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FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

LA FISCALITE DES SALAIRES ET LE CALCUL DE LA PAIE

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
INTRODUCTION

D’un point de vue juridique, il ressort de l’article 149 du Code du Travail que le salaire est la
rémunération ou la contrepartie de la prestation fournie par le salarié, dans le cadre d’un
contrat synallagmatique de travail.

Le salaire constitue, avec la prestation de travail et le lien de subordination juridique, l’un des
trois éléments constitutifs du contrat de travail.

Le salaire est, en principe, fixé librement dans les contrats du Travail ou dans les conventions
collectives.

Du point de vue économique, le salaire représente l’expression d’un pouvoir d’achat, du


travailleur sur le marché des biens et services. Il permet de le situer dans la hiérarchie sociale et
de déduire les rapports de force qui peuvent s’exprimer entre son employeur et lui.

D’un point de vue social, le salaire est la subsistance et le revenu essentiel de la grande majorité
des travailleurs. « Un salaire payé… dix bouches de nourries. »

Ce caractère alimentaire explique que sa fixation ne puisse être inférieure à un minimum


imposé par la loi (SMIG et revenu minimum) et qu’il soit protégé contre les créanciers du
salarié et de l’employeur.

Une bonne politique de rémunération est fondée sur des exigences de chaque poste et la qualité
des prestations individuelles. Elle doit être à la fois équitable et motivante.

Toutefois, dans une conjoncture difficile comme celle que nous traversons actuellement,
maîtriser les coûts salariaux devient un enjeu important tant au plan externe du positionnement
de chaque société, qu’interne dans le cadre de la négociation des salaires.

Le traitement de la Paie est permanemment lié à l’évolution de la fiscalité et du droit social. La


maîtrise des frais du personnel constitue une œuvre malaisée, caractérisée par la diversité des
compétences à réunir d’une part, (Droit du travail, droit de la sécurité sociale, fiscalité,
comptabilité...) et la complexité, voire les contradictions entretenues par certains textes
réglementaires.

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LA DETERMINATION DU SALAIRE DE BASE

Le salaire s’entend tout d’abord du salaire de base auquel s’ajoutent différents compléments qui
peuvent être financiers ou représentatifs d’avantages en nature et qui constituent les accessoires ou
compléments familiaux.

Le salaire de base

Le salaire de base est une rémunération stable que l’employeur s’est engagé d’avance à verser au
travailleur en contrepartie de son travail.

À conditions égales de travail, de qualification et de rendement, le salaire de base est égal pour tous les
travailleurs, quels que soient leur origine, leur nationalité, leur opinion, leur sexe et leur âge. Article 140
nouveau du code du travail résultant de l’ordonnance 018/PR ratifiée par la loi 021 du 27 juillet 2010:

Le salaire de base est généralement constitué par une somme d’argent. Le cas échéant, il est majoré au
titre des heures supplémentaires.

A. LES FORMES DU SALAIRE DU SALAIRE DE BASE

On distingue généralement :

⮚ Le salaire au temps
⮚ Le salaire au rendement
⮚ Le salaire variable
⮚ Les avantages en nature
⮚ La mensualisation

1.Le salaire au temps

Le salaire est fonction du temps pendant lequel le salarié se tient à la disposition de l’employeur, quelle
que soit la cadence à laquelle il exécute son travail, du moins tant que son comportement n’est pas
fautif.

2. Le salaire au rendement

Le salaire est fonction du rendement du salarié. Il perçoit un salaire donné pour un nombre d’opérations
déterminées, ce qui suppose que des normes aient été préalablement établies. S’il dépasse la cadence
fixée, son salaire est augmenté.

3. Le salaire variable

Salaire en pourcentage du chiffre d’affaires

Le salaire est payé en fonction d’un pourcentage calculé sur le chiffre d’affaires que le salarié a réalisé
(commissions versées aux VRP). Ce mode de rémunération peut concerner la totalité du salaire ou venir
en complément d’un fixe.

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4. Les avantages en nature

Les avantages en nature sont constitués par les prestations fournies gratuitement par l’employeur à
certaines catégories de personnel : nourriture, logement, eau, électricité, voiture…

Il est prévu dans le contrat de travail, la convention ou accord collectif, ou par les usages. Tout avantage
en nature est soumis à cotisations en principe. C’est un élément de la rémunération dont les modalités
d’évaluation sont fixées désormais par arrêté. En principe, l’évaluation se fait selon le coût réel de
l’avantage en nature. Par exception, il existe des évaluations forfaitaires pour certains avantages (repas,
logement…).

5. La mensualisation

La mensualisation, entraîne le calcul du salaire sur la base d’un forfait mensuel, indépendant du nombre
de jours que compte le mois, et donc des heures réellement travaillées. Le salarié percevra la même
rémunération pour 20 jours ouvrés en février ou pour 22 jours ouvrés en mars. Le taux horaire de son
salaire sera multiplié par 173.33 heures, durée moyenne du travail sur un mois.

🖝Exemple :

En effet :

40 heures de travail par semaine x 52 semaines/12 mois = 173.33 heures


On utilise également le coefficient 4,33 durée moyenne d’un mois évaluée en semaines = 52/12= 4,33
40 heures x 4,33= 173.33 heures.

B. LES PRINCIPES QUI GOUVERNENT LA FIXATION DU SALAIRE

1. Le principe de l’égalité du salaire

Le législateur a mis en exergue ce principe dans l’article 140 du Code du Travail : « A conditions égales
de travail de qualification et de rendement, le salaire de base est égal pour tous les travailleurs quelque
soient leur origine, leur opinion leur sexe et leur âge ».

2. Le principe de la liberté de fixation du salaire

Il ressort implicitement des dispositions du Code du Travail que le salaire est fixé librement, soit par
voie des conventions collectives ou d’accords d’établissements soit dans le cadre du contrat individuel
de travail.

Toutefois, ce principe comporte certaines limites législatives, conventionnelles ou réglementaires


(article 130 du Code du Travail).
3. Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG)

Aux termes de l’article 149 du code du Travail « le SMIG constitue le minimum absolu au dessous duquel
il est interdit de rémunérer le travailleur ».

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Le montant du SMIG est fixé par un décret pris après avis de la Commission Nationale d’Etudes des
Salaires en fonction de l’évolution de l’indice national des prix à la consommation publié par les services
des statistiques du Ministère de la Planification.

Cette Commission est composée de :

● le Ministère du travail
● le Ministère de l’Economie et des Finances
● le Ministère de la Fonction Publique
● le Ministère de la Planification
● le Ministère du Commerce
● les Représentants des Employeurs
● les Représentants des Travailleurs

Sur toute l’étendue du territoire gabonais, le SMIG est actuellement fixé à 80.000 F par mois par décret.

L’article 150 du Code du Travail interdit aux négociateurs des Conventions collectives d’indexer les
salaires Conventionnels sur le SMIG.

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Eléments du salaire à prendre en compte pour savoir si le SMIG est atteint

Eléments du salaire pris en compte Eléments du salaire qui ne sont pas pris en
compte
Salaire de base Remboursements de frais
Primes et gratification qui rémunèrent Primes et gratifications versées
directement le travail effectué : prime de exceptionnellement sans obligation
rendement, de productivité… contractuelle
Les primes de fin d’année, de 13 e mois, Majorations pour heures supplémentaires
prime de vacances ne sont prises en compte Les primes qui ne rémunèrent pas
que pour le mois où les sont versées directement le travail effectué : prime
Avantages en nature d’ancienneté, prime d’assiduité …
Commissions Participation
Pourboires Intéressement

4. Les Salaires Minima Conventionnels

La plupart des secteurs de l’activité économique gabonaise relèvent en matière sociale d’une
convention collective.

Chacune de ces conventions comporte une classification du personnel et à chaque catégorie de


personnel correspond un salaire minimum conventionnel communément appelé « Grille de salaires ».

Bien entendu, ces salaires minima conventionnels excèdent le SMIG et tiennent lieu, de ce fait, de
salaire minimum obligatoire (aux lieux et place du SMIG) pour toutes les entreprises assujetties à une
convention collective.

Pour les entreprises dont l’activité ne relève d’aucune convention collective, le salaire minimum
obligatoire est en principe le SMIG, augmenté de l’Indemnité de Sujétion Nationale pour les travailleurs
de nationalité Gabonaise.

Les salaires minima Conventionnels « Grilles de Salaires » sont révisés périodiquement, dans le cadre
des commissions sectorielles composées des représentants du Patronat et des Travailleurs
(Commissions paritaires).

Les grilles de salaires en vigueur ont été négociées en Mars 1994 par décision Gouvernementale.

C. La fixation et le paiement du salaire

1. La fixation du salaire

« La fixation des rémunérations salariales et de leurs accessoires relève des contrats librement
passés entre l’employeur et le salarié ».

La fixation du salaire repose sur la liberté contractuelle sous réserve de respecter certains minima
sociaux et règles d’ordre public.

2. Le salaire est fixé librement par les parties

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a) fixation par le contrat

Le salaire est fixé lors de la conclusion du contrat. Toute modification de la rémunération constitue une
modification du contrat soumise à l’accord du salarié.
La fixation d’une rémunération forfaitaire est possible pour les salariés cadres et non cadres.

b) fixation par la négociation collective

Le montant du salaire est déterminé par la négociation entre partenaires liés par une convention
collective ou accord, de branche ou d’entreprise.

Au niveau de la branche ou de la profession.

La négociation doit porter tous les ans sur les salaires après examen de la situation économique et de
l’emploi dans la branche.

Elle doit porter également tous les cinq ans sur les classifications professionnelles.

Au niveau de l’entreprise.

La négociation doit être engagée dans les entreprises comprenant une ou plusieurs sections syndicales
d’organisations représentatives, à l’initiative de l’employeur, ou, à défaut, à la demande de l’une des
organisations.

Elle doit porter sur les salaires effectifs, salaires bruts par catégories professionnelles, avantages et
primes inclus.

L’obligation de négocier n’implique pas une obligation de résultat : à défaut d’accord, un procès verbal
est dressé, contenant les propositions respectives, et les mesures que l’employeur entend appliquer
immédiatement.

3. Les limites à la libre fixation des salaires

a) interdiction de payer des salaires inférieurs au SMIG

Le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) a pour vocation d’assurer aux salariés le maintien
d’un certain pouvoir d’achat puisqu’il évolue en fonction du coût de la vie. Mais il est également destiné
à permettre aux salariés de participer au développement de la nation. Il évolue alors en fonction de la
croissance.

b) Principe

Le SMIG est le salaire minimum légal au dessous duquel il est interdit de payer un salarié. Il doit assurer
aux salariés « la garantie de leur pouvoir d’achat et une participation au développement économique de
la nation ».

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C’est un salaire horaire.
Aucun salaire ne peut être inférieur au SMIG. Un salarié de l’un ou de l’autre sexe, âgé de 18 ans révolus
dont le salaire contractuel est devenu inférieur au SMIG, doit recevoir de son employeur un
complément portant sa rémunération au niveau de ce salaire minimal.

c) Bénéficiaire

Il est applicable à tous les salariés âgés de 18 ans révolus, dans toutes les branches professionnelles.

4. respect des minima conventionnels

Les conventions collectives de branche ou d’entreprise fixent des salaires minima pour chaque emploi
ou catégorie d’emplois.

L’employeur doit respecter ces minima conventionnels.

Les employeurs font parfois des recommandations patronales, spécialement quant il y a désaccord lors
de la négociation collective. Elles s’imposent à tous selon la jurisprudence de la cour de cassation.

5. Prohibition de l’indexation des salaires

Il est interdit, par une clause de contrat de travail ou de la convention ou d’accord collectif, d’indexer les
salaires sur le SMIG ou sur un indice général des prix des biens produits ou fabriqués par l’entreprise.

6. Interdiction des discriminations

Principe de non discrimination

Il est interdit de faire des discriminations en matière de rémunération, en raison de l’origine des salariés,
du sexe, des mœurs, d’orientation sexuelle, de l’âge, de la situation de famille, des caractéristiques
génétiques, d’appartenance ou non à une ethnie, une nation ou une race, d’opinions politiques,
d’activités syndicales, de convictions religieuses, d’apparence physique, de patronyme, d’état de santé,
d’un handicap.

7. Respect du principe d’égalité des salaires entre hommes et femmes.

Pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’employeur doit assurer l’égalité de
rémunération entre les hommes et les femmes. Principe qui n’est, pour la Cour de cassation, qu’une
application du principe plus général : « A travail égal, salaire égal » « Sont considérés comme ayant une
valeur égale des travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissance
professionnelle consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, des capacités
découlant de l’expérience acquise, des responsabilités, des charges physiques ou nerveuses.

Le principe d égalité des rémunérations ne fait donc pas obstacle à l’individualisation des salaires si
l’employeur fixe des critères objectifs et vérifiables.

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LA DETERMINATION DU SALAIRE BRUT

A. Le sursalaire

L’employeur peut compléter le salaire de base, à sa discrétion ou en accord avec l’employé, par une
rémunération supplémentaire appelée sursalaire.

B. Les heures supplémentaires

En principe, la durée du travail ne doit pas excéder 40 heures par semaine civile.

TABLEAU RECAPITULATIF DES MAJORATIONS DES HEURES SUPPLEMENTAIRES DANS LES


CONVENTIONS COLLECTIVES.

Convention JOURS OUVRABLES NUIT REPOS HEBDO JOURS FERIES CHOMES


Collective RECUPERABLES
HS < 7 HS < = 8 HS > 8 21 h à 6 JOUR NUIT JOUR NUIT JOUR NUIT
h
Commerce 10% 10% 30% 70% 40% 140% 40% 140% # #
BTP 15% 15% 26% 55% 30% 60% #
Banques 12% 12% 26% - 26% - 26% - # #
Industrie Bois 13% 13% 35% 75% 50% 125% 50% 125% # #
Assurances 10% 10% - 25% 50% 100% 50% 100% # #
Entreprises 22% 22% 45% 65% 45% 100% 25% 100% 100% 150%
Minières
Entreprises 16% 16% 35% 80% 50% 135% 50% 135% # #
Industrielles
Exploitations 10% 30% 30% 60% 50% 100% 100% 150% 50% #
Forestières
Energie 15% 15% 35% 60% 40% 125% 125% 225% # #
Electrique
Transports 15% 15% 30% 60% 50% 100% 50% 100% # #
aériens
Hôtellerie 15% 15% 30% 55% 30% 110% # # # #
Portuaires 10% 10% 25% 53% 30% 110% 30% 110% # #
Recherche et 15% 15% 30% 60% 35% 120% 35% 120% # #
exploitation
Hydrocarbures
Groupements 20% 20% 35% 50% 30% 100% 30% 100% # #
pétroliers

C. Les autres éléments du salaire

Le Code du Travail fait référence à divers avantages susceptibles d’être attribués aux salariés en
exécution du contrat individuel, d’une convention collective, d’un accord d’établissement ou même
simplement d’un usage.

Ces avantages divers peuvent être rangés en 4 catégories :

- Les avantages en nature ;


- Les gratifications ;
- Les primes ;
- Les indemnités.

D. Les avantages en nature

1. Logement

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Aux termes de l’article 141 du code du travail, « Tout contrat imposant au travailleur un changement
effectif de résidence entraîne obligation pour l’employeur de lui fournir un logement suffisant en
rapport avec sa situation de famille, ou de lui verser une indemnité de logement compensatrice
conséquente ».

Souvent, les contrats de travail des salariés expatriés comportent pour l’employeur l’obligation de
fournir le logement et les meubles.

2. Nourriture

« Dans le cas où le travailleur ne peut, par ses propres moyens, obtenir pour lui et sa famille un
ravitaillement régulier en denrées alimentaires de première nécessité, l’employeur est tenu de lui
assurer …».

Le remboursement éventuel de la ration fournie est limité à 3 fois le Salaire Minimum Interprofessionnel
Garanti (SMIG) horaire par jour et par personne.

3. Eau / Electricité

Cet avantage va habituellement de pair avec le logement.

4. Domesticité

Cet avantage est généralement accordé au personnel de direction et parfois d’encadrement.

Il trouve sa source dans les contrats individuels et a le caractère d’un complément de salaire.

E. Les gratifications

Mois double, primes de vacances, treizième mois, primes de fin d’année primes exceptionnelles sont les
principales formes de gratifications.

F. Les primes et indemnités

On peut énumérer les primes et indemnités suivantes :

- Prime d’ancienneté ;
- Prime d’assiduité ;
- Prime de rendement (mensualisée);
- Prime inhérente à la nature et aux conditions de travail;
- Allocations et indemnités de congés payés ;
- Indemnités d’éloignement, de brousse ou d’expatriation ;
- Indemnité de préavis ;
- Indemnité pour frais de scolarité …

G. Les remboursements de frais

Les primes suivantes ont la nature d’un remboursement forfaitaire de frais professionnels :

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- Indemnité de déplacement ;

- Indemnité d’entretien du véhicule ;

- Indemnité de caisse ; 

- Prime de transport ;

- Prime de panier.

H. Classification des différents éléments du salaire en élément imposable et


en éléments non imposables.

1. Les éléments imposables

- le salaire de base conventionnel ou réel ;

- le sursalaire ;

- les heures supplémentaires ;

- la prime d’ancienneté ;

- la prime d’assiduité ;

- les intéressements sur le résultat (si mensualisés);

- les commissions ;

- la prime de rendement (si mensualisés);

- la prime professionnelle

- la prime inhérente à la nature et aux conditions de travail ;

- les allocations et indemnités de congés payés ;

- les indemnités d’éloignement, de brousse ou d’expatriation ;

- l’indemnité de préavis ;

- les gratifications (si mensualisées);

- l’indemnité pour frais de scolarité ;

- l’indemnité de services rendus à hauteur de 50% en cas de retraite entre les mains du
Bénéficiaire, 50% en cas de décès entre les mains des ayants droit du travailleur décédé; 100%
en cas de démission entre les mains du bénéficiaire.

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- les avantages en nature (pourcentage forfaitaire du salaire brut du salarié : 6% pour le logement,
25% pour la nourriture avec un maximum de 120.000 F CFA par mois et par personne, 5% pour
l’Eau et l’Electricité, 5% pour la domesticité) ;

- l’excédent de l’indemnité de logement qui dépasse 40% du salaire brut mensuel ou 250.000 F
CFA par mois ;

- l’excédent de l’indemnité d’entretien de véhicule ou de transport qui dépasse 100.000 F CFA


par mois ;

- les 13ème, 14ème mois … et autres primes exceptionnelles.

2. Les éléments non imposables

- l’indemnité de déplacement ;

- l’indemnité d’entretien du véhicule plafonnée à 100.000 F CFA ;

- l’indemnité de caisse;

- la prime de transport plafonnée à 100.000 F CFA ;

- la prime de panier ;

- l’indemnité de licenciement ; de même que l’indemnité de licenciement ou de départ volontaire,


versé dans le cadre d’un plan social

- l’indemnité de services rendus à hauteur de 50% en cas de départ à la retraite ;

- l’indemnité de services rendus à hauteur de 50% en cas de décès du salarié ;

- l’indemnité de voyage ;

- l’indemnité de mission ;

- l’indemnité de blanchissage ;

- la prime de salissure ;

- l’indemnité de logement plafonnée à 40% du salaire brut mensuel ou à 250.000 F CFA par
mois…

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LA DETERMINATION DU SALAIRE NET D’IMPOT

A. Calcul des cotisations sociales

Il s’agit des cotisations sociales rendues obligatoires par la législation gabonaise. Elles sont constituées
par les cotisations patronales et salariales à la CNSS.

1. Assiette des cotisations

a. Rémunérations assujetties

Elles sont déterminées par l’article 26 du code de la sécurité sociale qui dispose que « les cotisations
sont assises, dans la limite d’un plafond, sur . des rémunérations perçues par les personnes assujetties, y
compris les indemnités, primes, gratifications, commissions et tous autres avantages en espèces, ainsi
que la contre-valeur des avantages en nature. »

Les rémunérations assujetties sont donc constituées non seulement des salaires mais aussi de tous les
compléments de salaires, accessoires, avantages en argent et en nature ayant le caractère de salaire.

Il s’agit en l’occurrence de tous les éléments retenus pour la détermination du salaire brut imposable,
auquel il faut ajouter l’indemnité de services rendus réduite en cas de départ à la retraite à 50 % de son
montant.

A ce salaire brut imposable, il convient d’ajouter les avantages en nature. Ceux-ci sont assujettis selon
les modalités fixées par l’article 93 nouveau du CGI (LOI DE FINANCE 2010, explicitée par l’instruction
N° 002/MEEDD/DGI/DLC du 13 juin 2012) (auquel se réfère l’article 26 du code de la sécurité sociale) à
concurrence de pourcentages du salaire fixés comme suit :

- 6% pour le logement ;

- 5% pour l’eau et l’électricité ;

- 5% pour la domesticité ;

- 25% (dans la limite de 120 000 F CFA par mois et par personne) pour la nourriture sauf s’il s’agit
de la fourniture de ration aux salariés rendue obligatoire par l’arrêté N° 259 du 8 février 1954.

Toute indemnité représentative d’avantages en nature (telle que l’indemnité de logement ou de


domesticité) doit être comprise dans l’assiette des cotisations, dans la limite des pourcentages ci-dessus
mentionnés.

b. Rémunérations exonérées

Il s’agit de :

- Remboursement de frais ;
- Prestations sociales ;
- Indemnité de Sujétion Nationale ;
- Indemnité de licenciement ;
- Indemnité de services rendus à hauteur de 50% de son montant en cas de départ à la retraite.

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c. Assiette minimum des cotisations

La base des cotisations à la CNSS ne peut être inférieure pour chaque salarié au montant du SMIG.

d. Plafond des cotisations

Le montant du plafond annuel de l’assiette de calcul des cotisations est fixé à 18 000 000 F CFA, ce qui
équivaut à un plafond mensuel de 1 500.000F CFA.

e. Taux des cotisations

Taux des cotisations à la charge de l’employeur

- Prestations familiales : 8%

- Accidents de travail : 3%

- Assurance vieillesse : 5%

- Distribution de médicaments : 2%

- Hospitalisations : 1,50%

- Evacuations sanitaires : 0,60%


-----------------
20,1%

2 – Taux des cotisations à la charge des travailleurs

Assurance vieillesse : 2,5%

TOTAL GENERAL CNSS 22,6%

A ces cotisations à la CNSS, il faudra désormais ajouter les cotisations à la CNAMGS qui s’établissent
comme suit :

Assurance maladie part salariale 2.5%


Assurance maladie part patronale 4.1%

TOTAL GENERAL CNSS 6,6%

Les cotisations à caractère sociale passe donc de 22.6% à 29.2% (dont Part salariale
2.5% + 2.5% = 5% et part patronale 20.1% + 6.6% =26.7%)

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B. Calcul des retenues fiscales

1. La Taxe Complémentaire sur Salaire (TCS)

Prévue par l’article 346 du nouveau CGI MODIFIE PAR LA LOI DE FINANCE 2013, la TCS est un impôt
auquel sont assujettis les salariés percevant plus de 150 000 F CFA par mois.

La base de l’impôt est constituée par le montant brut des salaires versés auxquels il faut ajouter les
avantages en nature, et après déduction des cotisations à la CNSS et à une caisse de retraite.

Les taux de la taxe sont :

- 5% pour la fraction des revenus supérieure à 150 000 F CFA/mois.

2. L’IRPP

a. Définition des revenus imposables

a) Principe

Conformément à l’article 73 du nouveau C.G.I. sont imposables dans cette catégorie, les traitements,
indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères lorsque l’activité rétribuée est exercée au
Gabon.

Il est à noter que le champ d’application de l’IRPP à connu des innovations portant sur :

- les critères de définition du domicile fiscal ;


- l'imposition du mariage polygamique ;
- l’imposition des revenus de capitaux mobiliers.

Nous rappelons ici les deux premières.

A. Les critères de définition du domicile fiscal (Article 74 du CGI)

Concernant la détermination du domicile fiscal, le Code Général des Impôts (CGI), sous réserve des
conventions fiscales, complète les critères traditionnels que sont, l’habitation principale.

Ainsi, sont également réputées avoir leur domicile fiscal au Gabon :

- Les Personnes physiques qui ont une résidence habituelle au Gabon ou y ayant résidé six mois au
moins dans l'année ;
- les personnes qui y possèdent leur centre d'intérêts ou d'affaires.

En effet, une personne qui ne séjourne pas au Gabon de façon continue peut y être imposée, si la
somme des périodes de séjour au cours d'une année fiscale considérée atteint six mois.

De même, les personnes qui ne possèdent pas de résidence habituelle au Gabon et dont le lieu de séjour
principal n'est pas situé au Gabon, peuvent y être imposées dès lors qu'elles y possèdent un centre
d'intérêts ou d'affaires.

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L'intérêt de ces nouveaux critères est de permettre, à partir d'un point d'attache, d’appréhender dans
tous les cas, des revenus de source gabonaise qui auraient pu échapper au pouvoir d'imposition du
Gabon.

A. l’imposition dans le cadre du mariage polygamique (Article 77 alinéa 3)

Le CGI institue désormais la possibilité pour le chef de famille de former un foyer fiscal avec l’une
quelconque de ses épouses.

Le foyer fiscal sera, en effet, composé d'une seule épouse, les autres étant imposables personnellement
et distinctement sur leurs revenus propres.

Cependant, les dispositions du code n'interdisent pas le changement d'épouse dans la composition du
foyer fiscal. Le chef de famille a donc la possibilité, d'une année à une autre, de faire sa déclaration avec
l'épouse de son choix, à condition de le notifier préalablement à l'administration au 1 er janvier de l'année
d'imposition.

Par ailleurs, en tant que chef de famille, le père peut décider de déclarer tous les enfants dans le cadre
du foyer fiscal qu'il constitue avec l'une des épouses y compris ceux de l’épouse imposée distinctement ;
dans le cas contraire, ces enfants seront pris en compte dans la déclaration de leur mère.

Pour la détermination de l'impôt dû dans le cadre du mariage polygamique, les charges supportées
doivent faire l'objet d'une attention particulière. Des risques de double emploi peuvent se produire
entre le foyer fiscal constitué et les épouses imposées distinctement.

Ainsi, lorsque le mari, qui est le chef de famille, décide de déclarer tous les enfants, y compris ceux de
l'épouse imposée distinctement, cette dernière ne peut plus, pour la même année, les faire apparaître
dans sa déclaration.

B. L’imposition des revenus de capitaux mobiliers (RCM)

Le CGI introduit une différence dans le traitement des RCM selon qu'ils sont perçus par une personne
physique ou par une personne morale.

Lorsque le bénéficiaire des RCM est une personne physique, ces revenus sont imposés au taux de 20 %.
Ils sont, en revanche, soumis au taux de 15 % lorsque le bénéficiaire est une personne morale. Cette
imposition est libératoire du paiement de tout autre impôt sur les revenus ou les bénéfices.
Le montant des dividendes nets reçus n'est pas intégré au bénéfice passible de l'impôt sur les Société
(IS).

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b) les nouveaux régimes d’imposition

I. Les régimes d’imposition

L’ancien Code Général des Impôts Directs et Indirects(CGIDI) prévoyait plusieurs régimes d’imposition
pour les bénéfices professionnels. En fonction de leur Chiffre d’affaires, il existait ainsi :

- dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC), quatre régimes d'imposition :
l'impôt forfaitaire sur le revenu (IFR), le forfait (article 54 CGIDI), le régime du réel simplifié (art.
63 bis CGIDI) et le régime du bénéfice réel (art. 60 CGIDI) ;

- dans la catégorie des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), deux régimes d’imposition : le régime
de l'évaluation administrative ou forfait (art. 73 CGIDI) et le régime de la déclaration contrôlée
(art. 75 CGIDI) ;

- dans la catégorie des bénéfices agricoles (BA), deux régimes d'imposition : l’évaluation forfaitaire
(art. 65 CGIDI) et le régime d'imposition d'après le bénéfice réel (art. 68 CGIDI).

Le nouveau CGI institue désormais trois régimes d'imposition applicables aux trois catégories de revenus
professionnels (BIC, BNC et BA), à savoir le régime de base (RB) qui est une innovation majeure du CGI,
le régime simplifié d'imposition (RSI) et le régime réel d’imposition (RRI).

Le régime de base consiste à soumettre au paiement d'un droit fixe annuel les contribuables qui
réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 20 000 000 F CFA et qui exercent des activités ht limitativement
énumérées par la loi ou relevant des dernières catégories de la Patente (article 141).

Ce droit fixe, qui est une modalité de paiement de l'IRPP, ne porte que sur les bénéfices professionnels
réalisés dans le cadre de ces activités.

Il faudra noter que le paiement du droit fixe libère le revenu concerné de toute autre imposition à
l’IRPP.

Toutefois, le droit fixe n'est pas exclusif du paiement de l'IRPP lorsque le contribuable dispose d'autres
revenus imposables chacun dans sa catégorie. Par ailleurs, il reste redevable des autres impôts.

Exemple : Employé d'une Société de la place, monsieur X est également propriétaire de deux
appartements qu'il a mis en location et d'un commerce de boissons dont le chiffre d'affaires pour
l'année 200A s'élève à 10 000 000 F CFA.

Il sera redevable, au titre de l'exercice 200A :

a) en sa qualité de salarié, de l'IRPP dans la catégorie des Traitements et Salaires ;


b) entant que propriétaire, de l'IRPP dans la catégorie des Revenus Fonciers pour les loyers qu'il
perçoit ;
c) dans le cadre de son activité commerciale, d'un droit fixe, de la Patente et de la Licence.

N.B: Le régime de base se substitue désormais aux anciens régimes du Forfait et de l'impôt forfaitaire
sur le revenu (IFR).

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
Le régime simplifié d'imposition concerne les contribuables dont le chiffre d'affaires est compris entre
20 et 80 millions FCFA.

Le bénéfice net imposable est déterminé en déduisant du montant du chiffre d'affaires hors taxe, un
abattement forfaitaire égal à :

- 70 %, s’il s’agit des entreprises dont l’activité est l’achat revente ou la production de biens
destinés à la revente ;
- 50 %, pour les entreprises de prestation de services ;
- 40 %, pour les professions libérales et assimilées.

Enfin, le régime du réel est réservé aux contribuables qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 80
millions.

c) Exonérations

Ne sont pas assujettis à l’impôt (art. 91 du nouveau C.G.I..) les allocations, indemnités et frais assimilés
contenus dans le tableau ci-après mais aux conditions suivantes :

☞ Pour être exonérés, les allocations, indemnités et frais divers destinés à couvrir les frais
inhérents à la fonction ou à l'emploi, en plus d'être utilisés conformément à leur objet et
de ne pas être exagérés, doivent, selon les cas, remplir d'autres conditions propres à leur
nature.

☞ Le CGI dans ses articles 91, 91 bis et 91 ter a élargi le champ de ces exonérations et
supprimé la condition portant sur la nécessité de percevoir une rémunération mensuelle
inférieure à 600 000 F CF A pour en bénéficier.

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Nature de l’allocation, de l’indemnité ou frais assimilés (article Conditions d’exonération Observations ou commentaire
91 CGI)
- Les allocations ou avantages à caractère familial versés Le montant maximum admis est de 20 000 F
par les employeurs à leurs employés ; CFA par mois et par enfant.

- Les allocations, indemnités et prestations servies sous


quelle que forme que ce soit par l’Etat, les collectivités et Conditions générales d'exonération
Etablissement public en vertu des lois et décrets
d’assistance et d’assurance ;

- Les bourses d'étudiants ; Le caractère exagéré peut être constaté :


Les conditions d’exonération de toutes ces
- La retraite du combattant ; allocations, indemnités et frais assimilés sont - en procédant par comparaison avec
d’ordre général. les salaires versés à des personnes qui
- Les indemnités temporaires, prestations et rentes exercent dans le même secteur
viagères servies aux victimes d’accidents du travail au à Ainsi, pour quelles soient exonérées, il faut d'activité, pour un poste équivalent ;
leurs ayants droit ; qu’elles :
- les pensions pour blessure et invalidité accordées aux - en vérifiant que la rémunération
personnes ayant servi aux forces armées, aux veuves de - découlent de la loi ; versée correspond bien au travail
guerres, aux victimes civiles de la guerre ou à leurs - ne présentent pas un caractère effectué ;
ayants droits ; exagéré ;
- soient utilisées conformément à leur - en tenant compte du chiffre d'affaires
- les rentes viagères servies en représentation de objet. de la société.
dommages-intérêts en vertu d'une condamnation
prononcée judiciairement pour la réparation d'un
préjudice corporel ayant entraîné pour la victime une
incapacité permanente totale l'obligeant à avoir recours
à l'assistance d'une tierce personne pour effectuer les
actes ordinaires de la vie ;

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

- Le capital décès ;
- les indemnités représentatives de frais versées aux
fonctionnaires et personnel assimilés par la Direction
Générale du Budget, à savoir : les indemnités de
logement, de résidence, de transport ;
- les frais de voyage pour congé réellement exposés dans
la limite de la valeur d’un billet par an au tarif normal ;
- les revenus constitutifs de primes de performance, de - L'exonération doit être prévue par la
primes de rendement, de primes d’intéressement, de loi ;
gratifications, de bonus de fin d'année, de bonus de - Les primes doivent conserver leur - Si le montant annuel et global de ces
performance de primes de résultat, de treizième mois, caractère exceptionnel (versement avantages est supérieur à quatre (4)
de primes de fin d'année, versées dans l’année par des effectué une fois par an) ; millions, l'excédent est soumis à
entreprises à leurs salariés. - La somme annuelle et globale de ces l'impôt.
avantages doit être inférieure ou
égale à quatre (4) millions.
- La prime de caisse - Elle ne doit être allouée qu'aux - L'exonération des primes qualifiées
personnes effectivement de «primes de caisse», ne sera admise
responsables d'une caisse dans que s'il est avéré que celles-ci sont
l'entreprise. allouées conformément à leur objet.
- L’indemnité de voiture ou d’entretien de véhicule. - Cette indemnité allouée par - Elle n'est pas cumulable avec
l'employeur n'est exonérée que dans l'indemnité de déplacement.
la limite de 100 000 FCF A par mois.
Les bénéficiaires :
- ne doivent pas disposer d'une
voiture; fournie par la société ou
entretenue par elle ;
- doivent utiliser leur véhicule à des
fins professionnelles.

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

- L’indemnité de déplacement Elle doit correspondre exactement à la durée Indemnité forfaitaire et journalière, elle est
du déplacement effectué par le salarié dans exclusive du remboursement des frais réels.
le cadre de son activité professionnelle pour
le compte de l’entreprise
- L’indemnité de vêtement Elle doit se rapporter à des vêtements On entend par tenue professionnelle, un
spécifiques ou des tenues professionnelles vêtement dont le port est imposé par
l'employeur pendant les horaires de travail.
Une telle exigence doit être justifie. par
l'intérêt de la clientèle. ou encore pour des
raisons de sécurité.
Le port obligatoire de la tenue de travail doit
être prévu par la loi, la convention collective
ou le règlement intérieur.

- L’indemnité de transport L'entreprise assure le transport de son Elle est versée au travailleur pour lui
personnel ; permettre de faire face aux frais de
⮚ Pour les travailleurs dont le déplacement nécessite 4 - Les frais de transport sont déplacement du domicile au lieu de travail et
voyages par jour : 5 000 FCFA/ jour de travail. remboursés par l'entreprise ; vice versa.
⮚ Pour les travailleurs dont le déplacement nécessite 2
voyages par jour : 2500 F CFA/jour de travail. NB : En cas de cumul, l'indemnité sera
réintégrée dans la base imposable.

Exemple : Monsieur X, cadre d'une société,


reçoit une indemnité de transport de
5000/jour, alors qu'il occupe une maison de
fonction aux abords de la société.

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

N.B. : par jour de travail il faut entendre, tous les jours ouvrés, - le salarié est logé au sein ou aux abords de Un logement étant mis a sa disposition par la
même les jours de week-end, dès lors que le contrat de travail le son lieu de travail. société, cette indemnité constitue un revenu
prévoit. supplémentaire et de ce fait, sera réintégré
en totalité comme supplément de salaire.

Supposons que Monsieur X n'était pas


domicilié aux abords de son lieu de travail,
qu'il effectue 4 voyages par jour du lundi au
vendredi, et perçoit une indemnité de
transport 75.000 F CFA par mois.

La limite exonérée est de : 5000 x 5(jours) x


4(semaines) = 100.000 FCFA. L'indemnité
allouée étant inférieure à la limite légale, elle
est intégralement exonérée de l’IRPP.

En revanche, s'il avait perçu une indemnité


de 130.0000 F CFA, la part imposable serait
de : 130000 - (5000 x 5 x 4) = 30.000 F CFA.

- L’indemnité de licenciement - En cas de rupture du contrat de C’est une indemnité de rupture du contrat de
travail à l’initiative de l’employeur travail (articles 70 et suivants du code du
travail).

NB : Elle n’est pas cumulable avec l'indemnité


de services rendus.

K.E. OBORO
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

- L’indemnité de services Elle doit être versée : Elle suit ici le même sort fiscal que l’indemnité de licenciement.
rendus
- Au travailleur faisant valoir ses droits à la L’indemnité de services rendus est imposable de la manière suivante :
retraite ;
- Aux ayants droit du travailleur décédé ; - En cas de départ à al retraite : à 50 % entre les mains du
- Au travailleur démissionnaire ; bénéficiaires ;
- Au travailleur, dans le cadre d’un plan - cas de décès : à 50 % entre les mains des ayants droit du
social. travailleur décédé;
- En cas de démission : 100 % entre les mains du salarié, sauf lorsque la
rupture du connut intervient par la faute de l’employeur.

NB : l'indemnité de services rendus est exonérée à 100 %, dans le


cadre d'un plan social.
L’indemnité de : L'indemnité de mission est versée dès lors que la personne effectue une
mission dans le cadre de son contrat de travail ; de même, l'indemnité
- Responsabilité ; Conditions générales d’exonération de responsabilité est versée à une personne occupant un poste de
- Représentation ; responsabilité dans l'entreprise. L'indemnité de représentation, pour sa
- Mission. part, est allouée à un employé qui représente la société dans ses actes
de la vie civile et juridique.

Il convient de rappeler que l'exonération de ces primes et indemnités est aussitôt admise, dès lors qu'elles sont utilisées conformément à leur
dénomination et qu'elles sont justifiées.

Le respect des seuils d'exonération de ces allocations est impératif. Ainsi, le montant des frais engagés au-delà des plafonds fixés doit être
réintégré dans la base imposable.

N.B : Les indemnités et frais ayant un caractère de remboursement ne sont pas imposables.

K.E. OBORO
2 - Détermination du revenu imposable

a) Principe

Le revenu imposable est égal au montant net des traitements, indemnités et émoluments, salaires, pensions et rentes viagères, ainsi que de
tous les avantages en argent et en nature accordés aux intéressés, après déduction des retenues faites en vue de la constitution de pensions ou
de retraites ainsi que des cotisations aux assurances sociales et déduction des frais professionnels (soit forfaitairement, soit pour leur montant
réel).

b) Prise en compte des avantages en nature

Les avantages en nature ainsi que toute indemnité représentative d’avantages en nature sont soumis à l’I.R.P.P., selon l’évaluation suivante :

☞ logement : 6 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales) hors l’avantage en nature logement. Toutefois, dans
l’hypothèse du versement d’une indemnité représentative d’avantage en nature pour le logement, la fraction de l’indemnité qui
dépasse 250.000 F.CFA ou 40 % du salaire brut mensuel avant ladite indemnité est comprise en totalité dans le revenu
imposable ;

☞ eau, éclairage : 5 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales);

☞ domesticité : 5 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales);

☞ nourriture : 25 % du salaire brut (après déductions des cotisations sociales) avec un maximum de 120.000 F.CFA par personne et
par mois, sauf s’il s’agit de la fourniture de rations aux salariés rendue obligatoire par l’arrêté n° 259 du 8 février 1954.

La base de référence pour le calcul des avantages en nature est constituée par le montant brut du salaire après déduction des retenues faites
par l’employeur au titre de la constitution de pensions ou de retraites ainsi que des cotisations aux assurances sociales, compte non tenu des
allocations spéciales destinées à couvrir les frais inhérents à la fonction ou l’emploi qu’elles soient exonérées ou non. Les avantages en nature
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

sont à retenir dès lors que le salarié séjourne effectivement au Gabon. Les avantages en nature sont exclus de la base imposable pendant la
période des congés payés.

c) Le traitement des avantages en nature et des indemnités y relatives (Article 93 du CGI)

Dans le traitement des avantages en nature, une distinction doit être faite entre l'octroi d'un avantage en nature et le versement d'une
indemnité représentative d'avantage en nature.

1- L’octroi d'un avantage en nature

Lorsque la société octroie des avantages en nature ou lorsqu'elle supporte certaines charges (Eau, électricité, logement, domesticité,
nourriture) au profit du salarié, la base imposable est déterminée par la simple application des taux prévus au salaire brut perçu après
déduction des cotisations sociales.

Application

Au cours de l’année 2010, un salarié a perçu les éléments de rémunération ci-après :

- Salaire de base = 20 000 000 F ;


- Indemnité d'heures supplémentaires : 5 000 000 F ;
- La société prend en charge son logement, ses factures d'eau et d'électricité et son gardien de nuit.

La base imposable est déterminée par simple application des taux prévus et en tenant compte de l'avantage effectivement reçu.

Salaire brut : Salaire de base + heures supplémentaires


20 000 000 + 5 000 000 = 25 000 000

CNSS : 18 000 000 x 2,5% = 450 000 (la base des cotisations sociales est plafonnée à
1 500 000 par mois, soit 18000 000 par an).

Base après CNSS : 25 000000 - 450 000 = 24 550 000 FCFA.


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Evaluation des avantages en nature :

- Eau, Eclairage (5%) : 24 550 000 x 5% =1 227 500


- Logement (6%) : 24 550 000 x 6 % = 1 473 000
- Domesticité (5 %) : 24 550 000 x 5 % = 1 227 500

Montant des avantages en nature : 1 227 500 + 1 473 000 + 1 227 500 = 3 928 000

Base d’imposition : 24 550 000 + 3 928 000 = 28 478 000 (base TCS avant l'abattement de 20 %)

2- Le versement d’une indemnité représentative d'avantage en nature

Sauf dispositions expresses l'exonérant, toute indemnité représentative d'avantage en nature doit être comprise dans la base d'imposition
dans les limites des taux prévus et du montant effectivement reçu par le contribuable. La fraction de l'indemnité qui dépasse les limites
indiquées est affranchie de l'impôt (LF. 2010).

a) Cas particulier de l'indemnité de logement

L’indemnité de logement est exonérée dans la limite de 40 % du salaire brut mensuel avec un plafond de 250 000 F.

Reprenant l'exemple ci-dessus et en supposant que le salarié bénéficie d'une indemnité de logement de 15 000 000 F, sa base d'imposition sera
déterminée comme suit :

Base après CNSS : 24.550.000 FCFA

Détermination de la quote-part de l'indemnité imposable :

- Limite de l'exonération : 24550 000 x 40 % = 9 820000 supérieur à 3.000.000 (250 000 par mois).
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

D'où le montant imposable sera de : 15 000 000 – 3 000.000 = 12.000.000 FCFA

Base imposable : 24 550 000 + 12.000.000 = 36.550.000 FCFA.

Si le salaire après CNSS était de 6.500.000, la limite de l'exonération serait de : 6.500 000 x 40 % = 2.600.000 FCFA.

En conséquence, le montant à réintégrer dans la base imposable serait de 15 000 000 – 2 600.000 = 12.400.000 FCFA.

La base imposable serait alors de 6.500.000 + 12.400.000 = 18.900.000 FCFA.

Il convient de préciser que l'application du taux de 6% prévu pour la détermination de l’avantage en nature logement ne se cumule pas (plus)
avec l'imposition du supplément de l’indemnité représentative de l'avantage en nature logement.

b) Cas des indemnités représentatives des autres avantages en nature (Article 93 alinéa 2)

Dans ce cas de figure, il n'est plus, systématiquement, fait application des taux prévus à l’article 93 du CGI pour la détermination du montant
de l'avantage en nature. Ce montant est déterminé par comparaison entre le montant forfaitaire obtenu dans la limite des taux prévus et le
montant de l'indemnité effectivement perçue.

CAS 1 : L’indemnité représentative de l'avantage en nature est inférieure au montant forfaitaire

Si le montant perçu est inférieur au montant forfaitaire, c'est le montant perçu qui sera inclus dans la base imposable.

Exemple : Au titre de l'année 2010, un salarié perçoit une indemnité représentative d'avantage en nature nourriture de 1 000  000 F. Quelle
sera sa base imposable sachant qu’il perçoit un salaire mensuel de 2 500 000 F ?

Salaire brut : 2 500 000 x 12 = 30 000 000

Nourriture (25 %) : 30 000 000 x 25 % = 7 500 000, la limite légale imposable est de 120 000 F par personne et par mois ; soit 1 440 000 CFA par
an.

Or, le montant de la ration prise en charge qui est de 1 000 000, est inférieur à ce plafond. Pour le calcul de la base imposable on retient le
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

montant de l'indemnité effectivement perçu.

Base imposable : 30 000 000 + 1 000 000 = 31 000 000

CAS 2 : L’'indemnité représentative de l'avantage en nature est supérieure au montant forfaitaire

Si la somme effectivement perçue est supérieure au montant déterminé par application du taux, c'est ce dernier montant qui sera rapporté à la
base imposable.

Supposons que, pour le paiement des salaires de ses deux employés de maison, le même salarié perçoit une indemnité représentative
d'avantage en nature pour domesticité de 1 600 000. La base imposable sera déterminée comme suit :

- Salaire imposable : 2 500 000 x 12 = 30 000 000


- Domesticité : 30 000 000 x 5 % = 1 500 000
Base imposable : 30 000 000 + 1 500 000 = 31 500 000

Au total, pour les avantages en nature portant sur l'eau, l'éclairage, la domesticité et la nourriture, il ressort que c'est le montant le plus
favorable au contribuable qui devra toujours être retenu pour le calcul de la base imposable.

Par ailleurs, Lorsque le montant de l'indemnité représentative de l'avantage en nature est supérieur au seuil déterminé par la loi, l'excédent
devra être réintégré dans la base d’imposition de l'entreprise pour être soumis à l’IS et l'IRCM.

d) Dépenses déductibles

☞ Retenues pour pensions et retraites

Il s’agit des retenues opérées par l’employeur (y compris le cas échéant les retenues ayant un caractère rétroactif) et versées à des
caisses de retraite présentant pour le salarié un caractère obligatoire.

☞ Cotisations à la C.N.S.S., et autres caisses sociales

La seule cotisation prélevée sur le salaire et versée à la C.N.S.S. est la cotisation de retraite de 2,5 %.
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☞ Frais professionnels

Le salarié a le choix entre opérer une déduction forfaitaire ou déduire les frais réellement exposés.

✔ Déduction forfaitaire

Cette déduction forfaitaire est de 20 % pour la généralité des salariés, avec un maximum de 10.000.000 F.CFA par an, quel
que soit le nombre de mois travaillés. Elle est portée à 25 % pour les indemnités allouées aux parlementaires et ministres
et n’est pas plafonnée.

✔ Déduction des frais réels

☞ Impôts et autres contributions déductibles.

La Taxe Complémentaire sur les Salaires est déductible du revenu brut.

Le salaire taxable à l’IRPP est calculé de la manière suivante :

Salaire brut de présence + salaire brut de congé


A déduire : - Cotisations de Sécurité Sociale et Retraite et autres caisses sociales
A jouter : + Avantages en Nature (forfaitaire de présence au Gabon)
+ Nourriture
+ Indemnités imposables
________________________________________________________
Total : Base imposable à la Taxe Complémentaire sur Salaires

A déduire : Taxe Complémentaire sur les Salaires

Total : Base salaire taxable à l’I.R.P.P. (avant abattement de 20 % ou


25 % ou déduction des frais professionnels réels).
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

A déduire : - Frais professionnels forfaitaires ou réels

Total : Base Brute imposable

b. Calcul de l’impôt

Le calcul de l’IRPP est effectué à partir du revenu brut imposable préalablement arrondi au millier de francs inférieur.

Les opérations sont en principe les suivantes :

☞ le revenu brut imposable, après déduction des frais professionnels, est divisé par le nombre de parts correspondant au quotient
familial dont bénéficie le salarié ;

☞ au chiffre ainsi obtenu qui représente le montant de chaque part du revenu, on applique le barème de l’impôt. L’application du
barème donne le montant de l’impôt correspondant à chaque part de revenu ;

☞ le chiffre obtenu est multiplie par le nombre de parts pour aboutir au montant total de l’impôt.

Formule de calcul direct du montant de l’IRPP (Salariés)

0,8S S-A
Q = --------- ou Q = ---------
P P

IRPP = K x P

S = Salaire brut taxable


A = Abattement de 20%
Q = base de l’IRPP pour une part fiscale ;
K = IRPP pour une part
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

c. Mécanisme du quotient familial

a) La règle

Le système dit du quotient familial consiste à diviser le revenu imposable du contribuable en un certain nombre de parts qui est fonction de sa
situation de famille (célibataire, marié, veuf ou divorcé) et du nombre de personnes fiscalement considérées comme étant à sa charge.

Sont considérés comme étant à la charge du contribuable, à condition de n’avoir pas de revenus distincts de ceux qui servent de base à
l’imposition de ce dernier, ses enfants légitimes, reconnus ou adoptifs :

- mineurs de moins de 21 ans ;

- majeurs lorsqu’ils justifient de la poursuite de leurs études jusqu’à l’âge de 28 ans ou lorsqu’ils sont infirmes ; l’enfant infirme compte
pour une part entière au lieu d’une demi-part.

Les enfants mineurs orphelins de père et mère, recueillis au foyer du contribuable sont considérés comme enfants à charge.

d. Nombre de parts à retenir

Situation matrimoniale Enfants à charge Correctifs éventuels Nbre de parts


Cas Général 1 part
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Cas particuliers :
Salariés ayant
- Enfants majeurs ;
- Enfants décédés après 16 ans ;
Célibataire Sans enfant à charge - Pension de 40% au moins pour
Divorcé invalidité  de guerre ou de 1,5 part
Veuf après deux ans travail ;
- Pension de veuve de guerre.
Célibataire Avec enfants à charge Pour lui-même 1,5 part
Divorcé Pour chaque enfant à charge + 0,5 part
Marié Sans enfants à charge 2 parts
Veuf (2 premières années)
Marié Avec enfants à Pour lui-même 2 parts
Veuf charge Pour chaque enfant + 0,5 part

Le chef de famille dont l’épouse est salariée bénéficie du nombre de parts correspondant à sa situation, selon le droit commun.

L’enfant infirme, majeur ou mineur compte pour 1 part au lieu d’une demi-part.

e. Date de prise en compte de la situation et des charges de famille

Il est retenu la situation et les charges telles qu’elles existent au 1 er janvier de l’année d’imposition.

Toutefois, en cas de mariage du contribuable ou d’augmentation de ses charges de famille en cours d’année, c’est la situation au dernier jour
de l’année fiscale d’imposition qu’il convient de retenir.

f. Barème d’imposition

Le nouveau barème d’imposition prévu par la loi de finances pour la gestion 2001 se présente comme suit :
FRACTION DU REVENU IMPOSABLE POUR UNE PART ( F CFA) APLLICATION DU
TAUX
0 1 500 000 0% x Q – 0
1 500 001 1 920 000 5% x Q – 75 000
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

1 920 001 2 700 000 10% x Q – 171 000


2 700 001 3 600 000 15% x Q – 306 000
3 600 001 5 160 000 20% x Q – 486 000
5 160 001 7 500 000 25% x Q – 744 000
7 500 001 11 000 000 30% x Q – 1.119 000
Plus de 11 000 000 35% x Q – 1 669 000

Q = Quotient du revenu global net par le nombre de parts


K = Montant de l’impôt pour une part
IRPP = K x Nombre de parts

Les autres retenues sur le bulletin

Il s’agit principalement des :

- Acomptes ;

- Avances ;

- Remboursements de cession en nature (économat etc) ;

- Saisies-arrêts et des cessions volontaires (prêts organismes financiers etc).


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

LES DECLARATIONS SOCIALES ET FISCALES PERIODIQUES

A. Les déclarations sociales

L’employeur est débiteur vis-à-vis de la CNSS de l’ensemble des cotisations soit 22,60% (part patronale + part salariale).

Il est responsable du versement des cotisations, y compris la part mise à la charge du travailleur (2,5%), qui est précomptée sur la
rémunération de celui-ci lors de chaque paie.

L’employeur doit avant, le trentième jour suivant l’échéance de chaque trimestre civil, faire parvenir à la caisse, une déclaration de relevé
nominatif des salaires (RNS), faisant ressortir, pour chacun des salariés qu’il a employés au cours du trimestre écoulé, le montant plafonné des
rémunérations ainsi que la durée du travail effectué. Cette déclaration de relevé nominatif doit être accompagnée du paiement des cotisations.

Les RNS doivent être accompagnés d’un avis de cotisations trimestrielles émis par la CNSS au nom de l’employeur.

Cet avis comporte deux parties dénommées formulaires :

- Formulaire n° 1 relatif aux Instructions Générales sur les Cotisations sur Salaires. Ce formulaire est à conserver par le déclarant ;

- Formulaire n° 2 à joindre au paiement qui recueille les informations sur cumul trimestriel des salaires plafonnés (ce cumul doit
correspondre aux salaires portés sur le RNS), les cotisations brutes, différentes déductions et la cotisation nette à verser.

Le montant des cotisations dues à la CNSS n’apparaît pas sur les relevés nominatifs mais sur le formulaire n° 2.

Les déclarations fiscales périodiques


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

1. L’IRPP, la TCS,

Chez les salariés, ces différents impôts font l’objet de retenues à la source c’est-à-dire qu’ils sont précomptés sur les salaires des travailleurs.

Les déclarations sont faites mensuellement.

Ces retenues sont portées sur le bordereau modèle 31 et déposées en trois exemplaires à la Direction Générale des Impôts. Les déclarations
doivent être accompagnées du versement (chèque certifié).

2. Le Fond National pour l’Habitat (FNH)

A ces cotisations, il convient d’ajouter le Fond National pour l’Habitat (FNH) dont les taux est de 2 % calculé sur les mêmes bases que les
cotisations sociales.

Le FNH est à la charge de l’employeur qui le verse au Trésor mensuellement

3. LA DECLARATION ANNUELLE DES SALAIRES

C’est une obligation fiscale découlant de l’article 108 de l’ancien CGIDI.

A cet effet, le législateur a prévu des formulaires. La Déclaration Annuelle des Salaires (DAS) se compose principalement de six (9) documents
que sont :

ID 19 : BULLETIN DE JUSTIFICATION TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS ET RENTES VIAGERES


ID 20 : ETAT DE LA MASSE SALARIALE
ID 21 : DECLARATION DES TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS VERSES, ETC…
ID 22 : DECLARATION DES TRAITEMENTS, SALAIRES, PENSIONS VERSES
ID 23 : DECLARATION DES COMMISSIONS, HONORAIRES, ETC… VERSES AU GABON (art. 189 du CGI)
ID 24 : DECLARATION DES COMMISSIONS, HONORAIRES, ETC… VERSES HORS DU GABON (art. 189 du CGI)
ID 25 : DECLARATION DES SOMMES VERSEES AUX EXPLOITANTS FORESTIERS ET MONTANTS DES RETENUES A LA SOURCE EFFECTUEES (art. 181
du CGI)
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

ID 25 BIS : DECLARATION DES SOMMES VERSEES AUX EXPLOITANTS FORESTIERS ET MONTANTS DES RETENUES A LA SOURCE EFFECTUEES EN
CAS DE FERMAGE (art. 181 du CGI)
ID 26 : DECLARATION DES SOMMES VERSEES AUX PRESTATAIRES DE SERVICE NON ASSUJETTIS A LA TVA ET MONTANT DES RETENUES
EFFECTUEES (art. 182 et 189 du CGI)

Ces modèles de documents sont à produire en trois exemplaires :

- Un exemplaire est destiné à la Direction Générale des Impôts ;


- L’autre à la Direction Générale des Statistiques et des Etudes Economiques.
- Le troisième exemplaire est conservé par l’entreprise déclarante.

La date limite de dépôt de la DAS est fixée au 15 février de chaque année.

A. Le bulletin de paie

Lors du paiement, l’employeur doit remettre au salarié une pièce justificative, le bulletin de paie.

1. Les mentions obligatoires

Le bulletin de paie doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires.

● Les éléments d’indentification de l’entreprise et du salarié, ainsi que les références de la convention collective applicable et la position
du salarié dans la classification conventionnelle ; l’employeur est tenu d’appliquer la convention correspondante à l’activité principale
de son entreprise, qu’il l’ait personnellement signée, ou bien qu’il soit adhérent d’une organisation signataire, ou encore qu’elle ait été
étendue.
● La période pour laquelle la rémunération est versée ;
● Les composantes de la rémunération brute : heures normales, heures supplémentaires, primes, avantages en nature… ;
● La nature et le montant des prélèvements sociaux et fiscaux opérés sur les composants de bulletin de paie, notamment  : la nature et le
montant des cotisations de sécurité sociale, tant en ce qui concerne la part patronale que la part salariale ;
● La mention de la date du paiement ;
● La mention éventuelle des congés pris durant la période, et l’indemnité de congés payés ;
● La mention invitant le salarié à conserver le bulletin sans limitation de durée ;
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

2. La valeur probante du bulletin de paie

Il revient à l’employeur de prouver qu’il a exécuté son obligation de payer le salarié. L’acceptation du bulletin de salaire sans protestation ni
réserve ne fait pas obstacle à ce que le salarié formule une réclamation ou intente une action en paiement de sommes ne figurant pas sur le
bulletin de paie et qu’il estimerait lui être dues (art L. 143-4 du code du travail).

3. Conservation
Les employeurs doivent conserver un double des bulletins de paie de leurs salariés pendant 5 ans. En cas de contrôle, les inspecteurs du travail
peuvent en exiger la communication.

4. Prescription
L’action en paiement du salaire se prescrit par 5 ans. Cette prescription s’applique aux salaires et compléments de salaire et court du jour où le
salaire est devenu exigible.

5. Les modalités du paiement

Quand ? Tous les mois, avec possibilité d’acomptes de quinzaine

Où ? En principe, sur le lieu de travail et pendant les heures de travail

Comment ? Par chèque ou virement au dessus de 1 500 € par mois

L’employeur doit payer le salaire échu dans les délais fixé. Le retard de paiement du salaire entraîne la responsabilité civile et pénale de
l’employeur.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

I-6 Modèle de bulletin de paie

BP  
BULLETIN DE PAIE
 
  LIBREVILLE  
  Stat: N° Monsieur  
  CNSS: N°  
                     
N° SECT SERVICE REG MATRIC EMPLOI NAT QUALIFICATION PERIODE DE PAIE
CNSS
                     
         
                     
  BANQUE VIRT:       N° COMPTE :    
                     
CODE LIBELLE RUBRIQUE BASE TAUX GAINS RETENUES  
                     
                   
  25 Nb Jours Présence Mois      
  35 Salaire base présence      
  195 Salaire brut total      
         
  330 CNSS Gabon    
  360 Base TCS    
  365 TCS      
  395 IRPP      
           
  411 Salaire net      
           
  455 Salaire net        
  620 Solde avant arrondi        
  640 Net à payer arrondi        
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

  644 Net à payer        


           
    BRUT IMPOS. TOTAL GAINS TOTAL RETENUES NET A PAYER NET ARRONDI  
  MOIS  
    BRUT IMPOS. TOTAL GAINS   BASE IRPP BASE CONGES NET A PAYER  
  CUMUL  
    DATE ENTREE CAT CONVENT   DATE NAISSANCE   REP ARRONDI DATE SORTIE  
           
   

Les saisies et cessions de salaire : les quotités incessibles et insaisissables 


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Les quotités cessibles et saisissables sont prévues par la loi et s’imposent à l’employeur.

Deux cas sont à distinguer : selon qu’il s’agisse d’un prêt ordinaire ou d’un prêt accordé en vue de la construction, de l’amélioration de l’habitat
ou de l’équipement familial.

QUOTITES CESSIBLES OU SAISISSABLES POUR UN PRET ORDINAIRE


(MAXIMUM PAR MOIS)

POURCENTAGE TRANCHE DE SALAIRE MONTANT CUMUL


CORRESPONDANT

5% 0 25 000 1 250 1 250


10% 25 001 50 000 2 500 3 750
20% 50 001 75 000 5 000 8 750
25% 75 001 100 000 6 250 15 000
30% 100 001 150 000 15 000 30 000
100% Au-delà de 150 000 Salaire -150 000

QUOTITES CESSIBLES OU SAISISSABLES POUR UN PRET IMMOBILIER OU D'EQUIPEMENT


(MAXIMUM PAR MOIS)

30% 0 50 000 15 000 15 000


60% 50 000 100 000 30 000 45 000
75% 100 000 150 000 37 500 82 500
100% Au-delà de 150 000 Salaire -150 000
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Au-delà de 150 000 F CFA de rémunérations nettes mensuelles, le salaire est cessible et saisissable en totalité. A contrario, la partie non cessible jusqu’à
150 000 FCFA est de 120 000 FCFA pour un prêt ordinaire et de 67 500 FCFA pour un prêt immobilier ou d’équipement.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

ANNEXES
TABLEAU SYNTHETIQUE SUR LA FISCALISATION OU NON DES ELEMENTS DE LA PAIE
REGIME FISCAL REGIME SOCIAL OBSERVATIONS OU CONDITIONS
ELEMENTS D’APPLICATION
IMPOSABLE NON IMPOSABLE A réintégrer dans la
base CNSS OUI = O
NON = N
le salaire de base  X Oui Revenu principal
la prime de quart X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
le sursalaire  X Oui Complément logique du salaire de base
Indemnité de transport X Oui Il’ s’agit d’un remboursement de
Au sens du CGI, l’indemnité de transport dans la limite de Au-delà de 35.000F frais donc exonéré
est versé au salarié pour faire face aux 100.000FCFA par mois par mois - dans la mesure où elle n’est pas
frais de déplacement du domicile au lieux et par salarié. (d’après la note exagérée,
de travail et vice versa circulaire 051/MTEPS - sous réserve que la rémunération
(il est porté à 35.000F CFA par mois et par du 05 octobre 2010 principale des intéressées (salaires
salarié par décret N° 126 du 23 avril 2010. bruts et autres indemnités)
-

Les primes sur ou de résultat Fiscalisée lorsqu’elle X Oui .


est mensualisée Exonérée aux Confère
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Versée base CNSS sans novembre 2004
annuelleme limitation sauf ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
nt en une disposition contraire décembre 2004
fois l’instruction n° ● la note circulaire émanant de la
● Dans la 144/2004 et du 7 direction générale des impôts
limite de décembre 2004 datée du 29 novembre 2004
4.000.000F ● art.91 bis du nouveau code des
sur le total impôts
des primes
à caractère
exceptionnel

la prime d’ancienneté  X Oui Complément du salaire dont les modalités


pratiques sont traitées par chaque convention
collective
l’indemnité de voyage  X ● NON ● Voir Instruction n°54/78 du 28
février 1978
● limitée à la valeur d’un billet par an
au tarif normal
● concerne que les salariés qui ont
été recruté hors de leur lieu de
travail.

l’indemnité de logement X X OUI Voir l’instruction n° 117/91 sur la loi de


Au delà de 250.000 Dans la limite de Intégralement finances 1991 du 31 janvier 1991, article 93 du
ou 40% du salaire 250.000 ou de 40% du CGI.
brut salaire brut
la prime d’assiduité  X Oui Complément du salaire (confère Conventions
collectives)
l’indemnité de préavis  X Oui Complément de salaire fiscalisé
indemnité pour frais de scolarité  Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi
familial plafonnée à de finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

20 000F par mois et par


enfant.
L’indemnité d’entretien véhicule X Oui Il’ s’agit d’un remboursement de
dans la limite de Au-delà de 35.000F frais donc exonéré
100.000FCFA par mois par mois - dans la mesure où elle n’est pas
et par salarié. (d’après la note exagérée,
circulaire 051/MTEPS - sous réserve que la rémunération
du 05 octobre 2010 principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
-

la prime de rendement  Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Complément du salaire


est mensualisée Exonérée aux Lorsqu’elle est considérée comme une
conditions ci-après : A réintégrer dans la gratification, elle est Fiscalisée lorsqu’elle est
● Versée base CNSS sans mensualisée.
annuelleme limitation sauf Exonérée aux conditions ci-après :
nt en une disposition contraire ● Versée annuellement en une fois
fois l’instruction n° ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Dans la 144/2004 et du 7 total des primes à caractère
limite de décembre 2004 exceptionnel
4.000.000F Confère
sur le total ● l’instruction n°143/2004 du 15
des primes novembre 2004
à caractère ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
exceptionnel décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
direction générale des impôts
datée du 29 novembre 2004

Allocations familiales Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi
familial plafonnée à de finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
20 000F par mois et par
enfant.
l’indemnité de blanchissage  N Il’ s’agit d’un remboursement de
frais donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)

les 13ème, 14ème mois … Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée base CNSS sans total des primes à caractère
annuelleme limitation sauf exceptionnel
nt en une disposition contraire Confère
fois l’instruction n° ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la 144/2004 et du 7 novembre 2004
limite de décembre 2004 ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts
à caractère datée du 29 novembre 2004
exceptionnel

la prime de bilan  Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Idem que ci-dessus


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

est mensualisée Exonérée aux


conditions ci-après : A réintégrer dans la
● Versée base CNSS sans
annuelleme limitation sauf
nt en une disposition contraire
fois l’instruction n°
● Dans la 144/2004 et du 7
limite de décembre 2004
4.000.000F
sur le total
des primes
à caractère
exceptionnel

les heures supplémentaires  X Oui Complément logique de salaire


la prime d’expatriation X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de mission  X NON Voir Instruction n°54/78 du 28 février 1978
la prime d’astreinte X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
la prime d’intérim  X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de licenciement  Non Non Confère la note circulaire DGI du 29
novembre 2004
Les primes exceptionnelles Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Versée annuellement en une fois
● Versée base CNSS sans ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme limitation sauf total des primes à caractère
nt en une disposition contraire exceptionnel
fois l’instruction n° Confère
● Dans la 144/2004 et du 7 ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de décembre 2004 novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts
exceptionnel datée du 29 novembre 2004

la prime d’éloignement  X Oui Versée pour compenser un désagrément


professionnel
la prime de relève X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
indemnité transactionnelle X NON Même régime d’exonération applicable à
l’indemnité de licenciement
l’indemnité ou prime d’expatriation X OUI
la prime de rappel X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
indemnité de départ négocié X OUI Aucune disposition ne règlementant son
imposition il est préférable de le fiscaliser
la prime de responsabilité  X OUI Complément de salaire
Prime d’enseignement X OUI Complément de salaire pour un enseignant
les avantages en nature logement X OUI article 81 du CGIDI & l’instruction n° 117/91 sur
la loi de finances 1991 du 31 janvier 1991
les avantages en nature nourriture X OUI article 81 du CGIDI
les avantages en nature domesticité X OUI article 81 du CGIDI
Les avantages en nature Electricité et eau X OUI article 81 du CGIDI
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

L’avantage en nature véhicule de fonction X OUI Aucune disposition ne règlemente son


imposition
les avantages en nature ordinateur X OUI Idem que ci-dessus
portable
Indemnité d’éloignement X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de remplacement X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
primes de performance Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Versée annuellement en une
● Versée base CNSS sans fois
annuelleme limitation sauf ● Dans la limite de 4.000.000F
nt en une disposition contraire sur le total des primes à
fois l’instruction n° caractère exceptionnel
● Dans la 144/2004 et du 7 Confère
limite de décembre 2004 ● l’instruction n°143/2004 du 15
4.000.000F novembre 2004
sur le total ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
des primes décembre 2004
à caractère ● la note circulaire émanant de la
exceptionnel direction générale des impôts
datée du 29 novembre 2004

Indemnités de brousse O OUI Versée pour compenser un désagrément


professionnel
primes d’intéressement Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Versée annuellement en une fois
● Versée base CNSS sans ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme limitation sauf total des primes à caractère
nt en une disposition contraire exceptionnel
fois l’instruction n° Confère
● Dans la 144/2004 et du 7 ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de décembre 2004 novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts
exceptionnel datée du 29 novembre 2004

Prime de caisse X N

Il’ s’agit d’un remboursement de


frais ou d’une couverture du risque
de « manquant ».donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- versée aux personnels gérant une
caisse dans l’entreprise
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
- voir l’instruction administrative n°
54/78

Les gratifications Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :


conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Versée annuellement en une fois
● Versée base CNSS sans ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme limitation sauf total des primes à caractère
nt en une disposition contraire exceptionnel
fois l’instruction n° Confère
● Dans la 144/2004 et du 7 ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de décembre 2004 novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts
exceptionnel datée du 29 novembre 2004

Indemnités d’expatriation OUI Versée pour compenser un désagrément


professionnel
Les bonus de fin d’année Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée base CNSS sans total des primes à caractère
annuelleme limitation sauf exceptionnel
nt en une disposition contraire Confère
fois l’instruction n° ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la 144/2004 et du 7 novembre 2004
limite de décembre 2004 ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts
à caractère datée du 29 novembre 2004
exceptionnel

l’indemnité de services rendus X X OUI Imposable à hauteur de 50% en cas de départ


à la retraite ;
Et en cas de décès l’ISR est imposable au
même taux entre les mains des héritiers

Confère
● la loi 12/2000 du 12 octobre 2000
● l’instruction n°143/2004 du 15
novembre 2004
● l’instruction n° 144/2004 et du 7
décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
direction générale des impôts
datée du 29 novembre 2004

la prime professionnelle X OUI Versée pour compenser un désagrément ou un


risque professionnel
la prime de salissure  X NON Il’ s’agit d’un remboursement de
frais donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
la prime de risque X OUI Versée pour compenser un désagrément ou un
risque professionnel
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

les allocations de congés payés  X OUI Complément de salaire


Les indemnités de départ volontaire X versée au salarié dans le cadre d’un plan
social, elle est dorénavant exonérée d’impôt
Prime de cubage X OUI Complément de salaire chez les forestiers
Indemnités kilométriques X OUI Complément de salaire chez les routiers
les indemnités de congés payés  X OUI Complément de salaire
Indemnité de véhicule X N Il’ s’agit d’un remboursement de
frais donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
- Justification de l’utilisation par
salaire de son véhicule personnel
pour les besoins professionnels,
- la non attribution d’un véhicule de
fonction par salaire.
- Limitée à 100.000F par mois
Indemnité de fonction X OUI Complément de salaire
Prime forfaitaire X OUI Prime fantaisiste à imposer
Prime de productivité X OUI Complément de salaire
Prime de panier X NON Il’ s’agit d’un remboursement de
frais prévu dans la plupart des
conventions collectives donc
exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
Prime de nettoyage X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
Indemnité compensatrice de congés X OUI En cas de rupture de contrat ; voir l’article 187
payés alinéa 2 du Code du travail.
Indemnité d’hygiène X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
Indemnité de déplacement X OUI Voir Instruction n°54/78 du 28 février 1978
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

TRAVAUX DIRRIGES

TD N° 1 SIMBA

Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Monsieur SIMBA soudeur à SEEG (service haute tension) sont les suivants.

Salaire de base conventionnel ………………………………..……  179 000


Ancienneté ……………………………………………………….…….. 17 ans
H SUP à 15% …………………………………………………………… 8
H SUP à 35% …………………………………………………………… 10
H SUP à 60% …………………………………………………………… 12
H SUP à 225% ………………………………………………………… 16
Indemnité de transport……………………………………………… 76.500
Indemnité de logement ……………………………………………. 140 000
Acompte sur salaire…………………………………………………… 55.000

Il est célibataire, père de 4 enfants.

TD N° 2 ONGOLO

Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Monsieur ONGOLO assistant RH à(service RH) sont les suivants.

Salaire de base conventionnel ……………….……………………  195 000


Ancienneté ……………………………………………………….…….. 18 ans
Responsabilité …………………………………………………………. 135 000
Risque atelier ……………………………………………………………. 98 500
H SUP à 16% …………………………………………………………… 10
H SUP à 35% …………………………………………………………… 12
H SUP à 80% …………………………………………………………… 19
H SUP à 135% ………………………………………………………… 13
Rappel congés …………………………………………………………….. 150.000
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Entretien véhicule ……….……………………………………………… 150.000


Indemnité de logement ……………………………………………. 240 000
Indemnité de nourriture ……………………………………………….. 100.000
Indemnité SEEG ………………………………………………………… 96 200
Acompte sur salaire…………………………………………………… 145.000

Il est célibataire, père de 8 enfants.

T A F : Présenter le bulletin d’avril 2012 de M. ONGOLO


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

TD N° 3 OMINALOGO

Les éléments de la paie du mois d’avril 2012 de Mme OMINAKOGO Conseiller du Secrétaire permanent à la HAUTE AUTORITE (service RH) sont
les suivants.

Salaire de base conventionnel ……………………………………  695 000


Ancienneté ……………………………………………………….…….. 8 ans
Prime de Fonction …………………….……………………………. 35 000
Risque aéroport ………………………….…………………………298 500
Rappel congés ………………………………………………………… 950.000
Rappel indemnité de logement congés ………… ………….. 340.000
Entretien véhicule ……….……………………………………………… 150.000
Indemnité de logement ……………………………………………. 340 000
Indemnité de panier …….………………………………………….. 100.000
Indemnité SEEG ………………………………………………………… 96 200
Acompte sur salaire……………………………………………… 145.000

Elle est célibataire, mère de 7 enfants.


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

TABLEAU SYNTHETIQUE SUR LA FISCALISATION OU NON DES ELEMENTS DE LA PAIE

REGIME FISCAL REGIME SOCIAL OBSERVATIONS OU CONDITIONS


ELEMENTS D’APPLICATION
IMPOSABLE NON IMPOSABLE A réintégrer dans la base
CNSS OUI = O
NON = N
le salaire de base  X Oui Revenu principal
la prime de quart X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
le sursalaire  X Oui Complément logique du salaire de base
Indemnité de transport X Oui Il’ s’agit d’un remboursement de frais
Au sens du CGI, l’indemnité de transport dans la limite de Au-delà de 35.000F par donc exonéré
est versée au salarié pour faire face aux 100.000FCFA par mois mois - dans la mesure où elle n’est pas
frais de déplacement du domicile au lieu et par salarié. (d’après la note circulaire exagérée,
de travail et vice versa 051/MTEPS du 05 octobre - sous réserve que la rémunération
(il est porté à 35.000F CFA par mois et par 2010 principale des intéressées (salaires
salarié par décret N° 126 du 23 avril 2010. bruts et autres indemnités)
-

Les primes sur ou de résultat Fiscalisée lorsqu’elle X Oui .


est mensualisée Exonérée aux Confère
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Versée CNSS sans limitation sauf novembre 2004
annuelleme disposition contraire ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

nt en une l’instruction n° 144/2004 et décembre 2004


fois du 7 décembre 2004 ● la note circulaire émanant de la
● Dans la direction générale des impôts datée du
limite de 29 novembre 2004
4.000.000F ● art.91 bis du nouveau code des impôts
sur le total
des primes
à caractère
exceptionnel

la prime d’ancienneté  X Oui Complément du salaire dont les modalités


pratiques sont traitées par chaque convention
collective
l’indemnité de voyage  X ● NON ● Voir Instruction n°54/78 du 28 février
1978
● limitée à la valeur d’un billet par an au
tarif normal
● concerne que les salariés qui ont été
recruté hors de leur lieu de travail.

l’indemnité de logement X X OUI Voir l’instruction n° 117/91 sur la loi de finances


Au delà de 250.000 Dans la limite de Intégralement 1991 du 31 janvier 1991, article 93 du CGI.
ou 40% du salaire 250.000 ou de 40% du
brut salaire brut
la prime d’assiduité  X Oui Complément du salaire (confère Conventions
collectives)
l’indemnité de préavis  X Oui Complément de salaire fiscalisé
indemnité pour frais de scolarité  Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi de
familial plafonnée à finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
20 000F par mois et par
enfant.
L’indemnité d’entretien véhicule X Oui Il’ s’agit d’un remboursement de frais
dans la limite de Au-delà de 35.000F par donc exonéré
100.000FCFA par mois mois - dans la mesure où elle n’est pas
et par salarié. (d’après la note circulaire exagérée,
051/MTEPS du 05 octobre - sous réserve que la rémunération
2010 principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités) du salarié
ne soit pas supérieure à 600.000
Francs CFA par mois.
-

la prime de rendement  Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Complément du salaire


est mensualisée Exonérée aux Lorsqu’elle est considérée comme une
conditions ci-après : A réintégrer dans la base gratification, elle est Fiscalisée lorsqu’elle est
● Versée CNSS sans limitation sauf mensualisée.
annuelleme disposition contraire Exonérée aux conditions ci-après :
nt en une l’instruction n° 144/2004 et ● Versée annuellement en une fois
fois du 7 décembre 2004 ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Dans la total des primes à caractère
limite de exceptionnel
4.000.000F Confère
sur le total ● l’instruction n°143/2004 du 15
des primes novembre 2004
à caractère ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
exceptionnel décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

direction générale des impôts datée du


29 novembre 2004

Allocations familiales Allocation à caractère NON LOI DE FINANCES RECTIFICATIVE 2009/ loi de
familial plafonnée à finances 2010/ Article 91 du CGI 2011
20 000F par mois et par
enfant.
l’indemnité de blanchissage  N Il’ s’agit d’un remboursement de frais
donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)

les 13ème, 14ème mois … Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée CNSS sans limitation sauf total des primes à caractère
annuelleme disposition contraire exceptionnel
nt en une l’instruction n° 144/2004 et Confère
fois du 7 décembre 2004 ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la novembre 2004
limite de ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts datée du
à caractère 29 novembre 2004
exceptionnel

la prime de bilan  Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Idem que ci-dessus


est mensualisée Exonérée aux
conditions ci-après : A réintégrer dans la base
● Versée CNSS sans limitation sauf
annuelleme disposition contraire
nt en une l’instruction n° 144/2004 et
fois du 7 décembre 2004
● Dans la
limite de
4.000.000F
sur le total
des primes
à caractère
exceptionnel

les heures supplémentaires  X Oui Complément logique de salaire


la prime d’expatriation X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de mission  X NON Voir Instruction n°54/78 du 28 février 1978
la prime d’astreinte X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
la prime d’intérim  X Oui Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de licenciement  Non Non Confère la note circulaire DGI du 29 novembre
2004
Les primes exceptionnelles Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Versée annuellement en une fois


● Versée CNSS sans limitation sauf ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme disposition contraire total des primes à caractère
nt en une l’instruction n° 144/2004 et exceptionnel
fois du 7 décembre 2004 Confère
● Dans la ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts datée du
exceptionnel 29 novembre 2004

la prime d’éloignement  X Oui Versée pour compenser un désagrément


professionnel
la prime de relève X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
indemnité transactionnelle X NON Même régime d’exonération applicable à
l’indemnité de licenciement
l’indemnité ou prime d’expatriation X OUI
la prime de rappel X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
indemnité de départ négocié X OUI Aucune disposition ne règlementant son imposition
il est préférable de le fiscaliser
la prime de responsabilité  X OUI Complément de salaire
Prime d’enseignement X OUI Complément de salaire pour un enseignant
les avantages en nature logement X OUI article 81 du CGIDI & l’instruction n° 117/91 sur la
loi de finances 1991 du 31 janvier 1991
les avantages en nature nourriture X OUI article 81 du CGIDI
les avantages en nature domesticité X OUI article 81 du CGIDI
Les avantages en nature Electricité et eau X OUI article 81 du CGIDI
L’avantage en nature véhicule de fonction X OUI Aucune disposition ne règlemente son imposition
les avantages en nature ordinateur X OUI Idem que ci-dessus
portable
Indemnité d’éloignement X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
l’indemnité de remplacement X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
primes de performance Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Versée annuellement en une fois
● Versée CNSS sans limitation sauf ● Dans la limite de 4.000.000F sur
annuelleme disposition contraire le total des primes à caractère
nt en une l’instruction n° 144/2004 et exceptionnel
fois du 7 décembre 2004 Confère
● Dans la ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts datée du
exceptionnel 29 novembre 2004

Indemnités de brousse O OUI Versée pour compenser un désagrément


professionnel
primes d’intéressement Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.
est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Versée annuellement en une fois


● Versée CNSS sans limitation sauf ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme disposition contraire total des primes à caractère
nt en une l’instruction n° 144/2004 et exceptionnel
fois du 7 décembre 2004 Confère
● Dans la ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts datée du
exceptionnel 29 novembre 2004

Prime de caisse X N

Il’ s’agit d’un remboursement de frais


ou d’une couverture du risque de
« manquant ».donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- versée aux personnels gérant une
caisse dans l’entreprise
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités) du salarié
ne soit pas supérieure à 600.000
Francs CFA par mois.
- voir l’instruction administrative n° 54/78

Les gratifications Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Fiscalisée lorsqu’elle est mensualisée.


est mensualisée Exonérée aux Exonérée aux conditions ci-après :
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Versée annuellement en une fois
● Versée CNSS sans limitation sauf ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
annuelleme disposition contraire total des primes à caractère
nt en une l’instruction n° 144/2004 et exceptionnel
fois du 7 décembre 2004 Confère
● Dans la ● l’instruction n°143/2004 du 15
limite de novembre 2004
4.000.000F ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
sur le total décembre 2004
des primes ● la note circulaire émanant de la
à caractère direction générale des impôts datée du
exceptionnel 29 novembre 2004

Indemnités d’expatriation OUI Versée pour compenser un désagrément


professionnel
Les bonus de fin d’année Fiscalisée lorsqu’elle X Oui Exonérée aux conditions ci-après :
est mensualisée Exonérée aux ● Versée annuellement en une fois
conditions ci-après : A réintégrer dans la base ● Dans la limite de 4.000.000F sur le
● Versée CNSS sans limitation sauf total des primes à caractère
annuelleme disposition contraire exceptionnel
nt en une l’instruction n° 144/2004 et Confère
fois du 7 décembre 2004 ● l’instruction n°143/2004 du 15
● Dans la novembre 2004
limite de ● l’instruction n° 144/2004 et du 7
4.000.000F décembre 2004
sur le total ● la note circulaire émanant de la
des primes direction générale des impôts datée du
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

à caractère 29 novembre 2004


exceptionnel

l’indemnité de services rendus X X OUI Imposable à hauteur de 50% en cas de départ à la


retraite ;
Et en cas de décès l’ISR est imposable au même
taux entre les mains des héritiers

Confère
● la loi 12/2000 du 12 octobre 2000
● l’instruction n°143/2004 du 15
novembre 2004
● l’instruction n° 144/2004 et du 7
décembre 2004
● la note circulaire émanant de la
direction générale des impôts datée du
29 novembre 2004

la prime professionnelle X OUI Versée pour compenser un désagrément ou un


risque professionnel
la prime de salissure  X NON Il’ s’agit d’un remboursement de frais
donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
la prime de risque X OUI Versée pour compenser un désagrément ou un
risque professionnel
les allocations de congés payés  X OUI Complément de salaire
Les indemnités de départ volontaire X versée au salarié dans le cadre d’un plan social,
elle est dorénavant exonérée d’impôt
Prime de cubage X OUI Complément de salaire chez les forestiers
Indemnités kilométriques X OUI Complément de salaire chez les routiers
les indemnités de congés payés  X OUI Complément de salaire
Indemnité de véhicule X N Il’ s’agit d’un remboursement de frais
donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
principale des intéressées (salaires
bruts et autres indemnités)
- Justification de l’utilisation par salaire
de son véhicule personnel pour les
besoins professionnels,
- la non attribution d’un véhicule de
fonction par salaire.
- Limitée à 100.000F par mois
Indemnité de fonction X OUI Complément de salaire
Prime forfaitaire X OUI Prime fantaisiste à imposer
Prime de productivité X OUI Complément de salaire
Prime de panier X NON Il’ s’agit d’un remboursement de frais
prévu dans la plupart des conventions
collectives donc exonéré
- dans la mesure où elle n’est pas
exagérée,
- sous réserve que la rémunération
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

principale des intéressées (salaires


bruts et autres indemnités) du salarié
ne soit pas supérieure à 600.000
Francs CFA par mois.
Prime de nettoyage X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
Indemnité compensatrice de congés X OUI En cas de rupture de contrat ; voir l’article 187
payés alinéa 2 du Code du travail.
Indemnité d’hygiène X OUI Versée pour compenser un désagrément
professionnel
Indemnité de déplacement X OUI Voir Instruction n°54/78 du 28 février 1978

MODIFICATION DU NOMBRE DE PARTS FISCALES (REGULARISATION DE L’IRRPP)

Que prévoit la loi en cas de modification, dans une même année xxxx, du nombre de part à prendre en considération ? (Ex: Passer de célibataire
sans enfant à célibataire avec un(1) enfant)

L'article 173 du code général des impôts dispose : "La situation et les charges de famille dont il doit être tenu compte sont celles existant au 1er
janvier de l'année d'imposition. Toutefois, en cas de mariage du contribuable ou d'augmentation de ses charges de famille en cours d'année, il est
fait état de la situation au 31 décembre de l'année d'imposition ...".

En d'autres termes, la loi prévoit l'application de la situation la plus favorable au contribuable.


Pour illustrer ces dispositions, si vous êtes célibataire sans enfant et que votre enfant naît en cours d'année (en août par exemple), pour le calcul
de l'IRPP, la détermination de vos parts fiscales se fera en considérant que vous êtes célibataire avec un enfant depuis le 1er janvier de l'année de
naissance de l'enfant (on fait comme si l'enfant était né le 1er janvier).
Donc si vous êtes célibataire et votre enfant naît le 3 août (par exemple), vous devez considérer que vous avez 2 parts fiscales depuis le premier
janvier (au lieu d'une part). Cela, à condition que vous fournissiez l'acte de naissance de votre enfant.

Si vous êtes salarié d'une entreprise privée, votre employeur doit effectuer une régularisation de l'IRPP qui vous a été prélevé du début de l'année
(1er janvier) à la date de naissance de votre enfant. Cette régularisation doit se traduire par un remboursement de l'IRPP sur le bulletin de salaire
du mois au cours duquel vous avez remis l'acte de naissance de votre enfant à votre employeur.

Il en est de même pour une personne qui se marie en cours d'année.

Supposons que vous ayez décidé de rompre avec le célibat, que vous vous êtes marié et que vous avez remis l'acte de mariage à votre employeur
en septembre 2016.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Le fait d'être passé de "célibataire" à "marié" entraîne automatiquement la hausse du nombre de vos parts fiscales. Au lieu d'une part (que vous
aviez lorsque vous étiez célibataire), vous comptez maintenant deux (2) parts. Et ce changement est considéré comme s'étant produit en janvier
2016 (alors que le mariage n'a eu lieu qu'en septembre, cool non !).

- Montant apparaissant sur la ligne IRPP de vos bulletins de janvier à août 2016 (avant votre mariage) : 60 000 FCFA

- Montant de l'IRPP qui vous sera prélevé à partir de septembre 2016 : 35 000 FCFA
- Montant du remboursement (ou régularisation) que l'employeur doit effectuer à votre profit : (60 000 - 35 000) x 8 mois = 200 000
FCFA.

Sur votre bulletin de septembre vous aurez donc :

- une ligne IRPP dont le montant sera : 35 000 (retenue sur salaire)

- une ligne Régul IRPP dont le montant sera 200 000 FCFA (gain pour vous).

Tout ce qui est décrit ci-dessus s'applique également en cas de naissance d'un enfant.

BAREME CALCUL IRPP

III.2 - Le quotient familial (QF)

C'est le résultat de la division du revenu net global par le nombre de parts que compte le foyer fiscal.

III.2.1 - Le nombre de parts fiscales (PF)


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Le nombre de parts à prendre en considération pour la division du revenu imposable prévue à l'article 169 du CGI
est fixé comme suit (cf. Art. 170 à 173 du CGO) :
- Célibataire, divorcé ou veuf sans enfant à charge : 1 part;
- Marié sans enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant un enfant à charge : 2 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant un enfant à charge : 2,5 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant deux enfants à charge : 2,5 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant deux enfants à charge : 3 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant trois enfants à charge : 3 parts;
- Marié ou veuf dans les deux ans suivant le décès de l’épouse ayant trois enfants à charge : 3,5 parts;
- Célibataire ou divorcé ayant quatre enfants à charge : 3,5 parts.

Le nombre d'enfants à prendre en compte pour la détermination du nombre de parts du foyer fiscal est limité à six. Si vous avez plus de six
enfants (6 enfants), il ne sera tenu compte que des six premiers.

Le nombre de parts à prendre en considération en ce qui concerne les contribuables n'ayant pas d'enfants à charge
est fixé à 1,5 s'il s'agit de contribuable célibataire, divorcé ou veuf lorsque ces contribuables :
a) ont eu et élevé un ou plusieurs enfants majeurs ou faisant l'objet d'une imposition distincte ;
b) ont eu un ou plusieurs enfants qui sont morts à la condition que l'un d'eux au moins ait atteint l'âge de seize ans
ou que l'un d'eux au moins soit décédé par suite de fait de guerre ;
c) sont titulaires, soit d'une pension d'invalidité de guerre ou d'accident du travail d’au moins 40 %, soit d'une pension
de veuf ou de veuve de guerre.
Le quotient familial est augmenté d'une part entière, au lieu d'une demi-part, pour l'enfant infirme.

III.3 - Le barème de l'IRPP


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

III.4 - Exemples de calcul de l'IRPP

Vous trouverez ci-dessous des exemples de calcul des impôts sur salaire (calcul mensuel et annuel portant sur des
revenus différents).

III.4.1 - Calcul de la TCS et de l'IRPP pour un mois


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

III.4.2 - Calcul de la TCS et de l'IRPP pour une année


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

ASSIETTE ET LIQUIDATION DE L’IRPP

1- COMMENT DETERMINER CHAQUE REVENU CATEGORIEL?

La détermination  du revenu net imposable  est obtenu après détermination du revenu brut imposable.

   a. Traitements, salaires, pensions et rentes viagères  : détermination du revenu net imposable

Le revenu net imposable est obtenu après détermination du revenu brut imposable.

Ce dernier s’obtient après déduction des retenues faites par l’employeur en vue de la constitution de pensions ou de retraites ainsi
que des cotisations aux assurances sociales.

A la base obtenue après déduction des cotisations sociales, il est ajouté les accessoires de salaires (avantages en nature).

Du revenu brut imposable ainsi déterminé, il est déduit la TCS.

De la base après TCS il est procédé à un abattement pour frais professionnels évalués forfaitairement à 20  % du revenu brut
imposable sus déterminé, dans la limite de 10.000.000 FCFA. Cet abattement est porté à 25 % en ce qui concerne les indemnités
allouées aux parlementaires et aux Ministres. (Cf. Articles 92 et 94 du CGI).

Autrement dit le revenu net imposable s’obtient en déduisant de la base après TCS les frais professionnels.

   b. Revenus fonciers  : détermination du revenu foncier net imposable

Le revenu foncier net imposable est obtenu en déduisant du revenu foncier brut les charges de propriété.

Les charges de la propriété déductibles pour la détermination du revenu net comprennent :


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

  - Les intérêts de dettes contractées auprès d’un organisme financier pour la conservation, l’acquisition, la construction, la
réparation ou l’amélioration desdites propriétés ;

  - Les impositions autres que celles incombant normalement à l’occupant, perçues à raison desdites propriétés et notamment la
Taxe Spéciale Immobilière sur les Loyers (TSIL), la Contribution Foncière des Propriétés Bâties (CFPB) et la Contribution
Foncière des Propriétés Non Bâties (CFPNB) acquittées au cours de l’exercice pour lesdites propriétés ;

NB : seules les CFPB et les CFPNB issues des immeubles bâtis et non bâtis mis en location sont déductibles.

 - Une déduction forfaitaire égale à 30 % des revenus bruts et représentant les frais de gestion, d’assurance, d’entretien et
d’amortissement applicable aux seuls revenus déclarés spontanément par les titulaires desdits revenus dans les délais prévus par
les régimes déclaratifs.

A défaut de cette déduction forfaitaire, le contribuable peut opter pour la prise en considération des frais réels justifiés par des
factures.

Pour information, cette option est irrévocable pour trois années consécutives. (Cf. Articles 87 à 89 du CGI).

   c.  Revenus des capitaux mobiliers  : détermination du prélèvement libératoire 

L’IRPP pour les bénéficiaires de revenus des capitaux mobiliers est déterminé en appliquant sur les revenus suivants, un
prélèvement libératoire dont le taux est fixé à 20 % (Cf. Article 106 du CGI) :

  - produits des actions et parts sociales, ainsi que les revenus assimilés (parts de fondateurs bénéficiaires ou intérêts,
commandites, remboursements et amortissements totaux ou partiels de capital, tantièmes, indemnités de session, rémunération de
l’administrateur unique ou des membres des conseils d’administration…) ;

  - revenus des obligations effets publics et emprunts (intérêt ou le revenu distribué dans l’année, montant du lot, différence entre
sommes remboursées et taux d’émission des emprunts) ;
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

  - revenus des créances, dépôts et cautionnements (créances hypothécaires, privilégiés ou chirographaires, dépôts de sommes
d’argent à vue ou a échéances fixes, cautionnements en numéraires et comptes courants) ;

  -  intérêts des bons de caisse émis par une entreprise se livrant à une activité au Gabon ;

Par exception au taux de 20%,  certains revenus de capitaux mobiliers se voient appliquer des taux réduits à savoir :

  - les intérêts des bons de caisse émis par les banques sont assujettis à un prélèvement libératoire au taux de 15 % ;

  - les revenus des obligations à échéance d’au moins 5 ans émises au Gabon auxquels il est appliqué une retenue à la source de
10 % libératoire de tous autres impôts.

  d.  Plus-values des personnes physiques et assimilées  : détermination du prélèvement libératoire

La plus-value imposable est constituée par la différence entre le prix de cession ou la valeur vénale du bien considéré et le prix
d’acquisition par le cédant.

Pour information, le prix de cession est diminué du montant des frais supportés par le vendeur à l’occasion de cette cession, et le
prix d’acquisition majoré des frais afférents à l’acquisition. Le cas échéant, le prix d’acquisition est majoré des dépenses de
construction, de reconstruction, d’agrandissement, de rénovation ou d’amélioration, réalisées depuis l’acquisition, lorsque celles-
ci n’ont pas été déjà déduites du revenu imposable et qu’elles ne présentent pas le caractère de dépenses locatives.

Pour la détermination de la base imposable, un abattement de 15 % est effectué sur le montant imposable des plus-values
réalisées au cours d’une même année, après application éventuelle des moins-values.

A la base imposable ainsi déterminée, il est appliqué en vue du calcul de l’impôt libératoire de toute autre imposition, un taux de
20%.

   e.  Bénéfices professionnels (BIC, BNC, BA)  : détermination des bases imposables
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Les bénéfices professionnels sont des bénéfices  réalisés par des personnes physiques commerçantes ou non (entreprises
individuelles, entreprenants) à l’occasion de l’exercice d’activités industrielles, commerciales, artisanales, non
commerciales, agricoles et assimilées.

Les  bases imposables en matière de bénéfices professionnels dépendent des régimes d’imposition applicables :

  - pour les contribuables soumis au régime de l’ Impôt Synthétique Libératoire (ISL), la base imposable découle entre autres de
la tenue d’un cahier recettes dépenses. Les contribuables qui y sont soumis se voient appliquer un droit fixe qui est fonction de
l’activité en cause. Ce droit fixe représente l’ISL ;

  - pour les contribuables soumis au Régime Simplifié d’Imposition, la base imposable est déterminée, soit forfaitairement (c’est
le principe), soit en tenant compte des charges réelles supportées par l’exploitant (c’est l’exception) ;

  - pour les contribuables soumis au Régime Réel d’Imposition, la base imposable est déterminée en tenant compte des charges
réelles nécessitées par l’exercice de l’activité.

2- COMMENT DETERMINER LE REVENU GLOBAL  NET IMPOSABLE ? (art 161 du CGI)

Le revenu global net imposable résulte de la différence entre le revenu global brut et les charges globales  déductibles dudit
revenu.

(Cf. Articles 161 et 162 du CGI)

   a. Détermination du revenu global brut

Le revenu global brut est déterminé par la sommation ou l’agrégation des revenus catégoriels nets imposables du contribuable au
cours d’une année, au regard des professions et activités qu’il exerce ; exception faite des revenus de capitaux mobiliers et des
plus-values de cession des particuliers qui sont soumis à un prélèvement libératoire de toute autre imposition à l’IRPP.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

   b. Charges déductibles du revenu brut global 

Les charges ci-après énumérées sont déductibles du revenu global brut lorsqu’elles ne sont pas prises en compte pour la
détermination des différents revenus ou bénéfices catégoriels :

  - les intérêts des emprunts et des dettes contractés par le contribuable pour la construction, l’acquisition ou les grosses
réparations des immeubles sis au Gabon et dont il se réserve la jouissance à titre d’habitation principale. Cette déduction est
plafonnée à 6.000.000 FCFA ;

  - les arrérages de rentes payés par lui à titre obligatoire et gratuit et des primes d’assurances vie souscrites auprès d’une
compagnie d’assurance, dans la limite de 5 % du revenu brut imposable ;

  - les pensions alimentaires versées en application d’une décision de justice ;

  - les versements effectués volontairement en vue de la constitution d’une retraite dans la limite de 10 % du revenu brut
imposable ;

  - les versements effectués à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale au titre des employés de maison.

3- LIQUIDATION: COMMENT CALCULER L'IRPP? (art 168 du CGI)

Pour calculer l’IRPP, il est au préalable nécessaire de déterminer le quotient familial ou le nombre de parts a attribuer au foyer
fiscal imposé,  afin d’appliquer le barème prévu à l’article 174 du Code Général des Impôts (CGI).

NB : le foyer fiscal désigne le ménage ou l’ensemble de personnes, dont les ressources font l'objet d'une seule déclaration
de revenus (exemple : époux, épouse et enfants à charge).

   a.  Le nombre de parts (P) est déterminé comme suit  : 


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

   -  célibataire, divorcé ou veuf sans enfant à charge : 1 part ;

   -  marié sans enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant un enfant à charge : 2 parts ;

  - marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant un enfant à charge, célibataire ou divorcé ayant deux enfants à
charge : 2,5 parts ;

  - marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant deux enfants à charge, célibataire ou divorcé ayant trois
enfants à charge : 3 parts ;

  - marié ou veuf dans les 2 ans suivant le décès de l’épouse ayant trois enfants à charge, célibataire ou divorcé ayant quatre
enfants à charge : 3,5 parts ;

Le nombre de parts ainsi déterminé est augmenté d’une demi-part par enfant à la charge du contribuable, dans la limite de six
enfants.

   b.  Détermination de Q ou le  revenu pour une part

(Q) résulte du rapport entre le revenu global net imposable, arrondi au millier de francs CFA inférieur, et le nombre de parts (P)
dont bénéficie le contribuable, eu égard a sa situation et à ses charges de famille. Il constitue le revenu global net correspondant à
une (1) part.

(P) représente le nombre de parts du foyer fiscal.

Revenu pour 1 part (Q) = Revenu Global net imposable / nombre de parts (P) 

  c. Détermination de (K)

La variable (K) représente le montant de l’IRPP pour une part en fonction de la position de Q dans le barème.

L’usage du quotient pour l’application du barème revient à déterminer l’IRPP brut qui est dû au titre d’une part (k) entière:
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

K = (t% x Q) – N.

N représente l’inconnu qui vient en déduction dans le barème. 

  d.  Application du barème d’imposition pour déterminer  l’IRPP

Le barème de l’IRPP est fixé comme suit :

Fraction du revenu imposable Montant de l’impôt (K = (t% x Q) –


(Q) N)

De 0 à 1.500.000 FCFA   0

De 1.500.001 à 1.920.000 FCFA   5 % x Q - 75.000

De 1.920.001 à 2.700.000 FCFA   10 % x Q - 171.000

De 2.700.001 à 3.600.000 FCFA   15 % x Q - 306.000

De 3.600.001 à 5.160.000 FCFA   20 % x Q - 486.000

De 5.160.001 à 7.500.000 FCFA   25 % x Q - 744.000

De 7.500.001 à 11.000.000 FCFA   30 % x Q - 1.119.000

   35 % x Q - 1.669.000

Ainsi, l’IRPP brut dû par le contribuable, au regard du nombre de parts dont il bénéficie sera égal à :

IRPP brut = k x p
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Notons que le nombre de parts (P) auxquelles vous pouvez prétendre est fonction de votre situation familiale et du nombre de
personnes à votre charge au 1er janvier de l’année d’imposition ou au 31 décembre en cas d’augmentation des charges de famille
en cours d’année (naissance ou mariage par exemple).

NB : le nombre d’enfants à prendre en charge est limité à six (6) et chaque enfant donne droit à 0,5 part.

Enfin, pour la détermination de l’IRPP net constituant le solde à payer, on la fait  découler de la déduction des différentes
retenues, notamment de la retenue à la source sur les traitements et salaires (art 95 et 96 du CGI) et des différents précomptes de
l’IRPP (art 178 à 182 du CGI) .

Il est également déduit, s’ils existent, les acomptes effectués au titre des bénéfices professionnels (art…du CGI).

4- COMMENT CALCULER LES AUTRES REVENUS IMPOSABLES DES PARTICULIERS ?

   a. Revenus exceptionnels

Lorsque, au cours d’une année fiscale, un contribuable a réalisé un revenu exceptionnel et que le montant de ce revenu
exceptionnel dépasse la moyenne des revenus nets d’après lesquels ce contribuable a été soumis à l’IRPP au titre des trois
dernières années, l’intéressé peut demander qu’il soit réparti, pour l’établissement de l’impôt, sur l’année de sa réalisation et sur
les années antérieures non couvertes par la prescription.

La même faculté est accordée au contribuable qui, par suite de circonstances indépendantes de sa volonté, a eu au cours d’une
même année la disposition de revenus correspondant, à la date normale de leur échéance, à une période de plusieurs années.

En aucun cas, les revenus visés au présent article ne peuvent être répartis sur la période antérieure à leur échéance normale ou à
la date à laquelle le contribuable a acquis les biens ou l’exploitation, ou a entrepris l’exercice de la profession génératrice desdits
revenus.

(Cf. Article 163 du CGI).


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

  b. Rémunérations occultes

 Le revenu imposable des sociétés visées à l’article 80 est constitué par le total formé, d’une part, par le montant global des
sommes que, directement ou par l’entremise de tiers, ces sociétés ont versé au cours de la période retenue pour l’établissement de
l’impôt sur les sociétés, à des personnes dont elles ne révèlent pas l’identité et, d’autre part, par l’avantage qui résulte pour ces
personnes de la prise en charge de l’impôt par la personne morale versante (Cf. Article 164 du CGI).

Le taux de la dernière tranche du barème de l’IRPP est appliqué, sans abattement, aux sommes imposables.

  c. Revenus de l’année fiscale d’acquisition d’un domicile ou d’une résidence au Gabon

Lorsqu’un contribuable, précédemment domicilié à l’étranger, transfère son domicile au Gabon, les revenus dont l’imposition est
entraînée par l’établissement du domicile au Gabon ne sont comptés que du jour de cet établissement.

La même règle est applicable dans le cas du contribuable qui, n’ayant pas antérieurement de résidence habituelle au Gabon, y
acquiert la disposition d’une telle résidence (Cf. Article 165 du CGI).

   d. Revenus de l’année fiscale du transfert du domicile à l’étranger ou de l’abandon de toute résidence au Gabon

Le contribuable domicilié au Gabon, qui transfère son domicile à l’étranger, est passible de l’IRPP à raison des revenus dont il a
disposé pendant l’année fiscale de son départ jusqu’à la date de celui-ci, des bénéfices qu’il a réalisés depuis la fin du dernier
exercice taxé et de tous revenus qu’il a acquis sans en avoir la disposition antérieurement à son départ. (Cf. Article 166 du CGI).
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

CALCULS COTISATIONS ET IMPOTS SUR SALAIRES


150
Salaire de base  
000
     
200
Indemnité de logement  
000
150
Indemnité de transport  
000
     
500
Total  
000
     
     
     
Détermination de la base de calcul de la CNSS :    
     
La base de la CNSS inclut tous les élement du salaire.
L'indemnité de transport est exonérée CNSS à hauteur de 35 000    
FCFA;
     
465
D'oû base CNSS = = 150 000 + 200 000 + (150 000-35 000)
000
Taux CNSS salariale 2,50%  
11
Montant de la CNSS salariale  
625
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

     
     
Détermination de la base de la CNAMGS    
     

La base de la CNAMGS correspond à celle de l'IRPP avant


   
déduction de cotisations sociales.

Elle inclut donc le salaire de base + les indemnités imposables +


la part des indemnités non imposables qui dépasse les plafonds    
d'exonération.

     
le plus petit montant entre la somme de 250 000 FCFA
Plafond de l'indemnité de logement =   et 40% du salaire brut (dans votre cas, 40% x 150 000 =
60 000)

Dans votre cas, le plafond d'exonération de votre indemnité de


   
logement est 60 000 FCFA.

60
Plafond indemnité de logement = = 50 000 x 40%
000
Montant de l'indemnité de logement à ajouter à la base imposable 140
= 200 000- 60 000
= 000
     

= 5 jours de travail par semaine x 4 semaines dans un


100
Plafond indemnité de transport mois x 5000 (5000 étant le montant de journalier
000
autorisé de l'indemnité de transport).
Montant de l'indemnité de transport à ajouter à la base imposable 50
= 150 000 - 100 000
= 000
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

     
= salaire de base + part de l'indemnité de logement
340
D'oû base CNAMGS = dépassant le plafond + part de l'indemnité de transport
000
dépassant le plafond
Taux CNAMGS salariale = 2%  
Montant CNAMGS salariale 6 800  
     
Détermination de la base de la TCS    
     
= salaire de base + part de l'indemnité de logement
321 dépassant le plafond + part de l'indemnité de transport
Salaire brut imposable =
575 dépassant le plafond - cotisation CNSS - cotisation
CNAMGS
150
Part du revenu exonérée de la TCS cf. code général des impôts
000
171
D'oû base TCS =  
575
Taux TCS = 5%  
Montant TCS 8 579  
     
     
Détermination de la base de l'IRPP    
     
312
Base IRPP = = Salaire brut imposable mois la TCS
996
-62 L'abbattement est plafonné à 10 000 000 par an ou 833
Abattement pour frais professionnels de 20%
599 333 par mois
250
Base après abattement de 20%  
397
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

     
Nombre de parts fiscales 1 célibataire sans enfant
     
250
Quotient familial  
397
12
Montant IRRP pour 1 part appliquer le barème de l'IRPP
060
     
12
Montant IRRP pour toutes les parts Impôt pour une part x nombre de parts.
060
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

CFP ET CSS
Suite à la promulgation des nouvelles taxes dans la loi des FINANCES 2017, à savoir la Contribution Spéciale de Solidarité et la Contribution à
la Formation Professionnelle; nous les opérateurs que devons nous faire? Appliquer déjà les retenues part patronale pour la CFP et collecter voire
déduire dans certains cas la CSS. Tout en sachant qu'au niveau de la DGE, il n'y a pas encore des formules de déclaration et comment être
assujettie à la CSS ? Pourrions-nous juste préciser à chaque fois à nos tiers que cette retenue évidement qui a des exonérations émane de la loi
des finances 2017 que nous appliquons et au moment opportun, nous régulariserons avec la DGE.

La loi de finances a été publiée au journal officiel en janvier 2017, les nouvelles dispositions fiscales introduites par cette loi de finances sont
donc applicables depuis janvier.

Malgré l'absence des formulaires de déclaration, les opérateurs économiques sont tenus de prélever la CFP et de facturer & payer la CSS. Les
sommes prélevées seront comptabilisées dans les comptes de l'Etat (dettes fiscales) qui seront créés à cet effet. Les paiements y relatifs se feront
dès que les formulaires seront disponibles.

Quant à vos "tiers", ils sont censés avoir pris connaissance des nouvelles dispositions ("nul n'est censé ignorer la loi"). Si tel n'est pas le cas, vous
devez leur donner l'information.

D'après les informations reçues de la DGE, les formulaires seront disponibles avant la fin du mois de mars 2017.

La CSS suivra le même principe que la TVA c'est à dire déductible & collectée?
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Non, la CSS et la TVA ont la même base mais ne fonctionnent pas de la même manière.

La CSS payée ne pourra pas être récupérée sur la CSS collectée. La CSS versée ou payée à un fournisseur devra être comptabilisée directement
en charge dans les comptes de l'entreprise qui la paie. De plus, cette charge ne sera pas déductible du bénéfice imposable.

  BULLETIN DE SALAIRE
AVEC FORMULE
B.P 805 LBV/GABON       Période du 01 au 30
Septembre 2019
Tel: +241       Née le :    
NIF:       Sexe: Feminin  
RCCM. RG LBV       Date d'embauche:
N°CNSS: Situation familiale :
Célibataire
Nbre d'enfant : 00
          Nombre de parts 1,5
:
           
           
                 
                 
                 

Nom de l'employé :          
BP : 3655 Libreville / Gabon          
Matricule : 030          
N° CNSS :          
                 
                 
                 
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Conv. Collective : Commerce              


Emp Consultante Juridique et Fiscal              
loi :
Mode de paiement : Chèques              
                 
                 
Cotisations
Gains et cotisations salariales
patronales
RUB INTITULE BASE TAU GAIN RETENUES TAU RETENU
X S X ES
100 Salaire de base 337    
30
0 337 176 176
101 Sursalaire 107    
 
5 107 000 000
120 Prime de Fonction   100    
 
5 100 110 110
150 Indemnité de logement (NI)      
 
0 -
151 Indemnité de Véhicule Imp      
 
0 -
153 Indemnité de Représentation    
 
2 -
149   Brut imposable 544    
 
8 286
251 Précompte CNSS 2,5   13 607
16%
5 544 286 % 87 086
251 Précompte CNAMGS   10 886
2% 4,1%
7 544 286 22 316
252 FNH  
  2%
0 544 286 10 886
253 CFP     0,5%
 
0 544 286 2 721
310 Avantages en nature        
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

0
315 Précompte TCS   18 490    
5%
0 519 793
470 Base IRPP (Théorique)        
 
501 303
470 Abattement      
 
100 261
460   Abattement de 20%    
 
-
460   Base réelle IRPP pour le mois    
 
-
             
460   Base annuelle IRPP (théorique)    
 
-
460   Nombre de part   #REF!    
    Quotient familial   #REF!    
    Le salaire se trouve dans la tranche :      
 
"5160001à 7500000
460   10%*Q-171000"        
    SELON LE BAREME D'IRPP AU GABON        
460   IRPP annuel pour une part   #REF!    
460   IRPP annuel pour le nombre de part   #REF!    
470 Base réelle IRPP mensuel (approximatif)      
3,0
401 043
470 Retenue IRPP     1 302    
 
133 681
             
338 Salaire net mensuel 500    
 
0 001
450 Indemnité de Véhicule      
 
1 -
           
  Indemnité de transport    
 
-
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

450 Arrondi précédent        


 
0
451 Arrondi du mois   1    
 
5
  Net à payer   500      
 
000

                 
Ce bulletin est établi en 2 exemplaires. Pour vous aider à faire valoir vos droits, conservez ce bulletin de paie sans      
limitation de durée.
                 
                 
Cum
Salaire Brut Charges Sal. TCS FNH IRPP Charges Pat. Net à Payer
uls
10
Mois 544 286 24 493 18 490 1 302 109 401
886
500 000
Ann 10
544 286 24 493 18 490 1 302 109 401
ée 886
    Jr CP
Base Emargement
Emargement Employeur
congés Prin employé
cipal
2 255
    Acquis 2
785
    Pris 0 0    
2 255
    Solde 2
785
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

LES DIFFERENTES DECLARATION A TELECHARGER

ID10
REPUBLIQUE GABONAISE Date de réception de la déclaration :  
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DU
Cachet du service de réception
COMMERCE,
DE L’INDUSTRIE ET DU TOURISME    
----------------    
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS    
BP 37 / 45 – Libreville    
Tel : 79.53.76/77      

DECLARATION
(À établir en double
exemplaire)
RETENUES A LA SOURCE SUR LES
SALAIRES
Exercice : 2021 mois : SEPTEMBRE
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

N° du contribuable : I I I I I I I I
(Numéro d’Identification Fiscale (NIF))
1 – Identification du contribuable        
Cadre réservé à
l’administration
Raison sociale : MGR MULTI-SERVICES  
Sigle : MGR  
Boîte postale : 115 Ville : MOANDA  
Téléphone : 07 04 70 31 Télécopie :  
Adresse e-mail : Site Internet :  
  Code de résidence :
 
        (Résidence d’affectation de    
l’impôt)
(Confirmation du code de
résidence ou inscription du code
correct)

     
2 – Détermination des retenues sur salaires à payer
Montant des Code rubrique
Désignation de l’impôt
retenues
Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques :  

-
Taxe complémentaire sur les Traitements et Salaires :  

-
Prélèvement pour le Fonds National de l’Habitat :  

-
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Montant global dû :
-

3 – Règlement de l’impôt
Mode de versement :            
   
-
espèce :
 
- chèque
n° de chèque :
:
 
Banque :
 
viremen
t: Date :
   
IBAN
               
BIC

n° de quittance : Fait à MOANDA le30/09/2021


   
Cachet de la Recette Signature et cachet du
contribuable
       
       
       
       
       
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

       
               

                 
Rappel : Le dépôt de la déclaration doit obligatoirement s’accompagner du paiement de
l’impôt dû.
Ne pas globaliser les versements. Etablir une déclaration par résidence fiscale
(commune ou
département).
Date limite de dépôt (art. 95, 96 et 206 du CGI) : le 15 de chaque suivant le paiement des salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

REPUBLIQUE GABONAISE ID 28
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DE LA  
Date de réception ou cachet du
PROSPECTIVE, ET DE LA PROGRAMMATION
service
DU DEVELOPPEMENT DURABLE                

  Cachet du service de
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS réception
BP 37 / 45 - LIBREVILLE                
TEL : 01.79.53.76 OU 01.79.53.77

DECLARATION
(A établir en deux exemplaires)

CONTRIBUTION A LA FORMATION PROFESSIONNELLE


Exercic 2021 mois FEVRIER
e: :

 
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

N° du contribuable : 2 0 2 0 0 2 0 0 1 3 8 5 F
  (Numéro d'Identification Fiscale (NIF))        
  1 - Identification du contribuable                         Cadre réservé à
l'administration

Nom du contriubuable : MGR MULTI - SERVICES      


       
Raison sociale : Sigle MGR      
:
       
Boîte postale : Ville LIBREVILLE      
:
       
Téléphone : 077 36 13 31 Télécopie :      
       
Adresse e-mail : Site          
Internet :
           
  Code        
résidence :
                (Résidence d'affectation de            
l'impôt)
(Confirmation du
code de résidence
ou inscription du
code correct)

                                       

2- Détermination de la Contribution à
                                     
la Formation Professionnelle à payer
Montant
  Ligne Désignation des revenus
global
 
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

versé
  1 Salaires de base 4 577 350  

  2 Avantages en numéraire    

  3 Montant des cotisations CNSS    


Avantages en nature (L1+L2-L3) x taux fixés à
  4
l'article 93 du CGI
   

  5 Base CFP (L1+L2+L4) 4 577 350  

  6 Taux 0,5%  

  Montant global dû (L5 x L6) 22 887  


                                       

  3 - Règlement de l'impôt                                
Mode de Mode de versement:                                  
versemen
t:
                                       
  -    
espè
ces :
   
  -   n° de  
chèq chèque :
ue :
   
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Banque :  
  vire    
men date :
t
  IBAN  
    BIC                                  

n° de quittance : Fai LIBREVILLE , le 30/03/  


2021

  Cachet de la Recette   Signature et cachet du  
contribuable
       
       
       
       
                           

                               
Rapp Le dépôt de la déclaration doit obligatoirement
el : s'accompagner du paiement de l'impôt dû.
Date limite de dépôt (art. 10 de la LF 2017 et art. 95, 96) : le 15 de
chaque mois suivant le paiement des salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Matricule employeur Périod Année Régime Sigle


e
021-0206944 J 3 2021 G MGR EMPLOYEUR
Nom ou Raison Sociale CACHET ET SIGNATURE

MGR MULTI -SERVICES  

B.P :   VILL MOANDA


E:

TEL : 077 36 13 31 Fax :   Effectif


total
27
  CADRE RESERVE A LA CNSS
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

Rémuneration totale plafonnée CNSS Montant déduction Allocations Rémunération totale plafonnée DATE DE RECEPTION
Familiales CNAMGS
11 032 841 0      
Cotisation brutes dues CNSS Cotisations nettes dues CNSS Cotisations nettes dues    
CNAMGS
2 041 076 2 041 076          

Date Mois1 Mois2 Mois3


N° N°CNSS(a)/ N° NOM ET Taux EMBAUC CESSATI SALAIR SALAIRE Nbre SALAIRE SALAIRE Nbr SALAIR SALAIRE Nbr
N°CNAMGS Paie PRENOM CNSS( HE ON E DEPLAFON Hrs/ PLAFON DEPLAFO e E DEPLAFO e
(b) c) (d) (e) PLAFON NE Jrs NE NNE Hrs/ PLAFON NNE Hrs/
Taux NE Jrs NE Jrs
CNAM (f)
GS %
021- BONGUE 18,5 13/02/20   213 213 213
  30 30 30
1 1461525-5 RODOLPH 21 150 213 150 150 213 150 150 213 150
    E                  
001- DOUMOUN 18,5 13/02/20   251
  30 0 0 0 0
1104975-5 OU 21 476
2 251 476 0 0
RAOUMBE    
                 
DVIS
001- 18,5 13/02/20   262
  MBEMBO 29 0 0 0 0
3 0463418-3 21 750 262 750 0 0
Cyrille
                     
021- ONDI 18,5 13/02/20   134 269
  29 30 0 0
4 1458533-3 NTSIEMI 21 154 134 154 535 269 535 0
    Séverin                  
021- NZOUMBA 18,5 13/02/20   129 124 129
  28 27 28
1458531-1 NGUIA 21 528 902 528
5 129 528 124 902 129 528
Vianney    
                 
Toussaint
001- NGOUABA 18,5 13/02/20   138 277
  30 30 0 0
6 1059706-9 Serge 21 780 138 780 619 277 619 0
    Doliver                  
001- 18,5 13/02/20   129 190
  BIKOMI 28 12   30
7 1075718-4 21 528 129 528 424 190 424  
Renaud
                     
021- ALI 18,5 13/02/20   129 138 138
  30 30 30
8 1458530-0 KOURTA 21 678 129 678 780 138 780 780 138 780
    Ramadan                  
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

001- BONGAS 18,5 13/02/20   124 187


  27 12 0 0
9 1293337-7 Love Oriel- 21 902 124 902 936 187 936 0
    Jellio                  
010- DOUNENI 18,5 13/02/20   129 199
  28 12 0 0
1271364-4 BOUSSEN 21 528 346
10 GA     129 528 199 346 0
    CHRISTON              
NE-DARCY
001- MOUANDZ 18,5 13/02/20   134 269
  29 30 83 268 18
11 1074939-7 A BENGA 21 154 134 154 529 269 529 83 268
    Tino Arnaud                  
001- 18,5 13/02/20   129 253
  NDZILA 28 30 0 17
12 1121407-8 21 528 129 528 723 253 723 0
Jerome
                     
021- FOUANAN 18,5 13/02/20   138 138 138
  30 30 30
1458539-9 A TSIENDE 21 780 780 780
13 138 780 138 780 138 780
Renaud    
                 
Cedric
021- MISSALOT 18,5 13/02/20   138 138 138
  30 30 30
1458538-8 SOUKA 21 780 780 780
14 138 780 138 780 138 780
SOUKA    
                 
Scaïzalin
001- 18,5 13/02/20   138 138 138
  BOAZAMA 30 30 30
15 1082257-4 21 780 138 780 780 138 780 780 138 780
Dimitri
                     
021- NZINGA 18,5 13/02/20   134 138 138
  29 30 30
16 1458534-4 NZINGA 21 154 134 154 780 138 780 780 138 780
    Patsely                  
021- MAGANGA 18,5 13/02/20   129 120
  28 26 120 26
17 1458537-7 MAGANGA 21 528 129 528 276 120 276 120 276
276
    Glenn                
011- 18,5 13/02/20   134 274
  ZOUMA 29 30 0 0
18 1095678-6 21 154 134 154 862 274 862 0
Vanessa
                     
021- LIMOUCKO 18,5 13/02/20   226 270 270
  30 30 30
19 1461524-4 U Oscar 21 230 226 230 150 270 150 150 270 150
    Olsen                  
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

001- 18,5 15/03/20   138 138 138


  BAMBA 30 30 30
20 1107827-5 21 780 138 780 780 138 780 780 138 780
Aristide
                     
021- 18,5 15/03/20   129 134 144
  LEFOUKOU 28 29 30
21 1458535-5 21 528 129 528 154 134 154 113 144 113
Stigue
                     
021- MANGUEN 18,5 15/03/20   138 138 138
  30 30 30
1458532-2 DZA 21 780 780 780
22 GHANDI     138 780 138 780 138 780
    Eva Luce              
Bettina
021- TONGO 18,5 15/03/20   134 134 138
  29 29 30
23 1284565-5 OCKAMBA 21 154 134 154 154 134 154 780 138 780
    Gaêl                  
021- BOUBALA 18,5 02/04/20   134 138 138
  29 30 30
1458529-9 BOUBALA 21 154 780 780
24 134 154 138 780 138 780
Parfait    
                 
Junior
001- MBA 18,5 02/04/20   134 138 138
  29 30 30
25 0457772-1 NSOLE 21 154 134 154 780 138 780 780 138 780
    Sylvestre                  
021- NGOYE 18,5 02/04/20   134 134 134
  29 29 29
1466142-2 BAWOUDO 21 154 154 154
26 134 154 134 154 134 154
Leslye    
                 
Pattye
021- 18,5 02/07/20   134 134
  NGOUARA 87 894 19 29 29
27 1466141-1 21 87 894 154 134 154 154 134 154
GHA Jordan
                     

MASSE SALARIALE 3 979   4 437     2 616    


RECA CNSS TA 18,50% PLAFONNEE CNSS
160 088 593
P UX
                   

COTISATION GLOBALE DUE (CNSS) 2 041 076


FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

               

ECRITURE COMPTABLE

COMP                   SEN  
TE S
                    débit crédit

    7 410
661 / 662 Rémunération directe versée au personnel national / non national  
988
   
6613 /6623 Congés payés personnel national / non national 0  

   
6631 Indemnité de logement 0  
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

   
66381 Indemnité de transport 0  

   
66382 Indemnité eau & electricité    

1 001
6641/6642 Charges sociales sur rémunération du personnel national / non national (CNSS)  
735
143
6641/6642 Charges sociales sur rémunération du personnel national / non national (CNAMGS)  
689
    125
64131 Taxes sur appointements et salaires (FNH)  
217
   
64132 Taxes sur appointements et salaires (CFP) 31 304  

   
       

   
272 Prêt au personnel   0
   
4212 Personnel, acomptes   0
    7 184
422 Rémunération due (salaire net à payer)  
979
   
       
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

    1 158
4313 Caisse de retraite obligatoire (CNSS)  
256
   
4318 Autres cotisations sociales (CNAMGS)   213 781
   
4471 Impôt Général sur le revenu (IRPP)   0
   
4472 Impôts sur salaires (TCS)   0
   
4473 Contribution nationale (FNH)   125 217
   
4478 Autres impôts et contributions (CFP)   31 304
  TOTAL : 8 712 8 713
933 537
                       

  Les comptes 422, 43 et 44 sont soldés au moment du paiement des salaires, des    
cotisations sociales et des impôts sur salaires.
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

MATRICE COMPTABILITE DES PAIES

  LIBELLE BG/LEAD Septembre Octobre Novembre Décembre Total ECART Commentaire


66110110 SALAIRES CADRES NATIONAUX                
66 110 210 SALAIRES EMPLOYES NATIONAUX              

66110310 SALAIRES OUVRIERS NATIONAUX                

662100 SALAIRES CADRES CEMAC                

66210230 SALAIRE EMPLOYE H. UDEAC 023                

66210320 SALAIRE OUVRIER UDEAC 032                

662110 SALAIRES CADRES AUTRE AFRICAIN                

662140 SALAIRES CADRES NON AFRICAIN                

662200 SALAIRES EMPLOYES CEMAC                

662210 SALAIRES EMPLOYES+ AM CEMAC                

662220                  

662230                  

662240 SALAIRES EMPLOYES +AM NON AFRICAINS                

662300 SALAIRES OUVRIERS CEMAC                

662310 SALAIRES OUVRIERS AUTRE AFRICAIN                

662320                  
FISCALITE ET CALCUL DE LA PAIE

662330                  

662340 SALAIRES OUVRIERS NON AFRICAINS                

663300 INDEMNITE DE TRANSPORT                

663400 INDEMNITE DE LOGEMENT                

663500 AUTRES INDEMNITES                

641300 FNH                

664100 CNSS-CNAMGS PERSONNEL NATIONAL                

664120 CNSS-CNAMGS PERSONNEL NON                


NATIONAL

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