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Kissay Aya
Mansouri yassine
Introduction
A cause de son avidité ou de sa mauvaise foi très accentuée, l’humain commet
de plus en plus d’infractions engendrant de lourdes conséquences. Touchant
l’actif et l’inerte, rien n’échappe.
A ce propos, le monde des affaires peut être considéré comme une arène
d’activité d’un grand nombre de délinquant.
Le faux en écriture est une infraction dont l'auteur, avec une intention
frauduleuse ou à dessein de nuire dissimule la réalité d'une manière
déterminée par la loi, dans un écrit protégé par là loi.
Le code pénal énumère les modes d'altération de la vérité qui sont constitutifs
de faux en écriture. Un mode d'altération très courant et la fausse signature qui
consiste en l'imitation où là contrefaçon de la signature d'une personne réelle
ou non, afin de faire croire aux destinataires qu'elle émane de cette personne.
Pour être qualifié de faux, l'altération doit porter sur un écrit protégée par la
loi. Le législateur vise les documents qui s'imposent à la confiance publique de
sorte que tous peuvent avoir confiance en ce document.
2
La première catégorie des actes protégés regroupe les Écritures authentiques
et publiques prévu dans les articles de 351à 356. Il s'agit des Écritures, qui sont
Dressées par un fonctionnaire ou un officier public, dans l'exercice de ses
fonctions.il peut s'agir d'actes établis par les magistrats, les greffiers, les
notaires ou encore Les huissiers de justice.
La 3e catégorie vise les Écritures privées, c'est à dire toutes les Écritures qui ne
sont ni authentique, ni public, ni commerciale, ni bancaire, mais qui sont de
nature à produire des effets juridiques. L'exemple type étant les contrats sous
seing privé Conclu entre particuliers.
Outre ces actes écrits, la loi accorde également sa protection aux passeports,
aux documents relatifs aux armes, aux livrets aux feuilles de route, aux
certificats comme il est prévu dans les articles 360 à 367.
S’agissant de L'usage de faux est une infraction à part entière dont l'auteur est
punie comme s'il en était l'auteur du faux lui même s'il agit dans la même
intention.
Dans un même ordre d’idée, au Maroc Le premier Code pénal est entré en
vigueur en 1913, sous le protectorat français. Au lendemain de l’indépendance,
en 1963, le nouveau Code pénal marocain entre en application.
L’étude du sujet est d’une importance majeur, étant donné que la falsification
et l’usurpation d’identité se haussent dans une tendance croissante, faisant du
phénomène un écueil sérieux dans la vie des affaires.
5
Chapitre 1 : le régime juridique de faux et l’usage de faux
On peut croire que l'incrimination du faux et usage de faux ne semble pas
s'inscrire dans le droit pénal des affaires, en effet les textes qui en organisent
la répression sont placés dans le chapitre VI du Code pénal traitant des faux ,
contrefaçons et usurpations.
Mais dans la pratique, on constate que les poursuites pour faux et usage de
faux sont souvent assemblées avec d'autres poursuites sous des qualifications
qui relèvent du droit des affaires qu'il s'agisse d'infraction de droit commun
liées au droit des affaires( abus de confiance , escroquerie ou recel ) ou
d'infractions extérieures au code pénal (banqueroute, abus de biens sociaux).
Le faux :
1
https://cours-de-droit.net/droit-penal-marocain-des-affaires-a126329396/ 14/05/2022 22H00
6
• Consiste en toute modification sur la base d’un écrit de la vérité, de
nature à porter atteinte aux intérêts patrimoniaux, moraux ou sociaux
des personnes physiques ou morales.
• le législateur marocain fait la distinction entre le faux en écritures
privées, de commerce ou de banque et de son usage qu’il convient
d’étudier séparément.
Usage de faux :
l’élément légal d’usage de faux est prévu par l’article 359 qui énonce que dans
les cas visés à la présente section, celui qui fait usage de la pièce qu'il savait
fausse est puni des peines réprimant le faux, suivant les distinctions prévues
aux deux articles précédents.
Pour qu’il y ait faux, il est nécessaire qu’il existe préalablement un écrit ou tout
autre support d’expression de la pensée ayant un effet probatoire. Ensuite,
l’élément matérialisant l’incrimination est constitué par l’altération de la vérité
dudit support. En outre, l’altération de la vérité doit être de nature à causer un
préjudice.
➢ Le support du faux :
Il peut s’agir d’un écrit (autrefois désigné sous l’appellation de faux en écriture)
ou de tout autre support d’expression de la pensée, tels que les supports de
7
stockage de l’information (puces électroniques, cartes à bande magnétique,
CD-Rom, DVD, disque dur d’un ordinateur voire un film3). Le support du faux
peut être également constitué par de simples courriers électroniques fictifs2.
➢ L’altération de la vérité
Le législateur exige seulement que la falsification ait eu lieu par quelque moyen
que ce soit.
En doctrine, deux types de faux correspondant à deux réalités différentes sont
opposés :4
2
JCl. Pénal des Aff. V° Faux, op. cit., n° 12.
3
Y. MAYAUD, Code pénal commenté, Dalloz, 1996, p. 818
4
A. LEPAGE, P. MAISTRE DU CHAMBON, R. SALOMON, op. cit., n° 326.
5
A. LEPAGE, P. MAISTRE DU CHAMBON, R. SALOMON, op. cit., n° 328.
6
Cass. crim., 12 sept. 2018, n° 17-85.825.
8
- Le faux intellectuel : il s’agit de l’hypothèse où le procédé de l’altération de la
vérité affecte le seul énoncé du support. Le contenu est faussé.
Enfin, l’altération de la vérité peut également être faite par omission, par
exemple lorsqu’une personne chargée de la tenue des comptes d'une
entreprise fait apparaître, par l'omission intentionnelle de certaines écritures,
une situation comptable fausse. 12 Se trouve ainsi consacrée la notion «
d’omission intentionnelle ».
Les actes sont prévus par l’article 352 et suivant du code pénal marocain :
7
A. LEPAGE, P. MAISTRE DU CHAMBON, R. SALOMON, op. cit., n° 330
8
IBIDEM
9
Cass. crim. 28 oct. 2015, n° 14-83.093
10
JCl. Pénal des Aff. op. cit., n° 37
11
A. LEPAGE, P. MAISTRE DU CHAMBON, R. SALOMON, op. cit., n° 331.
12
Cass. crim. 25 janvier 1982, n° 80-95.166
9
• Fabrication de conventions, dispositions, obligations ou décharges ou par
leur insertion ultérieure dans ces actes;
• Des écritures faites ou intercalées sur des registres ou sur d'autres actes
publics, depuis leur confection ou clôture.
• Addition, omission ou altération de clauses, de déclarations ou de faits
que ces actes avaient pour objet de recevoir et de constater
L’usage de faux: L'usage de faux est le fait d'utiliser sciemment un écrit falsifié
Donc l’élément moral suppose uniquement la connaissance de la fausseté de
l’écrit.
13
A. LEPAGE, P. MAISTRE DU CHAMBON, R. SALOMON, op. cit. n° 338
10
être poursuivi14. Inversement, une même personne peut être poursuivie pour
faux et usage de faux.
Le faux en écriture est le fait d’altérer la vérité par le moyen de la création d’un
faux document ou par la modification d’un document existant. Par exemple :
faux bulletins de salaires, faux certificats, faux diplômes, etc.
Sanction
14
JCl. Pénal des affaires, fasc. 10 v° Faux, n° 56
15
https://ledroitcriminel.fr/la_science_criminelle/penalistes/la_loi_penale/infraction/pcpales_incrim
/garraud_faux.htm 15/05/2022 11h50
16
Art 352,353 Dahir n° 1-59-413 du 28 joumada II 1382,(26 novembre 1962) portant approbation du
texte du code pénal.
11
Est punie de la réclusion de dix à vingt ans, toute personne autre que celles
désignées à l'article précédent qui commet un faux en écriture authentique et
publique :17
Dans les cas visés à la présente section, celui qui fait usage de la pièce qu'il
savait fausse, est puni de la réclusion de cinq à dix ans.19
Toute personne qui de l'une des manières prévues à l'article 354 commet ou
tente de commettre un faux en écritures de commerce ou de banque est punie
de l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 250 à 20.000
dirhams.
Toute personne qui, de l'une des manières prévues à l'article 354, commet ou
tente de commettre un faux en écritures privées est punie de
l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 250 à 2.000 dirhams.
17
Art 354
18
Art 355
19
Art 356
20
Art 375
21
Art 358
12
Dans les cas visés à la présente section, celui qui fait usage de la pièce qu'il
savait fausse est puni des peines réprimant le faux, suivant les distinctions
prévues aux deux articles précédents.22
Sanction
Les peines édictées à l'alinéa 1er sont appliquées à celui qui fait usage d'un tel
document, le sachant obtenu dans les conditions précitées, ou établi sous un
nom autre que le sien.25
Les logeurs et aubergistes qui, sciemment, inscrivent sur leurs registres sous
des noms faux ou supposés les personnes logées chez eux ou qui, de
connivence avec elles, omettent de les inscrire, sont punis de
l'emprisonnement d'un à six mois et d'une amende de 200[110] à 500 dirhams
ou de l'une de ces deux peines seulement.
Toute personne qui pour se dispenser ou dispenser autrui d'un service public
quelconque fabrique, sous le nom d'un médecin, chirurgien, dentiste, officier
de santé ou sage-femme, un certificat de maladie ou d'infirmité est puni de
l'emprisonnement d'un à trois ans.27
24
Art 360
25
Art 361
26
Art 362
27
Art 363
14
Tout médecin, chirurgien, dentiste, officier de santé ou sage-femme qui, dans
l'exercice de ses fonctions et pour favoriser quelqu'un, certifie faussement ou
dissimule l'existence de maladie ou infirmité ou un état de grossesse, ou
fournit des indications mensongères sur l'origine d'une maladie ou infirmité ou
la cause d'un décès, est puni de l'emprisonnement d'un à trois ans, à moins que
le fait ne constitue l'une des infractions plus graves prévues aux articles 248 et
suivants.
28
Art 364
29
Art 365
15
- 3° Fait sciemment usage d'une attestation ou d'un certificat inexact ou
falsifié.30
Les faux réprimés à la présente section, lorsqu'ils ont été commis au préjudice
du Trésor public ou d'un tiers, sont punis suivant leur nature, soit comme faux
en écriture publique ou authentique, soit comme faux en écritures privées, de
commerce ou de banque.31
-L’action publique court du jour où le document est altéré. Que pour l’usage du
faux, elle court du jour où le document altéré est utilisé. L’infraction se prescrit
dans 10 ans si elle est considérée comme crime, et dans 3 ans en cas de délit.
30
Art 366
31
Art 367
16
Chapitre II- la procédure d’établissement de faux :
Une infraction comme celle de faux ou l’usage de faux ne peut arriver devant le
tribunal que par l’un des 3 moyens à savoir premièrement par une action
publique directe dont l’objet le faux ou l’usage de faux, ou l'incident de faux se
produit au cours d'une instance devant une juridiction soit répressive I) ou une
juridiction civile II).
Comme s’est déjà indiqué une affaire de telle infraction ne peut arriver devant
un juge que suite une action publique ou instance pénale déjà en cours.
Alors que le moyen dont dispose la victime pour engager l’action c’est la
citation directe de juge d’instruction, par le moyen d’une plainte. (Article 93 de
code de procédure pénale).
A ce point la découverte peut être soit par l’une des parties ou par la
juridiction.
A. La découverte de la pièce :
18
Lorsque la partie qui a argué la pièce de faux allègue que celui qui l'a produite
est l'auteur ou le complice du faux ou si la procédure permet l'identification de
l'auteur ou du complice de ce faux et que l'action publique ne soit pas éteinte,
il est procédé à des poursuites criminelles conformément aux dispositions des
articles 575 à 583 ci-dessus
Lorsqu'une juridiction découvre au cours d’examen d'un litige, même civil, des
indices révélant un faux et permettant d'en identifier l'auteur, le président de
la juridiction ou le représentant du ministère public est tenu de transmettre la
pièce au ministère public soit du lieu où l'infraction parait avoir été commise,
soit du lieu où l'inculpé peut être arrêté.
L’établissement de faux ne peut avoir lieu que suit à une demande devant le
juge de fond et puis le recours aux actes de procédure, qui sont déterminés par
les articles de 575 à 583 de code de procédure pénale sauf le cas dont la
juridiction a invoqué une telle procédure.
يقتض منها أن تدفع بزورتيها أمام قضاة الموضوع وأن تسلك يف ذلك ي تمسك الطاعنة بزوريه الوثيقة
من قانون المسطرة586 إىل584 العرض بالزور المنصوص عليها يف المواد من ي مسطرة االدعاء
أما االكتفاء بتوجيه شكاية إىل النيابة العامة بعد صدور القرار المطعون فيه وعدم إثارة أي،الجنائية
فإنه ليس من شأن تلك الشكاية يف حد ذاتا أن تمس بحجية شهادة التأمي،دفع أمام قضاة الموضوع
وبالتاىل ال يمكن أن تمتد إليها رقابة المجلس األعىل ألنه ال يعد
ي ،الت حظيت بقبول قضاة الموضوع ي
للتقاض
ي درجة ثالثة.
La remise de la pièce :
19
Lorsqu'une pièce est arguée de faux, tonte personne la détenant, à quelque
titre que ce soit, est tenue de la remettre an ministère public, sur ses
réquisitions. Ou du juge d'instruction sur Son ordonnance.
Toute personne qui détient des écrits publics ou privés pouvant servir de pièces
de comparaison est tente de les remettre à l'autorité prévue à l'article 575 ci-
dessus.
L'accusé peut are requis de présager d de former tic sa main des caractères,
signes ou écriture ; en cas de refus ou d'abstention, mention en est faite au
procès-verbal.
La comparaison de la pièce :
L’article 584 de code de procédure pénale dispose que Lorsque des actes
authentiques sont déclarés faux en tout ou en partie, la juridiction qui statue
sur le faux ordonne qu'ils soient rayés. Modifiés ou rétablis dans leur véritable
teneur.
20
incident et la deuxième c’est la vérification des écritures. Également les deux
procédures s’exercent lors d'une action civile
Mais à ce qui il faut tenir compte est que Cette mesure d'instruction ne
concerne que les actes sous seing privé seulement et non authentique. Elle
commence au cours d’une instance par un moyen de défense sous la forme de
désavouer l'écriture ou la signature où les deux.
Cette mesure trouve son fondement dans l’article 431 de dahir des obligations
et contrats qui dispose dans son 1ér alinéa que : Celui auquel on oppose un
acte sous seing privé est obligé de désavouer formellement son écriture ou sa
signature, s'il ne veut la reconnaître ; faute de désaveu, l'écrit est tenu pour
reconnu.
21
repose pas sur tel document, alors que lorsque le juge a ignoré le recours et
puis le considère dans le jugement constitue une violation de l’article précitée .
Dans le cas contraire, il sera procédé à une vérification d'écritures, tant par
titres que par témoins et, s'il y a lieu, par expert.
2) La suite de la procédure :
S'il est prouvé par la vérification d'écritures que la pièce est écrite ou signée par
celui qui l'a déniée, il est passible d'une amende civile de cent à trois cents
dirhams, sans préjudice des dommages-intérêts et des dépens.
Le juge peut passer outre s'il reconnaît que la décision ne dépend pas de cette
pièce.
Cette procédure ne peut avoir lieu que suite a une demande incidente, qui
conforme aux règles de forme d’une demande (articles 1 et 32 de code de
procédure civile), dont les frais judiciaires sont dus, accompagnée d’un mandat
spécial de recours de faux incident sous peine d’irrecevabilité.
االدعاء بالزور ليس دفعا حت.االدعاء بالزور طعن يجب أن يقدم يف صورة دعوى عارضة أو أصلية
والمحكمة لما رفضت الدفع،يطلب من المحكمة القيام باإلجراءات المنصوص عليها يف القانون
22
لعدم تقديمه يف شكل دعوى عارضة أو،الشاء المستدل به يف الدعوىالمتعلق بالزور الفرع ف رسم ر
ي ي
القانون الواجب التطبيق
ي ارها
ر ق في متالت قد تكون فإنها أصلية.
Les pièces qui peuvent faire l’objet de comparaison dans la procédure de faux
incident est celle d’une manière spéciale les signatures sur les actes
authentiques parmi lesquelles les actes authentifiés par les magistrats dans ses
juridictions. La juridiction a appliqué à la procédure prévue par l’article 90
lorsqu’elle déterminé les pièces de comparaison dans les actes adouliéres
authentifiés par les magistrats et elle a paraphé, et comme il est reconnue chez
les experts dans l’exécution d’une expertise écrite ils sont habilités à constater
l’origine des pièces et prendre des photos de ces pièces pour les considérer
dans leurs rapports .
23
Il ordonne le dépôt de la pièce en original au greffe dans le délai de huitaine ;
faute de ce dépôt, la partie qui invoque la pièce est présumée avoir renoncé à
s'en prévaloir.
2) La suite de la procédure :
Le demandeur qui succombe est passible d'une amende de cinq cents à mille
cinq cents dirhams, sans préjudice des dommages-intérêts et des poursuites
pénales.
Si l'existence d'un faux est établie et s'il existe des éléments permettant d'en
identifier l'auteur, les pièces sont transmises au ministère public par
application du code de procédure pénale.
24
Conclusion
Le cadre légal et réglementaire marocain est destiné plus particulièrement à
faire sortir l’acte de faux en écriture de tout embarras et reconnaître que c’est
un acte qui porte atteinte à la personne, à la collectivité, aux biens, à l’Etat, aux
mœurs …; qu’il devrait le prohiber et l’entourer des sanctions les plus graves.
Le faux en écriture a connu, avec le temps, une grande évolution, et ce, avec la
croissance économique qui permet à la personne de se munir, sans rechercher
des moyens qui lui faciliteraient toute fraude ou tentative de fraude. On a
connu du faux en écriture publique et authentique, que je qualifierais de faux
en écriture classique réprimé sévèrement vu l’atteinte portée à la société en
général ; du faux en écriture privé, de commerce ou de banque qui ne cesse
d’accroître avec le temps et implique l’émergence de nouvelles infractions
spécifiques qui se rapportent, le plus souvent aux entreprises commerciales et
enfin des faux certificats et attestations reconnu.
25
traitements automatisé des données dont laquelle l’article 607-7 dispose que,
« sans préjudice de dispositions pénales plus sévères, le faux ou la falsification
de documents informatisés, quelle que soit leur forme, de nature à causer un
préjudice à autrui, est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une
amende de 10.000 à 1.000.000 de dirhams.
Faux en écriture traditionnel ou faux formalisé, aucune des deux formes n’est
tolérable.
26
démantèlement d'une bande criminelle composée de 11 individus, dont un
employé d'une université internationale privée à Rabat, pour implication
présumée dans une affaire de faux et usage de faux.
27
Bibliographie :
Ouvrages :
Les lois :
site web:
https://cours-de-droit.net/droit-penal-marocain-des-affaires-a126329396/
https://ledroitcriminel.fr/la_science_criminelle/penalistes/la_loi_penale/infrac
tion/pcpales_incrim/garraud_faux.htm
28
Sommaire
Introduction ……………………………………………………………………………………………………………….. 2
Le faux : ……………………………………………………………………………………………………………………… 6
Sanction …………………………………………………………………………………………………………….. 11
Sanction ………………………………………………………………………………………………………………. 13
Prescription: …………………………………………………………………………………………………………….. 16
30