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Chapitre 11 Cloud et mobilité

1. Quelle est l’activité de cette entreprise ?


Alu+ exerce une activité industrielle : elle fabrique des menuiseries, pour lesquelles il est donc nécessaire de
s’approvisionner en matières premières pour obtenir le produit fini. Elle exerce également une activité de prestation
de service caractérisée par la pose et l’installation de ces menuiseries.
2. Selon vous, les TIC (technologies de l’information et de la communication) sont-elles indispensables
aux tâches réalisées par les commerciaux ?
Dans l’organisation actuelle, il semble difficile de se passer des outils basés sur les TIC. Une organisation basée sur
des documents « papier » uniquement montrerait rapidement ses limites. Il faudrait par exemple forcément disposer
d’un catalogue papier (avec les difficultés et les coûts associés à une actualisation régulière). La non-disponibilité
des informations relatives au plan de charge chez les clients retarderait la transmission des dates d’installation aux
clients. Cela engendrerait également des saisies en fin de journée sur le PGI de l’entreprise pour la gestion de
commandes et de la production, ou alors une transmission orale par téléphone. Les TIC sont donc indispensables
dans le fonctionnement actuel d’Alu+.

1. Distinguer mobilité et télétravail (p. 153)


Itinéraire 1
1. Où se trouve géographiquement le poste de travail des commerciaux ? Peut-on considérer qu’ils
effectuent l’essentiel de leur travail en mobilité ?
Sur la base des éléments fournis en matière d’organisation du travail ainsi qu’avec le schéma présentant les outils
informatiques de l’entreprise, on constate que les commerciaux utilisent un poste de travail situé en dehors des
locaux de l’entreprise, chez les clients. Compte tenu des déplacements requis, ils réalisent donc l’essentiel de leur
activité en mobilité.
2. Où se trouve le logiciel de travail (PGI) utilisé par les salariés ? Comment y ont-ils accès ?
Le PGI est installé sur le serveur PGI situé dans les locaux d’Alu+, sur le réseau local. Les salariés y accèdent soit par
la connexion au réseau local de leur poste de travail (stations des collaborateurs, stations de travail des ateliers et
portable du dirigeant), soit grâce à la connexion à Internet qui permet d’accéder aux ressources locales depuis
l’extérieur (pour les commerciaux en mobilité).
3. Un commercial peut-il travailler chez un client qui n’a pas de connexion Wi-Fi ? Justifiez.
Les commerciaux disposent d’un smartphone professionnel avec 4G qu’ils utilisent en partage de connexion avec
leur ordinateur portable ou leur tablette chez les clients. Ils n’ont donc pas à utiliser l’éventuel point d’accès Wi-Fi
associé à la connexion à Internet d’un client. L’absence de connexion Wi-Fi ne pose donc aucune difficulté car elle
n’est normalement jamais nécessaire.
Le seul cas qui pourrait éventuellement justifier la nécessité d’utiliser la connexion Wi-Fi d’un client serait
l’absence de couverture 3G ou 4G par l’opérateur de télécommunication, ce qui implique d’être vigilant sur la
couverture réelle de l’opérateur retenu par Alu+.
4. À l’aide d’une recherche sur Internet, trouvez quelques exemples de matériels et de services de
télécommunications pouvant être utilisés par les commerciaux.
– Exemples de matériel pouvant être utilisé par les commerciaux : n’importe quel smartphone avec connexion 4G
permettra la mise en œuvre d’un partage de connexion, qu’il fonctionne avec Android ou IOS et peu importe son
positionnement dans la gamme du fabricant. Il s’agit d’une fonctionnalité standard.
– Exemples de services pouvant être utilisés par les commerciaux : forfaits professionnels.
Remarque : Il faut veiller à ce que les élèves sélectionnent un forfait « professionnel » intégrant un quota de
données suffisant (quelques Go).

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5. Quelle différence faites-vous entre l’organisation du travail des commerciaux et celle demandée par
Mme Carol ?
Les commerciaux réalisent l’essentiel de leur travail chez les clients car ils doivent non seulement déterminer le
produit approprié avec eux, mais aussi tenir compte des spécificités propres à chaque situation : dimensions,
contraintes techniques particulières etc. Leur mission est donc par définition exercée en dehors de l’entreprise, en
situation de mobilité.
La situation de Madame Carol est différente : ses missions sont normalement et habituellement réalisées dans
l’entreprise, et elle souhaite pouvoir le faire à distance. Il s’agit donc ici de télétravail.
6. Mme Carol devra également accéder au PGI depuis son domicile. Utilisera-t-elle le même module que
les commerciaux ?
Un PGI propose différents modules adaptés aux besoins d’une organisation. Les commerciaux exploitent souvent
un module CRM (Customer Relationship Management ou GRC, gestion de la relation client) et un module
commercial. Madame Carol n’a pas les mêmes tâches. En tant que gestionnaire, elle aura besoin d’accéder par
exemple au module comptable.
7. Démontrez que le rôle des TIC est prépondérant dans les deux situations.
L’importance des TIC a déjà été matérialisée pour les commerciaux, qui peuvent grâce à elles accéder en temps
réel aux ressources de l’entreprise tout en étant à l’extérieur de celle-ci. L’accès aux données est possible, tout
comme les interactions avec le système d’information (prise de nouvelles commandes, communication avec les
autres services).
Dans le cas de Madame Carol, les TIC sont également indispensables. C’est précisément grâce à elles que le
télétravail est envisageable, en lui permettant d’accéder aux ressources de l’entreprise depuis son domicile. En
l’absence de réseau informatique ouvert sur l’extérieur grâce à Internet et de moyens de télécommunications,
satisfaire sa demande de télétravail serait impossible.

2. Comprendre l’informatique en nuage (p. 155)


Itinéraire 1
1. Repérez les trois types de difficultés techniques rencontrées par Mme Carol lorsqu’elle travaille à
distance.
Madame Carol rencontre les difficultés suivantes :
– performances insuffisantes de son poste de travail, ce qui se traduit par des pertes de temps et une exaspération
liée à l’attente de la disponibilité des ressources et outils informatiques devant être utilisés ;
– problèmes dans l’ouverture ou l’utilisation de certains fichiers, du fait de versions différentes de la suite
bureautique utilisée dans l’entreprise ;
– as d’accès à certaines des ressources nécessaires pour les tâches qu’elle réalise (dossiers partagés entre
collaborateurs auxquels elle n’a pas accès).
2. M. Malcan est tenté par l’utilisation d’une suite bureautique en cloud computing. Dans ce cas où
seraient stockées les données ?
Un espace de stockage est associé aux suites bureautiques proposées en cloud computing. Les données seraient
donc stockées dans le cloud, autrement dit sur les serveurs du fournisseur de la suite bureautique proposée en
cloud. Les données ne se trouveraient donc plus dans les locaux et sur les serveurs appartenant à Alu+.
3. Pourquoi ce type de solution répondrait au problème de manque de puissance de l’ordinateur de
Mme Carol ?
Lors de l’utilisation d’une suite bureautique proposée en cloud computing, la majeure partie des traitements est
réalisée sur les serveurs du fournisseur. Or ce sont les traitements qui consomment de la puissance de calcul. La
machine utilisée par Madame Carol ne serait donc sollicitée que pour assurer la connexion et l’affichage, l’essentiel
des traitements étant déportés chez le fournisseur.
4. Selon vous, comment le cloud computing pourrait-il résoudre le problème des versions soulevé par
Mme Carol ?
Le recours à une solution en cloud souscrite pour l’ensemble des collaborateurs permettra d’uniformiser l’outil
utilisé. Par conséquent, les difficultés liées à des versions hétérogènes n’existeraient plus pour les futurs
documents.

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5. À l’aide d’une recherche personnelle, repérez quelques usages du cloud computing. Office 365 vous
semble-t-il adapté aux besoins de Mme Carol ? Justifiez.
Note : Il s’agit ici d’attirer l’attention des élèves sur la diversité des ressources proposées en cloud computing, et
qu’il ne s’agit pas uniquement de services de stockage du type Dropbox par exemple.
Les usages du cloud sont multiples et diversifiés. Différents types de ressources sont proposés :
– des applications prêtes à l’usage (SaaS, Software as a Service) : suites bureautiques (Gsuite, Office 365,
Onlyoffice), progiciels de gestion intégrés (Odoo, Idylis) ;
– des ressources telles que de la capacité de stockage (Amazon S3, Google Cloud Storage), de la puissance de
calcul (AWS HPC).
Les solutions de stockage de type Dropbox, Google Drive etc. reposent sur du cloud mais se démarquent des
caractéristiques généralement associées à une ressource en cloud computing : elle ne devrait pas être limitée et la
tarification devrait être réalisée en fonction de la consommation réelle de la ressource, à l’aide d’un indicateur
adapté, et non sur la base d’un forfait.
6. Office 365 facilite les connexions simultanées au serveur de plusieurs utilisateurs. Quel type de
travail pourrait alors facilement mettre en place Mme Carol ?
L’accès partagé aux ressources proposées avec Office 365 pourrait faciliter le travail collaboratif et les échanges
entre les salariés, qu’ils soient dans l’entreprise ou à l’extérieur dans le cadre de travail en situation de mobilité ou
de télétravail.
7. La société conceptrice du site web d’Alu+ propose d’intégrer un module de « chatbot ». À votre avis,
pourquoi ?
Madame Carol a souligné passer beaucoup de temps à répondre à des questions pour lesquelles les éléments de
réponse se trouvent déjà sur le site. Elles sont donc peut être difficiles à trouver (on peut alors s’interroger sur les
éventuelles modifications à apporter au site de l’entreprise pour corriger cette situation), ou les clients ne prennent
pas le temps ou ne sont pas en capacité de trouver l’information par eux-mêmes.
L’intégration d’un chatbot peut donc présenter un double intérêt :
– faciliter l’accès aux informations pertinentes pour les clients, tout en leur proposant une réponse immédiate,
contrairement à une question adressée par messagerie qui nécessite une réponse ultérieure) ;
– décharger Madame Carol de ce travail répétitif, et lui permettre de se focaliser sur des travaux à plus haute valeur
ajoutée.
8. Expliquez en quoi cette proposition constitue une intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans les
processus d’Alu+.
Le chatbot va analyser les termes des questions posées par les clients et devra renvoyer une réponse pertinente. La
formulation des questions pourra fortement différer d’un client à l’autre, comporter des erreurs de syntaxe, des
fautes d’orthographe. Le chatbot devra donc être en capacité de traiter les questions malgré ces difficultés. Il devra
aussi fournir une réponse appropriée, y compris en cas de questions mal formulées ou hors contexte, et
éventuellement demander de préciser une demande.
En ce sens, le chatbot imite les facultés de raisonnement d’un humain et interagit avec les clients  : il s’agit donc
bien d’IA associée aux processus liés à la gestion de la relation client.
9. En conclusion, présentez quelques arguments démontrant que le cloud computing apporte de la
souplesse organisationnelle dans l’entreprise.
Le cloud computing apporte de la souplesse organisationnelle à Alu+ car :
– les ressources proposées en cloud s’adaptent à la hausse comme à la baisse (élasticité). Par exemple, il est tout à
fait possible, en fonction de l’évolution des effectifs, d’adapter le nombre d’utilisateurs de la suite bureautique d’un
mois sur l’autre ;
–les ressources en cloud computing étant accessibles depuis n’importe où (à condition de disposer d’une
connectivité à internet), elles rendent possible ou facilitent des organisations du travail modernes (télétravail) et
facilitent le travail en mobilité pour les personnels nomades.

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3. Repérer les aspects économiques du cloud (p. 157)
Itinéraire 1
1. Analysez le devis du remplacement du serveur et du PGI. Identifiez les éléments matériels, logiciels et
les prestations de services proposées.
En termes de matériel, le devis correspond au serveur, c’est-à-dire à l’ordinateur qui va être utilisé pour installer et
faire fonctionner le nouveau PGI. Comme il s’agit d’un type de logiciel complexe, relativement lourd
informatiquement parlant, et qui va être utilisé par l’ensemble des salariés de l’entreprise de façon simultanée, ce
serveur devra être puissant. Il devra donc disposer d’un processeur performant, une capacité de mémoire vive
(RAM) élevée, de disques durs rapides et de grande capacité afin de pouvoir satisfaire les besoins actuels et à venir
sur les années futures pendant lesquelles il sera utilisé. Ces éléments vont donc avoir un impact sur le coût du
serveur, qui sera élevé.
En termes de logiciels, le seul élément mentionné correspond aux licences d’utilisation du PGI et des modules
souhaités par l’entreprise : gestion commerciale, comptabilité et paie.
Les prestations de services sont diverses : il y a l’installation du serveur ainsi que son paramétrage, la maintenance
annuelle associée au PGI et les formations.

2. Combien d’utilisateurs pourront se servir du PGI ? À quels modules auront-ils accès ?


D’après le devis, 15 licences utilisateurs sont prévues, il pourra donc y avoir 15 utilisateurs en tout. Trois modules
sont mentionnés : le module de gestion commerciale, le module comptable et le module paie. Les accès aux
modules seront ensuite paramétrés pour les 15 utilisateurs. Certains auront accès à une partie seulement des
modules, d’autres à la totalité en fonction du poste occupé dans l’entreprise.
3. Dans cette configuration, où seront situées les ressources informatiques relatives au PGI ? Imaginez
d’autres coûts induits par cette organisation.
Les ressources informatiques se trouveront dans les locaux d’Alu+. Une fois installé, il faudra s’assurer du
fonctionnement correct du serveur et probablement faire appel aux compétences d’un prestataire informatique en
cas de besoin. Par exemple, il peut être nécessaire de sécuriser le serveur face aux logiciels malveillants, effectuer
les mises à jour des différents logiciels autres que le PGI (système d’exploitation). En cas de panne ou
dysfonctionnement, il faudra prendre en charge la résolution de la panne et le coût éventuel de la réparation.
4. Examinez la proposition Idylis et démontrez qu’elle est plus flexible.
La solution MaxPGI est prévue pour 15 utilisateurs. Tout utilisateur supplémentaire requerra l’acquisition d’une
licence supplémentaire et éventuellement un paramétrage associé sur le serveur. Si par la suite il y a moins
d’utilisateurs, les licences restent acquises, et celles devenues en excédent inutilisées.
D’après les documents fournis, la tarification proposée par Idylis se fait par utilisateur par module et par mois. Il
sera ainsi possible d’ajuster très finement, en fonction des besoins et mois après mois les utilisateurs de la solution
et cela assez facilement à partir d’un tableau de bord permettant le paramétrage du PGI. La tarification sera flexible
et pourra donc évoluer, à la hausse comme à la baisse.
5. Quels sont les avantages et les inconvénients pour M. Malcan de choisir la proposition tarifaire avec
engagement de 12 mois ?
Offre Idylis Avantages Inconvénients
En cas d’insatisfaction, il sera possible
d’opter pour une autre solution ; permet
Sans Coût global sur la période plus
également de tester la solution.
engagement élevé.
Paiement mensuel, ce qui permet de lisser
l’impact sur la trésorerie de l’entreprise.
Engagement sur 12 mois.
Avec
Paiement à effectuer en totalité,
engagement Coût global sur la période plus attractif.
l’impact sur la trésorerie est
12 mois
important.

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6. Comparez le coût HT supporté la première année pour chacune des modalités de souscription
proposée.
Offre Idylis
Sans engagement Avec engagement 12 mois
Abonnement mensuel sur 12 mois : 315,24 × 12 Abonnement pour 12 mois : 3 152,40
= 3 782,88 Formations : 916,00
Formations : 916,00 Total HT : 3 152,40 + 916,00
Total HT : 3 782,88 + 916 = 4 698,88 = 4 068,40

L’écart entre les deux offres s’élève à 630,48 € HT (4 698,88 – 4 068,40), en faveur de l’offre avec engagement sur
12 mois.
7. À l’aide d’un tableur, calculez le coût de chaque solution sur 5 ans. Comparez et commentez.
Le coût calculé sur 5 ans (hors formations qui sont identiques entre les différentes possibilités et ne sont pas prises
en considération pour la comparaison) montre un avantage significatif pour l’offre en cloud computing avec
engagement. Par rapport à l’offre sans engagement, l’économie réalisée est de l’ordre de 3  152,40 €. L’offre était
déjà plus intéressante sur un an, en l’absence d’autres éléments il est donc normal de retrouver l’économie annuelle
multipliée par 5 (630,48 5 = 3 152,40).
Comparativement à l’acquisition d’un serveur, l’économie est encore plus importante, un peu plus de 10 000 €.
Cette dernière solution ne semble pas intéressante.
8. D’après vous, quels avantages/inconvénients présente la solution en cloud computing ? Présentez
votre réponse dans un tableau.
Avantages Inconvénients
Dépendance envers le fournisseur : le PGI est
Élasticité : la solution s’adapte aux besoins à la un élément clé du système d’information, Alu+
hausse comme à la baisse. sera soumise aux évolutions tarifaires du
fournisseur.
Coût : il n’est plus nécessaire d’investir dans un Connectivité à Internet indispensable : en
serveur matériel, qui devra être renouvelé, la l’absence de connectivité, l’accès au PGI sera
solution fonctionne sur les serveurs du tout simplement impossible, ce qui se traduirait
fournisseur. par une paralysie de l’entreprise.
Simplification : il n’y plus de serveur à Confidentialité : les données étant confiées au
administrer, ni de logiciel à installer ou mettre à prestataire il faut obtenir des garanties sur la
jour tout est pris en charge par le fournisseur sécurité et plus précisément les engagements en
dans son infrastructure. matière de confidentialité.

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