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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

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FACULTE DES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES


(FASHS)
********

DEPARTEMENT DE LA SOCIOLOGIE-ANTROPOLOGIE
(DS-A)
*****

SOCIOLOGIE LICENCE 1

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RESUME DES COURS DU SEMESTRE 1

Réalisé par:
Le Collectif des Responsables d’Amphi

ANNEE ACADEMIQUE: 2023-2024


LISTE DES UE LICENCE 1 SOCIOLOGIE-ANTHROPOLOGIE

Unités Matières
d’enseignement
UE 1101 -Introduction à la sociologie générale

-Histoire de la sociologie
UE 1102 -Introduction à l’anthropologie générale

-Histoire de l’anthropologie générale


UE 1103 -Introduction à la démographie sociale

-Introduction à la sociologie des mobilités


sociales
UE 1104 -Introduction à la psychologie générale

-Linguistique sociale appliquée


UE 1105 -Introduction aux méthodes de recherche
en sciences sociales

-Epistémologie des sciences sociales


UE 1106 -Histoire nationale

-Introduction à l’économie sociale

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UE1101 : INITIATION À LA SOCIOLOGIE GÉNÉRALE

 INTRODUCTION À LA SOCIOLOGIE GÉNÉRALE


Qu’est-ce-que la sociologie ?
Étymologiquement, la sociologie vient de deux mots grecs "socius" qui signifie société
et "logos" qui veut dire discours/science. Elle est alors la science qui étudie la société.
Généralement, c'est la science qui étudie les interactions entre les individus dans la
société.
Ainsi, la sociologie est l’étude des relations, actions et représentations sociales par
lesquelles se constituent les sociétés. Elle vise à comprendre
comment les sociétés fonctionnent et se transforment.
Elle s’intéresse aux rapports individus-société ; parcours de vie ; actions sociales tels
le travail, la science, les mouvements sociaux ; groupes sociaux tels les familles ou les
réseaux d’amis ; organisations telles que les écoles ou les entreprises ; sociétés entières
dans leurs aspects culturel, technologique, économique, politique etc… ; enjeux
planétaires tels que la migration internationale ou l’environnement.
Selon Auguste Comte, la sociologie est la science qui étudie les phénomènes
sociaux. Pour Auguste Comte, l’objet de la sociologie est le phénomène social.
Selon Émile Durkheim, c'est la science qui étudie le fait social. Pour Émile
Durkheim, l’objet de la sociologie est le fait social.
Avec Max Weber, c'est la science qui étudie l'action social. Pour Max Weber,
l’objet de la sociologie est l’action sociale.
La sociologie est comme les autres sciences. Elle est
née suite aux crises sociales. Le mot sociologie est apparu en 1830 sous la plume
d’Auguste Comte. Bien avant Comte, Saint Simon utilisait déjà la
Physiologie sociale pour désigner cette science. À la suite, Quételet un mathématicien
Belge va désigner cette science de physique sociale. Tout ceux-ci faisait de la
sociologie sans le savoir. Mais ce n’est qu’en 1895, à la fin du XIXème siècle,
principalement en France, qu’Émile Durkheim avec Les Règles de la Méthode
Sociologique, lui donne son caractère scientifique, faisant ainsi de la sociologie une
discipline autonome. Au regard de ce qui précède, l’histoire de la sociologie perçue
comme une discipline autonome est relativement récente.
Quels sont les champs d’application de la sociologie?
La sociologie est une discipline, à savoir, un ensemble de méthodes d’observation, de
manières de penser et de cadres d’analyse en évolution qui s’applique à une gamme
illimitée de phénomènes sociaux, dont l’identité et la citoyenneté ; l’intégration sociale
et la discrimination ; la migration des populations ; les stratégies d’existence dans les

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pays en voie de développement ; la renaissance de la religion ; la santé publique ; les
rapports entre le privé et le public.
Que font les sociologues?
Les sociologues réalisent la collecte et l’analyse des informations (données) pouvant
contribuer au changement social en synthèse documentaire, entretiens, questionnaires,
sondages, récits de vie, études de cas, analyses statistiques, analyses de discours,
évolution de programmes et de politiques etc…
Les pères fondateurs de la sociologie
- Auguste Comte (1798-1857)
-Émile Durkheim (1858-1917
- Karl Marx (1818-1883)
-Max Weber (1864-1920)
-Alexis Tocqueville (1805-1859)
-Marcel MAUSS (1872-1950)
Les précurseurs de la sociologie
-Montesquieu (1689-1755)
-Rousseau (1712-1778)
-Aristote (384-322)
-Platon (428-347)

Pourquoi dit-on que la sociologie est la fille des révolutions


La sociologie est « la fille des révolutions » selon la formule de Jean Duvignaud, par
ce qu’elle est les résultantes de trois grandes révolutions à savoir : la révolution
politique illustré par les mouvements de grande instabilité politique, la multiplication
des troubles et revendication. La révolution intellectuelle identifié par la dégradation
des conditions de vie, la gestion artisanale dévalorisée par les pays techniques, l’exode
rural et la révolution industrielle manifesté par les règles des discours philosophique et
moralisateur,
politiques et littéraire et une tentation de réponse scientifique tel que «la sociologie dès
lors de la vente de décrire la vie sociale mais également d’apporter des réponses aux
problèmes sociaux ». Et c'est pour trouver solution à ces révolutions qu'elle est née au
19ème siècle.
Pourquoi dit-on qu’Émile Durkheim est le père de la Sociologie Française ?
Émile Durkheim est le père de la sociologie française parce qu’il a contribué à
l’institutionnalisation de la sociologie française, et à donner un caractère scientifique
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(son objet, sa méthode) à travers son
ouvrage les Règles de la Méthode Sociologique.

Qu’est-ce-que le fait social ? Quelles sont ses caractéristiques ?


Selon Émile Durkheim, le fait social est « toute manière d’agir, de penser, de sentir,
extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel
ils s’imposent à lui ».
Il est caractérisé par la Généralité, la Collectivité, l’Extériorité et la Coercition.

Présentation de la théorie du lien social


Les deux principaux tenants de la théorie du lien social sont: Thomas Hobbes dans le
Léviathan et Jean Jacques Rousseau dans Du contrat social.
Pour Jean Jacques Rousseau, a l’état de nature, l’Homme est bon, parfait, non
corrompu, libre, non nuisible, isolé.
Pour Thomas Hobbes, l’Homme est un loup pour l’Homme, n’est pas social, ne
connais pas la douceur ni le pardon, l’Homme est nuisible.

Définition de quelques concepts clés de la sociologie


La société: est un groupe d'individus unis par les rapports suivis entre eux et
présentant une certaines identité géographique et culturelle notamment au plan
linguistique et symbolique.
Interaction: c'est une relation réciproque ou l'influence mutuelle entre un groupe
d'individus ou dans une société.
La socialisation: c'est le processus par lequel l'individu acquiert et intériorise les
valeurs et normes de sa société.
Selon Pierre Bourdieu, la socialisation désigne le processus par lequel l'individu
apprend les modes d'agir et de penser de leur environnement, les intériorise en les
intégrants à leurs personnalités et
deviennent membres de groupe où ils acquièrent un statut spécifique.

Les Types de socialisation :


Ils existent deux types de socialisation, à savoir :
-la socialisation primaire, qui permet à l'individu d'acquérir les normes et valeurs de
sa société de l'enfance jusqu'à l'adolescence ou sein de sa famille.
-la socialisation secondaire, qui permet à l'individu de mieux s'ingérer dans la vie
professionnelle. Elle se déroule à l'âge d'adulte.
Les déterminants de la socialisation :
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-la rue
- l'école
-la famille

Normes : ensemble des règles, des lois, des principes qui régulent les actions des
individus dans la société.
Selon Émile Durkheim, les normes sont des règles de conduite socialement
sanctionnées, engendré par une conscience collective.
Valeurs : ce sont des principes moraux qui orientent l'action des individus dans la
société.
Selon Guy Rocher, les valeurs sont des manières d'être ou d'agir propre à une
personne, collectivité qui reconnaît comme idéale.

Les paradigmes en sociologie


Le holisme: Pour Émile Durkheim, c'est une théorie d'après laquelle le
fonctionnement de la société détermine l'action des individus.
L'individualisme: selon Weber, c'est les actions des individus qui déterminent l'action
de la société.

 HISTOIRE DE LA SOCIOLOGIE

Quelques précurseurs et leur apport à l'avènement de la sociologie


Jean Jacques Rousseau (1712-1778)
Il a contribué à l'avènement de la sociologie à travers son ouvrage « Du contrat social
» (1762). Il atteste dans cet ouvrage que l'homme à l'état de nature est bon, parfait mais
c'est la société qui le corrompt. Pour éradiquer cela, il estime qu'il faut établir les
principes, les règles, les lois pour régulariser le comportement de l'individu au sein de
la société. D'où son ouvrage « Du contrat social »
Thomas Hobbes (1588-1679)
À travers son ouvrage « Le Léviathan » (1651), il a contribué à l'avènement de la
sociologie et selon lui l'homme à l'état de nature est mauvais, agressif et que son
passage à l'état social le rend bon. D'où il affirme que « l'homme est un loup pour
l'homme »
Platon (428-347 av J-C)
Il explique la société par le corps humain à travers son ouvrage « La République ».
Pour lui, le corps humain est composé de trois éléments:
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-L’épithumya qui désigne le ventre, qui est instance de nos désirs, nos pulsions. Les
artisans et les cultivateurs sont considérés comme le ventre de la société.
-Le thumos qui fait appel à la poitrine et qui nous renvoie à la force de la société, les
soldats pour défendre la société
-Le noûs qui est le cerveau, aux intellectuelles, ceux qui participent aux instances de
prises de décisions sur les éventuels problèmes.
Aristote (384-322 av J-C)
À travers la politique, il montre que l'individu est un être social que politique. À partir
de son ouvrage « La Politique » Aristote a contribué à la naissance de la sociologie.
Dans son ouvrage, il considère l'homme comme étant un être social que politique.
Selon lui, la relation avec les familles est basée sur la richesse et la propriété ; il
considère la société comme un être humain c'est à dire elle naît, elle grandit et meurt.
Pour lui l'économie est le pilier de la société. Toujours dans son ouvrage, il condamne
le capitalisme excessive, l'esclavage et défend la propriété privée.
Pour lui, la société est organisée en quatre (04) étapes :
- Philia (différentes familles)
- Coiconia (ensemble de familles)
-Politéia (les dirigeants)
-Nomos (les règles et normes)

La différence entre la conception de la sociologie d'Émile Durkheim et Max


Weber
Émile Durkheim
Objet : Fait social
Caractéristiques du fait social :
La généralité
La collectivité
La coercition
L’extériorité
Démarche : hypothético-déductive
Modèle d'analyse : holisme (le tout explique la partie)
Type de sociologie : Objective et holistique (basé sur les chiffres pour analyser
(quantitatif)
Max Weber
Objet : Action social
Caractéristique :
Pratique traditionnelle
Action rationnelle en valeur
Action rationnelle en finalité

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Démarche : hypothético-inductive
Type de sociologie : compréhensive (Subjective et individualiste)
Modèle d'analyse : individualisme.

Différents courants en sociologie


Évolutionnisme : c'est une théorie socio-anthropologie qui stipule que les sociétés
humaines ont évolués de la moindre évolution aux grandes évolutions.
Auteurs : « Ancient society » (1877), Henri Morgan ; Tylor ; A. Comte.
Fonctionnalisme: c'est une doctrine d'après laquelle les éléments d'une société jouent
un rôle pour assurer le fonctionnement et la stabilité.
Auteurs: Bronislow M. « Agronaut du Pacifique occidental »
Diffusionnisme: c'est une appréhension des cultures humaines par leur distribution
dans l'air, leur historicité et les dynamiques géographiques associées. C'est une théorie
qui stipule que la culture évolue dans le temps et dans l'espace.
Auteurs : Franz Boas ; Graebner ; Frobenius Léo
Culturalisme: c'est une théorie qui stipule que la culture a une influence
prépondérante sur la personnalité de base de l'industrie.
Auteurs: Abraham Kardinier, Marguerite Mead ...
Structuralisme: C'est une théorie qui s'intéresse à l'organisation et à la coordination
des éléments pour le maintien du système ou de la société.
Auteurs : Max Weber ; Émile Durkheim ....
Relativisme: c'est une théorie selon laquelle il n'y a pas de connaissance absolue.
Auteurs : René Descartes ; E. Tylor. ....
Interactionnisme : cette théorie met au centre l'explicitation des phénomènes
collectifs, l'étude de l'interaction sociale que les personnes attribuent à ce qui les
entourent. C'est aussi cette théorie qui désigne tous les modes d'analyse qui, en
sociologie, privilégie les actions réciproques entre individu ou groupe.
Auteurs : Protagoras ; etc....

Définition de la théorie : ensemble de concepts organisés qui cherche à expliquer un


fait ou un phénomène.

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UE1102 : INITIATION À L’ANTHROPOLOGIE GÉNÉRALE

L’Anthropologie est une science, située à l’articulation entre les différentes sciences
humaines et naturelles, qui étudie l’être humain sous tous ses aspects, à la fois
physiques (anatomiques, biologiques,
morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) et culturels (social, religieux,
psychologiques, géographiques, etc.).

Au terme d’une histoire qui retrace les différentes théories de l’anthropologie, il est
nécessaire de s’interroger sur l’apport ou le bien-fondé de ces théories
anthropologiques.
Qu’est-ce-que l’anthropologie ? Quelles sont les différentes sortes de
théorie en anthropologie ? Quelles sont les théories qui sont complémentaires ?
Quelles sont les théories qui s’opposent ?

Qu’est-ce-que l’Anthropologie ?
Le mot anthropologie vient de deux mots grec‘’anthropos’’, qui signifie « homme », et
‘’logos’’, qui signifie science, parole, discours. Elle constitue jusqu’au XIX siècle une
branche du savoir philosophique, mais avec la naissance des sciences sociales le terme
change de sens pour désigner essentiellement la nouvelle science. La démarche
anthropologique prend comme objet d’investigation des unités sociales de faible
ampleur à partir desquelles elle tente d’élaborer une analyse de portée plus générale,
appréhendant d’un certain point de vue la totalité de la société où ces unités s’insèrent.
L’anthropologie est une science qui étudie l'homme dans toutes ses dimensions socio-
culturelles.
En effet, l’anthropologie est née avec la découverte de la connaissance d’autrui, avec
la reconnaissance de l’altérité. Cette naissance correspond à la prise de conscience de
la verticalité, dans l’espace et dans le monde. L’homme a répugné pendant longtemps
à se prendre pour objet d’étude.
L’anthropologie est devenue une science de l’homme qu’à la 2ème moitié du 19ème
siècle, vers 1860, 1890.
Celle-ci s’est dotée d’une méthode, d’une problématique et d’une conscience
professionnelle. Cette période correspond à l’évolutionnisme. Au 18ème siècle a existé
une pensée pré-ethnologique par des naturalistes, des philosophes qui voulaient saisir
l’homme dans sa diversité. Certain ont qualifié la renaissance de préhistoire de
l’anthropologie.
L’anthropologie étudie dans son acception la plus large le genre humain.
L’anthropologie en ce sens pendant longtemps une branche du savoir philosophique.
Descartes, Hobbes, Rousseau ou encore Kant avec l’anthropologie du point de vue

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pragmatique participent de cette forme première de l’anthropologie. Elle s’est ensuite
développée au cours du XIX siècle en tant que science pour répondre aux observations
faites sur la diversité physique et culturelle de l’espèce humaine. Le terme même
d’anthropologie a changé de sens au fil des découvertes et en suivant les différents
courants de pensée : l’évolutionnisme, le fonctionnalisme, le diffusionnisme, le
culturalisme et structuralisme.
L'anthropologie est également née des conquêtes coloniales et de l'étude des peuples
dit primitif, recherche des traces de révolution de l'homme comme espèce dans le cas
de l'évolution physique de la société dans celui de l'anthropologie sociale. L'objet
d'étude de l'anthropologie est l'homme à travers ses dimensions sociales et culturelles.
Les différentes phases de l'évolution de l’anthropologie :
-l'ethnographie : c'est la première phase de l'évolution de l'anthropologie qui consiste
à une description ou transcription des données premières de la recherche.
- l'ethnologie : c'est la deuxième phase de l'évolution de l'anthropologie qui consiste à
l'interprétation et d'analyse des données de la recherche. Elle étudie les mœurs ou
ethnies des peuples.
- l'anthropologie : c'est la phase de comparaison et de
généralisation des données du terrain (phase de théorisation)

Les acteurs qui ont contribué à la naissance de l'anthropologie (précurseurs) :


-Les explorateurs
-Les philosophes
-Les naturalistes
Les courants de l'anthropologie :
L’évolutionnisme, a été la première théorie de l’anthropologie. Elle a été fondée sur
les certitudes nées depuis le 18ème siècle que l’humanité évolue vers un progrès
irréversible qui se traduit par une complexification et une diversification des structures
sociales, un perfectionnement des systèmes sociaux dans les domaines aussi bien
politique, économique, religieux etc. L’anthropologie évolutionniste se proposait alors
d’étudier « les différents peuples qui se sont succédés dans le temps et qui se
retrouvent à travers le monde à des stades inégaux de culture et de progrès général de
l’humanité » (Lombard 1994 :3).
Le projet de l’anthropologie consistait à découvrir et à décrire des lois de l’évolution
mais aussi les paliers historiques par lesquels devaient nécessairement passer tous les
peuples. Selon les auteurs, l’évolution de l’humanité se caractérise par les stades
suivants :
Théologique, Métaphysique et scientifique
(Auguste Comte)

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Sauvagerie, barbarie et civilisation ; chacun de ses stades se subdivise en 3 sous
stades : inférieur, moyen et supérieur (Henry Morgan)
Magie, Religion et Science (James Frazer)
Communauté primitive, Société esclavagiste, Féodale, Capitaliste, Socialiste et
Communiste (Marxiste).
L’ambition de tous ces travaux visait à montrer que l’évolution de l’humanité constitue
un processus unique et linéaire de changements progressifs, cumulatifs et irréversibles.
Les critiques ou limites de l'évolutionnisme :
-l’ethnocentrisme (c’est la considération de sa culture comme étant sa référence)
- considération europo-centrique
Les Acteurs de l’évolutionnisme :
o Lewis Henry Morgan (1818-1881)
o Edward Tylor (1832-1917)
o James George Frazer (1854-1941)

Le fonctionnalisme en anthropologie renvoie à la notion de fonction. C’est une


doctrine d'après laquelle les éléments d'une société jouent un rôle pour assurer le
fonctionnement et la stabilité.
Les Acteurs du Fonctionnalisme :
o Arnold Van Gennep (1873-1957)
o Bronislaw Malinowski (1884-1942)
o Alfred Reginald Radcliffe-Brown (1881-1955)
o Edward Evan-Pritchard (1902-1973)

Le Diffusionnisme a été théorisé par des auteurs tels que Boas, Kroeber, Grabner,
Frobenius. Il est procédé d’une critique de l’évolutionnisme et du fonctionnalisme. Il
est fondé sur le postulat que les inventions naissent dans les cercles culturels restreints
à partir des quels elles se diffusent. Par conséquent, les sociétés se développent
beaucoup plus par emprunt et
par imitation à la suite des contacts culturels provoqués par les migrations ou par les
guerres.
Les critiques ou limites du Diffusionnisme :
Considération parcellaire des emprunts culturel qui sont par ailleurs fragmentaires.

Le culturalisme a été développé aux USA à partir des années 30 du siècle passé. C’est
un courant qui tend à expliquer la culture comme système de comportements appris et
transmis par l’éducation, l’imitation et le conditionnement dans un milieu social
donné.

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Les critiques ou limites du Culturalisme :
Simplification de la formation de la personnalité à la culture c'est à dire, à part la
culture, il y a l'école, les institutions qui influencent aussi l'homme.
Les Acteurs du Culturalisme :
o Margaret Mead (1901-1978)
o Christopher Alexander (1936-)

Le Structuralisme est un courant qui s’oppose à l’analyse exclusivement descriptive


des faits sociaux. Il considère la société comme un ensemble d’institutions sociales
indépendantes constituant un système. Le rôle de l’anthropologie consiste par
conséquent à découvrir la structure du système. L’anthropologie structurale a été une
tentative d’élaborer et de modéliser, dans les sciences sociales, des modèles théoriques
permettant de comprendre et d’interpréter la réalité sociale.

Les grandes écoles anthropologiques :


- l'école anglo-saxonne : elle parle d’anthropologie socioculturelle
- l'école française : l'ethnologie
- l'école anglaise : anthropologie sociale
Bronislaw Malinowski est considéré comme le père fondateur de l'anthropologie
car il fut le premier à aller sur le terrain.
Les Acteurs du Structuralisme :
o Claude Lévi-Strauss (1908-2009)
o Pierre Bourdieu (1930-2002)

Système de parenté
La parenté est une relation sociale privilégiée, consanguine ou non, fondée sur
l'existence réelle ou supposée d'une filiation commune, d’une alliance, ou sur une
adoption.
Les types de parenté
- la filiation (lien du père au fils)
- la germanité (lien entre frère et sœur d'un même couple)
- l'alliance (lien du mariage)
Les types d'alliance
- La monogamie
- La polygamie
- La polyandrie
- Le lévirat
Les formes de parenté
-Relations de plaisanterie (par exemple amusement violant entre nago et bariba)
- Relation évitable (la relation qui existe entre un homme et sa belle-mère)

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- la relation classificatoire
Les piliers de la parenté
- le lien biologique
- le lien social
- le lien juridique
Les types de résidence
- la patrie localité
- la matrie localité
- la néo-localité
- uxuro-localité.
Les huit termes de la parenté.
- père-mère ; épouse - mari ; fils-fille ; frère-sœur.

FILIATION
Père (pe)
Mère (me)
Fils (fs)
Fille (fe)

GERMANITÉ
Frère (fr)
Sœur (sr)
ALLIANCE
Épouse (ep)
Mari(Ma).

Le Système de parenté fut étudié par Malinowski.


La méthode de recherche de l'anthropologie est la méthode qualitative.
La démarche en anthropologie est l'observation participante. On entend par
l'observation participante l'immersion du chercheur sur le terrain
Le terrain anthropologique est le laboratoire du chercheur (anthropologie)
La distanciation est le fait de se départir des préjugés...

Les critères de substances de l’anthropologie :


-Le racisme
-La prétention à la supériorité culturelle
-Inégalité sociale et de statuts
-La diversion exotique

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UE1103 : INTRODUCTION A LA DEMOGRAPHIE SOCIALE ET LES MOBILITES
SOCIALES

 SOCIOLOGIE DES MOBILITÉS SOCIALES


Définition des concepts clés :
Stratification sociale : c'est la répartition d'une société en différents groupes sociaux
hiérarchisés.
Selon Potiron Sorokin, la stratification sociale correspond à la différenciation d'une
population donnée en classes hiérarchiquement superposées.
Hiérarchie sociale : c'est une force d'organisation des individus d'une société qui
privilégie leurs fonctions et leurs catégories sociales.
Statut : c'est la position qu'occupe un individu à un moment donné de sa vie.
La classe sociale : regroupe les personnes ayant le même niveau social, autrement dit,
dans les conditions de vie, le niveau de revenu et les comportements d'achats sont
proches.
Le rôle : c'est la fonction qu'exerce un individu à un moment donné de sa vie.
La reproduction sociale : désigne que les enfants
occupent dans la société une position analogue où identique à celle de leurs parents.
Société de caste : elle est considérée comme la principale des institutions des sociétés
traditionnelles.
La caste regroupe les groupes sociaux ou un groupe social donné.
Mobilité sociale : c'est le changement de statut d'un individu ou un groupe social à un
moment donné de leur vie.
Les différents types de mobilité sociale
- la mobilité intergénérationnelle : c'est le changement de la position sociale d'une
personne par rapport à ses parents
-la mobilité intra-générationnelle : c'est le changement de la position sociale d'une
personne indépendamment de ses parents.
- la mobilité ascendante : elle s'accompagne d'un changement de catégorie sociale et
de qualification marquant une progression.
- la mobilité descendante : elle s'accompagne d'un changement de catégorie sociale et
de qualification marquant une régression.
Les différents types d'inégalités
-inégalité naturelles (taille, sexe)
- inégalité morales (sociale, économique, culturelle.)
La reproduction sociale est un processus de transmission des valeurs, des normes des
pratiques, des manières de faire et de pensée une société de génération en génération.
La production sociale : c'est la combinaison des normes et valeurs, capitale et la
nature pour réaliser quelques choses.

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Les facteurs de production sont :
-la force
-La nature
-Le capital.
Les éléments de la reproduction sociale :
- reproduction des positions
- reproduction des structures
-reproduction elle-même en tant que mode d'analyse.
Identité sociale : l'ensemble des traits distinctifs qui
permettent de catégoriser ou de classer les individus dans la société.
La classe sociale : c'est l'ensemble des d'individus qui partage les mêmes conditions
de vie, les mêmes connaissances, les mêmes croyances et qui ont même traits sociaux.

 INTRODUCTION Á LA DÉMOGRAPHIE SOCIALE


La démographie vient de deux mots grecs, « demos » qui signifie ‘’peuple’’ et «
graphein » qui veut dire ‘’description’’.
Étymologiquement, la démographie est la description des peuples. De façon générale
la démographie est l'étude scientifique et statistique des populations.

Quel est l’objet de la Démographie ?


L’Objet de la démographie est l'étude de la population selon ses dimensions évolutive,
structurelle.
Les domaines d'application de la démographie sont :
Mariage, divorce, la religion...
Définition des concepts clés :
Population : l'ensemble des individus vivants dans un territoire délimité à un instant
donné.
Il existe deux types de populations à savoir :
- la population PRÉSENTE (population de fait) : est l'ensemble des personnes
humaines se trouvant à un instant donné dans un territoire bien délimité (reconnue
internationalement)
- la population RÉSIDANTE (population de droit) : l'ensemble des personnes
humaines résidentes (habituellement) à un instant donné dans un temps délimité
(reconnu internationalement)
Génération : c'est l'ensemble des personnes nées au cours d'une même année civile
(1 er janvier - 31 décembre)
Cohorte : c'est l'ensemble des personnes ayant vécu un même événement
(démographique) au cours d'une année

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Âge révolu : c’est l'âge au dernier anniversaire. Il se distingue ainsi de l'âge exact.

Quelques outils d'analyse démographique :


- Raison de dépendance,
- Natalité et fécondité,
- Ratios de dépendance,
- Longévité et mortalité....
Les différentes analyses démographiques sont :
Analyse longitudinale qui consiste à observer une même génération ayant vécu
plusieurs événements dans l'espace.
Analyse transversale : qui consiste à observer plusieurs générations ayant vécu un
même événement dans le temps.
Les sources des données démographiques :
- les registres de la population (l'état civil),
- les recensements généraux comme INSAE (RGPH), Ravip, lEPI
- les enquêtes démographiques.
- les services d'état civil,
- le ministère des affaires étrangères,
Les types des données :
-Données relative à la taille ou l'état de la population,
-Données relatives aux structures ou mouvements de la population.
Les théories de la population :
De la théorie de Thomas Malthus:
La population augmente mathématiquement exponentielle ou géométrique (1, 2, 4,6,
8.) tandis que les ressources ne croisent de façon arithmétique (1, 2,3,4,5,6,7...) : on
parle de catastrophes démographiques. Et pour ce faire, il préconise une régulation
volontaire des naissances « CONTRAINTE MORALE »
De la théorie d'Adam Smith:
Pour lui, il faut réduire pendant longtemps les salaires habituels, même s'il s'agit de la
rémunération les travaux les plus humbles, autrement dit, l'homme doit se nourrir à la
sueur de son front qui ne va pas lui permettre de faire beaucoup d'enfants.

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UE 1104 : INTRODUCTION À LA PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE ET
LINGUSTIQUE SOCIALE APPLIQUEE
 INTRODUCTION À LA PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE
Définition de la psychologie
Le mot psychologie vient de deux mots grecs « psukhê » qui veut dire ''âme'' et
« logos » qui signifie ‘’connaissance, science et étude''.
Étymologiquement la psychologie est là science qui étudie l'âme. De façon
générale, la psychologie est l'étude scientifique du comportement humain et de
ses processus mentaux qui les sous-tendent.
Les courants de la psychologie.
- le structuralisme, qui est la compréhension de l’esprit
qui devrait nécessairement passer par une meilleure
connaissance des éléments qui le constituent.
- le fonctionnalisme, est né en tant qu’approche à la compréhension des processus
mentaux internes.
-Le béhaviorisme ou comportementalisme qui a vivement critiqué l’utilisation de
l’introspection comme méthode préconisé par les structuralistes.
-Le Cognitivisme défend que la psychologie est bien l’étude du mental et non du
comportement.
Quel est l’objet de la psychologie ?
L'objet d'étude de la psychologie est d'expliquer, modifier, et de prédire le
comportement de l'homme de façon vérifiable.
Les Perspective de la psychologie
-La perspective biologique qui repose sur le postulat que tous les comportements, les
sentiments et les pensées sont associés à des activités physiologiques.
Elle est centrée sur l’analyse des changements biologiques associés aux
comportements.
-La perspective psychodynamique met l’accent sur la dynamique inconsciente des
forces intérieures, conflictuelles et instinctives, qui orientent le comportement de
l’individu. Cette perspective essaie de comprendre la vie intérieure des individus en
s’intéressant à l’analyse de leur appareil psychique composé des instances
intrapsychiques que sont le ça, le moi et le surmoi.
-La perspective humaniste favorise l’étude des caractéristiques uniques de l’être
humain, comme le libre arbitre et le concept de soi et ne cherche pas les causes du
comportement. Elle accorde une place prépondérante aux caractéristiques qui nous
distingueraient des autres animaux.
-La perspective comportementale met l’accent sur l’étude du comportement
objectivement observable et du rôle de l’environnement comme facteur déterminant du
comportement humain et animal
17
-La perspective cognitive étudie les processus mentaux dans la perception, la
mémoire, le langage, la résolution de problème et d’autres aspects du comportement.
-La perspective socio culturelle est considérée comme une approche majeure en
psychologie, car elle se penche sur l’analyse des influences que pourraient avoir le
milieu social et les valeurs culturelles sur le comportement social.

Les méthodes de la psychologie :


La méthode expérimentale permet à l’expérimentateur de contrôler les conditions
d’une expérimentation afin de tester ses hypothèses.
-La méthode Clinique est conçu comme le recueil de fais d’observation, entretiens,
analyse de production du
sujet.
-L'introspection consiste à rapporter tous les éléments présents dans la conscience au
moment d’accomplir une tâche.
-La méthode des tests vise à décrire des phénomènes psychologiques. Elle consiste à
utiliser les tests pour évaluer le psychisme, la personnalité ou les aptitudes d’une
personne dans une situation donnée.
James Mc Keen CATTELL, en 1890 fut le premier à utiliser le terme ‘test mental’
pour désigner une série d’épreuves visant à étudier les différences individuelles
d’étudiants.
Les domaines de la psychologie :
La psychologie de Santé mentale, de scolaire, travail, sont les trois principaux champs
dans lesquels se pratique la psychologie.
Les grands domaines actuels de la psychologie sont regroupés en deux axes définissant
quatre pôles :
- l'axe « biologique-social »
- l'axe « normal – pathologique »

Définition de quelques concepts de conduites psycho-affectives, états affectifs et


conduite d’apprentissage
Pulsion : c'est la force hypothétique qui pousse l'individu à l'accomplissement d'un
acte ou d'un comportement motivé.
Exemple : pulsion prégénitale, Pulsion de vie ou Éros,Pulsion orale, Pulsion
phallique...
Les composantes de la pulsion sont : La source ; le but et l'objet.
La libido se définit simplement comme '' l'appétit sexuel''.
Besoins: Ce sont les manifestations naturelles de sensibilité interne éveillant en nous
la recherche d'une catégorie d'objets.
18
Exemples de besoins : besoin physiologique, Besoin de sécurité, Besoin
d'appartenance...
Les catégories de besoins : Les besoins fondamentaux et les besoins secondaires.
La hiérarchisation des besoins de Maslow se présente comme suit : besoin de
s'accomplir ; besoin d'estime ;besoin d'appartenance ; besoin de sécurité ; besoin
physiologique.
Notons bien que cette hiérarchisation des besoins est représentée dans une figure
triangulaire en respectant la chronologie c'est à dire du bas vers le haut.
Les états affectifs sont : Émotions, sentiments, passion.
Émotions : ceux sont des états affectifs survenant généralement en nous de façon
brusque sous la crise plus ou moins violente, mais plus ou moins passagère.
Exemples : la colère, la peur, l'angoisse...
En effet, la source ou origine de besoin est biologique.
De même, la source ou origine de pulsion est l'excitation interne prenant naissance
dans la somatique.
Les manifestations physiologiques des émotions sont :
Accélération cardiaque, Transpiration, Crispation viscérale, Pâleur ou rougeur de la
face, Sécheresse de la bouche.
Les sentiments : sont des états affectifs plus stables, durables et moins instance.
Exemples : l'amour, la jalousie, l'orgueil, la honte, la passion
Exemples : passion du football, musique
La frustration est l'état d'insatisfaction provoqué par le sentiment de n'avoir pas pu
réaliser un désir.
Exemples : un homme affamé en manque de nourriture.
Les facteurs de frustration sont :
- La nature de l'obstacle frustrant (OF).
- La force de la motivation du comportement (FM)
- La personnalité du sujet (P).
Le béhaviorisme ou comportementalisme est le courant qui a révolutionné la
psychologie
La méthode de travail des auteurs de structuralisme est l'introspection. Outre,
Wilhem Wundt un des précurseurs du courant appelé structuralisme fondé par
Titchener (1867-1927) fut le premier à créer le premier laboratoire de psychologie
scientifique à Leipzig en Allemagne en 1879.
Les types de frustration :
Nous distinguons deux types de frustration à savoir : la frustration primaire qui est
l'absence d'objets et la frustration secondaire qui se présente comme suit :
19
La frustration secondaire passif interne:
une incapacité propre de l'individu
La frustration secondaire actif externe qui est le conflit interpersonnel.
La frustration secondaire actif interne est le conflit intrapsychique.
L’apprentissage est un processus par lequel l’individu apprend les choses nouvelles.
C’est donc une acquisition de nouveau type de comportement. Ainsi nous distinguons
plusieurs étapes d’apprentissage.
Les étapes d'apprentissage :
La motivation, La variabilité, La sélection,
Les facteurs de l'apprentissage :
Les facteurs individuels : (l'intelligence, l'âge du sujet)
Les facteurs Collectifs :( la récompense, renforcement)
Les agents de renforcement :
Les agents de renforcement positifs (facilitateur efficace d'apprentissage) : louanges,
compliments, ...
Les agents de renforcement négatifs (Blâme, chocs électriques).
Les types d'apprentissage :
Le conditionnement classique, le conditionnement instrumental, l'apprentissage par
essais et erreur, l’apprentissage avec intuition.

 INTRODUCTION A LA LINGUSTIQUE APPLIQUEE


Définition de la linguistique et concepts de base
Linguistique est l'étude scientifique du language humain et des langues elle est
descriptive et se veut objective à la différence de la grammaire qui est une discipline
perspective et normative.
En effet, la grammaire étudie des règles qui on pour finaliter la bonne aquisition de la
langue . C'est à dire apprendre à parler et à écrire correctement. Contrairement à la
grammaire, la linguistique ne ce préoccupe pas de la correction de la langue.
La dichotomie= différence
La dichotomie de langue et de la parole
Elle se résume au fait que la *Langue* est acquise au sein de la société et la *parole*
est individuelle ou personnelle.
L'objet de la linguistique
Selon Ferdinand de SAUSSURE l'objet d'étude de la linguistique est la langue
envisagé en elle et pour elle même.

20
LA LINGUISTIQUE SYNCHRONIQUE ET LA LINGUISTIQUE
DIACHRONIQUE
Définition :
La linguistique synchronique étudie le fonctionnellement de la language dans un état
donné tandis que la linguistique diachronique étudie l'évolution de la langue dans le
temps. Autrement dit, la linguistique statique et la linguistique évolitive.
L'axe paradigmatique et l'axe syntagmatique
Les énoncés linguistiques s'organisent de l'axe paradigmatique et l'axe
syntagmatique. Le premier axe concerne le choix des mots et la seconde se réfère à la
place des mots danseurs énoncé grammaticales.
Exemple : un mot peut être remplacé par un autre mot de la même catégorie au
moyen d'un déplacement sur l'axe paradigmatique.
Les composantes du language : La langue et la parole.
La langue : est un système de communication conventionnel qui permet à l'être
humain de communiquer. Elle est acquise.
La parole : Elle est l'expression de la langue.Elle est individuelle.
*Le langage* est tout système de signe qui permet la communication.Il est une
faculté *innée*
*La sociolinguistique* est là science qui s'occupe de l'étude de la covariance entre la
structure de la société et la structure de la langue.
*La différence entre la linguistique et la sociolinguistique*
La sociolinguistique s'occupe de l'étude de la la langue dans son contexte social ce que
réfute la linguistique qui envisage la langue hors du contexte social.
La méthode de la linguistique est l'observation ; l'administration du questionnaire ;
l'entretien.
Comparaison de concept de f. saussure et de Noam Chomsky :
Noam Chomsky a développé la notion de compétence qui est la langue chez Chomsky,
et la parole chez Chomsky est égale à la performance de Ferdinand de Saussure.
LE SIGNE LINGUISTIQUE
Pour SAUSSURE, la langue n'est pas le reflet de la réalité ni de la pensée, les mots
de la langue ne sont pas des décrets mise sur la réalité du monde et le langue le traduit
par la pensée qui aurait une forme précis. L'argument de SAUSSURE est la traduit les
mêmes, procédé les noms différents dans diverse langue.

21
Les signes linguistiques sont:
-Le signifiant (image apoustique )
-Le signifié (le concept)
-La référence (image concrète, palpable)
*Les caractéristiques du signe linguistique*
- L'Arbitraire
- La linéabilité
- L'immutabilité
- La mutabilité
La valeur : c'est la signification ou le sens d'un mots dans un contexte donné .
*La double articulation du langage humain selon André Martinet ( parole moneme)
Il distingue deux articulations:
Première articulations que sont les Morphèmes : sont doués de sens( unités
significatives).
Deuxième articulations que sont les phonèmes : sont des unités non doué de sens, mais
linguistiquement pertinente ( unités non significatives).
Les différentes branches de la linguistique = les différents branches de la
linguistique
Les branches traditionnelle de la linguistique ou branches interne de la
linguistique:
- La syntaxe
-La morphologie
-La sémantique
Les branches modernes de la linguistique ou branches externe de la linguistique :
- La sociolinguistique;
-L'éthnolinguistique ;
- La psycholinguistique;
- La géolinguistique ;
-La neurolinguistique;
-Etc

22
Les outils de la communication:
-Émetteur
-message
- récepteur

23
UE1105 : INITIATION AUX MÉTHODES DE RECHERCHE DES SCIENCES
SOCIALES

 EPISTEMOLOGIE DES SCIENCES SOCIALES


Définition de l'épistémologie
Étymologiquement, l’épistémologie vient de deux mots grecs «épistémê» qui
signifie ''connaissance théorie de la science ''et «logos» qui signifie "discours''. Selon
les Anglo-saxons, l'épistémologie est l'étude de la connaissance scientifique. Et selon
les francophones, elle l'étude critique des sciences.
Selon Fourez (1988),<< l'épistémologie considère la manière dont les savoirs
s'organisent >>.
Notion de science
La science : c'est un ensemble de savoirs organisés obéissant à des règles logiques de
cohérence interne susceptibles d'être validés par des procédures objectives et publiques
de vérification et de réfutation et fesant l'objet d'un consensus au sein d'une
communauté de spécialistes.
Pluralité de sciences :
-Sciences de l'esprit;
-Sciences de la culture;
-Sciences empirico-formelles;
-Sciences de la nature;
-Sciences humaines;
-Sciences logico-formelle;
-Sciences sociales;
-Sciences herméneutiques ;
-Sciences idiographique ;
-Sciences monologiques .
Différence entre sciences de la nature et sciences sociales
Les sciences de la nature ont une ambitions généralisante : chimie, physique,
géologie, botanique . Tandis que les sciences sociales ont un comportement sociaux ne
pouvant se comprend que par référence à un groupe : sociologie, économie,
géographie, histoire.

24
Particularités des sciences sociales :
- Champ du savoir où le comportement du chercheur s'applique à d'autres
comportements humains ( l'objet de recherche);
- Chercheurs n'étant pas considérés comme les seuls producteurs de discours et
d'analyses ;
- Rupture épistémologiques, conditions fondamentales de la scientificité du discours.
Obstacles subjectifS et objectifs des sciences sociales
Nature intrinsèque des faits étudiants
- les phénomènes à généraliser ne sont pas, par essence, directement perceptible ;
- impossibilité de les observer au télescope ou de les mesurer au moyen du
dynamomètre ou du thermomètre.
Nature du chercheur en tant qu'observateur de ces faits
- Manque de spécificité des méthodes d'observation et de raisonnement des chercheurs
en sciences sociales.
- Connaissance jamais immédiate et pleine.
Relation particulière dans laquelle le chercheur est placé à l'égard des faits à
observer
- L'observateur est ici aux phénomènes qu'il étudie comme est une cellule isolé,
faisant partie d'un organisme vivant
Implication du chercheur, posture ou outil épistémologique
L'implication est une notion qui traduit la résultante d'une situation d'immersion
soit consciente ou inconsciente, volontaire ou involontaire.
C'est une attitude qui devient scientifique lorsqu'elle est engagée, consciente,
volontaire et critique.
Selon Lourau (1997), La question de l'implication est celle de la relation du chercheur
à son objet, du praticien à son terrain, de l'homme à sa vie.
La rupture épistémologique
C'est un concept élaboré par Gaston BACHELARD qui met l'accent sur la différence
de nature entre la connaissance non scientifique et la connaissance scientifique.
La rupture épistémologique intervient à deux niveaux :
- Dans l'histoire de chaque science, elle marque le passage entre les conceptions
préscientifiques et des conceptions scientifiques ;

25
- Dans la vie sociale, elle marque l'opposition entre connaissance ordinaire et
connaissance savante . La connaissance scientifique s'oppose à l'opinion, à la doxa , au
sens commun.
La majorité des sociologues contenporains considère la rupture avec la connaissance
ordinaire est un préalable de la démarche sociologique.
Principes d'interprétation épistémologiques de recherche en sciences sociales
Positionnement constructiviste
Selon Jean-Louis Le Moigne, l'épistémologie constructiviste remette en cause l'idée
de vérité objective, mettent l'accent sur l'interaction entre l'objet et le sujet soulignent
la dimension éthique de toute connaissance.
La recherche repose sur les principes de :
- représentabilité ou d'hypothèses relativistes;
- l'univers construit ou d'hypothèses intentionnaliste ;
- l'objectivité ou d'interactions sujet- objet (Brachet, 1998);
- l'argumentation générale où la recherche engage l'homme par tous les caractères de
sa sensibilité (BACHELARD, 1938);
- et principes de l'action intelligente.
Sur le plan épistémologique, le constructivisme s'oppose au positivisme, car il
considère la réalité sociale comme un processus en construction permanente, et
proposant des modèles d'analyse correspondant à cette perspective.
Le positivisme est une doctrine philosophique qui considère que la science doit
avoir comme objectif l'observation des faits et la description des régularités qui
caractérisent ces faits.
Le positivisme permet un mariage l'expérience et le raisonnement.
Principes fondamentaux guidant le chercheur :
1- Principes ontologique ou l'hypothèse réaliste :<< ce qui est, est et tout chose
connaissable a une essence>>
2- Principes de l'univers câblé ou d'hypothèse déterministe : <<non
seulement, la réalité est, mais elle est nécessairement déterminés>>
3- Principes d'objectivité ou d'indépendance du sujet et de l'objet : <<si le
réel est, il doit exister indépendamment du sujet, qui déclare le percevoir ou
l'observer,et l'observation de l'objet réel par un sujet ne doit pas modifier la nature de
cet objet>> ( Moigne , 1990).

26
4- Principes de la naturalité de la logique ou rationalité : le procédé de la
recherche se base sur trois règles universelles : l'analyse, la synthèse et le
dénombrement (Brachet, 1998).
5- Principes de moindre action : c'est le principe du minima qui se base sur la
simplicité comme critère de scientificité.
L'objet de la recherche est conçu comme système. La connaissance du système
doit être trouvée non seulement dans le système lui-même, mais aussi dans sa relation
avec l'environnement.
Pratique épistémologiques en sciences humaines :
Portée épistémologique des sciences sociales
Premièrement, la société constitue une condition préalable indispensable à
l'épistémologie : elle est <<une condition préalable essentielle de la science et même
de toute pensée>> (Durkheim, 1979).
Pour Weber, la pensée rationnelle n'a pas une présence uniforme et son
explication n'est pas coextensive à la société en tant que telle, mais à l'émergence et à
la nature distinctives d'un certain type de société, en l'occurrence celle qui nous
intéresse le plus, notre société.
Deuxièmement, il y a non seulement la présence d'une société mais d'un certain
type de société (Kuhn).
La société ne suffit pas il faut l'esprit critique pour engendrer les sciences sociales
(Popper).
Nécessité critique : implication et engagement :
L'importance des rapports entre l'épistémologie et l'implication du chercheur en
matière des sciences humaines est heuristique et critique :
- heuristique parce qu'il s'agit d'une expérience du terrain ;
- critique parce qu'il nécessite une distance dans la triple opération de
vérification, d'intervention et d'explication.
Explication : opération par laquelle l'environnement de recherche nous devient
intelligible.
Vérifications : opération par laquelle le chercheur éprouve la conformité avec les
observations (Chalmers, 1997).
Intervention : opération technique conçue comme le véritable critère
d'appréciation de la qualité de la recherche.

27
Les éléments fondamentaux d'implication du chercheur comme engagement
:
Emergence : en sciences sociales, les phénomènes humains et globaux sont
imprévisibles à partir des phénomènes élémentaires. Cela résulte de la complexité de
l'être humain et social.
Contingence : les sciences sociales sont confrontées à des indéterminations. On
ne peut faire des prédictions à l'échelle humaine et sociale.
Réflexivité : la connaissance de l'humain et du social n'est jamais statique. Elle
est instable, dynamique, réflexive.
Marc Jacquemain parle d'une épistémologiques des sciences<<multi-
paradigmatiques>> (Jacquemain, 2004) autrement dit : l'implication du chercheur est
irréductiblement un cheminement critique et réflexif.
Cheminement réflexif du chercheur
Ses outils sont :
-L'observation;
-La participation;
-La compréhension théologique;
-La parole;
-La relation.
Son objet d'intervention est l'être humain, la dualité homme et femme, la culture
et les cultures, les sociétés qui parlent par des signes et des symboles, un système qui
est également en situation d'implication.
Le but de la science : est de découvrir la vérité sur le monde empirique.
L'épistémologie en tant que étude critique analytique des sciences concourt à
l'atteinte de cet objectif.
La réflexivité permet une implication consciente du chercheur. Elle s'articule sur
les moments de l'intuition, de l'explication, de la description-contextualisation et
confrontation- de l'analyse.
Pour un chercheur, le cheminement réflexif atteste le projet scientifique de :
-Décrire;
-Comprendre;
-Et comparer.

28
Son implication dans la recherche lui permet de surmonter les malentendus et de
transformer le réel.
 INTRODUCTION AUX MÉTHODES DE RECHERCHES EN
SCIENCES SOCIALES

La science : C’est un mode de savoir, une connaissance des phénomènes ou faits


sociaux humains.
Les types de sciences
-Les sciences Molles (sciences sociales, humaines) : psychologie, biologie, histoire...
-Les sciences dures (sciences exactes sciences, expérimentales) : mathématiques,
physique, chimie.
Méthode : cheminement pour aboutir à un résultat.
Autrement dit, c'est un processus rationnel et rigoureux qu'il faut suivre pour arriver à
une science ou à une connaissance. C’est une conception intellectuelle, coordonnant
un ensemble d’opérations, en général plusieurs techniques ?
Les types de méthodes :
- La méthode quantitative : qui permet de donner les données chiffrées, les données
mesurables, quantifiables recueillies sur le terrain (Les questionnaires)
- La méthode qualitative : permet de recueillir les données relatives aux opinions des
acteurs (Discours, entretien.)
-La méthode Mixte : qui est l'addition de la méthode quantitative et qualitative.
Les démarches en sciences sociales :
-Démarche hypothético- déductive
-Démarche hypothético-inductive.
Les deux grands paradigmes en sciences sociales :
- Empirisme : démarche déductive et la méthode qualitative
-Objectivité ou Rationalité : démarche inductive et la méthode quantitative
La recherche scientifique a pour spécificités l'application de la rigueur méthodologique
Les niveaux de recherche en sciences sociales :
- Description (qui permet de faire la photographie des évènements ou faits,
-Classification,
- Explication ou compréhension
La recherche : C‘est une investigation rigoureuse et scientifique qui permet
d'expliquer un fait ou phénomène, de découvrir une vérité pour établir des lois.
Les différents types de recherche :
- les recherches exploratoires et explicatives,
- les recherches descriptives et corrélationnelles,
- Les recherches corrélationnelles - descriptives,
- les recherches expérimentales, explicatives et prédictives.
Technique : c'est l'ensemble des stratégies que l'on met en jeu pour bien mener sa

29
recherche pour aboutir aux résultats réalistes, fiables. Autrement dit, elle représente les
étapes d’opérations limitées liées à des éléments pratiques, concrets, adaptés à un but
défini.
Techniques en science sociales :
- la recherche documentaire,
- l ' Entretien, l'observation,
- le questionnaire.
Les outils de recherche en sciences sociales :
Fiche de lecture, guide d'entretien, grille d'observation et questionnaire.
Les techniques et les outils appropriés
- la recherche documentaire pour la fiche de lecture
- l'entretien pour guide entretien
- l'observation pour la grille d'observation
- le questionnaire

Les différents types d'observation :


- l'observation participante,
-l 'observation directe.
Les types d'entretien :
-L'entretien directif,
-L'entretien non directif
-L'entretien semi directif
Les Méthodes d'analyse en sciences sociales :
Les méthodes sociologiques, systémiques, structuralistes, dialectiques et
fonctionnelles.
Les Méthodes explicatives en sciences sociales :
La méthode génétique, comparative, descriptive.
Les exigences de la recherche en sciences sociales :
* Les manières de mal commencer une recherche et les manières de bien commencer
une recherche.
* Les manières pour bien commencer une recherche :
* Se débarrasser des préjugés : on parle de la conquête du fait.
* Élaborer un modèle d'analyse : on parle de la construction du fait
* Collecter les informations ou donnes du terrain : on
parle de la constatation du fait.
Les manières pour mal commencer une recherche :
- la gloutonnerie livresque : acceptation de tous résultats dans consultation ni control
- l'impasse aux hypothèses
- l'emphase obscurcissant.
Les critères du choix d’un sujet : le vécu et le goût personnel

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- l'intérêt général
- l'utilité du sujet de recherche
- le développement de la science.
Les caractéristiques de la démarche scientifique sont :
L'affirmation du déterminisme, La recherche de l'objectivité et la nature spécifique du
fait ou phénomène à étudier.

Aptitudes ou attitudes de l’homme (les dimensions de l'homme), Savoir-faire, Savoir


être (attitudes), savoir (bagages intellectuelles)
Les dimensions de la recherche en sciences sociales.
La théorie (savoir-savoir) et la Pratique (savoir être, savoir-faire)
Technique d'échantillonnage : c'est l'ensemble des opérations permettant de
sélectionner une partie de la population afin de faire un échantillon.
Les éléments de techniques d'échantillonnage :
Population mère, Population cible, Échantillon.
Échantillonnage : permet de cibler un échantillon sur lequel doit porter l'étude
empirique
Échantillon : une partie de la population cible.
Les techniques d'échantillonnage
-Les techniques d'échantillonnage probabilistes,
-Les techniques d'échantillonnage non probabilistes.

LES ÉTAPES DE RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES


Les étapes de recherche en sciences sociales sont :
1- la question de départ
2- l'exploration
3- la problématique
4-la construction du modèle d'analyse
5- l'observation
6- l'analyse des données
7- la conclusion

1- LA QUESTION DE DÉPART
Les critères d'une question de départ :
La clarté, la faisabilité, la pertinence.
31
Les qualités d'une question de départ :
Précision, concision, univoque, réaliste, la véracité,
explicative.

Les critères d'une question de départ avec leurs qualités :


- LA CLARTÉ (précision, concision, univoque)
- LA FAISABILITÉ (réaliste)
- LA PERTINENCE (véracité, explicative)
2-) L'EXPLORATION
Faire la lecture et les enquêtes exploratoires à l’aide des
outils et techniques sociologiques
3-) LA PROBLÉMATIQUE
Elle comprend les problèmes, les hypothèses
4- ) CONSTRUCTION DU MODÈLE D'ANALYSE
Concepts, hypothèses, dimensions, indications
5-) L'OBSERVATION
Délimitation du champ d'observation
6-) L'ANALYSE DES DONNÉES
D'écrire et préparer les données pour l'analyse. Comparer les
variables.
7-) LA CONCLUSION
Rappelle de la démarche et présentation des résultats.
Les différents types de variables.
-La variable dépendante
-La variable indépendante.
- variable dépendante : le facteur qui explique phénomène
- variable indépendante : ce qu'on cherche à expliquer,le fait ou phénomène lui-même.
La différence entre les deux variables.
La variable indépendante explique la variable dépendante.
Pourquoi fait-on une recherche ?
On fait une recherche pour expliquer, comprendre un fait ou un phénomène, Régler un
problème.

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UE 1106 : INTRODUCTION A L’HISTOIRE NATIONALE ET ECONOMIE
SOCIALE
 COURS SUR L'HISTOIRE NATIONALE
I- La mise en place du peuplement du plateau d'Abomey et la première structure de la
gestion politique
A- L'installation des peuples yoruba
La première partie de la migration
Les yoruba ou les Guédévi sont considérés comme les premiers occupants connu du
plateau-d'abomey deux grandes bases migratoire concours à la des yoruba.
Les Guédévi constitue la première vague des yoruba du plateau d'Abomey.
Lieux et Période d'installation
Il ce serait installé dans la région de hwawé entre le VII èmes et IX ème siècle.
Sens de Migration
C'est une migration d'EST vers L'ouest en Provence de OYO.
La deuxième partie de la migration
Elle est lié à la dispersion des enfants Odudua à cause des conflits liée au pouvoir à la
cour ILE-IFÈ.
Sens de migration
Ils ont fait une migration de l'EST vers L'OUEST à partir de ILE-IFÈ.
Lieux et Période d'installation
Leurs installations sur le plateau d'Abomey datent de la fondation OYO pour
OLANTAN.
B- L'installation des peuples Adja
a- Les Za
Origine
Des Za serait des anciens Ahizo qui aurait pris le départ Awansori sur les rives du lac
Nokoué pour le plateau d'Abomey .
Raison de leur départ
Rivalités interne
Sens du migration
Il prenne la direction du SUD vers le NORD.

33
Lieux et Période d'installation
Ils se retrouve à TADO dans la région Agado . Ils changent le nom Ahizo et
deviennent DAA ou Za entre le XIV ème et le XIV ÈME SIÈCLE.
B- Les Wémenou
Origine
Ils appartiennent aux groupes Adja . Les Wémenou se ne se reconnaissent pas des
Tado comme la grande maison d'où il serais partie.
Raison de leur départ
La recherche de nouvelles terres cultivables ou une zone de chasse et sécurité.
Sens du migration
Ils prennent pour repère la migration Adja d'EST en OUEST .
Lieux et Période d'installation
Ces peuples s'installe sur le plateau d'Abomey autour du XIV ème siècle.

c- Les Houéda
Origine
Ils sont issues du mélange entre les Ahizo et Tori et aussi des Adja .
Raison de leur départ
À la suite des problèmes familiales
Sens du migration
Du sud vers le nord
Lieux et Période d'installation
Ils s'installent sur le plateau d'Abomey vers la fin XVI ème siècle et du début de XVII
ème siècle.

NAISSANCE DE LA NATIONALITÉ FON


Il faut reconnaître que sur le plateau d'Abomey, les pre-Agasuvi ne constituent pas un
groupe homogène il sont composés des groupes que sont les Yoruba, les les
Guédévi,les Za , les Wémenou et les houéda . Il ce sont installés successivement dans
la région propablement entre VII èmes et XVII ème siècle pour des raisons diverses.
Leurs vie ensemble dans cette régions aboutir à la naissance de la nationalité Fon.

34
c- Les structures politiques pre-Agasuvi
1- LE LIGNAGE
Le parilignage est la première institution Socio politique dans laquelle les pre-Agasuvi
se reconnaissent.
Les membres du LIGNAGE
Nous avons 3 membres à savoir : le Chef de le lignage ; le Vigan et le tasinon .
Leurs rôles
*Le Chef de lignage
Il a le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel puis préserve l'unité du lignage.
Il dirige le culte des ancêtres et convoque le nom de l'ancêtre fondateur ou l'ancêtre
éponyme et au respect des différentes lois qui registre la vue d'ensemble.
* Le Vigan
C'est lui le responsable des enfants de l'enclos-parentale.
Il incarne la force, il convainque les réunions et organise les travaux d'intérêt collectif.
C'est lui qui punit tout ce qui traverse les lois.
*Le Tasinon
Encore appelé la mère de tous les enfants, mère des tantes paternelles.
Elle est chargée de faire des prières à l'occasion des grandes cérémonies organisée par
le chef de lignage. Elle appelle le bonheur sur tous les membres de l'enclos et appelle
le malheur sur tous les ennemis de l'enclos parental pouvant aller jusqu'à la mort.
La plus importante des cérémonies est celle du début de la grande saison sèche qui se
déroule devant la case sacré.
L'espace habité par l'enclos parentale est appelé XWÉ qui sont des représentants des
chefs de lignage dans les enclos fille.

2 - LE VILLAGE OU "TO" FORME D'ORGANISATION SUPRA-LIGNAGE


La concentration de plusieurs enclos parentaux sur un même espace précis aboutie à
la formation des quartiers "SRA". Chaque quartier est composé de plusieurs lignages
et dirigé par un chef de quartier appelé "SRANON". Il est choisir parmi les chefs de
lignage partagent l'espace du quartier il est assisté dans la gestion par un collège de
chefs de lignage vivant dans le même quartier. Cette réalité du village est matérialisée
par cette pensée des Fons qui précise : << le village existe parce que plusieurs chemins

35
mènent à chaque enclos parentale qui le compose, l'enclos parentale qui le compose
plusieurs chemins conduise à la case et chaque famille NUCLÉAIRE>>.
Le Chef du village dirige le village et est élu, le chef du village dirige un village ou
TOGAN dirige le village dirige le village.
II - LE PROCESSUS DE LA MISE EN PLACE DU ROYAUME DE
DANXOME
A- L'installation des Agasouvi à ALLADA-XONU
Le roi KOKPON d'Allada une querelle de susession divise ses héritiers. DOGBAQHI
un des héritiers prend la tête d'une importante migration vers le nord malgré tous ce
qui à été écrit jusqu'à ce jour, des incertitudes persiste sur le moment précis de leur
départ.
Vers XVII éme siècle, dans sa migration à HWAWÉ DOGBAQHI était accompagné
de cinqs (5) de ses fils : Ganyehésu ; Zanvo ; Dako ; Jebo ; Zulu.
Ayinon soliste auprès de son hôte KPAXÉ des terres pour s'installer. Il réussit donc à
lui céder et sa troupe un espace à ZUNGOUSA contre une référence symbolique de
201 coris glace à Gbaguidi le chef des hwéda.
Cette intervention de Gbaguidi créé entre les Agasouvi et les hwéda LA
CONFIANCE PARTICULIER.
B - La volonté des Agasouvis de construire un État centralisé
Les Agasouvis constituent le mode gestion villageois à HWAWÉ, TADO et Allada
constitue leurs références, leur modèle politique dans la gestion des Allada avide du
pouvoir. Ils acceptent mal l'anonymat pour régner il leurs faut un royaume comme
TADO ou Allada. Il conçoit le pouvoir des plus forts " ganwiwé donc de domination".
On retrouve cette aspiration dans cette séquence du proverbe dahomeen qui dit <<
Quand le roi envoie son fils au marché, il ne lui demande pas de lui acheter du sel, du
piment, des perles, il lui dit de l'acheter le pouvoir de domination>>.
L'amitié et les alliances matrimoniales sont les moyens pacifiques utilisés par les
Agasouvis pour la conquête du pouvoir de domination.
En assurant l'amitié de Gbaguidi à travers un pacte de sang, les houéda ne constituent
plus un danger pour les Agasouvis. De son côté "Ganyehésu" renforce son amitié avec
Ahodomin un chef Wémenou qui vis de façon durable leurs destin avec Celui des
Agasouvis.
Se voyant dans la peau d'un roi d'un royaume naissent, il retourne à Allada pour
recevoir les attributs à la howléus du nouveau statut qu'il se donne. Allada étant un
modèle pour eux, les Agasouvis veulent installer sur le plateau d'Abomey un modèle
de pouvoir centralisé.

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Le prince Dako élimine Adengi qui voulut incarner la présence de KPAXÉ. Le
meurtre de ce dernier facilite la réconciliation de Aho et son oncle Dako.
Il attaque un autre chef qui s'appelle Dan. Avec la participation du prince Akaba, Dan
fu tué. La mort de Dan constitue un repère dans le changement du statut juridique de
Ahonaga-hwawé et le royaume naissent.
Ce meurtre donne au nouveau royaume le nom de DANXOME, c'est-à-dire
"DANS LE VENTRE DE DAN"

2- LES LOIS FONDAMENTALES DU DANXOME


HOUGBADJA est le créateur des lois fondamentales du royaume de DANXOME sur
le plan institutionnel.
Il inaugure la règle de succession de père en fils qui différencie le DANXOME autre
royaume comme Hogbonou et discipline un peu la succession au trône. Malgré cela,
les rivalités opposent certains de ces fils autour de la question du pouvoir.
En 1708, Hangbé prend la succession de son fils Akaba.
En 1818, Guézo fait un coup d'état à Adandozan.
En 1894, Agboli-Agbo prend la succession de son père Behanzin .
Les 41 lois de HOUEGBADJA gèrent la vie de l'ensemble des habitants du royaume.
Il existe deux versions de ces lois aujourd'hui

La première version : elle comporte 41 articles abordant des questions : litique,


administratrice, sociale, religieuse et économique.

La deuxième version : seul une dizaine de lois ont été retenus, ces lois n'atteint pas 41
en réalité. Ce chiffre est choisir pour donner un caractère sacré aux lois.

3- LE CONSEIL DU TRÔNE
Le conseil de trône est la structure la plus importante de la gestion du royaume au côté
du roi, ça mise en place s'est faite progressivement de DAKO a GUÉZO .

a- LES RÈGLES DE NOMINATION DES DIFFÉRENTS MEMBRES :

Le choix des membres du conseil répond à certains nombres de critères.


La première : l'appartenance à la classe des hommes libres ou routiers (Anatô). C'est
une mesure de sécurité.

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Le deuxième : les hommes non héréditaires de la charge que les princes ministres
occupent.
Avantages de ces critères : cela laisse l'attitude au souverain d'hisser les hommes
nouveau au rang des dignitaires de royaume.
Le troisième : le porte-feuille à vie.

b- LA FIDELISATION DES MENBRES DU TRÔNE

Le roi de DANXOME tiens à assurer la fidélité de ses ministres. Pour cela le roi fait
recours à la tradition du pacte de L'eau et aux relations matrimoniales.
Le Pacte de L'eau : au lendemain de son intronisation, le roi contracte avec ces
ministres et ces confiants un pacte de l'eau mélangé à la terre du royaume. Avant le
partage de L'eau dans une calebasse placé dans la case des ancêtres à la veille, les
paroles que voici sont prononcés :<<malheur à celui lié à cette écru, commettra la folie
de la violé. Quel remplisse son ventre d'amertume>>.
Les alliances matrimoniales : afin d'assurer le contrôle des ministres, le roi donne en
mariage sans compassion des princesses à ces ministres.
Avantages : La présence des princesses au domicile des ministres rassure le roi qui en
profite pour élargir sa famille sur le plan économique.
c- LA COMPOSITION DU CONSEIL DE TRÔNE

La mise en place du conseil de trône à été progressive de deux MENBRES à la moitié


du XVIIème siècle avec DAKO-DONU. le nombre n'a cessé de progressé.
Il passe à quatre sous le règne D'Adjaga puis à cinq sur Agonglo et à sept sous le
règne de Guézo.
Le MIGAN : ministre des affaires civiles Des sujets du Roi :

Ce poste est le plus important après le roi.


C'est au cours du règne de HOUEGBADJA que le titre de Migan est attribué à celui
qui s'occupe des affaires civiles des sujets du Roi.
Rôle de Migan :
Ses fonctions s'élargissent et prennent en compte tout ce qui ce passe à l'extérieur du
palais.
MEHU: Le ministre des affaires intérieures :

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À côté de Migan HOUEGBADJA crée un autre poste de ministre chargé des affaires
intérieures.
Rôle :
Il est chargé des affaires intérieures du palais et à la famille des souverains. Ces lui qui
à les yeux sur les princes pour permettre au roi de s'occuper essentiellement des
problèmes relatifs au royaume.
Adjaxo : Le ministre du culte et de la sécurité

Il est créé par Agadja qui lui donne le nom Adjaxo. À partir de glèlè ce poste connais
un changement fondamentales et devient héréditaire. C'est la première fonction à
connaître des mutations au DANXOME.
Biragnon : le ministre des économies

Pour réussir les réformes les réformes économiques obligatoires et sortie de la crise
Guézo créent le poste de responsable des finances.
d - LA Place du conseil de trône dans les institutions du DANXOME
L'entrée des princes dans le gouvernement fait la rencontre entre deux catégories
sociales du DANXOME : les princes représenter par le roi et les sons vidagho du
règne de Guézo puis les Routiers.
Dans le strict respect des lois de HOUEGBADJA, les ministres exercent un pouvoir
non moin négligeable dans leur domaine d'intervention.
Tout tentative d'abus d'autorité de la part des ministres est sanctionnée par la
destitution et parfois la peine capitale.
Avantages
- la fidélité des ministres à leur Roi
- Assure la continuité du pouvoir
- il n'y a jamais de rupture dans la vie de l'Etat
B - LES INSTITUTIONS RELIGIEUSES
Avantages : les rois du DANXOME se servent du sacré pour consolider leur pouvoir ;
trouver des solutions à certains problèmes spécifiques.
a- L'INSTITUTION DU ZOMADONOU
Le règne D'Adjaga est très perturbant avec les susession de malheur. Celui-ci solicite
l'aide du BABALAWO Adélèyè, qui lui conseille de faire recours au culte .

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Le culte ZOMADONOU a été ramené du pays Maxi. Son esprit repose dans une case
ou un communément appelé Xoga . Seul celui installé par HOUEGBADJA est dans
une case ronde situé à Adjaxoto.
b- L'APPROPRIATION DE MULTIPLES VODOUM
Les VODOUMS comme Xu ou Agbé , Dangbé , Mawu , Lisa , Hevioso etc sont
ramenés à travers des expéditions étrangers.
Le ministre Adjaxo est le responsable des cultes, les adeptes sont placés sous son
autorité.
C- LES INSTITUTIONS SOCIOÉCONOMIQUE
1- La structure sociale du DANXOME
Plusieurs inégalités existent dans le royaume de DANXOME à savoir :
- La persistance d'un héritage pre-Agasuvi;
- L'existence de plusieurs classes sociales au sommet de la hiérarchie sociale.
2- LES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
Les ressources économiques du royaume :
- L'agriculture est l'économie principale :
-La chasse :

 L'INTRODUCTION À L'ÉCONOMIE SOCIALE :

I- DÉFINITION DU CONCEPT DE L'ÉCONOMIE SOCIALE


L'économie sociale : encore dite solidaire est une approche différente de l'économie
capitaliste de marché.
1- Les principes de l'économie sociale :
L'économie sociale et solidaire regorge plusieurs principes à savoir :

✓ L'entreprise sociale a pour but de répondre aux besoins de ses membres ou de la


collectivité.

✓ L'entreprise n'est pas sous contrôle décisionnaire d'un ou de plusieurs organisations


publique.

✓Les règles applicable à l'entreprise sociale prévoient une gouvernance démocratique


par les membres.

✓L'entreprise aspire à une visibilité économique.

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✓Les règles applicables à la personne morale qui exploitation de l'entreprise prévoit
qu’en cas de dissolution.
2-LES CONDITIONS DE DÉVELOPPEMENT DE L'ÉCONOMIE SOCIALE
2-1 Les conditions de nécessité
Il s'agit des coopératives des mutualités ou autres initiatives associative l'histoire nous
apprend que d'abord qu’elles sont le plus souvent née sous la pression de besoin
important non satisfaite pour répondre à des besoins aigus.
2-2 L'existence d'une collectivité collective et d'une communauté
Si la pression de la nécessité suffisait à fait naître des institutions social celles-ci
pourrait bien pus être développée. Au XIX ème siècle et dans la première moitié du
XIX ème siècle le dynamisme de l'économie sociale était l'expression d'une culture
mais dominée largement par la SOLIDARITÉ.
L'histoire de l'économie sociale nous apprend également que ce facteur joue un rôle
moteur et constitue une condition tout aussi essentielle que la première.
Une analyse convergente peut-être facile pour une économie sociale d'origine rural
(agricole, les caisses rural de crédit, les associations paysane).
3- LES DIFFÉRENTES FORMES D'ENTREPRISES D'ÉCONOMIES
SOCIALE:
- Les organisations à but non lucratif (OBNL) : sont des regroupements de personnes
physiques qui poursuivent une mission sociale et non pas l'intention de réaliser des
gains pécuniaire dans l'objectif de se les partager en constituent une personne morale à
but non lucratif le groupe (minimum 3 personnes), créé une entité juridique qui détient
des droits et des obligations qui lui sont propres.
4-LES CARACTÉRISTIQUES DES ENTREPRISES SOCIALES :
- Une existence distincte de celle de ses membres (personnes morales);
- La possession des biens en son nom propre (patrimoine) ;
-Elles ont des droits et assure des obligations ainsi que des responsabilités ;
- Elles signent des contrats par l'entremise de ses admirateurs ou ses représentants
officiel ;
- Elles peuvent intenter des poursuites où être poursuivi au même titre qu'une personne
physique.
5- Les entreprises sociales ne sont pas toutes des entreprises d'économie
sociale certaine d'entre elles ne respectent pas les critères prévus dans la lois sur
l'économie sociale.

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Les entreprises sociales regroupent les activités économique exercer par des sociétés
principalement réunie en coopération dont l'etique se traduit par des principes suivants
:
- La collectivité plutôt que de profit qu'empocherais un capitaliste ;
- Autonomie de gestion ;
- Processus de décision démocratique ;
- Primauté des personnes et du travail sur la capitale.
6- L'ÉCONOMIE SOCIALE FACE À LA QUESTION DE TRAVAIL ET DE
L'EMPLOI :
La question de l'emploi dans les organisations de l'économie sociale et solidaire
apparaît comme un chantier prioritaire en raison de son développement récent et des
interrogations vons des inquiétudes qu'elle suscite.
7- L'ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE FACE À LA QUESTION DE
DÉVELOPPEMENT :
7-1 Développement économique :
Les entreprises économique et sociale ont une forte implication dans le
développement en ce sens. Elle favorise une indépendance financière et des
investissements dans la création des entreprises face au chômage grandissant.
7-2- Développement personnel
L'économie sociale et solidaire permet d'élargir son réseau social d'amitié, de travail
et d'échange fructueuse, elle facilite la satisfaction des besoins essentiels et met
l'homme au cœur de ses besoins de préoccupations majeures en lui permettant de
valoriser sa personne humaine sur le plan familial, national et international.
7-3- Le développement durable
L'économie sociale et solidaire est un élément du développement durable.
L'économie sociale et solidaire est présente dans toutes les formes de développement
de sorte que si le développement était considéré comme des escaliers elle permet de
grimper un bon nombre d'escalier.
Nous pouvons retenir que l'économie sociale et solidaire ne refuse pas le profit mais
elle redistribue ce profit à quatre entité distincte à savoir : génération, territoire
entreprise et les membres.

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