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Chapitre 7 La rémunération et le coût du travail

1. Expliquez la différence entre « agronomie » et « agriculture ». Quelle activité nécessite, selon vous, le plus
haut niveau de qualification ?
L’agronomie est l’étude scientifique des problèmes (physiques, chimiques, biologiques) que pose la pratique de
l'agriculture.
L’agriculture est le processus de travail de la terre dans le but de produire des aliments pour nourrir les êtres humains.
C’est l’agronomie qui nécessite un plus haut niveau de qualification.
2. Quelles possibilités proposeriez-vous à une entreprise comme celle de Mme Joanin pour gérer son besoin
supplémentaire de main-d’œuvre ?
Il est possible d’embaucher selon divers types de contrat de travail (temps partiel, temps complet) ; on peut utiliser des
intérimaires ; on peut sous-traiter à une autre entreprise le travail que l’on ne peut pas faire.

1. Repérer le salaire de base (p. 87)


Itinéraire 1
3. Chaque mois, Farid travaille-t-il exactement 151,67 heures ? Comment ce nombre d’heures inscrit au
contrat de travail a-t-il été calculé ?
Farid ne travaille pas exactement 151, 67 heures chaque mois, cela dépend du nombre de jours dans le mois. La durée
légale étant de 35 heures par semaine, on estime qu’en moyenne, dans un mois, un salarié effectue : (35 × 52) / 12
= 151,67 heures.
4. Combien d’heures Nathalie travaille-t-elle chaque semaine ? Qualifiez son « temps de travail ».
Nathalie travaille 130 heures par mois ; soit T le temps de travail par semaine :
130 = (Tx 52) / 12 ; T = (130 12) / 52 = 30 heures par semaine.
Elle travaille à temps partiel.
5. Calculez le salaire mensuel de base des deux techniciens. Qui a le salaire de base le plus élevé ?
Pourquoi ?
Le salaire de base dépend du contrat de travail : horaire réalisé d’après le contrat de travail × rémunération horaire
prévue au contrat de travail.
Nathalie = 130 × 14,80 = 1 924 €
Farid = 151,67 × 13,20 = 2 002,04 €
Farid reçoit un plus gros salaire ; cela s’explique car il travaille plus que Nathalie qui est à temps partiel.
6. Recherchez sur Internet la valeur du SMIC horaire brut de l’année en cours. Recherchez la date de sa
dernière revalorisation.
Au 1  janvier 2019 (date de sa dernière revalorisation au moment où ce corrigé a été écrit), le SMIC a un taux horaire
er

de 10,03 €, ce qui correspond à un montant de 1 521,22 € mensuel (pour 35 heures hebdomadaire).


https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2300
7. Le salaire de ces deux techniciens respecte-t-il la législation ? La convention collective ? Justifiez.
Le salaire horaire des techniciens est supérieur au SMIC (10,03) et au minimum conventionnel (convention collective
= 13 €). Ils respectent donc la législation et la convention collective.
8. Pourquoi, en matière de salaire, doit-on systématiquement vérifier s’il existe une convention ou un accord
collectif ?
Les conventions ou accords collectifs s’appliquent obligatoirement à la place de la réglementation légale. Il faut donc
toujours vérifier qu’un salaire ne soit pas plus faible que celui prévu par l’accord ou la convention collective ; de plus,
si la convention ou accord collectif donne droit à des avantages financiers, ceux-ci s’appliquent obligatoirement.
9. Mme Joanin pourrait-elle embaucher un technicien agronome à 17 € de l’heure ? Justifiez votre réponse
en différenciant les aspects juridiques et économiques.
Mme Joanin pourrait embaucher un technicien agronome à 17 € de l’heure. On parle en effet de minimum (légal ou
conventionnel) et non de maximum.
Juridiquement, rien n’interdit un employeur de payer plus cher ses salariés que le minimum légal ou conventionnel.

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Économiquement, il ne semble pas intéressant de payer une ressource (ici un salarié) plus cher que le prix minimum à
moins que cette ressource ne soit rare (compétences, qualifications et/ou expériences exceptionnelles) et que le prix
économique (du marché du travail) s’élève mécaniquement.
10. Résumez les paramètres qui interviennent dans la rémunération mensuelle de base d’un salarié. La
rémunération de base vous semble-t-elle « figée » dans le temps ? Expliquez.
Les paramètres qui interviennent dans la rémunération mensuelle de base d’un salarié sont :
– le salaire horaire fixé en fonction de ses compétences et expériences lors de l’embauche ;
– la capacité de négocier un montant de salaire avec l’employeur (capacité à « se vendre » auprès de l’employeur) ;
– le minimum légal ou conventionnel s’il existe ;
– le nombre d’heures travaillées (temps complet, partiel).
Cette rémunération n’est pas figée dans le temps : les minima (légal ou conventionnel) peuvent évoluer, on peut
renégocier son salaire compte tenu de l’expérience acquise avec le temps ou les diplômes obtenus au cours de la vie
professionnelle et on peut basculer d’un temps partiel à un temps complet (ou vice-versa).

2. Évaluer le salaire brut (p. 89)


Itinéraire 1
1. Combien d’heures supplémentaires un salarié à temps complet peut-il faire au maximum sur une
semaine ?
48 heures (durée maximale) – 35 heures (durée légale) = 13 heures maximum par semaine.
2. Dans ces conditions, combien d’heures au maximum peuvent être rémunérées à 50 % ?
Les 8 premières heures supplémentaires sont à 25 %.
13 – 8 = 5 heures maximum peuvent être rémunérées à 50 %.
3. Calculez la rémunération supplémentaire que Farid recevra grâce à aux heures supplémentaires de
janvier. Quel est le taux horaire moyen de ces heures supplémentaires ?
Pour faciliter le calcul, il faut grouper les heures par catégories en calculant le nombre total d’heure de chaque
catégorie réalisée sur chaque semaine :
– Heure supp 25 % = 8 (Sem1) + 8 (Sem2) +8 (Sem3) +8 (Sem4) = 32 heures.
– Heure supp 50 % = 5 (Sem1) + 3 (Sem2) +0 (Sem3) +5 (Sem4) = 13 heures.
Rémunération supplémentaire :
= (13,20 × 1,25 × 32) + (13,20 × 1,50 × 13)
= 16,50 × 32 + 19,80 × 13
= 528 + 257,40 = 785,40
Farid a réalisé 45 heures supplémentaires pour une rémunération supplémentaire de 785,40 €.
Le taux horaire moyen est de = 785,40 / 45 = 17,45 €.
4. Calculez le salaire brut mensuel de Nathalie et celui de Farid en janvier N. Ce salaire brut sera-t-il
identique en février ? Pourquoi ?
Brut de Nathalie = base + heures suppl + prime + avantages en nature
Brut de Nathalie = 1 924 + 0 + 70 + 55 = 2 049 €.
Brut de Farid = base + heures suppl + prime + avantages en nature
Brut de Farid = 2 002,04 + 785,40 + 100 +150 = 3 037,44 €.
On ne peut pas être sûr que ce salaire sera identique en février car les heures supplémentaires peuvent être d’un
montant différent ; la prime et l’avantage en nature ne peuvent pas l’être car ils sont prévus au contrat.
5. Si le total des heures supplémentaires effectuées par l’ensemble des salariés était de plus de 150,
Mme Joanin aurait-elle intérêt à embaucher une personne au lieu de rémunérer ces heures
supplémentaires ? Justifiez.
Tout dépend à quel taux horaire elle embauche cette nouvelle personne. Si son taux horaire est inférieur à celui des
heures supplémentaires majorées, il peut être plus intéressant d’embaucher. Mais attention : une embauche n’est pas
aussi souple que le recours à des heures supplémentaires. Si la quantité de travail diminue on risque de ne pas avoir
assez de travail à fournir à ce nouveau salarié alors qu’on devra continuer à lui payer son salaire.
6. Selon vous, les heures supplémentaires sont-elles un outil de motivation ou de démotivation du
personnel ? Justifiez.
Puisqu’elles augmentent la rémunération, les heures supplémentaires peuvent être une excellente façon de motiver les
salariés.
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Mais certains salariés s’opposent à la réalisation d’heures supplémentaires pour des convenances personnelles ou des
questions de partage du travail (les heures supplémentaires « évitent » les embauches).
7. Pour évaluer le coût du travail, Mme Joanin doit-elle s’appuyer sur le salaire de base ou sur le salaire
brut ? Expliquez.
Pour savoir ce que coûte un salarié, il faut compter tout ce qu’on lui donne, pas uniquement le salaire de base. Il faut
donc s’appuyer sur le salaire brut car il contient, outre le salaire de base, tous les avantages, primes et heures
supplémentaires dont va bénéficier le salarié.

3. Différencier salaire perçu et coût du travail (p. 91)


Itinéraire 1
1. Quel est le salaire brut de Farid en janvier ? Quel salaire net va-t-il percevoir ? Expliquez l’écart.
– Salaire brut = 3 037,44 €.
– Salaire net = 2 121,28 €.
L’écart provient des cotisations salariales (632,71 €), du prélèvement à la source (133,45 €) et des avantages en nature
(150 €).
3 037,44 – 632,71 – 150 – 133,45 = 2 121,28 €
2. Des cotisations sociales apparaissent sur le bulletin de salaire. En quoi consiste la « protection sociale »
dont Farid bénéficiera en retour ?
La protection sociale va permettre à Farid de faire face aux risques sociaux qui peuvent lui arriver. Par exemple si Farid
se retrouve au chômage, il touchera des allocations lui permettant de continuer à vivre correctement. Pour bénéficier de
cette protection sociale, il est nécessaire de cotiser.
3. Sur quelle base sont calculées la plupart de ces cotisations ?
Les cotisations sont essentiellement calculées sur le salaire brut.
4. Quel est le montant total des cotisations qu’il faut verser aux organismes sociaux pour protéger Farid ?
Quel montant est versé par Farid lui-même ? Quel montant est versé par l’entreprise ? Commentez.
Le montant total de cotisations sur le bulletin est de 632,71 + 1 231,99 = 1 864,70 €.
Farid verse 632,71 € ; l’entreprise verse 1 231,99 €.
Au final, l’entreprise verse deux fois plus pour la protection sociale que Farid lui-même.
Le montant total versé par Farid et son entreprise (1 864,70 €) n’est pas très éloigné de ce que Farid reçoit comme
salaire net.
5. Expliquez pourquoi les avantages en nature sont ajoutés au salaire brut puis soustraits pour obtenir le
salaire net.
Les avantages en nature sont soumis à cotisations ; il faut donc les inclure dans le salaire brut pour que les cotisations
soient correctement calculées dans le bulletin.
Les avantages en nature sont en nature et pas en argent. Si on ne les retranchait pas, l’employeur les verserait en argent
(car le salaire net à payer est l’argent reçu par le salarié à partir du salaire brut). Ces avantages seraient alors payés
deux fois :
– une fois en nature car c’est l’employeur qui paye la voiture que Farid utilise ;
– une fois en argent dans le salaire net.
6. En quoi consiste le prélèvement à la source ? Quelle différence faites-vous avec les cotisations sociales ?
Le prélèvement à la source est une part d’impôt sur le revenu que l’employeur prélève sur le salaire du salarié pour le
verser à l’État. L’impôt sert à financer le fonctionnement de l’État (police, justice, éducation…) et pas la protection
sociale des individus.
7. Calculez le coût du travail et comparez-le avec le net versé. Commentez.
Coût du travail = Salaire brut + cotisations patronales
Coût du travail = 3 037,44 + 1 231,99 = 4 269,43 €
Net versé = 2 121,28 €
Rapport = 4 269,43 / 2 121,28 = 2,01
Farid coûte le double de ce qu’il reçoit.
C’est un paramètre fondamental que tout chef d’entreprise doit avoir en tête : tout salarié va coûter à peu près le double
de ce qu’il va recevoir. C’est aussi ce qui peut expliquer qu’en France, les salaires paraissent bas mais le coût du travail
reste élevé par rapport à nos partenaires européens.
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4. Mesurer l’activité de travail (p. 93)
Itinéraire 1
1. Pourquoi Mme Joanin souhaite évaluer l’activité de travail ? À quelle fréquence a-t-elle besoin
d’information ?
Mme Joanin doit évaluer l’activité de travail pour évaluer la performance, le coût du travail et le climat social. Elle a
besoin d’informations trimestrielles.
2. L’activité de travail doit être mesurée sous deux axes différents. Lesquels ?
Les deux axes sont :
– l’axe ressource : ce qu’apportent les RH, c’est-à-dire la richesse créée ;
– l’axe charge : ce qu’elles coûtent au sens strict (le coût du travail) et large (un salarié qui s’absente désorganise
l’entreprise, cela a un coût).
3. Classez les indicateurs proposés par la responsable administrative par catégories. Toutes les catégories
sont-elles prises en compte ?
Le travail est une ressource Le travail est une charge
Activité Productivité Coût Sociaux
Nombre de salariés Nombre
Nombre d’heures travaillées (de base et d’heures
supplémentaires) d’absence
Coût des heures supplémentaires Taux
CA CA par salarié
Coût du travail d’absentéisme
CA par heure
Coût moyen horaire
Part d’heures supplémentaires (en quantité)
Part d’heures supplémentaires (en euros)
Taux de coût du travail
Toutes les catégories sont prises en compte mais les indicateurs de coût sont surreprésentés.
4. À l’aide d’un tableur, automatisez le calcul des indicateurs listés. Quels indicateurs permettent de
mesurer la performance des salariés ? Commentez.
Indicateurs Origine / source T1 T2
Nbre de salariés 20 24
Chiffre d'affaires 1 709 620 2 308 932
Nbre d’heures travaillées 8 998 11 513
Nbre d’heures de base 8 400 10 080
Système d'information
Nbre d’heures supplémentaires 598 1 433
Coût des heures supplémentaires 10 166 32 959
Coût du travail 123 566 169 039
Nbre d’heures d’absence 230 210
Coût moyen horaire Coût travail/Nbre d'heures travaillées 13,7 14,7
Part d'heures supplémentaires (en Nbre d’heures supplémentaires/
6,6 % 12,4 %
quantité) Nbre heures travaillées
Part d'heures supplémentaires (en Coût des heures supplémentaires/
8,2 % 19,5 %
euros) Coût du travail
Nbre d'heures d'absence/
Taux absentéisme 2,6 % 1,8 %
Nbre d’heures travaillées
Taux de coût du travail Coût du travail/CA 7,2% 7,3%
CA par salarié CA/Nbre de salariés 85 481 96 206
CA par heure travaillée CA/Nbre d'heures travaillées 190 201

Les indicateurs permettant de mesurer la performance des salariés sont les indicateurs de productivité :
– CA par salarié ;
– CA par heure.
Ces deux indicateurs sont en progression entre le trimestre 1 et le trimestre 2. La performance semble s’améliorer.
Sans repères historiques plus larges, il est difficile de dire si elle est bonne ou mauvaise.

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5. À partir des indicateurs de coût, justifiez si le coût du travail vous semble maîtrisé au cours du deuxième
trimestre.
Le coût du travail ne semble pas maîtrisé au 2 e trimestre. Le coût total évolue de 123 566 € à 169 039 €, le coût moyen
horaire évolue de 13,7 € à 14,7 €. Le coût des heures supplémentaires est plus que triplé.
6. Quel indicateur permet de traduire la satisfaction des salariés au travail ? Ces derniers sont-ils motivés
malgré la surcharge de travail ?
Les indicateurs sociaux et, ici plus particulièrement, le taux d’absentéisme permettent de mesurer la satisfaction des
salariés au travail. Les salariés semblent satisfaits malgré la surcharge de travail car l’absentéisme baisse sur le
deuxième trimestre ; on peut s’interroger sur l’effet de motivation lié au surplus de salaire dû à l’augmentation des
heures supplémentaires.
7. La liste des indicateurs est-elle suffisante selon M. Richard ? Expliquez.
La liste des indicateurs n’est pas suffisante pour M. Richard. Il faudrait ajouter des comparaisons avec l’année dernière
à la même période, fixer des objectifs et comparer ces données aux objectifs.

5. Analyser un tableau de bord (p. 95)


Itinéraire 1
1. Le tableau de bord distingue des données « du trimestre » et « cumulées ». Quelle différence faites-vous
entre les deux ? Prenez l’exemple du chiffre d’affaires.
Les données du trimestre font référence à la période de trois mois ; les données cumulées totalisent les valeurs depuis le
début de l’année faisant le cumul trimestre après trimestre.
Si on prend l’exemple du chiffre d’affaires : 8 288 061 € (cumulés trimestre 4) = 6 174 269 € (cumulé Trimestre 3)
+ 2 113 792 € (montant du trimestre 4).
2. Les données réalisées chaque trimestre de l’année N sont comparées aux mêmes données en N–1 et aux
objectifs qui étaient à atteindre. Justifiez l’intérêt de cette présentation. Prenez un exemple.
Cette présentation permet :
– de mettre en perspective la valeur du trimestre par rapport à la même époque en N–1. Cela montre la variation
(amélioration ou aggravation de la situation) ;
– de mettre en perspective la valeur du trimestre par rapport à un objectif pour se rendre compte de l’éloignement ou
non de cet objectif.
Exemple : le coût moyen horaire et de 13,72 € au trimestre 3 (en augmentation par rapport au trimestre 3 de l’année
d’avant : la situation s’aggrave) ; l’objectif est de 13,60 € ; cela montre que l’objectif n’est pas atteint.
3. Observez la ligne « Part d’heures suppl. (en quantité) » dans les deux tableaux. Démontrez qu’un tableau
de bord alerte le manager, qui peut alors prendre des décisions en cours d’année pour corriger une
situation.
Au trimestre 3, la part d’heures supplémentaires en quantité était de 6,31 % soit 8,67 % en cumulé depuis le début de
l’année. Par rapport à l’objectif (3 %), ce taux doit être réduit. C’est chose faite au trimestre 4. Bien qu’au trimestre 4 la
situation ne soit toujours pas conforme à l’objectif, celle-ci s’est améliorée. Des décisions ont été prises pour réduire ce
taux. Le tableau de bord a joué son rôle d’alerte.
4. Vous étudiez la situation au 31/12/N : comparez l’évolution du coût du travail par rapport à N–1.
Justifiez une telle progression.
Le coût du travail augmente de 22,1 %. Cela se justifie par l’embauche de 4 salariés supplémentaires (+ 20 %
d’effectif).
5. Comparez le coût moyen horaire par rapport à l’objectif. Le coût du travail a-t-il été maîtrisé ?
Expliquez ce dérapage et trouvez un indicateur qui confirme votre analyse.
Au 31/12/N, le coût moyen horaire objectif est à 13,60 € tandis que le réalisé est à 13,85 €. Le coût du travail ne
semble pas avoir été maîtrisé. Le dérapage s’explique par les heures supplémentaires qui, malgré leur réduction au
trimestre 4, demeurent trop importantes.
Le taux de recours aux heures supplémentaires (part des heures supplémentaires) confirme cette analyse  : il est trop fort
(7,56 %).
Le taux de coût des heures supplémentaires a énormément dérapé (+ 6,46 pp).

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6. Comparez l’évolution du coût du travail par rapport à celle du chiffre d’affaires. Concluez en termes de
performance. Choisissez un autre indicateur permettant de confirmer cette situation.
Bien que le coût du travail augmente de 22,1 %, le CA augmente de 23,7 %. Les ressources humaines ont donc plus
coûté mais elles ont aussi plus rapporté.
On confirme cette performance en regardant le CA par heure travaillé qui passe de 192,46 € à 198,28 €. Cet indicateur
de productivité augmente.
7. Retrouvez l’indicateur démontrant que les salariés n’ont pas été démotivés par la surcharge de travail.
Le taux d’absentéisme baisse au trimestre 3 et continue de baisser au trimestre 4.
8. Mme Joanin a-t-elle su maîtriser l’activité de travail depuis le contrat avec Auchan ? Justifiez.
Le coût du travail a augmenté en global et en unitaire, mais cette augmentation s’est toutefois soldée par une
amélioration du CA. C’est la performance des salariés qui s’est améliorée. Au final l’entreprise a plus gagné par heure
de travail en N qu’en N +1. Elle a même dépassé l’objectif assigné.
Tout cela s’est déroulé avec une amélioration de l’absentéisme. On peut conclure que Mme Joanin a bien géré l’activité
de travail depuis le contrat avec Auchan.

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