Le travail de recherche est la construction d’un « objet scientifique ».

Il permet à l’auteur de :
• Explorer un phénomène
• Résoudre un problème
• Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux antérieurs ou une thèse
• Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une nouvelle théorie
• Appliquer une pratique à un phénomène
• De décrire un phénomène
• Expliquer un phénomène
- … ou une synthèse de deux ou plusieurs de ces objectifs.
La recherche scientifique : est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir
d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est rigoureux et conduit à l’acquisition de
nouvelles connaissances
Combinaison entre une approche théorique et une approche empirique
Les fonctions de la recherche sont de décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des
faits, des phénomènes et des conduites.
La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le chercheur ne traite que
des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique
La spécificité de la recherche en sciences de gestion
Les sciences de gestion appartiennent au champ des sciences sociales, elles englobent plusieurs
spécialités, elle se définissent comme des sciences de l’action. Les connaissances concernent l’agir, en
et pour, une organisation « habitée » par des hommes.
La compréhension de la nature d’un travail de recherche passe donc par, l’apprentissage actif :
1) Des bases formelles nécessaires pour mener une recherche :
• Le processus de la recherche,
• L’activité du chercheur,
• Les techniques de collecte,
• Les outils d’analyse et d’interprétation,
• La nécessaire communication des résultats
2) Des exigences scientifiques qui légitiment et valident les résultats :
• Les référents epistémologiques,
• Les paradigmes,
• La validité,
• L’accumulation des connaissances ;
3) Enfin, du quotidien du chercheur et de son organisation personnelle pour mener un projet
de recherche :
• La formulation du problème,

O.R
 • L’émergence d’une problématique,
• La formulation d’un cadre opératoire,
• La démarche vers le terrain,
• La construction des outils d’analyse et la présentation des résultats.
Les objectifs peuvent être multiples, mais doivent entrer dans l’une des cinq catégories
suivantes :
• Décrire : déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes et parfois à établir les
associations entre eux.
• Expliquer : consiste à clarifier les relations entre des phénomènes en répondant à la question
« POURQUOI ? », voir comment un phénomène est né et comment il est ce qu’il est.
• Prédire : A travers des données antérieurs et des tendances répétitives
• Changer : Changer les réalités sociales. L’intervention, ou le « problem solving » n’est
possible qu’avec l’assentiment des acteurs du terrain.
• Maitriser : comprendre les situations pour proposer des interprétations théoriques globales de
la complexité d’un phénomène
Les types de transfert des résultats :
• Transfert vers l'entreprise : tu leur propose la solution
• Transfert académique : construire une base de données pour l'école. Le classement des
universités se fait sur la base de la recherche scientifique
• Transfert vers une revue scientifique ou le grand publique : ça nécessite bcp d'argent
contrairement aux 2 premières
L’activité du chercheur
L’activité de recherche est un enchainement d’actes élémentaires ordonnées dans le temps.
Le chercheur doit posséder une éthique personnelle (aucune falsification), une honnêteté, L’attitude de
respect à l’égard des acteurs individuels, le chercheur doit être capable d’accepter et de dépasser la
critique pour pouvoir progresser. Le travail doit être indivi sans exclure la solidarité et l’échange entre
les chercheurs.
CHAPITRE 1 : LES FONDEMENTS EPISTEMOLOGIQUE DE LA RECHERCHE
L’épistémologie = l’étude de la connaissance = la théorie de la connaissance = La science de la
connaissance
Étude critique des sciences destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée =
Décider si les sciences peuvent présenter la réalité ou pas.
Objectif = La Science de la Connaissance a une mission noble d’éclairer comment on appréhende le
monde, comment notre connaissance se forme-t-elle. Elle vise à établir des fondements de la science
(critiquer la science)

O.R
L’épistémologie consiste à répondre à trois questions fondamentales
• Qu’est-ce que la science (ou les sciences) ?
• Comment la science (ou une science) s’est-elle constituée ? Quels ont été́ les facteurs qui ont
influé sur son évolution ?
• Comment juger de sa validité ou de sa valeur ? Que veut dire qu’une théorie scientifique est
vraie ?
Les paradigmes épistémologiques
Paradigme = modèle, exemple
Un paradigme est une représentation du monde, une manière de voir les choses, qui repose sur une
base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée
Kuhn définit un « paradigme » scientifique comme suit
• Un ensemble d'observations et de faits avérés ;
• Un ensemble de questions en relation avec le sujet qui se posent et doivent être
résolues ;
• Des indications méthodologiques (comment ces questions doivent être posées) ;
• Comment les résultats de la recherche scientifique doivent être interprétés.
Posture épistémologique : paradigme sur lequel repose une argumentation scientifique
Un paradigme épistémologique est une conception de la connaissance partagée par une communauté,
qui repose sur un système cohérent d’hypothèses fondatrices.
L’adhésion à un paradigme est un phénomène sociologique
Choix d’un paradigme épistémologique en science de gestion
3 grands repères épistémologiques en sciences de gestion :
• Le positivisme : Auguste Comte
• Le paradigme interprétativiste
• Le paradigme constructiviste : Piaget, Morin
NB : Il n’y a pas de meilleur paradigme, le meilleur c’est celui qui est adapté à l’objet de recherche

O.R
 POSITIVISME
Auguste Comte
Empiriste, objectiviste et explicatif
Définition et Le Positivisme est le paradigme de
contexte base, qui se voulait être unique et le
seul pour toute Science. Il ne
reconnait que ce qui a été prouvé
scientifiquement (expérience =
empirisme), et ce qui ressemble à la
réalité.
On essaie de répliquer ce qu’on fait
dans les sciences dures en les
appliquant aux sciences sociales.
La Les méthodes quantitatives,
méthodologie instruments de mesure
privilégiée :
Objet de Au départ la nature, physique,
l’étude : objective et matérielle, ensuite
(sciences sociales et humaines)
Mission On veut expliquer les faits qui sont
fondamentale là, objectivement.
On recherche une logique de cause à
effet.
On cherche à établir des lois
Relation entre Indépendance
le sujet et Sujet = chercheur
l’objet d’étude Il n'intervient sous aucun prétexte
Que faire des Les négliger les éliminer ou les
biais du contrôler (réduire l’erreur)
chercheur ?
Raisonnement DEDUCTIF (méthode hyptothético-
déductive)
Principe • Principe de l’univers câblé
(l'univers est régi par des lois
fixes bien défini, le chercheur
cherche à les expliquer, il n’y
peut rien sur ces lois, ils ont
existé avant lui.)
• Principe d’objectivité
• Principe de naturalité de la
logique
• Principe de moindre action ou de
l’optimum unique (l'optimum
unique c'est le résultat ou la loi
qui découlera et s'approche à la
réalité)
INTERPRETATIVISTE
Humaniste, du subjectivisme et de la
compréhension
L’interprétativisme se voulait
remplacer le Positivisme dans les
Sciences Sociales mais s’est
finalement transformé en partie pour
laisser la place au troisième grand
paradigme épistémologique, dominant
aujourd’hui dans les Sciences Sociales
et surtout celles de Gestion (le
Constructivisme)
Il adopte une approche
compréhensive plutôt qu’explicative
Qualitatives (entrevues, discussions…
L’expérience humaine et ses
conséquences, les idées (les intentions,
motivations, représentations) le verbal
(narratif témoignages, discours,
Compréhension. Comprendre la
réalité, interpréter les faits observés.
On ne cherche pas de lois, mais on
cherche du sens.
Interdépendance entre objet de
recherche et chercheur
Connaissance subjective de la réalité
On veut comprendre, pour mieux le
faire il faut participer à la réalité
Les reconnaître, les expliciter et les
accepter
INDUCTIF (On essaie de partir de la
réalité pour générer des théories)
l’abductif est possible aussi
CONSTRUCTIVISTE
Piaget, Morin
La « réalité » n’existe pas
en tant que fait objectif
La réalité est reconstruite
par les individus en fonction
de leurs représentations
préalables, de leurs
expériences antérieures, du
contexte culturel…
L’esprit humain construit
l’image de la réalité
Le chercheur découvre la
réalité par une démarche de
type interprétatif
-
-
Dépendance entre l’objet et
le sujet (Interaction entre le
chercheur et l'objet d'étude)
Il ne refuse plus sa propre
subjectivité qui peut même
devenir un outil
d’investigation
ABDUCTIF mais aussi
inductif
O.R
Démarche Observer
Déduire
Prédire
CONCLUSION Dans le positivisme on vise à Dans l’interprétativisme on cherche à
expliquer les phénomènes les comprendre.

Quel paradigme suivre ?

Chacun de ces paradigmes porte une vision particulière sur ce qui est la Connaissance et le « bon »
chemin de son Appréhension,
Avant de faire de la recherche, il est important pour un chercheur débutant de se positionner
épistémologiquement et méthodologiquement
Pour déterminer son positionnement épistémologique, un chercheur doit se poser des questions par
rapport à
• La connaissance produite (sa nature),
• Son processus de production,
• Sa valeur et son statut
Critère de choix : nature de la réalité, création de la connaissance et valeur de la connaissance
Les principaux modes de raisonnement
Raisonnement = à la fois une action et le produit ou le résultat d’une action.
Raisonner, c’est faire une inférence correcte (déduction) ou combiner des inférences.
Classification des raisonnements : déductif, inductif, abductif
DEDUCTIF INDUCTIF ABDUCTIF
Le syllogisme de Decartes Chalmers, Newton
Du général au particulier Du particulier au général
Va des principes aux conséquences Partir de l’expérience, des faits, de Expliquer un phénomène ou une
fondées sur la formulation d’hypothèses, l’observation pour remonter aux observation à partir de certains faits,
si les hypothèses formulées initialement principes généraux et construire une événement ou lois.
sont vraies alors la conclusion doit théorie C’est quand le point de départ est une
nécessairement être vraie (confronter incertitude et le point d’arrivée est une
l’hypothèse à la réalité) incertitude

Le raisonnement qui fonde la démarche
hypthético déductive
A. Tous les haricots de ce sac sont blancs
(règle)
B. Ces haricots viennent du sac (cas)
C. Ces haricots sont blancs (conséquence)
Raisonne à partir d’une règle et d’un cas
pour obtenir le résultat de cette règle
dans ce cas.
Prouve que quelque chose doit être
L’induction vise à tirer des règles
générales à partir de l’observation de
faits particuliers
B. Ces haricots viennent du sac (cas)
C. Ces haricots sont blancs
(conséquence)
A. Tous les haricots de ce sac sont
blancs (règle)
On aboutit à la règle en partant d’un
cas et d’un résultat
Montre que quelque chose est
effectivement
L’abduction vise à expliquer les raisons
et les mécanismes derrière les
phénomènes
A. Tous les haricots de ce sac sont blancs
(règle)
C. Ces haricots sont blancs (conséquence)
B. Ces haricots viennent du sac (cas)
On aboutit au cas en partant de la règle
et d’un résultat
Suggère que quelque chose pourrait
être.

O.R
Le processus de recherche :
PHASE 1 de conception de l’objet
d’étude
1) Choisir le thème : Le chercheur
commence par laisser naître en lui une
idée qui peut lui venir d’une
observation, de ses expériences
personnelles dans la vie courante ou
dans la vie professionnelle, ou des
écrits se rapportant au domaine
d’étude, ou d’une insatisfaction par
rapport à ce domaine particulier. La
connaissance des travaux existants lui
permet de savoir si une recherche est
envisageable dans le domaine et peut
lui suggérer le type de question à poser
et le sujet précis à étudier
empiriquement.
2) Choisir et formuler un problème de recherche : le chercheur développe et articule par un
enchaînement d’arguments la traduction d’une préoccupation majeure, l’expression de “ce qui pose
problème”, de “ce qui fait problème”, et qui mérite d‟être étudié, élucidé”
3) Problématiser : l’art de poser des questions pertinentes
Une fois le problème de recherche identifié et formulé dans la forme d’énoncé affirmatif, le
chercheur le converti sous forme d’énoncé interrogatif écrit au présent de l’indicatif. Il s’agit
de poser la question principale et les questions complémentaires (pour compléter et clarifier la
principale).
La question de recherche doit avoir les qualités suivantes :
• Clarté et Précision
• Réaliste et Pratique (le niveau de connaissance du chercheur / les ressources en temps,
moyens matériel et financier)

Les objectifs de recherche : Les déclarations affirmatives qui expliquent ce que le chercheur vise,
son intention ou le but de la recherche et spécifient les opérations ou actes que le chercheur devra
poser pour atteindre les résultats escomptés

4) Recenser les écrits et autres travaux pertinents : Première partie majeure dans la rédaction du
mémoire, la réalisation d’une revue de littérature consiste à effectuer un « état de l’art », c’est à
dire à définir les concepts fondamentaux abordés dans le cadre de la rédaction du mémoire à
l’aide du travail déjà mené par d’autres auteurs sur le sujet.

La construction d’une revue de littérature part de la question de recherche qu’on s’est donnée.

Elle est appelée « phase exploratoire », doit être récente et synthétique, analytique et scientifique

NB : Le GAP lorsqu'il y a un vide dans la littérature, et aucune étude empirique ne discute un certain
point

O.R
Les objectifs de la revue de littérature
• Synthétiser l’état actuel de la recherche en lien avec votre problématique (ce que les autres
ont fait / dit / trouvé)
• Identifier la frontière entre ce qui a déjà été fait et qui a besoin d’être étudié
• Découvrir des variables importantes liées au sujet
• Faire une synthèse et élaborer une perspective
• Identifier des relations entre des idées et des pratiques
• Acquérir le vocabulaire et les concepts liés au problème
• Identifier les méthodes et techniques de recherche qui ont déjà été utilisées

Voyez dans la revue de littérature un tremplin : vous vous appuyez sur ce qui a été fait par d’autres
avant vous pour prendre de la hauteur et aller plus loin.
Principes à respecter
• Partir toujours de la question de recherche
• Définir son besoin d’informations
• Rechercher des documents qui présentent surtout des analyses
• Recueillir des textes qui donnent des approches diversifiées du problème que l’on veut
étudier
• Elaborer des grilles de lecture

La grille de lecture est une construction qui permet de dégager d’une part les thèmes majeurs identifiés
chez les auteurs et d’autres parts de relier ces thèmes aux différentes dimensions de la question de
recherche et à son contenu global
• Définir une stratégie

• Prendre des notes en lisant : Utiliser des guillemets si vous copiez provisoirement le verbatim
issu de la revue. Il est conseillé de reformuler ces citations. A ce stade, il est important de déjà
noter avec précaution les références bibliographiques afin d’éviter les erreurs d’attribution. PS :
Il faut s’intéresser au récent, mais ne pas oublier les études plus anciennes

Stratégie de rédaction

Il faut inclure la référence à une source lorsqu'on rapporte mot à mot ce que quelqu'un d'autre a dit;
lorsqu'on reformule, lorsqu'on intègre des figures..

Il faut aussi inclure la référence que ce soit un document publié ou non publié ; imprimé ou
disponible sur Internet ; protégée par le droit d'auteur ou du domaine public

Comment citer une source dans le texte ? 2 méthodes

• Méthode classique, en note de bas de page : ex : ¹ MICHAUD, Yves. La crise de l’art
contemporain. Paris : Presse universitaires de France, P (Quadrige)
• Méthode auteur-date : (Michaud, 2011, p. 26ti)

O.R
Comment rédiger ma bibliographie ?
La bibliographie est structurée par ordre alphabétique des auteurs
Présentation homogène : respect de la typographie et de la ponctuation.
Les différents types de documents peuvent être hiérarchisés en sous-groupes :
o Littérature scientifique : ouvrage, chapitre d’ouvrage et article de revue ;
o Littérature grise : thèse/mémoire, rapport d’études, communication à congrès, etc. ;
o Articles de presse, sites internet.
Les normes APA
Les normes APA sont l’un des styles de citation les plus courants pour citer des sources. Elles sont
majoritairement utilisées
• Citer la source dans le texte : sous deux formats : Source narrative : Dupont (2019) indique
que…
Source entre parenthèses : D’après cette recherche, … (Dupont, 2019)

• Citer la source dans la bibliographie : je cite tt même les sources que j’ai cité dans le texte,
format diffère en fonction du type de doc
• Citer un livre : le titre du livre doit être en italique.
FORMAT : Auteur, Initiale. (Année de publication). Titre du livre (édition). Maison d’édition.
• Citer un article de revue : le titre du journal et numéro du volume doivent être en italique.
FORMAT : Auteur, Initiale. (Année publication). Titre de l’article. Titre de la revue, Volume
(Numéro), Plage de pages. DOI
• Citer une page Internet
Format : Auteur, Initiale. (année, jour mois). Titre de la page. Site Internet. URL
• Citer un rapport : le titre du rapport doit être en italique.
Format : Organisation ou Auteur, Initiales. (Année de publication). Titre du rapport. URL

O.R
Section II : où chercher l’information ? techniques de la recherche documentaire
Les outils de la veille scientifique et de la gestion des flux :
Mettre en place une veille scientifique = surveiller les dernières parutions de la littérature scientifique
sur un sujet et à les choisir, trier
La mise en place du système d’alerte : Mots clés, nom des auteurs, domaines en rapport avec le sujets,
utiliser les synonyme, mots apparentés (de la même famille) ... (la polysémie= many meanings est
utilisé par les outils de recherche), utiliser l’anglais
Pour combiner c'est à dire associer plusieurs mots clés dans une recherche, vous disposez de ce que
l'on appelle des opérateurs de recherche.
• Les opérateurs booléens : « ET », « OU », « SAUF »
• Les opérateurs de proximité (ex : NEAR , followed by ...)
• La troncature (" " ==> retrouver la phrase telle qu'elle est. ex : etude* ==> etudier , etudiant...)

Les outils d’accès à l’information (les ressources numériques)

• Catalogues des Bibliothèques ex : bums, bnrm, al saoud, opac de imist,
• Moteurs de recherche (généralistes ou spécialisés) ex : scholar,
• Plateformes de thèses
• Bases de données bibliographiques ex : bums
• Bases de données textuelles (générales, disciplinaires)
• Bibliothèques numériques ex : Bibliothèque nationale du royaume / France
• Bases de données de brevets, de statistiques
• Portails scientifiques, portails institutionnels ex : OKR, BIBECO,
• Archives ouvertes ex : HAL, Dspace, RePEc, ISIDOR, open doar,
• Les réseaux des chercheurs ex : reseachGate, academia, academic research, publicationslist

PHASE 2 : phase méthodologique collecte des données

Il n’y a pas de meilleures démarches, la démarche dépend de l’objet de recherche par exemple si on
veut comprendre on utilise la méthode qualitative
Quel est votre mode d’investigation ? C’est la démarche entreprise pour la collecte, l’analyse et
l’interprétation des données
Différence entre analyser et interpréter : analyse c’est tout simplement structurer, ordonner,
classer les résultats (sous forme d’histogramme, des figures, des tableaux…), interprétation c’est la
discussion des résultats, comment ce résultat peut m’aider à répondre à la problématique, donner un
sens a ce résultat par rapport à l’objet de recherche
Les modes d’investigation sont déterminés par les paradigmes de recherche et les objectifs du
chercheur ce dernier à le choix entre trois modes d’investigation : - l’approche qualitative -
L’approche quantitative - L’approche mixte

O.R
 QUANTITATIVE
Les résultats sont décrits avec des statistiques et
des chiffres
Mathématiques
Laboratoire
Vision étroite
Déductive
Cause/effet – Déterminisme
Réalité est objective
Rapport statistique
Prouver des relations de cause à effet
Montret des corrélations ou des relations entre
variables
Echantillon aléatoire et large
But : Mesurer
Objectifs : expliquer, vérifier, prédire
Conséquence : Généralisation
Résultat : la vérité est découverte
Le chercheur demeure à distance et à l’extérieur
de l’interprétation Il reste en dehors des
instruments
S’impliquer ➔ biaiser
Vérifie une hypothèse à travers un décompte
forcément réducteur.
POSITIVISME
La vérification (test) : le chercheur a une idée
claire et établie de ce qu’il cherche
Peu de flexibilité : l est très difficile de changer la
question de recherche compte tenu du coût
qu’une telle modification entrainerait (enquêtes…)
Quand le thème est clairement défini et familier
Quand les problèmes de mesure sont mineurs ou
ont été résolus
Lorsqu’on souhaite généraliser les résultats et les
comparaisons entre plusieurs groupes
Les critères de distinction entre le quantitatif et le qualitatif :
• Distinction selon l’orientation de la recherche
• Distinction selon la flexibilité de la recherche
Quelle est la meilleure démarche ? il n’y a pas de meilleure démarche, le choix dépendra de la
problématique et de la question de recherche
QUALITATIVE
Les résultats sont décrits avec des mots et leur
signification sont examinées
Humaniste
Cadre naturel
Vision large
Inductive
Comportement, significations,
Subjectivité
Rapport narratif
Découvrir des significations
Construire des théories et décrire des phénomènes
Echantillon petit et choisi à propos, étude
approfondie d’un petit nombre de cas ou avec peu
de participants
But : Comprendre
Objectifs : décrire, interpréter
Conséquence : Transférabilité
La vérité est co-construite par l’interprétation du
chercheur et les données produits
Le chercheur est impliqué dans l’analyse et
l’interprétation, il est le principal instrument de la
recherche
S’impliquer ➔ pouvoir comprendre, contact direct
Recherche une proposition ou aboutit à une
classification qui pourra ensuite être explorée par
l’approche quantitative : CONSTRUCTIVISME
L’exploration : il ignore en grande partie la teneur
de ce qu’il va mettre à jour
Grande flexibilité : La question de recherche peut
être modifiées à mi-parcours afin que les résultats
soient vraiment issus du terrain.
Quand le thème est peu familier
Quand les concepts et les variables sont inconnus
Lorsqu’on recherche la signification plutôt que la
fréquence - Quand la souplesse de l’approche est
nécessaire pour découvrir l’imprévu
O.R
Les méthodes de collecte de données dans le cadre des études qualitatives
• Les entretiens individuels
• Les réunions de groupes
• Les techniques d’entretien et d’animation
• La collecte des données qualitatives par l’observation

PHASE 3 : Phase de traitement : analyse/ présentation et interprétation/ discussion des résultats

• L’analyse et la présentation des données : il s’agit d’ordonner, classer et regrouper les données
pour pouvoir les analyser.

Les informations ou faits doivent être isolés, regroupés et classés dans des catégories, dans des
tableaux, dans des graphiques, etc.

Il faut donc traiter les informations ou les faits pour les transformer en données analysables, ces
traitements sont en général assistés par ordinateur à l’aide de logiciels tels que: SPSS, MODALISA,
EXCEL, NUMBERS, SHINX, etc.

• L’interprétation /discussion des résultats : Il s’agit en fait de procéder à l’évaluation du

processus entier de la recherche et démontrer la pertinence ou la validité des résultats par rapport
au problème de recherche et aux questions, au cadre de référence, de mettre les résultats en relation
avec d’autres travaux et d’apprécier la question des limites de la généralisation des résultats.

LA STRUCTURE DU MEMOIRE
La structure la plus recommandée c’est celle avec 3 chapitres avec
une introduction et une conclusion pour chaque chapitre (chapitre
1 : revue de littérature, chap 2 : présentation de l’e/se et
méthodologie de travail, chap 3 : présentation et discussion des
résultats. Ensuite une conclusion générale
Introduction générale c’est la partie la plus importante du rapport,
si on a un travail de de 100 pages, l’intro doit être faite en 10pages
(10% du travail), il faut tjr introduire les généralités sur le thème,
la justification du choix du sujet et motivations, l’identification et
formulation du problème, les questions de recherche, les énoncés
des objectifs de recherche, la définition des indicateurs de
variables, la démarche générale de vérification et le plan de la
recherche.
En règle générale, l'introduction contient : - La problématique de
recherche et les questions de recherche qui en découlent. - Une
discussion sur la pertinence et sur la portée du travail - Les
définitions les plus importantes (notamment celles qui se trouvent
dans le titre de votre travail) - Une discussion de la méthodologie
- Le plan
L’intro : écrire au futur (nous allons traiter…)
Conclu : écrire au passé

O.R