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Convention collective des centres de santé communautaire 2006
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Convention collective des centres de santé communautaire 2006
Article 10 : Embauche
L’employeur fait connaître ses besoins en mais œuvre aux services de l’agence nationale pour
l’emploi (ANPE), d’un bureau de placement privé ou par communiqué ou annonce.
Le personnel est tenu informé par voie affichage des emplois vacants et des catégories
professionnelles dans les quelles ils sont classés.
Le travailleur congédié par suite de suppression ou de compression du personnel conserve
pendant deux ans, la priorité d’embauche dans la même catégorie.
Passé ce délai, il continue à bénéficier de la même priorité pendant une troisième année mais
son embauchage peut être subordonné à un essai professionnel ou un stage probatoire.
Article 11 : Période d’essai
Tout travailleur est soumis par l’employeur à une période d’essai de :
- 1 mois pour les travailleurs des catégories « E », « D », « C » ;
- 2 mois pour les travailleurs des catégories «B » ;
- 3 mois pour les travailleurs des catégories «A ».
La période d’essai stipulé obligatoirement par écrit est renouvelable une seule fois.
Pendant la durée de la période d’essai, le travailleur doit recevoir au moins le salaire minimum
de la catégorie professionnelle dont relève l’emploi à pouvoir.
Pendant la période d’essai, les parties ont la faculté réciproque de rompre le contrat sans
indemnité ni préavis autre que celle relative à la période de congé due au travailleur.
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Sauf stipulation contractuelle contraire, il est interdit au travailleur toute activité à caractère
professionnel susceptible de concurrencer le centre de santé communautaire ou de nuire à la
bonne exécution des services convenus.
Il est également interdit au travailleur de divulguer les renseignements acquis au niveau dudit
centre de santé communautaire.
Chapitre 2 : Suspension du contrat de travail
Article 21 : Cas de suspension du contrat de travail
Les absences de courte durée, justifiées par un événement grave er fortuit, dûment constatée,
intéressant directement le foyer du travailleur, n’entraînent pas la rupture du contrat de travail,
mais simplement sa suspension, pourvu que l’employeur ait été avisé au plus tard dans les trois
jours et que la durée de l’absence soit en rapport avec l’événement qui l’a motivé.
Article 22 : Absence pour maladie et accident non professionnels
Les absences justifiées par l’incapacité résultant maladies ou accidents non professionnels ne
constituent pas une cause de rupture du contrat de travail dans la limite de 18 mois, ce délai
étant prolongé jusqu’au remplacement du travailleur pendant ce délai, au cas où le
remplacement du travailleur s’imposait, le remplaçant devrait être informé en présence d’une
délégué de personnel du caractère provisoire de son emploi.
Article 2 3 : Formalités à accomplir
Si le travailleur malade fait constater son état par un service médical dans un délai de quarante
huit heures, il n’y aura pas d’autre formalité à accomplir. Dans la négative, il doit sauf en cas de
force majeur avertir l’employeur du motif de son absence dans un délai de soixante douze
heures suivant la date de l’accident ou de la maladie.
Cet avis est confirmer par un certificat médical à produire dans un délai maximum de six jours,
à compter du premier jour de l’indisponibilité. Si le travailleur, gravement malade ne peut se
déplacer, il avise l’employeur de cette impossibilité. Ce e dernier lui envoie l’infirmier et
éventuellement le médecin.
Article 24 : Indemnisation du travailleur malade
L’indemnité versée au travailleur malade est égale au montant de sa rémunération pendant une
période de six mois.
Article 25 : Accident du travail
Le contrat du travailleur accidenté du travail est suspendu jusqu’à la consolidation de la
blessure.
Au cas où après consolidation de la blessure, le travailleur accidenté ne serait plus à même de
reprendre son service et de l’assurer dans les conditions normales, l’employeur recherchera
avec les délégués du personnel du centre de santé communautaire, la possibilité de reclasser
dans un autre emploi.
L’indemnisation du travailleur accidenté du travail se sera suivant les dispositions de la loi
n°99-041 du 12 août 1999 portant code de prévoyance sociale en République du Mali.
Chapitre 3 : Rupture du contrat de travail
Article 26 : Formalités de rupture
La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat doit notifier par écrit à l’autre partie.
Cette notification doit être faite soit, par envoie d’une lettre, soit remise directe de la lettre au
destinataire, contre reçu ou devant témoin.
Le délai du préavis court à, compter de la notification effective telle qu’elle est précisé
ci-dessus. Cette disposition s’applique à tous les travailleurs dont l’inscription au registre
d’employeur est obligatoire
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En cas de démission, le travailleur qui compte au moins dix années de services continus dans
le centre de santé communautaire, aura droit à une indemnité de « service rendu » calculée sur
les mêmes bases communautaire, et dans les mêmes conditions que l’indemnité visée à
l’article 30 de la présente convention.
Article 32 : Décès du travailleur
En cas de décès du travailleur, le salaire de présence, l’allocation de congé et les indemnités
de toutes natures acquises à la date du décès reviennent à ses ayants droit. Si le travailleur
comptait au jour du décès, douze mois au moins d’ancienneté dans le centre de santé
communautaire, l’employeur est tenu de verser aux ayants droit une indemnité d’un montant
équivalent à l’indemnité de licenciement qui serait revenue au travailleur en cas de rupture de
contrat.
Ne peuvent prétendre à cette indemnité que les ayants droit en ligne direct du travailleur qui
était effectivement à sa charge. Si le travailleur avait été déplacé pour les besoins du centre de
la santé communautaire, l’employeur assurera à ses frais le transport du corps du défunt au lieu
de résidence habituel, à condition que les ayants droit en formulent la demande dans un délai
maximum de deux ans, après l’expiration du délai réglementaire prévu pour le transfert des
restes mortels. En cas du décès du travailleur logé avant l’âge de la retraite, sa famille sera
logé gratuitement pendant un an au plus ou bénéficiera d’une indemnité compensatrice.
Chapitre 4 : Formation, stage de perfectionnement et de recyclage
Article 33 : Modalités d’organisation et de fonctionnement
La formation en cours d’emploi et le perfectionnement professionnel étant un droit pour tout
travailleur, l’employeur doit tout mettre en œuvre pour faciliter l’accès de ces travailleurs à la
formation professionnelle continue.
Outre les cours et stages organisés par le ministère de tutelle, les médecins, les infirmiers
d’Etat, les sages femmes, laborantins, matrones, aides soignants peuvent accéder aux cours et
cycles de formation par voie de concours .Le travailleur qui aura bénéficié d’une formation à la
charge de l’employeur est tenu de travailleur dans le centre de santé communautaire pendant
une période ne pouvant excéder 04 années.
Chapitre 5 : Salaire
Article 34 : Disposition générales
Le salaire est la contrepartie du travail fourni. Le salaire de chaque travailleur est déterminé en
tenant compte de l’emploi qui lui est attribué dans le centre de santé communautaire. Les
salaires sont fixés à l’heure, à la journée ou au mois.
L’employer a toutefois la faculté d’appliquer toute forme de rémunération qu’il juge utile pour la
bonne marche du centre de santé communautaire
Article 35 :
Les travailleurs sont classés dans les catégories et échelons définis par les classifications
professionnelles qui figurent en annexe à la présente convention.
Le classement du travailleur est fonction de sa qualification professionnelle et de l’emploi qu’il
occupe dans le centre de santé communautaire. Les salaires minima de chaque catégorie sont
fixés annexe de la présente convention.
Article 36 : Commission de classement
Si le travailleur conteste auprès de l’employeur le classement de son emploi dans la hiérarchie
professionnelle et si une suite favorable n’est pas donnée à la réclamation, il peut porter le le
différend devant une commission paritaire de classement.
Cette commission présidée par l’Inspecteur du travail du trésor, est composée de deux
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La mutation du travailleur en un autre lieu ouvre droit pour l’intéressé à une indemnité de
logement s’il ne peut se procurer par ses moyens un logement dans la nouvelle localité.
Si l’employeur fournit le logement, il peut opérer sur le salaire du travailleur une retenue dans la
limité fixée par la réglementation en vigueur.
- en cas d’arrivée à terme du contrat à durée déterminée : évacuation immédiate ;
- en cas de notification du préavis : évacuation à l’expiration du préavis ;
- en cas de rupture anticipée d’un contrat à durée déterminée : évacuation immédiate ou
différée d’un mois selon qu’elle soit le fait du salarié ou de l’employeur ;
- en cas de démission sans préavis : évacuation immédiate ;
- en cas de licenciement sans préavis : évacuation différée, dans la limite d’une période
équivalente au préavis, jusqu’au retour du travailleur au lieu de recrutement, aux frais de
l’employeur.
Article 44 : Application du principe « à travail égal, salaire égal pour les femmes et les enfants »
Tout travail de valeur égal effectué par les femmes ouvre droit pour celles-ci à une
rémunération étale à celle perçue habituellement pour ce travail.
Les salaires minima des jeunes travailleurs de moins de dix huit ans rémunérés au temps sont
fixés par rapport à ceux des travailleurs adultes occupant le même emploi dans la classification
professionnelle, ainsi qu’il suit :
Les jeunes travailleurs de moins de 18 ans rémunérés au rendement, qui effectuent de façon
courante et dans des conditions égales d’activités, de rendement et de qualité, des travaux
habituellement confiés aux adultes, sont payés aux tarifs établis pour la rémunération du
personnel effectuant ces mêmes travaux ;
L’employeur qui entend se prévaloir de ce droit, en informer par écrit l’intéressé, soit lors de
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l’engagement, soit dès la constatation de l’incapacité et convenir expressément avec lui des
conditions de sa rémunération. Cette rémunération ne peut en aucun cas être inférieure de plus
de dix pour cent du salaire minimum de la catégorie du travailleur.
Les heures supplémentaires ne sont autorisées que dans les conditions fixées par la
réglementation en vigueur.
Titre 5 : conditions de travail
Article 47 : Durée du travail
La durée du travail est de 40 heures conformément au Code du Travail.
Article 48 : Interruptions collectives du travail
En cas d’interruption collective du travail résultant soit de causes accidentelles ou de force
majeure, soit d’intempéries, les récupérations des heures de travail perdues sont effectuées
conformément à la réglementation en vigueur.
Un travailleur qui, sur l’ordre de son employeur, s’est tenu à la disposition du Centre de santé
communautaire, doit recevoir son salaire calculé au tarif normal, même s’il n’a pas
effectivement travaillé.
Cette disposition ne s’applique pas dans les cas de contrat à durée déterminée ou de
licenciement collectif. L’employeur s’engage à prendre des dispositions pour éviter aux femmes
enceintes toute bousculade, tant aux vestiaires qu’aux sorties du personnel.
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En ces de changement d’emploi demandé par le médecin du fait d’un état de grossesse
constaté, l’intéressée conserve dans son nouveau poste le bénéfice de son salaire antérieur
pendant toute la durée de sa mutation. Les heures passées par les femmes enceintes aux
consultations prénatales obligatoires auxquelles elles ne peuvent assister en dehors des heures
de travail seront payées comme temps de travail effectif.
Les femmes salariées qui allaient disposent à cet effet d’une heure par jour à compter de la
naissance et ce, pendant une période de 15 mois. Ce temps d’allaitement est considéré comme
temps effectif de travail et rémunéré comme tel.
Lorsque le travailleur présente sa demande de congé en temps opportun, il doit être avisé de la
date de départ en congé quinze jours au moins à l’avance. A la demande du travailleur, la
jouissance du congé acquis peut être reportée dans la limite d’un an maximum et les droits en
la matière peuvent se cumuler avec ceux acquis pour le temps de service accompli au cours de
la période de report. Dans ce cas un congé minimum de 08 jours y compris les jours non
ouvrables devra être pris obligatoirement par le travailleur la première année.
Pour la détermination de la durée de congé acquis, ne seront pas déduites les absences pour
accidents du travail ou maladies professionnelles, les périodes légales de repos des femmes en
couches, les périodes de service militaire obligatoire, ni dans la limite de douze mois, les
absences pour maladies constatées par un certificat médical, ni les permissions exceptionnelles
prévues à l’article 59 de la présente convention.
- deux jours ouvrables après 15 ans de services continus ou non dans le centre de santé
communautaire ;
- quatre jours ouvrables après 20 ans de services continus ou non dans le centre de santé
communautaire ;
- six jours ouvrables après 25 ans de services continus ou non dans le centre de santé
communautaire.
Les mères de famille ont droit à un jour ouvrable de congé supplémentaire par année de
service ouvrant droit à congé pour chaque enfant enregistré à l’état civil et qui n’a pas atteint
l’âge de 15 ans à l’expiration de la période de référence.
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La durée de ce congé est assimilée à une période de travail et ne peut être imputée à la durée
du congé annuel. Elle est également prise en considération pour le calcul de l’ancienneté du
travailleur dans le Centre de santé communautaire. L’employeur supportera le coût de la
formation conformément aux dispositions de l’article 33 de la présente convention.
Lorsque l’accouchement a lieu avant la date présumée, la période de repos est prolongée
jusqu’à l’expiration des quatorze semaines de congé. En cas de maladie attestée par un
certificat médial et résultant de la grossesse ou des couches, la femme peut prétendre à une
prolongation de congé de trois semaines. Pendant le congé de maternité, l’intéressée a droit
aux soins gratuits et à la rémunération qu’elle percevait au moment de la suspension du travail
dans les conditions fixées par le Code de Prévoyance Sociale.
Elle conserve en outre le droit aux prestations en nature. Lorsque la femme ne peut par suite de
maladie reprendre son travail à l’expiration de son congé de maternité, la suspension du contrat
de travail prend effet pour compter du premier jour suivant l’expiration dudit congé.
Dans ce cas l’employeur est tenu dès le premier jour suivant la prolongation de l’indemnisation
dans les conditions fixées à t’article 24 de la présente convention.
En cas de rupture de contrat avant que le travailleur ait acquis droit de jouissance du congé,
une indemnité calculée sur la base des droits acquis est accordée à la place du congé.
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Des permissions exceptionnelles d’absence, qui dans la limite de dix jours par an, ne sont pas
déductibles du congé réglementaire et n’entraînant aucune retenue de salaire, sont accordées
aux travailleurs pour les évènements familiaux suivants :
Tout évènement familial donnant lieu à une permission d’absence doit être justifié par la
présentation de pièces d’état civil ou d’une attestation délivrée par l’autorité administrative
qualifiée.
Toute permission de cette nature doit faire l’objet d’une autorisation écrite préalable de
l’employeur, sauf cas de force majeure. Dans ce dernier cas le travailleur doit aviser son
employeur dès la reprise du travail. Les documents attestant l’évènement doivent être
présentés à l’employeur dans le plus bref délai et au plus tard huit jours après l’évènement. Si
l’évènement se produit hors de la localité de travail et nécessite le déplacement du travailleur,
les délais ci-dessus pourraient être prolongés d’accords partis. Cette prolongation sera
rémunérée.
Article 61 : Généralités
Dans chaque centre de santé communautaire inclus dans le champ d’application de la présente
convention, il est institué des délégués titulaires et des délégués suppléants dans les conditions
prévues par les dispositions légales et réglementaires.
Peuvent être électeurs les travailleurs qui, à la suite de plusieurs embauches dans le même
centre de santé communautaire totalisent six mois d’ancienneté.
Le délégué du personnel ne peut être muté contre son gré pendant la durée de son mandat.
Sauf appréciation de l’Inspecteur du travail du ressort. Un travailleur ne peut jouir d’un
traitement de faveur en raison de sa fonction de délégué du personnel. L’horaire de travail du
délégué du personnel est l’horaire normal de l’établissement. Toutefois, il bénéficie du crédit
d’heures prévu par le code du travail pour exercer sa fonction de représentant du personnel.
Est considéré comme nul et de nul effet le licenciement d’un délégué du personnel effectué
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Outre l’indemnité de départ à la retraite, une prime de fidélité sera instituée en faveur des
travailleurs ayant accompli au moins 10 ans de service continu dans le centre.
Le montant de cette prime est égal à :
- un mois de salaire après 10 ans de service ;
- deux mois de salaire après quinze ans de service ;
- trois mois de salaire après vingt ans de service.
La prime de fidélité est également due aux ayants droit du travailleur décédé dans les mêmes
conditions d’ancienneté et de montant qu’au dernier alinéa.
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La partie signataire qui désire soumettre un différend à la commission doit en informer par écrit
l’autre partie. La commission se réunit sur convocation de son président dans les quinze jours
qui suivent sa saisine. Lorsque la commission émet un avis à l’unanimité des organisations
représentées, le texte de cet avis, signé par les membres de la commission, a les mêmes effets
juridiques que les clauses de la présente convention. Il est déposé, à la diligente de l’inspecteur
du travail, au Greffe du tribunal du travail.
Mahamane MAIGA
MAIGA Fatoumata KONATE
Dramane DIARRA
Moctar DEMBELE
Moussa MAIGA
CISSOKO Mama SY
Visa du Ministre de la fonction publique, Bamako, le 02 octobre 2006
de la reforme de l’Etat et des relations Visa du Président du Tribunal
avec les institutions,
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- catégorie « E » ;
- catégorie « D » ;
- catégorie « C » ;
- catégorie « B » ;
- catégorie « A » ;
Article 2 : Catégorie « E »
Les emplois suivants sont classés à la catégorie « E » et sont occupés par des travailleurs sans
qualification professionnelle particulière :
2. Manœuvre spécialisé : Agent exécutant des travaux simples après une mise au courant
sommaire ;
3. Gardien : Agent affecté au gardiennage, à l’entretien et à la surveillance des locaux après
réussite à un test d’exercice physique ;
4. Planton : Agent ayant un minimum d’instruction ou une compétence acquise par la pratique
et affecté aux tâches de distribution interne et externe du courrier.
Article 3 : Catégorie « D »
1. Standardiste : Agent ayant un minimum d’instruction ou une compétence acquise par la
tradition et la pratique et chargés d’aider à l’accouchement ;
2. Aide soignant, matrone : Agents chargé d’administrer, sous la supervision d’un infirmier,
d’une Sage-femme, des soins qui ne nécessitent pas de connaissances approfondies.
Article 4 : Catégorie « C »
Les emplois suivants sont classés à la Catégories « C » et sont occupés par les travailleurs
titulaires du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou du diplôme d’infirmier du premier
cycle :
1. Secrétaire : Agent de saisie chargé des travaux de copie avec orthographe et présentation
parfaite des documents ;
2. Gérant de dépôt : Agent chargé des opérations diverses se rapportant au dépôt des
produits pharmaceutiques du Centre de Santé Communautaire ;
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3. Agent technique de santé ou de laboratoire : Agent chargé d’administrer des soins
médicaux et d’effectuer des travaux pharmaceutiques d’exécution courante en laboratoire ;
4. Aide comptable : Agent dont la formation comptable est suffisante pour effectuer des
travaux secondaires tels que la vérification matérielle des documents accessoires, la tenue des
journaux auxiliaires des Centres de santé communautaires.
Article 5 : Catégorie « B »
Les emplois suivants sont classés à la catégorie « B » et son occupés par les travailleurs
justifiant d’une formation sanctionnée par l’obtention du diplôme d’infirmier d’Etat ou du Brevet
de Technicien ou diplôme équivalent et assurant des travaux comportant une part d’initiative et
de responsabilité sous les ordres d’un supérieur hiérarchique.
1. Technicien de santé, technicien de laboratoire : Agent chargé des fonctions d’infirmiers
exercées sous l’autorité d’un médecin ou d’un pharmacien ;
2. Gérant : Agent chargé d’assurer ou de faire assurer la tenue des livres, la passation
régulière des écriture, la confection de tous documents justificatifs ou la vérification des pièces
comptables, et d’interpréter les opérations comptables.
3. Technicien supérieur de santé : Agent diplômé de l’Ecole secondaire de santé ou diplôme
équivalent.
Article 6 : Catégorie « A »
Les emplois suivants sont classés à la catégories « A » et son occupés par les travailleurs
titulaires d’une maîtrise ou d’une licence (Assistants médicaux, économiste gestionnaire), un
doctorat en médecine ou en pharmacie et ou d’un diplôme d’études supérieures spécialisées.
1. Assistant médical, économiste, gestionnaire ;
2. Médecins/Pharmaciens :
Médecin : Agent chargé des opérations de diagnostic et, le cas échéant, de traitement, en vue
de la conservation ou du rétablissement de la santé ;
Pharmacien : Agent chargé des opérations concourant à la préparation des médicaments ;
3. Spécialistes : Agent possédant des connaissances générales requises en médecine ou en
pharmacie et spécialiste dans un ou plusieurs domaines de la Médecine ou de la Pharmacie de
la santé.
Article 7 : Les emplois qui ne figurent pas dans la présente classification feront l’objet de
conventions annexes.
Annexe n°2
Grille des salaires des travailleurs des centres de santé communautaires
Catégories Echelons Salaires
Catégorie « E » Echelon 1 31.000
Echelon 2 31.500
Echelon 3 33.000
Echelon 4 34.000
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