Croissance Inclusive - Mesure Et Déterminants - Par Rahul Anand, Saurabh Mishra Et Shanaka J. Peiris - Document de Travail Du FMI 13 - 135

17/11/2021 11:10 Croissance inclusive : mesure et déterminants ; par Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J.
Peiris ; Document de travail…

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WP/13/135
Croissance inclusive : mesure et

Déterminants
Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J. Peiris
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17/11/2021 11:10 Croissance inclusive : mesure et déterminants ; par Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J. Peiris ; Document de travail…
Document de travail du FMI
Département Asie Pacifique
Croissance inclusive : mesure et déterminants
Préparé par Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J. Peiris *
Autorisé à la distribution par Paul Cashin
mai 2013
Ce document de travail ne doit pas être présenté comme représentant les vues du FMI. Les les
opinions exprimées dans ce document de travail sont celles des auteurs et ne
représentent ceux du FMI ou de la politique du FMI. Les documents de travail décrivent les recherches en cours par le auteur(s)
et sont publiés pour susciter des commentaires et approfondir le débat.
Résumé
Nous estimons une mesure unifiée de la croissance inclusive pour les marchés émergents en intégrant leurs performances de
croissance économique et résultats de la répartition des revenus, en utilisant des données sur trois décennies. Les distributions
par pays sont calibrées en combinant le PIB par habitant en PPA et la distribution des revenus à partir des données d'enquête.
Nous appliquons le concept microéconomique d'une fonction de mobilité sociale au macro-économique pour mesurer une
croissance inclusive plus proche de la définition absolue de pro-
mauvaise croissance. Cette mesure dynamique nous permet de nous concentrer sur les inégalités ainsi que de distinguer
entre les pays où la croissance du revenu par habitant était la même pour le haut et le bas de la pyramide des revenus, en
tenant compte du rythme de croissance. Nos résultats indiquent que la stabilité macroéconomique, le capital humain et les
changements structurels sont les fondements de la réalisation croissance inclusive. Le rôle de la mondialisation pourrait
aussi être positif avec les investissements directs étrangers et l'ouverture commerciale favorisant une plus grande
inclusion, tandis que l'approfondissement financier et technologique le changement n'a pas d'effet perceptible.
Numéros de classification JEL : F43, D63, O11, O47

Mots-clés : croissance économique, croissance pro-pauvres, distribution, équité, inégalité, croissance inclusive
Adresses e-mail des auteurs : ranand@imf.org , smishra2@imf.org , speiris@imf.org
* Nous remercions Paul Cashin, Romain Duval, Rachel Van Elkan, Davide Furceri, Florence Jaumotte, Kalpana
Kochhar, Prakash Loungani, Branko Milanovic, Chris Papageorgiou, Laura Papi et Hans Weisfeld pour
commentaires. Nous avons reçu des commentaires utiles de participants à la 37 e Conférence annuelle de la
Fédération des associations économiques de l'ANASE, Manille. Toutes les erreurs sont uniquement les nôtres.
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Contenu Page
Introduction ............................................... .................................................................. .......................3
II. Mesure de la croissance inclusive ...................................................... .......................................5
III. Évolution de
l'inclusivité .................................................................. .................................................................. ..9
IV. Sources de croissance inclusive .................................................................. ................................................13
V. Conclusions et implications politiques ................................................ ....................................16

Les références ................................................. .................................................................. ..............................24
Les figures
1. Courbes de mobilité sociale ................................................. .................................................................. .........6
2. Changements dans la courbe de mobilité sociale ........................................ .................................................8
3. Répartition des marchés émergents sur la matrice d'inclusivité ................................................ .....dix4.
Courbes d'indifférence pour certains marchés émergents ................................................ ...............12
les tables
1. Matrice d'inclusivité ................................................. .................................................................. ..........dix
2. Régression de panel : marchés émergents ................................................. ....................................15
Annexe ................................................. .................................................................. ..............................17
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I. I NTRODUCTION
Notre mesure de la croissance inclusive se réfère à la fois au rythme et à la répartition des croissance. Pour
que la croissance soit durable et efficace dans la réduction de la pauvreté, elle doit être inclusive (Berg et al.
2011a ; Kraay, 2004). La Commission sur la croissance et Development 2008 note que l'inclusion—un concept qui
englobe l'équité, l'égalité des opportunités et protection dans les transitions du marché et de l'emploi - est un
ingrédient essentiel de toute stratégie de croissance réussie. Cependant, les tentatives pour mesurer la croissance
inclusive ont restait limité. Traditionnellement, les analyses de la pauvreté (ou des inégalités) et de la croissance
économique ont été fait séparément. 1 Des travaux récents indiquent qu'il n'y a peut-être pas de compromis entre
l'équité et l'efficacité comme suggéré par Okun (1975) et « que ce serait une grave erreur de séparer analyses de la
croissance et de la distribution des revenus » (voir Berg et Ostry, 2011b). Ce papier tente d'intégrer les deux volets
d'analyses en développant une mesure unifiée de l'inclusion
croissance. Ianchovichina et Gable (2011) expliquent que la croissance inclusive consiste à accélérer le rythme
de croissance et d'élargir la taille de l'économie en offrant des règles du jeu équitables pour les l'investissement
et l'augmentation des opportunités d'emplois productifs.
Notre mesure de la croissance inclusive est conforme à la définition absolue de la pro-pauvre croissance,
mais pas la définition relative. Dans la définition absolue, la croissance est considérée
être favorable aux pauvres tant que les pauvres en bénéficient en termes absolus, comme en témoignent certains accords
mesures de la pauvreté (Ravallion et Chen, 2003). En revanche, selon la définition relative, la croissance est pro-pauvres
si et seulement si les revenus des pauvres augmentent plus vite que ceux des population dans son ensemble; c'est-à-dire
que les inégalités diminuent (Dollar et Kraay, 2002 ; FMI 2011). Par en se concentrant sur l'inégalité, la définition
relative pourrait conduire à des résultats sous-optimaux pour les deux ménages pauvres et non pauvres. 2 Par exemple,
une société essayant d'atteindre
la croissance selon la définition relative favoriserait un résultat caractérisé par une moyenne
croissance du revenu de 2 pour cent là où le revenu des ménages pauvres a augmenté de 3 pour cent, sur une
résultat où la croissance moyenne était de 6 pour cent, mais les revenus des ménages pauvres ont augmenté de
seulement 4 pour cent. Notre mesure dynamique de la croissance inclusive nous permet de nous concentrer sur les inégalités
mais faire la distinction entre les pays où la croissance du revenu par habitant était la même pour les et le bas de la pyramide
en tenant compte du rythme de croissance. 3
Une récente vague d'attention médiatique et politique envers la montée des inégalités dans le globe
a suscité énormément d'intérêt sur ses causes et ses conséquences .
Si la montée des inégalités dans l'OCDE et dans certains marchés émergents est bien documentée,
1 Voir, par exemple, FMI (2007) et Barro et Lee (1995).
2 À cet effet, il est important de clarifier la distinction entre les inégalités de résultats et les inégalités de
Opportunités. L'objectif de cette étude empirique porte sur l'inégalité ex post, c'est-à-dire l'inégalité des résultats.
3 Une telle mesure a une corrélation plus forte avec la pauvreté que le revenu par habitant ou les inégalités seules (voir Annexe Figure
A2).
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il y a débat sur les causes et encore plus de controverse sur les conséquences et ce
devrait être fait à ce sujet. Un certain nombre d'articles récents ont associé l'augmentation des inégalités à la
l'évolution technologique, l'approfondissement financier et certains aspects de la mondialisation (Acemoglu,
et Auteur, 2011 ; Aizeman, Lee et Park 2012 ; et FMI 2007). 4 C'est presque certainement le niveau le plus
élevé d'inégalité mondiale relative, et certainement absolue, à tout moment dans l'histoire, qui peut menacer
les fondements de l'ordre social (voir Milanovic 2010). Les les considérations de bien-être d'une forte
inégalité s'étendent au-delà de l'effet sur la croissance et stabilité macroéconomique, mais il reste pertinent
de comprendre si la
les fondamentaux et le changement structurel (au sens large) affectent la croissance inclusive. Par exemple, débat actuel
sur l'austérité et la croissance ou appels récents à ralentir le rythme de l'approfondissement financier et la mondialisation
peut réduire les inégalités de revenus, mais pourrait également ralentir la croissance inclusive. Il est essentiel d'évaluer
la dynamique et les déterminants de la croissance inclusive, en gardant à l'esprit que le
L'objectif de réduire les inégalités n'est pas de nuire aux riches au détriment des pauvres. 5,6
Une mesure unifiée de la croissance inclusive permet d'identifier ses déterminants et

prioriser les contraintes spécifiques aux pays pour construire une croissance inclusive. Pour ce faire, la section II
développe une mesure de la croissance inclusive à l'aide d'une fonction de mobilité macro-sociale, en suivant le micro-
littérature sur la répartition des revenus. La section III documente l'évolution de l'inclusion croissance axée sur les
marchés émergents et les pays à faible revenu, alors que la plupart des
les études ne portent que sur les pays de l'OCDE. 7 La section IV examine les sources de croissance inclusive dans
les marchés émergents et les pays à faible revenu, ainsi que des preuves à l'appui de économies avancées.
Ce document apporte trois contributions au débat sur la croissance inclusive. Premièrement, le papier
développe une macro-mesure unifiée de la croissance inclusive, qui intègre la croissance et le revenu
4 Le commerce extérieur peut exacerber les inégalités en récompensant les industries et les entreprises capables de rivaliser sur le
marché mondial tout en punissant ceux qui ne le peuvent pas. Le progrès technologique a également été largement mis en avant
comme un facteur structurel d'inégalité. Les travailleurs qualifiés sont mieux à même d'adopter et d'utiliser de nouvelles technologies
améliorées que les autres travailleurs non qualifiés, augmentant ainsi la prime de qualification et creusant l'écart salarial entre les et les ouvriers
non qualifiés. Le fossé entre Main Street et Wall Street incarne la réflexion récente sur la rôle de l'approfondissement financier dans
l'alimentation des inégalités.
5 La croissance inclusive a été pensée pour amener avec elle une classe moyenne plus nombreuse et une réallocation efficace des
ressources et réduire « l'asymétrie de l'information ». La croissance inclusive peut aussi être pensée conceptuellement au-delà les
seuils traditionnels de pauvreté changent et devraient également refléter les changements dans la taille et la distribution ni pauvres ni
riches, c'est-à-dire la classe moyenne (voir Birdsall 2009).
6 Par exemple, les premières réformes qui ont déclenché la croissance en Chine consistaient à donner des incitations plus fortes aux
agriculteurs.
Cela a augmenté le revenu des pauvres et réduit l'inégalité/la pauvreté globale au fil du temps, car cela a donné un élan à croissance.
Cependant, cela a probablement conduit à une augmentation des inégalités parmi les agriculteurs, et les efforts pour résister à cette
composante de l'inégalité aurait probablement été contre-productive (voir Chauffeur et Ravallion, 2007).
7 L'annexe présente également l'évolution de la croissance inclusive dans quelques économies avancées pour évaluer si cela correspond
à nos vues plus établies sur la dynamique des revenus dans les économies de l'OCDE.
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répartition en une seule mesure. A notre connaissance, il s'agit du premier mesure de la croissance
inclusive appliquée dans un contexte transnational. Notre mesure offre une cadre pour étudier ensemble
l'équité et l'efficacité. Deuxièmement, la mesure est utilisée pour étudier la dynamiques et déterminants
de la croissance inclusive dans les pays à faible revenu et émergents marchés. Troisièmement, le
document essaie de découvrir la relation entre la croissance inclusive et fondamentaux
macroéconomiques, y compris la stabilité et la compétitivité macroéconomiques, et les changement
englobant la mondialisation ou l'intégration croissante dans le commerce mondial et système.
II. M ESURE DE I NCLUSIVE CROISSANCE
Pour intégrer l'équité et la croissance dans une mesure unifiée, nous proposons une mesure de l'inclusion
croissance basée sur une fonction de bien-être social utilitaire tirée de la littérature sur le choix du consommateur,
où la croissance inclusive dépend de deux facteurs : (i) la croissance des revenus ; et (ii) les revenus Distribution.
Similaire à la théorie du consommateur où les courbes d'indifférence représentent les changements dans le temps
de la demande globale, nous décomposons l'effet de revenu et de substitution en composantes de croissance et de
distribution. La fonction de bien-être social sous-jacente doit satisfaire deux propriétés pour capturer ces
caractéristiques : (i) il est croissant dans son argument (pour capturer dimension de croissance) et (ii) il satisfait la
propriété de transfert - tout transfert de revenu d'un personne pauvre à une personne plus riche réduit la valeur de
la fonction (pour capturer la distribution dimension).
Une mesure de l'inclusivité est basée sur le concept d'une courbe de concentration. 8 Suivre Ali et Son
(2007), nous définissons une courbe de concentration généralisée, que nous appelons mobilité sociale
courbe, , telle que :
, ,…………,
2
Où n est le nombre de personnes dans la population ayant des revenus , ,…….., , où est
la personne la plus pauvre et est la personne la plus riche. 9
Cette courbe de concentration généralisée est essentiellement une distribution cumulative d'un vecteur
de mobilité , , , …….., avec une fonction sous-jacente
, ,…….., satisfaisant les deux propriétés mentionnées ci-dessus pour capter la croissance
et les dimensions de distribution. Puisque satisfait la propriété de transfert, un revenu supérieur distribution
aura toujours une courbe de concentration généralisée plus élevée. De même, puisqu'il s'agit
8 Voir Kakwani (1980) pour des discussions détaillées sur la courbe de concentration.
9 Voir Ali et Fils (2007) pour plus de détails.
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croissant dans son argumentation, un revenu plus élevé aura également une concentration généralisée plus élevée courbe.
Comme dans Ali et Son (2007), les courbes de concentration généralisées peuvent être présentées en
temps continu pour être plus adaptable à l'analyse économétrique. La population est organisée en
l'ordre croissant de leurs revenus. Soit le revenu moyen du i pour cent inférieur de la population, où i
varie de 0 à 100 et est le revenu moyen. Nous complotons pour
différentes valeurs de i (courbe AB dans la figure 1 ci-dessous) . La courbe AB représente une mobilité sociale courbe
discutée ci-dessus. Étant donné qu'une courbe plus élevée implique une plus grande mobilité sociale, la croissance est
inclusive si la courbe de mobilité sociale se déplace vers le haut en tous points. Cependant, il peut y avoir degrés de
croissance inclusive en fonction de : (i) le degré de montée de la courbe (croissance) ; et
(ii) comment la distribution des revenus change (équité). Cette caractéristique de la courbe de mobilité sociale
est la base de notre mesure intégrée de la croissance inclusive. Ainsi, si deux généralisés
les courbes de concentration ne se coupent pas, elles pourraient être classées sur la mobilité sociale c'est-à-dire
inclusivité de la croissance.
Pour illustrer le point soulevé ci-dessus, la figure 1 représente deux courbes de mobilité sociale avec le même
revenu moyen ( ) mais différents degrés d'inclusion (c'est-à-dire une répartition différente des revenus). La
courbe de mobilité sociale (A1B) est plus inclusive que la courbe de mobilité sociale AB, car la le revenu
moyen des couches inférieures de la société est plus élevé.
Figure 1. Courbes de mobilité sociale
Revenu par habitant (y)
A1
UNE
i = 100 (lorsque l'ensemble de la population est

couvert)
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Pour saisir l'ampleur du changement dans la distribution des revenus, nous utilisons une forme simple de la
fonction de mobilité sociale en calculant un indice (ou indice de mobilité sociale) à partir du territoire sous
la courbe de mobilité sociale :
Plus le , le plus grand est le revenu. Si le revenu de chacun dans la population est
même (c'est-à-dire si la répartition des revenus est complètement équitable) alors sera égal à . Si c'est
inférieur à , cela implique que la répartition des revenus est inéquitable. Ainsi, l'écart de de est une
indication de l'inégalité dans la répartition des revenus.
Ali et Fils (2007 utilisent cette caractéristique et proposent un indice d'équité de revenu (IEI) comme :
Pour une société totalement équitable, 1. Ainsi, une valeur plus élevée de (plus proche de un) représente plus
grande égalité des revenus. Réorganisation,
(1)
La croissance inclusive nécessite d'augmenter , ce qui pourrait être obtenu en : (i) augmentant , c'est-à-dire
augmenter le revenu moyen par la croissance; (ii) l'augmentation de l'indice boursier des revenus, , en
augmentant l'équité; ou (iii) une combinaison de (i) et (ii). Différencier ce qui précède équation:
(2)
Où est le changement dans le degré de croissance inclusive. 10 La croissance est plus inclusive si
0. Cela nous permet également de décomposer la croissance inclusive en croissance des revenus et en
équité. Le premier terme est la contribution de l'augmentation du revenu moyen (conservation du revenu
constante de distribution) tandis que le second terme est la contribution des variations du revenu distribution
(en maintenant le revenu moyen inchangé).
La croissance inclusive dépend du signe et de la grandeur des deux termes. Graphiquement,

La figure 2 ci-dessous illustre toutes les combinaisons possibles des deux termes. Si les deux termes sont
positif ( 0, 0), la croissance est sans ambiguïté inclusive (AB passant à A1B1 en
Figure 2); de même, si les deux termes sont négatifs ( 0, 0), la croissance est sans ambiguïté non
inclusif (AB passant à A4B4). Cependant, il pourrait y avoir un compromis entre et . Si
10 La croissance inclusive est définie comme la variation de l'indice de mobilité sociale , que nous utilisons indifféremment.
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le premier terme est positif mais le deuxième terme est négatif, une plus grande mobilité sociale est atteinte à
la charge de réduction des capitaux propres ; sur la figure 2, ce cas peut être illustré par le décalage de la
courbes de mobilité sociale de AB à A2B2. De même, si le premier terme est négatif mais que le le deuxième
terme est positif, alors une mobilité sociale plus élevée est obtenue au prix d'une contraction de revenu
moyen : dans la figure 2, ce cas peut être illustré par le déplacement de la mobilité sociale courbe de AB à
A3B3.
Figure 2. Changements dans la courbe de mobilité sociale
Revenu par habitant (y)
0, 0 : AB→A1B1
0, 0 : AB→A2B2
B2
0, 0 : AB→A3B3
0, 0 : AB→A4B4 B1
B4
A1
B3
A2
UNE
A3
A4
L'équation (2) pourrait également être réarrangée comme :
i = 100 (lorsque la population entière est couvert)
C'est la relation fondamentale intégrant la croissance et l'équité dans une mesure de l'inclusion
croissance (pourcentage de variation de ). Il décompose la croissance inclusive en croissance et pourcentage
variation des capitaux propres, mesurée par . Nous utilisons cette décomposition dans les sections suivantes
pour illustrent l'évolution de la croissance inclusive et les contributions relatives de la croissance et équité.
Alors que l'utilisation d'une forme simple de la fonction de mobilité sociale en calculant une l'indice de
mobilité de la zone sous la courbe de mobilité sociale est intuitif et cohérent avec
la définition absolue de la croissance pro-pauvres, nous pourrions également attribuer des poids différents à la
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dimensions de croissance et d'équité pour introduire des points de vue plus subjectifs sur la croissance inclusive. 11
Cependant, l'analyse de sensibilité montre que des changements modérés dans la pondération de la croissance et
les dimensions de l'équité ne modifient pas significativement le classement des pays ou la dynamique de
l'inclusion croissance à travers le monde.
III. E VOLUTION DE I NCLUSIVENESS
Relativement peu de pays ont atteint une forte croissance inclusive. Des études antérieures ont
axé sur la convergence (ou l'absence de convergence) de la répartition des revenus à travers le monde
(voir Dollar et Kray 2006 ; Sala-i-Martin, 2006) ou la montée des inégalités (voir FMI 2007). Nous mettons en lumière ces
deux aspects en traçant le changement d'inclusivité ou mobilité sociale entre les pays au cours des dernières décennies.
Alors que les comparaisons entre pays des inégalités sont généralement en proie à des problèmes de mauvaise fiabilité des
données, de manque de couverture et de méthodologie incohérente, nous nous appuyons sur les données de répartition des
revenus de la dernière banque mondiale Base de données Povcal construite par Chen et Ravallion (2004) pour un grand
nombre de
marchés en utilisant une approche plus rigoureuse pour filtrer le revenu et la consommation individuels
données pour des différences de qualité par rapport aux autres bases de données couramment utilisées. 12 Étant donné que
inclus les niveaux de croissance (ou ) sont spécifiques au pays, cette section se concentre plutôt sur les variations en
pourcentage pour les comparaisons entre pays, où l' augmentation est associée à une plus grande inclusion.
Les gains limités en matière d'inclusion s'expliquent par une croissance relativement faible dans certains pays
et creuser les inégalités dans d'autres. Une décomposition de l'inclusivité suivant l'équation (2) montre qu'il existe
une grande dispersion des résultats. Il y a quatre possibles scénarios (tableau 1), mais comme le montre la figure 3, la
plupart des pays se situent dans les deux quadrants qui montrent un revenu par habitant plus élevé et un niveau
d'iniquité plus faible ou plus élevé, ce qui suggère qu'il y a n'est pas un simple compromis entre croissance et égalité.
Une carte thermique globale (Annexe Figure 1) montre que très peu de pays ont atteint un rythme rapide de croissance
inclusive (par exemple, la Chine) tandis que d'autres ont enregistré des gains relativement modestes. À première vue,
il peut sembler étrange que la Chine fonctionne si bien dans une mesure de croissance inclusive. Bien que la
croissance économique rapide ait été atteint au détriment d'une inégalité quelque peu croissante, tous les quintiles de
revenu ont sans ambiguïté a bénéficié plus que tout autre pays dans la période d'après-guerre.
Il convient de noter que notre mesure de croissance inclusive attribue déjà un poids décroissant aux revenus plus élevés
11
groupes.
Par exemple, si nous transférons un dollar du 10e décile au 1er décile, l'inclusivité ( ) et l'équité ( ) augmente plus
que si on transfère un dollar du 10e décile au 2e décile et ainsi de suite.
12 Les données couvrent 143 pays entre 1980 et 2010, le nombre d'observations variant selon les pays et les
variable. Le revenu moyen pour les déciles est calculé à l'aide des données sur la part des revenus du quintile et du PIB réel
par habitant (en dollars internationaux de 2000 séries en chaîne). Les parts de revenu sont multipliées par la variable PIB par
habitant et divisé par la part de la population pour arriver au revenu moyen par décile. Voir FMI (2007) pour plus discussion
sur les limites des données.
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dix
Tableau 1. Matrice d'inclusivité

0 Incontestablement inclusif
0 Un revenu par habitant plus élevé au détriment de

capitaux propres (pourrait être inclusif si le pourcentage
variation de > la variation en pourcentage de (voir
équation 3 ci-dessus).
0 L'objectif d'équité est atteint au prix de
contraction du revenu moyen
0 Sans ambiguïté non inclusif
Figure 3. Distribution des marchés émergents sur la matrice d'inclusivité
Source : Calculs des auteurs.

Remarque : Le graphique mesure la variation annuelle moyenne proportionnelle. La période utilisée va du début des années 90 au
dernières données disponibles, voir le tableau A1 pour plus de détails sur les périodes choisies. La taille représente la taille initiale
du économie (PIB par habitant), c'est-à-dire que la légende représente les pays avec un PIB par habitant en PPA inférieur à 420,
5000, 10 000 et 14 621 respectivement. Les différents codes régionaux sont indiqués par des couleurs différentes.
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11
La matrice ci-dessus et les courbes d'indifférence fournissent un outil pour analyser l'évolution des
inclusivité à travers le monde à travers le temps. La figure 4 montre les courbes d'indifférence
soulignant l'inclusivité au fil du temps pour quelques économies émergentes sélectionnées (à savoir le
Brésil, Malaisie, Mexique, Thaïlande, Inde et Chine). Dans tous ces cas, la croissance économique s'est
déplacée la courbe d'indifférence vers le haut. Cependant, l'ampleur relative du déplacement et de la
courbure des
les courbes d'indifférence comptent toutes les deux. La croissance inclusive de la Chine est avant tout une histoire de croissance.
Rapide la croissance du revenu par habitant a profité à tout le monde, mais les gains ont été beaucoup plus importants pour les riches
(comme illustré par la valeur négative des capitaux propres () et l'accentuation de l'indifférence courbe). Ainsi, en Chine, la forte
croissance a éclipsé les inégalités croissantes pour produire une grande déplacement vers le haut de la courbe d'indifférence et plus .
Une histoire similaire vaut pour l'Inde, où
une croissance élevée a profité à tout le monde, mais les capitaux propres ont diminué. D'autre part, l'augmentation en
matière d'inclusion au Brésil, au Mexique, en Malaisie et en Thaïlande provient à la fois de la croissance ainsi que
l'amélioration des fonds propres (positif) mais la croissance n'a pas été assez rapide pour profiter aux l'ensemble de la
population autant que la Chine. 13 La figure A3 de l'annexe documente des changements similaires dans les mobilité dans
les pays de l'OCDE à titre d'exemple.
La croissance économique et l'équité peuvent être importantes pour parvenir à une croissance inclusive. Il y
a un continuum de croissance inclusive allant de la croissance pure des revenus en Chine à une extrémité, et
croissance des revenus nulle mais une meilleure répartition (comme au Kenya) à l'autre extrémité du spectre. UNE
pays comme l'Inde peut être considéré comme intermédiaire (plus proche de la Chine), avec un baisse des capitaux
propres mais croissance économique toujours élevée. Dans l'ensemble des marchés émergents, le l'hétérogénéité
des résultats de la croissance économique et de la répartition des revenus
aperçu du compromis croissance-équité. La sagesse conventionnelle suggère que la croissance vient à
le prix de l'augmentation des inégalités, mais les régions diffèrent dans leur compromis entre la croissance et l'équité. Dans certaines
cas, une croissance élevée a été atteinte sans compromettre l'équité. Annexe Figure A4
présente des corrélations orthogonales similaires à celles de la figure 3, mais avec des lignes de tendance ajustées pour
différents Régions. Les pentes des régions du Moyen-Orient, de l'Asie centrale et de l'hémisphère occidental ont une pente
positive alors que d'autres régions affichent une pente négative (même s'il existe exceptions dans les régions avec des valeurs
aberrantes comme le Bhoutan ou le Mali). Cette analyse renforce la message central selon lequel à la fois l'ampleur et
l'évolution des revenus au sein de la population sont importantes pour parvenir à une croissance inclusive.
13 Le tableau A1 de l'annexe fournit des statistiques récapitulatives pour notre étalonnage sur les marchés émergents. annexe
La figure A5 décompose la croissance inclusive en ses composantes croissance et actions pour certains marchés émergents.
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12
Figure 4. Courbes d'indifférence pour certains marchés émergents
Brésil Thaïlande
10000 2009 8000
) 2009
$ 9000 S$) 7000 nous U
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IV. S OURCES DE I NCLUSIVE G ROISSANCE
S'il existe un large accord sur les politiques fondamentales qui sont importantes pour la croissance et réduire
la pauvreté, on sait peu de choses sur ce qui peut favoriser une croissance inclusive. rythme rapide de la
croissance est incontestablement nécessaire à une réduction substantielle de la pauvreté (voir Kraay 2004, et Lopez
et Servén, 2004), mais pour que cette croissance soit durable à long terme, il faut élargie à tous les secteurs et
équitable (voir Berg et Ostry, 2011a).
important car certains des déterminants clés de la croissance (par exemple, l'éducation, l'ouverture, les
profondeur) établie dans la littérature (Barro et Lee, 2000 ; Dollar et Kraay, 2003 ; et Levine 2005) ont
été associées à une plus grande inégalité (Barro, 2000 ; et FMI, 2009), suppliant les questionner les
facteurs immédiats qui soutiennent la croissance inclusive.
Régressions en panel de la mesure unique de la croissance inclusive sur un large échantillon de les
marchés émergents donnent un aperçu des déterminants immédiats de la croissance inclusive. Nous
expliquons notre mesure de croissance inclusive ou sur un ensemble de variables de contrôle standard utilisé
dans la littérature sur la croissance et l'inégalité entre les pays dans un 5-
panel annuel de 143 pays de 1970 à 2010. Considérez la croissance de panneau « standard » suivante
régression:
, , ° , °Χ , ,
où Y , Y , est la différence logarithmique de y ou de la croissance inclusive dans le pays i à l'instant t , Y ,
est le niveau initial du revenu ajusté PPA par habitant au début du panel de 5 ans
période t pour refléter la convergence conditionnelle, et , est un ensemble de croissance et d'inégalité déterminants
mesurés sous forme de moyennes sur la période de panel de 5 ans t . Le terme de perturbation dans la régression
consiste en un effet pays non observé η qui est constant dans le temps et un effet de période non observé qui est
commun à tous les pays, et une composante ( , ) qui varie selon les pays et les années, ce que nous supposons non
corrélée dans le temps.
Un certain nombre de fondamentaux macroéconomiques et de facteurs structurels sont les moteurs de croissance
inclusive. Conforme aux résultats de Barro et Lee (2000), Dollar et Kraay (2003) et Ramey et Ramey (1995), le tableau 2
montre que des revenus initiaux inférieurs convergence), ouverture commerciale, investissement fixe, inflation modérée
et volatilité de la production, et une main-d'œuvre plus instruite ont aidé les pays à atteindre une croissance plus inclusive.
14 IDE a un impact significativement positif sur la croissance inclusive comme dans le FMI (2007), tandis que les TIC
dans le le stock de capital total n'a pas d'impact perceptible; ce dernier pourrait également refléter le manque de
données sur les investissements dans les TIC dans de nombreux marchés émergents et PFR. Ouverture financière plus
Nous avons également effectué des contrôles de robustesse pour les variables d'éducation en utilisant les années de scolarité de Barro et Lee dans
14
enseignement primaire, secondaire et supérieur. Toutes les mesures de l'éducation sont statistiquement significatives, l'enseignement supérieur niveau
de scolarité atteint avec la plus grande ampleur. Ces résultats ne sont pas rapportés ici.
Page 15
14
montre généralement également une association positive avec la croissance inclusive. Fait intéressant, financier
l'approfondissement, mesuré par le ratio crédit/PIB, a un impact négatif comme dans FMI (2007), mais n'est pas
statistiquement significatif. Cela pourrait être dû au fait que la croissance inclusive englobe à la fois le rythme et la
répartition de la croissance alors que des résultats antérieurs tels que Levine (2005) a lié le développement financier à
la croissance tandis que le FMI (2007) l'a associé à une plus grande iniquité. Transformation structurelle et ascension
de la chaîne de valeur des biens et
services a également attiré beaucoup d'attention en termes de croissance économique et d'iniquité (Anand,
Mishra et Spatafora, 2012 ; et Hausmann, Hwang et Rodrik, 2007).
Les évolutions technologiques rendent de plus en plus les activités de services plus productives, fragmentés dans les
chaînes d'approvisionnement mondiales et négociables numériquement. En plus de moderniser manufacturier, la
mondialisation des services est de plus en plus un moteur de croissance économique dans marchés émergents (voir
Mishra, Lundstrom et Anand, 2011). Nos résultats illustrent que les pays qui ont amélioré la sophistication de la
fabrication ou des services avaient un taux d'inclusion plus élevé croissance. La sophistication des services tirée par la
mondialisation, en particulier, semble avoir un un impact plus important sur la croissance inclusive. L'écart du TCER
par rapport à son niveau implicite PPP est négativement associée à une croissance inclusive, suggérant un rôle pour la
compétitivité.
Qualité des infrastructures, mesurée par Calderon et Servén (2004) et Seneviratne et Sun
(2013), joue également un rôle positif dans la promotion d'une croissance inclusive, éventuellement en réduisant le coût de
faire des affaires et de créer des emplois. 15 L'importance de la compétitivité à travers de tels indicateurs tels que l'écart du
TCER par rapport à son niveau implicite de PPP et à l'infrastructure la qualité doit être interprétée avec prudence étant
donné le nombre limité d'observations. 16
Une analyse empirique préliminaire de la croissance inclusive dans un échantillon de pays avancés économies
de la période pré-GFC identifie un ensemble similaire de déterminants immédiats de croissance inclusive (voir
le tableau A2 de l'annexe). Les déterminants classiques de la croissance économique tels que le revenu initial, les
niveaux d'éducation, l'ouverture commerciale, l'investissement fixe, le gouvernement la consommation et l'inflation
sont des déterminants importants de la croissance inclusive. Cependant, l'IDE ne semble pas jouer un rôle positif
comme prévu dans les ME, bien que les TIC soient meilleures mesurée que dans les ME a un impact
significativement positif sur la croissance inclusive. Financier l'approfondissement et l'ouverture ne sont pas
significatifs.
15 Le manque de données cohérentes sur le chômage a empêché l'estimation d'un lien entre l'emploi et croissance
inclusive soulignée par Ianchovichina et Gable (2011).
16Les degrés de liberté limités ont empêché une analyse complète de la robustesse des résultats et
sont complétés par des résultats préliminaires sur les économies avancées dans le tableau A2 de l'annexe. De plus, le les
déterminants d'une croissance inclusive mesurés avec un poids arbitrairement plus important sur les inégalités ne
changer fondamentalement les déterminants immédiats des processus dynamiques de croissance inclusive.
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15
Tableau 2. Régression de panel : marchés émergents

Variable dépendante : croissance de (croissance inclusive)
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)
retard PIB par habitant (logs) -0,211** -0,203* -0,300*** -0,468*** -0,605*** -0,528** -0,558***
(0,0904) (0,107) (0,101) (0,139) (0,184) (0,198) (0,145)
Éducation 0,397*** 0,309* 0,120 0,261* 0,783*** 0,173 0,560**
(0,149) (0,180) (0,205) (0,151) (0,280) (0,220) (0,235)
Ouverture commerciale 0,246** 0,194* -0.0442 0,418*** 0,223 0,0130 -0,00118 (0,1000) (0,114) (0.120) (0,133)
(0,240) (0,0970) (0,0943)
Crédit-PIB -0,160 -0,164 -0.0390 -0,0176 -0.0822 0,112 -0,137 (0.144) (0,174) (0,171) (0,186)
(0.0946) (0,146) (0,184)
Consommation publique -0.718 -0,340 -0.394 0,367 -2,849*** -0,00748 -1.250

(0.866) (0,956) (0,731) (0.616) (0.571) (1.003) (0,905)
Investissement 0,949** 1.030 0,945 0,786 -0,141 0,439 1.018**
(0,438) (0.646) (0,582) (0.650) (1.102) (0,781) (0,485)
Inflation -0,0275* -0,0280* -0,0227* -0,0830*** -0,0524*** -0,00349 -0,00129
(0,0143) (0,0143) (0,0129) (0,0110) (0.00326) (0.00270) (0.00313)
Volatilité du PIB -2.126** -2.175** -0.991 0,223 -1.604 -0.788 -1.235
(1.065) (1.076) (0,875) (1.781) (2.065) (1.066) (1.042)
Ouverture financière 0,000547**

(0.000274)
IDE 0,0101***
(0.00248)
TIC -0.718
(0,432)
Écarts du TCER -0.00245***
(0.000779)
Qualité des infrastructures 0,131***
(0,0385)
Sophistication de l'exportation des services (journaux) 0,500***
(0,165)
Sophistication des exportations de marchandises 0,390*
(journaux) (0,216)
Constant 5.123** 4,899* 7,453*** 12,06*** 15,43*** 12,46** 5,816**
(2.167) (2.587) (2.443) (3.579) (4.370) (4.902) (2.573)
Observations 261 234 234 111 98 139 146

R au carré 0,263 0,284 0,376 0,285 0,514 0,150 0,288
Nombre de pays 99 89 89 36 63 49 58
Notes : Les effets de pays et de temps sont inclus. *, ** et *** indiquent une signification respectivement à 10 %, 5 % et 1
niveau de pourcentage. Les statistiques t robustes sont entre parenthèses. L'ouverture est l'ouverture commerciale, l'investissement est l'investissement fixe (% du PIB), suivi par
Consommation publique (% du PIB). L'approfondissement financier est le crédit du secteur privé au secteur intérieur (% du PIB), l'éducation est Barro
Lee Nombre d'années de scolarité au-dessus de 15 ans, les TIC correspondent au stock total d'investissements liés aux logiciels et au matériel TIC en pourcentage du capital total
stock, suivi de l'IDE est le stock de capital total de l'IDE (passif), Infrastructure Quality est la base de données développée par la Banque mondiale 2010, Inflation
est la variation annuelle en pourcentage de l'indice des prix à la consommation. La sophistication des exportations utilise les données COMTRADE de la CNUCED pour les produits manufacturés et
Balance des paiements, FMI pour les exportations de services.
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16
V. C ONCLUSIONS ET P OLITIQUE I IMPLICATIONS
L'appel à une croissance inclusive a été lancé à l'unanimité par les décideurs politiques à travers le
monde. Le printemps arabe, le fossé grandissant entre Main Street et Wall Street en les économies
avancées et l'économie mondiale à « trois vitesses » ont placé la croissance inclusive au au premier plan
des débats politiques.
Nous quantifions et intégrons deux volets de la littérature pour définir la croissance inclusive. Cette approche
est conforme à la définition absolue de la croissance pro-pauvres et va au-delà en se concentrant sur les problèmes
de distribution. La mesure intégrée, développée dans cet article, est utile pour approfondir le modèle de croissance
inclusive et étudier les sources de la croissance inclusive.
Notre méthodologie relie directement les dimensions micro et macro des inégalités et de la croissance aux
reflètent à la fois le rythme et la répartition de la croissance des revenus.
La stabilité macroéconomique, le capital humain et les changements structurels sont essentiels déterminants de la
croissance inclusive dans les marchés émergents. La croissance économique standard dans la littérature tels que la convergence
conditionnelle, les niveaux d'éducation et les les investissements sont importants, tandis que le rôle du changement technologique a
une incidence moins perceptible impacter. En termes de changement structurel et de mondialisation, d'ouverture commerciale et
d'échanges directs avec l'étranger l'investissement (IDE) favorisent une croissance inclusive, avec un rôle potentiellement positif
joué par les ouverture. La remontée de la chaîne de valeur dans les exportations de biens et de services contribue également à
favoriser croissance inclusive. Cependant, l'approfondissement financier pourrait avoir un impact négatif comme au FMI
(2007), bien que l'impact ne soit pas statistiquement significatif. La stabilité macroéconomique est renforcée
en tant qu'ingrédient clé d'une croissance inclusive. Compétitivité (mesurée par le REER
écarts par rapport aux PPP) et les infrastructures pourraient également être importantes pour une croissance inclusive, bien
que les preuves statistiques soient faibles.
Pour l'avenir, il y a un certain nombre de problèmes non résolus et de domaines pour l'avenir
recherche. De nombreux pays ont répondu à la crise financière mondiale par le biais d'importantes mesures fiscales
des plans de relance et/ou de sauvetage des banques, qui sont retirés ou font l'objet d'une augmentation austérité. La
relation entre l'assainissement budgétaire et la croissance inclusive mérite d'être approfondie étudier. La disponibilité
de données plus granulaires sera importante pour analyser l'évolution des croissance inclusive aux niveaux national et
infranational dans toutes les régions. Deuxièmement, la vitesse du progrès technologique, sa portée et son accès, et les
canaux par lesquels il peut favoriser ou entraver la croissance inclusive, est un autre domaine de recherche future.
Enfin, en ce qui concerne création d'emplois, il sera pertinent de mieux comprendre les liens entre chômage et
institutions du marché du travail qui favorisent une croissance inclusive.
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UNE ANNEXE
Graphique A1. Évolution de l'inclusivité à travers le monde

(Variation en pourcentage de l'intensité (vert – élevé, rouge – faible)
Remarque : Le graphique mesure l'inclusivité en comparant le début des années 90 aux dernières données disponibles.
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Graphique A2. La croissance inclusive est conforme à la définition absolue de la croissance pro-pauvres
Pente de comparaison
Remarques : Le taux de dénombrement est le pourcentage de la population vivant avec moins de 1,25 $ par jour. La période de temps utilisée est la même que dans
Tableau A1. L'Azerbaïdjan, la Malaisie, les Maldives et le Turkménistan étaient des valeurs aberrantes importantes, ils ont été abandonnés.
Sur tous ces graphiques, nous utilisons un changement relatif proportionnel qui est la différence logarithmique deet PIB par
habitant en contrôlant les différences de période, car il existe une hétérogénéité entre les pays pour la sélection des années.
Changement absolu du taux de

pauvreté
Valeur St. Erreur valeur t valeur p N
Croissance inclusive -0.11 0,03 -3,42 < 0,0001 85

PIB/hab Croissance -0.06 0,03 -1.68 0,0961 85
Changement à Gini 0,05 0,02 2,45 0,016 85
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19
Graphique A3. Courbes d'indifférence pour certaines économies avancées
Etats-unis Royaume-Uni
35000
70 000
2005
2005
30000
60 000
25000 50
000
20000
40 000
15000
30 000 1988
10000 1988
20 000
5000
10 000
0
-
1 2 3 4 5 6 7 8 9 dix 11
1 2 3 4 5 6 7 8 9 dix
Canada Corée
60 000 30 000 000
2005 2005
50 000 25 000 000
40 000 20 000 000
1988
30 000 15 000 000
20 000 10 000 000 1988
10 000 5 000 000
- -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 dix 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Suède Irlande
350 000 40 000 2005
300 000 2005 35 000
30 000 250
000
25 000 200
000
20 000
150 000
1988 15 000
100 000 1988

10 000
50 000 5 000
- -
1 2 3 4 5 6 7 8 9 dix 1 2 3 4 5 6 7 8 9 dix
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20
Graphique A4. Croissance et équité, la dimension régionale

Le cas de la croissance inclusive au Moyen-Orient, en Asie centrale et dans l'hémisphère occidental
Source : Calculs des auteurs.
Remarque : Le graphique mesure la variation annuelle moyenne proportionnelle. La période utilisée va du début des années 90 au
dernières données disponibles, voir le tableau A1 pour plus de détails sur les périodes choisies. La taille représente la taille initiale du
économie (PIB par habitant), c'est-à-dire que la légende représente les pays avec un PIB par habitant en PPA inférieur à 420, 5000, 10
000 et 14 621 respectivement. Les différents codes régionaux sont indiqués par des couleurs différentes.
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Graphique A5. Décomposition de la croissance inclusive : croissance de la production + équité ( croissance
Remarque : le spectre de couleurs indique une croissance de l'indice de Gini, le vert foncé indique une inégalité croissante et plus foncé rouge
décroissant les inégalités. La période utilisée va du début des années 90 aux dernières données disponibles, voir le tableau A1 pour détails sur
les périodes choisies.
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Tableau A1. Comparer la croissance économique, la croissance inclusive et l'équité à travers

Marchés émergents
Croissance du PIB compris équité
Région Pays par habitant croissance (y*) croissance (ω) année initiale dernière année
Botswana 5.1 3.6 -1.4 1986 1994
Burkina Faso 2.8 4.1 1.3 1994 2009
Burundi -2,5 -2.3 0,2 1992 2006
Cameroun 1.7 1.9 0,2 1996 2007
République centrafricaine -0.2 0,8 1,0 1992 2008
Côte d'Ivoire -0,3 -0,9 -0,6 1993 2008
Ethiopie 2.7 4.4 1.6 1995 2005
Gambie 1.2 2.7 1.5 1998 2003
Guinée 1,0 2.2 1.3 1991 2007
Guinée-Bissau -1.7 2.4 4.2 1991 2002
Kenya 0.0 1.5 1.5 1992 2005
Lesotho 2.0 3.2 1.2 1993 2003
Madagascar -0,3 -0.1 0,2 1993 2010
Afrique Malawi -0,7 2.7 3.5 1998 2004

Mali 2.4 4.4 2.0 1994 2010
Mozambique 5.2 5.0 -0.2 1996 2008
Namibie 2.1 5.0 2.9 1993 2004
Niger 0,2 0,4 0,2 1992 2008
Nigeria 2.2 2.0 -0.2 1992 2010
Rwanda 5.2 4.7 -0,5 2000 2006
Sénégal 0,9 3.0 2.1 1991 2005
les Seychelles 1.4 -4.0 -5,3 2000 2007 Afrique du Sud 1.5 1,0 -0,5 1993 2009
Swaziland 1.9 3.1 1.2 1995 2010
Tanzanie 2.2 1,8 -0,4 1992 2007
Ouganda 4.0 3.8 -0.2 1992 2009
Zambie -0.1 -0.2 -0.1 1993 2006
Bangladesh 3.7 3.3 -0,3 1992 2010
Bhoutan 7.6 11.6 3.7 2003 2007
Cambodge 6.5 6.4 -0.1 1994 2008
Chine, RP de 8.7 7.4 -1,2 1993 2005
Fidji 0,4 2.5 2.0 2003 2009
Inde 4.7 4.4 -0,3 1994 2005
Indonésie 2.9 2.4 -0,5 1990 2005
République démocratique populaire lao 4.7 4.0 -0,7 1992 2008
Asie et Pacifique Malaisie 3.1 3.2 0,1 1992 2009
Maldives 6.2 16,7 9,9 1998 2004
Mongolie 4.5 4.1 -0,3 1995 2008
Népal 1.9 2.1 0,2 1996 2010
Philippines 1.7 1,8 0,1 1991 2009
Sri Lanka 4.2 3.3 -0,8 1991 2007
Thaïlande 2.7 3.6 0,8 1992 2009
Timor oriental -1,3 1.1 2.4 2001 2007
Viêt Nam 6.1 6.1 -0.1 1993 2008
Albanie 6.6 1.7 -4.6 1997 2008
Biélorussie 5.3 4.6 -0,6 1993 2008
Bosnie-Herzégovine 5.4 2.9 -2.4 2001 2007
Bulgarie 3.7 3.9 0,2 1992 2007
Croatie 3.9 2.8 -1.0 1998 2008
Estonie 6.8 7.3 0,5 1993 2004
Hongrie 3.4 2.9 -0,4 1993 2007
Lettonie 6.7 5.5 -1.1 1993 2008
Lituanie 5.6 5.0 -0,5 1993 2008
L'Europe Macédoine, ARY 2.6 0,2 -2.3 1998 2009
Moldavie -0,3 0.0 0,2 1992 2008
Monténégro, Rép. de 8.6 8.7 0,1 2005 2008
Pologne 4.6 3.9 -0,6 1992 2009
Roumanie 3.2 2.8 -0,4 1992 2009
Fédération Russe 2.4 3.5 1,0 1993 2009
République slovaque 3.9 3.3 -0,6 1992 2009
Slovénie 4.0 3.6 -0,4 1993 2004
Turquie 3.0 3.2 0,2 1994 2008
Ukraine -0,8 -0,8 0.0 1992 2009
Algérie -1.4 -0,5 0,9 1988 1995
Arménie 9.8 12,0 2.0 1996 2008
Azerbaïdjan 11.9 12.3 0,3 1995 2008
Egypte 2.9 3.1 0,1 1991 2008
Géorgie 7.0 6.3 -0,6 1996 2008
L'Iran. I. Représentant de 2.7 3.4 0,7 1990 2005
Jordan 2.4 3.2 0,8 1992 2010
Moyen-Orient et Kazakhstan 4.1 4.6 0,5 1993 2009
République du Kirghizistan 1.4 3.8 2.4 1993 2009
Asie centrale Mauritanie 1.5 2.5 1,0 1993 2008
Maroc 1.9 1,8 -0.1 1991 2007
Pakistan 2.0 2.4 0,4 1991 2008
Tadjikistan 7.7 7.4 -0.2 1999 2009
Tunisie 3.2 3.1 -0.1 1990 2005
Turkménistan -9.3 -10,7 -1.6 1993 1998
Ouzbékistan -0,8 -2.1 -1,3 1988 2003
Yémen, République de 1.3 0,6 -0,7 1998 2005
Argentine 2.4 2.4 0.0 1993 2010
Bélize 0,1 2.0 1.9 1993 1999
Bolivie 1.6 -0.2 -1.9 1991 2008
Brésil 1,8 1,8 0,1 1992 2009
Chili 3.2 3.5 0,3 1992 2009
Colombie 1.7 1.1 -0,5 1992 2010
Costa Rica 2.5 2.0 -0,5 1992 2009
République dominicaine 4.0 4.4 0,3 1992 2010
Équateur 1.6 2.4 0,8 1994 2010
Occidental Le Salvador 2.6 3.3 0,7 1991 2009
Guatemala 1,0 0,9 -0.1 1998 2006
Hémisphère
Guyane 5.0 6.8 1,8 1993 1998
Honduras 1.5 0,6 -0,8 1991 2009
Jamaïque 1.2 0,8 -0,4 1990 2004
Mexique 1,0 1.6 0,6 1992 2008
Nicaragua 2.4 2.1 -0,4 1993 2005
Panama 3.4 4.4 1,0 1991 2010
Paraguay 0,6 1.5 0,9 1995 2010
Pérou 3.4 2.9 -0,5 1994 2010
Uruguay 2.6 2.4 -0,3 1989 2010
Venezuela 0.0 -0,4 -0,4 1992 2006
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23
Tableau A2. Régression de panel : économies avancées

Variable dépendante : croissance de (croissance inclusive)
(1) (2) (3) (4) (5)
retard PIB par habitant (logs) -0.112*** -0,104*** -0,0937*** -0.128*** -0.142***
(0.0282) (0.0288) (0.0264) (0,0183) (0.0421)
Éducation 0,0153*** 0,0151*** 0,0149*** 0,0151*** 0,0187***
(0.00509) (0.00491) (0.00419) (0.00378) (0.00485)
Ouverture commerciale 0,00122*** 0,00134*** 0,00141*** 0,00107*** 0,00114**
(0.000216) (0.000369) (0.000319) (0.000177) (0,000465)
Crédit-PIB -0,0109 -0.0110 -0.00983 -0.0111 -0,00837
(0.00981) (0.00945) (0.00923) (0.00709) (0.00858)
Consommation publique -0.00415*** -0.00418*** -0.00416*** -0.00295** -0.00529
(0.00140) (0.00143) (0.00142) (0.00124) (0.00365)
Investissement 0,00358*** 0,00361*** 0,00361*** 0,00350*** 0,00466**
(0.000884) (0.000886) (0.000881) (0.000880) (0.00195)

Inflation -0,00839*** -0,00816*** -0,00848*** -0.00794*** -0,0106***
(0.00185) (0.00178) (0.00166) (0.00199) (0.00325)
Ouverture financière -1.90e-05
(2.94e-05)
IDE -0,000380
(0,00257)
TIC 0,289***
(0.0606)
Écarts du TCER 0,000108
(0,000372)
Constant 0,227*** 0,195** 0,159** 0,190*** 0,296***
(0.0663) (0,0750) (0.0654) (0.0413) (0.0654)
Observations 254 254 254 254 181

R au carré 0,418 0,420 0,430 0,464 0,436
Nombre de pays 18 18 18 18 17
Notes : Les effets de pays et de temps sont inclus. *, ** et *** indiquent une signification respectivement à 10
%, 5 pour cent et niveau de 1 pour cent. Les statistiques t robustes sont entre parenthèses.
25
24
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Croissance Inclusive - Mesure Et Déterminants - Par Rahul Anand, Saurabh Mishra Et Shanaka J. Peiris - Document de Travail Du FMI 13 - 135

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17/11/2021 11:10 Croissance inclusive : mesure et déterminants ; par Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J.

Peiris ; Document de travail…

Croissance inclusive : mesure et

Département Asie Pacifique

Croissance inclusive : mesure et déterminants

Préparé par Rahul Anand, Saurabh Mishra et Shanaka J. Peiris *

Autorisé à la distribution par Paul Cashin

Numéros de classification JEL : F43, D63, O11, O47

Introduction ............................................... .................................................................. .......................3

II. Mesure de la croissance inclusive ...................................................... .......................................5

IV. Sources de croissance inclusive .................................................................. ................................................13

V. Conclusions et implications politiques ................................................ ....................................16

Annexe ................................................. .................................................................. ..............................17

1 Voir, par exemple, FMI (2007) et Barro et Lee (1995).

Une mesure unifiée de la croissance inclusive permet d'identifier ses déterminants et

II. M ESURE DE I NCLUSIVE CROISSANCE

9 Voir Ali et Fils (2007) pour plus de détails.

Figure 1. Courbes de mobilité sociale

Revenu par habitant (y)

i = 100 (lorsque l'ensemble de la population est

La croissance inclusive dépend du signe et de la grandeur des deux termes. Graphiquement,

Figure 2. Changements dans la courbe de mobilité sociale

Revenu par habitant (y)

L'équation (2) pourrait également être réarrangée comme :

i = 100 (lorsque la population entière est couvert)

III. E VOLUTION DE I NCLUSIVENESS

Tableau 1. Matrice d'inclusivité

0 Un revenu par habitant plus élevé au détriment de

Figure 3. Distribution des marchés émergents sur la matrice d'inclusivité

Source : Calculs des auteurs.

Figure 4. Courbes d'indifférence pour certains marchés émergents

IV. S OURCES DE I NCLUSIVE G ROISSANCE

où Y , Y , est la différence logarithmique de y ou de la croissance inclusive dans le pays i à l'instant t , Y ,

Tableau 2. Régression de panel : marchés émergents

Consommation publique -0.718 -0,340 -0.394 0,367 -2,849*** -0,00748 -1.250

Volatilité du PIB -2.126** -2.175** -0.991 0,223 -1.604 -0.788 -1.235

Ouverture financière 0,000547**

Observations 261 234 234 111 98 139 146

V. C ONCLUSIONS ET P OLITIQUE I IMPLICATIONS

Graphique A1. Évolution de l'inclusivité à travers le monde

Changement absolu du taux de

Croissance inclusive -0.11 0,03 -3,42 < 0,0001 85

Graphique A3. Courbes d'indifférence pour certaines économies avancées

50 000 25 000 000

40 000 20 000 000

20 000 10 000 000 1988

10 000 5 000 000

350 000 40 000 2005

300 000 2005 35 000

100 000 1988

Graphique A4. Croissance et équité, la dimension régionale

Graphique A5. Décomposition de la croissance inclusive : croissance de la production + équité ( croissance

Tableau A1. Comparer la croissance économique, la croissance inclusive et l'équité à travers

Botswana 5.1 3.6 -1.4 1986 1994

Burundi -2,5 -2.3 0,2 1992 2006

Cameroun 1.7 1.9 0,2 1996 2007

République centrafricaine -0.2 0,8 1,0 1992 2008

Côte d'Ivoire -0,3 -0,9 -0,6 1993 2008

Ethiopie 2.7 4.4 1.6 1995 2005

Gambie 1.2 2.7 1.5 1998 2003

Guinée 1,0 2.2 1.3 1991 2007

Guinée-Bissau -1.7 2.4 4.2 1991 2002

Kenya 0.0 1.5 1.5 1992 2005

Volatilité du PIB -2.126 -2.175 -0.991 0,223 -1.604 -0.788 -1.235