Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
d’entreprise
L3 Gestion
Plan du cours
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
Objectifs du cours
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
• Combien de visages
apparaissent sur ce
dessin ? 1…2…ou 3…
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
• Combien de personnages
percevez-vous ?
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Définition des éléments de base
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
Complexité
Forte relationnelle
Faible
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
1) Observation 2)
description Compréhension
3) Explication
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
1) Observation/description :
• Toute analyse d’une organisation commence par une phase de
description systématique de la réalité analysée.
• Ce qui permet de réaliser des monographies, des typologies,
des classements, etc., permettant de regrouper certains
éléments à première vue disparates et d'aboutir à une
appréhension plus fine du réel.
• Ce stade de l’analyse aboutit à un dégrossissement de la réalité
observée, sans faire appel à de véritables schémas explicatifs –
lesquels sont pourtant la fin de toute analyse organisationnelle.
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
2) Compréhension :
• La phase de compréhension est spécifique à l’analyse d’une
organisation, et plus généralement des sciences humaines par
rapport aux sciences de la nature.
• Cette phase consiste essentiellement à donner du sens, à
insuffler une signification aux faits observés dans une
organisation afin de les rendre intelligibles.
• C'est par cette recherche de signification qu’il est possible
d’entr'apercevoir les éventuelles relations à établir entre les faits
observés, les acteurs et les actions : la phase de l'explication
aura pour finalité d’aboutir à la formalisation de telles relations.
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
3) Explication :
• La phase d’explication est orientée par la volonté de statuer sur
la validité des relations mises en exergue durant la phase de
compréhension.
• Elle cherche à vérifier si, tels faits ayant été observés, il est
possible de leur attribuer des causes spécifiques.
• L’analyse d’une organisation doit donc aboutir sur la proposition
d’un schéma causal expliquant les faits observés dans le but de
pouvoir recommander des actions d’améliorations.
• En général, toute analyse rend compte des faits observés par
des causes qui sont issues, soit de la culture, des valeurs, et
contraintes de l’organisation, soit des stratégies des acteurs de
celle-ci – leurs intention, volonté, mobile.
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
MOE
Norbert Lebrument
Introduction
Relations
Fermé Structurelle
humaines
Motivations des
acteurs
Acteurs
Acteurs sociaux
utilitaristes MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
Contexte :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
Dans son traité, Administration industrielle et générale, Fayol distingue un
ensemble de fonctions, c’est-à-dire des ensembles d'opérations de même nature :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
• Fayol distingue 14 principes généraux d’administration à
respecter :
• 1. Division du travail.
• 2. Autorité accompagnée des responsabilités correspondantes : la
responsabilité est généralement aussi redoutée que l'autorité est
recherchée.
• 3. La discipline : essentiellement l'obéissance et l'assiduité dans
l'activité.
• 4. Unité de commandement : l’employé ne doit connaître qu'un
seul chef : il ne doit pas y avoir de dualité de commandement.
• 5. Unité de direction : un seul chef et un seul programme pour un
ensemble d'opérations visant un même but.
• 6. Subordination de l'intérêt individuel à l'intérêt général.
• 7. La rémunération équitable de l'effort : améliorer le sort du
personnel et stimuler le zèle des agents. MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol et Urwick
Fayol et
Urwick
Brown-Boveri 1907
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol et Urwick
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol et Urwick
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol et Urwick
Passerelle de Fayol
Chef
Employé Employé
Employé Employé
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
Contexte :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
• L’approche de Taylor (O.S.T) vise à rechercher le « One Best Way »
mesuré par le chronomètre en s’appuyant sur :
– Une division du travail verticale (conception et exécution séparées) et horizontale
(fragmentation maximale des tâches).
– Une recomposition des tâches : Taylor veut lutter contre la flânerie ouvrière et
mesure les temps et les mouvements pour améliorer la productivité : les gestes qui
ne contribuent pas directement à l'exécution des tâches sont éliminés.
– Le paiement en fonction de l'exécution des tâches : l'individualisation a le double
avantage, selon Taylor, d'être juste et motivante.
– Une vision individuelle du contrat de travail et des tâches à accomplir : les contre
pouvoirs formels (syndicats) ou informels (groupe) ne sont pas reconnus et
légitimés.
– L'encadrement est mis en valeur avec quatre contremaîtres chargés
respectivement de l'inspection, de la réparation, de la vitesse et de l'équipe
(importance de la supervision directe et du contrôle permanent des tâches).
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Taylor
• Il ne s'agit pas, selon Taylor, de faire de l’ouvrier un spécialiste :
au contraire, l'ouvrier doit n'avoir qu'un minimum de tâches à
accomplir si bien que sa responsabilité ne porte que sur un
minimum de gestes.
• Le but est d’obtenir des gains de productivité avec une main-
d’œuvre peu formée et déracinée.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol et Taylor
Fayol
Taylor
Brown-Boveri 1907
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Fayol versus Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Ford/Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Ford/Taylor
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
• L’autorité par la règle repose sur les idées suivantes qui sont
mutuellement interdépendantes :
– La loi est faite d'un corps de règles abstraites établies intentionnellement;
– Celui qui obéit à l'autorité ne le fait que dans l'obéissance aux règles;
– Cette obligation n'est pas due à la personne mais à la position que celle-ci
occupe dans un ordre impersonnel.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : Weber
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : synthèse
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : apports
• Efficacité et efficience :
– «the right man at the right time at the right place»
– «the one best way»
• Taylor réussit à faire augmenter le tonnage moyen manipulé par
un manoeuvre de 16 à 59 tonnes après une augmentation de son
revenu moyen journalier de 1,15 $ à 1,88 $.
• Approche idéale pour former des personnes sans qualification.
• Rémunération de la performance individuelle.
• Idéal pour structurer une organisation ( comme l’armée
prussienne ou…Mac Donald).
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : apports
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle : limites
MOE
Norbert Lebrument
L’approche structurelle face aux changements
de contexte socio-économique
• Approche taylorienne :
– Bien adaptée à un environnement stable :
• Technologies simples, main-d'œuvre peu qualifiée, relations de court terme, et
productions standardisées.
– Montre ses limites dans un environnement en mutation :
• Technologies complexes, main-d’œuvre qualifiée, productions en petites séries
avec service après-vente et importance de la qualité
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Une nouvelle approche structurelle :
– « Ce que la division du travail a fait, le reengineering doit le défaire. Nos
organisations, fondées sur la spécialisation et la répétitivité du travail
d’une part, la hiérarchie et le contrôle d’autre part, ne répondent plus aux
exigences de l’environnement. Il faut réinventer l’entreprise autour de
ses processus. » (M. Hammer, ancien professeur au MIT, consultant, J.
Champy, Consultant, Le reengineering,1993).
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Idée clef : ce ne sont pas les produits mais les processus qui font
la réussite à long terme des entreprises.
• Définition :
– Redéfinition radicale des processus visant une amélioration
spectaculaire des performances .
– Appui des technologies de l’information et de la communication :
– qui substituent au moins partiellement au management par fonctions ou
métiers (R&D, production, ventes, distribution) un management des
processus transversaux.
• Les gains de productivité prennent leur source dans les interfaces
et les processus.
• Le danger est de ne se focaliser que sur les résultats de son
activité : le cas de la réparation d’avions.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Certains après-midis, un avion appartenant à une grande compagnie
aérienne atterrit sur l’aéroport A pour y subir des réparations. Mais le
mécanicien qualifié le plus proche travaille sur l’aéroport B.
• Le directeur de l’aéroport B refuse de l’envoyer à l’aéroport A le jour même,
car une fois la réparation achevée, il devrait passer la nuit sur place, et la
note d’hôtel serait à la charge de B. Aussi le mécanicien ne décolle-t-il pour
l’aéroport A que le lendemain matin, ce qui lui permet de rentrer chez lui le
soir même après avoir fait la réparation.
• Un avion valant des dizaines de millions de dollars est cloué au sol et le
manque à gagner de la compagnie se chiffre par centaines de milliers de
dollars mais le budget du directeur B n’a pas eu à rembourser une note
d’hôtel de 100 $.
• Le directeur de B n’est ni idiot, ni négligent. Il a fait exactement ce qu’on
attendait de lui : il a maîtrisé et comprimé les charges.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Objectifs et vision :
– La réussite d’un reengineering est associée à la fixation d’objectifs de
rupture concentrés sur le métier de l’entreprise.
– Il ne s’agit pas d’une amélioration incrémentale (limitée et progressive)
mais radicale.
– Importance de la vision :
• Ex. : UPS et son « Nous livrerons tous les colis avant 10h30 ».
– Il parle du métier (livraison)
– Il comprend des objectifs mesurables (avant 10 h 30)
– Il transforme les bases de la concurrence (les délais longs et imprévisibles
ont cédé la place à la livraison garantie sous 24 h).
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• L’exemple réussi de Taco Bell :
– Chaîne de restaurants mexicains :
• 1982 : 15 000 restaurants, 500 millions $ de C.A.
• Fierté des managers : être capable de monter et de démonter les yeux bandés
les pièces d’une friteuse (connaissance utile pour la promotion).
– Croyances du Management sur les attentes des clients :
• Décoration plus soignée, cuisines plus vastes, équipements plus complets,
personnels plus nombreux, menus plus fournis,
– Étude des attentes réelles des clients :
• Simplement de bons repas, servis rapidement et chauds, dans des locaux
propres, à un prix abordable.
– Conséquences ?
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Résultats :
– Diminution de 15 h / jour du travail des restaurants : économies de 7
millions de dollars;
– Augmentation annuelle du chiffre d’affaires de 22 % / an et des profits de 31
% / an;
– Augmentation des capacités de production :
• Années 80, les cuisines occupaient 70 % de l’espace, capacité maximale de
400 $ par heure
• Années 90 : capacité de 1500 $ aux heures de pointe, avec une addition
moyenne inférieure de près de 25 % à celle des années 80
– Réorganisation en diminuant les échelons hiérarchiques :
• Éliminer l’échelon de chefs de districts chargés de superviser la gestion de 5
ou 6 restaurants
• Création d’un nouveau poste de chef de marché qui en supervise de 20 à 40 :
– 1988 : 350 chefs de secteur pour contrôler 1800 restaurants.
– 1992 : 100 chefs de marché pour contrôler 2300 restaurants. MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
le reengineering
• Facteurs clefs de succès :
– Engagement total de la Direction dans le cadre d’une stratégie claire.
– Approche par les processus orientée vers le client.
– Déterminations d’objectifs ambitieux.
– Constitution d’équipes pluridisciplinaires avec les « meilleurs ».
– Recherche de la plus libre créativité (pas de limite a priori à la créativité ).
– Implication des informaticiens dès le début selon les besoins des Métiers.
– Bien choisir les premières opérations : permet, une fois obtenu un premier
succès, de communiquer positivement.
– Mise en cohérence des nouveaux processus, des nouveaux objectifs, des
indicateurs, des nouvelles modalités de travail en équipe pluridisciplinaires,
des nouvelles attitudes managériales, etc.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
les apports du reengineering
• Gains de productivité très élevés favorisés par l’utilisation des TIC
• Amélioration de la qualité.
• Mise en œuvre d’innovation.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
les limites du reengineering
• Renoncer à l’apprentissage progressif :
– Tabula rasa du passé qui revient à faire fi des êtres humains, de la culture,
de l’histoire et des acquis au nom de la purge des mauvaises habitudes.
• Risques de changements éphémères :
– Les opérations « coup de poing » ne garantissent en rien la pérennité et la
poursuite régulière des progrès instantanés ;
– Logique d’amélioration par marche d’escaliers (alternances de crises et de
périodes de stagnation) ;
• Peut être traumatisant pour les personnes et les structures :
l’herbe ne repousse pas toujours.
• La faiblesse des résultats contraste singulièrement avec
l’emphase des consultants : 70 % des démarches engagées se
solderaient par un échec.
sources : P. Lorino (1994), A. Cornet (1999) MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche structurelle :
difficultés de mise en œuvre du reengineering
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
contexte
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
hypothèses constitutives
• Les organisations existent pour satisfaire des besoins humains
et non l'inverse.
• L'organisation a besoin des personnes et de leurs compétences
tout comme les personnes ont besoin de l'organisation (carrière,
rémunération, opportunité de travail).
• Quand l'ajustement se fait mal entre individu et organisation, les
deux vont en souffrir, soit l'individu est exploité, soit il use de
l'organisation à son profit.
• Quand l'ajustement se fait bien, organisation et individu en
bénéficient puisque les individus fournissent un travail efficace et
indispensable à la pérennité de l'organisation.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Elton
Mayo
• Initialement, un département de l'Université de Harvard, dirigé
par le sociologue E. Mayo (1880 – 1949), est contacté par les
responsables de l'usine de Hawthorne de la Western Electric
pour y étudier les moyens d'améliorer les performances (climat
social satisfaisant).
• Une équipe de chercheurs y est envoyée, avec à sa tête
Roethlisberger & Dickson.
• Le point de départ de leur recherche est d’inspiration taylorienne:
ils étudient l'influence des variations d'éclairage, d'horaire, etc.
sur les performances des opératrices d'un atelier.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Elton
Mayo
• Première expérience :
– Hypothèse : de meilleures conditions de travail (éclairage) améliorent la
productivité :
• Confirmée : si la lumière augmente, la productivité augmente.
• Résultat inattendu : si les ouvrières sont replacées dans les conditions initiales, la
productivité augmente quand même.
• Analyse :
– Les ouvrières se sont senties devenir objet d'attention, ont développé en ce
sens un sentiment d'auto-valorisation.
– Les relations privilégiées dont bénéficiaient les opératrices avec les
chercheurs s'avéraient beaucoup plus souples et moins autoritaires qu'avec
leurs surveillants habituels.
– Le résultat de cette première expérience constitue le premier effet
Hawthorne : le seul intérêt de la direction pour les ouvrières fait augmenter
la productivité, ce qui n'a rien à voir avec l'amélioration des conditions
matérielles de production et le contenu physique du travail. MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Elton
Mayo
• Deuxième expérience :
– Les chercheurs sélectionnent deux ouvrières qui elles-mêmes en
choisissent quatre autres, constituant ainsi un groupe de six.
– Les conditions de travail sont progressivement améliorées (périodes de
repos, jours de congé -samedi- supplémentaire, bonus en rémunérations).
– La productivité augmente de plus de 30% par rapport à la productivité
initiale.
• Analyse :
– L'observateur a noté une atmosphère amicale entre les ouvrières.
– Un climat de supervision plus souple, moins autoritaire, où les ouvrières
communiquent beaucoup plus facilement et librement.
– Le deuxième effet Hawthorne :
• ce qui est important pour la productivité, ce sont les relations à l'intérieur de
l'unité de travail et la cohésion du groupe.
• ce n'est pas le lien d'autorité et de responsabilité entre supérieur et
subordonné qui compte mais c'est l'aspect émotionnel des relations
entre individus égaux entre eux ou avec leurs supérieurs. MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Elton
Mayo
• Troisième expérience :
– 14 salariés payés aux pièces : la production stagne quand elle pourrait
croître de 15 à 20 % de plus sans effort.
– Les salariés sont indifférents aux stimulants financiers.
• Analyse :
– Le troisième effet Hawthorne : des codes informels de comportement sont
mis en oeuvre par le groupe lui-même structuré par des leaders informels.
– Le code informel de comportement faisait appliquer les règles suivantes :
• Il ne fallait pas trop produire : ne pas être un casseur de cadence.
• Il ne fallait pas produire insuffisamment : c'était être un profiteur.
• Maintenir une distance sociale respectueuse de chacun au sein du groupe
• L'affectivité motive ici plus que l’argent.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
apports d’Elton Mayo
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
apports d’Elton Mayo
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : A.
Maslow
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : F.
Herzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : F.
Herzberg
• Résultats :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : F.
Herzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Kurt
Lewin
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : Kurt
Lewin
• Dans les différents travaux de Lewin, l'accent est mis sur les
forces agissantes à l'intérieur du groupe ( d'où l’expression de
« dynamique de groupes »).
• Lewin met donc en exergue le fait que le leadership
démocratique et la participation augmentent la satisfaction des
opérateurs tout en contribuant à l'amélioration des performances.
• Le principe est donc qu’il faut développer la transformation des
organisations dans le sens des relations humaines.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » : le métier
de manager est à l’image de celui de père…
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
synthèse
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
apports
• Mayo :
– Importance de la reconnaissance, précisément de la reconnaissance par le
supérieur dans le management.
– Importance de l'organisation informelle.
– Importance du management de l’affectivité des personnes.
• Maslow et Herzberg :
– Importance des besoins d’ordre supérieur que sont :
• L’autonomie;
• L’initiative;
• L’intérêt au travail.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
limites
• De nombreuses critiques ont été faites à l’endroit du courant des
relations humaines :
– L'organisation y est appréhendée comme un système uniforme, clos
sur lui-même, sans interactions avec les phénomènes économiques et
sociaux extérieurs avec lesquels, en réalité, elle ne cesse d’échanger.
– L’école des relations humaines a remplacé un “one best way” par un
autre, c’est-à-dire un principe unique de réussite par un autre.
– Lorsque le taylorisme posait en principe l’optimisation des cadences,
l’école des relations humaines insiste sur la nécessaire prise en compte
de la motivation des individus, garantie de tout changement réussi.
– Cf. Clark Kerr : il n’y a aucune corrélation entre la fréquence des
actions de grève et la pratique en entreprise d'un leadership participatif
ou autocratique.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche « relations humaines » :
limites
• D’autres critiques ont été faites à l’endroit du courant des
relations humaines :
– Le caractère statique de l’analyse d’une organisation : celle-ci ne tient
pas compte des interactions liées au changement.
– Le caractère paternaliste a été également critiqué : Mayo aurait projeté
sur l’organisation certaines valeurs issues de ses observations
d’ethnologue ( au sein des sociétés rurales, les élites prenaient en
charge le développement social).
– Si la théorie classique – Taylor et Fayol – était critiquée en ce que son
analyse de l'organisation oblitère les personnes, le courant des
relations humaines oblitère l'organisation de son analyse.
– Postulat selon lequel il y aurait nécessairement un effet bénéfique du
management participatif : a contrario, les faits témoignent que, dans
certaines organisations, il est préférable d’imposer le changement sans
y faire participer les salariés.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : émergence de nouvelles OT
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : le toyotisme
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : l’automatisation
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : l’automatisation
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : l’automatisation
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conditions d’un travail stimulant
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conditions d’un travail stimulant
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conclusions
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conclusions
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conclusions
• Le manager doit être à l’aise sur les deux dimensions du
management que sont l’intérêt pour les hommes et l’intérêt pour
la tâche : idéal de Blake et Mouton (9.9).
Intérêt pour les hommes
9. 1. 9.9.
Gestion laxiste Management
paternaliste participatif
tourné / objectif
5.5. Gestion
de compromis
1.9. Directif,
autoritaire
1. 1. Retrait
1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.
Intérêt pour la tâche MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conclusions
• Une nécessité : être capable de moduler son comportement en
fonction du contexte et de la maturité des subordonnés :
– Volonté d’effectuer le travail et d’assumer ses responsabilités;
– Compétences : l’expérience et la connaissance du travail à accomplir;
– sentiment de contrôle / fatalisme;
– Besoins des salariés (physiologique ou actualisation ?).
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche « relations
humaines » : conclusions
• Développer sa capacité à comprendre et agir :
– Par la compréhension des logiques techniques et économiques (logique
des chiffres, des facteurs, etc.).
– Mais aussi par la compréhension des logiques socio-politiques (logique
des acteurs) :
• Approche politique : l’organisation comme lieu de pouvoir.
• Approche culturelle : l’organisation comme culture.
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : histoire du courant
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : Crozier
Contexte :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : Crozier
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : Crozier
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : le dilemme de la
shampouineuse.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : le pouvoir dans la
pyramide
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : le pouvoir dans la
pyramide
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : définition et
caractéristiques du pouvoir
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : les personnes
possédant une forme de pouvoir.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : l’enquête de
Crozier à l’usine de la SEITA (années 50)
• Contexte :
– Des opérateurs et opératrices non qualifiés sont chargés du réglage de
l’alimentation des machines.
– Les ouvriers professionnels plus gradés, sont chargés du réglage des machines.
– Les ouvriers d’entretien sont chargés des interventions à effectuer en cas
d’incident ou de panne.
– Le chef d’atelier dirige l’atelier
– L’ingénieur dirige les chefs d’atelier.
– Question : qui a le pouvoir ?
• Indice : les machines sont anciennes et tombent souvent en
panne.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : l’enquête de
Crozier à l’usine de la SEITA (années 50)
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : caractéristiques du
pouvoir ( les 4 R)
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : sources de pouvoir
en organisation
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : sources de pouvoir
en organisation
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : sources de pouvoir
en organisation
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : sources de pouvoir
et zones d’incertitude
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : contrôle des
ressources rares
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : utilisation des
règles à son profit
• Appliquer des règles :
– Dans un univers de ressources rares, la capacité à affecter des moyens est un
atout de pouvoir essentiel ( Cf. MINEFI : contrôleur financier ou agent comptable
respecté).
• Négocier l’application des règles :
– Faire en sorte de maintenir un espace de liberté tout en donnant des gages à
l’institution
– Mettre en évidence un cas exceptionnel pour demander de modifier la règle ou
au moins de faire accepter un précédent ;
– Interpréter la règle de manière favorable en jouant des caractéristiques
particulières ;
– Se mettre d’accord avec ses partenaires pour ne pas l’appliquer, sans le dire à la
Direction concernée (les responsables hiérarchiques de même niveau utilisent
souvent ce procédé pour résister aux services fonctionnels du siège).
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : utilisation des
règles à son profit
• Créer des règles favorables :
– Les règles ne sont jamais neutres en ce qui concerne le pouvoir du groupe
chargé de les établir :
• Ex. Comment comprendre les règles du service achats indépendamment de
l’analyse du rôle du service achats ?
• Ex. Comment comprendre les règles budgétaires sans référence à
l’intervention de la direction financière ?
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : maîtrise d’une
compétence particulière
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : maîtrise de la
communication et de l ’information
• Écoute systématique et active :
• Aller sur le terrain, être présent le plus souvent possible est une règle du
management actuel sur laquelle on n’insiste jamais assez (cf. Jack Welch, ex -
PDG de GE).
• Concept de« MBWA » (Managing by Walking Around) de Tom Peters.
• Objectif : savoir communiquer à différents publics en usant du type de
langage adéquat, mais savoir aussi s’en détacher.
• Maîtriser ainsi deux registres de langage :
– Un langage professionnel adressé aux pairs et destiné à marquer l’appartenance à un
groupe (cf. publications spécialisées et congrès).
– Un langage plus universel adressé aux autres interlocuteurs et destiné à être compris,
donc à faciliter l’exercice d’une influence allant des ouvriers aux fonds de pension.
– Ex. Alcatel : Tchuruk PDG d’Alcatel et la mauvaise communication financière : 17
septembre 1998 : - 40 % sur l'action suite à un profit warning. Pourtant les fondamentaux
de l'entreprise étaient bons.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche politique : maîtrise des liens
entre organisation et environnement
• Maîtrise des frontières par des personnes à l’interface entre
l’organisation et l’environnement.
• Objectif du manager :
– S’appuyer sur le pouvoir des personnes situées aux interfaces, les « gate-
keepers ».
– Avoir ou se donner les moyens d’avoir une place de choix dans les circuits
d’information :
• cf. La place occupée dans les repas d’affaires, durant les colloques et
forums professionnels : avoir en tête la place du bureau occupé par J. Attali
à l’Élysée.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique : la
conduite du changement
• La conduite du changement :
– La stratégie du guardian;
– L’analyse des forces;
– Les missions cachées du consultant
– L’importance des coalitions et des réseaux.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique : la
stratégie du guardian
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique : la
stratégie du guardian
POUVOIR D’ENTRAVE
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique :
l’analyse des forces en présence
Anticiper les phénomènes de polarisation :
POUVOIR DE SOUTIEN
POUVOIR D’ENTRAVE
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique : les
missions cachées du consultant
• Coalition :
– Groupe d’individus qui se rassemble pour agir en faveur d’une décision ou
entreprendre une action commune.
– Coalitions défensives (les plus fréquentes (en réaction à une menace)) :
• Rassemblent des groupes ayant des intérêts divergents mais quelques
intérêts communs à défendre.
• Débouchent sur des alliances inattendues : contremaîtres rétrogrades et
certains syndicats alliés contre les cercles de qualité.
– Coalitions offensives :
• Rassemblent des groupes ayant des intérêts convergents souvent lors d’un
projet qui remet en cause des zones de pouvoir.
• Réseaux et organisations informelles :
– Sociogramme / organigramme.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique :
implications managériales
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique :
vade-mecum de l’analyse stratégique
• Questions clefs à se poser a priori pour toute conduite du
changement :
– Quels sont les acteurs concernés par le projet de changement ?
– Quels sont leurs objectifs, leurs enjeux ?
– Quelle est l’incidence perçue du changement pour eux ?
• en termes de pouvoirs et de statuts;
• en termes de promotion;
• dans le cadre de leur travail.
– Quelle est la stratégie prévisible vis-à-vis du changement ?
– Quelle sont les sources de pouvoir de ces acteurs ?
• leur soutien est-il indispensable à la mise en œuvre du changement ?
• leur opposition peut-elle être fatale à cette mise en œuvre ?
– Quelle est la position de chacun des acteurs vis-à-vis des autres acteurs ?
Quels sont leurs amis et leurs alliés ?
– En fonction du diagnostic final et de mes propres sources de pouvoir,
élaborer une stratégie.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique :
vade-mecum de l’analyse stratégique
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche politique :
manager éthiquement
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : un objectif
commun de traduction de la culture.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : analyses de la
culture
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : E. T. Hall,
anthropologue américain
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : E. T. Hall,
anthropologue américain
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : E. T. Hall,
anthropologue américain
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : E. T. Hall et
l’importance de l’empathie
Contexte :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et
l’étude des différences culturelles d’IBM
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et
l’étude des différences culturelles d’IBM
• Enjeux :
– Dresser une typologie universelle des cultures;
– Adapter les styles de management selon les valeurs culturelles en
vigueur.
• Objectifs de l’étude : tentative pour mesurer les identités
culturelles et leurs facteurs discriminants par pays.
• Résultats : de cette masse prodigieuse de données, Hofstede
met en avant quatre facteurs principaux déterminants des
différences « culturelles » significatives.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• Le contrôle de l’incertitude :
– Degré de tolérance qu’une culture peut accepter face à l’inquiétude
provoquée par des évènements futurs : si la tolérance est faible, le
contrôle est fort.
– Un contrôle de l’incertitude faible se traduit par le développement des
petites unités, une réglementation faible (Exemple : Nouvelle Économie et
les start-up)
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• Le contrôle de l’incertitude :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
Distance hiérarchique
Forte Faible
Fort Bureaucratie Bureaucratie
hiérarchisée impersonnelle
Contrôle de (France, Europe (Allemagne, Europe
l’incertitude latine…) centrale…)
Faible Famille Adhocratie
(Inde, Asie, (Grande-Bretagne,
Afrique…) pays nordiques…)
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La distance hiérarchique :
– La société accepte-t-elle une grande inégalité, sur le plan politique, de la
répartition des aptitudes et des responsabilités ? Si oui, cette distance se
retrouve au niveau de l’entreprise.
– La distance hiérarchique se mesure à la perception que le subordonné a
du pouvoir de son chef.
– Elle se traduit par une centralisation importante, un éventail des salaires
ouvert, un style de management directif.
– Dans les cultures à faibles distances hiérarchiques, des formes non
coercitives de pouvoir sont préférées : l’expertise ou l’autorité légitime par
exemple.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La distance hiérarchique :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La distance hiérarchique et les différences culturelles :
– Dans les années 70, entre un manœuvre et un directeur de production, il y
avait en moyenne 4 niveaux hiérarchiques au sein d’une usine de
machine-outil allemande contre 10 niveaux hiérarchiques dans une
entreprise française du même secteur et de taille comparable.
– Années 80 et 90 : « dé-hiérarchisation » et baisse du nombre de niveaux
hiérarchiques.
(Maurice, Sellier, Silvestre, 1979)
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La distance hiérarchique : des perceptions différentes du rôle
des managers (André Laurent, INSEAD, cultural diversity of
western conceptions of management) :
– Seuls 18% des managers américains pensent que la raison d’être
principale d’une structure hiérarchique est de savoir qui a autorité contre
50% des italiens et 86% des indonésiens.
– Seuls 22% des suédois affirment qu’il ne faut pas contourner la voie
hiérarchique afin d’établir des relations de travail efficaces, contre 46% en
Allemagne et 75% en Italie.
– Seuls 10 % des suédois estiment qu’un manager doit disposer de
réponses précises à la majorité des questions que ses subordonnés
peuvent soulever au sujet de leur travail contre 53% des français et 78%
des japonais.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La distance hiérarchique : est-il important qu’un manager puisse répondre
précisément aux questions soulevées par ses subordonnés à propos du
travail ? Taux de réponse par l’affirmative (%)
77 78
73
66
53
46
44
38
27
23
17 18
10
Sd PB EU Dk RU Su Bg A F It Id E J
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• User du symbolique n’est pas nécessairement suffisant pour
briser la distance hiérarchique :
– Certaines entreprises avec des structures très hiérarchiques ont souhaité
développer un management participatif. On a ainsi fait disparaître le
restaurant pour cadres et la cantine ouvrière au profit d’un restaurant
commun.
– Résultat ?
– Au fil du temps, les cadres s’étaient appropriés un espace en retrait dans
la nouvelle salle, ou ils fréquentaient un restaurant extérieur à l’entreprise :
la suppression d’un symbole n’a en rien modifié le fonctionnement de
l’organisation et des comportements.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La masculinité-féminité :
– Hofstede définit la masculinité comme une tendance à un certain
matérialisme, à l’affirmation de soi, au goût de l’exercice du pouvoir, et à
la valorisation du travail par rapport aux autres activités.
– La féminité est définie comme l’orientation vers les personnes (people
orientation), l’importance accordée à la qualité de la vie dans le travail et
l’orientation « nourricière » (nurturance).
– Hofstede a souligné l’importance de l’intuition et de l’émotion dans les
cultures labellisées « féminines ».
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La masculinité-féminité :
Féminité Masculinité
Protection de l’environnement > Protection de l’environnement <
croissance économique croissance économique
Donner plus au tiers–monde Ne rien donner
Il est légitime de ne pas faire Il faut faire carrière. Le manque
carrière d’ambition est pénalisé
L’entreprise respecte la vie privée L’entreprise empiète sur la vie
privée
Beaucoup de femmes réussissent Peu de femmes réussissent. Elles
(carrière, rémunération) sans être doivent être très agressives.
agressives
Conflits individuels et collectifs Fréquents
rares
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• La masculinité-féminité et ses influences sur les politiques de
mobilité :
– En Scandinavie, culture féminine selon Hofstede, si le DRH envisage de
transférer une femme scandinave dans une culture de type « masculine »
(Japon, pays du Moyen-Orient), l’expatriée aura probablement des
difficultés d’insertion si elle n’a pas été préalablement préparée à cette
situation.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• L’individualisme-collectivisme :
– Ce facteur est plus simple à comprendre et ces deux termes doivent se
comprendre dans leurs sens usuels.
– Qui prédomine : l’individu ou le groupe ?
– La société valorise-t-elle davantage l’intérêt personnel et l’initiative
individuelle que la soumission aux normes du groupe ?
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• L’individualisme-collectivisme :
Individualisme Collectivisme
Le « Je », l’individu domine. « Nous » domine : individu s’efface
devant le groupe
Recherche de l’intérêt individuel Recherche de l’intérêt du groupe
valorisée privilégiée
Autonomie souhaitée Suivi de l’opinion du groupe
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : G. Hofstede et les
facteurs de la variabilité culturelle
• L’individualisme-collectivisme en entreprise :
– On ne prend pas les décisions de la même façon :
• Au Japon, la décision doit être prise à l’unanimité. Au moment du dernier vote, c’est
la minorité qui doit faire machine arrière ( afin que ne plane aucun malaise).
• La décision met très longtemps à être prise, mais quand elle l’est, c’est avec un
rouleau compresseur, et les opposants d’hier travaillent avec une meilleure volonté
que les autres au projet que, la veille, ils désavouaient.
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : synthèse de la
recherche de G. Hofstede
MOE
Norbert Lebrument
L’approche culturelle : critique de la
recherche de G. Hofstede
• Au niveau théorique :
– Vision très déterministe : la culture détermine les valeurs personnelles.
– Vision très statique de la culture : le primat donné au culturel fait croire à
l’absence de changement social. Or, la culture, la société et les
entreprises évoluent.
• Au niveau méthodologique :
– Le quantitatif n'épuise pas l'humain.
– On ne s'intéresse qu'aux moyennes : c'est la moyenne qui fait la culture.
– Construction des variables sujette à caution (en particulier la construction
des variables « masculinité-féminité »)
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
• L’approche culturelle :
– A suscité de nombreuses recherches ultérieures et a montré aux
dirigeants l’importance du fait de tenir compte des cultures étrangères
– Peut se concevoir comme une grille de lecture permettant d’anticiper
certaines difficultés, de comprendre certains blocages au sein
d’organisations dans des pays donnés.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
Exemple de la DPO à la DPPO
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
Exemple de la DPO à la DPPO
1. Un cadre américain demande à son subordonné grec combien de temps
lui serait nécessaire pour rédiger un rapport.
2. Le subordonné grec est surpris par cette question : puisque cet Américain
est le patron, c’est à lui de savoir en combien de temps il lui faut le
rapport.
3. Le cadre américain est choqué par les hésitations et le manque d’initiative
de cet employé.
4. Embarrassé, le Grec donne un délai très court, 15 jours, pour faire plaisir à
son patron.
5. Au bout de 15 jours, le cadre américain vient réclamer son rapport. Il
constate avec surprise que le travail n’est pas terminé dans les délais
prévus.
6. Le subordonné grec perd la face devant ses collègues et son supérieur. Il
démissionne quelques jours plus tard.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle : compatibilité
délicate entre culture nationale et culture d’entreprise
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle : les
difficultés à changer l’organisation du travail
• Electrolux (suédois) a repris Zanussi (italien).
• Une expérience très médiatisée et soutenue par des
associations féministes, visait à permettre aux ouvrières
d’autogérer leur temps de travail. La direction s’est montrée
favorable et incitatrice. Un accord collectif a été signé.
• Résultats : un échec.
• Les raisons de l’échec :
– La direction a critiqué le manque de solidarité entre travailleuses.
– Les ouvrières ont dénoncé l'action de division menée inlassablement par les
contremaîtres et les petits chefs.
– Ces derniers ont contribué à provoquer des jalousies et des litiges car il n'est
pas simple de s'adapter à l'autogestion et d'en assimiler rapidement les valeurs.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
considérer la culture comme une ressource
• Certaines cultures refusent de changer à moins qu’on ne leur
montre clairement comment préserver leur identité : dialectique
du même et de l’autre.
• Exemple de l’organisation d’un séminaire sur la gestion du
changement avec des managers éthiopiens :
• Difficulté rencontrée : les Éthiopiens sont attachés à leur passé :
civilisation lointaine et magnifique.
• Que faire ?
– Proposition initiale : étude de livres consacrés à l’histoire
éthiopienne (des cités prospères et un commerce florissant).
– Présentation finale du séminaire : le futur était vu comme le moyen
de recréer les grandes gloires du passé : grand succès.
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne, ingénieur, sociologue français
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
• Résultats : trois modèles culturels
France États-unis Pays-Bas
Mode de résolution des Violents : Grèves…. Procédures complexes et Respect des points de vue
conflits réglementaires des autres et compromis
Frontières entre classes Frontières strictes Groupes très hiérarchisés Groupes distincts et égaux.
Rapport à la hiérarchie Les responsabilités ne Responsabilités données par Négociation permanente
doivent pas être données par les supérieurs
la hiérarchie
Mode de contrôle Pas de contrôle, car mal Contrôle signe d’intérêt et de Absence de sanctions et
admis sollicitude récompenses
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle :
d’Iribarne et les logiques culturelles
• Résultats : trois modèles différents de management
Caractéristiques des Violence verbale Exécution à la lettre des Résistance aux pressions
salariés Modération devoirs fixés par leur contrat exercées par l’autorité
Historique Fierté, héritée des travailleurs Équité et liberté dont sont à Nation issue d’un accord
bourgeois l’origine les marchands entre provinces
immigrants qui ont toujours
prôner l’égalité
Rapport partenaires Rendre un service mais ne « Le client est roi » : pas de Coopération importante
pas être au service de connotation péjorative à être
au service de
Devoirs Fixés par la coutume Fixés par le contrat, remplir Aucune information
les objectifs
Société Ordre Libre et équitable Repose sur des blocs
distincts, piliers de la société
Critiques Obstacle à la flexibilité Réduction des objectifs à des Limitation de l’engagement
chiffres dans le travail, agressivité
Risques d’exclusion
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle : la
culture d’entreprise
• La culture d’une entreprise est constituée des mentalités, des
mœurs, des croyances qui caractérisent les membres, le
management et les routines d’une même entreprise.
• Cette culture explique en partie la fameuse « résistance au
changement » : ex. le syndrome du NIH (« not invented
here »).
MOE
Norbert Lebrument
Actualisation de l’approche culturelle : la
culture d’entreprise
• Au niveau théorique : approche trop déterministe
• Au niveau méthodologique : l’observateur n’est jamais neutre
et cherche à valider sa théorie implicite.
• Mais de nombreux apports pratiques :
– L’entreprise doit tenir compte des cultures locales :
• Cultures nationales;
• Cultures d’entreprises.
MOE
Norbert Lebrument
Apports des approches culturalistes
MOE
Norbert Lebrument
Apports des approches culturalistes
MOE
Norbert Lebrument
Limites des approches culturalistes
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
• Objectifs du cours
• Définition des éléments de base
• Introduction
• L’approche structurelle ou le management rationnel
• L’approche « relations humaines » ou le management
participatif
• L’approche politique
• L’approche culturelle
• L’approche mintzbergienne
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
Contexte :
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
L’approche de Mintzberg
MOE
Norbert Lebrument
Théorie des organisations
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
Organisation scientifique du travail (Taylor, 1902)
Entrepreneuriale (de Schumpeter 1910 à Kirzner 1973)
Administration industrielle et générale (Fayol, 1916)
Bureaucratie (de Weber 1922 à Crozier 1963)
• Maîtriser plusieurs Managériale (de Berle et Means 1932 à Galbrratih 1967)
théories et approches : relations humaines (de Mayo 1933 à Mac Gregor 1960)
Coûts de transaction (de Coase 1935 ) Williamson 1985)
Coordination et légitimation (Barnard 1938)
Intervention psycho-sociologique (de Jaques 1951 à Dubost 1987)
Behavioriste (March et Simon 1958, Cyert et March 1963)
Systémique (Forrester, 1961)
Historique (Chandler 1962 à 1977)
socio-technique (de Woodward 1965 à Perrow 1970)
Contingence (Lawrence et Lorsch 1977)
Droits de propriété (Alchian et Demsetz 1972)
Agence (Jensen et Mecling, 1976)
Identités professionnelles (Sainsaulieu 1977 à Segrestin 1992)
Apprentissage organisationnel (Argyris et Schön, 1978)
Dépendance des ressources (Pfeffer et Salancik, 1978)
Évolution (Nelson et Winter 1982)
Sociétale (Maurice, Sellier, Silvestre 1982)
Synthétique (Mintzberg 1983)
Images ou représentations (Morgan 1986)
MOE
Interculturelle (de Hofstede 1987 à d ’Iribarne 1989) Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Conclusion
MOE
Norbert Lebrument
Merci pour votre attention
MOE
Norbert Lebrument