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Mémoire de fin d’étude

En vue d’obtention du diplôme de licence


Filière : Méthodes Quantitative Appliquées aux Sciences Sociales

Thème

La gestion et l’évaluation des


risque des crédits bancaires

Réalisée par : Encadré par :


Drgaoui Oumaima Mr EL ATTAR Abderrahim

Année Universitaire 2022-2023


Remerciements

Je tiens à dédier ce travail qui est un projet de fin d’études à ma chère maman pour son amour
infini, pour son soutien incorporable, pour sa compréhension qui n’as pas d’équivalent, avec
mes sentiments d’amour, et de respect les plus chaleureux, à mon cher père, à qui je dois tant
et tout, symbole du courage et du sacrifice ; pour sa patience et son aide qui m’ont toujours
encouragé et soutenue au cours de la période de mes études, je souhaite que ce travail soit un
témoignage de ma profonde affection et reconnaissance du sacrifie de mes chers parents. ♥
Au terme de ce travail, je tiens à remercier et à exprimer ma profonde gratitude et respec-
tueuse reconnaissance à mon honorable encadrant monsieur EL ATTAR Abderrahim pour sa
très grande disponibilité et ses conseils précieux qu’il n’est cessé de manifester dans ses di-
rections de ce travail. Ma reconnaissance va également aux membres du jury qui m’ont fait
l’honneur de juger ce travail qu’ils trouvent ici le témoignage de ma profonde gratitude.
J'adresse mes vifs remerciements l'équipe pédagogique et administratif de la faculté des
sciences juridiques économiques et sociales d'Ain Sebâa de m'avoir donné toutes les connais-
sances nécessaires durant cette année diplômante.

2
Résumé

L'évaluation des risques est un facteur déterminant dans toutes les décisions. C'est trop sou-
vent contre-intuitif dans nos opérations quotidiennes, mais gagnerait à être formalisé dans
tout projet à dimension financière. Par conséquent, le risque peut être considéré comme l'un
des défis actuels des gestionnaires pour le définir, le mesurer et le gérer afin d'améliorer la
performance.1
L'objet de nos travaux est d'étudier les modalités de gestion du risque de crédit proposées par
les établissements de crédit aux particuliers et aux entreprises. A cet effet, la principale ques-
tion à laquelle nous essayons de trouver une réponse est la suivante : Comment se fait l'éva-
luation du risque bancaire de base dans les banques ? Quelles mesures seront prises ?
Ce problème est accompagné d'une série de questions pour mieux comprendre le sujet. Ces
questions secondaires sont formulées comme suit :
 Qu’est-ce qu’un crédit ?
 Quels sont les différents types de crédits proposés par la banque ?
 Quels sont les différents risques générés par l’activité bancaire ? et Comment une banque
peut-elle identifier et mesurer le risque du crédit Bancaire ?
 Comment s’effectue l’étude d’un dossier du crédit immobilier au sein d’une Banque ?

Abstract

Risk assessment is a determining factor in all decisions. This is all too often counterintuitive
in our day-to-day operations, but would benefit from formalization in any project with a
financial dimension. Thus, risk seems to be one of the current challenges for managers in
defining, measuring and managing performance improvement.

The purpose of our work is to investigate credit risk management methods provided by credit
institutions to private individuals and companies. To this end, the main question to which we
are trying to find an answer is the following: How is the core bank risk assessment done in
banks? What measures will be taken?

1 https://www.ummto.dz/
3
LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°01 : Les principaux ratios de structure dans l’analyse liquidité /Exigibilité.
Tableau n°02 : Les principes ratios de structure dans l’analyse fonctionnelle.
Tableau n°03 : Ratios de liquidité.
Tableau n°04 : Principaux ratios de rotation.
Tableau n°05 : Les ratios de rentabilité.

4
Sommaire

Remerciements 2
Résumé 3
Abstract 3
LISTE DES TABLEAUX 4
Introduction 7
1Définition de la banque et son rôle..................................................................................................... 8
2Le rôle économique d’une banque...................................................................................................... 8
2.1Typologie des banques................................................................................................................. 9
2.1.1La Banque Centrale :.............................................................................................................. 9
2.1.2La Banque de dépôt :............................................................................................................. 9
2.1.3La Banque d’affaires (d’investissement) :.............................................................................. 9
3Définition économique du crédit....................................................................................................... 10
4Les caractéristiques du crédit bancaire............................................................................................. 10
4.1La confiance................................................................................................................................ 10
4.2Le temps..................................................................................................................................... 10
4.3La rémunération......................................................................................................................... 11
4.4Le risque..................................................................................................................................... 11
5Le rôle du crédit................................................................................................................................. 11
6Types de crédit octroyé aux entreprises............................................................................................ 11
6.1Les crédits d’exploitation............................................................................................................ 12
6.1.1Financement des investissements....................................................................................... 12
7Le risque de contrepartie.................................................................................................................. 13
8Le risque d'exposition........................................................................................................................ 13
9Le risque de récupération.................................................................................................................. 13
10Méthode classique.......................................................................................................................... 13
10.1L’analyse financière.................................................................................................................. 13
10.1.1L’équilibre financier........................................................................................................... 13
10.2La méthode des ratios.............................................................................................................. 15
10.2.1Différents types des ratios................................................................................................. 15
11Les étapes du traitement d’un dossier du crédit............................................................................. 20
11.1Prise de contact avec le client.................................................................................................. 20
11.1.1Réception et vérification des pièces constitutives du dossier de demande du crédit........20
11.1.2Etude du dossier................................................................................................................ 21
CONCLUSION 24
Références bibliographies 26
LISTE DES ANNEXES 27
Annexe n°01 : La demande de crédit. 27
Annexe n°02 : Relevé des émoluments et attestation du travail. 27
Annexe n°03 : Autorisation de prélèvement sur compte. 27

6
Introduction

L'environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable aux diverses fluctuations
de la politique monétaire, et du fait de ces diverses perturbations, les banques sont de plus en
plus exposées à divers risques qui affectent leurs opérations et leur position sur les marchés
financiers. 2
Le risque, à savoir la possibilité d'un événement indésirable, a toujours fait partie de notre
quotidien. Connaître les risques et les gérer a permis à l'homme de mieux appréhender l'ave-
nir et ainsi d'avoir l'esprit serein dans un monde plein d'incertitudes. De l'Antiquité à nos
jours, la perception du risque a beaucoup changé. Ce concept, qui était initialement associé à
la notion de danger, est devenu aujourd'hui un concept à part entière dans le monde des af-
faires. Le concept simple et répandu de réserve financière en est l'exemple le plus clair. A cet
égard, les compagnies d'assurances et les banques ont été investies d'un rôle d'expert dans
l'évaluation des conséquences financières pour les entreprises ou les particuliers.3
L'évaluation des risques est un facteur déterminant dans toutes les décisions. C'est trop sou-
vent contre-intuitif dans nos opérations quotidiennes, mais gagnerait à être formalisé dans
tout projet à dimension financière.
Alors, le risque est donc l'un des enjeux actuels des managers pour le définir, le mesurer et le
gérer pour améliorer la performance.4
Pour répondre à notre problématique, ce travail est organisé comme suit :
La première partie est consacrée à l'analyse du risque de crédit, en s'appuyant d'abord sur les
crédits bancaires : leurs définitions, les différents types de crédits bancaires et les limites de
crédit, puis les fondements théoriques du risque de crédit, présentant la définition, les princi-
pales catégories, les déterminants, les méthodes de l'analyse et l'évaluation du risque de cré-
dit, et enfin les moyens de protection contre ce dernier.
La deuxième partie est cependant consacrée à l'étude d'un cas pratique d'évaluation et de ges-
tion d'un dossier de crédit immobilier.

2 http://www.etudier.com/
3 serval.unil.ch
4 www.univ-bejaia.dz
Chapitre 1. Généralité sur les banques et les
crédits bancaires
Le crédit bancaire est l'un des instruments financiers les plus importants de l'économie, il joue
un rôle important dans le développement de l'activité économique. En général, le plus gros
inconvénient d'une banque est le risque de crédit, qu'elle doit limiter avec une bonne
définition et une bonne analyse pour obtenir une mesure suffisamment précise lorsqu'elle
prête à un tel client (particulier ou entreprise). Dans ce premier chapitre nous verrons un bref
aperçu de la banque et d'une notion inhérente au banquier, à savoir le crédit. Pour comprendre
ce concept, nous présentons ci-dessous la définition du crédit, ses caractéristiques et sa
typologie.5

Section1 : notion de base sur les banques

1 Définition de la banque et son rôle


La banque est connue pour son activité d’intermédiaire financier, en faisant le lien entre les
agents en excédents de financement et les agents en besoin de financement.
Juridiquement parlant et selon les articles 66 à 70 de l’ordonnance n°03-11 sur la monnaie et
le crédit6 : « les banques sont des personnes morales qui effectuent à titre de profession
habituelle et principalement les opérations de banque : c’est -à -dire la réception de fonds du
public, les opérations de crédit et la mise disposition de la clientèle des moyens de paiement
et la gestion de ceux-ci. »
D’après le dictionnaire de l’économie7 : « la banque est une entreprise qui reçoit des fonds
du public, sous forme de dépôts ou d’épargne. Elle réemploie l’argent des déposants en
distribuant des crédits et en effectuant diverses opérations financières. Elle gère et met à la
disposition de ses clients des moyens de payement (chèque, compte bancaire, virement…).
Elle sert aussi d’intermédiaire sur le marché financier, entre les émetteurs d’actions et
d’obligations (entreprises, Etat, …) et les investisseurs (épargnants, fonds commun, SICAV,
compagnies d’assurances …). Elle crée de la monnaie par les crédits qu’elle octroie et en «
achetant » ceux que s’accordent entre eux les agents non financiers (effet de commerce…).
Selon LE GOLVAN : « sont considérées comme banques les établissements qui font
profession habituelle de recevoir du public, sous forme de dépôts ou autrement des fonds
qu’ils emploient pour leur propre compte en opération d’escompte, de crédit ou en
opérations financières. Cette définition est essentiellement basée sur le commerce de
l’argent, vision traditionnelle et technicienne de l’activité bancaire ».8

2 Le rôle économique d’une banque


La banque joue deux rôles distincts, un rôle d’intermédiaire financier entre demandeur et
offreurs de fonds et un rôle de producteurs de services aux emprunteurs et déposant.

5 https://www.ummto.dz/
6 Ordonnance n°03-11 du 26 aout 2003, relative à la monnaie et au crédit.
7 2BEZBAKH. P, Sophie GHERARDI, « Dictionnaire de l’économie », Larousse/HER, 2000, P 82
8 LE GOLVAN.Y, « Banque Assurance », éd DUNOD, Bordas, paris, 1988, p19.

8
La définition économique d’une banque est donnée par PHILIPPE Garsault et STEPHANE
Priam : « la banque est intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux et ceci à
partir de deux processus distincts :
 En intercalant son bilan entre offreurs et demandeurs de capitaux : c’est
l’intermédiaire bancaire.
 En mettant en relation directe offreurs et demandeurs de capitaux (marché financier,
monétaire, …), c’est le phénomène de désintermédiation » 9

 L’intermédiation bancaire
Les offreurs de capitaux confient à la banque leurs dépôts et leur épargne. -les demandeurs
de capitaux sollicitent auprès de la banque des financements.

 Les marchés directs (désintermédiation)


Les offreurs de capitaux investissent directement sur le marché, Et les demandeurs de
capitaux se financent auprès des marchés.

 Les marchés dérivés


Les marchés dérivés permettent aux entreprises de se couvrir contre les risques auxquels elles
sont exposées (fluctuation des taux d'intérêt, des taux de change, des matières premières ou
des cours boursiers).10

2.1 Typologie des banques

2.1.1 La Banque Centrale :

Une banque centrale est une institution d’émission propre à un pays ou à une zone monétaire.
La banque centrale est la banque des banques, elle est en charge de la politique monétaire
d’un Etat ou d’une zone.
L’impact de la politique monétaire d’une banque centrale est majeur sur l’économie, les
Marches financiers et le marché des changes. La banque centrale veille sur le bon
fonctionnement du système bancaire, règlemente et Supervise les opérations des différentes
banques.11

2.1.2 La Banque de dépôt :

Une banque de dépôt a pour activité de collecter les dépôts des particuliers, des entreprises et
des institutions publiques. La monnaie collectée est ensuite convertie en crédit, que la banque
accorde à ses clients. La banque de dépôt peut exercer à une échelle régionale, nationale ou
même internationale.12

9 PHILIPPE G.et STEPHANIE. Op cite, p 8.


10 www.ummto.dz

11 www.Tradings .com /lexique-boursier


12 www.ummto.dz

9
2.1.3 La Banque d’affaires (d’investissement) :

Une banque d’affaires est une institution financière spécialisée qui agit en tant
qu'intermédiaire dans des transactions financières telles que la cotation, la capitalisation, les
fusions et acquisitions, etc. La banque commerciale coopère avec de grandes entreprises
industrielles et commerciales et parfois même avec des gouvernements. Il peut également
gérer lui-même son portefeuille d'actions.13
Section 2 : Notion sur le crédit bancaire
Une entreprise ne possède pas toujours les capitaux suffisants pour atteindre ses objectifs. Ses
résultats commerciaux et financiers ainsi que l’Intégrité des dirigeants et les garanties offertes
peuvent lui permettre de demander un crédit à une banque.
Pour tenter de comprendre le sens du mot crédit, plusieurs définitions ont été rassemblées.14

3 Définition économique du crédit


Le crédit est un acte par lequel une personne fournit de l'argent à une autre personne inscrite
sur la liste pour le service rendu et les risques associés.
Le crédit est l’essence de la création de richesse, il contribue l’expansion de l’activité
économique en général. On peut dire que le crédit joue un effet multiplicateur sur
l’activité humaine. En effet le crédit nécessite quatre supports mutuellement nécessaires, la
confiance, le risque, et la rémunération.15

4 Les caractéristiques du crédit bancaire


Le crédit est « toute obligation (présente ou futur) de remboursement de sommes d’argent
résultat d’emprunts ou non, qu’elles soient ou non représentées par une valeur mobilière, un
titre, un certificat ou un effet. »
Le crédit peut être défini comme : « une assistance financière du banquier à l’égard de son
client ».
« Faire un crédit, c’est faire confiance, c’est donner librement la disposition effective
immédiate d’un bien réel ou d’un pouvoir d’achat contre la promesse que le même bien ou
un bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec
rémunération du service rendu et du danger de perte partielle ou totale que comporte la
même de service. »
La confiance, l’élément temps, le risque et la rémunération sont autant d’élément qui
concrétisent le crédit.16

4.1 La confiance

Faire crédit signifie faire confiance et la pratique sur une longue période de la relation de
crédit crée un climat de confiance entre les protagonistes. Cette confiance repose non
seulement sur la capacité de payer de l'emprunteur, mais aussi sur son honnêteté et sa
compétence professionnelle.

13 www.ummto.dz
14 www.ummto.dz
15 www.wikipedia.org
16
10
Le client, de son côté, doit être convaincu que la banque ne lui retirera pas son appui au
moment où il en aura besoin et qu’elle fera un usage strictement confidentiel des
renseignements sur son bilan et la marche de son entreprise.
La confiance est la base du crédit. Le banquier pense que son client remboursera
éventuellement l'acompte ou remplira ses obligations sur le prêt de garantie, ce qui pourrait
conduire à un prêt sur salaire.17

4.2 Le temps

En fait, il n'y a crédit que dans la mesure où il y a rémunération du service : l'un, celui du
créancier, est valable, l'autre, crédit, est retardé, ajourné. La durée d'un prêt bancaire est donc
à la fois le temps pendant lequel la commission du prêteur est constituée et le temps dont
l'emprunteur a besoin pour rembourser.18

4.3 La rémunération

La convention de crédit contient généralement l’indication des rémunérations réservées à la


banque. Il s'agit principalement du taux d'intérêt et des différents frais auxquels on peut
s'attendre selon les services offerts.
Les crédits qui comportent des décaissements sont rémunérés par des intérêts proportionnels
au montant des capitaux avancés, tandis que pour les crédits impayés (crédit par signature),
sont rémunérés par une commission.19

4.4 Le risque

Le risque de crédit est le principal risque d'une institution financière. C'est le risque de défaut
auquel la banque est exposée en cas de défaut de la contrepartie. Cela signifie le risque que
l'emprunteur ne remplisse pas ses obligations. Par conséquent, le banquier doit évaluer le
risque avant de répondre à la demande financière.
Le risque de non remboursement qui est appelé d’insolvabilité de l’emprunteur est inhérent à
toute opération de crédit. La maîtrise de ce risque suppose une double compétence, la
première concerne une parfaite connaissance des procédés d’analyse des dossiers de crédit, la
seconde en matière de gestion, oblige à une surveillance attentive des concours à la
clientèle.20

5 Le rôle du crédit
Le crédit est un moteur de l’économie, c’est un facteur important du développement des
entreprises. Il permet de faire face à tous les décalages entres les recettes et les dépenses
quelques soit leurs origines. Le crédit joue un rôle considérable dans les économies modernes
Car il :
- Permet d’accroitre la qualité de production ;
- Met à la disposition d’une personne un pouvoir d’achat immédiat, ce qui facilite les
échanges entre les entreprises et entre les entreprises et les particuliers ;

17 www.ummto.dz
18 Michel GAUDIN, « le crédit aux particuliers », édition SEFI, Québec, 1996, p9
19 univ-bejaia.dz
20 univ-bejaia.dz
11
- Permet d’assurer la continuité dans un processus de production et de commercialisation, est
un moyen de création monétaire ;21
Section 3 : Types des crédits octroyés aux entreprises et leurs limites
Les banques mettant à la disposition de leurs clientèles divers types de crédits auxquels la
Banque Centrale a imposé des limites par mesure prudentielle.

6 Types de crédit octroyé aux entreprises


Nous allons, à travers ce qui suit, trier tous les différents types de crédits octroyés l’entreprise
selon l’activité de cette dernière et la nature de l’actif financé sur cette base, on aura une
triple classification des crédits :
- Les crédits d’exploitation ;
- Les crédits d’investissement ;

6.1 Les crédits d’exploitation

Le crédit d'exploitation (ou crédit à court terme) sert à financer des actifs à court terme au
bilan, plus précisément, à utiliser des valeurs et/ou des actifs réalisables. Les prêts sur salaire,
dont la durée de prêt est généralement d'un an, mais qui peut être de deux ans, le
remboursement est garanti avec des revenus d’entreprise.22

6.1.1 Les crédits par caisses

Le crédit d'exploitation (ou crédit à court terme) sert à financer les actifs à court
terme du bilan, notamment pour l'utilisation de sûretés et/ou d'actifs réalisables. Les
prêts sur salaire, dont la durée est généralement d'un an, mais peut aussi être de
deux ans, sont remboursables avec les revenus de l’entreprise.23

6.1.2 Les crédits par signature

Les crédits par signature peuvent se définir comme des engagements contractés par une
banque en faveur de son client envers un tiers. La caractéristique de ces crédits est qu’ils ne
nécessitent aucun décaissement immédiat du banquier. Une signature de sa part suffit. 24
Le banquier ne paie que si le client ne règle pas le paiement (les droits du bénéficiaire de
l'obligation lui sont alors transférés). Pour lui, l'opération est véritablement une opération de
crédit, car grâce à l'engagement du banquier, il reçoit le financement nécessaire. La signature
joue un rôle important dans le commerce international.

21 Petit- Dutallis G. : « Le risque du crédit bancaire » ; Edition Dunod ; paris ;1999 ; P ,20
22 Farouk BOUYACOUB, Op cit, pp233-249.
23 https://www.boursedescredits.com/lexique-definition-credit-caisse-1335.php
24 Fiche 28. Les crédits par signature Marianne Villemonteix Dans Fiches de Droit bancaire (2019), pages 232 à
238

12
6.2 Financement des investissements

Le financement des investissements nécessite souvent la réalisation d'un capital lorsque


important que l'entreprise ne peut fournir avec ses ressources internes. En outre, la demande
d'épargne du secteur public est un autre moyen de lever des fonds et ceci agissant selon deux
procédures sur le marché financier augmentation de capital (émission d'actions) et émission
d'obligations (augmentation de fonds).
Un prêt d'investissement est un prêt qui sert à financer la partie supérieure du bilan ou des
actifs immobilisé Le remboursement de ce prêt ne peut être garanti que par le profit. Malgré
cela, quelle que soit la finalité du financement de l'investissement (renouvellement, extension,
création). Selon la durée, les prêts bancaires peuvent être accordés sous deux formes, les prêts
à moyen terme (C.M.T) et les prêts à long terme (C.L.T). De plus, il existe une autre forme de
prêt afin que l'entreprise puisse par la suite louer ou même acquérir des investissements, c'est-
à-dire crédit-bail ou "leasing".25

Chapitre 2. Notion sur le risque de crédit et la


démarche de sa maitrise
Section1 : Les différentes catégories du risque de crédit

25 dl.ummto.dz
13
Le risque de crédit, ou « risque de contrepartie sur les marchés financiers », est la probabilité
de perte financière associée au fait que l'emprunteur ne paie pas la dette émise par l'institution
financière aux dates de paiement. Toutes les activités financières ont une marge de risque
plus ou moins importante, car la banque attend un paiement de la contrepartie ou du client. Il
appartient donc à la banque ou à l'établissement financier de gérer le risque de crédit en
déterminant la rentabilité des opérations réalisées. En sous-estimant ce risque, la banque
s'expose au non-paiement des sommes empruntées et des intérêts comptabilisés en perte. Le
risque de crédit est défini comme le risque de perte auquel la banque est exposée si la
contrepartie tourne mal ou ne parvient pas à effectuer ses paiements. Ceci est causé par une
combinaison de trois facteurs : le risque de contrepartie, le risque d'exposition et le risque de
récupération.26

7 Le risque de contrepartie

Le risque de contrepartie est caractérisé par la probabilité de défaillance du client relative à,


principalement, 2 facteurs qui sont la qualité du débiteur (classe de risque ou notation) et la
maturité du crédit.
C'est le risque que le client ou débiteur (particulier ou professionnel) ne soit pas en mesure de
rembourser la dette à l'échéance convenue, causant ainsi une perte au créancier. Cependant, le
non-respect des obligations ne dépend pas toujours de la volonté du débiteur. Une
détérioration de la situation financière du marché peut en effet mettre le débiteur dans de
graves difficultés, à cause desquelles il ne pourra pas rembourser le prêt.27

8 Le risque d'exposition

Le risque d'exposition est le montant estimé des passifs à la date du défaut. Ce montant
dépend du type d'engagement accordé (facilité de caisse, prêt moyen à terme, caution,
opérations de marché, ...), du niveau confirmé ou non, de la durée de l'engagement et de sa
forme d'amortissement (linéaire, dégressif, ...).

9 Le risque de récupération

Le risque de récupération est, après coût de récupération et de partage, la valeur attendue de


la réalisation des garanties (sûretés réelles et personnelles) et de la liquidation des actifs non
gagée de la contrepartie.

La valeur de la garantie détenue est déduite de la position. Elle dépend de la valeur d'origine
du bien, de sa nécessité pour les opérations courantes, de sa durée d'utilité, du marché de
l'occasion et de la décote en cas de vente forcée.28

Section 2 : Méthodes d’analyses et d’évaluation du risque de crédit

26 http://www.ig.com/
27 http://www.giovannellapolidoro.com/
28 http://www.memoireonline.com/

14
10 Méthode classique

Les pièces comptables et les critères d'interprétation sont nécessaires pour diagnostiquer la
situation et les perspectives d'avenir du client. D'un côté, on peut chercher une voie vers
l'équilibre financier, de l'autre, la méthode de ratio, une approche fructueuse de la situation
financière du client.

10.1 L’analyse financière

10.1.1 L’équilibre financier

L'équilibre financier est une condition absolue à laquelle une entreprise ne peut échapper.
L'équilibre financier est une contrainte qui pèse en permanence sur la pérennité de
l'entreprise. Le défaut d'une entreprise d'assurer le paiement de ses impayés entraînera un
suivi du statut de sursis de paiement. Dès lors, on peut dire que l'objectif de la politique
financière est l'ajustement structurel du plafond financier, en essayant de définir une structure
financière appelée deux cycles principaux qui permettent le regroupement des relations
financières au sein de l'entreprise « un équilibre qui permette à l'entreprise de rester solvable
dans le temps, c'est-à-dire être financièrement viable.29

a) L’approche fonctionnelle de l’équilibre financier :

L'approche fonctionnelle repose sur un principe normatif implicite, qui conduit à affirmer
que plus les besoins en fonds de roulement sont financés par le fonds de roulement
(ressource stable), mieux on s'attend à ce qu'il sécurise l'équilibre financier à long terme de
l'entreprise.

- Le fonds de roulement : Le fonds de roulement est l'un des concepts les plus anciens de la
finance. La définition choisie est celle qui est la plus largement acceptée, c'est aussi celle qui
est la plus intéressante pour l'analyse. Le fonds de roulement est l'excédent du capital fixe
sur les actifs fixes. Compte tenu de l'égalité des actifs et des passifs, le besoin en fonds de
roulement est calculé soit au bilan, soit hors bilan.- Le fonds de roulement représente le
capital fixe affecté au financement de l'actif circulant en tête de bilan. - Le fonds de
roulement est l'excédent des actifs à moins d'un an sur les dettes résiduelles à moins d'un an
à la fin du bilan.

Le fonds de roulement ne peut plus être calculé directement à partir du bilan. À l'avenir, un
ajustement plus précoce du solde est requis. De plus, il est calculé à partir du solde après
répartition. L'entreprise utilise des financements stables (fonds de roulement) et des prêts
bancaires à court terme pour financer le besoin constant dû aux retards de paiement et aux
flux de recouvrement dans le cycle d'exploitation.

Le fonds de roulement offre à une entreprise une fiabilité opérationnelle, en particulier


lorsque des chocs inattendus dans le cycle économique sont susceptibles d'entraîner une
augmentation temporaire du besoin en fonds de roulement.30
29 www.ummto.dz
30 Alain MARION, op cite, p111.
15
Dans certains cas cependant, l’information fournit par le calcul du fonds de roulement doit
être interprétée pour analyser avec discernement l’équilibre financier.

- Le besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement est lié au problème de couverture des besoins financiers de
fonctionnement. Il mesure l'écart entre l'utilisation cyclique (actifs et créances) et les
ressources cycliques (dettes fournisseurs). C’est donc un besoin permanent qu’il faut
financer par le fonds de roulement. Il se calcule comme suit :

B.F. R= Emplois cycliques −Ressources cycliques


=Stocks +Réalisable− (Dette à court terme −avances)

 Si le BFR est positif, l’entreprise n’arrive pas à couvrir ses besoins cycliques par des
ressources cycliques. Un besoin de financement de cycle d’exploitation est ressenti.
C'est le cas des grandes entreprises industrielles avec des stocks importants ou des
entreprises très compétitives qui nécessitent de longs détails de paiement à négocier.
 Si le BFR est négatif, cette entreprise dispose alors de peu de stocks et/ou se fait
régler au comptant tout en obtenant des crédits fournisseurs. Exemple : Les grands
magasins paient comptant, ont des stocks qui changent rapidement et obtiennent
toujours un crédit fournisseur. C'est à cette situation que l'entreprise doit tendre.
- La trésorerie :
La trésorerie de l’entreprise est égale à la différence entre les disponibilités et les concours
bancaires à court terme, c’est- à- dire entre emplois et ressources financières à court terme.
La relation fondamentale de trésorerie est une relation comptable qui combine les notions de
fonds de roulement, de besoin en fonds de roulement et de trésorerie.
Elle s’exprime ainsi : TR = FR – BFR ou = valeurs disponibles −DCT Bancaires
La notion de trésorerie, calculée à partir du bilan est trop étroite, car elle ne renseigne pas
vraiment sur la capacité de l'entreprise à respecter les échéances. Ainsi, ceux qui ont des
lignes de crédit non utilisées dans leurs banques reçoivent de cette marge de sécurité, d’une «
trésorerie potentielle » qui est immédiatement utilisé par ceux qui ne comprennent pas le
concept de trésorerie.
La trésorerie potentielle se compose de la trésorerie plus les emprunts bancaires existants non
utilisés et, le cas échéant, le crédit non utilisé auprès des fournisseurs si un autre paiement en
espèces est possible à l'échéance.31

10.2 La méthode des ratios

L'analyse des ratios se développe considérablement dans ses domaines d'application, notamment
dans l'utilisation des méthodes de score. Avec leur aide, il est possible d'évaluer le risque de
défaillance d'entreprise en utilisant une combinaison de ratios comptables

31 http://www.ummto.dz/

16
10.2.1 Différents types des ratios

Compte tenu de toutes les combinaisons possibles, il existe une infinité de ratios. Il faut donc
sélectionner une batterie de ratios représentative et adaptée aux objectifs recherchés par les
utilisateurs.
Les ratios sont habituellement regroupés en quatre grandes catégories :
 Les ratios de structure ;
 Les ratios de liquidité ;
 Les ratios de rotation ;
 Les ratios de rentabilité ;32
a) Les ratios de structure : Les ratios structurels analysent principalement les
masses importantes en tête de bilan. Ils expriment les conditions dans lesquelles
l’entreprise assure son équilibre financier à partir des opérations du cycle de
financement et des opérations du cycle d’investissement. Les ratios retenus peuvent
être appliqués soit dans une analyse liquidité, soit dans une analyse fonctionnelle. Le
tableau ci-dessous recense les ratios les plus fréquemment utilisés
Tableau N°01 : Les principaux ratios de structure dans l’analyse Liquidité/Exigibilité

Sources : Gérard MELYON, Gestion financière, Ed Bréal, France, 1999, p142


Tableau N°02 : Les principaux ratios de structure dans l’analyse fonctionnelle
32 Gérard MELYON, Gestion financière. Ed Bréal, France, 1999, pp 145-152.
17
Source : Gérard MELYON, op cit, p143.
b) Les ratios de liquidité :
Les ratios de liquidité mesurent la capacité d'une entreprise à transformer ses
actifs courants en liquidités pour payer ses dettes à court terme. Ils sont
déterminés dans le cadre de l'analyse de liquidité-exigibilité. L'analyse
financière identifie traditionnellement trois ratios de liquidité :
- Liquidité générale
- Liquidité réduite
- Liquidité immédiate.
Tableau N° 03 : Ratios de liquidité

18
Source : LOTMANI N, « introduction à l’analyse financières », édition enseignement,
Alger 2008 P71.
C)Les ratios de gestion ou de rotation : Les ratios de gestion peuvent être
calculés dans l’approche liquidité que dans l’approche fonctionnelle. Les ratios de
gestion constituent l’un des points clés du diagnostic financier. Ils mesurent la
rotation des composantes principales du besoin en fonds de roulement d’exploitation
(stocks, créances, clients et dettes fournisseurs). L’évaluation des ratios de rotation
permet de prévoir les fluctuations du besoin en fonds de roulement.
Tableau N° 04 : Principaux ratios de rotation

Source : Gérard MELYON, op cit, p146

19
d) Les ratios de rentabilité : La rentabilité est la capacité à produire des résultats. Pour
apprécier la rentabilité de l'entreprise, il faut comparer son résultat aux moyens mis en œuvre
pour l'atteindre, c'est-à-dire au capital investi dans celle-ci. Les ratios de rentabilité aident à
évaluer la performance d'une entreprise en rapprochant sa rentabilité de montants importants
du bilan, du compte de résultat et du tableau des soldes intermédiaires de gestion.33

R
e
n
t
a
b
i
l
i
t
é
¿
R é s u l t a t ¿ c a p i t a u x i n v e s t i s ¿
¿

Tableau N° 05 : les ratios de rentabilité

Source : LOTMANI N, « Introduction à l’analyse financière », édition enseignement, Alger


2008 P72.

33 http://www.ummto.dz/
20
Chapitre 3. Traitement et gestion d’un dossier
du crédit immobilier
Section 1 : Traitement d’un dossier du crédit immobilier
Dans le cadre d’acquisition d’un logement collectif Vente Sur Plans (VSP) auprès d’un promoteur, un
client du nom de Monsieur X appelle l’agence X pour solliciter un prêt logement. Après un entretien
avec le responsable clientèle du Front Office, il a été trouvé apte au prêt souhaité. 34

11 Les étapes du traitement d’un dossier du crédit.


Le traitement du dossier est divisé en étapes principales, à savoir 7 :
- Établir une relation avec le client ;
- recevoir et contrôler les documents constituant la demande de crédit ;
- examiner le dossier ;
- Etablissement de la fiche technique de l’étude du dossier ;
- Signature de contrat du prêt ;
- Mobilisation du crédit ;
- Recueil de la garantie ;
- Recouvrement ;

Prise de contact avec le client.

La prise de contact est une étape cruciale dans le processus d'octroi de crédit. La priorité d'un
banquier est avant tout de faire bonne impression et d'essayer de satisfaire ses clients par tous
les moyens possibles. C'est pourquoi il est important pour le banquier d'être à l'écoute de ses
clients (dans la mesure du possible) afin d'identifier les besoins réels du client et de proposer
des solutions efficaces pour les satisfaire. Lorsque le client X est à l'accueil, le chargé de
clientèle tente d'obtenir des informations sur les points suivants :
Identification du client.
Nom, prénom, date et lieu de naissance, situation familiale, domicile, profession, adresse de
l'employeur, carte d'identité, revenus, etc. Notre client X souhaite acheter un bien immobilier
à vendre selon les plans du promoteur, le prix d'achat, le prix de cession fixé par les deux par-
ties est de quatre million huit-cent quarante mille dirhams (5.167.250,00MAD)

Réception et vérification des pièces constitutives du dossier de demande du crédit.

Après que le client X a déterminé les critères d'éligibilité, il lui est demandé d'adresser au Front
Office un dossier composé des pièces suivantes :

Pièces communes.
Les pièces communes sont :

34 http://www.ummto.dz/
21
- Formulaire de demande de crédit émis par la banque, que Monsieur X remplit (voir annexe
n° 01) ;
- Copie de la pièce d'identité légalisée ;
Dossier familial récent ;
- certificat de naissance ;
- un justificatif de domicile (moins de trois mois) ;
- attestation de salaire et attestation de travail datant de moins de trois mois (voir pièce jointe
n°02) ;
- une copie de l'assurance sociale ;
- Autorisation de prélever des frais sur un compte courant ouvert en banque,
-Formulaire Banque-X (Cf. annexe n°03) ;

11.1.1 Etude du dossier.

Après vérification de la correspondance et de l'authenticité des pièces et justificatifs présentés


par Monsieur X et l'agent de crédit, les pièces ont été classées selon la nature des dossiers au
niveau du Back office. Ce dernier enregistre le dossier chronologiquement dans le registre
ouvert à cet effet.35
11.1.1.1 Contrôle du fichier clientèle.
Le contrôle du fichier « clientèle crédit » est obligatoire avant de notifier le client et
d'officialiser le dossier. Le but est de vérifier si le demandeur a déjà reçu un prêt de la
banque. - Le demandeur n'a pas été négligent.
A cet effet, l'établissement doit préparer une demande de consultation selon le modèle joint
en annexe n° 04 (formulaire de suivi et de contrôle). Les résultats de la négociation sont
numérotés et classés dans un dossier ouvert à cet effet.
11.1.1.2 Détermination du montant du crédit.
Avant de d’identifier le montant du crédit à accorder au client, la banque procède d’abord à la
détermination :
- De sa capacité de remboursement ;
- De la durée du crédit ;
- Du taux d’intérêt.
 Capacité de remboursement : Selon le tableau de la « capacité de remboursement des
postulants », le taux appliqué dans ce cas (revenu de Mr X est égal à 89.263,24 DA est donc
supérieur à 4 fois et inférieur à 8 fois le Salaire Minimum Interprofessionnel de Garantie
(SMIG) est de 50 %. Le SMIG a été fixé par les pouvoirs publics à dix-huit mille dirhams
(18.000,00MAD) et ce à compter de janvier 2012.
Tableau N°09 : Capacité de remboursement des postulants aux crédits immobiliers Unité %

35 ummto.dz
22
Source : Document interne de la Banque X
La capacité de remboursement se calcule selon la formule suivante :

Capacité de Remboursement (CR) = Revenu Mensuel Net


(RMN) * 50%

CR = 89263,24* 50% = 44 631, 62 DA

Capacité de remboursement = 44 631,62 DA

 La durée d'emprunt d'un prêt immobilier peut être de 40 ans maximum pour les jeunes de
moins de 35 ans, elle est calculée en fonction de l'âge.36

Durée du crédit = Âge limité - Âge du postulant

36 http://www.ummto.dz/
23
Puisque Mr X est né, en 1980, alors, en 2013, il a 33 ans. La durée du crédit = 70 ans - 33ans
= 37 ans. Le crédit demandé accorde une prolongation de 4 ans. Pendant ce temps, le client
ne paie que des intérêts temporaires et donc toute la durée du prêt (durée de remboursement)
est de 36 – 3 = 34 ans.
La durée du crédit = 34 ans

 Le taux d’intérêt
Le taux d’intérêt appliqué au crédit immobilier pour le client X âgé de 33ans. pour obtenir
un plan sans dividendes d'un promoteur dont le salaire est de trois (3) à six (6) salaires
inférieurs au salaire minimum a été augmenté à 1 %.de 6 %.

Le taux appliqué = 1 %

 Détermination du montant du crédit.


Le montant du crédit se calcule selon la formule suivante :

Montant du Crédit (MC) = C a paci té der embour sement¿val eurt abul ai re¿
¿
¿
Pour le cas du crédit pour jeune (moins de 35 ans), la X-Banque Peut accorder des prêts aux
jeunes (moins de 35 ans). Jusqu'à 100% du prix de vente du logement. La valeur du tableau
est un Le coefficient est déterminé sur la base d'une formule mathématique, qui est calculée
comme suit :
Valeur Tabulaire (VT) =
On a :
Taux : 1%, durée du crédit : 37ans
Selon ces données, la valeur tabulaire sera de :
VT = 0,002892224
M
Dans ce cas, le montant du crédit sera C
¿ = 15.431.506,38
44.631 , 62
0,002892224

Crédit = 15.431.506, 38 DA

Par conséquent, le montant de 15 431 506,38 DA est le prêt maximum que la banque peut
accorder au client X en fonction de sa capacité de paiement, ce montant est donc considéré
comme théorique. Ce client n'a demandé que 4 840 000 DA (le client peut largement
supporter ce remboursement demandé car il est inférieur au montant maximum spécifié). A
cet effet, la banque accorde un prêt de 4.840.000 DA avec un taux d'intérêt de 1% l'an
pendant 34 ans en faveur du client.37
La capacité de remboursement correspond à une mensualité d'emprunt de 44.631,62 DA. Par
contre, le crédit que la banque décide d'accorder est de 4 840 000 DA. Nous utilisons le
raisonnement suivant pour trouver la mensualité de 4 840 000 DA :

37 http://www.ummto.dz/
Mensualité = Echéance en capital et intérêt + Prime
24
d’assurance décès.
Echéance en capital et intérêt = Crédit accordé * VT
Echéance en capital et intérêt = 4.840.000 * 0,002892224 = 13.997,54 DA.
La banque créditrice dispose l'assurance emprunteur pour le risque décès, invalidité absolue
et permanente (IAD), ce produit est commercialisé par l'organisme d'assurance X. La somme
assurée (versement) est déterminée selon la formule suivante :

Prime d’assurance = crédit accordé * coefficient d’assurance

Prime d’assurance = 4.840.000 * 0,037 % Prime d’assurance = 1.790,80 DA


Mensualité = 13.997,59 + 1.790,80 Mensualité = 15.788,34 DA.

25
CONCLUSION

Que ce soit avec le nouveau cadre réglementaire et le ratio de solvabilité, c'est-à-dire pression
concurrentielle, les banques ont fondamentalement changé, développé et adapté leur approche
de l'environnement, notamment en ce qui concerne l'assouplissement du crédit. Les banques
qui n'ont pas mis en œuvre ces changements ont généralement été rachetées ou ont connu de
grandes difficultés et parfois même ont disparu à chaque crise bancaire.

Ce dernier phénomène est extrêmement rare. Grâce à leur réglementation, les institutions
bancaires ont pu renforcer le système financier et amener les institutions bancaires à mieux
prendre en compte leurs risques. Dans un avenir proche, le risque de crédit au cœur de la
réforme du ratio de solvabilité sera nettement mieux pris en compte dans les banques. Grâce à
la notation interne et à une meilleure allocation du capital, la gestion du risque de crédit est
affinée et permet à ceux qui disposent des meilleurs systèmes de notation interne d'acquérir
un avantage concurrentiel ou de se différencier.

En revanche, l'analyse crédit n'a pas fondamentalement changé et ne devrait pas évoluer
significativement. Le secteur des risques de la banque est toujours le même, et l'analyste
crédit est toujours celui qui évalue les risques, en tenant compte des pratiques bancaires, des
règles de l'orthodoxie financière et des informations disponibles, parfois subjectives.
L'analyste confirme toujours son diagnostic en présentant un argumentaire dans le cadre de la
garantie.

L'activité principale de la banque est le financement du logement, qui est un secteur


stratégique et privilégié du développement économique et social du pays. Afin d'assurer la
suprématie dans le secteur du logement, la banque entend mettre en place toute une gamme
de crédits immobiliers adaptés aux différents besoins des emprunteurs, mais chaque demande
de crédit immobilier doit être examinée et un suivi général du dossier de conclusion doit être
effectué dans afin de minimiser le nombre de prêts hypothécaires répondant aux besoins des
emprunteurs. En raison des risques éventuels pour la banque, cette étude est réalisée en
plusieurs étapes, à savoir :

- Procéder à une analyse approfondie du dossier de l'emprunteur.

- Obtenez des garanties réelles et personnelles contre les événements imprévus.


26
- Profitez des produits offerts par de nouvelles institutions liées à la solvabilité des documents
de crédit.

- Surveillance et recouvrement de crédit.38

Références bibliographies

38 http://www.ummto.dz/
27
http://www.etudier.com/

serval.unil.ch

www.univ-bejaia.dz

https://www.ummto.dz/

Ordonnance n°03-11 du 26 aout 2003, relative à la monnaie et au crédit.

2BEZBAKH. P, Sophie GHERARDI, « Dictionnaire de l’économie », Larousse/HER, 2000,


P 82

LE GOLVAN.Y, « Banque Assurance », éd DUNOD, Bordas, paris, 1988, p19.

PHILIPPE G.et STEPHANIE. Op cite, p 8.

www.ummto.dz

www.Tradings .com /lexique-boursier

www.ummto.dz

www.wikipedia.org

www.ummto.dz

Michel GAUDIN, « le crédit aux particuliers », édition SEFI, Québec, 1996, p9

univ-bejaia.dz

Petit- Dutallis G. : « Le risque du crédit bancaire » ; Edition Dunod ; paris ;1999 ; P ,20

Farouk BOUYACOUB, Op cit, pp233-249.

https://www.boursedescredits.com/lexique-definition-credit-caisse-1335.php

Fiche 28. Les crédits par signature Marianne Villemonteix Dans Fiches de Droit bancaire
(2019), pages 232 à 238

http://www.ig.com/

http://www.giovannellapolidoro.com/

http://www.memoireonline.com/

Alain MARION, op cite, p111.

http://www.ummto.dz/
28
Gérard MELYON, Gestion financière. Ed Bréal, France, 1999, pp 145-152.

12

LISTE DES ANNEXES

Annexe n°01 : La demande de crédit.

Annexe n°02 : Relevé des émoluments et attestation du travail.

Annexe n°03 : Autorisation de prélèvement sur compte.

Annexe n °04 : Demande consultation d’agence.

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