Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Module de formation
ADMINISTRATION ET GESTION
DU PERSONNEL
Page
Section 1 : Le contrat de travail..................................................................................4
Chapitre 1 : La formation du contrat de travail........................................................5
1. Les différentes formes du contrat de travail...............................................................5
2. Les modalités de conclusion du contrat de travail......................................................6
3. La modification de la situation juridique de l’entreprise............................................7
4. Le contrat des travailleurs occasionnels.....................................................................7
CHAPITRE 2 : La période d’essai.............................................................................8
1. L’essai est stipulé par écrit.........................................................................................8
2. La durée de l’essai.....................................................................................................8
3. Renouvellement de l’essai.........................................................................................8
4. Le CDD et la période d’essai.....................................................................................9
5. La modification du contrat de travail.........................................................................9
Section 2 : Les conditions d’exécution du contrat de travail..................................12
Chapitre 1 : l’obligation de travail...........................................................................12
1. La durée légale du travail.........................................................................................13
2. Les exceptions à la règle des quarante heures..........................................................13
3. L’horaire de l’entreprise...........................................................................................14
4. Les permissions et absences exceptionnelles...........................................................14
1
Section 3 : La fin du contrat de travail….....……………………………………….27
Chapitre 1 : Rupture du contrat à durée déterminée.............................................28
1. La rupture d’un commun accord..............................................................................28
2. La faute lourde.........................................................................................................28
3. Le cas de force majeur.............................................................................................28
4. Les conséquences de la rupture injustifiée du contrat à durée déterminée...............28
5. Les problèmes posés par le refus de renouveler un CDD.........................................29
Chapitre 2 : La rupture du contrat à durée indéterminée......................................30
1. La démission............................................................................................................30
2. Le licenciement........................................................................................................30
3. Le départ à la retraite...............................................................................................31
4. Le cas de force majeure – le décès du travailleur.....................................................32
5. Les autres sources de la rupture du contrat de travail...............................................32
2
Chapitre 3 : La formation continue..........................................................................48
1. Nécessité de mettre en place une politique de formation continue...........................48
2. L’intervention de l’Etat............................................................................................48
ANNEXES.................................................................................................................. 60
3
Section 1 : LE CONTRAT DE TRAVAIL
4
Chapitre 1 : LA FORMATION DU CONTRAT DE TRAVAIL
Le code civil (article 1108) précise les conditions indispensables pour la validité d’une
convention qui sont : le consentement, la capacité, l’objet et la cause. Les deux
dernières conditions ne présentent pas d’importance dans le cas du contrat de travail,
car il suffit qu’il soit licite.
a) Le consentement
Les parties doivent donner leur consentement lors de la formation du contrat de travail
notamment en ce qui concerne les conditions particulières. Cela suppose que les
parties sont rentrées en négociation. Mais dans la pratique la marge de négociation due
est étroite, la nécessité de trouver un emploi ayant une plus grande importance.
Toutefois, la prédominance de l’employeur du fait de sa qualité d’offreur d’emploi
reste dans les limites prévues par la législation. Les parties se mettent naturellement
d’accord sur la date du début du contrat, la nature du travail, la qualification, la
rémunération et un certain nombre d’avantages.
b) La capacité
Les parties doivent avoir la capacité de s’engager.
Par exemple :
la femme mariée peut conclure seule un contrat de travail sans l’autorisation de son
mari.
L’employeur peut se faire représenter ou assister.
1) Les différentes formes du contrat de travail
La durée d’un contrat est continue dans les contrats de travail qui se classent en 2
catégories :
Les contrats de travail à durée déterminée (CDD)
Les contrats de travail à durée indéterminée (CDI)
1.1) Le CDD
C’est un contrat dont la durée et la fin ont été déterminées à la date fixé par
l’employeur et acceptées par le travailleur. La durée du CDD ne peut excéder deux
ans. Le contrat de travail à durée déterminée est constaté par écrit si les services du
travailleur se prolongent au-delà du terme prévu par le contrat et est réputé à durée
indéterminée. Le contrat à durée déterminée peut être renouvelé dans la limite de deux
ans. Le renouvellement doit être constaté par écrit.
5
Au moment de l’engagement, l’employeur doit communiquer au travailleur les
éléments éventuellement susceptibles d’éclairer ce dernier sur la durée approximative
du contrat. Les contrats à terme imprécis peuvent être renouvelés librement sans
limitation de nombre et sans perte de leur qualité.
1.2) Le CDI
C’est un contrat qui peut se prolonger indéfiniment jusqu’à ce que les parties décident
d’y mettre fin. Il convient de noter que les travailleurs occasionnels ou journaliers
deviennent permanents (CDI) après 12 mois de présence continue dans l’entreprise.
Pour compléter tout ce qui précède, il convient de préciser ici les dispositions à
prendre pour l’embauche d’un expatrié :
le contrat de travail doit être écrit (imprimé à retirer au Ministère du Travail) ;
Il doit être visé par l’AGEPE ;
l’employeur doit prendre en charge les frais de voyage du salarié ainsi que sa
famille, de sa résidence habituelle au lieu de travail ;
l’employeur doit verser au salarié une indemnité d’expatriation représentant 4/10
de son salaire ;
l’employeur prend en charge les soins médicaux du salarié et de sa famille ;
l’employeur doit loger décemment le salarié et sa famille ;
l’employeur doit équiper le logement du salarié
le travailleur expatrié astreint à une période d’essai, percevra une indemnité
compensatrice de préavis en cas de rupture pendant la période d’essai
6
3) La modification de la situation juridique de l’entreprise
Le code du travail prévoit qu’en cas de succession, vente, fusion, transformation de
fonds, mise en société, tous les contrats de travail subsistent entre le nouvel employeur
et le personnel de l’entreprise. Le contrat de travail n’est pas lié au chef d’entreprise
mais à l’entreprise elle-même. Le contrat se poursuit dès lors que la continuité de
l’entreprise au sens économique, est assurée.
7
Chapitre 2 : LA PERIODE D’ESSAI
Les parties contractantes, avant d’être liées définitivement, peuvent convenir d’une
période d’essai. Les dispositions de textes législatifs et conventionnels précisent les
caractéristiques de la période d’essai.
1) L’essai est stipulé par écrit
L’engagement définitif du travailleur, selon la CCI, peut être précédé d’une période
d’essai stimulée par écrit. La date du début et de la fin de la période d’essai doit être
indiquée par écrit.
2) La durée de l’essai
La convention collective interprofessionnelle (CCI) précise que la durée maximum de
la période d’essai varie suivant la catégorie professionnelle à laquelle appartient le
travailleur. Cette durée est fixée de la façon suivante :
Les parties peuvent choisir de mettre fin à l’essai sans être pénalisées, sans indemnité
de préavis.
3.1) Cas où l’employeur n’a pas informé le travailleur dans les délais ci-dessus cités.
Lorsque l’employeur n’a pas averti le travailleur dans les délais que l’essai sera
renouvelé et s’il compte le renouveler, il doit obtenir l’accord du travailleur. Dans le
cas où le travailleur ne serait pas d’accord pour renouveler l’essai, l’employeur est
tenu de lui verser « une indemnité de rupture » déterminée de la façon suivante :
8 jours de salaire, lorsque l’essai est de 2 mois
15 jours de salaire, lorsque l’essai est de 3 mois
1 mois de salaire, lorsque l’essai est de 6 mois.
4) Le CDD et la période d’essai
Le CDD peut comporter une période d’essai pour permettre aux parties d’apprécier
leurs responsabilités. La convention collective reste cependant muette sur la faculté de
prévoir ou non une période d’essai dans le cas d’un CDD.
a) La rémunération
Le salaire et les primes incorporées constituent des éléments substantiels du contrat
peu importe le montant de leur réduction.
b) Les horaires de travail ou la durée du travail
Lorsque le contrat de travail est à temps partiel, la durée du travail est contractuelle et
constitue l’élément substantiel. Concernant les contrats soumis à l’horaire collectif, la
réduction d’horaire accompagnée d’une baisse de salaire sera considérée comme une
modification substantielle.
c) Les attributions, la qualification ou les responsabilités du travailleur
Une responsabilité supplémentaire déléguée à un salarié constitue une modification
substantielle du contrat.
d) La mutation définitive d’emploi dans une catégorie inférieure
La convention collective en son article 18 alinéas 3 prescrits qu’un travailleur peut
refuser une mutation dans une catégorie inférieure. Si le contrat est rompu à la suite du
refus, la rupture sera à la charge de l’employeur. L’acceptation doit être
obligatoirement formulée par écrit. D’autres modifications peuvent être envisagées
dans le cadre de l’exécution du contrat de travail. Elles peuvent s’imposer au salarié
contrairement aux modifications substantielles.
5.2) Les autres modifications du contrat de travail
a) Changement des conditions de travail
Le changement des conditions de travail, qui sont des modifications mineures
n’affectant pas en principe le contrat de travail, relève du pouvoir discrétionnaire de
l’employeur. L’accord de l’employé n’est donc pas obligatoire.
Il s’agit par exemple des cas suivants :
la mutation du salarié dans un autre service suite à une réorganisation de
l’entreprise si les attributions, le salaire et les autres conditions de travail restent
identiques
la nouvelle répartition de l’horaire de travail
le déménagement de l’entreprise dans d’autres locaux
les heures supplémentaires imposées aux travailleurs
le contrat de travail pourra également être modifié unilatéralement lorsque
l’employeur assigne à un salarié une nouvelle tâche que celui-ci n’avait encore
jamais effectuée, mais qui correspond à la qualification prévue au contrat.
5.5) Les conséquences en cas de refus du salarié d’une modification non substantielle
de son contrat
Le refus du salarié de poursuivre le contrat aux nouvelles conditions peut aboutir à des
situations très différentes :
Soit il démissionne (la démission étant notifiée par écrit). Dans ce cas, il
n’obtiendra pas une indemnité de la part de l’employeur,
Soit il ne démissionne pas, mais cesse l’exécution de son contrat de travail.
L’employeur en tirera les conséquences en sanctionnant le comportement du
travailleur par un licenciement. Le licenciement est généralement légitime.
Toutefois, la latitude est laissée à l’employé d’établir la preuve du caractère non
légitime du licenciement en établissant l’existence d’un abus de l’employeur.
Section 2 : LES CONDITIONS D’EXECUTION
DU CONTRAT DE TRAVAIL
Chapitre 1 : L’OBLIGATION DE TRAVAIL
Le contrat de travail est basé sur un échange. Au salaire convenu doit correspondre la
prestation du travail et le code du travail souligne qu’aucun salaire n’est dû en cas
d’absence du travail, en dehors des cas prévus par la réglementation. Le code fixe une
durée légale de travail au delà de laquelle tout travail effectué doit donner lieu à une
majoration de salaire. De nombreuses exceptions à ce principe de base sont prévues.
L’employeur doit informer tous les travailleurs des horaires de l’entreprise. Le code
prévoit les cas où l’absence du travailleur peut ou doit être autorisée. Pour imposer le
respect de l’obligation de travail, le chef d’entreprise dispose de sanctions
disciplinaires.
c) Gens de maison
La durée des services des employés de maison est fixée à 260 heures par mois
correspondant à un travail effectif mensuel de 173,33. Il s’en suit que la durée de
présence de l’employé sera de 10 heures par jour.
3) L’horaire de l’entreprise
Le chef d’entreprise fixe l’horaire de travail compte tenu à la fois des dispositions
déterminant la durée légale du travail et des nécessités de l’entreprise. Le code
détermine 3 modes de répartition des heures de travail :
Limitation du travail effectif à raison de 8 heures par jour pendant 5 jours
ouvrables avec le chômage du samedi ou le lundi
Limitation du travail effectif à 6 heures 40 minutes par jour ouvrable de la semaine
Répartition inégale entre les jours ouvrables dans les 40 heures de travail effectif de
la semaine avec un maximum de 8 heures par jour afin de permettre le repos d’une
demi journée.
Le travail par équipes successives est autorisé mais le travail de chaque équipe doit
être continu sauf interruption pour le repos.
c) Permissions exceptionnelles
Les permissions exceptionnelles sont liées à la vie familiale. La durée de ces
permissions exceptionnelles est indiquée en jour ouvrable. L’autorisation préalable de
l’employeur est requise mais si, par force majeure, il est impossible de la demander,
l’absence est légitime. Les pièces justificatives doivent être produites dans les 15 jours
qui suivent l’événement. Ces jours concernés sont :
mariage du travailleur-------------------------------------------- 4 jours ouvrables
mariage d’un de ses enfants, d’un frère ou d’une sœur------ 2 jours ouvrables
décès du conjoint-------------------------------------------------- 5 jours ouvrables
décès d’un enfant, du père ou de la mère----------------------- 5 jours ouvrables
décès d’un frère ou d’une sœur----------------------------------- 2 jours ouvrables
décès d’un beau père ou d’une belle mère---------------------- 2 jours ouvrables
naissance d’un enfant---------------------------------------------- 2 jours ouvrables
baptême d’un enfant------------------------------------------------ 2 jours ouvrables
première communion d’un enfant--------------------------------- 1 jour ouvrable
déménagement------------------------------------------------------- 1 jour ouvrable.
Chapitre 2 : LES INTERRUPTIONS DU TRAVAIL
1) Le congé payé
Le droit au congé fait partie du contrat du travail. Chaque travailleur doit en bénéficier.
Pour apprécier le droit au congé, il faut partir d’une période de référence définie par le
code du travail. Cette période de référence permet d’établir le droit de jouissance au
congé, de déterminer la date de départ et de fixer la durée du congé.
1.1) La période de référence
Les droits au congé du travailleur s’apprécient en fonction d’une période de référence
qui s’étend : de la date de l’embauche ou du retour du dernier congé au dernier jour
qui précède celui du départ pour le nouveau congé. Cette période est dite de service
effectif. Le droit de jouissance du congé est acquis après une période de service
effectif égal à 1 an au sein de la même entreprise. Certaines périodes d’absence ne sont
pas considérées comme période de service effectif pour le calcul des droits. Par
conséquent, elles ne sont pas prises en compte dans la détermination de la durée du
congé. Ces périodes sont :
absence non autorisée
période de mise à pied
période de mise en disponibilité
grève
congé de maternité.
1.2) Détermination de la date de départ
Le droit de jouissance du congé une fois acquis, donc en règle générale au bout de 1 an
de service effectif, la date de départ en congé doit absolument être déterminée par
l’employeur. L’employeur doit organiser les départs en congé en fonction des
préférences exprimées par chaque travailleur et compte tenu des nécessités de service.
La date de départ en congé doit être communiquée au travailleur au moins 15 jours à
l’avance. Une fois la date de départ fixée, elle ne peut être retardée d’une période
supérieure à 3 mois.
1.3) Le calcul de la durée du congé en jours ouvrables
Le calcul imposé par la Convention Collective permet d’obtenir non par la durée
exacte du congé mais le nombre de jours ouvrables compris dans la période de congé.
Il faut d’abord déterminer la durée précise de la période de référence.
Exemple : 12 mois et 12 jours de service effectif = 12,4 mois
Ensuite multiplier cette durée par 2,2
On aura : 12,4 x 2,2 = 27,28 jours ouvrables
Enfin, il faut arrondir à l’unité supérieure.
En effet, lorsque le nombre de jours ouvrables ainsi calculé n’est pas un nombre entier,
la durée du congé est arrondie au nombre entier de jours immédiatement supérieur.
Dans notre exemple : 27,28 jours = 28 jours.
1.4) Conversion des jours ouvrables en jours calendaires
Pour cela, il faut consulter le calendrier à partir du jour fixé pour le départ en congé et
ajouter aux jours ouvrables les dimanches et les jours fériés tombant durant la période.
Il s’agit aussi bien des jours dits simplement fériés, dans la mesure où en période de
service actif, ils auraient été payés au travailleur considérés comme des jours fériés et
payés. Les samedis ne sont jamais considérés comme des jours fériés.
2) Le congé maladie
Toute absence de travail ayant une origine médicale prouvée entraîne la suspension et
non pas la rupture du contrat. Le mot « maladie » doit être entendu au sens de
l’incapacité du travail pour des raisons de santé.
6) La mise à pied
La mise à pied est une sanction infligée par l’employeur, en vertu de son pouvoir
disciplinaire, au salarié qui s’est rendu coupable d’une faute dans l’exercice de ses
fonctions. Cette sanction doit être signifiée par écrit.
L’employeur peut indiquer qu’il prend cette mesure pour se donner un temps de
réflexion et peut procéder ensuite au licenciement en invoquant la même faute. Par un
licenciement pour ce même motif, s’il intervient après la fin de la mise à pied, serait
jugée abusive en considérant qu’il y a double sanction. La mise à pied suspend le
contrat de travail mais ne le rompt pas. Le travailleur n’est pas payé ; la durée de la
mise à pied n’entre pas en compte ni dans le calcul de l’ancienneté ni dans celui des
droits au congé. A l’issue de la mise à pied, le travailleur doit se présenter à son travail
sinon il devient l’auteur de la rupture du contrat.
Chapitre 3 : LES SANCTIONS DISCIPLINAIRES
1) L’avertissement écrit
L’avertissement écrit est une mise en garde indiquant la précision des faits reprochés
au travailleur. En règle générale, toute sanction doit être précédée d’une demande
d’explication adressée au travailleur. Un travailleur qui refuse de recevoir une sanction
s’expose inévitablement à un licenciement immédiat pour faute lourde. Les copies de
la lettre d’avertissement et de la demande d’explication doivent être adressées à
l’inspecteur du travail. En cas de récidive, un avertissement précédant peut être évoqué
pour justifier le licenciement, à condition qu’il date de moins de 6 mois.
La suspension du salaire pour absence non justifiée ne constitue pas une sanction
disciplinaire. En cas d’absence non justifiée, en sus de la suspension du salaire
correspondant à la durée de l’absence, une sanction disciplinaire peut être retenue. Par
compte la diminution de salaire à titre de sanction d’une faute de service est interdite.
L’employeur qui prendrait une telle initiative aurait la rupture éventuelle du contrat à
sa charge.
Chapitre 4 : LE SALAIRE
Exemple : la durée légale du travail est égale à 40 heures, soit 173,33 heures par mois.
Il faut déterminer le salaire horaire sur la base des 173,33 heures
3.2) Incidence des jours fériés dans le calcul des heures supplémentaires
Salaire payé à l’heure Salaire payé au mois
Pas de retenue sur salaire
Le jour férié
Pas de salaire Récupération des heures de
est effectivement chômé
chômage
Pas d’heures supplémentaires
Le jour férié
Salaire Pas de récupération à faire
n’a pas été chômé
Le jour férié chômé Salaire Salaire majoré à 100 %
et payé n’a pas été chômé
NB : pour l’impôt sur salaire, lorsqu’il s’agit d’un travailleur expatrié, la charge de
l’employeur passe à 10,4 % de son salaire brut.
5) Le bulletin de salaire
Selon le Code du Travail, tout paiement de salaire doit être justifié par un bulletin de
salaire même pour une heure de travail. La délivrance du bulletin de salaire permet de
renseigner le travailleur sur les éléments constituant la rémunération.
Les parties contractantes peuvent mettre fin au contrat à durée indéterminée à tout
moment de façon unilatérale soit par la démission, le licenciement, le licenciement
collectif, le départ à la retraite, le décès du travailleur.
1) La démission
La démission est l’expression de la liberté dans le contrat à durée indéterminé. Il n’est
pas nécessaire que la démission soit acceptée par l’employeur. La partie qui prend
l’initiative de la démission doit le signifier par écrit à l’autre partie. La démission
écrite engage irrévocablement son auteur qui ne peut revenir sur la décision sans
l’accord de l’employeur. Le délai de préavis court à partir de la date de notification de
la démission. L’obligation de préavis est imposée pour permettre à l’employeur
d’effectuer le remplacement du travailleur.
2) Le licenciement
L’employeur peut mettre fin unilatéralement au contrat de travail pourvu qu’il donne
un préavis écrit. Cependant cette faculté doit s’exercer délicatement. Toute rupture
abusive donne lieu à des dommages-intérêts. L’absence d’écrit ne rend pas en lui
même abusif le licenciement. L’abus est établi par l’analyse des motifs. Nous
énumérons en annexe les différentes situations qui peuvent occasionner un
licenciement.
Le contrat de travail peut cesser par la volonté de l’une ou l’autre des parties à
condition de respecter un préavis donné par la partie qui prend l’initiative de la
rupture.
1) La durée du préavis
La durée du préavis est fonction de la catégorie professionnelle et de l’ancienneté du
travailleur. On a ainsi le tableau suivant :
1) Conditions d’attribution
La première condition d’attribution est le licenciement. Le licenciement doit
s’appliquer dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée. En cas de faute lourde,
l’indemnité de licenciement n’est pas due. La deuxième condition est la durée de la
présence continue dans l’entreprise. Le travailleur doit avoir une présence continue
d’un an dans l’entreprise. Il faut noter que les périodes d’absence exceptionnelles sont
considérées comme périodes de présence effective. La période de préavis rentre en
compte dans la détermination de la durée de service effectif. Au moment de la
liquidation des droits du travailleur, l’indemnité compensatrice de congé est payée.
Cette indemnité correspond à une période théorique de congé assimilée à une période
normale de présence pour être prise en compte dans la durée de service effectif.
1) Le certificat de travail
A l’expiration du contrat de travail, un certificat de travail doit être délivré au
travailleur, quel que soit la nature du contrat, sa forme (écrite ou verbale), sa durée, la
cause de la rupture. Le certificat de travail comporte des mentions obligatoires et
permet au nouvel employeur de s’assurer que la personne qu’il embauche est libre de
tout engagement. Il certifie que le salarié a effectivement travaillé, l’existence d’un
contrat. Il est réglementé par les articles 16-14 du Code du Travail et par les articles
41 et 37 de la CCI. Le certificat de travail contient des impératives et des mentions
autorisées.
1.1) Les mentions obligatoires
Les mentions obligatoires sont les mentions dont l’absence rendrait le document
irrégulier. Il s’agit :
du nom ou raison sociale et l’adresse de l’employeur
la date d’entrée du salarié dans l’entreprise
la date de sortie
la nature de l’emploi ou des emplois successifs occupés avec mentions des
catégories professionnelles et les périodes correspondantes
l’intitulé du document doit être sans équivoque et indiqué clairement « certificat de
travail »
la date d’entrée ne prend pas en compte la période de stage qui donne lieu à la
délivrance d’une attestation de travail.
1.2) Les mentions prohibées
Toutes les mentions autres que celles que nous venons d’étudier sont prohibées compte
tenu du caractère exclusif des mentions obligatoires et au regard de l’interprétation
stricte des tribunaux. C’est une mesure qui vise à éviter que le certificat de travail ne
compte des mentions susceptibles de porter préjudice aux salariés. Ainsi, une mention
telle « a l’occasionnellement exercé » pour dire que les fonctions étaient non suivies ;
est jugée inopportune et défavorable au travailleur. Le certificat de travail ne peut
mentionner : un motif de licenciement précis, la cause de la rupture du contrat, une
clause de non concurrence.
1.3) La délivrance du certificat de travail
L’article 16-14 du code du travail précise que le certificat de travail doit être remis au
travailleur c’est à dire que l’employeur doit directement remettre le certificat de travail
au salarié.
2) Le rapatriement du travailleur à la fin de son contrat
Les catégories de travailleurs sont d’une part ceux recrutés à l’extérieur pour exercer
en Côte d’Ivoire, d’autre part les travailleurs recrutés en Côte d’Ivoire pour exécuter
un travail hors de leur résidence habituelle. Dans l’un comme dans l’autre,
l’employeur est tenu de prendre en charge les frais de rapatriement.
2.1) Le rapatriement du travailleur expatrié
Les frais de rapatriement du travailleur et de sa famille sont en totalité à la charge de
l’employeur dans les cas suivants :
expiration du contrat à durée déterminée (CDD)
rupture pour cas de force majeure
démission lorsque le droit au congé est acquis
licenciement sauf en cas de faute lourde.
Dans tous les autres cas, ou bien les frais sont partagés proportionnellement, ou ils ne
sont pas à la charge de l’employeur.
2) Les élections
La qualité d’électeur est acquise aux conditions suivantes :
sont électeurs les travailleurs des deux sexes
âgés de 18 ans accomplis
ayant travaillé six mois dans l’entreprise.
4) Les candidats
Les délégués sont élus sur les listes présentées par les organisations syndicales sous les
conditions d’éligibilité suivantes :
être âgé de 18 ans au moins le jour de l’élection
être citoyen ivoirien
avoir travaillé dans l’entreprise pendant douze mois au moins
ne pas être ascendant, frère ou allié de la famille de l’employeur.
5) L’organisation du scrutin
Le vote a lieu dans l’entreprise. La date, le scrutin, le lieu, les heures d’ouverture et de
fermeture du scrutin sont fixées par le chef d’établissement ou son représentant après
accord avec les organisations syndicales. Ces indications sont annoncées 15 jours au
moins avant la date du scrutin par affichage (Code du Travail).
Le chef de l’établissement ou son représentant préside le bureau de vote où il est
assisté d’un représentant non candidat de chacune des listes en présence. Dans un
collège donné, l’élection est définitive si au premier tour du scrutin, le quorum est
atteint. Pour cela, il faut que le nombre des votants, déduction faite des bulletins nuls
ou blancs soit supérieur ou égal à la moitié des électeurs inscrits. Si le quorum n’est
pas atteint, il est procédé à un deuxième tour des élections qui a lieu dans un délai de
15 jours. Après la proclamation des résultats, l’employeur est tenu d’établir en triple
exemplaire le procès verbal des élections. Deux exemplaires du présent procès verbal
sont adressés à l’inspecteur du travail du ressort dans un délai de deux (2) jours, le
troisième exemplaire étant conservé aux archives de l’entreprise.
6) Les missions des délégués
La mission des délégués du personnel se situe à 3 niveaux :
6.1) Présentation à l’employeur des réclamations du personnel
Le délégué du personnel présente les réclamations collectives et individuelles du
personnel ayant un caractère professionnel. Toutefois, les travailleurs ont la faculté de
présenter eux-mêmes leurs réclamations à l’employeur.
6.2) Intervention auprès de l’inspecteur du travail
Le délégué peut saisir l’inspecteur du travail de toute plainte relevant de sa
compétence. Il est auxiliaire de l’inspecteur du travail.
6.3) Rôle de proposition et de consultation
Les délégués du personnel peuvent soumettre des suggestions tendant à l’amélioration
de l’organisation et du rendement de l’entreprise. Les délégués peuvent également
faire des propositions concernant les conditions d’hygiène et de sécurité du travail.
Pour un meilleur exercice de leur mission, les délégués du personnel doivent disposer
d’un local pour réunion, d’un tableau d’affichage pour la transmission d’informations.
Ils ont le droit d’obtenir une audience de l’employeur ou son représentant.
Les délégués du personnel disposent de 15 heures par mois pour l’exercice de leurs
fonctions, ce temps de travail est payé. Ce crédit des 15 heures est fixé par mois et ne
peut être reporté d’un mois à l’autre.
7) La protection des délégués du personnel
Le code du travail et la convention collective protègent les délégués du personnel
pendant une période de trois mois à partir de la date des dépôts des candidatures selon
le Code du Travail. Selon la Convention Collective, cette période de protection des
candidats aux fonctions de délégué s’étend de la date de dépôt des candidatures à la
date du scrutin. Comme le temps entre ces deux dates est long de moins de trois mois,
le code prévaut sur la convention collective.
L’employeur mène cette politique au travers d’un recrutement des plus aptes, la mise
en valeur des compétences, la répartition des tâches, la définition des objectifs,
l’administration de la discipline, l’application d’une bonne politique des salaires. Il
s’agit des moyens permanents de l’animation d’une entreprise. D’autre part, les
délégués à travers leurs missions permettent de réduire la fréquence et l’acuité des
conflits individuels du travail. Malgré toutes ces dispositions, les conflits ne
disparaissent pas. Lorsqu’ils surviennent, ils peuvent être réglés soit à l’amiable soit
par contentieux.
Le résultat est consigné dans un procès verbal dressé par l’inspecteur du travail. En cas
de règlement total du litige, les parties signent le procès verbal et le règlement est
définitif. En cas de règlement partiel, le procès verbal doit contenir les points sur
lesquels il n’y a pas eu accord. En cas d’échec total, le procès verbal doit contenir les
motifs de l’échec. Dans les deux derniers cas cités, les parties ont la possibilité de
recourir au règlement contentieux.
Telles sont les règles qui président à la résolution des conflits individuels. Qu’en est-il
des conflits collectifs ?
2.2) L’arbitrage
En cas d’échec total ou partiel de la conciliation obligatoire, le différend est soumis à
la procédure d’arbitrage. Les parties disposent d’un délai de six (6) jours, à compter de
la date de constatation de l’échec pour convenir de se soumettre leur différend à la
procédure d’arbitrage. Les parties précisent si elles entendent recourir à la désignation
d’un arbitrage unique ou d’un comité arbitral composé d’un magistrat et de deux
arbitres. Les arbitres sont choisis parmi les personnalités dont la liste est établie chaque
année par le Ministre du Travail. La sentence arbitrale est notifiée aux parties par lettre
recommandée avec accusé de réception dans les 48 heures.
2.3) La médiation
La procédure de médiation est appliquée lorsque les parties ne parviennent pas à
désigner un arbitre ou lorsqu’elles décident de passer directement à la médiation. La
partie la plus diligente saisit le préfet ou le cas échéant le Ministre du Travail pour
engager la médiation. Celui-ci choisit le médiateur entre les personnalités désignées
pour assurer les fonctions d’arbitrage. Le médiateur convoque les parties et dans un
délai de 12 jours, dresse un rapport motivé de ses investigations, sous forme de projet
de règlement du litige.
L’entreprise en matière de gestion du personnel a fait place à une tendance qui intègre
fortement la formation continue.
2) L’intervention de l’Etat
L’intervention de l’Etat se manifeste à travers le FDFP (Fonds de Développement de
la Formation Professionnelle). Le FDFP est la structure de financement de la
formation continue. Il dispose de sources de financement qui sont des impôts à la
charge des employeurs.
a) La taxe d’apprentissage
Cette taxe est destinée aux actions de formation initiale, à la formation des apprentis et
aux études ayant trait à la planification générale de la formation professionnelle et
technique. Elle représente 0,4% de la masse salariale de l’employeur.
La moitié conservée par l’entreprise est utilisée pour le financement direct de leurs
formations pour un montant au moins équivalent. Ces actions de formation doivent au
préalable faire l’objet d’un agrément par le FDFP à partir du plan de formation que
l’entreprise aura pris soins de déposer. Si l’entreprise ne peut justifier en fin
d’exercice, la réalisation des actions de formation (par des cabinets agréés), elle doit
reverser une somme équivalente à la différence entre ce qu’elle aurait dû affecter à la
formation et ce qu’elle a effectivement réalisé.
1) L’hygiène générale
Les mesures d’hygiène générale imposée aux entreprises concernent le nettoyage et la
désinfection ; la qualité de l’atmosphère dans les locaux ; l’éclairage ; les installations
à l’usage personnel des travailleurs. Les locaux affectés au travail du personnel seront
tenus en état constant de propriété. L’évacuation des poussières, gaz incommodes,
insalubres ou toxiques se fait au fur et à mesure de leur production. L’utilisation des
masques et des dispositifs de protection peut être envisagée.
A titre d’illustration, le cubage d’air par personne employée ne peut être inférieur à 7
m3. Ce cubage est au moins de 10 m 3 dans les laboratoires, cuisines, magasins,
boutiques et bureaux ouverts au public.
3) Discipline générale
Il est interdit de laisser les ouvriers et les employés prendre leurs repas dans les locaux
affectés au travail. Cette autorisation particulière peut être accordée par l’inspecteur. Il
est interdit d’introduire dans l’établissement des boissons alcooliques. L’entrée et le
séjour dans l’établissement de personnes en état d’ivresse sont interdits.
La durée du mandat des membres du comité est de deux ans renouvelable. Un membre
qui cesse ses fonctions au sein du comité est remplacé dans un délai d’un mois pour la
période du mandat restant à courir. Le comité se réunit au moins une fois par trimestre,
à l’initiative de son président (décret N°96-206 du 7 mars 1996). L’inspecteur du
travail, le médecin d’entreprise, le technicien de la CNPS peuvent assister aux
réunions du comité à titre consultatif.
4ème catégorie :
100 à 249 travailleurs concours permanent d’un infirmier Une infirmerie
1 salle de pansement
ème
5 catégorie : concours périodique d’un infirmier, à pour 20 à 99
moins de 100 travailleurs raison d’une heure par mois pour 20 travailleurs, 1 boîte de
salariés secours pour moins de
20 personnes.
Les membres des familles pris en compte pour le calcul de l’effectif sont les membres
des familles des expatriés.
2) Le médecin d’entreprise
Le médecin d’entreprise agrée est lié par un contrat de travail passé avec l’employeur
et conforme aux principes de la déontologie médicale. Il est chargé des visites
journalières et examens médicaux, des soins immédiats des travailleurs accidentés ou
malades, du service de médecine préventive. Dans les établissements où la présence
permanente d’un médecin n’est pas obligatoire, la visite est effectuée par un infirmier.
Les visites du médecin sont consignées dans un registre. Il joue un rôle de conseil
auprès du chef d’entreprise en matière d’hygiène générale, amélioration des conditions
de travail, adaptation des travailleurs aux postes de travail.
3) L’infirmerie d’établissement
L’infirmerie d’établissement est obligatoire dès que l’établissement compte au moins
100 travailleurs ou membres de leurs familles limogés par l’employeur. Les locaux
doivent comporter une salle de visite, une salle d’infirmerie et de pansement.
Chapitre 6 : LA MEDAILLE D’HONNEUR DU TRAVAIL
La médaille d’honneur du travail a été instituée en Côte d’Ivoire en 1963 (par décret
N°63-65 du 9 février 1963). La médaille d’honneur du travail récompense des services
étant entendu que cette permanence peut s’apprécier au niveau de deux employeurs
différents.
1) Conditions d’attribution
Tout salarié, quelque soit sa nationalité, justifiant de l’ancienneté et de la
permanence de service d’un ou de deux employeurs, peut obtenir la médaille du
travail, à condition que l’une ou l’autre des conditions soit remplie :
le salarié travaille en Côte d’Ivoire
le salarié travaille à l’étranger mais au service d’un employeur ivoirien ou dans
une succursale d’un établissement dont le siège social est en Côte d’Ivoire.
La médaille ne peut être décernée aux magistrats, aux fonctionnaires titulaires des
administrations centrales de l’Etat, des services extérieurs indépendants des services
publics de l’Etat.
1-Vous êtes responsable administratif et vous êtes demandé de gérer cette question
2-Supposons que vous décidez de licencier M. YAO.
Mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septem. Octobre Novem. Décemb. Total
Rubriques
Salaire catégoriel 115.502 115.502 115.50 115.502 115.502 577.510
2
Sursalaire 184.499 184.499 184.49 184.499 184.499 922.495
9
Ancienneté 3.465 3.620 3.620 3.620 3.620 21.945
Prime exceptionnelle - - 200.00 - - 200.000
0
Brut imposable 303.446 303.621 504.62 304.621 304.621 1.721.950
1
Retenue CR -9.711 -9.748 -16.148 -9.748 -9.748 -55.103
Retenue IS -3.641 -3.655 -6.055 -3.656 -3.655 -20.663
Retenue CN -8.977 -9.070 -25.070 -9.069 -9.070 -61.256
Retenue IGR -18.543 -18.665 -38.729 -18.665 -18.665 -113.273
Retenue CNS -3.035 -3.046 -5.046 -3.046 -3.046 -17.219
Net à payer 259.552 260.437 413.57 260.437 260.437 1.454.436
3
SOLDE DE TOUT COMPTE
4) Congés payés
5) Indemnité de licenciement
Salaire moyen mensuel des douze derniers mois= (2.427.728 + 1.721.950)/12
= 345.807
Ancienneté : 4 ans, 4 mois et 9 jours = (4 x 360) + (4 x 30) + 9 j = 1.569 j
Indemnité de licenciement = 345.807 x 30% x 1.569/360 = 452.143
CR -------- 57.531
IS---------- 21.583
CN -------- 63.312 ---- 268.923
IGR ------- 117.656
CNS ------- 8.840
19,76
307,76
TOTAL jours 308
Régularisation
ITS CN IGR (2)
Extrapolation du salaire à l’année : 49.380 x 308/360 145.600 x 308/360 269.917 x 308/360
3.519.767 x 360/308 = 4.114.013
Environ 4.115.000
CDI CDD
Rupture Démission
Obligations Faute Rupture Faute commun
lourde légitime lourde accord
Salaire dû Oui Oui Oui Oui Oui
Préavis Non Oui Non Non Oui
Indemnité de licenciement Non Oui Non Non Non
Allocation de congé Oui Oui Oui Oui Oui
Cas JURISPRUDENCE
1-Atteinte à l’image de marque de l’entreprise CA, Abidj, 15/04/03
2-Refus d’effectuer un travail CA,Abidj, 15 /04/81
3-Détention irrégulière de document CA, Abidj, 03/04/81
4-Travailleur dormant pendant le service, abandon de poste CA,Abidj , 29/04/83
5-Séquestration d’un cadre de l’entreprise CA,Abidj, 10/04/81
6-Injure et menace CA, Abidj, 05/01/82
7-Concurrence déloyale CA, Abidj, 26/01/82
8-Utilisation de véhicule à des fins personnelles CA, Abidj, 27/03/81
9-Cessation de travail pour revendication injustifiée CA, Abidj, 07/05/82
10-Insubordination totale TT, Abidjan, 26/01/82
11-Détournement de matériels (vols) CA, Abidj, 25/11/82
12-Abus de confiance CA, Abidj, 19..........
13-Négligence ayant entraîné un vol
14-Irrégularités de caisse répétées
15-Refus de signer un avertissement
LES PRINCIPAUX CAS DE LICENCIEMENT LEGITIME
REGULARISATION
Différence à retenir
CONTRAT DE TRAVAIL A DUREE DETERMINEE
A TERME PRECIS
ENTRE
LA SOCIETE
Monsieur
ET LE TRAVAILLEUR
Nom : ……………………………………………………………………………
Nationalité : ………………………………………………………………………
Secteur : -------------------------------------------------------------------------------------
Salaire de base : -------------------------------------------------------------
Sursalaire : -------------------------------------------------------------------
Salaire brut imposable : --------------------------------------------------
Prime de transport : ---------------------------------------------------------
Eventuellement, nous pourrons convenir de renouveler ledit contrat.
Il est entendu que la résiliation du contrat peut intervenir avant terme par
l’accord des parties, ou par la suite d’une faute lourde commise par l’un des co-
contractants.
Nous sommes d’accord pour observer réciproquement la législation ivoirienne
du travail ; la Convention Collective Interprofessionnelle de la République de
Côte d’Ivoire et le règlement intérieur de l’entreprise.
Les différends qui pourraient d’élever à l’occasion de l’exécution du présent
contrat seront réglés conformément aux dispositions des textes législatifs ou
réglementaires en vigueur et à défaut, aux usages locaux réglant les rapports des
employeurs et salariés, auxquels les parties déclarent formellement se soumettre.
Le travailleur soussigné, affirme qu’il est libre de tout engagement antérieur et
qu’il donne son libre consentement au présent contrat de travail à durée
déterminée qui prend effet à compter du-----------------------
Vous pourrez servir en tout autre point de la Côte d’Ivoire ou l’entreprise jugera
bon de vous affecter, considération faite des nécessités de service dont elle reste
le seul juge.
L’EMPLOYEUR LE TRAVAILLEUR
ATTESTATION DE CONGES
Monsieur : -----------------------------------------------------------------------------------
Fonction : ------------------------------------------------------------------------------------
Matricule : -----------------------------------------------------------------------------------
Monsieur : -----------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce
que de droit.
LE DIRECTEUR
Abidjan, le ------------------------------
Monsieur : -----------------------------------------------------------------------------------
Matricule : -----------------------------------------------------------------------------------
Fonction : ------------------------------------------------------------------------------------
LE DIRECTEUR
Ampliations :
Original (paie)
Double (intéressé)
ATTESTATION DE CONGE DE MATERNITE
Dossier – CNPS
N° Employé
Madame : ------------------------------------------------------------------------------------
Du ------------------------------------------- au --------------------------------------------
Madame : ------------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce
que de droit.
LE DIRECTEUR
ATTESTATION DE REPRISE DE SERVICE APRES
CONGE DE MATERNITE
Dossier – CNPS
N° Employé
Madame
Du ------------------------------------------- au --------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce
que de droit.
LE DIRECTEUR
ATTESTATION DE STAGE
Monsieur -------------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce
que de droit.
LE DIRECTEUR
ATTESTATION DE TRAVAIL
Monsieur -------------------------------------------------------------------------------------
En qualité de : -------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présente attestation pour servir et valoir ce
que de droit.
LE DIRECTEUR
CERTIFICAT DE TRAVAIL
Monsieur -------------------------------------------------------------------------------------
Catégorie : -----------------------------------------------------------------------------------
En foi de quoi nous lui délivrons la présent certificat de travail pour servir et
valoir ce que de droit.
LE DIRECTEUR
DEMANDES D’EXPLICATIONS ECRITES
SERVICE : ----------------------------------------------------------------------------------
DEMANDEUR : ---------------------------------------------------------------------------
DEMANDE EXPLICATION