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Semestre 1
Réalités et défis
du droit comparé dans l’espace africain
Préparé par :
- Abdellaali BIZOULAL
- Ibrahim el khalil IBNOUTABET
- Anass SAMLALI
- Mohamed Amine FARACH
Introduction :..........................................................................................................................................1
Partie I : Les réalités et les perspectives d’avenir du droit comparé dans l’espace africain, le cas de
l’OHADA...............................................................................................................................................2
Conclusion...........................................................................................................................................16
Bibliographie........................................................................................................................................17
La question qui se pose; quels sont les perspectives du droit comparé dans
l’éspace africain et ses défis?
1
Partie I :
Les réalités et les perspectives d’avenir du droit
comparé dans l’espace africain,
le cas de l’OHADA
2
CHAPITRE 1 :
L’exigence d’une harmonisation et unification des droits
1
PAILLUSSEAU (J.), « Le droit de l’OHADA. Un droit très important et original », La
Semaine Juridique n° 44 du 28 octobre 2004, Supplément no 5, pp 1 – 5.
2
Ce Traité a été modifié par celui du Québec en date du 17 Octobre 2008.
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La Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement :
Organe politique qui se réunit en cas de nécessité pour donner des
impulsions et orientations générales nécessaires au processus
d’harmonisation du droit des affaires en Afrique.
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territorial. De ce fait, elle a conduit à l’éclatement du droit des affaires, à
l’isolement des Etats parties et à la réalisation d’un espace juridique intégré
propice à générer un espace économique viable et vivant.
L’éfficacité de l’OHADA :
3
Le « code vert » réunit en un seul ouvrage le Traité, les règlements de procédure et d'arbitrage de la
CCJA et les 9 actes uniformes, à jour des réformes de 2014 et de 2015, commentés et annotés par des
universitaires reconnus.
5
CHAPITRE 2 :
l’efficacité du droit uniforme dans la gestion des conflits :
4
Patrick COURBE, Droit international privé, édiction HACHETTE LIVRE, Paris, 2007, p.9.
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Conscients du fait que le développement économique ne peut se réaliser que
dans un environnement juridique et judiciaire sécurisé, les dirigeants politiques
de 17 Etats adoptent des modes alternatifs de règlement de conflits (MARC) (en
anglais “alternative dispute résolution” – ADR) qui désignent les mécanismes de
résolution des différends, développés parallèlement au mécanisme étatique et
qui ont pour objectif avoué de désencombrer les tribunaux. Il existe trois
grandes catégories de MARC : l’arbitrage, la conciliation et la médiation.
L’arbitrage :
La médiation :
Est un MARC basé sur l’intervention d’un tiers neutre, dont le rôle est,
avec l’accord des parties, de les rapprocher et de les aider à trouver une solution
satisfaisante et équitable, sans jamais les obliger en rien. Elle est devenue
5
Cette Cour administre aussi les procédures arbitrales soumises à son règlement.
7
aujourd’hui un mode privilégié de règlement des litiges, et ce, dans toutes les
matières. Ses avantages en droit des affaires sont multiples. En effet, elle offre
une solution rapide puisqu’il ne s’agit pas d’instruire une cause, mais d’offrir
aux parties la possibilité de comprendre quels sont les intérêts en présence et de
concilier ceux-ci, en trouvant une solution judicieuse et créative adaptée à leurs
besoins. Au-delà de sa rapidité, le processus de médiation, au lieu d’opposer les
parties et de donner raison nécessairement à l’une ou à l’autre, place le débat sur
un plan commercial en cherchant le bénéfice de chacun plutôt que la
condamnation de l’autre. Un des autres avantages majeurs de la médiation réside
dans son coût modéré et sa confidentialité lors du traitement des litiges.
La conciliation :
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Partie II :
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CHAPITRE 1 :
les défis relatifs a la diversité culturelle et juridiques
Par exemple l’OHADA qui a rencontré deux types de défis, d’une part de
les défis internes, le développement du droit comparé tend à mettre plus l’accent
sur les point de convergence que sur la concurrence des système juridique
singulièrement entre le Common Law et le droit civil.
L’une des faiblesses du droit OHADA réside dans la disparité des formes
de juridiction des procédures, le justiciable de l’OHADA est perdu quand il doit
subir ou conduire un procès hors de chez lui. Il risque des erreurs aux
conséquences irréparables pour peu que des règles aussi élémentaires que celles
qui touchent aux délais ou aux nullités soient conçues sur des bases et selon des
techniques différentes des siennes.
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Quant aux défis externes Le fait d’encourager l’adhésion des autres pays
francophones et les pays africains ayant différents systèmes juridiques et
différentes expériences culturelles représentent L’avenir de l’OHADA le
problème qui se pose lié la langue. Comme les membres actuel de L’OHADA
sont majoritairement francophones, il serait difficile pour les pays anglophone
d’adhérer au traité.
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CHAPITRE 2 :
Les Defis En Matière Politique Et Sécuritaire
Parmi les points à améliorer, il est évident que certains pays doivent
tendre vers une recherche de stabilité politique (1) tandis que d’autres sont
appelés à renforcer la lutte contre le terrorisme (2).
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l’Union Africaine adopte à Alger un plan d’action de lutte contre le terrorisme.
Celui-ci a été suivi par un protocole additionnel adopté en juillet 20048 destiné à
renforcer cette lutte. Aussi, UEMOA a adopté le 02 juillet 2015, la Directive
02/2015/CM/UEMOA relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme dans les États Membres de l’Union Économique et
Monétaire Ouest Africaine. Mais cela paraît insuffisant puisque toutes ces
conventions adoptées ne semblent pas faire l’objet d’une application pratique.
Les entreprises étrangères sont très réticentes vis-à-vis des zones qui sont
en proie avec le terrorisme. Ceci entrainera très probablement un défaut
d’investissements ou une fuite des capitaux. Rappelons-le, des entreprises telles
que Total et Areva sont très présentes en Afrique. Des contrats miniers existent
entre l’État nigérien et Areva. Plus récemment Total a signé des accords dans le
cadre de l’exploration et de l’exploitation de concessions de pétrole au large du
Sénégal. Tous ces contrats représentent des millions d’euros d’investissements
qu’il faudra protéger coûte que coûte. Pour ce faire, les États parties doivent
8
Protocole à la convention de l’OUA sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, Addis-
Abeba, 08 juillet 2004.
9
Discours du président Idriss Deby lors de l’ouverture du 26e sommet de l’UA le 30 janvier
2016. Consulté sur le lien : http://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-1076_fr.html (consulte
le 25 août 2020).
10
Nouveau rapport conjoint de l’Organisation de Coopération et Développement Économique
(OCDE), de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Banque Mondiale, du
Népad et du Groupement Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en
Afrique de l’Ouest (GIABA), 20 février 2018.
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s’entraider afin de chasser hors de leurs frontières toute menace terroriste. Ainsi
de réels organes de lutte contre ce fléau doivent être mis sur pied, par exemple
créer un coordonnateur de lutte contre le terrorisme à l’échelle de l’OHADA,
mettre en fonctionnement des cellules anti-radicalisation dans les États-parties,
harmoniser tous les fichiers terroristes et trouver des moyens financiers pour
équiper l’armée de chaque État-partie qui sera à même de faire face rapidement
à toute attaque terroriste. Pour cette raison, le législateur OHADA devrait
apporter sa pierre à l’édifice en prenant des dispositions dans ce domaine. En
effet, ll est urgent de réagir car les attentats deviennent de plus en plus sanglants,
l’on se souvient encore de ceux de Ouagadougou ou de Grand-Bassam par
exemple. au mois de novembre 2018, c’est la société française Foraco évoluant
dans le domaine des forages qui en fait les frais en perdant huit salariés dans une
attaque terroriste.
Conclusion
PARK (S.), Les abus de puissance économique dans les relations économiques
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15
Aujourd’hui, en dépit des soubresauts de l’économie planétaire, le
continent africain est en plein essor économique.
Toutefois, il est encore regrettable que le droit privé ne soit pas uniformisé
dans sa totalité. Il en est ainsi car « la création d’un droit privé uniforme en
Afrique ne pourra que dépendre de la consolidation de droits nationaux en
harmonie avec les réalités des Africains eux-mêmes »
Bibliographie
Ouvrage et article:
16
- PAILLUSSEAU (J.), « Le droit de l’OHADA. Un droit très important et
original », La Semaine Juridique n° 44 du 28 octobre 2004, Supplément no
5, pp 1 – 5.
webographie
- https://revue-libre-de-droit.fr/fr/lattractivite-juridique-et-economique-de-lohada-2
- https://www.actualitesdudroit.fr/browse/afrique/ohada/7593/l-introduction-de-la-
conciliation-en-droit-ohada-des-procedur
- https://www.ohada.com/actualite/4703/les-perspectives-ouvertes-par-le-droit-ohada-
en-afrique.html
Texte juridiques
17
Banque Mondiale, du Népad et du Groupement Intergouvernemental d’Action contre
le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), 20 février 2018.
Sommaire...............................................................................................................................................2
Introduction :..........................................................................................................................................1
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Partie I : Les réalités et les perspectives d’avenir du droit comparé dans l’espace africain, le cas de
l’OHADA...............................................................................................................................................2
Le Secrétariat Permanent :..............................................................................................................4
L’éfficacité de l’OHADA :.............................................................................................................5
L’arbitrage :...............................................................................................................................7
La médiation :............................................................................................................................7
La conciliation :.........................................................................................................................8
Conclusion...........................................................................................................................................16
Bibliographie........................................................................................................................................17
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