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Le droit international

privé
Le droit international privé est un ensemble de règle de droit qui sont sensé organiser
les relations entre les personnes privées, à condition que cette relation comporte un
élément étranger (Ex. Les personnes privées appartiennent à des Etats différent, ou, le
conflit entre deux personnes privées de la même nationalité mais qui a eu lieu sur un
autre Etat).

Le droit international privé est un ensemble de règle de droit interne, contrairement au


droit international public qui s’applique à toute les Etats de la même manière.
Chaque Etat dispose de son propre droit international privé.

La définition du droit international privé dégage deux conditions pour s’en référé :
1. Les personnes du droit privé, ceux du droit public sont exclu
2. Un élément étranger d’extranéité qui caractérisent la relation (il n’est pas
obligatoirement la différence de nationalité)

A quel moment donc on applique le droit international privé ?


Quels sont ces éléments étrangers ?

Les éléments d’extranéité sont :


- La nationalité des personnes privés : lorsqu’une nationalité étrangère est
appliqués, c.à.d. il y a une différence de nationalité entre les deux parties, on
applique le droit international privé marocain (Ex. un mariage entre un marocain
et une étrangère ou deux étrangers qui se marient au Maroc, on applique le DIP).
- La localisation des biens : Quand par exemple deux marocain résidant au Maroc
et l’un vent pour l’autre un bien se situant au territoire français.
- Le lieu de survenance du fait ou de l’acte : Quand par exemple une entreprise
marocaine, signe avec une entreprise américaine dans le territoire espagnole, en
application des règles du droit espagnole. L’Espagne est le lieu de survenance de
l’acte.
Ou quand deux marocains par exemple ont eu un accident en Espagne pendant
leur vacances, le lieu de survenance de fait est l’Espagne.
I- Les matières du droit international privé :

Le droit international privé se compose de quatre matières qui ne sont pas distingue l’un
de l’autre, ils sont traité ensemble : Les conflits de nationalité, la condition des
étrangers, les conflits d’autorité et de juridiction, les conflits de loi.

A- Les conflits de nationalité :

Le conflit de nationalité est présent dans deux situation : quand une personne dispose
de plusieurs nationalité ou quand une personne ne dispose pas de nationalité (Ex. une
personne qui réside au Maroc et qui a deux nationalité française et algérienne et veut se
marier à une femme qui est belge et tunisienne).

 Cas ou il n’y a pas conflit de nationalité : époux français + épouse belge


Dans ce cas il n’y a pas conflit de loi, on applique tout simplement le droit
international privé. Le droit international privé marocain applique sur chacun sa
loi nationale dans le cas de mariage de deux personnes de différentes
nationalités. Dans ce cas, on applique le droit français sur l’époux et le droit
belge sur l’épouse.
Mais, des fois, il y a des lois étrangères qui portent atteintes à l’ordre public et
aux bonnes mœurs comme le cas du mariage de deux personnes du même sexe.
Dans ce cas, on fait appel à l’ordre public pour rejeter cette possibilité.

 Cas ou il y a conflit de nationalité : époux français et algérien + épouse belge


et tunisienne.
Quelle loi doit-on appliquer dans ce cas ?
Quand on est obligé, pour appliquer la loi, de choisir entre plusieurs nationalité, il
s’agit de conflit positif de nationalité, parce qu’on ne peut pas retenir deux lois,
car il se peut que ces deux lois reflète une contradiction.

La nationalité est un lien juridique et politique entre une personne et un Etat, il lie la
personne à l’Etat. Seulement il faut que l’Etat remplisse les conditions exigé par le droit
international (la population, le territoire, la souveraineté, la reconnaissance
international)

La nationalité implique des effets de droit et d’obligation. La personne d’un Etat est lié à
cet Etat par un lien juridique qui lui offre des droits et lui exige des obligations vis-à-vis
de cet Etat, elle a le droit de bénéficié des conventions et des traité ratifié et signé
par cet Etat.
Cette nationalité peut être attribué ou acquise.

Quand on parle de conflits de nationalité, il y a 2type de conflits : conflit positif et


conflit négatif de nationalité.

1. Conflit positif :

Le conflit positif de nationalité est quand une personne dispose de plusieurs nationalités
en même temps. Le fait d’avoir plusieurs nationalités ne pose pas lui-même un problème.
Le problème se pose quand la personne est impliquée dans une situation de droit, et qu’il
faut recourir à la nationalité et faire un choix entre les nationalités, c’est à ce moment
que le problème est posé.
Lorsque, par exemple une femme belge et française veut contracter mariage avec un
homme français et tunisien ru le territoire marocain. Le problème subsiste donc au
moment où l’une des deux parties dispose de plusieurs nationalités.
La loi n’a rien prévu pour cette situation. Dans ce vide, il y a eu intervention de la
jurisprudence. On a inventé ce qu’on appelle la nationalité effective, qu’on doit retenir
dans ce cas.
La nationalité effective se base sur plusieurs critères qui sont choisis par le juge. Le
choix de la nationalité doit être obligatoirement basé sur un certain nombre de critères.
Il n’y a pas une situation commune à toutes les personnes. Ce choix va prendre en
considération des éléments spécifiques à chaque situation.

Exemple : Deux personne dispose de plusieurs nationalité et sont communes, l’époux


français et belge et l’épouse est aussi française et belge, cela peut constituer un critère
qui déterminera la nationalité effective, mais, le juge peut ne pas la prendre en
considération.

2. Conflit négatif :

Le conflit négatif de nationalité est lorsqu’une personne est apatride. Selon le code de la
famille, en cas de mariage, et que l’une des personnes est apatride ou marocaine on
applique les règles du code marocain de la famille.

3. La nationalité marocaine :

La nationalité est un lien sociologique et juridique avec un Etat. Il y a une communauté


qui s’est constitué au fil du temps, qui a partagé l’histoire et qui partage toujours
l’évolution de la vie d’ensemble, la langue, la religion, les habitudes, les coutumes, qui
partage plusieurs choses et qui s’est constitué en un Etat qui remplie toutes les
conditions d’existence de l’Etat, et qui nous a donné aujourd’hui l’Etat marocaine.
Il y a des droits et des obligations qui sont né de cette relation entre la communauté et
l’Etat.
Le code de la nationalité marocaine à prévu un certains nombres de règles par lesquelles,
une personne est considéré marocaine, c.à.d. il peut bénéficier d’une nationalité attribué
(1er volet), Les conditions d’acquisition de la nationalité marocaine (2 ème volet), les
conditions et les mesures par lequel un marocain peut sortir de la nationalité marocaine,
c.à.d. un personne qui ne veut plus être marocaine (3 ème volet), et enfin, les conditions et
les procédures prévu pour faire sortir une personne de la nationalité marocaine.

 La nationalité marocaine attribué : est une nationalité que la personne obtient


automatiquement dés sa naissance, elle ne demande pas à en avoir. Et qu’on ne
peut pas la lui faire perdre sauf si c’est la personne qui veut sortir de cette
nationalité. A l’opposé de la nationalité marocaine acquise qui peut être retiré à
la personne en cas de condamnation de terrorisme par exemple.
Pour disposer de la nationalité marocaine d’origine (d’attribution). Il ya deux
cas :
1) La filiation : quand les parents sont d’origine marocain ou seulement l’un
des parents.
2) Les enfants nés trouvé sur le territoire marocaine et que leur nationalité
est inconnu, on leur attribue la nationalité marocaine.

 La nationalité marocaine acquise : La loi prévoit plusieurs situations pour acquérir


la nationalité marocaine :
1) La femme marocaine qui s’est marié à un marocain
2) La Kafala : si des marocains prennent en charges des enfants de parents
inconnu pendant plus de 5ans, même si l’enfant est né sur un autre
territoire.
3) La naturalisation : n’importe quelle personne peut demander une
acquisition de la nationalité marocaine si elle remplie les conditions pour
déposer la demande. Et ensuite, c’est l’administration concerné qui décide
d’accepter ou de rejeter la demande.
4) La personne né et résidante sur le territoire marocain et dont les parents
également sont né sur le territoire marocain.
5) La personne né et résidante sur le territoire marocain et dont le père est
également né sur le territoire et d’origine d’un pays ayant comme langue
principal l’arabe ou la religion musulmane.
Pour prouver la nationalité marocaine :
- Les personnes ayant une nationalité marocaine acquise dispose du décret leur
accordant la nationalité.
- Les personnes ayant la nationalité attribué, dispose du livret de la famille (mais
cela pose un problème au milieu rural où certain personne ne dispose pas des
papiers de leur identification).

B- Conditions des étrangers :

1. Les conditions d’accès au territoire marocain :

L’élément principal qui détermine si l’étranger peut accéder au territoire est la


nationalité. Il y a des nationalités qui nécessite un visa pour accéder et d’autre qui n’en
nécessite pas. Le fait d’accepter l’accès à une personne d’une nationalité étrangère
dépend de la relation des deux pays. Il y a certain nationalité qui n’accorde pas le droit
d’avoir le visa d’accéder au territoire marocain. Cela dépend des relations bilatéral du
Maroc, c.à.d. les relations politique, économique…

Seulement, le fait d’avoir un visa, ne veut pas dire automatiquement que la personne peut
accéder au territoire Marocain, la personne peut être refusé lors de son entré.

2. Le séjour au territoire marocain :

Toute personne étrangère qui séjour au territoire marocain pour une durée déterminé
est soumise à certaine condition (ce n’est pas n’importe qui peut séjourner sur le
territoire marocain). Le séjour peut être un séjour touristique et qui est soumis à des
règles qui lui sont propre. Donc la loi peut autoriser ou interdire à certain personne le
séjour sur le territoire marocain. Ainsi le séjour des étudiants sur le territoire marocain
sont soumis à certain condition. Généralement, c’est les raisons du séjour qui détermine
les conditions.

3. L’exercice d’une activité sur le territoire marocain :

Pour l’exercice d’une activité professionnel sur le territoire marocain, il y a deux volet
de conditions tout d’abord la nationalité de la personne et la nature de la profession qu’il
veut exercer et la deuxième condition est le fait de bénéficier ou pas d’une convention
ou d’un traiter signé et ratifié par le Maroc. En cas d’absence d’accord à la convention,
on fait appel à ce qui est prévu par la loi.
Généralement, c’est la nationalité de la personne qui détermine la possibilité de la
personne d’exercer une activité sur le territoire marocain, et les conditions exigé par la
loi.

La personne qui a acquis la nationalité marocaine ne peut pas procéder à la fonction


publique, se présenter aux élections en tant qu’électeur ou candidat, qu’après avoir
dépassé 5ans. Mais, il reste des dérogations à ce principe.

C- Les conflits de loi :

Lorsqu’une relation de droit met en présence plusieurs loi, mais, il faut choisir entre les
différentes lois, ou on a la possibilité d’appliquer plusieurs loi.
Il y a deux points essentiels à ce niveau :
- Les situations où il est possible d’appliquer une loi et où la loi est déterminée par
le droit marocain (Ex. deux étrangers veulent contracter mariage sur le
territoire marocain, c’est une relation de droit international privé parce que cela
implique plusieurs nationalités étrangères et donc plusieurs lois, dans ce cas le
droit international privé prévoit d’appliquer à chacun sa loi national).
- Situation où on aura à choisir entre les lois et on ne peut pas appliquer plusieurs
lois parce qu’ils peuvent être contradictoire, comme le cas du divorce (on ne peut
pas appliquer à chacun sa loi national comme le cas du mariage parce que par
exemple la loi française peut prévoir que les enfants vont rester avec la mère et
la loi allemande prévoit qu’ils vont rester avec le père. Donc, il y a une
contradiction entre les lois, on ne peut pas appliquer les deux). Le conflit de loi
dans ce cas consiste à faire un choix. Pour résoudre ce problème, on va faire
appel au DCC qui va indiquer la loi applicable dans ce type de situation.

La différence entre le conflit de loi et de nationalité est que le conflit de nationalité


concerne le choix entre plusieurs nationalités et le conflit de loi concerne le choix
entre plusieurs lois.

Pour résoudre ce conflit avec un maximum de protection, il y a des méthodes qui sont
prévu par les législations des Etats et qui chacune porte sa particularité. (Ex. au moment
où il y a divorce de deux époux sur le territoire, c’est la loi nationale qui s’applique
quelque soit la nationalité des deux personnes).
Ces méthodes reposent sur des étapes : la qualification, la catégorie de rattachement,
le critère de rattachement.

1. La qualification :

La qualification permet de comprendre le cas pour déterminé la matière de droit, le


tribunal compétent, la loi applicable… et de choisir une institution. On peut qualifier
selon le droit national ou interne.
La qualification passe par deux phases : la compréhension puis chercher à qualifier selon
le droit marocain ou le droit étranger.
Si on qualifie selon le droit marocain (dans la pratique on qualifie souvent selon le droit
marocain), on essaye de rapprocher la situation à une institution de droit marocain et de
l’assimiler à une institution marocaine (Ex. des étrangers qui veulent faire une adoption,
on l’a reproche de la Kafala et on se réfère au droit de la famille). C’est une qualification
« légi fori ».
Si on qualifie selon le droit étranger c’est une qualification « légi causa ».

Le problème n’est pas lié à la qualification elle-même, mais, au conflit de qualification,


c.à.d. par référence à quel loi on va qualifier (interne ou internationale), pouvoir choisir
entre les différents systèmes pour pouvoir qualifier. La difficulté est de savoir se
confronté à des différentes situations qui n’ont pas leur équivalent en droit marocain.

Le résultat de la qualification va nous permettre de passer à la 2 ème étape qui est


l’intégration de l’institution dans la catégorie de rattachement.

2. La catégorie de rattachement :

Le DIP constitue quatre catégories de rattachement, ils ont été prévu par la doctrine
pour traité les cas du DIP :
- Le statut personnel
- Le statut réel
- Les faits juridiques
- Les actes juridiques

Ces institutions, on va les intégrés dans l’une des catégories de rattachement.


Ce qui va poser un autre problème, parce que ces quartes catégories ne produisent pas
les mêmes choses dans tout les pays (Ex. le statut personnel est conçu d’une manière
très vagues en droit marocain, il se constitue de tout ce qui concerne la personne, la vie
personnel est organisé par le droit de la famille).
Exemple : Dans le cas de succession d’un français. Un français qui habitait au Maroc et
qui a décédé au territoire marocain et on veut savoir la loi applicable à sa succession. La
première question est le conflit de qualification.
Si on le qualifie selon le droit marocain, automatiquement elle fait partie du statut
personnel.
Si on le qualifie selon le droit français, elle fera partie du statut réel.

L’intégration de l’institution dans une catégorie de rattachement va apporter des


conséquences au niveau de la désignation du critère de rattachement.

3. Le critère de rattachement :

C’est la où intervient le DIP marocain.


On fait appelle au DIP pour savoir quel est le critère de rattachement pour une telle
catégorie (quelque soit la loi sur la base de la quelle on a qualifié, interne ou externe).
Ce sont des critères qui vont nous permettre de décider de la loi applicable.

Après avoir compris la situation, il s’agit d’une succession.


Si on qualifie selon le droit marocain, la succession fera partie du statut personnel, donc
on fait appel au DIP pour voir quel est le critère de rattachement pour cette catégorie.
Si on qualifie selon le droit français, la succession fera partie du statut réel, donc on
fait appel au DIP pour voir quel est le critère de rattachement pour cette catégorie.
Le critère de rattachement pour la succession est la nationalité donc on applique à
chacun sa loi nationale selon le DIP. C’est la où peut intervenir le conflit de nationalité.
Donc il faut dégager la nationalité effective on se basant sur quelque critère. Une fois
on retient une nationalité effective, on fait appel à la loi de cette nationalité. Elle sera
donc la loi applicable.
Une fois on a prévu la loi applicable, il va falloir prendre en considération le contenu de
la loi.
Si la loi applicable présente des dispositions choquantes pour la société marocaine. On va
donc recourir à la notion de l’ordre public.
Si la disposition est en violation des notions du droit marocain on rejette l’institution.
Un deuxième point peut également intervenir : le renvoi, c.à.d. une loi qui revient vers
une autre loi.
D- Conflit d’autorité et de juridiction :

1. Compétence du tribunal :

Quand un tribunal peut se déclarer compétent pour saisir une affaire (Ex. en cas de
litige entre la société française et américaine, c’est le fait de dire quel tribunal déclarer
en cette affaire, le tribunal français ou américain).

2. La reconnaissance des décisions et actes étrangères :

Par exemple, le tribunal belge a décidé sur une affaire, on doit déterminer si les
décisions du tribunal belge sont applicables au Maroc.

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