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Le droit processuel est le droit du procès. D'une discipline qui consistait à comparer les trois
procédures principales civile, pénale et administrative, le droit processuel est devenu une
théorie générale de la procédure. Le droit processuel est la branche de droit qui s’intéresse aux
règles juridiques de forme. C’est une branche commune à toutes les procédures. Il s’intéresse
à la réalisation d’une étude comparative entre les différentes procédures, en vue d’évaluer les
chances de leur unification
La procédure doit être basées sur trois principes fondamentaux. Tout d’abord La procédure est
contradictoire en ce sens qu'une partie ne peut pas être jugée sans avoir été entendue ou
appelée. Ce principe consacre la liberté de la défense. Il s'impose aux parties et au juge.
Ensuite le principe de publicité des débats, les débats sont généralement publics à moins que
la loi n'en décide autrement. C'est une garantie de bonne administration de la justice et cette
publicité s'applique à l'audience et au jugement et elle a pour corollaire la publicité des débats
et des décisions judiciaires notamment par voie de presse.
Devant le TPI, la demande initiale peut être présentée, en vertu de deux modalités de saisine.
Elle peutsoit être contenue dans un acte écrit (requête introductive d'instance) soit faire l'objet
d'une déclaration (auprès du greffe).
Effets :
Les demandes additionnelles : Les demandes additionnelles sont celles par lesquelles
une partie modifie ses prétentions antérieures.
Les demandes reconventionnelles : Les demandes reconventionnelles sont des
demandes qui émanent du défendeur originaire et par le biais desquelles ce dernière
tente d'obtenir un avantage quelconque.
Les demandes en intervention : Les demandes en intervention sont des demandes
incidentes émanent d'un tiers ou dirigées contre lui(dite: Demande en intervention
volontaire (présenté par un tiers), dite Demande en intervention forcée (présenté
contre un tiers).
La procédure est essentiellement orale et gratuite, Même si la procédure est orale, le juge peut
être saisi par une requête écrite et dès que la demande est présentée et que le défendeur est
présent, le juge va exposer le contenu de la demande et procède à la conciliation des parties
dans le cas de l’échec de cette conciliation le juge prononce le jugement.
L'instruction de la demande est confiée d'abord à un juge rapporteur, dont le rôle est de
superviser et contrôler toutes les phases de la procédure en faisant respecter les règles
régissant les actes et les délais de la procédure.
le juge rapporteur dresse, lorsque l'affaire est en état d'être jugée, un rapport écrit qui relate les
incidents de procédure, et l'accomplissement des formalités légales analysant les faits et les
moyens des parties, en énonçant les points juridiques à trancher,
Les mesures d’instruction sont les moyens auxquels peut recourir les juridictions de fond,
d’office ou à la demande de l’une des parties. Ces mesures permettent à la juridiction de fond
de se constituer une idée claire à propos d’une affaire. Elles pouvant être effectuées au
courant de l’instruction d’une affaire ont été énumérées par l’art 55 du CPC. Ces mesures sont
respectivement l’Expertise, la Visite des lieux, l’Enquête, la Vérification d’écriture et le
serment,
Après on arrive à la phase de l'audience et après avoir fixé le jour de l'audience, les parties
comparaissent en personne ou par leur mandataire, et elles sont invitées à échanger leurs
conclusions écrites, remettre éventuellement des pièces au juge, voire plaider directement leur
affaire.
a-Causes de suspension de l'instance : Les causes de suspension sont des événements qui
arrêtent le cours de l'instance momentanément pour la laisser se continuer ensuite quand la
cause disparaît.
Il s'agit de toute décision émanant d'une juridiction. Il existe plusieurs de types de jugement,
tel que les jugements définitifs et les jugements avant dire droit. En ce qui concerne les
jugements définitifs, ce sont ceux qui statuent sur le fond du procès en mettant fin à la
protestation ou à un incident de procédure : Ils ont donc une autorité de la chose jugée.
a- Dessaisissement : le premier effet d'un jugement est de dessaisir le juge puisque une
fois la décision rendue, le juge ne peut plus revenir sur cette décision pour la modifier
ou y ajouter quelque chose.
b- Création ou renforcement du droit : le juge crée le droit quand il s'agit d'un jugement
constitutif, il le renforce dans les autres cas à plusieurs points de vue.
c- L'autorité de la chose jugée :Dès qu'un jugement est rendu, il emporte l'autorité de la
chose jugée c a d l'impossibilité de remettre en question le point.
L’ensemble de la matière est réglementé par le nouveau code de procédure pénale (Loi n°01-
22 promulguée par Dahir n°1-02-255 du 03 Octobre 2002), en vigueur depuis le 1er Octobre
2003.
L’action publique est l’action répressive mise en mouvement et exercée par « les
magistrats ou par les fonctionnaires auxquels elle est confiée par la loi » (art.2 C.P.P),
au nom de la société, contre l’auteur de l’infraction, et tendant à le faire condamner à
une peine (ou à une mesure de sûreté), ou tout au moins à faire constater son
comportement.
L’action civile est l’action en dommage-intérêt introduite par « tous ceux qui ont
personnellement souffert du dommage directement causé par l’infraction » (art. 7 et 8,
C.P.P), afin d’obtenir de l’auteur de l’infraction (ou de ses coparticipants ou des
personnes civilement responsables des uns et des autres) la réparation du préjudice
causé par l’infraction.
Le rapport entre les deux : L’action civile et l’action publique sont nées du même fait. Les
agissements poursuivis ont à la fois réalisé l’infraction et, dans certains cas tout au moins,
causé le dommage individuel. Aussi y-a-t-il intérêt à ce que les deux actions soient examinées
parallèlement.
Le ministère public : C’est le ministère public qui est demandeur à l’action publique. En
matière pénale c’est toujours à ce titre qu’il est présent dans toutes les affaires répressives.
En tant que partie demanderesse. C’est au ministère public qu’il appartiendra de faire
exécuter la décision (et notamment la condamnation) lorsque celle-ci sera définitive.
CONCLUSION
L'idée est l'attente d'un jugement. Dans un sens large, on désigne la période de temps plus ou
moins longue qui va de la saisine du juge à la fin du jugement, pendant laquelle les parties
effectuent un certain nombre d'actes de procédures. C'est donc une simple phase du procès
qui peut comporter plusieurs instances. Ce rapport d'instance lie donc les demandeurs, les
défendeurs et le juge. Ce dialogue à 3 a permis de bâtir une théorie de l'instance. C'est le
rapport de droit processuel (procédural) dont l'objet est de régler un litige relatif à un rapport
de droit substantiel opposant deux ou plusieurs sujets.