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2ème année
GABRIELLE VELMON
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THEME 4
L’impact du numérique sur la vie de l’entreprise
Economie numérique Les activités économiques et sociales sont activées par des plateformes telles que les réseaux internet, mobiles et de capteurs, y compris le
commerce électronique
Chapitre 1 Les conséquences technologiques : plus grande capacité de stockage grâce au codage (big data)
Dématérialisation de l’offre avec le développement des sites marchands, dématérialisation des services
Chapitre 2 Développement des plateformes (désintermédiation des échanges car on supprime des intermédiaires et ré intermédiation des échanges) et des réseaux
d’entreprises
L’adaptation de Réduction des prix car l’entreprise évite les intermédiaires
l’entreprise à Développement de la personnalisation de l’offre
l’économie numérique Élargissement du marché de l’entreprise (y compris à l’international)
Nouvelles formes de commerce.
Freemium : l’entreprise propose un produit ou un service gratuit, en libre accès, qui est destiné à attirer un grand nombre d'utilisateurs (ex : jeux
sur mobiles).
Free to play : accès gratuit aux jeux en ligne mais le site déviant payant pour acheter des biens ou niveaux supplémentaires (ex : wow)
Yield management : gestion tarifaire des capacités disponibles des chambres d’hôtel ou des places dans les transports dans le but d’optimiser le
remplissage et augmenter le CA
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# Mise en œuvre de la stratégie de globalisation dans certaines entreprises : réorganisation de la production à l’échelle mondiale
Relations marchandes : B to B, B to C, C to C
Relations non marchandes : G to C
L’effet de réseau : l’utilité du réseau et la qualité de l’offre augmente en fonction du nombre d’utilisateurs (la valeur des actions augmente si le nombre
d’utilisateur de facebook augmente).
Market place : site e-commerce multi-vendeurs (amazone, ebay…). Les professionnels vendent leurs produits moyennant le versement d’une
commission. Permet d’accéder à un plus grand nombre de clients.
Les start-up : entreprises qui démarrent. Le numérique représente une véritable opportunité de développement pour elles.
Les pure players : enseignes qui commercialisent exclusivement leurs produits en ligne.
Forte concentration autour des géants (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) : les GAFAM
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I L’exploitation des données à caractère personnel
Les données à caractère personnel : toute information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par
référence à un numéro d'identification ou à un ou plusieurs éléments.
Les risques :
Fichage
Usurpation d’identité
Exploitation (commerciale ou politique par exemple) frauduleuse de données bancaires
Le cadre juridique :
La loi informatique et liberté de 1978 : a créé la CNIL, organe de régulation des données personnelles. Autorité administrative indépendante dont le rôle
est d’informer, conseiller, protéger les droits, contrôle et sanctionne.
Le règlement européen du 27 avril 2016 (RGPD) : renforce les droits des personnes et les obligations des personnes chargées du traitement des données
personnelles :
Droit à la portabilité de ses données : chacun peut récupérer les données qu’elle a fournies à une plateforme et les transférer à une autre.
Droit à la notification en cas de piratage des données : le responsable du traitement des données doit avertir la personne concernée.
Action de groupe : une association peut agir en justice pour obtenir la réparation en cas de violation des données
Droit à réparation si une personne a subi un préjudice du fait de la violation du RGPD
Chapitre 3
II Les enjeux et les règles du numérique dans l’entreprise
La protection des
Les enjeux :
personnes dans
L’e-réputation : elle peut nuire à l’image de l’entreprise (les consommateurs et les salaries peuvent donner leur avis sur les réseaux sociaux + sites de
l’univers du numérique
notation).
L’identité numérique : ensemble de traces numériques qu’une personne publique ou privée laisse sur internet. Ces informations peuvent être collectées
par des moteurs de recherche (Google par ex) et rendues publiques.
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L’utilisation des outils informatiques est une tolérance. Mais l’employeur doit respecter la vie privée. Il peut fournir identifiants et mots de passe et peut
se les faire communiquer en cas de circonstances graves.
La vidéosurveillance ne doit pas avoir pour objet de filmer les salaries sur leur poste de travail (sauf cas particulier). La conservation des images est
limitée et l’accès aux images est sécurisé.
La géolocalisation : elle ne doit avoir pour but que d’améliorer la gestion des déplacements.
Elle concerne :
Nom de Domaine
Site interne
Logiciel
Base de données
Elle comprend :
La propriété littéraire et artistique : elle protège l’idée (œuvres cinématographiques, littéraires, logiciels…). Les œuvres (création de l’esprit) sont
protégées par le droit d’auteur.
La propriété industrielle : elle protège les inventions (brevets), les marques, dessins et modèle.
La protection est assurée (hormis les livres et les musiques) par un dépôt à l’INPI (institut national de la propriété intellectuelle) …
Les noms de domaine sont déposés à l’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Collaboration).
Droit d’auteur
Chapitre 4
Caractéristiques : Caractéristiques :
Droit non cessible Droit temporaire (70 ans après la mort)
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Se poursuit après le décès de l’auteur Droit cessible
Imprescriptible tant que l’œuvre existe Exclusivité (autorisation avec ou sans contrepartie)
Remarque : en principe, le salarié détient le droit d’auteur sur sa création. L’employeur doit donc prévoir un contrat de cession des droits sauf si la création a été
collective. Pour les logiciels, l’employeur ne détient que les droits patrimoniaux.
II La protection des œuvres numériques
Les bases de données :
Définition : recueil de données
Droits : protection du contenu par le droit d’auteur si son créateur prouve l’originalité de la structure de la base ainsi que l’existence d’investissements
substantiels (humains, matériels ou financiers).
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I Le contrat de vente en ligne
La publicité :
Respect de la vie privée et transparence : l’internaute doit être informé et consentir
Loyauté : pas de publicité mensongère ou trompeuse
Contenu de l’offre : précise et complète (caractéristiques du produit et prix…)
La formation du contrat :
Double clic
Respect du délai de rétractation : 14 jours
Obligation d’avoir un écrit si le contrat porte sur une somme > à 120 €
Contrat archivé pendant 10 ans si montant > 120 €
L’exécution du contrat :
Délai de livraison : 30 jours sinon remboursement dans les 14 jours
La preuve Les contrats d’étude et de conseil (contrat d’étude préalable ou contrat d’assistance pour l’établissement d’un cahier des charges par exemple).
électronique, le contrat Le contrat de conception de logiciel
électronique et les Le contrat de maintenance
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contrats de prestations
numériques Pour l’informatique externe à l’entreprise :
Le cloud computing : stockage des données de l’entreprise sur le serveur d’une société spécialisée (l’entreprise loue un espace de stockage). Présente un
risque quant à la sécurité informatique.
Le software as a service (SaaS) : utilisation de logiciels via internet
Le secret et la confidentialité
Le respect du droit d’auteur
La clause de réversibilité
La signature électronique a la même force probante qu’un écrit (papier) à condition de :
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Le numérique facilite l’information dans l’entreprise :
Le système d’information : ensemble des ressources qui permettent de collecter, stocker et traiter des données nécessaires à la prise de décision (outil d’aide à la
décision).
Meilleure coordination : permet de travailler à flux tendus (livrer la quantité nécessaire dans les délais) et donc de réduire les coûts.
Anticipation des dysfonctionnements : donc réduction des coûts de maintenance.
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Renforcement des liens avec les fournisseurs
Meilleure communication : efficacité du processus de décision.
Nouvelles méthodes de travail : plus collaboratif, développement du télétravail
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I le fonctionnement du marché du travail
Le marché du travail : lieu de rencontre entre l’offre (émanant de la personne qui offre sa force de travail) et la demande (émanant des entreprises.
Sans emploi
Immédiatement disponible dans les 15 j
En recherché active d’un emploi
Dualisme du marché du travail car à côté des CDI, multiplication des contrats “précaires” (CDD, CTT…)
Problème : la flexibilité ne profite pas aux salaries car la rémunération est revue à la baisse et les salariés précaires ne bénéficient pas toujours des formations.
Remarque : contrairement à ce qu’affirment les employeurs, le coût du travail n’est pas la principale raison du développement des emplois précaires. Le marché
du travail français n’est pas le plus rigide en Europe et la durée du travail reste encore assez importante.
Les objectifs de la politique de l’emploi : faire baisser le chômage surtout de longue durée et celui des jeunes
Par la formation professionnelle, le développement de l’apprentissage, création du CPF (compte personnel de formation) pour améliorer
l’employabilité
Amélioration du fonctionnement du pôle emploi
Par de mesure en faveur des entreprises pour les emplois les plus vulnérables (contrats aidés, exonération de cotisations)
Mesures visant à inciter les personnes à reprendre une activité professionnelle (ex : prime à l’emploi, RSA), formation (création du Compte personnel
de formation CPF).
Chapitre 8
Les politiques de
l’emploi
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I les différentes sources de droit du travail et leur articulation
La constitution
La loi, ordonnance, règlement, décret
La jurisprudence
Dérogation au principe de faveur : un accord d’entreprise peut déroger à une convention de branche dans un sens moins favorable (sauf certains domaines :
salaire, classification). Les h sup peuvent être majorées à 10% si un accord le prévoit. Ces nombreuses lois ne sont plus impérative mais supplétives (ou
interprétatives de volonté). Les pouvoirs publics laissent donc le soin aux partenaires sociaux de fixer leurs propres règles.
Procédure de dénonciation d’un accord, d’une convention ou d’un usage : un employeur peut renoncer à les appliquer qu’à la condition de respecter une
procédure (il doit donner un préavis de 3 mois avant que le texte cesse de s’appliquer et engager des négociations dans un délai d’un an).
Négociation collective : négociation entre les partenaires sociaux pouvant aboutir à la conclusion d’un accord ou d’une convention collective. Les textes qui en
sont issus prévoient des avantages pour le salarié.
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L’obligation de négocier :
L’employeur doit négocier avec les partenaires sociaux au moins une fois par an dès la présence d’au moins 1 délégué syndical
Obligation de négocier tous les 4 ans sur les salaires, égalité homme/femme, condition de travail ou la GPEC en cas de convention de branche ou
accord professionnel.
Obligation de négocier tous les 5 ans sur l’épargne salariale
Partenaires sociaux : syndicats représentatifs de salariés (ex : CGT) et employeurs ou groupement d’employeur (ex : MEDEF).
Qu’est-ce qu’un syndicat représentatif ? il a recueilli au moins 8% des suffrages lors des dernières élections au niveau national (sinon 10% au niveau de
l’entreprise), respecte les valeurs républicaines, est indépendant, transparence financière, influent, a de nombreux adhérents (perçoit donc des cotisations) et
doit avoir au moins 2 ans d’existence. Il a été jugé que la remise d’une liste de grévistes à la direction ne rendait pas le syndicat représentatif.
Objectifs de la négociation collective : adapter le droit aux spécificités de l’entreprise et permettre aux salariés de bénéficier d’avantages supérieurs grâce au
dialogue social.
Convention collective : elle traite de l’ensemble des questions relatives aux conditions de travail et d’emploi.
Accord collectif : il ne traite que d’un point (ex : durée du travail, intéressement, de compétitivité). Il peut être :
Interprofessionnel : le texte s’applique à tous les métiers (ex : accord sur la mensualisation).
De branche : s’applique à une branche d’activité. Ex : la sidérurgie, chimie, automobile…
D’entreprise : le texte ne s’applique qu’à une entreprise précise
En cas de blocage, dans l’adoption de l’accord, les salariés peuvent être consultés par référendum pour les questions relatives à la durée du travail, le repos et les
congés payés (à la demande de syndicats représentant au moins 30% des suffrages). L’employeur peut avoir l’initiative du référendum.
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Les principes du droit français :
Contrairement au travailleur mobile, le salarié détaché est envoyé temporairement dans un autre état. Il bénéficie du droit du travail de son pays d’origine. Pour
éviter la concurrence déloyale entre les salaries et le “dumping social” (les avantages dont bénéficie le salarié sont revus à la baisse), une protection minimale a
été prévue (rémunération, durée du travail, repos…).
Contrat de travail : convention par laquelle le salarié effectue son travail sous la subordination de son employeur en échange d’un salaire.
Conditions générales : consentement libre et éclairé, capacité des parties, contenu certain et licite
Conditions spécifiques : le contrat de travail est une convention par laquelle le salarié effectue son travail sous la subordination de son employeur en échange
d’une rémunération. Contrairement au salarié, le travail indépendant agit pour son propre compte et à ses risques et périls. Le lien de subordination est
l’élément principal que recherché le juge en cas de demande de requalification du contrat de travail.
Chapitre 10
Le contrat de travail et
son évolution
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II Les différents types de contrat de travail
Le CDD :
Obligatoirement écrit et doit comporter le motif du recours. S’il n’est pas écrit, il est présumé avoir été conclu en CDI.
Conclu que dans les cas prévus par la loi : accroissement temporaire d’activité, contrat d’usage, remplacement, emploi saisonnier. Il est interdit pour
occuper un emploi permanent pour remplacer un gréviste, pour les travaux dangereux, si un licenciement est intervenu depuis moins de 6 mois.
Renouvelable 2 fois sauf si un accord collectif le prévoit autrement. Un CDD sans terme précis mais avec une durée minimale (remplacement ou
contrats saisonniers) peut être renouvelé plusieurs fois.
D’une durée de 18 mois maximum : sauf dans certains cas (contrat effectué à l’étranger par exemple).
La période d’essai :
Pour les CDD : 1 j par semaine de travail si le contrat test conclu pour moins de 6 mois sinon 1 mois max
Pour les CDI : la loi prévoit une durée max (2 mois pour les employés et ouvriers, 3 mois pour agents de maitrise et techniciens et 4 mois maximum pour
les cadres.
Renouvellement : possible 1 fois si un écrit le prévoit (contrat de travail, convention collective).
La clause de confidentialité : le salarié ne doit pas divulguer les informations confidentielles de l’entreprise. Cette obligation se poursuit même après la rupture
du contrat (cassation, sociale, 2008).
La clause de non-concurrence : le salarié ne peut créer ou rejoindre une entreprise concurrente. Pour être valable, 5 conditions cumulatives :
La clause de mobilité : elle permet à l’employeur de muter son salarié en cas de besoin et sans requérir son accord. Cette clause déroge au principe de la force
obligatoire des contrats. Les conditions de validité sont :
Limitée géographiquement
Mise en œuvre de bonne foi : tenir compte de la vie personnelle et familiale du salarié
Justifié dans l’intérêt légitime de l’entreprise
Prévoir un délai de provenance suffisant
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Les obligations de l’employeur et du salarié :
L’employeur :
Fournit le travail
Respecte les dispositions légales, conventionnelles
Respecte l’intimité de la vie privée du salarié
Rémunère le salarié
Assure sa santé et sa sécurité sur le lieu de travail
Le salarié :
Modification
Eléments essentiels (modification du contrat de travail Eléments non essentiels (modification des conditions de
(Lieu de travail, horaires, rémunération, fonction) travail)
La modification doit reposer sur un motif réel et sérieux. (Légères modifications des horaires de travail.)
Accord nécessaire du salarié + avenant Pas besoin d’accord du salarié (pouvoir de direction de
Si refus du salarié = licenciement économique ou personnel l’employeur).
Refus du salarié = faute (donc licenciement pour motif
personnel c’est-à-dire un licenciement disciplinaire)
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Pour éviter tout litige, l’employeur peut prévoir une clause de mobilité qui doit être inscrite dans le contrat ou une convention collective, limitée dans l’espace,
justifiée dans l’intérêt de l’entreprise et mise en œuvre de bonne foi).
Le contrat de travail se poursuit avec le nouvel employeur dans les mêmes conditions. Mais possibilité pour l’ancien employeur de licencier pour motif
économique. Le nouvel employeur peut dénoncer la convention ou usage existant.
Pas de discrimination
Respect de l’intimité de la vie privée y compris sur le lieu de travail à moins que cela ne soit justifié par la nature de la tâche à accomplir et proportionné
au but recherché
Respect du droit à la santé et à la sécurité
Droit à la formation
A l’initiative du salarié :
La VAE (validation des acquis de l’expérience) : permet à une personne ayant 5 ans d’expérience, de valider un diplôme.
Le compte personnel de formation (CPF) : permet de cumuler des droits (en euros) tout au long de sa vie active (même en période de chômage)
pour suivre une formation qualifiante.
Le CPF-projet de transition professionnelle : permet à une personne qui a 2 ans d’expérience professionnelle et 1 an d’ancienneté dans l’entreprise
de bénéficier d’une formation diplômante pendant 6 mois. Permet de se reconvertir.
Le bilan de compétence : permet d’analyser les compétences personnelles et professionnelles des demandeurs d’emploi et aux salariés et
fonctionnaires et de définir un projet professionnel, un projet de formation ou une évolution de carrière.
À l’initiative de l’employeur : le plan de développement des compétences. Il remplace le plan de formation. Il prévoit les actions de formations à mettre
en place pour ses salariés (certaines sont obligatoires. Ex : hygiène ou sécurité).
Licenciement pour personnel : intervient pour un motif inhérent à la personne du salarié. Il peut être disciplinaire ou non.
Motif : faute (sérieuse, grave ou lourde)
Procédure : convocation à un entretien par lettre avec AR, entretien (explication du motif), notification du licenciement par lettre avec AR qui doit
contenir le motif (A défaut, l’employeur a 15 jours pour régulariser).
Licenciement économique :
Suppression ou modification d’un poste pour donner suite à des difficultés économiques ou des mutations technologiques,
Refus par un salarié d’une modification d’un élément essentiel de son contrat de travail,
Baisse significative des commandes ou du CA selon la taille de l’entreprise et des trimestres concernés (les juges tiennent compte de la dimension
internationale de l’entreprise).
Pour la sauvegarde de la compétitivité
De 1 à 9 salariés concernés sur 30 jours, même procédure que le licenciement pour motif personnel (convocation, entretien et notification du
licenciement).
A partir de 10 et + sur 30 jours et un effectif global d’au - 50, l’employeur doit mettre en place un plan de sauvegarde pour limiter les
licenciements.
Le rôle des représentants du personnel pendant la procédure : ils sont consultés et informés sur les projets de licenciement
La rupture conventionnelle : les parties conviennent d’un commun accord, de rompre le contrat de travail.
Procédure :
Entretien au cours duquel les parties rédigent une convention de rupture (le salarié peut se faire assister par une personne de son choix)
Délai de rétractation de 15 j à compter de la signature
Envoi du document à l’inspection du travail. Celui-ci a un délai de 15 pour vérifier la validité du document (droit à l’assistance, montant des
indemnités…)
Habilitation du document par l’inspection du travail.
Pour le salarié : il bénéficie de l’assurance chômage et d’indemnités dont le montant est égal à celui versé pour le licenciement économique.
Pour l’employeur : cela lui évite la procédure trop lourde du licenciement économique.
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I la gestion des emplois et des compétences
GRH (gestion des ressources humaines) et rôle : adapter l’effectif à l’activité de l’entreprise (gestion des entrées et sorties, paie, recrutement, formation,
motivation, intégration, évolution de carrière, dialogue social…). But: améliorer la performance de l’entreprise.
GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) : projection planifiée des ressources et des besoins en personnel pour le moyen et long
terme. Elle permet de corriger les écarts entre les ressources et les besoins par des formations, recrutement, mobilité, mise à la retraite…
Limites de la GPEC :
Culture d’entreprise : Normes, valeurs de l’entreprise conditionnant le comportement des salariés (savoir être, savoir dire et savoir-faire).
La pyramide de MASLOW : Théorie des besoins (Pyramide des besoins) : L’implication et la productivité de l’homme au travail dépend de la satisfaction des
primaires, besoin de sécurité, d’appartenance, d’estime, d’accomplissement.
Les facteurs d’insatisfaction au travail sont les facteurs d’hygiène (conditions de travail, relations avec sa hiérarchie, salaire, procédure de
contrôle). Mais ce ne sont pas des sources de motivation. Leur amélioration permet d’éviter les conflits.
Les véritables facteurs de motivation sont : nature du travail, la possibilité d’avoir des responsabilités, reconnaissance des collègues,
perspectives de motivation.
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III Les leviers de la motivation
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THEME 6
Les choix stratégiques de l’entreprise
I la démarche stratégique
Démarche stratégique : C’est décider comment la stratégie va être mise en œuvre. C’est la planification stratégique
Modèle FFOM : Appelé aussi modèle SWOT. Le choix de la stratégie nécessite une analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces.
Segmentation stratégique : Découpage de l’entreprise en DAS (domaine d’activité stratégique présentant des caractéristiques communes : missions de
l’entreprise, technologie employée, marché ou type de clientèle visée). Permet de mieux identifier la stratégie concurrentielle à mettre en place et de mieux
cibler la clientèle.
Délibérée : elle est élaborée à partir d’un plan d’action. Utilisée dans un environnement stable.
L’entreprise réagit à des situations inattendues et adapte sa stratégie. Elles sont souvent adoptées par les PME.
CHAPITRE 13
Les étapes de la démarche stratégique : le modèle LCAG (Learned, Christensen, Andrews, Guth)
La démarche et le
diagnostic stratégique Le diagnostic interne (analyse des ressources et des compétences)
Le diagnostic externe (analyse PESTEL et analyse de la concurrence)
Recensement et évaluation des possibilités d’action
Prise en compte de valeurs (ex : culture d’entreprise, environnement)
Formulation de la stratégie
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II les enjeux du diagnostic stratégique de l’entreprise
INTERNE EXTERNE
(Analyse des forces et faiblesses pour repérer un avantage concurrentiel) (opportunités et menaces)
L’analyse PESTEL (environnement global) : (Politique, Economique, Socio-psychologique, Technologique, Ecologique, Légal)
La chaine de valeur (de PORTER) : l’ensemble des activités qui permettent de créer de la valeur pour le client : Activités primaires (approvisionnement,
production, logistique, commercialisation et services), Activités de soutien (développement technologique, GRH, infrastructure)
L’analyse PORTER : Diagnostic externe. Une entreprise peut faire mieux que ses concurrents en maitrisant les forces qui structurent son environnement
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concurrentiel. Pour obtenir un avantage concurrentiel, l’entreprise doit tenir compte de certaines forces :
L’intensité concurrentielle
La menace des nouveaux entrants
La menace des produits ou services de substitution
Le pouvoir de négociation des fournisseurs
Le pouvoir de négociation des clients
L’analyse des ressources de PENROSE : analyse des ressources et des capacités à en acquérir de nouvelles. Elle distingue les ressources tangibles (matérielles et
humaines) et intangibles (savoir-faire, ressources organisationnelles telles que le système d’information par ex). C’est la façon dont sont combinées ces ressources qui
apportent un avantage compétitif.
L’analyse des compétences de PRAHALAD et HAMEL : La réussite d’une entreprise dépend de ses compétences clé.
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CHAPITRE 14
MODALITES STRATEGIQUES
Spécialisation Diversification
L’entreprise est présente sur un seul domaine d’activité Acquisition et utilisation de nouveaux savoir-faire dans d’autres domaines
(produit ou marché ex : voiture et camion pour l’armée). d’activité. On satisfait un nouveau besoin jusqu’alors inexploité par
l’entreprise. L’entreprise est présente sur plusieurs métiers. La diversification
peut être :
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Evite les gaspillages Meilleure répartition des risques : l’entreprise est moins dépendante d’un
Management et gestion plus simples marché ou d’un produit car les cycles de vie sont différents.
L’entreprise bénéficie de l’effet d’expérience et sait cerner Gains financiers plus importants grâce à l’effet de synergie et parce que
Avantages les attentes l’on vise des marchés porteurs
Réalisation d’économies d’échelle (l’entreprise atteint la
taille critique
Image claire (client et investisseur)
Il faut de l’avance sur ses concurrents (car existence des Coût important (recherche, communication...)
produits de substitution). Risque de dispersion des ressources
L’entreprise est dépendante à l’égard d’un seul domaine Gestion plus complexe
Inconvénients d’activité (problème en cas de retournement de marché, Formation nécessaire du personnel qui doit s’adapter
obsolescence du produit ou si le secteur est en phase de Modification de la structure et de l’organisation interne de l’entreprise
maturité). Dans ce cas l’entreprise doit innover ou se
retirer.
Regroupement d’entreprises dépendantes économiquement L’entreprise confie à un prestataire extérieur une ou plusieurs activités sur le
et juridiquement (par disparition, ou prise de contrôle, long terme.
filialisation).
Définition Production (sous-traitance industrielle) : le donneur d’ordre demande à un
Intégration verticale : l’entreprise développe des activités (en sous-traitant de réaliser la production.
amont ou en aval ou les 2) qui étaient jusqu’alors effectuées
Distribution : franchise (mise à disposition d’une marque ou d’un savoir-
par des fournisseurs.
faire en contrepartie d’une redevance)
Activités de soutien : comptabilité, paie, Ressources humaines
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Réduit la dépendance à l’égard des fournisseurs Réduction des coûts fixes, plus de flexibilité et meilleure productivité
Plus réactive car est informée de ce qui se passe sur le L’entreprise profite d’économies d’échelle et d’effets d’expérience.
marché (intégration vers l’aval). Permet d’améliorer la qualité de ses produits et de renforcer l’avantage
Avantages Réduction des coûts et des délais, Meilleure qualité des concurrentiel
produits Permet de recentrer sur son cœur de métier et d’autres activités qu’elle
Meilleure coordination entre les activités maîtrise
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Objectif : obtenir des coûts unitaires plus faibles. (de Augmentation des parts de marché et de la Nécessite des moyens techniques importants
production, de distribution, financiers et rentabilité (donc des investissements importants)
administratifs) pour pratiquer une politique de prix Permet d’établir des barrières à l’entrée et La concurrence (guerre des prix qui peut être
plus faibles que ceux des concurrents. d’éliminer les concurrents trop chers. ruineuses si plusieurs entreprises mettent en
Modalités : Idéale pour les produits banalisés (le client se œuvre cette stratégie), l’existence de produits de
décide en fonction du prix) substitution.
Réaliser des économies d’échelle par la Stratégie inadaptée dans certains secteurs
recherche de gros volumes (produits de luxe ou de haute technologie) pour
Par l’amélioration de la productivité lesquels le client est plus sensible à la qualité
(innovation et substitution du capital au travail qu’au prix.
(on produit mieux)
Différenciation
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Permet d’échapper à la concurrence par les Nécessite des investissements immatériels
Principe : l’entreprise singularise son offre,
prix considérables (recherche, marketing)
reconnue et perçue comme unique par la clientèle.
Élever les barrières à l’entrée
Modalités :
Définition : on applique la stratégie de Permet de proposer une offre répondant Les perspectives de croissance sont limitées
différenciation et de domination par les coûts à un précisément aux besoins du client (marché
segment du marché seulement (client, zone…). On délaissé par les concurrents).
cible une niche. Bénéfice d’un avantage concurrentiel sur un
Cette stratégie ne sera efficace que si le segment du segment (à défaut de ne pouvoir l’obtenir sur
marché est limité et si l’entreprise connait toutes les activités).
parfaitement les besoins et attentes du client Evite la concurrence des grandes entreprises
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La croissance interne
C’est l’investissement. Au sens strict c’est la Préservation de l’indépendance à l’égard des Processus long où il est difficile d’avoir des résultats
formation brute du capital fixe (ex : machines, investisseurs et des banques à court terme.
terrains, locaux…) Peu de risque à court terme car nécessite Peu de certitude sur l’efficacité des investissements
Formes : moins d’investissement réalisés dans un environnement instable.
Adaptation en douceur La mise en œuvre de la croissance interne doit
Investissements matériels : Permet de renforcer la stratégie de parfois s’accompagner de croissance externe
De capacité : acquisition d’une nouvelle machine spécialisation
pour produire plus. Ex : si commandes Occasion de stimuler et réunir les équipes et
supplémentaires. donc de renforcer la cohésion sociale
De renouvellement : on remplace une machine Grâce aux bénéfices réalisés, elle peut accroitre
défectueuse ou devenue obsolète par une autre son EBE pour l’auto-financement de ses
identique. projets
De productivité : pour but être plus efficace
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La croissance externe
Accroissement de la taille de l’entreprise par Réduction de la concurrence, acquisition Besoin important de capitaux pour l’acquisition
regroupement de plusieurs firmes. rapide de parts de marché Réorganisation délicate des structures et de la
Modalités : Investissements financiers : Acquisition Acquisition de la taille critique hiérarchie (opposition entre deux cultures
de valeurs mobilières ou de créances à long terme. Diminution du coût de revient grâce aux d’entreprise), intégration difficile
Ex : prise de participation, actions ou obligations. économies d’échelle et parce qu’on évite les Éloignement des centres de décision des lieux de
L’Objectif est de s’assurer un pouvoir de décision, intermédiaires. production (problème de communication interne
trouver des capitaux extérieurs, se diversifier … Contrôle de la production et des et problème pour être à l’écoute de
approvisionnements l’environnement. Peu de flexibilité.
Permet de se diversifier et de croître Elle s’accompagne souvent de restructuration et
rapidement donc de licenciements ce qui risque de ternir
Renforcement de l’image de marque l’image de l’entreprise. (ex : les produits Danone
ont été boycottés par les consommateurs en
Effets de synergie (complémentarité). Ex :
réponse aux licenciements massifs).
acquisition d’un savoir-faire (brevet) : effet
d’apprentissage limité ou accès à des domaines
nouveaux (stratégie de diversification).
La croissance conjointe
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L’internationalisation
Développement de l’entreprise hors du marché Réduction des coûts (du travail, transport…) Coûts de prospection élevé
national Permet de se rapprocher du marché Stratégie risquée
OPA : offre publique d’achat. Une entreprise propose à une autre de lui racheter une partie de ses actions pour la contrôler.
Prise de participation : l’entreprise détient des actions d’une autre entreprise sans la contrôler
Holding : société mère d’un groupe d’entreprises.
Filiale : entreprise dont le capital est détenu à plus de 50% par une autre.
Franchise : contrat par lequel le franchiseur loue sa marque et son savoir-faire à un franchisé en contrepartie du versement d’une redevance.
GIE : groupement d’intérêt économique. la structure crée et contrôlée par des sociétés dans le but de réaliser des économies (recherche et développement,
achat…)
Joint-venture : structure crée par plusieurs entreprises pour effectuer une partie de la production (ex : rétroviseurs dans l’automobile)
Economie d’échelle : réduction des coûts par une augmentation des quantités produites.
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