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Chapitre 8 Les données et le système d’information (SI)

1. Quelle est la principale cause du gaspillage dans un supermarché ?


Le gaspillage provient essentiellement des produits non vendus ayant dépassé la date de consommation.
2. Sachant que le supermarché réalise un bénéfice de 5 centimes sur une bouteille de sirop de menthe qu’il
achète 1 € (il la revend 1,05 €), combien de bouteilles faut-il vendre pour que le bénéfice réalisé compense
le fait de jeter une seule bouteille achetée ?
Il faut calculer combien il faut de « 5 centimes » (bénéfice) pour faire 1 euro.
1 / 0,05 = 20 bouteilles. Il faut donc vendre 20 bouteilles pour compenser une seule bouteille jetée.

1. Comprendre l’utilité d’un SI (p. 109)


Itinéraire 1
1. Quelles données sont collectées au moment du passage en caisse ? Quelles informations sont obtenues au
soir du 15/01 ?
Au moment du passage en caisse de chaque client, les données collectées sont le nom de l’article, le prix de vente, le
nombre d’articles achetés par les clients.
Au soir du 15/01, on obtient la quantité totale d’article vendus et le chiffre d’affaires réalisé pour chaque article.
2. Quelle connaissance peut-on tirer de ces informations ?
En analysant ces informations on peut savoir quels sont les produits qui se vendent le mieux, le moins bien, ceux dont
les ventes évoluent à la hausse ou à la baisse. On en tire donc des connaissances sur les habitudes de consommation des
consommateurs et sur l’impact des pratiques commerciales du magasin sur les ventes (promotion, mise en avant de
produit…).
3. Indiquez les composantes du SI du supermarché Chochan.
Le SI est composé de :
– moyens humains : hôtesse de caisse, chef de rayon ;
– moyens matériels : caisse enregistreuse, réseau informatique, serveur informatique, ordinateur des chefs de rayon ;
– règles de traitement : logiciel de gestion des caisses (qui additionne et classe les données), « clôture de caisse » (qui
envoie aux chefs de rayon les informations de vente de la journée).
4. Repérez et expliquez les fonctions du SI de Chochan en donnant des exemples.
Le SI permet de :
– collecter : l’hôtesse de caisse scanne les articles sur sa caisse au passage du client. La collecte correspond donc au fait
d’alimenter le SI en données nouvelles ;
– traiter : le logiciel de gestion des caisses additionne et classe les données. Le traitement correspond au fait de
transformer les données en informations ;
– stocker : le serveur informatique mémorise et conserve les données de vente. Le stockage correspond au fait de
mémoriser les données en attendant d’en avoir besoin.
– diffuser : réseau et procédure de clôture de caisse qui envoie aux chefs de rayon les informations de vente de la
journée. La diffusion consiste à amener la donnée devant les yeux de ceux qui en ont besoin.
5. Démontrez l’utilité de ce SI : en quoi permet-il de limiter le gaspillage ?
En permettant de connaître les ventes, il permet de repérer les produits qui se vendent le moins et surtout d’avoir une
idée assez précise (statistiques de vente) de la quantité que l’on va vendre. On peut alors décider d’en commander
moins ou une quantité plus adaptée aux prévisions de vente, ce qui évitera le gaspillage.

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2. Mesurer l’importance de l’information (p. 111)
Itinéraire 1
1. En quoi la technologie a-t-elle permis d’améliorer l’accessibilité à l’information liée aux ventes du
supermarché Chochan ?
L’accessibilité est meilleure car l’information est plus « facile » à obtenir. Les données sont réunies dans un seul
endroit (sur le serveur). Elles sont traitées sans difficultés techniques et sans intervention humaine par le logiciel de
caisse, puis diffusées rapidement grâce au réseau et au serveur.
2. Expliquez le rôle de l’information et la valeur apportée dans les trois situations de travail au sein du
supermarché.
L’information :
– aide à coordonner l’action (pendant que l’un décharge le camion, l’autre contrôle) et permet de gagner du temps
puisqu’on contrôle au fur et à mesure et qu’on repère les erreurs de livraisons ;
– aide à la prise de décision (quelle quantité commander ?) en permettant d’éviter les commandes en trop grande
quantité de produits qui se vendent moins bien ou que l’on a déjà trop en stock :
– permet de communiquer pour manager les ressources (si on sait que le bénéfice est fort et que les salariés ont droit à
une prime, leur annoncer peut les motiver). L’information permet de respecter la règlementation pour ne pas risquer
une pénalité (l’administration exige que lui soit envoyé la déclaration d’impôt : c’est une obligation).
3. À quel problème technique le SI de ce magasin va-t-il être rapidement confronté ?
C’est le problème de la quantité de données qui va vite devenir colossale et qu’il faudra stocker et traiter dans des
temps conformes aux besoins, c’est-à-dire en quelques heures de façon à ce que les informations d’un jour J soit
disponibles le lendemain.
4. Peut-on parler de big data pour les données du supermarché Chochan ? Justifiez.
La collecte et l’accumulation des données de ventes chaque jour représente une quantité de données qui devient vite
colossale et dont l’analyse est complexe et non réalisable avec des outils classiques comme un tableur par exemple (le
tableur est limité à 1 048 576 lignes : un supermarché risque d’avoir très vite bien plus d’opérations que cela).
En ce sens, on se retrouve bien en présence du concept de big data, même si celui-ci n’est pas généré ici par des
données en provenance d’Internet.
5. Expliquez le principe de la corrélation de données permise par le big data et les outils de datamining.
Il s’agit d’analyser les ventes pour détecter si des produits ont un comportement proche ou opposé. Ici on repère que les
ventes de jus de fruits et de céréales évoluent dans le même sens. Il peut y avoir un lien de causalité ou non (les
individus peuvent consommer des céréales et du jus de fruits au petit-déjeuner, ce qui explique que lorsqu’on achète
des céréales, on achète aussi du jus de fruit) ; en tout cas, cette corrélation est une connaissance pour les chefs de rayon
concernés.
6. Expliquez pourquoi l’utilisation d’outil de datamining peut être stratégique pour Chochan.
En utilisant cet outil, le supermarché va pouvoir détecter des habitudes de consommation et agir en conséquence pour
vendre encore plus. Par exemple, il peut être judicieux d’engager des actions promotionnelles en reliant les deux
produits (pour un jus de fruits acheté, une remise sur un produit céréalier…).
On va pouvoir repérer des tendances de façon à adapter ses produits et ses stocks. L’information et la connaissance
créées par l’analyse de données (transformé par la technologie) est une véritable ressource pour l’entreprise.

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3. Distinguer des données à caractère personnel (DCP) et leurs contraintes
(p. 113)
Itinéraire 1
1. Pourquoi, bien que ne permettant pas d’identifier directement Mme Fauvet, le numéro de téléphone est
une donnée à caractère personnel ?
Le numéro de Mme Fauvet peut permettre de la retrouver de façon indirecte en utilisant par exemple un annuaire
inversé. Cette donnée est donc une DCP.
2. Proposez un regroupement de données qui, prises isolément, ne permettraient pas d’identifier
Mme Fauvet mais dont le recoupement va permettre de le faire.
La date de naissance (plein de gens sont nés ce jour-là) et l’adresse de Mme Fauvet (de nombreuses personnes peuvent
habiter à cette adresse) sont des données qui, de façon isolée, ne lui sont pas spécifiques. Cependant, en les recoupant
(personne née le 14/08/1980 et qui habite au 14 rue Horloge à Lacoste), on peut identifier Mme Fauvet.
Attention : identifier ne veut pas dire connaître le nom ! on peut identifier un individu sans savoir son nom comme on
pourrait identifier ses voisins sans forcément connaître leur nom. Un numéro de sécurité sociale identifie bien un
individu (parmi tous les autres) sans pour autant en donner le nom !
3. Montrez comment le supermarché recueille le consentement explicite de ses clients. Pourquoi est-ce
nécessaire ?
Le consentement est recueilli par la validation d’une case à cocher suivi de l’appui sur le bouton valider. Ceci est
nécessaire pour être en conformité avec la règlementation.
4. Mme Fauvet sait-elle à quoi servent les données qu’elle fournit ? Où peut-elle obtenir cette information ?
Si le supermarché respecte le principe de transparence, Mme Fauvet doit savoir à quoi servent ses données. En
l’occurrence, l’information apparaît sur le formulaire de création de la carte de fidélité. Cette collecte a pour finalité le
traitement des données dans le cadre de l’adhésion à la carte de fidélité et la proposition d’offres personnalisées et
cohérentes avec son profil et son comportement d’achat.
5. M. Ripetti n’a pas installé d’antivirus sur l’ordinateur où sont stockées les données des cartes de fidélité.
Que pensez-vous de cette attitude ?
Le critère de sécurité impose de protéger au mieux les données (il n’y a pas obligation de résultat mais une obligation
de moyens). L’antivirus étant un moyen de protection élémentaire, la règlementation n’est pas respectée. Ceci est, de ce
fait, une attitude qui n’est pas sérieuse.
6. M. Ripetti souhaite vendre le fichier des cartes de fidélité de ses clients à une société de démarchage
téléphonique. Est-il libre de le faire ? Justifiez votre réponse.
Selon le critère de minimisation, les données doivent uniquement servir la finalité pour laquelle elles sont collectées.
Ne l’ayant pas mentionné dans le formulaire, M. Ripetti n’a pas le droit de vendre son fichier. Il faudra qu’il obtienne à
nouveau le consentement des personnes pour cette action (mise à jour de la carte de fidélité avec un nouveau
consentement explicite).
7. Indiquez les raisons qui poussent le législateur à protéger les DCP.
Les DCP trahissent le comportement des individus. Avec l’arrivée de l’informatique et des réseaux sociaux, de
nombreuses DCP circulent de façon dématérialisée et en toute liberté. Or, ces DCP représentent la vie privée des
individus. C’est donc dans un souci de protection de la vie privée que ces DCP doivent être protégées.
De nombreux individus plus ou moins scrupuleux peuvent utiliser les DCP à des fins commerciales ou d’espionnage
des individus (affaire Snowden : surveillance de la population et des écoutes téléphoniques).

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4. Manipuler des données ouvertes (p. 115)
Itinéraire 1
1. Allez sur le site www.prix-carburants.gouv.fr pour effectuer la recherche demandée par M. Ripetti.
Dressez un rapide état des lieux de la situation et proposez un prix qui réponde sa demande.
Pas de corrigé proposé car le prix peut être différent en fonction de la date de consultation du site.
La réponse proposée doit s’aligner sur le prix le plus bas.
2. Expliquez pourquoi l’open data est une ressource pour M. Ripetti.
Grâce aux données publiques disponibles, M. Ripetti pourra améliorer sa gestion et prendre de meilleures décisions.
Ces données sont donc des ressources pour lui.
3. La licence ouverte d’Etalab, qui s’applique aux données libres d’accès produites par Météo France,
permet-elle une réutilisation commerciale des données obtenues ? Sous quelles conditions ?
Oui, la licence ouverte d’Etalab permet une réutilisation commerciale des données obtenues.
Il est possible d’exploiter « l’Information » à titre commercial, par exemple en la combinant avec d’autres
« Informations », ou en l’incluant dans un produit ou application, sous réserve de mentionner la paternité de
« l’Information » : sa source (a minima le nom du « Producteur ») et la date de sa dernière mise à jour.
4. Comparez les données ouvertes proposées sur l’extrait de catalogue de Météo France. Ces données sont-
elles toutes gratuites ? Justifiez.
Certaines données sont gratuites (sans redevance), d’autres non (avec redevance). Les données ouvertes ne sont pas
toutes gratuites et il ne faut confondre la gratuité avec la liberté d’utilisation.
5. Calculez le nombre moyen de bouteilles de sodas vendu chaque semaine. Ce nombre peut-il servir de
référence pour passer des commandes hebdomadaires ? Justifiez.
35 135 bouteilles sont en moyenne vendues chaque semaine. Ce nombre ne doit pas servir de référence pour passer
commande. En effet, selon les ventes mentionnées, le supermarché est loin de vendre 35 135 bouteilles chaque semaine
toute l’année. Par conséquent, le stock risque de devenir trop important pendant les périodes où l’on vend peu. D’autre
part, les semaines où plus de 35 135 bouteilles sont vendues, le supermarché risque de louper des ventes pour cause
d’un stock inadapté.
6. Créez deux graphiques en nuage de point : l’un à partir des dates et des températures et l’autre à partir
des dates et du nombre de bouteilles vendues. Que constatez-vous ?

On constate que la vente de sodas est liée à la température. Plus il fait chaud, plus on vend de soda. Il y a une
corrélation entre les ventes de ces deux produits.
7. Expliquez en quoi l’open data et le big data ont permis de créer de l’information utile au chef du rayon
« Boissons et jus ».
Le big data permet au chef de rayon « Boissons et jus » d’analyser le comportement d’achat des consommateurs et de
découvrir des tendances de consommation, ce qui lui permet d’ajuster l’offre de produits ou les commandes.
Grâce à l’open data, il peut aussi obtenir des informations qui ont une influence et un lien avec les données de vente. Il
peut donc encore mieux affiner ses commandes et mieux gérer ses stocks.

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