Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
✍
WANZAMBI MABANZA David
Diplômé d’Etat
EPIGRAPHIE
« Nos gènes n’éliminent pas les efforts. Ils les définissent. Ils nous disent sur quoi
Porter nos efforts »
James clear(2018)
ii
DPT : dépôt
CR : crédit
TAILLE : taille
RC : ratio de capitalisation
DEDICACE
J’ai essayé d’emprunter les phrases pour exprimer ma gratitude envers votre personne, mais
aucune d’elles n’a su exprimer les sentiments se cachant dans mon cœur ; autant de phrases
aussi éloquentes soient-elles ne sauraient exprimer ma gratitude et reconnaissance envers
vous. Vous avez vu en moi ce que personne ne pouvait voir à l’œil nu, votre amour, votre
patience, vos encouragements marqueront à jamais mon parcours académique et la suite de
ma vie. Par la grâce de Dieu, je tacherai faire votre fierté en donnant le meilleur de moi et en
gardant dans ma personne intérieure cette personne chère que vous êtes pour moi.
v
REMERCIEMENTS
Peu importe l’attitude que peut prendre l’homme pour remercier Dieu, Dieu dans sa grandeur
ne sera jamais impressionner puisque sa grandeur et ses bienfaits dépassent notre
entendement, cet alors, je préfère prêter ce simple mots pour lui dire un GRAND MERCI
pour tout.
Les paroles ne suffisent pas pour exprimer ce que l’on ressent pour les personnes qui nous
sont chères ; toute ma gratitude va auprès de mon père Joseph MABANZA et ma mère
Thérèse PHUATI LELO ainsi qu’à tous mes frères biologique dont : Dady MABANZA, José
MABANZA, Christian MABANZA, Joël MABANZA, Jonathan MABANZA, Abraham
MABANZA et Benjamin MABANZA et à la grande famille YADA MINISTRIES.
Je ne peux donc oublier la personne de mon pasteur et père spirituel le pasteur Ken
LUAMBA, Hénoch ELUHU qui est pour moi un aîné et un modèle dans mon domaine
d’étude, à papa Marcus ELANGA lui vers qui vont droit mes remerciements, en aucune fois
je n’oublierai de citer ces personnes que j’ai rencontré pendant mon cursus académique dont :
Cami MUKENDI, Glody ILUNGA, Voldi ILUNGA, Liberty et Emmanuely MWIMBA, Joël
NYEMBO, Marie Louise AMISI, Marie josée KAHENGA, Junior WALUMBUKA, Josiane
MBAYA et tant bien d’autres.
Enfin, je suis reconnaissant et j’envoie mes gratitudes auprès de la Dame Dédé ALIANGO
pour son encadrement et la direction de mon travail de fin de cycle de graduat.
1
0. INTRODUCTION
0.1 Etat de la Question
KOLI MBO (2013) dans son travail intitulé déterminant de la rentabilité des
banques commerciales en rd Congo, a étudié l’activité bancaire en RDC au sein de laquelle il
s’est proposé d’analyser les déterminants de la rentabilité des banques. Il s’est proposé
d’analyser six banques allant de 2006 à 2012, d’où il a effectué une analyse économétrique en
données panel, qui lui a permis d’estimer la relation entre la rentabilité bancaire et une variété
des facteurs potentiellement explicatives classées en variable organisationnelle.il conclut que
la taille d’une banque, les capitaux propres et la politique d’octroi de crédit impactent
négativement la rentabilité économique (ROA) des banques congolaises.
échantillon de 11 banques commerciales tunisiennes cotées sur une durée de treize ans, de
2007 à 2019. En se basant sur la littérature au sujet des déterminants de la performance
bancaires, l’auteur a retenu deux mesures les plus utilisées dont : la rentabilité des actifs, et la
marge nette d’intérêt.
0.2 Problématique
Les banques sont des intermédiaires financiers, elles occupent une place
incontournable dans l’environnement économique hautement concurrentiel dans lequel nous
vivons. Elles permettent d’allouer les ressources des épargnants aux emprunteurs, ce qui est
fondamental pour le bon fonctionnement d’une l’économie. Dans la plupart de nos sociétés,
elles sont considérées comme des institutions financières qui exercent des activités de
fourniture de mécanisme de paiement et d'intermédiation financière, avec pour caractéristique
principale la création de monnaie, où la banque reçoit des fonds des créanciers et les transferts
aux agents déficitaires par le biais de prêts. (Dembélé B Siriki & Machrafi M 2021)2
Le nouvel environnement bancaire a renforcé les exigences de rentabilité
auxquelles les banques sont soumises. Les banques ont réagi à cette évolution pour maintenir
leur niveau de rentabilité en cherchant d’autres sources de revenus et de gains de productivité.
Dans ce contexte, la rentabilité est devenue un objectif stratégique des banques beaucoup plus
important que d’autres facteurs de compétitivité tels que la croissance du total-bilan ou de la
part de marché. (Chayoua. A & Moussaten. S 2022)3
D’où, rentabilité et performance est primordial pour toute banque, voulant
continuer à exercer ses activités. Etant donné que les banques agissent comme n'importe
quelle entreprise et leur objectif est de maximiser les profits. Cet objectif est important dans
un premier temps pour la banque elle-même, entant qu’entreprise appartenant à des
actionnaires qui attendent qu’elle soit performante pour leur générer des dividendes. Et dans
un second temps pour l’économie du pays où la banque exerce ses activités, parce que cette
performance bancaire impactera la croissance économique comme le soutient.
1
Berger et Hanna (1989)
2
Dembélé B Siriki & Machrafi M (2021) «Les déterminants de la performance bancaire : une étude empirique
des six grandes banques ivoiriennes», Revue du contrôle, de la comptabilité et de l’audit «Volume 5 : numéro 1»
pp : 309-334.
3
. CHAYOUA. A& MOUSSATEN. S. (2022)«Les déterminants de la rentabilité des banques : analyse
empirique dans le contexte marocain», Revue Française d’Economie et de Gestion «Volume3: Numéro 3»
pp:358–403.
4
Dans le cadre de notre travail, nous formulons deux questions qui feront l’objet
de notre étude :
o Quels sont les déterminants de la rentabilité d’une banque commerciale ?
o Quel est l’influence de déterminants sur la performance financière ?
Le choix que nous avons porté sur ce sujet se justifie par attachement au
dynamique développement dans le secteur bancaire, et aussi de notre attachement à la
problématique même de la performance financière des banques dans la mesure où nous
sommes foncièrement convaincus que la performance financière des banques aura un impact
réel sur le développement d’un pays. La présente étude a un double intérêt notamment du
point de vue pratique que scientifique : Du point de vue pratique, cette étude nous permet du
grandiose rôle que joue l’analyse financière dans la promotion des performances dans le
secteur bancaire ;Et du point de vue scientifique, il nous donne l’opportunité d’élargir nos
connaissances aussi bien que dans l’analyse financière que celui de la performance financière.
En plus, par les réponses spécifiques qu’elle apporte à la question soulevée, il fournit les
données à d’autres chercheurs ou personnes désirants traiter et approfondir cette étude.
Sur le plan spatial, notre étude portera sur deux banques congolaises à savoir :
La RawBank sa et la Trust Merchant Bank (TMB) sur une période allant de 2018 à 2020 sur
des données annuelles.
Pour l’atteinte des objectifs poursuivis dans notre travail, outre l’introduction et
la conclusion, la présente étude est subdivisée en trois grands chapitres :
Chap. 1 Cadre conceptuel et la revue de la littérature empirique
Chap. 2 Présentation théorique du cadre de l’étude
Chap. 3 Analyse empirique et comparative des déterminants de la rentabilité des banques
6
4
BODIE ZVI et MERTON Robert, Finance, Edition Nouveaux Horizons, Paris, 2008, P27
5
LEVINE cité par Pierre JACQUET, Jean-Paul POLLIN, Systèmes financiers et croissance, Document de Recherche
n° 2007-23, laboratoire d’économie d’Orléans, P86.
7
information de la part des créanciers est coûteuse. Elle est essentielle pour que le système
financier soit capable d’orienter l’épargne vers les utilisations les plus rentables.
4. La répartition, la diversification et la gestion du risque
Les systèmes financiers facilitent également la gestion et la diversification du
risque en permettant aux épargnants de détenir des portefeuilles d’actifs diversifiés 6. Cela
permet à des agents averses au risque d’être prêt à investir dans des projets plus risqués, dont
la rentabilité est plus forte.
5. Le suivi des investissements en exécution et le contrôle de la gouvernance
Le système financier exerce également une fonction de contrôle de la
gouvernance des entreprises. Cette fonction, cependant, butte sur le traitement d’une
information très asymétrique. Ce phénomène d’asymétrie d’information est un obstacle
sérieux à la conclusion des opérations de financement parce qu’il engendre deux types de
difficultés : L’asymétrie de l’information entraîne deux types de problèmes : l’anti sélection
qui survient avant la transaction, et le risque moral qui se produit après la transaction. L’anti-
sélection renvoie au fait que les mauvais risques de crédit sont ceux qui ont le plus de chance
d’être financés par des prêts, et le risque moral renvoie à la situation où l’emprunteur
s’engage dans des activités indésirables du point de vue du prêteur.
L’une des fonctions essentielles de tout système financier consiste donc à
apporter des solutions à ces problèmes. Cela passe par un cadre juridique qui préserve au
mieux les apporteurs de capitaux; par des règles qui garantissent la qualité et la bonne
diffusion des informations utiles aux investisseurs ; par une organisation des marchés de
capitaux qui assure des échanges équitables.
6
Cette diversification consiste en général à investir simultanément dans des secteurs différents faisant face à
des chocs non corrélés. LEVINE (2005) souligne aussi la possibilité de diversification inter-temporelle du risque.
8
certains ratios financiers afin de limiter ce risque. Le plus connu est le ratio d’adéquation des
fonds propres, le ratio Mac Donought (anciennement ratio Cooke), récemment remis à jour
dans le cadre des directives Bâle II, qui oblige les banquiers à détenir un niveau de fonds
propres minimum pour assurer leurs engagements.
Pour pallier ce risque, certains pays organisent un fonds interbancaire de
garantie, permettant de rembourser les clients de la banque.
L’industrie bancaire présente aujourd’hui un visage radicalement différent.
Cette mutation s’explique par trois facteurs essentiels7.
Tout d’abord, les innovations majeures dans le domaine des traitements et la
circulation de l’information ont été un vecteur puissant d’évolution des métiers bancaires.
Deuxièmement, la dérèglementation et le développement corrélatif des marchés financiers ont
fortement conditionné la transformation de l’activité des banques. Et Enfin, la globalisation
financière a poussé à l’internationalisation des banques. L’ensemble de ces facteurs doit
s’interpréter comme un accroissement de la concurrence dans le secteur bancaire.
L’éventail des produits financiers disponibles sur le marché, s’est
considérablement élargi. Ainsi en 1980, une poignée des pays seulement, dont les anglo-saxon
avait créé des marché des titres à court terme « Bon de trésor négociable émis par le trésor
public, le certificat de dépôt émis par les banques et le billet de trésorerie émis par les
entreprises ». Dix ans plus tard, les pays ne disposant pas d’un tel marché de titres monétaires
font figure d’exception. La possibilité pour les banques d’engager des opérations sur titres a
été considérablement élargie dans la plupart des pays. Ces réformes ont favorisé un
développement considérable des marchés financiers. Cette évolution reflète des fortes
modifications des comportements des agents non financiers tant en matière de placement de la
part des ménages que de financement de la part des entreprises. Ces transformations ont
évidemment un impact majeur sur l’activité des banques.
1.1.3 Banque
Les banques sont des institutions financières qui collectent des dépôts et
fournissent des prêts et d’autres services financiers aux particuliers et aux entreprises.
Elle prête à moyen et long terme et emprunte à court terme. Mais sa
spécificité tient à son pouvoir de création monétaire. L’octroi de crédit par une banque ne se
fait pas sur la base des ressources préexistantes. La banque ne se contente pas de transformer
les caractéristiques d’une épargne préformée. Elle crée par le crédit un dépôt bancaire au
7
Laurence SCIALOM, Economie Bancaire, la découverte & syros, Paris, 2004, p5
9
montant total de l’actif montre combien des unités monétaires sont utilisées d’une manière ou
d’une autre dans l’entreprise afin de réaliser un bénéfice.
Le rendement de l’actif indique si l’entreprise utilise efficacement ces actifs
pour réaliser le profit. Cette rentabilité est calculée par la formule suivante :
Tous ces auteurs affirment que les banques les plus rentables sont celles qui parviennent à
maintenir un niveau élevé de la capitalisation. Plusieurs explications sont avancées par ces
auteurs pour justifier leurs points des vues, entre autres : un niveau élevé de capitaux propres
réduit le risque de faillite encouru par les banques ; disposer d’un niveau élevé de capitaux
propres est un signal très positif envoyé au marché sur la solvabilité de la banque et de son
risque de crédit très faible ; etc.
5) Crédit accordé capté par le volume des prêts
Une grande majorité d’auteurs sont d’accords sur le fait que les crédits
accordés par une banque à un impact positif sur sa rentabilité dans la mesure ce dernier est
soumis à une analyse profonde avant d’être accordé. Les crédits restent la principale source du
résultat bancaire.
6) Liquidité captée par le rapport crédit-dépôt
2) La croissance du PIB
8
BOURGUIGNON A, Mesure de la performance globale des entreprises, Encyclopédie de la comptabilité,
contrôle de gestion et audit, Ed. Economica, Paris 2000, p934 46 LEBAS M, Mesure de la performance globale
des entreprises, Revue française de la comptabilité, Ed. Economica, Paris 1995, p33
9
Issor, Z. (2017). « La performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples
dimensions ». Projectics / Proyéctica / Projectique, 17, 93-103. https://doi.org/10.3917/proj.017.0093
18
Afin d’expliquer clairement les résultats obtenus dans ces travails de recherche,
commençons par une brève présentation du système bancaire congolaise et des cadres
d’étude, ainsi que de l’approche méthodologique utilisées. Ensuite nous présenterons les
données empiriques de notre recherche sur l’analyse comparative des déterminants de la
performance financière de la RAWBANK et de la TMB.
2.2.2 Historique
11
Joan Tilouine et Pierre Benetti, « La Rawbank, rescapée du chaos financier congolais », Le
Monde, 6 juin 2017
12
Frédéric Maury, « RD Congo : dans la famille business, je demande… », Jeune Afrique, 21 juin
2016
13
Perspectives économiques en Afrique 2005, OCDE, 2005, p. 205
21
Elle est l’une des premières à offrir des services liés à la monétique et
à internet. Elle s'intéresse aux PME, et en 2010, elle lance le programme Lady’s
First s'adressant spécifiquement aux femmes dirigeantes d’entreprise. En 2012, elle est
considérée comme la première banque de RDC14.
2.2.3 Siège social
14
Joan Tilouine et Pierre Benetti, « La Rawbank, rescapée du chaos financier congolais », Le
Monde, 6 juin 2017
15
https://rawbank.com/la-banque/a-propos/
16
https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-
clientele-banque-rawbank36.html
22
congolais, qualité de l'accueil et rapidité des opérations, recherche et développement dans les
TIC bancaires les plus récentes.17
17
https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-NTIC-gestion-
clientele-banque-rawbank36.html
23
Avec la gamme de produits monétiques proposée par RAWBANK, tout le monde peut
effectuer des paiements courants ou lors de déplacements sans avoir besoin de
transporter de l'argent liquide.
Un Conseil d'Administration
Un comité de Direction
de mesurer, de suivre et de contrôler les risques encourus, ainsi que de faire régulièrement
rapport au conseil d'administration.
Organigramme de la banque
L'objet social de la banque est d'offrir des produits et services aux PME (Petites
et Moyennes Entreprises) et aujourd'hui les résultats sont indéniables : la Trust Merchant
Bank est devenue une des banques de référence en RDC par ses performances et sa dimension
de banque nationale acquise en l'espace de 3 ans.
La vision d'une organisation est l'expression des résultats qu'elle voudrait voir
ses activités réaliser.
26
La Trust Merchant Bank offre une gamme des produits et services aux
particuliers et aux entreprises pour satisfaire et répondre aux attentes de la clientèle.
Elle déploie une offre de produits et services adaptée aux nécessités et aux
contraintes du marché local. La banque accompagne ainsi le développement dans les activités
commerciales des opérateurs économiques performants en RDC.
Organiser une entreprise, c'est mettre en place des activités et des mesures
nécessaires pour réussir à réaliser la mission assignée à l'organisation.
La gouvernance de la Trust Merchant Bank est assurée par les organes
suivants :
- le conseil d'administration ;
- le comité de direction et
- les comités spécifiques
2.3.9 Le conseil d'administration
C'est l'instance ou l'organe la plus élevée de l'institution, le conseil
d'administration approuve le plan stratégique dans lequel la banque définit sa mission, sa
vision ainsi que ses objectifs commerciaux.
28
Section 3 : Méthodologie
Comme indiqué dans l’introduction de ce travail, pour mener à bon port notre
étude, nous avons utilisé les approches qualitatives et les approches quantitatives. Dans
celles-ci nous trouvons :
3.1 Approche qualitative
3.1.1 Méthode historique
des caractéristiques du secteur bancaire congolais. Cette analyse, faite pour l’ensemble du
secteur bancaire de RDC et par catégorie de banques, nous a permis d’apprécier l’évolution
des agrégats (dépôts, taux d’intérêts, crédits, produit net bancaire, ratio d’intermédiaire,
résultat net après impôt et fonds propres et total bilan. En somme, cette méthode nous permis
d’exposer et de visualiser des statistiques descriptives des banques établies en RDC par le
biais des tableaux et des graphiques, afin de mieux cerner les indicateurs quantitatifs de
différents acteurs.
31
CHAPITRE TROISIEME :
ANALYSE EMPIRIQUE ET COMPARATIVE DES DETERMINANTS DE LA
RENTABILITE DES BANQUES
18
Le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
34
représentation graphique des données, le calcul des mesures visant à les résumer (par exemple
: mesures de tendance centrale et mesures de dispersion).19
Tableau 4 : Analyse descriptive des données
variable Observation Moyenne Ecart type Minimum maximum
ROA 3 1.743333 0.2888483 1.41 1.92
ROE 3 12.34 1.619537 10.86 14.07
DEPOT 3 14.26557 0.3263837 13.96343 14.61173
TAILLE 3 14.59512 0.2727508 14.33403 14.8782
CREDIT 3 13.51461 0.0929253 13.40782 13.57765
CIR 3 76.72667 4.162577 72.39 80.69
RIB 3 0.4833333 0.1096965 0.37 0.57
RC 3 0.078 0.0272213 0.047 0.098
Source : stata
L’analyse statistique de nos variables suivantes : ROA ; ROE ; TAILLE ;
DEPOT ; CREDIT ; CIR ; RIB, RC ; nous révèlent des observations moyennes
respectivement : (1.743333) ; (12.34) ;(14.26557) ; (14.59512) ; (13.51461) ; (76.72667) ;
(17) ; (0.4833333) et (0.078). Elle nous présente les écarts types de (0.2888483) ; (1.619537) ;
(0.3263837) ; (0.2727508) ; (0.0929253) ; (4.162577) ; (0.1096965) et (0.0272213). Elle
nous présente des observations minimums respectivement de (1.41) ; (10.86) ; (13.96343) ;
(14.33403) ; (13.40789) ; (72.39) ; (16) ; (0.36) ; (0.047) . Et enfin, elles nous présentent des
observations maximums respectivement de (1.92) ; (14.07) ; (14.61173) ; (14.8782) ;
(13.57765) ; (80.69) ; (18) ; (0.57) et (0.098)
19
J. tshitolo(2021)
20
(Shapiro, Wilk, & Chen, 1968).
35
21
Le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
36
Après notre analyse, nous avons constaté que les deux banques n’ont pas les
mêmes déterminants de la performance.
Pour la TMB, nous avons remarqué que le ratio d’intermédiation bancaire
est la seule variable qui influence positivement la rentabilité de la banque. Ce dernier qui est
le rapport entre crédits octroyés à l’économie et le total des dépôts collectés, elle mesure la
proportion de transformation des dépôts en crédits. Plus elle est forte et plus la rentabilité
économique s’accroit.
Cependant pour le cas de la RAWBANK, il y plusieurs éléments qui entrent en
jeu tel que :
le dépôt : est un indicateur financier utilisé pour évaluer la solvabilité d’une banque ;
il mesure la proportion des dépôts qu’une banque doit conserver sous forme de
réserves liquides par rapport à l’ensemble des dépôts qu’elle a reçus.
la taille : Ce ratio est le rapport entre crédits octroyés à l’économie et le total des
dépôts collectés, elle mesure la proportion de transformation des dépôts en crédits.
Plus elle est forte et plus la rentabilité économique s’accroit.
Le crédit : ce ratio évalue la capacité d’une entreprise à honorer ses obligations
financières.
Le coefficient d’exploitation : Elle mesure la proportion des gains bancaires absorbés
par les charges d’exploitation. Plus il est fort et plus la richesse est perdue en
substance dans les dépenses d’exploitation.
39
Etant donné que l’homme est imparfait, il est sujet à la chute et à toutes sortes
d’imperfections, nos recherches représentent sur l’analyse comparative des déterminants de la
performance financière entre deux dont la TMB et la RAWBANK pour une période de trois
ans soit, de 2018 à 2020.
Nous avons en effet, au cours de la réalisation de ce travail, été buté à certaines difficultés
notamment :
- La réticence manifestée par certains responsables hiérarchiques à parler explicitement
des services sous leurs directions ou à fournir certains documents contenant des
informations sur les dits service étant donné que le monde des banques est un circuit
très fermé où les informations ne se divulguent pas facilement.
- Des difficultés à retrouver des ouvrages qui auraient aidé à enrichir le présent travail.
40
CONCLUSION
N° Hypothèse validation
les principaux composants de la rentabilité
financière d’une banque se reposeraient sur le
1 volume de dépôts, le volume de crédit accordé, la acceptée
taille de la banque, le coefficient d’exploitation
(crédits/dépôts) et le ratio de capitalisation
(capitaux/ total bilan).
Recommandation
N° Recommandations
1 La diminution des charges, ce qui influencera de manière positive la structure
financière de la banque
BIBLIOGRAPHIE
1. MEMOIRES
o BODIE ZVI et MERTON Robert, Finance, Edition Nouveaux Horizons, Paris, 2008,
P27
o Laurence SCIALOM, Economie Bancaire, la découverte & syros, Paris, 2004, p5
o BOURGUIGNON A, Mesure de la performance globale des entreprises,
Encyclopédie de la comptabilité, contrôle de gestion et audit,
43
4. WEBIOGRAPHIE
o https://rawbank.com/la-bank/a-propos/
o https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-
NTIC-gestion-clientele-banque-rawbank36.html
o https://www.memoireonline.com/01/09/1824/m_Enjeux-nouvelles-technologies-
NTIC-gestion-clientele-banque-rawbank36.html
o le_coefficient_de_correlation.pdf (rnu.tn)
44
ANNEXE
45
Statistiques descriptives
––––––––
. sum roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc
roa 1.0000
rib rc
rib 1.0000
rc 0.0837 1.0000
0.9467
47
Statistiques descriptives
. sum roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc
. pwcorr roa roe log_depot log_taille log_credit cir ageb rib rc ,sig star(.05)
roa 1.0000
rib rc
rib 1.0000
rc -0.5542 1.0000
0.6260
.
49
EPIGRAPHIE......................................................................................................................................... i
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................ii
LISTE DES ABBREVIATIONS ..........................................................................................................iii
DEDICACE ............................................................................................................................................. iv
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................v
0. INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
0.1 Etat de la Question .................................................................................................................. 1
0.2 Problématique................................................................................................................................ 3
0.2 Hypothèse de recherche........................................................................................................... 4
0.4 Approche méthodologique ............................................................................................................ 4
0.5 Objectif de recherche..................................................................................................................... 4
0.5.1 Objectif général .................................................................................................................... 4
0.5.2 Objectif spécifique ................................................................................................................ 4
0.6. Choix et Intérêt du Sujet ............................................................................................................... 5
0.7 Délimitation du travail................................................................................................................... 5
0.8 Canevas du travail ......................................................................................................................... 5
CHAPITRE 1 : CADRE CONCEPTUEL ET REVUE EMPIRIQUE .................................................... 6
Section 1 : Cadre conceptuel ............................................................................................................... 6
1.1 Définition des concepts généraux.................................................................................................. 6
1.1.1 Une vue d’ensemble sur le système financier ..................................................................... 6
1. La facilitation des échanges de biens et services ......................................................................... 6
2. La mobilisation et la collecte de l’épargne .................................................................................. 6
3. La production d’information sur les investissements envisageables et l’allocation de
l’épargne ................................................................................................................................................. 6
4. La répartition, la diversification et la gestion du risque ............................................................ 7
5. Le suivi des investissements en exécution et le contrôle de la gouvernance ............................. 7
1.1.2 SYSTEME BANCAIRE ....................................................................................................... 7
1.1.3 Banque ................................................................................................................................... 8
1.1.4 Rôle de la banque ................................................................................................................. 9
1.1.5 Types de banques................................................................................................................ 12
1.2 Notion sur la rentabilité ............................................................................................................... 13
1.3 Déterminants de la rentabilité des banques ................................................................................. 13
50
CONCLUSION ..................................................................................................................................... 40
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ 42
ANNEXE .............................................................................................................................................. 44
Table des Matières ............................................................................................................................... 49