est de conserver son indépendance et l’intégrité de son
patrimoine.
Motif de nationalisation
-éviter de faire passer certains secteurs importants de l’économie sous contrôle étranger.
-les entreprises nationales doivent apporter un certain dynamisme et une rénovation technologique
et sociale.
Elle a pour effet de traduire les marges et de freiner les investissements des entreprises.
-politique de réduction du chômage par réduction du temps de travail et allongement des congés
payés.
Au cours de son fonctionnement, l’entreprise produit des externalités (effets des activités sur les
autres agents sans compensation financière) à la fois positives et négatives .ces externalités
permettant d’appréhender les des économies externes dans les rapports entre l’environnement et
l’entreprise :
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-production de biens dont l’utilisation entraine des risques pour l’écosystème (aérosol, matière
plastique, boite d’aluminium)
D’une manière générale les partisans d’une intervention de l’Etat en matière économique estiment
qu’il n’y a aucune raison pour que l’entreprise prenne en charge de sa propre initiative l’intérêt
général.
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