Vous êtes sur la page 1sur 26

Bulletin de paie

Définition : document établi mensuellement (ou selon la périodicité de la paie) et récapitulant un


certain nombre d’informations relatives au travail et à la rémunération du salarié : temps de travail
et heures supplémentaires éventuellement effectués, éléments et montant total du salaire brut (base
et primes diverses) détail des cotisations sociales salariales et patronales indemnités total des
salaires imposables et net à payer, cumuls sur l’année civile, connu (congé acquis congés pris,
solde)
Ce document doit être conservé par le salarié sans limitation de durée.
Figure obligatoire bulletin de paie

Id employeur (nom, Siret, code ape, adresse) Salarié ( nom, prénom, numéro de sécu,
matricule, ancienneté, CCM(classification)

SALAIRE DE BASE
Primes
Avantages en nature
HS, HC
CP
=>SALAIRE BRUT
Cotisation salarié Employeur
Net social
Net avant impôts
net à payer

Net social :
Le bulletin de paie ne doit pas mentionner :
L’exercice de grève
Les fonctions de représentant du personnel
La partie Brute :
Salaire de base doit respecter la CC et accords collectifs déterminent le taux H les contrats
détermine le taux horaire
Exercice :
1. Salarié qui travaille du lundi au vendredi de 9h15 à 12H30 puis de 13h30 à 17H15 Il est
embauché le 01/09/2023 au coef 200.
Salaire de base : 1825
Un salarié qui travaille du mardi au samedi de 9h 12h30 13H30 17H00 embaucher le 01/08 au coef
175
1747,20 /151.67=11,52
EXERCICE PAIE

Un salarié travail du mardi au samedi de


9h00 à 12h30.
13h30-17h00 ce qui fait que le salarié travaille 151,67.

notre salarié travaille est embauché le 01 aout coeff 175= 1732

1732/151,67= 11,41 on est en dessous du SMIC horaire : on ne peut pas rémunérer un employé sous
le SMIC horaire, de ce fait, ont le rémunéré à hauteur du SMIC.

Un salarié travail le lundi ;13h00-17h00 = 4h


mardi de 9h00-12h00= 3h
embauché le 01 septembre COEF 250

Lundi : 17h00 - 13h00 = 4 heures


Mardi : 12h00 - 9h00 = 3 heures
Jeudi : (12h30 - 8h00) + (18h00 - 13h30) = 4,5 + 4,5 = 9 heures

Ensuite, il suffit d'additionner toutes les heures travaillées :

4 heures (lundi) + 3 heures (mardi) + 9 heures (jeudi) = 16 heures au total par semaine.

(16 heures / 35 heures) * 2103 euros

961,37 euros

 CORRECTION
 16x52/12 =69,33
 2103/151,67 = Taux horaire 13,8656
 = 69.33x13,8656= 961,30

Exercice juste

Un salarié est embauché depuis le 1 juin 2023 il travaille du lundi au vendredi de 9h00 a 12h00 de
14h00 à 18h00 pallié 2
 Le salarié qui travaille du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 de 14h00 à 18h00= soit 151,67
 soit selon la convention collective 11,36. = 1722,9712 or un salarié ne peut pas être
rémunérée sous le SMIC de ce fait, c'est le SMIC horaire légal qui s'applique 11,52 soit un
salaire mensuel 1747,23.

Un salarié est embauché le 01 septembre 2023 ( pallié 3) il travaille du lundi au mercredi de 8h15 à
16h45 et une pause de 30 min non rémunéré.

 Un total de 24h semaine soit 104 mois


 il est payé à 11,78X104= 1225,12

Correction

un salarié travaille du mardi au vendredi de 7h00 a 12h30 / 13h15 à 16h30 embauche le 01/08

 De 7h00 à 12H30 soit 5h30


 13h15 à 16h30 soit 3h15
 8h45 Il faut convertir les 45 min en centièmes = 8h75.
 8h75X 4= 35
 151,67 X11= 1748,75.

(60/100) x (nombre de minutes) = résultat en centième d'heure.

Exercice sur les conversions


 Mardi au vendredi de 8h00 à 17h15 pause de 30 min
 8Hà 12h00 = 4h00
 12h30-17h15= 5h00 – 0H15= =4h75
 = 8h75x 4= 35h soit 151,67
 151,67 X11,52= 1747,2384
On divise par 60 pour convertir des minutes en heures

Attention il faut toujours vérifier le montant du SMIC en fonction de la période donnée.

CORRECTION
Un salarié travail de
 8h00-12h00 Lundi :(4h00)
 mardi – jeudi : 8h 30-12h30 ( 4h) Et 13h45 à 17h45 :(4)
 vendredi 8h15 -13h00 / 13h 45-16h00 ( 4,75)+ (2,25).
 35h semaine soit 151,67
 151,67 X11
CorRECTION
Mercredi de 9h00 a 18h30 dont une heure de coupure
 8 h 30 ( en centième c'est 8h50)
 8h50X52/12=36.83
 36,83 X11.27 = 424,2816

correction
Lundi de 8h00 a 13h = 5h00
Mardi de 8h00 a 14h00= 6h00
jeudi/samedi 10hàà à 15h00 =5h
 soit 26h
 26X52/12= 112,66 en mensualisation
 112,66X11,27( taux horaire du mois de mars ) =1269,75
CORRECTION
Lundi 8h20-13h10= 4,83
Mardi 8h20-13h30= 5h30-20min = 5h16
MercredI 8H20-13h30= 5h16
Jeudi 8h20-13h40= 5h00+20min =5,33
vendredi 8h00-11h30= 3,30

= 23,78 on arrondi à 24h


24x52/12= 104
104X11,52= 1198,02

un salarié est embauché le 1er juin au coeff 150


 il travail du lundi au vendredi de 8h-16h00 soit 35H semaine
 Soit 151,67 par mois
 selon la grille il sera rémunéré à 1710,28 euros
 mais cette grille est inférieur au smic horaire donc il sera rémunéré selon le barème légal
( 11,27 moins avantageux que le barème légal 11,52)

correction
un salarié embauché le 01 aout coeff 170
 il travail du L-V de 9h00-13h00
 4h par jour: soit 4x5=20H ( 20h semaines)
 20 ( nombre d'heure par semaine ) X52 ( semaine dans l'année ) /12 ( mois ) = 86.66
 1769,85/151,67= 11,66
 Pour calculer le salaire : 86,66 x 11,66= 1011,24
Les éléments du salaire brut

Les avantages en nature désignent les biens ou services fournis par l'employeur aux salariés, que ces derniers
peuvent utiliser à des fins personnelles.

Ces avantages peuvent être fournis gratuitement par l'employeur ou moyennant une participation du salarié
inférieure à leur valeur réelle. Ils permettent ainsi aux salariés de réaliser des économies sur les dépenses
qu'ils auraient normalement dû supporter, et sont donc assujettis à des cotisations.

L'avantage en nature doit être mentionné sur le bulletin de paie, où il sera inclus dans le salaire brut et
soumis à cotisations. Après le calcul du salaire net imposable, il sera déduit du montant total à verser au
salarié.

Si le salarié participe financièrement à l'acquisition du bien ou du service ou s'il subit une retenue sur salaire
pour en bénéficier, le montant de l'avantage en nature sera réduit en conséquence.

Les avantages en nature sont également pris en compte pour vérifier que le salaire minimum légal est
respecté.

Les avantages en nature peuvent être évalués en fonction de leur valeur réelle ou forfaitairement .
L'évaluation forfaitaire est possible pour
 Nourriture.
 Logement.
 Véhicule.
 Les outils de communication.

Tous les autres avantages en nature doivent être évalués pour leur valeur réelle. L'évaluation forfaitaire
constitue une valeur minimale si la convention collective ou le contrat de travail prévoit une valeur
supérieure celles-ci s'applique à l'inverse en cas d'évaluation inférieure l'avantage sera tout de même retenue
pour le montant de l'évaluation forfaitaire.

1er AN.

Evaluation forfaitaire nourriture ;


 Repas fourni gratuitement par l'employeur ou paiement du restaurateur par l'employeur directement

Evaluation logement
 Mise à dispo gratuite d'une habitation-Option choisie peut être réévaluée en fin d'exercice pour
l'année entière écoulée, salarié par salarié
 Suivant barème URSAFF
 Selon la valeur locative ; valeur locative servant au calcul de la taxe d'habitation + valeur réelle des
avantages accessoires.

Evaluation véhicule

 Véhicule de service ; restitution pendant les repos congé = salarié n'a pas en permanence le véhicule
= pas d'AN+lorsque l'utilisation du véhicule pendant la semaine à titre privé ( trajet domicile-travail)
constitue le prolongement des déplacements professionnels.
 Véhicule de fonction ; disposition en tout temps ; Evaluation selon barème URSAFF ( 6-9ou 12%) -
Evaluation selon les dépenses réellement engagées.

Evaluation NTIC

 Utilisation à titre privé des outils issus des NTIC mis à dispo par l'employeur
 AN évalué sur la base des dépenses réellement engagé ( présentation des justificatifs du temps passé
par le salarié à une utilisation privé ) ou sur la base d'un forfait égal à 10% de coût d’achat public
TTC.
LES ELEMENTS DU SALAIRE BRUT - les AN
 Régime social et fiscal :
 Les avantages en nature, dont peut bénéficier le salarié en sus de sa rémunération en espèces,
constituent un élément de la rémunération à inclure dans l'assiette des cotisations de sécurité sociale
(CSS art. L 242-1 et L 136-1-1, al.1).
 Pour déterminer le montant de la rémunération soumise aux cotisations de sécurité sociale, il
convient donc d'ajouter à la rémunération en espèces la valeur représentative des avantages en nature
évaluée selon les règles propres à la sécurité sociale.
 Sur le plan fiscal, les avantages en nature fournis aux salariés sont passibles, en tant
qu'éléments de rémunération, de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.

LES ELEMENTS DU SALAIRE BRUT - les primes


 Les gratifications sont obligatoires et présentent donc le caractère juridique d'un salaire dans les
situations suivantes :
 Elles sont prévues par le contrat de travail ou les conventions et accords collectifs de travail (de
branche, de groupe, d'entreprise ou d'établissement);
 Elles ont été instaurées par un engagement unilatéral de l'employeur
 leur versement résulte d'un usage d'entreprise

LES ELEMENTS DU SALAIRE BRUT - les primes


 Les gratifications sont dites bénévoles si l'employeur peut décider en toute liberté de l'opportunité de
leur versement et de leur montant.
 Elles constituent alors une libéralité et n'ont pas le caractère juridique d'un salaire.

LES ELEMENTS DU SALAIRE BRUT - les primes


 Régime fiscal et social
 En règle générale, qu'elles soient bénévoles ou obligatoires, les primes et gratifications
versées en complément du salaire entrent dans l'assiette des cotisations de sécurité sociale
puisqu'elles sont allouées, sinon en contrepartie, tout au moins à l'occasion du travail.
 En matière d'impôt sur le revenu, l'administration a précisé à plusieurs reprises que, d'une
manière générale, sont imposables toutes les sommes versées à un salarié et qui trouvent leur origine
dans le contrat de travail liant l'intéressé à son employeur.

LE SALAIRE NET
 Salaire net à payer avant impôt = Salaire brut - Cotisations salariales
 Salaire net imposable = Salaire brut - Cotisations salariales déductibles + part patronale de
mutuelle
 Salaire net à payer représente le salaire après déduction de toutes les cotisations sociales
obligatoires, de tous les prélèvements sociaux, dont la CSG/CRDS, le PAS et de la quote-part due
par le salarié sur ses titres restaurant + les remboursements de frais professionnels ou transport en
commun - acompte/prêt/avance

La durée du travail.
La durée légale du travail s'entend en heures de travail effectif et non en heures de présence.
Deux conditions pour être en travail effectif :
 Le salarié est sous la subordination de l'employeur, il répond aux instructions de
l'employeur.
 Le salarié ne peut vaquer librement à ses occupations. Il exécute son contrat de travail.
Exemple: habillage - oui; douche - non ; pause - oui non ; astreinte- non
Ci-dessous les limites à respecter:
Durée maximale quotidienne: 10 heures
Durée maximale hebdomadaire: 48 heures ( ou 44 heures sur 12 semaines consécutives ) OU 40 heures sur
12 semaines consécutives pour les travailleurs de nuit OU 35 heures pour les salariés mineurs.
Repos quotidien : 11 heures
Repos hebdomadaire : 35 heures
Non respect des repos
Sanction:
 Pour le repos quotidien - Contravention de 4ème classe (750 €
 d'amende) prononcée autant de fois qu'il y a de salariés concernés par l'infraction
 Pour le repos hebdomadaire - Contravention de 5ème classe prononcée autant de fois qu'il y
a de salariés concernés par l'infraction (1 500 € d'amende)
Les heures supplémentaires
Les heures supplémentaires correspondent aux heures effectuées au-delà de la durée légale du travail ou de la
durée d'équivalence.
Elles se décomptent sur la semaine civile.
Les 8 premières heures ( de 35 à la 43éme ) sont majorées de 25% et les heures effectuées au delà sont
majorées de 50%.
La majoration peut être accordée en temps ou en argent.
Depuis le 1er Janvier 2019, toutes les heures supplémentaires sont exonérées de cotisations retraite salariale (
dans la limite de 11,31% ) et exonérées d'impôts sur le revenu dans la limite de 7500 euros net imposable par
année.
Par ailleurs, les Employeurs de moins de 20 salariés bénéficient d'un allègement de cotisations de 1,50 euros
par heure supplémentaire effectuée dans les limites légales.
Les heures supplémentaires effectuées s'imputent sur un contingent, sauf si elles ont été remplacées par un
repos compensateur équivalent.
Le contingent annuel d'heures supplémentaires est fixé par accord d'entreprise ou, à défaut, par la convention
collective. A défaut d'accord, le contingent est fixé à 220 heures par salarié
En cas de dépassement du contingent, l'employeur doit accorder au salarié une contrepartie en repos pour
toute heure effectuée au-delà du contingent. Le taux de cette contrepartie est fixé par accord d'entreprise ou
par la convention collective.
défaut, le taux légal est de :
 50 % dans les entreprises de 20 salariés au plus
 100 % dans les autres entreprises.
Le droit à la contrepartie en repos est porté sur le bulletin de paie ou annexe, en informant le salarié des
modalités de prise du repos.
Les heures complémentaires
Les heures complémentaires correspondent aux heures effectuées par un salarié à temps partiel au-delà de sa
durée hebdomadaire contractuelle.
Les heures complémentaires peuvent être effectuées dans la limite de 1/10e de la durée hebdomadaire ou
mensuelle de travail prévue dans le contrat.
Toutefois, elle peut être portée à 1/3 de la durée hebdomadaire ou mensuelle par convention ou accord
d'entreprise.
Les heures complémentaires ne doivent pas porter la durée de travail du salarié au niveau de la durée légale.
Le taux de majoration est fixé à 10% pour chaque heure complémentaire accomplie dans la limite de 1/10º de
la durée de travail fixé dans le contrat, puis, 25% pour chaque heure accomplie au-delà de 1/10º.
Depuis le 1er Janvier 2019, toutes les heures complémentaires sont exonérées de cotisations retraite salariale
( dans la limite de 11,31% ) et exonérées d'impôts sur le revenu dans la limite de 7500 euros net imposable
par année.

HS/HC ET PRIMES
Le code du travail ne précise pas les éléments à prendre en compte dans la base de calcul des HS ou HC.
Selon la jurisprudence, entrent dans cette assiette, le salaire horaire effectif et les primes et indemnités avant
le caractère d'un salaire soit celles qui sont attribuées en contrepartie du travail réalisé par le salarié, OU des
conditions dans lesquelles l'activité est exercée:
Sont ainsi envisageables les primes suivantes :
 Prime de danger, d'insalubrité, de froid, de situation géographique sur les chantiers du
bâtiment ;
 Primes de polyvalence, de risque ;
 Prime pour travail le dimanche, un jour férié, travail de nuit;
 Prime de détachement ou d'emploi à l'étranger ;
 Prime de production liée au rendement individuel
 Prime de qualité si individuelle

HS/HC ET PRIMES
Les primes suivantes sont à exclure du calcul des heures supplémentaires (sauf dispositions
conventionnelles ou usages contraires) :
 Prime exceptionnelle ;
 Prime de vacances ;
 Primes d'ancienneté ;
 Prime de 13ᵉ mois ;
 Primes de déplacement, de transport ;
 Primes de productivité si collective
 Primes de mariage, de naissance, de médaille du travail ;
Sont également exclues toutes les sommes représentatives des frais professionnels
HS/HC ET AN
Le montant des AN doit être pris en compte pour le calcul du taux horaire sur lequel s'appliquera la
majoration au titre des heures supplémentaires ou complémentaires et cela peu importe la nature de
cet AN.
Exemple: un salarié à temps plein est payé 12 euros de l'heure et bénéficie d'un AN logement de
300 euros. Il fait 6 HS, calculer son brut?
Salaire de base = 151,67 * 12 = 1820,04
AN logement = 300
HS: 6 * 1,25 * (1820,04+300/151,67) = 104,83
TOTAL BRUT= 2 224,87 euros
—-----------------------------------------------------------------------------------------------------
exercice
Le salarié fait 35h semaine soit 151,67 X 13=1971,71
semaine 36 : 2h supplémentaire ( 1971,71/151,67 X 125%) = 16,25 x 2= 32,5
semaine 37:6h supplémentaire ( 1971,71/151,67 X 125%)= 16,25x6= 97,5
Semaine 38 : 13 h supplémentaire 16,25x8= 130 et pour les 5h restant= 1971,1/151,67X150%=
19,50 x 5= 97,5
Attention au niveau des heures supplémentaire si le dimanche du dernier du jour du mois ne tombe
pas sur le même mois que sur le début du mois alors les heures supp sont sur le mois d'après
exemple au mois d'août la dernière semaine il y a 12h supplémentaires, mais la fin du mois est un
jeudi alors les heures supp sont sur le mois d'après
Salaire= 2329,21
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Un salarié qui travaille du L au V de 8h30 à 11h30 et de 13h00 à 17h00
TH= 15 euros
Il fait en janvier 46h la semaine 2
39h30 la semaine 3
41h15 la semaine 4
le salarié fait 35h semaine soit : 151,67 X 15=2275,05
correction ; 18,75x15x1,25=351,56
3x15x1,50=67,50
Salaire de base ; 2694,11
Exo Salariale= 419,06x11,31%=47,40
Exo patronal= 21,75x1,50=32,63.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Exercice
● Soit 25 % pour chaque heure accomplie au-delà de 1/10e (et dans la limite de 1/3)
● 1971,71/151,67 X 125%

un salarié travail le lundi , mercredi et vendredi de 9h00-12h00 et de 13h00 à 16h00


Il travail 19h la semaine 2 et 25h20 la semaine 4
TH= 13 euros
- Le salarié travaille 18h par semaine / Le salarié ne peut pas faire plus de 1,80 h par
semaines en plus soit 1h48
- 18 heures de travail par semaine x54 semaine / 12 mois = 78h par mois
- Salaire par mois : 78 x 13= 1014 euros
- Semaine 2 =1h =14,3
- Semaine 3= 5h20 = les minutes toujours à convertir en centièmes : 33.soit 5h33
- 25,33-18=7,33=1,80+110%
- Hc 2,80x13X1,10=40,06
- HC+25=5,53x13x1,26=89,86
- SB 1143,20
- Il y a que les heures à 10% qui se font exonérer
- Pour le temps partiel, il n’y a pas d’allègement pour les charges patronales
- Exo HC salariales : 40,04x11,31%=4,53
- Exo HC patronales : 0
—---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercice
Un salarié travaille du L-V
- 8h30 à 11h30 et de 13h00 à 17h00
- Le salarié fait 35h semaine
- TH = 15 euros
- Il fait 43h la semaine 10= 8H supplémentaires
- Il fait 37h la semaine 11= 2h supplémentaires
- Il fait 39 h 45 la semaine 13= 4 h 45 ( cette semaine qui ne se termine pas un dimanche les
heures supplémentaires sont comptabilisé dans la paie du mois d’avril )

Calcule du salaire de base


SB= Le salarié fait 35h semaine soit 151,67
SB= 151,67 X11= 2275,05
Calcule des Heures supplémentaires
2275,05 / 151,67 X 125%=18,75
Pour les 8h premières heures qui sont majorées à 125%= 18x10=187,5
Soit un salaire de 2462,55 euros
Exonération HS salariales : 187,5 X 11,31%= 21,20
Exonération HS patronales : 10(le nombre d’heures supplémentaire ) x1,50= 15

Exercice
( 1971,71/151,67 X 125%)
Un salarié qui travaille le mercredi de 8h45 à 12h15 et de 13h15 à 17H45. Il est au smic
Il fait 8h30h la semaine 2 et 9h45 la semaine 3
- Le salarié fait 3H50 le matin
- Le salarié fait 4h50 l’après-midi soit
- Soit un total de 8h par semaine
Pour calculer le salaire de base
SB= 8x52/12= 34,66 H par mois
SB= 34,66 X 11,27= 390,61 euros
Le salarié est à temps partiel il ne peut pas faire plus 0,80 d’heure complémentaire
La semaine 2 : il fait 8h30 soit 30 min d’heure complémentaire ;
HC = 8,5-8= 0,5
HC = 9,75-8= 1,75 je ne peux que mettre 0,8 en heure complémentaire à 110% le reste et encore
majoré 0,95
HC +10% : 1,30x 11,27x 1,10= 16,12.
HC +25% : 0,95 x 11,27x1,25= 13,38.
________________________________________________________________________________
Exercice
- Un salarié travaille 7h par j du Mardi au Samedi
- TH= 14 euros
- En Mai 2023 il perçoit une prime de qualité collective de 100 euros
- Il fait 4H en plus les lundis 15 mai et 22 mai

Pour commencer, le salarié fait 151,67h de T par mois


- SB : 151,67 x 14= 2123,38 euros sans les primes
- Le salarié fait 4h supplémentaires le lundi 15
- Le salarié fait 4h supplémentaires le lundi 22 mai
- Soit un total de 8h supplémentaires pour le mois de mai 2023
- 17,5x4= 70
- Soit un salaire de 2349,38 avec la prime
Attention
Si dans la semaine il y a un jour férié et qu’on a fait des heures supplémentaires = pas d’heure
supplémentaire.
M.Nouille travail du Mardi au Samedi de 8h45 à 12h15 et de 14h15 à 17h45
TH = 18,28
Il perçoit une prime d’ancienneté de 40 euros forfait
En mars 2023 il faut 38h la semaine 10 et 48h la semaine 11.
Son patron lui verse 1 prime de rendement de 150 euros

correction attention les primes


- les primes d’ancienneté n’est pas liée au T
- Primes de rendement individuelle ; elle est liée au T
Salaire de B :
- Monsieur Nouille fait 35h semaine soit 151,67
- SB= 18,28 x 151,67= 2772,52 euros
- + prime d’ANC +40
- + prime rendement +150
- En mars 2023: 38h soit 3h supplémentaires
- En mars 2023: 48h soit 13 supplémentaires
Heures supplémentaire 11x2772,52+150/151,67x 1,25 = 264,95
Heures supplémentaire: 5x 2772,52+150+151,67x1,50= 144,52
SB= 3372 euros
409,47x 11,31= 46,31
16x1,50=-24
Les congés payés ; Principe

Tous les salariés, sans distinction et peu importe le type de contrat, ont droit à des congés
payés, et cela, dès l’embauche. Il s’agit d’une règle d’ordre public. Le Code du travail
prévoit l’acquisition de 5 semaines de CP par an (30j ouvrables ou 25 ouvrés)

Période de référence

La loi fixe le départ de la période de référence au 1ᵉʳ juin de chaque année jusqu'au 31 mai.
Dans le BTP la période va du 1er avril au 31 mars de l’année suivante (l’employeur peut
prévoir une période de différente)

calcul des congés payés

chaque mois de travail effectif ouvre droit à 2.5 j ouvrables ou 2.08 jours ouvrés de congés
payés sans pouvoir dépasser 30 ouvrables (ou 25j ouvrés sur la période de référence)

par mois de travail effectif, il est entendu 24 jours de travail (ou 20j) ou 4 semaines sans
dérogation possible, il importe donc peu que le salarié soit à temps plein ou à temps partiel
dans l’entreprise
lorsque le nombre de jours de congé acquis en fin de période n’est pas un nombre entier, la
durée du congé est portée au nombre entier immédiatement supérieur, en cas de calcul en
jour ouvré, le mode de calcul doit garantir au salarié des droits à congés au moins égaux à
ceux résultant du calcul en jours ouvrables
L’acquisition des congés payés
sont assimilées à des périodes de travail effectif permettant l’acquisition de CP les périodes
suivantes
- De congés payés
- De congés maternité ou paternité
- De repos compensateurs/RTT
- De formation
- D’accidents du travail/trajet ou de maladie professionnelle pendant une période d’un
an
La maladie non professionnelle n’ouvrait pas le droit à l’acquisition de congés payés sauf
dispositions conventionnelles contraires, la cour de cassation opéré un revirement via plusieurs
décisions le 13/09/23 en écartant le droit français au profit du droit européen qui assimile la maladie
non professionnelle à du temps de TE (TE= travail effectif)

Calcul
● Acquisition ; 4 semaines de travail effectif =2.5 ou 2.08 jours de cp
● comment je calcule
● La présence globale-absence non assimilées à travail effectif= présence corrigée
● Présence corrigée/4*2.5 ou 2.8 = nombre de cp acquis
● on fait ce calcul pour chaque période
● exemple un cdd du 02/01/23 au 31/07/23
● Période 02/01/23-31/05/23= 21.50/4*2.5=13.44 arrondis à 14j
● Période 01/06/2023-31/07/23=8.67/4*2.5=5.41 soit 6j
● Total acquis 20 jours
Exercice, un salarié embauché le 9 janvier 2023, il est abs sans justificatif de 8 mai 2023 au 28 mai
2023.
Combien de cp, il va acquérir au 31 mai 2023 ?
● Jours ouvrables = 6 jours
● Temps de travail effectif en semaine = 17.5 semaines
● présence globale sur la période =20.5 semaines (on compte à partir du 9 janvier jusqu’au 28
mai )
● abs non assimilé à du temps de travail effectif =-3 ce sont les 3 semaines d’absences /17.5
● donc 17.5/4*2.5=10.94=11 CP
—---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercice, un salarié embauché le 10/04/2023, il est en accident du travail du 19/04 au 17/05 inclus
combien de CP, il va acquérir au 31 mai 2023
● Il faut aller jusqu’à la fin du mois de mai
● Jours ouvrables = 6 jours
● Temps de travail effectif en semaine= 7.5 semaines de travail effectif
● Pour la période globale sur la période le salarié est en AT = Les AT sont assimilés à du
temps de travail effectif
● Donc 7.5/4*2.5=5

Exercice ; un salarié embauché le 20 mars 2023, il est en congé sans solde du 08 au 19 mai puis en
maladie pro du 31 juillet au 18 aout, le salarié quitte la société le 30 septembre 2023
● Jours ouvrables =6 jours
● Période du : 20/03/2023-31/05/2023 = 10.5 -2 (pour les congés sans solde)
● 8.5/4*2.5= 6 cp
● Période du :01/06/2023-30/09/2023= 17.5
● 17.5/4*2.5=10.94 soit 11 CP

Exercice ; un salarié embauché le 01/02/2023, il quitte la société 30/04/2023, il a été abs sans justif
du 14 au 16 février et du 13 au 16 avril
● Jours ouvrés = 5 jours
● Période du = 01/02/2023-30/04/2023= 12.6
● il est abs sans justif du 14 au 16 février = 3 jours
● il est abs sans justif du 13 au 16 avril = 2 jours
● abs non assimilé à du temps de travail effectif = 12.06-0.6-0.4=11.60
● abs non assimilé à du temps de travail effectif = 11.6-4*2.08=7 CP

L’organisation des congés payés

L’employeur maitrise l’organisation des congés payés (pouvoir de direction de l’employeur) il peut
organiser les congés payés par roulement ou fermer l’entreprise. (La période des CP est porté à la
connaissance des salariés au moins 2 mois avant l’ouverture de la période)
l’employeur définit l’ordre des départs en congés payés en prenant en compte les critères suivants ;
- situation de famille du salarié
- ancienneté du salarié dans l’entreprise
- activité du salarié chez un ou plusieurs employeurs
Les dates et l’ordre des départs sont communiqués à chaque salarié par tout moyen au moins un
mois à l’avance dans les locaux normalement accessibles aux salariés
l’employeur ne peut pas changer les dates de congés du salarié moins d’un moins avant le départ,
sauf ;
- Délai différent fixé par l’accord d’entreprise ou d’établissement ou à défaut par la
convention ou accord de branche
- ou circonstances exceptionnelles

La prise des congés payés


La période de prise des congés payés peut s’étendre ou non sur toute l’année, dans tous les cas, elle
comprend obligatoirement la période légale du 1ᵉʳ mai au 31 octobre.
En effet, au cours de cette période, le salarié doit prendre 4 semaines de CP dont un congé principal
de 2 semaines consécutives non fractionnable
le salarié ne peut pas poser plus de 24 jours ouvrables de congés consécutifs sauf :
- Contraintes géographiques particulières
- présence au sein du foyer d’une personne handicapée ou d’une personne âgée en perte
d’autonomie.

Prise des CP
Lorsqu’un salarié prend des CP , on passe sur la fiche de paie une déduction intitulée “ absence
congé payé”
Comment on valorise cette absence ?
Formule= nombre de jours de CP pris*valeur d’une journée de CP
NB de jours de CP PRIS :
= décompte du nombre de jours ouvrables du 1ᵉʳ jour d’absence jusqu’à la veille de la reprise
= valeur d’une journée de CP soit (salaire de base habituel/26 si jours ouvrables ou 21.67 si jours
ouvrés)

Exercice
● 1 salarié à temps plein à 15 euros de l’heure prend 1 lundi ? déduction
(151.67*15)=2275.05/26=-87.5019

● 1 salarié travail du lundi au mercredi avec un TH de 12 euros, (il travaille de 8h à 17h) soit
8h par jours le salarié prend le 06/09
il a travail 24h par semaine soit 104h par mois =24 heures de travail par semaine x52
semaine / 12 mois = 104h par mois
=1248 euros, c'est le salaire de base
=absences CP = -4*1248/26 (le -4 on le compte à partir du mercredi) =

Exercice ;
● 1 salarié travail 8h le lundi , 7h le mercredi , et 4h le samedi, il a un taux horaire à 13
euros, il prend le 06 septembre en congé
● le salarié fait 82.33 par mois d’heure de travail
● 82.33*13= 1070.29
● absences CP =-3 (on compte -3, car il est en congé à partir du 06/09 qui tombe un
mercredi et la veille de reprise, c'est le vendredi)
● -3*1070.29/26=-123.497
● 1 salarié travail 7h la semaine, il est au Smic, il prend le 16/09
● 7h*52/12=30.33 d’heure par mois
● 30.33 x11.52=349.40
● -6*349.40/26=80.62

L’indemnisation pendant les congés payés


Dans le cadre d’un congé payé, l’absence d’un salarié donne lieu à une rémunération ; la loi propose
deux méthodes de calcul des indemnités de congés payés dont la plus avantageuse doit profiter au
salarié
– Une indemnité de congés payés égale à la rémunération que le salarié aurait normalement perçue
s’il travaillait (méthode du maintien de salaire) il convient de se référer à la durée du travail en
vigueur dans l’entreprise
● - salaire de base/26 ou 21.67*nb de jours de CP pris
● 1/10 de la rémunération annuelle brute perçue (au sens de l’article L.3141-24 du Code du
travail) par le salarié, cette règle est d’ordre public (somme du brut perçu entre le 01/06/N-1
et le 31/05/n-10% = provision CP plus provision CP/NB de CP acquis*nb de jours pris)

Calcul selon la règle du 1/10ème


o Base : 1/10 de la rémunération totale perçue au cours de la période de référence
o Formule : (Rémunération période de référence x 1/10) / nombre de jours de CP
acquis sur période de référence x nombre de CP pris en jours ouvrables.

Calcul selon la méthode du maintien de salaire


o Imaginer que le salarié a continué à travailler
o Formule : (Salaire brut du mois N-1/26) x nombre de jours ouvrables de CP pris.

Provision CP
10% BRUT 01/06-N1 au 31/05/N
QUID des primes et AN?
Sont prises en compte pour la provision CP les primes qui
– sont obligatoires pour l’employeur ( ex prime ancienneté)
– ont un caractère permanent
- sont versées en contrepartie du travail
– ne constituent pas des remboursements de frais
- sont donc exclues les primes et gratifications discrétionnaires bénévoles, les primes ponctuelles ou
exceptionnelles
prime de performance/objectif/rendement/commissions=oui
prime dimanche ou jours fériés = oui
Prime pour travaux pénible, insalubres ou dangereux = oui
Prime assiduité versée pendant les CP = oui sauf si inclus dans le salaire de base habituel

Ce que je prends en compte pour le calcul de CG


• Prime de rendement
• Heure de nuit
• salaire brut
• Heure supp et complémentaire
• Prime d'ancienneté
• Avantage en nature
• Les commissions
• Prime de rendement
• Maladie pro
• Indemnité complémentaire de l'employeur en cas d'accident pro ou maladie pro

Ce que je ne prends pas en compte pour le calcul de CG

• remboursement de frais pro ou d'un titre de transport


• participation employeur au ticket resto
• 13ᵉ mois exclus
• prime exceptionnelle
• participation et intéressement à la participation
• indemnité de chômage partiel
• maladie non pro
• Une prime calculée sur le résultat globale de l'entreprise

Avantage en nature ; Si le salarié en bénéficie durant les CP s'est exclu et s'il 'en bénéfice
pas, c'est inclus ' par exemple si j'ai une voiture de fonction, mais que je ne peux pas l'utiliser
durant mes CG s'est exclu de la prise en compte du calcul des CG

Le report des congés payés


Le salarié de retour d’un congé de maternité a droit au report de ses congés payés non pris, le report
est également possible lorsque les congés n’ont pas pu être pris à cause de la maladie/AT du salarié.
En dehors de ces situations , le report est possible si le salarié n’a pas pu prendre ses CP du fait de
son employeur.
Si le salarié n’a pas souhaité prendre ses CP, l’employeur n’est pas obligé de les reporter. Ces jours
sont perdus.

Règles diverses
Un employeur ne peut indemniser les CP à un salarié, les jours doivent être pris, le salarié n’a pas le
droit de travailler durant ses congés (sauf vendanges)
L’employeur peut refuser les demandes de congés payés d’un salarié en vertu de son pouvoir de
direction.
La loi prévoit, en fonction de certaines situations, l’acquisition de jours de congés payés.

Exercice
un salarié perçoit tous les mois un salaire de 2000 euros , il prend une semaine de congé en
semaine 36 quel brut
- Le salarié à un salaire de 2000 euros =151.67x13.1865=20000
- valeur d’une journée de CP = il prend un congé d’une semaine soit 6 jours
- Pour calculer le CP 🡪 (2000/26) x6 =- 461.53
- Pour calculer la méthode du maintien 🡪 (2000/26) x6 =- 461.53
- Pour calculer la méthode du 1/10ᵉ 🡪24000 X0.1 / 30x6=-480
- 2000-461.53+480=2018.47.

Absence pour CP du 4 juillet au 17 juillet ; SdB 2 200€ M-1 identique ; N-1 SdR 35 000€ dont 2
000€ d’HS et 1 500€ de
prime exceptionnelle et 800€ de commission. Absence 5 semaines pour maladie non
professionnelle et 4 semaines de
grève et 7 semaines accident du travail. Reste 22 jours de CP à prendre. Salaire brut moi de
juillet ?
= 11 jours de CP
Absence : SdR * (nbr de CP / 26) = 2 200 * 11 / 26 =930,77€
Au maintien : SdRéférence M-1 x Nbre de CP / 26 = 2 200 / 26 * 11 = 930,77€
Au 1/10ème
: (Cumul des salaires période de référence * 10%) *nbr de jours de CP / 27 nbr de jours réels dû.
((33 500 * 10 %) * 11 / 27 = 1 364,81 €
Salaire de Base 2 200 €
-Absence pour CP - 930,77 €
+ ICP 1 364,81 €
TOTAL SALAIRE BRUT = 2 634,04 €
Exercice
Un salarié embauché en 2016, perçoit tous les mois 2100 euros. En juin 2022 son employeur lui
verse une prime exceptionnelle de 200 euros et en décembre, il lui donne 13ᵉ mois, il prendra les
CP du 05 au 16/06

- Le salarié à un salaire de 2100 euros


- valeur d’une journée de CP = il prend un congé d’une semaine soit 12 jours
- Pour calculer le CP 🡪 (2100/26) x12=-969.23
- Pour calculer la méthode du maintien 🡪 (2100/26) x12=-969.23
- Pour calculer la méthode du 1/10ᵉ 🡪 l’employeur verse une prime exceptionnelle de 2000
et en décembre il verse un 13ᵉ mois à la même hauteur qu’un salaire :
- 25200 X0.1 / 30x12=1008

Exercice

Un salarié embauché en 2015 à 2000 euros, il a une augmentation de 600 euros au 01/01/23 brut
salaire brut en juillet 2023 sachant qu’il a pris la semaine 29 en CP

- Le salarié à un salaire de 2000 euros, il a une augmentation de 600 euros au 01/01/23


- soit un salaire de 2600 euros
- valeur d’une journée de CP = il prend 6 jours de CP
- Pour calculer le CP 🡪(2600/26)*6=-600
- Pour calculer la méthode du maintien 🡪(2600/26)*6=-600

- Pour calculer la méthode du 1/10ᵉ 🡪7*2000+5*2600/10 =


- Période pour obtenir les congés du mai 2022 à juin 2023 à toujours prendre (1ᵉʳ juin de
chaque année jusqu'au 31 mai.)
- il a 7 mois à 2000 euros et 5 mois à 2600 euros
- 1ᵉʳ juin de chaque année jusqu'au 31 mai. = de juin à décembre 2022 il y a 7 mois ou il
est rémunéré à 2000 euros
- de janvier à mai, il est à 2600 soit 5 mois

Exercice

1 salarié embauché en 2012 son salaire est de 2100 euros, en décembre commission de 2100
euros, augmentation de salaire, il passe à 2700 euros par mois à partir de janvier 2023
le 04/23 il perçoit une prime exceptionnelle de 500 euros
12 jours pour le CP PRINCIPAL
- salaire de base = 2100 euros
- valeur d’une journée de CP = il prend 12j de CP
- Pour calculer le CP 🡪(2700/26)*12=-1246.15
- Pour calculer la méthode du maintien 🡪-1246.15
- Pour le calcul du 1/10= 1ᵉʳ juin de chaque année jusqu'au 31 mai
- il a 7 mois à 2100 euros + 5 mois à 2700 euros
- 14700+13500X0,1/30x12
- 2700
Exercice

1 salarié qui est embauché en 2015 à 2000 en janvier 2023 il perçoit une prime de rendement
collectif de 500 euros et son employeur lui accorde une augmentation de 50 euros tous les mois à
partir de janvier
il prend une semaine de cp en semaine 24

- salaire de base 2050 euros par mois


- valeur d’une journée de CP = il prend 16j de CP
- Pour calculer le CP 🡪(2050/26)*6=-473.07
- Pour calculer la méthode du maintien 🡪-473.07
- Pour le calcul du 1/10= 1ᵉʳ juin de chaque année jusqu'au 31 mai
- 7 mois à 2000 euros et 5 mois à 2050 euros
- 14000+10250= 24250*0.1/30*6= 485
- salaire = 2050-473.07+485=2061.92

Exercice

un salarié à temps plein salaire de base 2000 euros, il a une prime de 3% sur son salaire de base
cp du 13 au 21 juin inclus
quel salaire brut

salaire de base 2000 euros +3% = un salaire à 2060 euros


- Valeur d’une journée de cp = il prend 8 j de cp
- Pour calculer le CP( 2060/26)x8=-633,84
- Pour calculer méthode du maintien =-633,84
- Pour le calculer du 1/10=24720X0.1 / 30x8=-659,2
- salaire brut = 2060-633,84+659,2=2085,36

Exercice

Un salarié embauché le 01/02/2023 quitte la société le 31/05/2023 il est à temps plein il perçoit
un salaire de 1800 euros

nombre de ccp par mois : Le salarié à travaillé pendant 4 mois consécutif il a le droit à 2,5j de cp
pour toutes les 4 semaines de T =
-Temps de travail E= en mars 3j + en avril 1 j + en mai 3J= 17,17 semaine = Attention à la semaine
incomplète.
- Calcule des ICCP ( 17,17/4)2,5= 11 CP on arrondi
- Pour calculer le ICP = 1800/26X11= 761,54
-Méthode du 1/10 =1800x4/10=720
SB 1800+761,54+ 2561,54

Formule pour le calcul des CP ACQUIS


(Nb de semaines travaillées / 4 semaines) x 2,5j = Nb de j de CP acquis entre le 1er juin N-1 et le 31 mai N

Exercice

Un salarié à temps plein salaire 2200 euros embauché le 01/03/2023 il quitte la société le 30 juin 2023 quel
brut en juin

- Nombre de CP par mois ; le salarié a travaillé pendant 4 mois.


- au mois de mars 3j +4 semaines = 0,5
- au mois d’avril 1 jours +4 semaines=0,16
- mai = 3j +4 semaines =0,5
- Juin = 2j +4 semaine =0,33

On calcul par période on doit s'arrêter au 31 mai : periode 1 du / 1er MARS AU 31 mai

- 13,16/4X2,5=8,22 on arrondi à 9
- Calcule des ICCP= 2200/26x9= 761,53
- -Méthode du 1/10 =(2200 X 3)/10=660 (X3, car on calcule en période entre mars et mai )

On calcul la période de Juin

- 4,33/4x2,5=2,70 soit 3j
- Calcule des iccp = 2200/26x3= 253,84
- Méthode du 1/10=(2200 X 1)/10=220
- Solde de tout compte pour la période

calcul du brut 2200+761,53+253,85=3215,39

Exercice
Un salarié embauché à temps plein de 27/03/2023 il est en absence injustifiée depuis le
02/05/2023 son employeur le licencie le 07/07/2022 pour faute grave
brut de juillet sachant que son salaire est de 2100 euros.

- salaire de base 151,67=2100


- abs injustifiée du 01/07 au 07/07
- ICCP=5/4X2,5=4 cp 5 ( il est présent pendant 5 semaines du 27 mars au 02 mai )
- Maintien 2100/26X4=328,08
- 1/10= 484,60+2100/10=258,46
- Au mois de Mars 2023 ; il est embauché =5 jours
- pour calculer son salaire du mois de mars 2023: 2100/151,67=13,84
- Temps de T = 13,84 X 35=484,60
- SALAIRE de base : 2100-2100+328,08=323,08

Exercice

● Un salarié embauché à temps plein à partir du 01/01/2020


● TH à 14h
● le 01/12/2022 il décide à temps partiel ( minimum légal )
● Il prend 1 semaine de CP en juin brut

- Le salarié est à temps partiel soit Soit 24 heures par semaine (ou la durée mensuelle
équivalente, soit 104 heures)
- 14x104= 1456 euros à temps partiel
- 14 x 151,67= 2123,38
- Valeur d’une journée de CP = il prend 6j
- calcule de l’abs : -6X1456/26=-336
- Maintien =-336
- méthode du 1/10=2123,38X6+1456 X 6/10=429,53

Exercice

Un salarié travail du lundi au vendredi de 7h00/J son salaire à l’embauche est de 1904,76 euros il
est augmenté de 5% au 01/01/23. Il quitte l’entreprise le 28/02/23.
Il a été en abs injustifié tout le mois de décembre 2022

brut de 02/23 sachant qu’il a soldé ses CP n-1

- salaire de base : 1904,76


- Salaire avec augmentation de 5%= 95,23
- Salaire avec l’augmentation :1999,98 euros = 2000 à partir du 01/01/23
- 1ᵉʳ juin de chaque année jusqu'au 31 mai
- de juin à décembre 07 mois
- Janvier à Février 02 mois

- (Nb de semaines travaillées / 4 semaines) x 2,5j = Nb de j de CP acquis entre le 1er juin N-1 et le 31
mai N= 34/4X2,5=22

(Nb de semaines travaillées / 4 semaines) x 2,5j = Nb de j de CP acquis entre le 1er juin N-1 et le 31 mai N

● -Juillet 4 semaines +02j 2022 = 4,33


● - Juin = 4 semaines +03j =4,50
● -Août = 04 semaines +3j =4,50
● -Septembre 4 semaines et 3 j =4,50
● -Octobre 4 semaines et 2j =4,33
● - Novembre 4 semaines et 2j =4,33
● 26,49
● Janvier 4,33
● Février 4
● 34,83
- Maintien 2000/26X22=1692,31
- 1904,76x6+ 2000x2/10= 1542,86
- SB =2000+1692,31=3692,31
-

Exercice
Un salarié travail les lundi et jeudi embauché à 20h semaine il a baissé son temps de travail au 1ᵉʳ
juin 2023 à 10h

En août le salarié prend du 10 au 14 août en cp Il vient travailler 2h supp le mercredi 23/08

taux H =15 euros.

la société est en jours ouvrés

● Le salarier travail 86,66 h par mois soit 20x52/12=86,66 x 15=1300 euros


● Le salarié a diminué son temps de travail soit =10x52/12=43,33 hx 15= 649.95 par mois à
partir du 1ᵉʳ juin

correction

● Le salarié a diminué son temps de travail soit =10x52/12=43,33 hx 15= 649.95 par mois à
partir du 1er juin
● absence CP -4x649,95/21,67 ( car on est du lundi à vendredi ) =119,97
● ICCP maintien 119,97
● méthode du 1/10 1300 x 12/10x4/25=249,61 ( 4j c’est les 4j de CP)
● HC+10%=1x15x110%=16,50
● HC+25%=1x15x125%=18,75
● Salaire de base 814,84

Exercice

Un salarié travail du Mardi au Vendredi de 8hà12h15 et de 13h30 à 18h0

Il prend le 10/02/2023 en CP

Taux H 17euros

● 8hà12h15 = 4h15
● 13h30 à 18h0 =4h30 =8h45
● 151,67X17= 2578,39 euros
● Valeur d’une journée de CP = il prend 2j
● Maintien 2578,39/26X3=198,33.
● 1/10= 30940,68X0,1/30 X 3= 309,41.
● Salaire de base 2590,29

Exercice
Un salarié qui travail du mardi au samedi 7h par j
TH 14euros
En mai 2023 il reçoit une prime qualité collective de 100 euros
Il fait 4 h supplémentaire en + les lundis 15 mai et lundi 22 mai
La semaine 18 il est en CP brut de mai

- Le salarié T en 35h semaine soit 151,61 X 14=2123,38


- En semaine 20 ; lundi 4h le lundi 15 mai payé en heure normal
- En semaine 21: lundi 4h
- 2123.38/151.67h*125= 17,5X4=70 euros
- Le lundi 15 est payé à taux normal 4x14=56
- Valeur d’une journée de CP = 5j
- 2123,38/26X5=408,34
- Méthode du 1/10=25480,58x0,1/30X5= 424,67

Vous aimerez peut-être aussi