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i

UNIVERSITE PROTESTANTE AU CONGO


FACULTE D’ADMINISTRATION DES AFFAIRES ET
SCIENCES ECONOMIQUES

B.P. 4745 KINSHASA II


KINSHASA-LINGWALA

L’ANALYSE COMPARATIVE DES DETERMINANTS DE


LA PERFORMANCE FINANCIERE ENTRE DEUX
BANQUES
CAS DE LA TMB ET LA RAWBANK


WANZAMBI MABANZA David
Diplômé d’Etat

Travail de fin de cycle présenté en vue de


l’obtention du grade de Gradué
Administration des Affaires et Sciences
Economiques

Directeur : Professeur ALIANGO MARACHTO Dédé

ANNEE ACADEMIQUE 2022-2023


i

EPIGRAPHIE

« Nos gènes n’éliminent pas les efforts. Ils les définissent. Ils nous disent sur quoi
Porter nos efforts »

James clear(2018)
ii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 Analyse descriptive des données 30

Tableau 2 Analyse de la normalité 31

Tableau 3 Analyse de la Corrélation 31

Tableau 4 Analyse descriptive des données 32

Tableau 5 Analyse de la normalité 33

Tableau 6 Analyse de la Corrélation 34

Tableau 7 Validation des hypothèses de recherche


iii

LISTE DES ABBREVIATIONS

ROA : retour sur actif (return on assets)

ROE : return on Equity

DPT : dépôt

CR : crédit

TAILLE : taille

RC : ratio de capitalisation

RIB : ratio d’intermédiation bancaire

CIR : coefficient d’exploitation


iv

DEDICACE

A papa Cèdre KATAMBAYI

J’ai essayé d’emprunter les phrases pour exprimer ma gratitude envers votre personne, mais
aucune d’elles n’a su exprimer les sentiments se cachant dans mon cœur ; autant de phrases
aussi éloquentes soient-elles ne sauraient exprimer ma gratitude et reconnaissance envers
vous. Vous avez vu en moi ce que personne ne pouvait voir à l’œil nu, votre amour, votre
patience, vos encouragements marqueront à jamais mon parcours académique et la suite de
ma vie. Par la grâce de Dieu, je tacherai faire votre fierté en donnant le meilleur de moi et en
gardant dans ma personne intérieure cette personne chère que vous êtes pour moi.
v

REMERCIEMENTS

Peu importe l’attitude que peut prendre l’homme pour remercier Dieu, Dieu dans sa grandeur
ne sera jamais impressionner puisque sa grandeur et ses bienfaits dépassent notre
entendement, cet alors, je préfère prêter ce simple mots pour lui dire un GRAND MERCI
pour tout.

Les paroles ne suffisent pas pour exprimer ce que l’on ressent pour les personnes qui nous
sont chères ; toute ma gratitude va auprès de mon père Joseph MABANZA et ma mère
Thérèse PHUATI LELO ainsi qu’à tous mes frères biologique dont : Dady MABANZA, José
MABANZA, Christian MABANZA, Joël MABANZA, Jonathan MABANZA, Abraham
MABANZA et Benjamin MABANZA et à la grande famille YADA MINISTRIES.

Ma reconnaissance va auprès de la personne de l’assistant Jonathan TSHITOLO, l’assistant


corneille pour l’encadrement et les encouragements au cours cette année académique,
l’assistante harmonie, Mr Venance EYANGA pour les conseils, le professeur Bob
NZOIMBENGENE qui est pour moi une source d’inspiration, le professeur Frederick
KALALA ainsi qu’au professeur Patrick SHAMBA qui est pour moi un coach ; Mr Dan
BEMBA.

Je ne peux donc oublier la personne de mon pasteur et père spirituel le pasteur Ken
LUAMBA, Hénoch ELUHU qui est pour moi un aîné et un modèle dans mon domaine
d’étude, à papa Marcus ELANGA lui vers qui vont droit mes remerciements, en aucune fois
je n’oublierai de citer ces personnes que j’ai rencontré pendant mon cursus académique dont :
Cami MUKENDI, Glody ILUNGA, Voldi ILUNGA, Liberty et Emmanuely MWIMBA, Joël
NYEMBO, Marie Louise AMISI, Marie josée KAHENGA, Junior WALUMBUKA, Josiane
MBAYA et tant bien d’autres.

Enfin, je suis reconnaissant et j’envoie mes gratitudes auprès de la Dame Dédé ALIANGO
pour son encadrement et la direction de mon travail de fin de cycle de graduat.
1

0. INTRODUCTION
0.1 Etat de la Question

À l'ère de la mondialisation et de la concurrence acharnée, le secteur bancaire


est confronté à de nombreux défis. C'est pourquoi, afin de maintenir les performances
financières à long terme, il est approprié de mesurer la durabilité. La performance financière
est un terme global et ne peut être résumée de manière convaincante en quelques lignes sans
en compromettre l'ampleur. Il s'agit d'un phénomène important qui traduit la santé financière
d'une entreprise. Pendant longtemps, la performance financière n'a été perçue que par la
capacité de l'entreprise à réaliser des bénéfices. Mais cette perception a changé au fil du temps
; aujourd'hui, le concept de performance a des significations différentes selon la perspective
de l'utilisateur de l'information financière. (Sakti Ranjan Dasht Rabindra Kumar Swian
2021)

KOLI MBO (2013) dans son travail intitulé déterminant de la rentabilité des
banques commerciales en rd Congo, a étudié l’activité bancaire en RDC au sein de laquelle il
s’est proposé d’analyser les déterminants de la rentabilité des banques. Il s’est proposé
d’analyser six banques allant de 2006 à 2012, d’où il a effectué une analyse économétrique en
données panel, qui lui a permis d’estimer la relation entre la rentabilité bancaire et une variété
des facteurs potentiellement explicatives classées en variable organisationnelle.il conclut que
la taille d’une banque, les capitaux propres et la politique d’octroi de crédit impactent
négativement la rentabilité économique (ROA) des banques congolaises.

UVOYA. E (2017) l’auteur a examiné les différents aspects théoriques et


empiriques de la rentabilité financière des banques en RDC. Sur ce, il a sélectionné trois
banques d’où l’objectif poursuivi était d’identifier les déterminants internes et externes de la
rentabilité. Sur le plan théorique qu’empirique, les déterminants de la rentabilité sont classés
en deux groupes (interne et externe) ; les déterminants internes proviennent des états
financiers et les déterminants externes qui renvoient aux facteurs que les banques ne
contrôlent pas. Pour identifier les déterminants de la rentabilité financière en RDC, l’auteur a
utilisé la formulation linaire de bourke.

MAHER. BHS (2020) sur son travail intitulé les déterminants de la


performance bancaire, l’auteur a déterminé l’ensemble des facteurs qui ont un impact
significatif sur la performance des banques tunisiennes, à travers une étude effectuée sur un
2

échantillon de 11 banques commerciales tunisiennes cotées sur une durée de treize ans, de
2007 à 2019. En se basant sur la littérature au sujet des déterminants de la performance
bancaires, l’auteur a retenu deux mesures les plus utilisées dont : la rentabilité des actifs, et la
marge nette d’intérêt.

Et quant aux facteurs susceptibles d’avoir un effet sur la performance bancaire,


ils sont deux types : d’une part les facteurs internes qui représentent des éléments spécifiques
à la banque tel que les capitaux propres, la taille de la banque, le crédit, les dépôts, la
diversification des revenus, les charges d’exploitation, les crédits performants, la liquidité
bancaire, les engagements hors bilan, et la gouvernance de la banque. D’autre part il existe
des facteurs externes à la banque et qui peuvent avoir un effet sur la performance ; à savoir le
taux de croissance du PIB, la concentration du marché et le taux du marché monétaire.

L’auteur conclu en confirmant que la capitalisation bancaire, les dépôts, le


volume des crédits, la taille de la banque et la concentration du secteur ont un impact positif et
significatif sur les deux variables de mesure de la performance bancaire. Par ailleurs, les prêts
non performants impactent négativement et significativement ces deux variables. En outre, la
diversification et la charge d’exploitation exercent des effets significatifs mais contradictoires
sur les deux mesures de la performance. Ayant prospecté en officine les travaux de nos
prédécesseurs, notre travail se démarque du fait d’implanter une analyse pragmatique
comparative des déterminants de la performance de deux banques simultanément durant la
période de 2018 à 2020 afin d’en extrapoler nos conclusions.
3

0.2 Problématique

La croissance accélérée des économies dans le monde a toujours été soutenue


et stimulée par une activité bancaire efficace et performante ; des économies fortes signifient
des banques fortes. L’augmentation du crédit aux particuliers est responsable de la croissance.
Le principal agent permettant d’avoir accès au financement est la banque, donc agissant ainsi
comme un moteur de la croissance économique. (Berger et Hannan1989)1

Les banques sont des intermédiaires financiers, elles occupent une place
incontournable dans l’environnement économique hautement concurrentiel dans lequel nous
vivons. Elles permettent d’allouer les ressources des épargnants aux emprunteurs, ce qui est
fondamental pour le bon fonctionnement d’une l’économie. Dans la plupart de nos sociétés,
elles sont considérées comme des institutions financières qui exercent des activités de
fourniture de mécanisme de paiement et d'intermédiation financière, avec pour caractéristique
principale la création de monnaie, où la banque reçoit des fonds des créanciers et les transferts
aux agents déficitaires par le biais de prêts. (Dembélé B Siriki & Machrafi M 2021)2
Le nouvel environnement bancaire a renforcé les exigences de rentabilité
auxquelles les banques sont soumises. Les banques ont réagi à cette évolution pour maintenir
leur niveau de rentabilité en cherchant d’autres sources de revenus et de gains de productivité.
Dans ce contexte, la rentabilité est devenue un objectif stratégique des banques beaucoup plus
important que d’autres facteurs de compétitivité tels que la croissance du total-bilan ou de la
part de marché. (Chayoua. A & Moussaten. S 2022)3
D’où, rentabilité et performance est primordial pour toute banque, voulant
continuer à exercer ses activités. Etant donné que les banques agissent comme n'importe
quelle entreprise et leur objectif est de maximiser les profits. Cet objectif est important dans
un premier temps pour la banque elle-même, entant qu’entreprise appartenant à des
actionnaires qui attendent qu’elle soit performante pour leur générer des dividendes. Et dans
un second temps pour l’économie du pays où la banque exerce ses activités, parce que cette
performance bancaire impactera la croissance économique comme le soutient.

1
Berger et Hanna (1989)
2
Dembélé B Siriki & Machrafi M (2021) «Les déterminants de la performance bancaire : une étude empirique
des six grandes banques ivoiriennes», Revue du contrôle, de la comptabilité et de l’audit «Volume 5 : numéro 1»
pp : 309-334.
3
. CHAYOUA. A& MOUSSATEN. S. (2022)«Les déterminants de la rentabilité des banques : analyse
empirique dans le contexte marocain», Revue Française d’Economie et de Gestion «Volume3: Numéro 3»
pp:358–403.
4

Dans le cadre de notre travail, nous formulons deux questions qui feront l’objet
de notre étude :
o Quels sont les déterminants de la rentabilité d’une banque commerciale ?
o Quel est l’influence de déterminants sur la performance financière ?

0.2 Hypothèse de recherche

Au regard de la problématique soulevée, nous formulons l’hypothèse suivante :


Hypothèse : les principaux composants de la rentabilité financière d’une banque se
reposeraient sur le volume de dépôts, le volume de crédit accordé, la taille de la banque, le
coefficient d’exploitation (crédits/dépôts) et le ratio de capitalisation (capitaux/ total bilan).

0.4 Approche méthodologique

Cette étude a fait recours aux méthodes qualitatives et quantitatives. D’une


part, la méthode qualitative qui consistera en collecte des données qui s’est fait grâce aux
techniques telle que l’entretient, la documentation, l’interview et l’analyse des données auprès
des banques commerciales ( RAWBANK sa et TMB sa). D’autre part, la méthode quantitative
consistera à démontrer le degré de dépendance et les implications de chacune des variables
sur la rentabilité par le biais de l’outil statistique en passant le test de normal et de corrélation.

0.5 Objectif de recherche


0.5.1 Objectif général
La présente étude poursuit un objectif dual. D’un côté, celui de ressortir les
déterminants de la rentabilité (financière) d’une banque commerciale, et parallèlement
d’analyser la liaison ou l’intensité qui existerait entre la rentabilité financière et chacune de
ses composants
0.5.2 Objectif spécifique

o Décrire et analyser au travers la revue de la littérature et empirique les composants de


la rentabilité d’une banque.
o D’analyser et expliquer la liaison de chacune des variables d’avec la rentabilité
financière d’une banque commerciale.
5

0.6. Choix et Intérêt du Sujet

Le choix que nous avons porté sur ce sujet se justifie par attachement au
dynamique développement dans le secteur bancaire, et aussi de notre attachement à la
problématique même de la performance financière des banques dans la mesure où nous
sommes foncièrement convaincus que la performance financière des banques aura un impact
réel sur le développement d’un pays. La présente étude a un double intérêt notamment du
point de vue pratique que scientifique : Du point de vue pratique, cette étude nous permet du
grandiose rôle que joue l’analyse financière dans la promotion des performances dans le
secteur bancaire ;Et du point de vue scientifique, il nous donne l’opportunité d’élargir nos
connaissances aussi bien que dans l’analyse financière que celui de la performance financière.
En plus, par les réponses spécifiques qu’elle apporte à la question soulevée, il fournit les
données à d’autres chercheurs ou personnes désirants traiter et approfondir cette étude.

0.7 Délimitation du travail

Sur le plan spatial, notre étude portera sur deux banques congolaises à savoir :
La RawBank sa et la Trust Merchant Bank (TMB) sur une période allant de 2018 à 2020 sur
des données annuelles.

0.8 Canevas du travail

Pour l’atteinte des objectifs poursuivis dans notre travail, outre l’introduction et
la conclusion, la présente étude est subdivisée en trois grands chapitres :
Chap. 1 Cadre conceptuel et la revue de la littérature empirique
Chap. 2 Présentation théorique du cadre de l’étude
Chap. 3 Analyse empirique et comparative des déterminants de la rentabilité des banques
6

CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE EMPIRIQUE

Section 1 : Cadre conceptuel

1.1 Définition des concepts généraux


1.1.1 Une vue d’ensemble sur le système financier

Le système financier englobe les marchés, intermédiaires, sociétés, et toutes les


autres institutions qui mettent en œuvre les décisions financières des ménages, des entreprises
et des gouvernements.4 Ross LEVINE (2005) montre que le système financier met
essentiellement en jeu le traitement de l’information et la baisse des coûts de transaction et
identifie cinq fonctions majeures des systèmes financiers5 :
1. La facilitation des échanges de biens et services
2. La mobilisation et la collecte de l’épargne
3. La production d’information sur les investissements envisageables et l’allocation de
l’épargne
4. La répartition, la diversification et la gestion du risque
5. le suivi des investissements en exécution et le contrôle de la gouvernance
1. La facilitation des échanges de biens et services
Le système financier facilite les échanges de biens et services en réduisant les
coûts de transaction et d’accès à l’information associés à ces échanges. Son rôle se compare à
celui de la monnaie, qu’il approfondit, notamment en facilitant les paiements et en apportant
une dimension inter-temporelle par l’accès au crédit.
2. La mobilisation et la collecte de l’épargne
Le rôle du système financier dans la mobilisation et la collecte de l’épargne se
comprend aisément car il permet en effet de constituer un stock de ressources financières à
partir de la contribution non coordonnée d’un grand nombre d’épargnants, Il assure aussi une
fonction essentielle de garant de la confiance nécessaire pour que chaque épargnant soit prêt à
confier son épargne.
3. La production d’information sur les investissements envisageables et l’allocation
de l’épargne
Le problème d’asymétrie de l’information est ici déterminant, car seul le
débiteur potentiel connaît a priori sa capacité à rembourser un emprunt. L’acquisition de cette

4
BODIE ZVI et MERTON Robert, Finance, Edition Nouveaux Horizons, Paris, 2008, P27
5
LEVINE cité par Pierre JACQUET, Jean-Paul POLLIN, Systèmes financiers et croissance, Document de Recherche
n° 2007-23, laboratoire d’économie d’Orléans, P86.
7

information de la part des créanciers est coûteuse. Elle est essentielle pour que le système
financier soit capable d’orienter l’épargne vers les utilisations les plus rentables.
4. La répartition, la diversification et la gestion du risque
Les systèmes financiers facilitent également la gestion et la diversification du
risque en permettant aux épargnants de détenir des portefeuilles d’actifs diversifiés 6. Cela
permet à des agents averses au risque d’être prêt à investir dans des projets plus risqués, dont
la rentabilité est plus forte.
5. Le suivi des investissements en exécution et le contrôle de la gouvernance
Le système financier exerce également une fonction de contrôle de la
gouvernance des entreprises. Cette fonction, cependant, butte sur le traitement d’une
information très asymétrique. Ce phénomène d’asymétrie d’information est un obstacle
sérieux à la conclusion des opérations de financement parce qu’il engendre deux types de
difficultés : L’asymétrie de l’information entraîne deux types de problèmes : l’anti sélection
qui survient avant la transaction, et le risque moral qui se produit après la transaction. L’anti-
sélection renvoie au fait que les mauvais risques de crédit sont ceux qui ont le plus de chance
d’être financés par des prêts, et le risque moral renvoie à la situation où l’emprunteur
s’engage dans des activités indésirables du point de vue du prêteur.
L’une des fonctions essentielles de tout système financier consiste donc à
apporter des solutions à ces problèmes. Cela passe par un cadre juridique qui préserve au
mieux les apporteurs de capitaux; par des règles qui garantissent la qualité et la bonne
diffusion des informations utiles aux investisseurs ; par une organisation des marchés de
capitaux qui assure des échanges équitables.

1.1.2 SYSTEME BANCAIRE

Etant donné les relations financières qu’entretiennent les banques au sein du


système bancaire, la faillite d’une banque peut entraîner par effet d’entraînement ou de
dominos, celles d’autres banques qui, faute d’avoir été remboursées par la banque défaillante,
seraient à leur tour incapables de faire face à leurs engagements.
Ce scénario, catastrophe pour le système bancaire, aussi appelé risque
systémique, entraînerait une contraction immédiate des crédits et une entrée en crise
économique du pays faute de financements. Les banques sont obligées donc à respecter

6
Cette diversification consiste en général à investir simultanément dans des secteurs différents faisant face à
des chocs non corrélés. LEVINE (2005) souligne aussi la possibilité de diversification inter-temporelle du risque.
8

certains ratios financiers afin de limiter ce risque. Le plus connu est le ratio d’adéquation des
fonds propres, le ratio Mac Donought (anciennement ratio Cooke), récemment remis à jour
dans le cadre des directives Bâle II, qui oblige les banquiers à détenir un niveau de fonds
propres minimum pour assurer leurs engagements.
Pour pallier ce risque, certains pays organisent un fonds interbancaire de
garantie, permettant de rembourser les clients de la banque.
L’industrie bancaire présente aujourd’hui un visage radicalement différent.
Cette mutation s’explique par trois facteurs essentiels7.
Tout d’abord, les innovations majeures dans le domaine des traitements et la
circulation de l’information ont été un vecteur puissant d’évolution des métiers bancaires.
Deuxièmement, la dérèglementation et le développement corrélatif des marchés financiers ont
fortement conditionné la transformation de l’activité des banques. Et Enfin, la globalisation
financière a poussé à l’internationalisation des banques. L’ensemble de ces facteurs doit
s’interpréter comme un accroissement de la concurrence dans le secteur bancaire.
L’éventail des produits financiers disponibles sur le marché, s’est
considérablement élargi. Ainsi en 1980, une poignée des pays seulement, dont les anglo-saxon
avait créé des marché des titres à court terme « Bon de trésor négociable émis par le trésor
public, le certificat de dépôt émis par les banques et le billet de trésorerie émis par les
entreprises ». Dix ans plus tard, les pays ne disposant pas d’un tel marché de titres monétaires
font figure d’exception. La possibilité pour les banques d’engager des opérations sur titres a
été considérablement élargie dans la plupart des pays. Ces réformes ont favorisé un
développement considérable des marchés financiers. Cette évolution reflète des fortes
modifications des comportements des agents non financiers tant en matière de placement de la
part des ménages que de financement de la part des entreprises. Ces transformations ont
évidemment un impact majeur sur l’activité des banques.

1.1.3 Banque
Les banques sont des institutions financières qui collectent des dépôts et
fournissent des prêts et d’autres services financiers aux particuliers et aux entreprises.
Elle prête à moyen et long terme et emprunte à court terme. Mais sa
spécificité tient à son pouvoir de création monétaire. L’octroi de crédit par une banque ne se
fait pas sur la base des ressources préexistantes. La banque ne se contente pas de transformer
les caractéristiques d’une épargne préformée. Elle crée par le crédit un dépôt bancaire au

7
Laurence SCIALOM, Economie Bancaire, la découverte & syros, Paris, 2004, p5
9

bénéfice de l’emprunteur. Les banques ne se contentent de recycler des ressources qu’elles


ont préalablement collectées. Elles prêtent des sommes qui viendront ensuite se déposer dans
leurs comptes. Les banques font ainsi des paris sur des projets industriels, elles anticipent sur
des profits à venir. Ces paris sont fondés sur une évaluation de la qualité des projets. Le risque
de non remboursement d’un crédit repose sur des paramètres non maitrisables par
l’emprunteur comme l’état de la conjoncture présente et future, mais également sur les
qualités intrinsèques du projet qui souvent ne sont pas quantifiables et sur la solvabilité
présente et à venir de l’emprunteur lui-même. La collecte des informations sur l’ensemble de
ces paramètres est coûteuse pour l’intermédiaire financier.
L’émergence des institutions financières peut alors être présentée comme, le
fruit de leur capacité supérieure à celle du marché à réduire ces asymétries d’information. La
banque dispose d’un avantage additionnel du fait de la multiplicité des services financiers
qu’elles rendent à leurs clients et qui est source de recoupement d’information en particulier.
Leur fonction de tenue des comptes et d’appréciation fondamentale de la qualité spécifique de
l’emprunteur. Le passé de la relation de crédit, les mouvements et soldes des différents
comptes que la banque gère, les éventuels accidents de paiement constituent autant
d’information internes à la banque et non transmissibles au marché.
L’information acquise par les banques sur les débiteurs est donc privative alors
que l’information qui véhicule sur les marchés financiers est collective au sens d’accessible à
tous.
1.1.4 Rôle de la banque

 Gestion des moyens de paiement


Les banques enregistrent les flux monétaires entre les agents et gèrent le
système Comptable.
Elles servent d’intermédiaires pour les opérations de change.
Elles assurent la gestion des dépôts à vue et mettent à la disposition
toutes sortes de modalités de règlement : chèques, virements, cartes de crédit, etc.
Ces moyens de paiement rapides et fiables sont autant d’instruments qui
facilitent les transactions et favorisent l’activité économique.
- Elles remplissent le rôle de conservation des valeurs (or, titres, etc.).
10

 Transformation des échéances


Mobiliser des ressources auprès des agents à capacité de financement et accorder des
financements aux agents à besoin de financement, par l’octroi de crédits ou l’achat de
titres.
- Convertir des dépôts à court terme et liquides collectés auprès d’une
multitude d’épargnants en financements à long terme pour la réalisation de
projets d’investissement d’envergure.
- Participer à la mutualisation et à la diversification des risques. En centralisant les
transactions, permet d’économiser aux agents non financiers les coûts de transaction.
 Le conseil et l’expertise
Parmi tous les métiers de la banque, les activités de conseil sont celles qui
connaissent aujourd’hui l’essor le plus important, en particulier du fait de la complexité
croissante des opérations financières.
Ces conseils s’exercent dans des domaines très variés qui touchent à la
gestion de trésorerie, à la gestion des risques, en passant par l’assurance, la fiscalité et
l’ingénierie financière.
L’expertise sur l’activité de prêts : sélection des emprunteurs et surveillance de
leur comportement notamment en cas de défaillance (réduction des asymétries d’information).
 Le relais de la politique monétaire
La politique monétaire passe par le contrôle des taux directeurs, taux que les
banques répercutent sur le coût des financements. Par ailleurs, les banques interviennent de
façon directe dans la mise en œuvre de la politique économique en étant parmi les plus
importants souscripteurs d’emprunts d’État.
Les banques créent de la monnaie scripturale à l'occasion d'une opération de
crédit à court et moyen terme.
 Diversification des risques
Pour la diversification des risques, Les banques assurent des rendements
sûrs aux déposants en mutualisant les risques productifs des entreprises.
La diversification des risques est intéressante non seulement pour
l’épargnant qui en règle générale n’aime pas le risque mais également pour l’économie tout
entière.
11

 Le Recyclage des liquidités


Les banques non seulement exercent le « commerce de l’argent », mais sont
également les organismes qui produisent de la monnaie, selon l’adage « les crédits font les
dépôts » contrairement à d’autres intermédiaires financiers où « les dépôts font des crédits ».
Donc, tout crédit accordé par une banque augmente la masse monétaire en
créant un dépôt bancaire (monnaie scripturale) de montant équivalent, et tout crédit remboursé
réduit la monnaie en circulation. Les banques jouent un rôle économique très important.
Elles contribuent (de même que les marchés financiers) à orienter l’argent de
ceux qui en ont momentanément de trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des
garanties suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de leurs
perspectives économiques. Leur rôle peut être comparé à celui du cœur dans un corps humain
qui distribue le sang riche en oxygène vers les organes.
 La résolution des problèmes d’asymétrie d’information
Si on laisse un instant de côté la fonction de production de moyens de
paiement, le rôle d’une banque ne peut donc se comprendre qu’en réponse aux imperfections
de marché, et notamment aux asymétries d’information qui caractérisent le marché du crédit.
Dans cet ordre d’idées, une première justification provient de la
production d’information sur les emprunteurs. Le prêt est une opération complexe qui
nécessite un recueil, traitement et transfert d’informations entre les parties.
Or, comme pour la majorité des activités de production d’information, des
rendements croissants existent (économies d’échelle) poussant à la spécialisation de certains
prêteurs (banque) qui collectent l’épargne des autres et opèrent une sélection des emprunteurs
pour leurs comptes.
Une seconde raison des banques découle de l’existence de coûts associés à
l’observation des résultats d’un projet. Il est difficile pour un particulier de vérifier les dires
d’un emprunteur qui se déclarerait dans l’incapacité de rembourser un emprunt. Comme Cette
opération est plus facile pour une banque qui dispose (parfois simplement une menace) de la
possibilité de mettre en œuvre une procédure de faillite coûteuse pour l’entreprise.
 L’effet de levier
Les banques empruntent parfois de l’argent pour acheter des actifs fixes
afin d’amplifier les plus-values (ou moins-values) potentielles d’un investissement.
12

1.1.5 Types de banques

Il existe des nombreux types de banques et d’institutions financières qui offrent


des services similaires. Comprendre comment les différentes banques sont structurées et
comment elles servent la communauté est essentiel pour nous aider à trouver la solution idéale
pour nos attentes et besoin.
 Les banques commerciales
Les banques commerciales sont également appelées banques de détail. Ce sont
les types de banques les plus connus. En effet, les banques commerciales sont des banques où
nous avons tous des comptes bancaires et des comptes d’épargne. Ces banques commerciales
ou de détail fournissent des services bancaires à leurs clients particuliers ou entreprises. Parmi
ces services bancaires, on peut citer:
- Fournir des comptes bancaires et tous les services qui y sont attachés, tels que la
fourniture de moyens de paiement (cartes bancaires, chéquiers, etc.)
- Différents crédits ou prêts
- Dépôt (compte d’épargne …)
Dans les banques commerciales, il existe différents types de banques:
Les banques traditionnelles, les banques en ligne, les banques mobiles ou les
nouvelles banques. On trouve également des banques de dépôts uniquement. Ces types de
banques ne fournissent aucun service autre que les dépôts.

 Les banques d’affaires


Les banques d’affaires sont engagées dans le financement des entreprises. Elles
accompagnent les grandes entreprises en fournissant divers services bancaires tels que des
conseils stratégiques et financiers. Ce type de banques accompagne également les entreprises
dans des projets de fusions-acquisitions.
 Les banques d’investissement
Les banques d’investissement opèrent sur les marchés financiers. Ces banques
achètent et vendent des actions en permanence, des obligations ou des produits dérivés sur le
marché financier. Elles peuvent également prendre en charge les activités de financement des
sociétés nouvellement cotées ou gérer les opérations de change.
13

 Les banques centrales


Cette banque est une organisation qui influence l’économie mondiale. Elle est
responsable de créer de l’argent. En RDC, la banque centrale est la banque centrale du Congo.
En fait, la plupart des pays sont affiliés à des banques centrales.
La banque centrale fixe également un taux d’intérêt pour l’économie. Le taux
d’intérêt directeur désigne le taux d’intérêt auquel les autres banques dépendent des emprunts
de la banque centrale. Ce taux d’intérêt affecte tous les autres taux d’intérêts, tels que les
hypothèques, les prêts à la consommation, etc.
1.2 Notion sur la rentabilité
La rentabilité des fonds propres est devenue l'objectif stratégique central des
banques. En effet, la mise en œuvre du ratio Cooke conduit les banques à privilégier les
activités qui génèrent en elles-mêmes leur propre rentabilité ainsi que leur couverture. La
rentabilité est désormais une stratégie des banques qui a beaucoup plus d'importance que la
croissance du total du bilan. Toutefois, et pour se développer, la banque doit avoir une
rentabilité suffisante, un bénéfice stable d'un exercice à l’autre et des actionnaires peu
exigeants en matière de dividendes.
Cependant, la rentabilité de la banque a toujours un rôle important pour la
collecte des fonds propres. L’analyse comparative entre la prime de risque affectée par la
banque et la prime exigée par le marché a permis de définir les conditions d’appel au marché
(comme la différence entre un taux de rendement et un taux de placement sans risque). Pour
ce, la rentabilité est un rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour l'obtenir.
Une rentabilité seule n'est pas très utile pour une analyse. Il faut toujours étudier son évolution
dans le temps et la comparer à celles des entreprises de taille comparable et du même secteur
d'activité.

1.3 Déterminants de la rentabilité des banques

Selon plusieurs études théoriques et empiriques, deux principaux outils


permettent de mesurer la rentabilité des banques. Il s’agit de la :
- Rentabilité des actifs (ROA), et
- Rentabilité des capitaux propres (ROE).
Rentabilité des Actifs (ROA)
La rentabilité économique en anglais Return on Assets (ROA) indique quel
pourcentage de chaque unité monétaire investis dans l’entreprise revient sous forme de
bénéfice. Chaque entreprise fait travailler des actifs ; ces actifs apparaissent dans son bilan. Le
14

montant total de l’actif montre combien des unités monétaires sont utilisées d’une manière ou
d’une autre dans l’entreprise afin de réaliser un bénéfice.
Le rendement de l’actif indique si l’entreprise utilise efficacement ces actifs
pour réaliser le profit. Cette rentabilité est calculée par la formule suivante :

En plus d'être une mesure de rentabilité, le ROA est considéré comme un


indicateur de l'efficacité de la gestion. En effet, étant donné que le but principal des actifs est
de générer des revenus et des bénéfices pour l'entreprise, le ROA montre comment les
investissements dans les actifs peuvent être transformés en bénéfices.
Rentabilité des capitaux propres (ROE)
Le taux de rendement des capitaux propres en anglais Return on Equity
(ROE) est différent de ROA en ce sens qu’il indique le pourcentage de bénéfice réalisé pour
chaque unité monétaire de capitaux propres investi dans l’entreprise.
Très souvent la rentabilité financière est utilisée pour comparer la performance
de deux entreprises opérant dans le même secteur. Un ratio élevé signifie que l’entreprise
parvient à offrir une rentabilité élevée à ses actionnaires. Sa formule se présente comme suite
:

Malgré l’existence d’une littérature abondante et riche sur les déterminants de


la rentabilité financière, on remarque cependant qu’elles aboutissent toutes d’une manière
unanime à la même conclusion. La conclusion selon laquelle les déterminants de la
performance des banques peuvent être divisés en deux classes :
- Les déterminants internes ; et
- Les déterminants externes.
Déterminants Internes de la rentabilité bancaire
Les déterminants internes sont appelés aussi déterminants microéconomiques
et parfois méso-économiques. Le déterminant micro ou méso économique sont des variables
15

sur lesquelles la banque à une influence totale ou partielle. La banque a le contrôle et la


maitrise de ces déterminants. Les déterminants micro-économiques et méso-économiques
proviennent généralement des états financiers de banques, à savoir : le bilan, le tableau de flux
de trésorerie, les annexes ainsi que le compte de résultat.
Du côté des déterminants internes, les théories nous donnent plusieurs
déterminants de la rentabilité financière à titre d’exemple nous avons : les dépôts bancaires, la
taille de la banque, les charges d’exploitations bancaires, la capitalisation, les crédits
accordés, etc.
1) Dépôts bancaires capté par le volume des dépôts
Il est très difficile d’estimer clairement l’impact de dépôt bancaire sur la
rentabilité d’une banque. Deux courants de penser sont proposées par les économistes sur
l’impact de ce dernier sur la rentabilité. Certaines économistes pensent que les dépôts
bancaires ont un impact positif sur la rentabilité dans la mesure où les dépôts sont des sources
de financement stable et moins couteuse pour une banque. D’autres pensent que les dépôts
bancaires ont un impact négatif sur la rentabilité d’une banque suite aux frais de gestion
important qu’ils génèrent.
2) Taille de la banque
La taille de la banque est captée par le total des actifs de la banque. Trois
courant de penser domine l’impact de la taille des banques sur la rentabilité financière de
banques commerciales. Ces trois courants d’idées sont :
- Ceux qui pensent que la taille a un impact positif sur la rentabilité ;
- Ceux qui pensent que la taille a un impact négatif, et
- Ceux pour qui la taille a un impact non significatif.
3) Charge d’exploitation bancaire
Les charges d'exploitation bancaires désignent à la fois : les commissions
payées par les banques auprès de leurs apporteurs d'affaires ou de leurs sous-traitants ; les
charges liées à l'emploi ; les intérêts versés par la banque.

4) Capitalisation captée par le rapport capitaux propres total actifs

Plusieurs auteurs se sont intéressés à cette question Bourke (1989), Berger


(1995), Demirgüç-Kunt et Huizinga (1999), Abreu et Mendes (2002), Goddard et al. (2004),
Naceur et Goaied (2001), Pasiouras et Kosmidou (2007), García-Herrero et al. (2009), Liu et
al. (2010), Naceur et al. (2010) et De Jonghe (2010).
16

Tous ces auteurs affirment que les banques les plus rentables sont celles qui parviennent à
maintenir un niveau élevé de la capitalisation. Plusieurs explications sont avancées par ces
auteurs pour justifier leurs points des vues, entre autres : un niveau élevé de capitaux propres
réduit le risque de faillite encouru par les banques ; disposer d’un niveau élevé de capitaux
propres est un signal très positif envoyé au marché sur la solvabilité de la banque et de son
risque de crédit très faible ; etc.
5) Crédit accordé capté par le volume des prêts

Une grande majorité d’auteurs sont d’accords sur le fait que les crédits
accordés par une banque à un impact positif sur sa rentabilité dans la mesure ce dernier est
soumis à une analyse profonde avant d’être accordé. Les crédits restent la principale source du
résultat bancaire.
6) Liquidité captée par le rapport crédit-dépôt

Au regard de liquidité, Molyneux et Thornton (1992) trouvent une relation


négative entre la profitabilité de la banque et le ratio de liquidité dans la mesure où la
détention de liquidité peut être considérée comme un coût.
Déterminants externes de la rentabilité bancaire

Les déterminants externes sont appelés aussi déterminants macro-économiques.


Les déterminants macro-économiques sont des variables sur lesquelles la banque n’a aucun
contrôle, ni aucune maitrise. La banque subit les effets de ces variables sur elle. Elles sont
considérées comme une donnée pour la banque. La banque ne peut rien faire pour les
modifier. Elles reflètent l’environnement économique et légal dans lequel la banque opère.
Plusieurs études ont été menées afin de déterminer les liens qui pourraient
exister entre les performances des banques et certaines variables macro-économiques. Du côté
des déterminants externe, nous pouvons avoir : le taux d’inflation, le taux de croissance de
l’économie, le niveau de concurrence, la réglementation, etc.
1) Inflation
Revel fut le premier auteur à s’intéresser sur l’impact de l’inflation sur la
rentabilité financière d’une banque commerciale en 1979. Grace à son étude il a su montré
que l’impact de l’inflation sur la rentabilité d’une banque dépendait du rythme de croissance
des dépenses opérationnelle. Son étude conclue que si les dépenses augmentent plus vite que
l’inflation, l’impact de cette dernière serait négatif sur la rentabilité ; la conclusion est
différente si les dépenses augmentent moins vite que l’inflation.
17

2) La croissance du PIB

La croissance de l’économie est captée par le taux de croissance du PIB. Il est


tout à fait normal de penser la croissance du PIB a un impact sur la rentabilité bancaire, dans
la mesure la croissance du PIB entraine une hausse de taux d’investissement qui à son tour
entraine une augmentation de crédit et cette dernière affecte la rentabilité de banques.
1.4 La performance

L’origine du mot performance remonte au milieu du 19e Siècle dans la langue


française. A cette époque, il dirigeait à la fois les résultats obtenus par un cheval de course et
le succès remporté dans une course. Puis, il désigna les résultats et l’exploit sportif d’un
athlète. Son sens évolua et au cours du 20ème Siècle, il indiquant de manière chiffrée les
possibilités d’une manière et désignait par extension un rendement exceptionnel. Ainsi, la
performance dans sa définition française est le résultat d’une action, voir le succès ou
l’exploit.
Selon BOURGUIGNON (1995 :62) contrairement à son sens français, la
performance en anglais « contient à la fois l’action, le résultat et éventuellement son
exceptionnel succès »
Pour expliquer la performance, nous retiendrons la définition de
BOURGUIGNON car elle regroupe les trois sens recensés ci-dessus et lui reconnait
explicitement son caractère polysémique. Ainsi, la performance peut se définir « comme la
réalisation des objectifs organisationnels, quelles que soient la nature et la variété de ces
objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au
sens large du processus qui mène au résultat (action)8… »
Selon l’auteur Yvon pesqueux, la performance peut être considéré comme un
attracteur étrange dans sa capacité à absorber plusieurs traductions : économique
(compétitivité), financière (rentabilité), juridique (solvabilité), organisationnelle (efficience)
ou encore social.9

8
BOURGUIGNON A, Mesure de la performance globale des entreprises, Encyclopédie de la comptabilité,
contrôle de gestion et audit, Ed. Economica, Paris 2000, p934 46 LEBAS M, Mesure de la performance globale
des entreprises, Revue française de la comptabilité, Ed. Economica, Paris 1995, p33

9
Issor, Z. (2017). « La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples
dimensions ». Projectics / Proyéctica / Projectique, 17, 93-103. https://doi.org/10.3917/proj.017.0093
18

SECTION 2 : REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE

Jordan (1972), Short (1979), Benston et al. (1982), Tschoegl (1982),


Schuster(1984), Bourke (1989), les principaux facteurs externes sont les facteurs de
régulation, la taille de la banque et les économies d'échelle, la concurrence, la concentration,
la part de marché, les taux d'intérêt comme indicateur de faiblesse de capital, la participation
de l'Etat, l'inflation et la demande de monnaie.
Edwards et Heggestad (1973) pensent que la force du marché sur l'activité
bancaire peut se mesurer par la notion de risque.
Kareken et Wallace (1978) ont développé une théorie de préférence sur les états
qui démontre que, les dirigeants d’une banque cherchent à maximiser la valeur de celle-ci en
respectant la réglementation. En cas d’exigences réglementaires en fonds propres plus
restrictives, les dirigeants réduisent leurs risques de portefeuille pour éviter les pénalités
(coûts affectant négativement la valeur de la banque). Ainsi, la banque a la possibilité
d’arbitrer entre les pertes de rendement liées au respect des normes de fonds propres et les
pénalités liés aux sanctions légales pour défaut de non-conformité à la réglementation.
Levine (1996), Yao (2006) montrent que l'efficacité des intermédiaires financiers
peut influencer la croissance économique. De plus certaines études établissent une relation
entre la rentabilité des banques et les taux d'intérêts
Dieudonné DAHOUNGOU (2017) pense que dans un environnement de plus en
plus concurrentiel avec un espace économique très étroit et à pouvoir d'achat très limité, les
banques commerciales doivent mettre en place des outils de gestion permettant d'améliorer
leur rentabilité et garantir la création de valeur au risque de disparaître.
19

CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE

Afin d’expliquer clairement les résultats obtenus dans ces travails de recherche,
commençons par une brève présentation du système bancaire congolaise et des cadres
d’étude, ainsi que de l’approche méthodologique utilisées. Ensuite nous présenterons les
données empiriques de notre recherche sur l’analyse comparative des déterminants de la
performance financière de la RAWBANK et de la TMB.

SECTION 1. SYSTEME BANCAIRE CONGOLAISE

2.1.1 Contexte historique

L’histoire d’un établissement de crédit en république démocratique du Congo


remonte à l’époque coloniale de l’état indépendant du Congo. En effet, en 1908 l’année de la
cession de du Congo belge, il n’existait aucune banque sur l’espace économique congolais.
Après cette cession plusieurs reformes furent préconisés.
Furent créée le 11 janvier 1909, la banque du Congo belge, une société
anonyme du droit belge. La banque du Congo belge va résister avec bonheur autant à la
première et grande déflation de 1920 qu’à la dépression économique et financière d’après
1929.
Au lendemain de l’indépendance du pays, le système bancaire bénéficie de
l’héritage colonial de certaines banques créées sous l’impulsion des milieux d’affaire de la
métropole. De toutes les banques, seule la veille banque commerciale du Congo SA (BCDC)
demeure encore opérationnelle. (J. TSHITOLO)10
2.1.2 Contexte actuel

Le secteur financier congolais est resté dominé, en termes de niveau


d’activités, par les banques commerciales.

SECTION 2. PRESENTATION DES CADRES D’ETUDES

2.2.1 Présentation de la RAWBANK

Durant ce point, nous examinerons de manière détaillée l’historique de notre


domaine d’activité, ainsi que la grande variété de produits et services que nous offre la
RAWBANK, en plus de la politique générale et de la structure organisationnelle.
10
Tshitolo J, 2021
20

2.2.2 Historique

Rawbank a été lancée en 2002. Le groupe à l'origine de la création de cette


banque est le Groupe Rawji, dirigé par des frères Rawji, notamment Mushtaque, Mazhar
Aslam et Murtaza. L’histoire du groupe Rawji commence au début du XXe siècle,
lorsque Merali Rawji (père de la fratrie des Mushtaque) s’installe à Kindu, puis
à Kalemie et Kisangani, dans l’est de ce qui est alors le Congo belge. La famille s’enrichie
dans le commerce du café et du cacao. En 1966, elle acquiert Beltexco, un distributeur
de biens de grande consommation11.
Les dirigeants de cette société sont des descendants du fondateur. Ils ont grandi
en Afrique, mais sont venus en Europe terminer leurs études. À la fin des années 1990, la
guerre secoue la République démocratique du Congo (RDC), mais les Rawji continuent leurs
activités. Ils s’implantent dans la capitale, à Kinshasa, et continuent à diversifier leur
portefeuille d'activités en achetant par exemple à Unilever l’entreprise Marsavco, une
entreprise de savonneries et cosmétique et en investissant également dans l’immobilier. Les
revenus sont « injectés dans des circuits financiers complexes, de Kinshasa à Dubaï en passant
par Jersey, via le Panama. »12. La famille Rawji figurerait dans les Panama Papers.
Au lancement de la banque en 2002, le secteur bancaire est en pleine crise de
confiance de la part des épargnants congolais dont l'épargne s'est évaporée par l'hyperinflation
et l'endettement de l'Etat des années 90s. Un rapport de l'OCDE de 2005 met en avant la
fermeture de neuf banques dont trois banques publiques et la faiblesse de ce secteur bancaire
dans ce pays, à la suite des crises et conflits de la deuxième moitié des années 199013.
Cette nouvelle banque compte au départ quelques dizaines d’employés. Douze
ans plus tard, elle est en première position sur le marché congolais, devançant même
la Banque commerciale du Congo longtemps en tête, et bien plus ancienne (puisque fondée un
siècle plus tôt, en 1909). Pour conquérir cette position, elle fait le choix d’une stratégie
commerciale fondée d'une part sur la création d'agences proches de la clientèle, et d'autre part
sur l’innovation. Ainsi, la société est parmi les pionniers de la banque de détail. Elle cible des
segments alors peu démarchés, tels que la jeunesse congolaise, adolescents et jeunes adultes.

11
Joan Tilouine et Pierre Benetti, « La Rawbank, rescapée du chaos financier congolais », Le
Monde, 6 juin 2017
12
Frédéric Maury, « RD Congo : dans la famille business, je demande… », Jeune Afrique, 21 juin
2016
13
Perspectives économiques en Afrique 2005, OCDE, 2005, p. 205
21

Elle est l’une des premières à offrir des services liés à la monétique et
à internet. Elle s'intéresse aux PME, et en 2010, elle lance le programme Lady’s
First s'adressant spécifiquement aux femmes dirigeantes d’entreprise. En 2012, elle est
considérée comme la première banque de RDC14.
2.2.3 Siège social

Le siège social de la RAWBANK SA se situe au numéro 3487, sur boulevard


du 30 juin, immeuble concorde, dans la commune de la Gombe. Toutefois, ce siège social
peut être transféré dans n’importe quel coin de la république.

2.2.4 Objectifs de la banque

Son objectif est de donner accès à ses clients en RDC – entreprises et


particuliers – aux techniques, services et produits les plus modernes des secteurs bancaires et
financiers, d’où la pertinence de son slogan : "RAWBANK is my Bank".15

2.2.5 Stratégies de la banque

Dans la perspective du renouveau économique congolais, la RawBank se veut


être une référence bancaire de premier plan en R.D. Congo, en termes de solvabilité, de
flexibilité et de rapidité. Pour renforcer en permanence le niveau d'excellence, la RB met à la
disposition de ses clients des équipes aux compétences professionnelles régulièrement
actualisées ainsi qu'un savoir-faire de haut niveau dans le NTIC. Pour ce faire, elle met en
œuvre les moyens financiers utiles et nécessaires, en adéquation avec ses ambitions.
Dans le déploiement de sa stratégie, la RB veut être une entreprise cohérente et
appréciée comme telle, gérée avec rigueur, ambition et professionnalisme, dans le respect de
ses clients, de son personnel et de ses actionnaires.16

2.2.6 Mission de la banque

Forts d'une expertise de terrain acquise depuis 1922 dans le commerce et


l'industrie au Congo, entourés depuis sa création des spécialistes des métiers de la banque et
de la finance, la RawBank focalise ses efforts sur les atouts qui font sa différence au service
du succès de ses clients : savoir-faire dans les métiers et connaissance du tissu économique

14
Joan Tilouine et Pierre Benetti, « La Rawbank, rescapée du chaos financier congolais », Le
Monde, 6 juin 2017
15
https://rawbank.com/la-banque/a-propos/
16
https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-
clientele-banque-rawbank36.html
22

congolais, qualité de l'accueil et rapidité des opérations, recherche et développement dans les
TIC bancaires les plus récentes.17

2.2.7 Vision de la banque

La RAWBANK se veut être un acteur bancaire de référence, global et


innovant, créateur et distributeur de produits bancaires, financiers et monétique performants et
profitables à l'ensemble de sa clientèle congolaise et internationale : entreprises privées et
publiques, organismes internationaux, ambassades, ONG et particuliers.

2.2.8 Valeur de la banque

Totalement dédiée à sa clientèle et avec le souci de la qualité de ses produits et


service, la RawBank est un entrepreneur financier qui respecte des valeurs sociétales, tout en
étant à l'écoute des besoins et des attentes de toutes les composantes de ses marchés cibles.
La RawBank veille à l'épanouissement de chacun de ses collègues et collaborateurs, pour
partager sa passion d'entreprise et relever avec succès les défis du marché, dans le respect bien
compris et sans compromis de l'intégrité intellectuelle, de la transparence, de l'éthique des
affaires et de la déontologie bancaire. Elle reste attentive à la création de valeur à long terme
nécessaire à la croissance de la banque, à la pérennité de ses investissements, au
développement de ses cœurs de métiers ainsi qu'à la satisfaction de ses actionnaires.

2.2.9 Produits et service de la banque

La RAWBANK fournit à ses clients une vaste gamme de produits et de


services adaptés à leurs besoins quotidiens, à leurs désirs d’épargne et à leurs exigences de
financement.
Cette gamme comprend notamment :
 Le compte courant : Pour une utilisation courante, le compte courant permet aux
clients d'effectuer toutes les opérations courantes telles que les versements, les retraits,
les domiciliations, les transferts, et les salaires.
 Compte d’épargne : Les clients peuvent ouvrir un compte épargne fidélité auprès de
RAWBANK pour épargner en toute sécurité.
 Compte academia : RAWBANK propose le compte Academia pour les jeunes âgés de
16 à 28 ans, qui leur permet d'épargner et de faire des retraits en toute sécurité.

17
https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-
clientele-banque-rawbank36.html
23

 Avec la gamme de produits monétiques proposée par RAWBANK, tout le monde peut
effectuer des paiements courants ou lors de déplacements sans avoir besoin de
transporter de l'argent liquide.

2.2.10 Politique générale de rawbank

La Rawbank a pour vocation de financer le commerce extérieur de la RDC en


se concentrant sur les gros importateurs, les exportateurs soft ou hard commodités, les
entreprises publiques dans leurs transactions avec l'étranger, ainsi que les opérations
financières avec les organismes internationaux et non gouvernementaux.

2.2.11 Organisation et structure de la banque

La RAWBANK dispose d'une structure organisationnelle qui comprend trois


entités distinctes :

 Un Conseil d'Administration
 Un comité de Direction

2.2.12 Le conseil d’administration

Le Conseil d'Administration est responsable de l'établissement des orientations


stratégiques de la banque et de leur mise en œuvre. Dans le cadre de l'objet social et sous
réserve des pouvoirs expressément attribués par la loi aux assemblées d'actionnaires, il exerce
ses pouvoirs tout en respectant les limites définies par la législation et la réglementation
bancaires. Son rôle consiste à s'assurer de la durabilité de l'organisation en encourageant un
leadership entrepreneurial tout en veillant à la qualité de la gestion quotidienne, de la mesure
et du suivi des résultats et le contrôle des risques liés aux activités bancaires, ainsi que le
respect des principes de bonne gouvernance opérationnelle, ont été communiqués aux
membres du personnel et aux cadres de direction en 2003.

2.2.13 Le comité de direction

Dirigé par l'administrateur délégué et composé de cinq directeurs, est l'organe


exécutif responsable de plusieurs tâches. Il propose les grandes lignes de la stratégie de la
banque au conseil d'administration et met en œuvre cette stratégie conformément aux choix
du conseil d'administration. Il organise toutes les tâches relatives à la gestion quotidienne,
commerciale et administrative, tout en mettant en place des processus permettant d'identifier,
24

de mesurer, de suivre et de contrôler les risques encourus, ainsi que de faire régulièrement
rapport au conseil d'administration.
Organigramme de la banque

2.3 PRESENTATION DE LA TMB

2.3.1 Création et cadre juridique

La Trust Merchant Bank est opérationnelle depuis août 2004. La Trust


Merchant Bank est une société par actions à responsabilité limitée, inscrite sur la liste des
banques agréées en République Démocratique du Congo. Mais aussi guidée par une
orientation stratégique inspirée par le dynamisme, elle recherche constamment l'application
créative d'un système de gestion rationnel capable de répondre aux exigences de l'activité
bancaire, poursuivant l'objectif de répondre à toutes les normes internationales.
2.3.2 Siège social

Le siège social de la Trust Merchant Bank est installé à Lubumbashi, sur


l'avenue Lumumba n°1223 Centre-Ville. Téléphone 0997023000, Fax : +13476492028, son
adresse e-mail est :
25

lubumbashi@trustmerchantbank.com et la TMB a deux directions régionales : une à


Lubumbashi et une autre à Kinshasa. En plein essor, la TMB vous donne déjà accès à tous ses
services et produits partout en RDC. Il est déjà établi dans les villes de Bandundu, Bukavu,
Fungurume, Goma, Kalemie, Kilwa, Kindu, Kinshasa avec 13 agences, Kolwezi, Likasi,
Lubumbashi avec 7 agences, Matadi, Moanda et mbandaka.

2.3.3 Objet social

L'objet social de la banque est d'offrir des produits et services aux PME (Petites
et Moyennes Entreprises) et aujourd'hui les résultats sont indéniables : la Trust Merchant
Bank est devenue une des banques de référence en RDC par ses performances et sa dimension
de banque nationale acquise en l'espace de 3 ans.

2.3.4 Les objectifs et les activités de la banque

L'objectif de la Trust Merchant Bank est celui de la banque de proximité


conciliant une offre de services bancaires de pointe et répondant aux normes internationales
en matière compliance et de bonne gouvernance, avec un service de qualité adaptés aux
spécificités de grands opérateurs qui ont choisi la République Démocratique du Congo pour
investir en toute sécurité et poursuit ses efforts pour être en permanence à la pointe du
progrès, au service du client qui est au cœur de la démarche marketing.
La TMB a pour rôle de recevoir les fonds, de gérer et de faciliter les moyens de
paiement des personnes tant physiques que morales. Elle procure également à ses clients des
conseils financiers et assouplit les transactions financières grâce notamment à ses multiples
correspondants à l'étranger (BNP PARIBAS FORTIS, KBC BANK, CITYBANK Limited et
COMMERZBANK FRANKFURT) et son choix varié de cartes bancaires (Visa débit, Visa
Classic, Visa Gold, Visa Platinum, Visa corporate et sa fameuse Visa TMB qui ne compte
aucun frais sur les retraits aux ATM partout en RDC).
La TMB exerce les activités suivantes : le transfert des fonds, les opérations de
change (achat et vente devises), les versements et retraits de fonds, les paiements pour le
compte des régies financières (Western Union, VISA, MASTERCARD et MAESTRO), le
paiement du Guichet Unique, la consignation des fonds.

2.3.5 Vision et mission de la banque

La vision d'une organisation est l'expression des résultats qu'elle voudrait voir
ses activités réaliser.
26

La vision de la Trust Merchant Bank consiste à développer une institution


financière plus durable qu'auparavant et celle de la jonction entre tous, une jonction d'autant
plus nécessaire qu'elle est vitale pour le développement du pays et des populations à la base,
dont le désir ardent est de sortir du cycle de la précarité.
La Trust Merchant Bank a contribué, contribue et contribuera
incontestablement à la bancarisation de la RDC. Au-delà d'outils marketing classiques fort
onéreux et à impact incertain, la Trust Merchant Bank s'emploie, en lieu et place, à faire
connaître ses produits et services dans les villes et villages du pays qui ont été ignorés et
privés de banques durant des décennies ou qui n'ont simplement jamais vu de banques, par
l'ouverture d'agences ou guichets avancés.
La volonté de la banque est d'accueillir les investisseurs et les entreprises, en
leur ouvrant les portes d'une institution crédible, capable d'effectuer les transactions en toute
sécurité, tout en pointant le rôle primordial que celles-ci pourraient jouer en agissant de
contact avec la TMB pour le développement social et économique du pays.
Une large gamme de produits combinés à un haut degré de professionnalisme
et une gestion éthique irréprochable ont fait de la banque, la banque de référence en RDC. La
formation continue de son personnel lui permet de répondre au mieux aux différents segments
de l'économie congolaise.
La Trust Merchant Bank met un point d'honneur à ce que les relations avec ses
clients ne se limitent pas uniquement à l'offre de services financiers, elle souhaite également
construire des relations de travail solides qui s'inscrivent dans la durée.

2.3.6 Produits et services de la banque

La Trust Merchant Bank offre une gamme des produits et services aux
particuliers et aux entreprises pour satisfaire et répondre aux attentes de la clientèle.

Elle déploie une offre de produits et services adaptée aux nécessités et aux
contraintes du marché local. La banque accompagne ainsi le développement dans les activités
commerciales des opérateurs économiques performants en RDC.

2.3.7 Stratégie de la banque

Avec sa gamme des services variés et sa détermination à contribuer au


développement du pays, la Trust Merchant Bank se doit d'être une référence bancaire de
27

premier plan en RDC, en termes de solvabilité, de flexibilité et de rapidité, mais aussi de la


qualité et de sécurité.
La solvabilité : est le gage de la pérennité de l'entreprise
La flexibilité : implique la connaissance des clients, la capacité de parler le même langage
pour prendre la mesure exacte de ses besoins et une disponibilité de chaque instant pour lui
fournir le bon service au bon moment.
La rapidité : c'est un impératif dans le cadre de commerce mondial et des opérations
bancaires internationale
La qualité : est un élément important dans le domaine bancaire et la Trust Merchant Bank
veille sérieusement et avec rigueur sur la qualité de ses produits et services offerts
La sécurité : est un élément stratégique pour une banque lorsque la banque inspire ou reflète
l'image de sécurité de la clientèle et la confiance de mettre tous ses avoirs au cas contraire il
ne peut même pas s'approcher
Pour renforcer en permanence ce niveau d'excellence, la Trust Merchant Bank
met à la disposition de ses clients un réseau d'agences en constante expansion, des équipes
aux compétences professionnelles régulièrement actualisées ainsi qu'un savoir-faire de haut
niveau dans les nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Pour ce faire, elle met en œuvre les moyens financiers utiles et nécessaires, en adéquation
avec ses ambitions. Dans ce déploiement de sa stratégie, la Trust Merchant Bank veut être une
entreprise cohérente et appréciée comme telle, gérée avec rigueur, ambition et
professionnalisme dans le respect de ses clients, de son personnel et de ses actionnaires

2.3.8 Organisation fonctionnelle et structurelle

Organiser une entreprise, c'est mettre en place des activités et des mesures
nécessaires pour réussir à réaliser la mission assignée à l'organisation.
La gouvernance de la Trust Merchant Bank est assurée par les organes
suivants :
- le conseil d'administration ;
- le comité de direction et
- les comités spécifiques
2.3.9 Le conseil d'administration
C'est l'instance ou l'organe la plus élevée de l'institution, le conseil
d'administration approuve le plan stratégique dans lequel la banque définit sa mission, sa
vision ainsi que ses objectifs commerciaux.
28

Il décide également la mise à la disposition des moyens nécessaires à sa


réalisation. Sans préjudice de ses missions légales, il a pour rôle de veiller à la pérennité de
l'organisation en favorisant l'essor d'un leadership entrepreneurial tout en s'assurant de la
qualité de gestion dans la mesure du contrôle des risques liés aux métiers de la banque

2.3.10 Le comité de direction

C'est l'organe exécutif placé sous la responsabilité de l'administrateur Délégué,


entouré de deux directeurs. Il s'agit de l'instance de décision et de coordination des actions de
la banque. Le comité de direction réunit les responsables des principaux centres de décision
de la banque.
Il est chargé de la mise en place de la politique définie par le conseil
d'administration et, à cet effet, analyse périodiquement l'évolution du plan stratégique de tous
les départements de la TMB.
2.3.11 Les comités spécifiques
Les comités spécifiques sont rattachés au comité de direction qui, en accord
avec le conseil d'administration, en définit l'organisation, les objectifs et les modalités de
fonctionnement. Ils ont pour objectifs d'assurer un fonctionnement optimal de tous les
services et départements de la banque, dans une démarche de qualité et de sécurité au profit de
toutes les parties prenantes.
- Le comité des marchés, présidé par le directeur Commercial, est sous divisé en 3
comités : grand corporate, corporate PME et le retail
- Le comité de trésorerie ;
- Le comité des crédits ;
- Le comité compliance
- Le comité d'audit : sous la présidence de l'administration délégué, porte une fois par
trimestre une appréciation sur la qualité du contrôle interne de mesure, de
surveillance et de maîtrise des risques et préconise, si besoin est, des actions
préventives et correctives. Il en fait rapport au conseil d'administration.
2.3.12 Direction financière
Cette direction a pour rôle :
- la mobilisation des recettes ;

- leur affectation rationnelle ;

- le contrôle de gestion et audit


29

2.3.13 Direction production bancaire et réseau opérationnel

Elle s'occupe de la production des produits bancaires.

Section 3 : Méthodologie

Comme indiqué dans l’introduction de ce travail, pour mener à bon port notre
étude, nous avons utilisé les approches qualitatives et les approches quantitatives. Dans
celles-ci nous trouvons :
3.1 Approche qualitative
3.1.1 Méthode historique

La méthode historique, employée dans cette étude, nous a permis de retracer


l’évolution du système bancaire congolais. En effet, nous avons recouru à cette méthode pour
déterminer scientifiquement les faits historiques ayant marqué le système bancaire congolais,
en termes des problèmes rencontrés par les acteurs et le système dans son ensemble ; et de
différentes mesures prises par les autorités compétentes (parlements, gouvernements et
banque centrale) dans le cadre de la restructuration du système bancaire. Grace à cette
méthode, nous avons pu présenter l’évolution de la législation et de la réglementation
applicables aux banques établies en RDC et le récit d’implantation, de restructuration, de la
dissolution et de contrôle externe des banques de droit congolais.
3.1.2 Technique documentaire

La technique documentaire nous a permis de rassembler ou d’analyser de façon


consultative la documentation utile à notre thème de recherche, en réalisant une fouille
systématique et soutenue des écrits, ayant une liaison avec les nations générales sur les
banques, la performance des banques, la législation et la réglementation bancaire en RDC.
Elle a en effet constitué le point de départ le plus sûr et le plus commode de
notre démarche scientifique. A l’aide de cette technique, nous avons pu consulter les écrits et
publications de divers auteurs et chercheurs listés dans la bibliographie de présente étude, les
lois et les réglementations auxquelles sont assujetties les banques établies en RDC.
3.2 Approche quantitative

3.2.1 Méthode statistique

Nous avons recouru à la méthode statistique pour réunir les données


qualitatives et quantitatives des banques opérationnelles, durant la période retenue dans notre
étude. Puis, nous avons procédé à l’analyse et à l’interprétation de ces données descriptives
30

des caractéristiques du secteur bancaire congolais. Cette analyse, faite pour l’ensemble du
secteur bancaire de RDC et par catégorie de banques, nous a permis d’apprécier l’évolution
des agrégats (dépôts, taux d’intérêts, crédits, produit net bancaire, ratio d’intermédiaire,
résultat net après impôt et fonds propres et total bilan. En somme, cette méthode nous permis
d’exposer et de visualiser des statistiques descriptives des banques établies en RDC par le
biais des tableaux et des graphiques, afin de mieux cerner les indicateurs quantitatifs de
différents acteurs.
31

CHAPITRE TROISIEME :
ANALYSE EMPIRIQUE ET COMPARATIVE DES DETERMINANTS DE LA
RENTABILITE DES BANQUES

Section 1. Présentation des résultats

3.1 Résultat de la TMB

3.1.1 Statistiques descriptives

La statistique descriptive est l’ensemble de méthodes utilisées pour organiser et


présenter les données. Ces méthodes portent sur la classification des données, la
représentation graphique des données, le calcul des mesures visant à les résumer (par exemple
: mesures de tendance centrale et mesures de dispersion).

Tableau 1 : Analyse descriptive des données

variable Observation Moyenne Ecart type Minimum maximum


ROA 3 0.9333333 0.7234178 0.1 1.4
ROE 3 9.666667 7.605481 0.9 14.5
DEPOT 3 13.67633 0.1745052 13.50291 13.8519
TAILLE 3 13.85044 0.1376255 13.70719 13.98165
CREDIT 3 12.6448 0.1366259 12.48734 12.73202
CIR 3 15 1 14 16
RIB 3 0.3566667 0.351188 0.32 0.39
RC 3 0.078 0.0272213 0.047 0.98
Source : stata
L’analyse statistique de nos variables suivantes : ROA ; ROE ; TAILLE ; DEPOT ;
CREDIT ; CIR ; RIB, RC ; nous révèlent des observations moyennes respectivement de
(0.9333333) ; (9.666667) ; (13.67633) ; (12.6448) ; (72.06667) ; (15) ; (0.3566667) et (0.078).
Elle nous présente les écarts types de (0.7234178) ; (7.605481) ; (0.1745052) ; (0.1376255) ;
(0.1366259) ; (1) ; (0.351188) et (0.0272213). Elle nous présente des observations minimums
respectivement de (0.1) ; (0.9) ; (13.50291) ; (13.70719) ; (12.48734) ; (68.2) ; (14) ; (0.32) et
(0.047). Et enfin, elles nous présentent des observations maximums respectivement de (1.4)
;(14.5) ;(13.8519) ;(1398165) ;(12.73202) ;(76) ;(16) ;(0.39) et(0.098).
32

3.1.2 Test de Normalité de Shapiro wilk

La vérification de la normalité des variables est rudimentaire, car elle nous


permet de vérifier l’adéquation des observations permettant de faire le meilleur du test de
corrélation approprier pour les observations. En effet, une variable est dite normalement
distribuée ou gaussienne si la probabilité associer à cet est supérieur au seuil de 5%.

Tableau 2 : Analyse de la normalité

variable Observation W V Z Probabilité


ROA 3 0.80732 2.876 1.117 0.13208
ROE 3 0.79940 2.995 1.211 0.11303
DEPOT 3 0.99989 0.002 -2.046 0.97962
TAILLE 3 0.99427 0.086 -1.059 0.85525
CREDIT 3 0.80181 2.959 1.181 0.11880
CIR 3 0.99978 0.003 -1.907 0.97173
RIB 3 0.99324 0.101 -1.006 0.84284
RC 3 0.87753 1.828 0.476 0.31717
Source : stata
L’analyse de la normalité de nos variables nous révèle que tous nos variables
sont gaussiennes, car leurs probabilités associées au test de normalité dépassent le seuil de
5%. En effet, ce test de normalité constitue un pré requis pour le dit test de corrélation qui
permet d’extrapoler la densité ou le niveau de dépendance qui peut exister entre deux
variables.
3.1.3 Test de Corrélation de Bravais Pearson

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson est un indice statistique qui


exprime l'intensité et le sens (positif ou négatif) de la relation linéaire entre deux variables
quantitatives. C’est une mesure de la liaison linéaire, c'est à dire de la capacité de prédire une
variable x par une autre y à l'aide d'un modèle linéaire. Il permet de mesurer l'intensité de la
liaison entre deux caractères quantitatifs. C'est donc un paramètre important dans l'analyse des
régressions linéaires (simples ou multiples). En revanche, ce coefficient est nul (r = 0)
lorsqu'il n'y a pas de relation linéaire entre les variables (ce qui n'exclut pas l'existence d'une
relation autre que linéaire). Par ailleurs, le coefficient est de signe positif si la relation est
33

positive (directe, croissante) et de signe négatif si la relation est négative (inverse,


décroissante).18

Tableau 3 : Analyse de la Corrélation

Roa Roe Dépôt Taille Crédit Cir


Roa 1.0000
Roe 1.0000 1.0000
0.0063
dépôt -0.9031 -0.8988 1.0000
0.2825 0.2889
taille -0.8627 -0.8576 0.9963 1.0000
0.3375 0.3439 0.0550
crédit -0.5060 -0.4974 0.8273 0.8727 1.0000
0.6622 0.6686 0.3797 0.3247
cir -0.9049 -0.9006 1.0000* 0.9959 0.8250 1.0000
0.2799 0.2862 0.0026 0.0577 0.3824
rib 0.8725 0.8773 -0.5782 -0.5056 -0.0201 -0.5816
0.3250 0.3186 0.6075 0.6625 0.9872 0.6049
Rc -0.4139 -0.4048 0.7646 0.8174 0.9946 0.7620
0.7284 0.7347 0.4459 0.3908 0.0661 0.4485
Source : stata
De manière générale, la variable RIB a une relation positive avec la rentabilité
des actifs économiques et la rentabilité des fonds propres. Et en ce qui concerne nos analyses
de la corrélation de la variable nous révèlent que la variable RIB a une corrélation positive
avec ROA et ROE respectivement de l’ordre de 87% et 88%. Et cette relation positive n’est
pas significative, Car leurs coefficients étant inférieurs au seuil de 5% respectivement de
0.3250 et 0.3186.

3.2 Résultat de la RawBank

3.2.1 Statistiques descriptives

La statistique descriptive est l’ensemble de méthodes utilisées pour organiser et


présenter les données. Ces méthodes portent sur la classification des données, la

18
Le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
34

représentation graphique des données, le calcul des mesures visant à les résumer (par exemple
: mesures de tendance centrale et mesures de dispersion).19
Tableau 4 : Analyse descriptive des données
variable Observation Moyenne Ecart type Minimum maximum
ROA 3 1.743333 0.2888483 1.41 1.92
ROE 3 12.34 1.619537 10.86 14.07
DEPOT 3 14.26557 0.3263837 13.96343 14.61173
TAILLE 3 14.59512 0.2727508 14.33403 14.8782
CREDIT 3 13.51461 0.0929253 13.40782 13.57765
CIR 3 76.72667 4.162577 72.39 80.69
RIB 3 0.4833333 0.1096965 0.37 0.57
RC 3 0.078 0.0272213 0.047 0.098
Source : stata
L’analyse statistique de nos variables suivantes : ROA ; ROE ; TAILLE ;
DEPOT ; CREDIT ; CIR ; RIB, RC ; nous révèlent des observations moyennes
respectivement : (1.743333) ; (12.34) ;(14.26557) ; (14.59512) ; (13.51461) ; (76.72667) ;
(17) ; (0.4833333) et (0.078). Elle nous présente les écarts types de (0.2888483) ; (1.619537) ;
(0.3263837) ; (0.2727508) ; (0.0929253) ; (4.162577) ; (0.1096965) et (0.0272213). Elle
nous présente des observations minimums respectivement de (1.41) ; (10.86) ; (13.96343) ;
(14.33403) ; (13.40789) ; (72.39) ; (16) ; (0.36) ; (0.047) . Et enfin, elles nous présentent des
observations maximums respectivement de (1.92) ; (14.07) ; (14.61173) ; (14.8782) ;
(13.57765) ; (80.69) ; (18) ; (0.57) et (0.098)

3.2.2 Test de Normalité de Shapiro wilk

Le test de Shapiro-Wilk (W) est utilisé pour tester la normalité. Si la statistique


W est significative, il faut alors rejeter l'hypothèse selon laquelle la distribution
correspondante est normale. Le test W de Shapiro-Wilk est le test de normalité le plus utilisé
parce que c'est un test puissant par rapport à de nombreux tests alternatifs.20

19
J. tshitolo(2021)
20
(Shapiro, Wilk, & Chen, 1968).
35

Tableau 5 : Analyse de la normalité

Variables Observations W V Z Probabilité


ROA 3 0.77936 3.294 1.506 0.06609
ROE 3 0.98213 0.267 -0.655 0.74392
DEPOT 3 0.98636 0.204 -0.760 0.77642
TAILLE 3 0.99510 0.073 -1.112 0.86651
CREDIT 3 0.83434 2.473 0.844 0.19939
CIR 3 0.99397 0.090 -1.043 0.85151
RIB 3 0.91621 1.251 0.153 0.43912
RC 3 0.87753 1.828 0.476 0.31717
Source : stata
L’analyse de la normalité de nos variables nous révèle que tous nos variables
sont gaussiennes ou distribuable, car leurs probabilités associées au test de normalité
dépassent le seuil de 5%
3.2.3Test de corrélation de Bravais-pearson

Le coefficient de corrélation de Bravais-Pearson est un indice statistique qui


exprime l'intensité et le sens (positif ou négatif) de la relation linéaire entre deux variables
quantitatives. C’est une mesure de la liaison linéaire, c'est à dire de la capacité de prédire une
variable x par une autre y à l'aide d'un modèle linéaire. Il permet de mesurer l'intensité de la
liaison entre deux caractères quantitatifs. C'est donc un paramètre important dans l'analyse des
régressions linéaires (simples ou multiples). En revanche, ce coefficient est nul (r = 0)
lorsqu'il n'y a pas de relation linéaire entre les variables (ce qui n'exclut pas l'existence d'une
relation autre que linéaire). Par ailleurs, le coefficient est de signe positif si la relation est
positive (directe, croissante) et de signe négatif si la relation est négative (inverse,
décroissante).21

21
Le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
36

Tableau 6 : Analyse de la Corrélation

Roa Roe Dépôt Taille Crédit Cir


Roa 1.0000
Roe 0.8121 1.0000
0.3967
dépôt 0.7805 0.2691 1.0000
0.4299 0.8266
taille 0.8091 0.3142 0.9989* 1.0000
0.3999 0.7965 0.0300
crédit 0.9903 0.7234 0.8596 0.8828 1.0000
0.0885 0.4852 0.3414 0.3114
cir 0.9166 0.9776 0.4656 0.5068 0.8524 1.0000
0.2618 0.1349 0.6917 0.6617 0.3503
rib -0.6586 -0.0957 -0.9844 -0.9751 -0.7565 -0.3028
0.5423 0.9390 0.1124 0.1425 0.4538 0.8041
Rc 0.9914 0.8816 0.6919 0.7251 0.9636 0.9611
0.0837 0.3130 0.5136 0.4836 0.1722 0.1781
Source : stata
De manière générale au niveau de la Rawbank, le dépôt a une relation positive
avec la rentabilité des actifs économiques et la rentabilité des fonds propres ; puisque dans nos
analyses de la corrélation, nous révèlent que les variables suivantes : DEPOT a une
corrélation positive avec le ROA et le ROE de 78% et 27% cependant cette relation n’est pas
significative puisque leurs coefficients étant d’une part inferieure et d’une autre part
supérieure de 5% de 0.4299 et 0.8266.
La variable TAILLE a une corrélation positive avec le ROA et ROE de 81%e
et 31% et cette relation n’est pas significative puisque leurs coefficients et d’une part
inferieure et d’une autre part supérieure de 5% de 0.3999 et de 0.7965.
La variable CREDIT a une corrélation positive avec le ROA et ROE de 99%
et 72%. Cet alors, cette relation positive est significative d’une part et non significative
d’autre part puisque leurs coefficients sont respectivement de 0.0885 et 0.4852.
La variable CIR a une relation positive avec le ROA et ROE de 91% et 97% et
cette relation n’est pas significative, car leurs coefficients sont supérieurs à 5% de 0.2618 et
0.1349.
37

La variable RC a une relation positive avec le ROA et ROE de respectivement


de 99% et 88%. Cependant, cette relation a une corrélation positive ayant un seuil d’une part
significatif de 0.0837 et d’une autre part non significatif de 0.3130.

Section 3 Discussion des résultats

3.3.1 Discussion des résultats de la TMB

3.3.2 Résultats sur la rentabilité des actifs économique (ROA)

Il ressort des résultats des estimations présentés dans le tableau 3 ci-dessus


qu’il existe une relation positive entre la rentabilité des actifs économiques et les facteurs
explicatifs : ratio d’intermédiation bancaire. D’où, nous avons constaté que le RIB impact
positivement la banque, donc cette variable permet à la banque de réaliser une rentabilité.
Cependant, nous ne sommes pas le seul à constater cela ; joseph Hughes également dans
travail conclu que le ratio d’intermédiation bancaire contribue à la performance de la banque.

3.3.3 Résultats sur la rentabilité des fonds propres (ROE)

Il ressort des résultats des estimations présentés dans le tableau 3 ci-dessus


qu’il existe une relation positive entre la rentabilité des fonds propres et le ratio intermédiaire
des banques. Ce facteur impact positivement la rentabilité économique est statistiquement non
significatif.
Ce qui traduit que le ratio intermédiaire des banques est source de performance
pour la banque. Cependant joseph Hughes également dans travail conclu que le ratio
d’intermédiation bancaire contribue à la performance de la banque.

3.3.4 Discussion des résultats de la RAWBANK

3.3.5 Résultats sur la rentabilité des actifs économique (ROA)

Il ressort des résultats des estimations présentés dans le tableau 6 ci-dessus


qu’il existe une relation positive entre la rentabilité des fonds propres et les facteurs
explicatifs : dépôt, taille, coefficients d’exploitations et le ratio de capitalisation ont une
influence positive sur le ROA mais avec un seuil statistiquement non significatif ; et le crédit
a un impact positif sur le ROA.

Ce dernier impactant positivement la rentabilité économique est statistiquement


significative au seuil de 1%.
38

3.3.6 Résultats sur la rentabilité des fonds propres (ROE)

Il ressort des résultats des estimations présentés dans le tableau 6 ci-dessus


qu’il existe une relation positive entre la rentabilité des fonds propres et les facteurs
explicatifs : dépôt, taille, coefficients d’exploitations et le ratio de capitalisation et le crédit
ont une influence positive sur le ROE mais avec un seuil statistiquement non significatif.
N’étant pas le seul à effectuer ces genre de recherche, Jonathan TSHITOLO
dans son travail, nous montre après les analyse que la taille, le coefficient d’exploitation,
contribue positivement le ROA et ROE et le RIB a un impact négatif sur le ROA et le ROE ;
Chayoua. A & Moussaten (2022) également dans son travail nous montre que le crédit, le
coefficient d’exploitation, contribuent à la performance de la banque.
3.3.7 Comparaison des variables de décisions

Après notre analyse, nous avons constaté que les deux banques n’ont pas les
mêmes déterminants de la performance.
Pour la TMB, nous avons remarqué que le ratio d’intermédiation bancaire
est la seule variable qui influence positivement la rentabilité de la banque. Ce dernier qui est
le rapport entre crédits octroyés à l’économie et le total des dépôts collectés, elle mesure la
proportion de transformation des dépôts en crédits. Plus elle est forte et plus la rentabilité
économique s’accroit.
Cependant pour le cas de la RAWBANK, il y plusieurs éléments qui entrent en
jeu tel que :
 le dépôt : est un indicateur financier utilisé pour évaluer la solvabilité d’une banque ;
il mesure la proportion des dépôts qu’une banque doit conserver sous forme de
réserves liquides par rapport à l’ensemble des dépôts qu’elle a reçus.
 la taille : Ce ratio est le rapport entre crédits octroyés à l’économie et le total des
dépôts collectés, elle mesure la proportion de transformation des dépôts en crédits.
Plus elle est forte et plus la rentabilité économique s’accroit.
 Le crédit : ce ratio évalue la capacité d’une entreprise à honorer ses obligations
financières.
 Le coefficient d’exploitation : Elle mesure la proportion des gains bancaires absorbés
par les charges d’exploitation. Plus il est fort et plus la richesse est perdue en
substance dans les dépenses d’exploitation.
39

 Ratio de capitalisation : C’est un agrégat d’appréciation du niveau des fonds d’une


banque. C’est un rapport entre les capitaux propres et le total des actifs. Ce ratio de
capitalisation à une capacité d’imposer un contingentement en forme de limite
prudentielle d’octroi des crédits (division des risques) aux agents économiques. Plus il
est fort et plus la capacité d’octroi de s’élargie.

Section 4 : Limites des résultats

Etant donné que l’homme est imparfait, il est sujet à la chute et à toutes sortes
d’imperfections, nos recherches représentent sur l’analyse comparative des déterminants de la
performance financière entre deux dont la TMB et la RAWBANK pour une période de trois
ans soit, de 2018 à 2020.
Nous avons en effet, au cours de la réalisation de ce travail, été buté à certaines difficultés
notamment :
- La réticence manifestée par certains responsables hiérarchiques à parler explicitement
des services sous leurs directions ou à fournir certains documents contenant des
informations sur les dits service étant donné que le monde des banques est un circuit
très fermé où les informations ne se divulguent pas facilement.
- Des difficultés à retrouver des ouvrages qui auraient aidé à enrichir le présent travail.
40

CONCLUSION

Notre travail avait pour objectif de ressortir les déterminants de la rentabilité


(financière) d’une banque commerciale, et parallèlement d’analyser la liaison ou l’intensité
qui existerait entre la rentabilité financière et chacune de ses composants, expliquer la liaison
de chacune des variables d’avec la rentabilité financière d’une banque commerciale durant la
période de trois ans dont de l’année 2018 à 2020. Cependant, dans notre problématique, nous
nous sommes deux questions ; La première est celle de déterminer les déterminants de la
rentabilité d’une banque commerciale et le second était de connaître l’influence des
déterminants sur la performance financière de la banque.
Pour répondre à ces questions nous sommes partis de l’approche qualitative en
recourant à la méthode historique et la technique documentaire et l’approche quantitative en
recourant à la méthode statistique.
D’après des recherches empiriques fiables, nous avons considérés deux
variables dont il s’agit d’une part la variable qualitative, et d’une autre part la variable
quantitative, la rentabilité des actifs économiques (return on Asset « ROA ») ; la rentabilité
des fonds propres (return on Equity « ROE ») déterminants pouvant expliquer la performance
des banques. . Quant aux variables explicatives des variables quantitatives qui peuvent
mesurer la performance financière des banques, nous en avons six à savoir : le dépôt, la taille
de la banque, le crédit, le coefficient d’exploitation, le ratio d’intermédiation bancaire ainsi
que le ratio de capitalisation.
Les résultats de nos recherchent nous que les deux banques n’ont pas les
mêmes variables qui influencent positivement les deux banques. Pour la TMB, nous constaté
d’après nos analyses que seul le ratio d’intermédiation bancaire qui influence positivement la
banque et pour la RAWBANK, nous avons remarqué qu’il y a plusieurs variables qui
contribuent positivement à la performance de la banque à savoir : le dépôt, la taille, le crédit,
le coefficient d’exploitation ainsi que le ratio de capitalisation.
41

Tableau 7 : Validations des hypothèses de la recherche

N° Hypothèse validation
les principaux composants de la rentabilité
financière d’une banque se reposeraient sur le
1 volume de dépôts, le volume de crédit accordé, la acceptée
taille de la banque, le coefficient d’exploitation
(crédits/dépôts) et le ratio de capitalisation
(capitaux/ total bilan).

Recommandation

N° Recommandations
1 La diminution des charges, ce qui influencera de manière positive la structure
financière de la banque

2 L’augmentation de la taille de la banque

3 L’augmentation les crédits, etc…


42

BIBLIOGRAPHIE

1. MEMOIRES

o KOLI MBO Rolly(2013) : déterminants de la rentabilité des banques commerciales en


RDC.
o UVOYA Elysée(2017) : déterminants de la rentabilité financière des banques
commerciales en RDC.
o MAHES BHS(2020) : les déterminants de la performance bancaire ;
o REVEL: l’impact de l’inflation sur la rentabilité financière d’une banque commerciale
en 1979.
o TSHIKALA TSHITOLO Jonathan (2021) : gestion prudentielle des banques :
perspectives et défis liés à bale iii.
2. AUTRES DOCUMENTS

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bancaire : une étude empirique des six grandes banques ivoiriennes ;
o CHAYOUA. A& MOUSSATEN. S. (2022) : Les déterminants de la rentabilité des
banques : analyse empirique dans le contexte marocain ;
o Revue Française d’Economie et de Gestion (2022)
o , Jean-Paul POLLIN, Systèmes financiers et croissance, Document de Recherche n°
2007-23, laboratoire d’économie d’Orléans, P86
o Revue française de la comptabilité, Ed. Economica, Paris 1995, p33
o Joan Tilouine et Pierre Benetti, « La Rawbank, rescapée du chaos financier
congolais », Le Monde, 6 juin 2017
o Frédéric Maury, « RD Congo : dans la famille business, je demande… », Jeune
Afrique, 21 juin 2016
o Perspectives économiques en Afrique 2005, OCDE, 2005, p. 205
3. OUVRAGES

o BODIE ZVI et MERTON Robert, Finance, Edition Nouveaux Horizons, Paris, 2008,
P27
o Laurence SCIALOM, Economie Bancaire, la découverte & syros, Paris, 2004, p5
o BOURGUIGNON A, Mesure de la performance globale des entreprises,
Encyclopédie de la comptabilité, contrôle de gestion et audit,
43

o Ed. Economica, Paris 2000, p934 46 LEBAS M, Mesure de la performance globale


des entreprises,

4. WEBIOGRAPHIE

o https://rawbank.com/la-bank/a-propos/
o https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-
NTIC-gestion-clientele-banque-rawbank36.html
o https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-
NTIC-gestion-clientele-banque-rawbank36.html
o le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
44

ANNEXE
45

Statistiques descriptives

––––––––
. sum roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc

Variable Obs Mean Std. dev. Min Max

roa 3 .9333333 .7234178 .1 1.4


roe 3 9.666667 7.605481 .9 14.5
log_depot 3 13.67633 .1745052 13.50291 13.8519
log_taille 3 13.85044 .1376255 13.70719 13.98165
log_credit 3 12.6448 .1366259 12.48734 12.73202

cir 3 72.06667 3.900429 68.2 76


ageb 3 15 1 14 16
rib 3 .3566667 .0351188 .32 .39
rc 3 .078 .0272213 .047 .098

Test de Normalité de Shapiro wilk

. swilk roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc

Shapiro–Wilk W test for normal data

Variable Obs W V z Prob>z

roa 3 0.80732 2.876 1.117 0.13208


roe 3 0.79940 2.995 1.211 0.11303
log_depot 3 0.99989 0.002 -2.046 0.97962
log_taille 3 0.99427 0.086 -1.059 0.85525
log_credit 3 0.80181 2.959 1.181 0.11880
cir 3 0.99978 0.003 -1.907 0.97173
ageb 3 1.00000 0.000 -4.784 1.00000
rib 3 0.99324 0.101 -1.006 0.84284
rc 3 0.87753 1.828 0.476 0.31717

Note: The normal approximation to the sampling distribution of W'


is valid for 4<=n<=2000.
46

Test de Corrélation de Bravais pearson


. pwcorr roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc,sig star(.05)

roa roe log_de~t log_ta~e log_cr~t cir ageb

roa 1.0000

roe 1.0000* 1.0000


0.0063

log_depot -0.9031 -0.8988 1.0000


0.2825 0.2889

log_taille -0.8627 -0.8576 0.9963 1.0000


0.3375 0.3439 0.0550

log_credit -0.5060 -0.4974 0.8273 0.8727 1.0000


0.6622 0.6686 0.3797 0.3247

cir -0.9049 -0.9006 1.0000* 0.9959 0.8250 1.0000


0.2799 0.2862 0.0026 0.0577 0.3824

ageb -0.8985 -0.8941 0.9999* 0.9971* 0.8333 0.9999* 1.0000


0.2893 0.2956 0.0068 0.0483 0.3729 0.0094

rib 0.8725 0.8773 -0.5782 -0.5056 -0.0201 -0.5816 -0.5695


0.3250 0.3186 0.6075 0.6625 0.9872 0.6049 0.6143

rc -0.4139 -0.4048 0.7646 0.8174 0.9946 0.7620 0.7715


0.7284 0.7347 0.4459 0.3908 0.0661 0.4485 0.4391

rib rc

rib 1.0000

rc 0.0837 1.0000
0.9467
47

RAWBANK sa 2018 à 2020

Statistiques descriptives
. sum roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc

Variable Obs Mean Std. dev. Min Max

roa 3 1.743333 .2888483 1.41 1.92


roe 3 12.34 1.619537 10.86 14.07
log_depot 3 14.26557 .3263837 13.96343 14.61173
log_taille 3 14.59512 .2727508 14.33403 14.8782
log_credit 3 13.51461 .0929253 13.40789 13.57765

cir 3 76.72667 4.162577 72.39 80.69


ageb 3 17 1 16 18
rib 3 .4833333 .1096965 .36 .57
rc 3 .078 .0272213 .047 .098

Test de Normalité de shapiro wilk


. swilk roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc

Shapiro–Wilk W test for normal data

Variable Obs W V z Prob>z

roa 3 0.77936 3.294 1.506 0.06609


roe 3 0.98213 0.267 -0.655 0.74392
log_depot 3 0.98636 0.204 -0.760 0.77642
log_taille 3 0.99512 0.073 -1.110 0.86651
log_credit 3 0.83434 2.473 0.844 0.19939
cir 3 0.99397 0.090 -1.043 0.85151
ageb 3 1.00000 0.000 -4.784 1.00000
rib 3 0.91621 1.251 0.153 0.43912
rc 3 0.87753 1.828 0.476 0.31717

Note: The normal approximation to the sampling distribution of W'


is valid for 4<=n<=2000.
48

Test de corrélation de Bravais-pearson

. pwcorr roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc ,sig star(.05)

roa roe log_de~t log_ta~e log_cr~t cir ageb

roa 1.0000

roe 0.8121 1.0000


0.3967

log_depot 0.7805 0.2691 1.0000


0.4299 0.8266

log_taille 0.8091 0.3142 0.9989* 1.0000


0.3999 0.7965 0.0300

log_credit 0.9903 0.7234 0.8596 0.8828 1.0000


0.0885 0.4852 0.3414 0.3114

cir 0.9166 0.9776 0.4656 0.5068 0.8524 1.0000


0.2618 0.1349 0.6917 0.6617 0.3503

ageb 0.8482 0.3797 0.9932 0.9976* 0.9134 0.5658 1.0000


0.3554 0.7520 0.0745 0.0445 0.2669 0.6172

rib -0.6586 -0.0957 -0.9844 -0.9751 -0.7565 -0.3028 -0.9572


0.5423 0.9390 0.1124 0.1425 0.4538 0.8041 0.1870

rc 0.9914 0.8816 0.6919 0.7251 0.9636 0.9611 0.7715


0.0837 0.3130 0.5136 0.4836 0.1722 0.1781 0.4391

rib rc

rib 1.0000

rc -0.5542 1.0000
0.6260

.
49

Table des Matières

EPIGRAPHIE......................................................................................................................................... i
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................ii
LISTE DES ABBREVIATIONS ..........................................................................................................iii
DEDICACE ............................................................................................................................................. iv
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................v
0. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
0.1 Etat de la Question .................................................................................................................. 1
0.2 Problématique................................................................................................................................ 3
0.2 Hypothèse de recherche........................................................................................................... 4
0.4 Approche méthodologique ............................................................................................................ 4
0.5 Objectif de recherche..................................................................................................................... 4
0.5.1 Objectif général .................................................................................................................... 4
0.5.2 Objectif spécifique ................................................................................................................ 4
0.6. Choix et Intérêt du Sujet ............................................................................................................... 5
0.7 Délimitation du travail................................................................................................................... 5
0.8 Canevas du travail ......................................................................................................................... 5
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE EMPIRIQUE .................................................... 6
Section 1 : Cadre conceptuel ............................................................................................................... 6
1.1 Définition des concepts généraux.................................................................................................. 6
1.1.1 Une vue d’ensemble sur le système financier ..................................................................... 6
1. La facilitation des échanges de biens et services ......................................................................... 6
2. La mobilisation et la collecte de l’épargne .................................................................................. 6
3. La production d’information sur les investissements envisageables et l’allocation de
l’épargne ................................................................................................................................................. 6
4. La répartition, la diversification et la gestion du risque ............................................................ 7
5. Le suivi des investissements en exécution et le contrôle de la gouvernance ............................. 7
1.1.2 SYSTEME BANCAIRE ....................................................................................................... 7
1.1.3 Banque ................................................................................................................................... 8
1.1.4 Rôle de la banque ................................................................................................................. 9
1.1.5 Types de banques................................................................................................................ 12
1.2 Notion sur la rentabilité ............................................................................................................... 13
1.3 Déterminants de la rentabilité des banques ................................................................................. 13
50

1) Dépôts bancaires capté par le volume des dépôts......................................................................... 15


2) Taille de la banque .......................................................................................................................... 15
3) Charge d’exploitation bancaire ..................................................................................................... 15
4) Capitalisation captée par le rapport capitaux propres total actifs ............................................. 15
5) Crédit accordé capté par le volume des prêts ............................................................................... 16
6) Liquidité captée par le rapport crédit-dépôt ................................................................................ 16
1) Inflation ............................................................................................................................................ 16
2) La croissance du PIB ...................................................................................................................... 17
1.4 La performance............................................................................................................................ 17
SECTION 2 : REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE ........................................................... 18
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DES CADRES D’ETUDE ......................................... 19
SECTION 1. SYSTEME BANCAIRE CONGOLAISE ................................................................... 19
2.1.1 Contexte historique ............................................................................................................ 19
2.1.2 Contexte actuel ................................................................................................................... 19
SECTION 2. PRESENTATION DES CADRES D’ETUDES .......................................................... 19
2.2.1 Présentation de la RAWBANK ......................................................................................... 19
2.2.2 Historique ............................................................................................................................ 20
2.2.3 Siège social........................................................................................................................... 21
2.2.4 Objectifs de la banque ........................................................................................................ 21
2.2.5 Stratégies de la banque ...................................................................................................... 21
2.2.6 Mission de la banque .......................................................................................................... 21
2.2.7 Vision de la banque ............................................................................................................ 22
2.2.8 Valeur de la banque............................................................................................................ 22
2.2.9 Produits et service de la banque ........................................................................................ 22
2.2.10 Politique générale de rawbank ........................................................................................ 23
2.2.11 Organisation et structure de la banque .......................................................................... 23
2.2.12 Le conseil d’administration ............................................................................................. 23
2.2.13 Le comité de direction ...................................................................................................... 23
2.3 PRESENTATION DE LA TMB ................................................................................................. 24
2.3.1 Création et cadre juridique ............................................................................................... 24
2.3.2 Siège social........................................................................................................................... 24
2.3.3 Objet social .......................................................................................................................... 25
2.3.4 Les objectifs et les activités de la banque ......................................................................... 25
2.3.5 Vision et mission de la banque .......................................................................................... 25
51

2.3.6 Produits et services de la banque ...................................................................................... 26


2.3.7 Stratégie de la banque ........................................................................................................ 26
2.3.8 Organisation fonctionnelle et structurelle ........................................................................ 27
2.3.9 Le conseil d'administration ................................................................................................. 27
2.3.10 Le comité de direction........................................................................................................ 28
2.3.11 Les comités spécifiques ...................................................................................................... 28
2.3.12 Direction financière .......................................................................................................... 28
2.3.13 Direction production bancaire et réseau opérationnel .................................................. 29
Section 3 : Méthodologie .................................................................................................................. 29
3.1 Approche qualitative ................................................................................................................... 29
3.1.1 Méthode historique............................................................................................................. 29
3.1.2 Technique documentaire.................................................................................................... 29
3.2 Approche quantitative ................................................................................................................. 29
3.2.1 Méthode statistique ............................................................................................................ 29
CHAPITRE TROISIEME :
ANALYSE EMPIRIQUE ET COMPARATIVE DES DETERMINANTS DE LA RENTABILITE
DES BANQUES.................................................................................................................................... 31
Section 1. Présentation des résultats.................................................................................................. 31
3.1 Résultat de la TMB...................................................................................................................... 31
3.1.1 Statistiques descriptives ..................................................................................................... 31
3.1.2 Test de Normalité de Shapiro wilk.................................................................................... 32
3.1.3 Test de Corrélation de Bravais Pearson ........................................................................... 32
3.2 Résultat de la RawBank .............................................................................................................. 33
3.2.1 Statistiques descriptives........................................................................................................ 33
3.2.2 Test de Normalité de Shapiro wilk.................................................................................... 34
3.2.3Test de corrélation de Bravais-pearson ............................................................................. 35
Section 3 Discussion des résultats ..................................................................................................... 37
3.3.1 Discussion des résultats de la TMB ................................................................................... 37
3.3.2 Résultats sur la rentabilité des actifs économique (ROA) .............................................. 37
3.3.3 Résultats sur la rentabilité des fonds propres (ROE) .................................................... 37
3.3.4 Discussion des résultats de la RAWBANK....................................................................... 37
3.3.5 Résultats sur la rentabilité des actifs économique (ROA) ............................................. 37
3.3.6 Résultats sur la rentabilité des fonds propres (ROE) .................................................... 38
3.3.7 Comparaison des variables de décisions .............................................................................. 38
Section 4 : Limites des résultats ........................................................................................................ 39
52

CONCLUSION ..................................................................................................................................... 40
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 42
ANNEXE .............................................................................................................................................. 44
Table des Matières ............................................................................................................................... 49

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