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LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT DES PME PAR LA BANQUE


POPOLAIRE

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SOMMAIRE

 Déclaration sur l’honneur anti-plagiat……………………………………………..03


 Remerciements ........................................................................................................... 05
 Liste des abréviations ................................................................................................. 06
 Introduction Générale................................................................................................ 07
PARTIE I : LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DE CREDIT ACORDES AUX
PME CHEZ LA BANQUE POPULAIRE ........................................................................... 09
→ CHAPITRE I : LES APPORTS DE LA THEORIE FINANCIERE EN MATIERE
DE GESTION DU RISQUE DE CREDIT ............................................................... 10
A. Les apports de la théorie classique de la firme ............................................ 10
B. Les apports de la théorie moderne de la firme ............................................ 13
→ CHAPITRE II : LA DEMARCHE NORMATIVE D’EVALUATION DU RISQUE
CREDIT PAR LA BANQUE POPULAIRE ............................................................ 16
A. La gestion de risque de crédit à la Banque Populaire ................................ 17
B. Mesure préventives de risque de crédit ....................................................... 19
PARTIE II : DIAGNOSTIC ET EVALUATION DE LA DEMARCHE DE GESTION DE
CDREDIT DES PME ............................................................................................................. 21
→ CHAPITRE I : EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT : ETUDE DE DOSSIER
DE CREDIT ................................................................................................................ 22
A. Etude de dossier de crédit au sein de la Banque Populaire .............................. 22
B. Recommandation et Suggestions ........................................................................ 26
→ CHAPITRE II : ETUDE DE CAS « Entreprise ABC » ........................................ 29
A. Présentation de l’Entreprise « ABC » ................................................................ 29
B. Etude de dossier de crédit de l’Entreprise « ABC » .......................................... 31
 Conclusion Générale .................................................................................................. 38
 Bibliographie & Webographie .................................................................................. 39
 Table des Matières ..................................................................................................... 40
 Index des Tableaux .................................................................................................... 42
 Annexes ....................................................................................................................... 43

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REMERCIMENTS

Je tiens tout d’abord à remercier le staff administratif de l’ESIG pour leurs efforts fournis
tout au long de notre formation à l’ESIG, et qui ont fait, de leurs mieux, pour nous assurer une
formation selon les normes internationales, une formation de qualité, digne des grandes écoles de
commerce et de Management au niveau mondial.
Je tiens aussi à remercier, ma très chère encadrante, Madame KARIM Khaddouj, pour sa
patience, et pour tous ses efforts pour que ce mémoire soit fait en bonne et due forme, riche
d’informations importantes et intéressantes, et pour sa disponibilité tout le temps, pour que je
puisse finaliser mon travail dans les meilleurs délais, en parallèle avec mon stage, et selon les
critères tracés par l’administration de l’école.
Je remercie aussi Monsieur ALANIK Mustapha, mon encadrant professionnel, qui
occupe le poste de ressources humaines du siège de la Banque Populaire à Rabat, d’abord pour le
fait qu’il m’a accepté pour passer mon stage dans son département, et puis pour sa gentillesse et
sa collaboration pour la réussite de mon stage, surtout quand il s’agit d’intégration dans son équipe
qui travaille concrètement sur les projets de la société, ce qui montre sa confiance en moi et la
vision professionnelle qu’il a. Par la même occasion, Je remercie Monsieur ALAOUI Rachad,
qui est attachée à Monsieur BENALI Adil au département de crédit, et qui a collaboré avec moi,
d’une manière très efficace, surtout en ce qui concerne les informations et la documentation
nécessaire !
Enfin, je remercie mes chers camarades de l’école, que j’ai connu tout au long de mon
cursus universitaire à l’ESIG, qui étaient sympas et avec qui j’ai passé des moments qui seront
toujours inscrits dans ma mémoire et mes pensées, et qui m’ont, aussi, encouragée pour que
j’avance correctement dans mon mémoire, puisqu’on vit, tous, cette période de rédaction du
mémoire, et on vit tous les mêmes moments durant nos stages, malgré les quelques souvenirs pas
toujours agréables ,mais cela a donné un charme à nos années d’études à l’ESIG.

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LISTE DES ABREVIATIONS

ABREVIATIONS LIBELLES
BC Banque centrale
BCP Banque Centrale Populaire
BCM Banque Commerciale du Maroc
BPR Banque Populaire Régionale
CA Chiffre d’Affaire
CCCA/S Comité de Crédit Centre d’Affaire/
Succursale
CCR Comité de Crédit Régional
CICR Comité Interne de Crédit de Recouvrement
CPM Crédit Populaire du Maroc
CRGR Comité de Recouvrement et Grand Risque
CT Court Terme
CTN Centre de Traitement Nationaux
IRB Internal Rating Based
LT Long Terme
NE Notation Externe
NI Notation Interne
PME Petite Moyenne Entreprise
TA Théorie de l’Agence
TPE Très Petite Entreprise
TS Théorie du signal

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INTRODUCTION

Le secteur bancaire Marocain est sans doute l’une des principales sources de financement et
d’orientation des investissements obligatoires pour une forte croissance. C’est pour cet esprit que
l’Etat Marocaine se tourmentés de cette partie en spécial et amorce de nouvelles réformes qui
pourront le moderniser, le restructurer et le consolider. Ainsi trois principaux objectifs ont été mis
en œuvre par les autorités monétaires, à savoir : consolider la base financière du secteur bancaire
pour qu’elle puisse faire face à une concurrence de plus en plus rude ; soutenir sa régulation, et ce,
en veillant à ce que les standards internationaux soient alignés ; favoriser sa contribution à la
mobilisation de l’épargne et à son allocation optimale aux secteurs stratégiques de l’économie
nationale.
Aujourd’hui, les banques marocaines se découvrent face à un original compétiteur « la bourse »,
cette anatomie de financement aléa les sociétés surtout les plus raisonnables. En conséquence,
les banques accroissent de nouveaux résultats pour cette division et inventent en matière de
communication.

En effet, les banques du Royaume s’attachent de plus en plus aux sociétés Marocaines en faveur
des encouragements de l’Etat qui a résolu nombreux contrats avec les distinctes banques pour
qu’elles maintiennent les sociétés Marocaines et surtout les jeunes révélateurs. L’état a procréé à
cet effet beaucoup de fonds pour pousser l’attribution des crédits aux sociétés tout en
garantissant les banques de la part du risque.

La Banque Populaire était entre les initiales banques qui ont choisi leurs produits aux nécessités
spécifiques de la section « Entreprises & Professionnels ». La BP explore à associer à la croissance
du tissu économique Marocain et accroitre une corrélation avec ses acquéreurs « Entreprises ».
De ce fait, et tout en accroissant un groupe consistant et favorable à la BP empreinte comme
impartial de suivre les sociétés, de suivre l’augmentation de leur affairement grâce à la prospection
des états de synthèses de la société d’une étude financière qui aurait renseigné sur les crises
financiers et les difficultés de crédit ou de liquidité incertains.
Lors de ce contexte, et dans le cadre de ma recherche, je vais essayer d’importer réponses aux
questions suivantes :

- Quelles sont les difficultés retrouvées par les PME/Banque lors de la demande d’un
crédit ?
- Quels sont les problèmes accédés par les Banque dans la réserve du risque de crédit
des PME ?
- Quels sont les outils pour diminuer le risque de crédit dans le cadre de la relation
entre la Banque et PME ?

Ainsi, l’objectif important de ce travail est de donner une explication des raisons pour lesquelles
l’accès à certains PME aux crédits bancaire est un peu complexe. Aussi, de reconnaitre les
obstacles rencontrés par la banque lors de l’expertise des dossiers de demandes des crédits des
PME et de présenter la difficulté de la problématique reliée à partir de l’octroi de crédit dans
l’environnement de la relation entre les PME et la banque.

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Pour ce faire, le présent travail sera articulé en deux grandes parties :
 La première partie propose la problématique de la gestion de crédit accordes au PME
chez la banque populaire. Cette partie va dispatcher en deux chapitres :
 Le premier chapitre sera consacré les apports de la théorie financière en
matière de gestion de crédit c’est-à-dire l’étude des apports de la théorie
classique de la firme ainsi de la théorie moderne de la firme et bien d’autres
informations.
 Le deuxième chapitre va traiter la démarche normative d’évaluation du risque
de crédit par la BP dont je vais parler des techniques de couvertures de risque
de crédits et ses nouvelles approches, ainsi les mesures préventives de risque
de crédit
 La deuxième partie présente l’évaluation et le diagnostic de la démarche des PME par la
banque populaire. Cette partie se compose aussi de deux chapitres :
 Le premier chapitre va présenter tous les recommandations et les suggestions
pour répondre à l’analyse du premier chapitre et aussi il va être consacré à une
étude de cas qui explique comment la banque traite un dossier de crédit d’une
grande Entreprise.
 Le deuxième chapitre va traiter une étude de cas d’une grande Entreprise qui
est spécialisé en fabrication de plastique dont je vais faire une analyse globale
de son dossier de crédit.

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PREMIERE PARTIE
LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DE CREDIT
ACCORDE AUX PME CHEZ LA BANQUE POPULAIRE

Le commencement des années 80 a été l'une des époques les plus pénibles pour la gestion
économique Nationale. Cette phase a été notée par un détriment des stabilités intérieures et
extérieures imputable en partie à la déficience basique de l'économie Marocaine (corrélation de la
production aux changements climatiques, l’incertitude du phosphate par rapport aux mouvements
internationaux...), mais aussi à un environnement économique défavorable (l’augmentation du
prix du pétrole, coût élevée du dollar...). À partir de l’année 1983, le Maroc, aussi que le Fonds
Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale a affecté le Programme d'Ajustement
Structurel pour éviter la situation médiocre de l’économie du Royaume.
Le développement social est l’un des caractéristiques importants du PAS est le « désengagement
de l'Etat » dans des zones qui supportaient pourtant l'emploi. La création des entreprises et,
particulièrement, des Petites, Moyennes Entreprises (PME) était nécessaire pour remplir ce vide.
Plusieurs efforts ont été fournis dans ce sens, et aujourd'hui les PME occupent une place très
importante dans l’environnement productif Marocain puisqu’elles représentent 95% des
entreprises au Maroc.
Malgré cela, l'important dans le secteur des PME est aussi bien au niveau social qu'au niveau
économique soit certain, ce type de société rarement obtenait le soutènement qu'il vaudrait et
particulièrement celui attaché au investissement ni de la part des banques, ni de l’Etat. Par le fait,
ces extrêmes elles aussi sont des sociétés commerciales, elles faillissent de fonctions de leurs
argents, elles ont nécessité d’une clientèle débiteuse, être au fait les grandes entreprises, parce que
les intérêts de leurs prêts constituent leurs propres chiffres d'affaires. De plus, les fonctions
classiques qu'elles continuent de jouer : Collectage de ménage et l’octroi des créances aux sociétés
qui supportent du manque du FP, ce qui emporte une annexe bancaire de l’enseignement créateur
à l’enseignement bancaire.
De nos jours, la relation entre les banques et les PME conforme est un sujet très important
d'actualité puisque ces deux acteurs ont une grande importance dans la production d'un pays.
Depuis des années, au Maroc, la relation entre les banques et les PME pose un problème et elle le
pose jusqu’à maintenant. Par ailleurs, ces liaisons réalisaient, réalisent et réaliseront le concept de
nombreux confères et des débats pour attirer l’attention sur l’intérêt de l'une pour l'autre et les
revendications de l'une sur l'autre.

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CHAPITRE I

LES APPORTS DE LA THEORIE FINANCIERE EN MATIERE DE GESTION DU


RISQUE DE CREDIT

Les crédits qui visent les grandes entreprises sont plus variés que les autres crédits et leurs
montants sont très élevés. L’étude du risque des entreprises est considérée comme une fonction
importante et rare dans le domaine bancaire, qui permet aux agents banquiers de faire une
déclaration de son sens d’affaires, de son clairvoyance et selon une approche classique à laquelle,
comme les autres crédits, une approche crédit scoring peut être remplacée.
Ce chapitre va traiter les apports de la théorie financière en matière de gestion du risque de crédit
chez la banque populaire, dont je vais parler sur les apports de la théorie de la firme soit classique
soit moderne.

A- LES APPORTS DE LA THEORIE CLASSIQUE DE LA FIRME

Dans l’approche classique d’une demande de crédit formé par une entreprise, on particularise
généralement deux intervalles essentiels :
 L’évaluation du besoin de financement de l’entreprise.
 L’étude de la demande de crédit.

1- LE BESOIN DE FINANCEMENT DES SOCIETES


Il existe généralement pour une société deux types de besoins de financement : ceux originaires
du cycle de financement et ceux originaires du cycle d’exploitation.
 Le besoin de financement dérivé du cycle de financement:

Ce sont des besoins réguliers qui s’expriment à l’occasion de l’exécution d’un programme de
financement qui est un mode à caractère un peu extraordinaire ou exceptionnel dans
l’environnement d’une société, même si certaines d’entre elles exécutent en permanence un
courant de financements. Chaque projet, lorsque qu’un financement bancaire est essentiel, il
donne lieu à l’organisation d’un dossier de demande de crédit bancaire qui peut être caractérisé
par :
Le dossier est établi par la société elle-même si sa fonction financière est suffisamment
développée. Sinon la société se fera aider par expert-comptable, bureau d’étude spécialisé
 dans le domaine ou simplement indique à son banquier les spécifiques techniques de
financement qu’elle prépare de accomplir et lui révèle l’aspect financier du dossier.

 les crédits bancaires ne financement jamais 100% du programme de financement. La


société doit y participer par des ressources comme la disposition d’autofinancement ou la
quote-part de ses actionnaires ou associés.
 Le besoin de financement dérivé au cycle d’exploitation :
Les besoin de financement dérive au cycle d’exploitation n’ont pas le même fonctionnement que
le besoin de financement dérive au cycle de financement, même qu’ils ont, les deux besoins, un
caractère permanent.

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Généralement, la société et son agent bancaire s’assemblent, une fois par an, pour percevoir la
nécessité d’investissement de l’exercice à venir : Prix, Temps, origine, caractéristique …etc. Le
besoin de financement est estimé :
 Soit en méditant les BFR pour la durée à venir.
 Soit dans le cadre d’un programme de trésorerie, notamment lorsque la société a une
activité temporaire.
L’agent bancaire présente alors un assemblage financier, autrement dit, une construction de
crédits à CT admettant la vérification de ce besoin de financement. Cette construction soumet de
la nature de l’activité de la société, aussi de sa politique commerciale. Cet assemblage est
acceptable pour un an et l’agent bancaire désigne les plafonds d’utilisation des différents crédits.

2- ETUDE DE LA DEMANDE DE CREDIT:


L’une des procédés les plus importants pour borner les risques est l’étude des dossiers de
demandes de crédit.

Dans chaque étude d’une demande de crédit soit de financement, soit d’exploitation, l’agent
bancaire de la BP doit contrôler le risque selon la liaison suivant : identification, analyse et
décision.

 Identification de la gestion du risque de crédit:


Chaque crédit est une prévision de bénéfices prochains et tout crédit cuve le risque que ces
bénéfices ne se constituent pas et qu’aucun paiement ou bien seulement un paiement proportionnel
n’ait lieu au terme. Ce risque appelé risque d’insolvabilité est nécessaire dans le domaine bancaire
dont une des activités est la distribution de crédits. L’évaluation du risque d’insolvabilité est donc
de première importance et on peut simplifier ainsi l’attitude de la banque comparée à ce risque :
un crédit n’est accordé que si l’agent bancaire considère que la vraisemblance de paiement excède
celle de non-paiement.
L’insolvabilité du débiteur provient donc du non apparition du flux de gains devancé par le crédit
et les causes du non survenance de ces recettes sont à rechercher par l’agent bancaire dans 2
directions essentielles :

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- L’insolvabilité provenant de l’environnement de la société:
L’insolvabilité de l’débiteur résulte de facteurs externes à sa société, facteurs qui détiennent à la
situation politique, économique ou sociale du Royaume et à la situation de la branche d’activité
dans laquelle la société exerce :
 Des résolutions à caractéristique politique comme la libération, l’investissement sur
la vente d’équipements, le changement de la politique énergétique posséderont un
objectif profond sur l’activité d’un grand nombre de sociétés. Lorsque ces
décisions sont prises sous l’influence des faits, la société voit son marché se
changer de façon imprévue et ses recettes futures disparaître.
 Les risques économiques sont originaires de bouleversements découlant de guerres
ou de modifications qui changent les structures économiques et sociales du
Royaume et donc les conditions de fonctionnement des sociétés. Mais les risques
économiques découlent également des crises qui emportent à leur suite plus du
faillites ou plus simplement des phases de balancement de la circonstance.
Il est donc obligatoire d’analyser la vie d’une société et son changement à travers des études de
circonstance et des études sectorielles. L’analyse la plus habituellement utilisée est l’analyse de
l’attitude du secteur d’activité auquel ressort la société postulant de crédit
- L’insolvabilité provenant de l’entreprise elle-même :
L’insolvabilité de la société résulte de facteurs qui lui sont convenables et que l’on peut distinguer
en trois classifications :
 Le pouvoir et la morale des dirigeants : la connaissance de ces éléments résulte des
relations entretenues avec le client : contacts quotidiens, consultations d’installations
d’usine…. En fait, l’évaluation du pouvoir et de la morale des directeurs est dure pour
l’établissement bancaire qui rentre en corrélation avec un client pour la première
occurrence.
 la rapidité de paiement de la clientèle

 L’évaluation du risque de crédit :


Pour apprécier le risque exposé par la société qui demande un crédit, l’agent bancaire procède à
une étude de sa demande. Pour cette raison, l’approche du risque retarde que la demande de crédit
considère l’exploitation ou le financement :
- Demande de crédit prédestiné à financer un besoin d’exploitation
Pour les crédits à CT affectés à commanditer un besoin né de l’exploitation courante de la société,
l’étude pousse alors sur la surface de la société dans les semaines ou les mois prochains. Le crédit
analysé donc le registre des dépenses et recettes futures, la capacité de la clientèle de la société. Il
a une grande différence entre l’étude d’une demande de crédit d’exploitation et de celle d’un crédit
de financement et il est donc absolument possible d’arriver à une situation où la demande de crédit
à MT ou LT est repoussé parce que les crédits à CT sont maintenus.

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- Demande de crédit prédestiné à financer un financement :
L’analyse d’une demande d’un crédit de financement doit être faite par l’agent bancaire en
révérant certaines étapes qui lui admettent de diminuer au plus le risque qu’il s’expose :
 La connaissance du client : La connaissance des clients est très importante jusqu’à
qu’elle distribue fréquemment le niveau des crédits que la banque leur permet. Elle se
fait au milieu de l’analyse de son comportement et de son morale, et de son expérience.
 L’étude de la société et l’étude du projet de financement envisagé : Dans la plupart
des établissements bancaires du Royaume, les analyses annexes à une demande de
crédit énoncée par une société sont réalisées d’abord au niveau des agences, puis au
niveau de la direction régionale ou du siège sociale et ce, selon l’intérêt de crédit
demandé et la taille de la société demandeur. Cette disposition a autorisé depuis
longtemps la spécialisation des services bancaires et elle a attribué aux responsables
d’agence le soin d’augmenter le portefeuille client dont ils sont garants par l’aspect et
le contact de la clientèle.

- L’analyse du risque de crédit :


Tout demandeur de crédit montre un risque d’insolvabilité qui lui contient et que la prise de
garantie peut réduire. En revanche, le risque de crédit total de la banque doit être administré.
 La garantie : Les garanties assemblant les concours bancaires, autrefois
proportionnellement rares, se sont développées tellement que certains
innovateurs n’hésitent pas à les désigner l’obstacle sérieux à leurs décisions
(projets de financement) et à l’amélioration de leurs sociétés.
 La gestion du risque de crédit global de la banque : Individuellement de son
auditeur, chaque crédit complémentaire développe le risque de crédit total
des banques qui se sont contraindre eux-mêmes à installer et à respecter
certaines règles générales pour diminuer au extrémum les risques résultant des
crédits qu’elles permettent. Il s’opère de deux principes :
o la division
o limitation

B- LES APPORTS DE LA THEORIE MODERNE DE LA FIRME

La délivrance en cause des principes de la théorie classique de la firme est le fondement de la


deuxième indécise de travaux théoriques ayant participé au débat sur la structure financière des
sociétés.

1- LES APPORTS DE LA THEORIE DE L’AGENCE


Les apports de la théorie d’agence ce sont fait beaucoup plus percevoir à travers les participations
de la théorie positive de l’agence.

La Théorie de l’agence a joué un rôle typique dans le développement du domaine des Sciences
de la gestion. Aussi bien que la plus part des préférables dénombrements scientifiques
particulièrement le Journal of Financial Economics, le Journal of Accounting and Economics, et
le Strategic Management Journal en font toujours renvoi ce qui admet de prendre l’entendu de
son efficacité sur les sciences de gestion.

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Quoiqu’elle ne soit au début montrée tant que théorie de la finance, la théorie de l’agence à
allonger son impact au-delà pour présenter de nouveaux contrôles dans la plupart des champs de
gestion. En effet, les apports les plus expressifs se font prévoir aux domaines de la gouvernance
des sociétés mais aussi des domaines d’analyse de gestion.

 Les courants de la théorie de l’agence

La théorie d’agence ajuste soit à:

 Présenter des dispositifs d’analyse et d’incitation pour réduire des coûts (la théorie
normative).
 Développer les formes organisationnelles comme mode de diminution des coûts d’agence
(la théorie positive).

→ Théorie normative : La théorie normative de l’agence ou la théorie principal-


agent qui touche l’explication des contrats idéaux, qui intéresse ainsi à offrir des
mécanismes afin de diminuer les coûts des oppositions liés aux contrats.
→ La théorie positive : La théorie positive, ambitionne à appréhender le mouvement
des organisations et plus précisément des entreprises par action, de ce fait, elle
comporte à présenter la prépondérance des aspects d’ordre économiques et
bancaires du capitalisme présent.

Donc, la théorie positive d’agence se pose, en particulier à l’architecture de l’organisation et à la


gouvernance de la société.

 Les limites de la théorie de l’agence

Quoiqu’elle ne soit une source d’inspiration pour quelques nouvelles théories, et quoiqu’elle n’ait
une réussite rayonnant contre de illustres revues scientifiques qui en font toujours référence, la
théorie d’agence a été strictement critiquée. Voici une liste non complète des limites de la T.A. :

 Les coûts d’agence ne peuvent être idéaux car ils sont affectés à être critiqués par les parties
prenantes lorsqu’elles attrapent connaissance qu’ils trouvent des formes concurrentes
supérieures.
 La notion d’opposition ne doit pas être prise dans un sens négatif comme la pris la théorie
d’agence. Le fait que les intérêts ne simultané pas dans une relation ne désigne pas pour
aussi qu’un des acteurs cherche à développer l’autre partie.
 La sous-estimation de coût d’agence peut être non convenable soit parce que les
cocontractants ne peuvent pas être prévenus soit ces parties ne recherchent pas même à
avertir en raison des coûts de l’information.
 Le modèle appuyé sur la théorie d’attitudes individuelles rationnelles, déterminés et
comptés, or les aptitudes référentielles des personnes sont limitées particulièrement car
les personnes humaines ne peuvent expérimenter a priori l’ensemble des états de la nature.
 La théorie de l’agence n’accepte pas toutes les idées selon laquelle la firme poserait sur un
principe hiérarchique qui expose la base de toute firme capitaliste. Ceci dirige à une
opposition entre la théorie et la réalité.

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2- LES APPORTS DE LA THEORIE DU SIGNAL

La théorie du signal c’est une idée que les banques ou, les investisseurs sont beaucoup moins
prévenus sur la situation réelle de la société que les responsables.
De ce fait, l’investisseur même que les banques, vont expliquer les décisions des PME dans son
attitude, cherche à démontrer des informations privées aux banques, cela pour de faire excéder un
signal positif.
L’origine de l’analyse garnie par la théorie du signal, c’est que la société va payer ses nouveaux
investissements en employant par ordre hiérarchique des sources de fond qui ne transporte pas de
signaux négatifs, premièrement par l’autofinancement, deuxièmement à l’aide de l’endettement et
troisièmement par émission d’actions.
 L’autofinancement
L’autofinancement est la capacité de la société à commanditer son activité de ce fait ses
investissements à l’appui de ses purs moyens financiers. C’est un mode de financement interne à
la société, qui se fait principalement des amortissements comptables.
En générale, les jeunes sociétés devraient avoir au moins de dettes. Dans le cas extrême, une
société jeune qui souhaiterait instruire un processus de création de réputation adoptera un
autofinancement de l’engagement pour être assurée d’y être en mesure dans tous les évènements.
Il est important d’exprimer que le recours à l’autofinancement à un coût et admets tout de même
certains aléas.
En réalité, avant d’être apte à oser de s’autofinancer, la société doit arranger de moyens
orgueilleux, qui l’acceptent à cerner dans de nouveaux projets. Il est aussi important de connaitre
que ces projets peuvent paraitre stérile, et donc procréer de grosses pertes pour la société et ses
actionnaires. L'emploi de ces provisions, essentiellement destinées à payer les actionnaires, donc
il doit s'exécuter de façon attentive et organisée.
Par contre, les sociétés les plus anciennes et de bonne réputation nécessiterait avoir un total de
financement moins dominat et un ratio d’endettement plus dominant. Cela en raison de bon signal
émis à l’attention des banques.
 LE RECOURS A L’ENDETTEMENT
Le recours à l’endettement est absolument accordable avec l’idée d’un signal positif. En effet, les
PME ont la sincère connaissance de la vraisemblance des risques associés aux actifs de la société.
S’ils sont assurés et que leurs projets d’investissement sont moins risqués. Les responsables de la
société sont poussés à se financer par un crédit bancaire, car ils connaissent que la société à le
pouvoir d’y faire face. Tel est l’intérêt des responsables qui connaissent en cas de faillites ils
perdent leur place et leurs droits.
En effet, si les responsables se financent par actions, cela peut établir un signal négatif et faire
raisonner que les projets sont risqués, alors, une faible confiance dans le futur.
En repoussant la probabilité de faillite supérieure déduite par l’endettement, les responsables de
la société distinguent donc le mode de financement par action.
En conclut qu’un niveau supérieur d’endettement est un signal de bonne qualité que communique
la société à son environnement.

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Afin d’exposer les apports des nouvelles théories d’investissement au débat sur la structure
financière, j’ai montré dans un premier lieu dans ce chapitre les apports de la théorie de la firme
soit moderne ou classique. C’est donc la théorie du signal qui dit que la dette est le meilleur moyen
pour annoncer les performances de la société aux investisseurs. Il en résulte une relation positive
entre la valeur de la firme et son niveau d’engagement. Elle certifie que les sociétés suivent une
échelle de financement formée par le besoin de fonds externes. L’autofinancement est alors choisi
aux autres méthodes de financement. En cas d’insuffisance de financement, la dette est choisie
aux fonds propres.
Dans un deuxième lieu, j’ai présenté les apports de la théorie de l’agence. Selon cette théorie on
découvre son particulier dans le principe classique selon lequel, tout agent bancaire cherche à
optimiser son intérêt original devant l'intérêt général. Elle admet de déterminer les contrats idéaux
qui peuvent être achèves entre deux personnes et de développer les attitudes de certaines sociétés
du moment où il existe une corrélation d'agence. Elle se définit aussi comme étant une convention
par lequel, une personne nommée principal ou procuration a recours aux services d'une autre
personne, agent ou délégué, pour accomplir en son nom et pour son compte une tâche résolue qui
contient la représentante de certaines décisions du devoir au délégué.
Dans le deuxième chapitre de cette partie je vais essayer de traiter les démarches normatives qui
suivent les banques pour analyser la gestion de risque de crédit.

CHAPITRE II
LA DEMARCHE NORMATIVE D’EVALUATION DU RISQUE CREDIT

Suite à sa contrainte de financement, la banque, est l’une des bases les plus importantes auxquelles
s’adressent les grandes entreprises. Donc, elle est transformée un associé privilégie de la PME car
elle agit à tout moment de son existence.
D’ailleurs, l’existence de liens étroits entre les entreprises et les banques a toujours été révélée
comme élément développant l’affleurement d’une industrie compétitive dans les grands pays. En
effet, une grosse et forte relation entre les PME et les Banque s’expliquerait pour les sociétés,
surtout, les grandes entreprises par une grande souplesse financière et autoriserait d’affirmer
l’équilibre des groupes dirigeants ainsi que la combinaison des projets de long terme, sans chercher
à tout prix un retour rapide sur le financement.
Les banques sont des répétiteurs spécialisés auxquels les propriétaires commettent le guet des
crédits, cette compétence bancaire en matière de crédit ou l’appropriation d’informations
caractéristiques du fait de leur travail.
Dans ce chapitre, il convient de saisir comment les techniques bancaires sont employées en
fonction de la période de vie du crédit soit son installation et son développement et connaitre
comment la décision d’adapter ou de repousser le crédit est prise par un banquier.
Lors de la demande de crédit, le banquier est chargé de la collecte des informations du client soit
personnelles ou professionnelles pour présenter le dossier de crédit. Ce dossier va aider d’analyse
le risque de crédit qui va mener le banquier, souvent participé par une commission à trancher de
l’opportunité d’accepter ou non la demande de crédit.

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A- LA GESTION DE RISQUE DE CREDIT

1- TECHNIQUES DE COUVERTURES DE RISQUE DE CREDIT

On a pu remarquer que le risque est présent, multiple, qu'il considère tous les collaborateurs de la
société, et bien sûr la direction générale, mais aussi les actionnaires au niveau du risque global de
la société. Le combattre concerne donc tous les acteurs.
Il existe beaucoup de moyens pour limiter les risques de crédit bancaire. Ces moyens changent en
fonction des instructions des différents auteurs. On peut exposer deux moyens pour localiser les
risques de crédit bancaire :
 Les études profondes du futur débiteur.
 La surveillance persévérante de la solvabilité.

 Les études profondes du futur débiteur


La banque diminuera les risques du crédit en arrêtant d’accorder des prêts qu'aux personnes
découvrant un faible risque de manque.
La banque doit inspecter que le montant des remboursements et intérêts sollicités est en rapport
avec les revenus présents et futurs d’emprunteur. Elle doit encore se garantir que le client a le réel
envie d'honorer ses engagements. A cet égard, elle peut interroger les fichiers d'incidents de
paiement et de remboursement des compagnons ou de la BC.
La banque a aussi la potentialité de choisir ses clients à partir de leur situation familiale, de leur
salaires et de tous autres éléments servant à différencier les clients déficients des non déficients.
La réponse d'accorder ou non un crédit à une société est pris après des analyses de cas du secteur
économique et contrôler sa situation financière.
 La surveillance constante de la solvabilité
La solvabilité est un élément qu'il faut contrôler perpétuellement. Il y a des personnes solvables
dans un temps et qui ne le sont plus après. Cette solvabilité se joint généralement au concept du
patrimoine. Elle peut résulter aussi des assurances stipulées. En effet, faute d’assurance spécifique,
c'est l'assortiment du patrimoine de l’emprunteur qui engendrera sa garantie.
Le débiteur prudent ne reposera tranquille que si les biens de son emprunteur sont disponibles,
faciles à obtenir. Il examinera les dispositions avec les exigibilités pour connaitre si d'autres crédits
ne posent pas son emprunteur en difficulté.
Il ne connaît finalement que certains biens comme les fonds de commerce sont difficiles de
s'évanouir d'eux-mêmes si l’emprunteur abandonne ses efforts.
2- LES NOUVELLES APPROCHES D’EVALUATION DE RISQUE DE
CREDIT

Le nouveau ratio de solvabilité contraint les établissements de crédit à s’accorder de systèmes


d’appréciation du risque de contrepartie établis sur l’une des trois méthodes présentées par le
comité de Bâle, la méthode standard, la méthode IRB (Internal Rating Based) de fondement et la
méthode IRB avancée. Ces méthodes estiment, selon des approches distinctes, la probabilité de
défaillance d’une contrepartie prise séparément ou d’un portefeuille de crédits, aussi que les

17
déficits, avec comme impartial que les fonds propres soient suffisants pour recouvrir les pertes
inattendues, les pertes attendues se trouvant recouvertes par une taxation suffisante de crédits
(prime de risque) et par des provisions.

→ Source : Document interne de la Banque Populaire

 Les notations externes


L’estimation du risque se pose sur des classements de risques fondés par des professionnels de
rétributions des informations financières extérieures à la banque, comme par exemple les Banques
Marocaines, les filiales de notation ou les sociétés d’assurance-crédit. Dans le ratio de solvabilité
de Bâle II, cette méthode est appelée standard et elle comporte pour la banque à employer les notes
montrées par ces constitutions pour analyser le risque de leur contrepartie.
Tableau 1 : Tableau de la méthode standard ou la notation externe

→ Source : le Comité de Bale, Banque des Règlements Internationaux

Les risques des crédits à la catégorie de souverain des pays les mieux notés (de AAA à AA-)
n’auraient pas à être provisionnés tandis que ceux des pays les moins bien notés (sous B-)
devraient être provisionnés à hauteur de 12% (150% de 8%)
 Les notations internes
Avec la notation interne, la banque estime elle-même le risque de défaillance de la contrepartie,
profitant donc les informations privées qu’elle dispose sur l’emprunteur du fait de la relation à LT,
elle persuade ensuite les FP à concevoir. Le Comité de Bâle pressent deux méthodes de notations
internes, l’une dite de fondement et l’autre dite avancée qui sort sur les modèles internes de risque
de crédit.

18
Ces deux méthodes contiennent des instructions entièrement fléchées et validées par la
surveillance d’où le besoin pour les banques, à l’opportunité de l’application de cette nouvelle
aménagement, de mettre en convenance leurs procédures d’évaluation des risques et celles
obligatoires par la surveillance.

B- MESURES PREVENTIVES DE RISQUE DE CREDIT

Pour diminuer les risques, la Banque Populaire met en place des dispositifs de préventions
pour se préserver.
La prévention du risque de crédit prendre des chemins différents pour que le risque prenne en
considération indépendamment ou de façon complète.
1- LA PRISE DE GARANTIE
Une banque souhaite des garanties pour se protéger en cas de faiblesse du client et selon des
méthodes variées. On peut différencier les garanties réelles des garanties personnelles.
 les garanties réelles : elles portent sur des biens et saisissent la forme de cautions
lorsqu’une construction est affecté à le paiement d’une obligation, de garanties lorsque
des biens mobiliers sont révélés en caution avec droit de présentation du débiteur ou de
nantissement lorsque le débiteur n’a pas de droit de conservation.
 les garanties personnelles : elles sont révélées par un intermédiaire dans le cas de
cautionnement ou d’aval. Il est très constant, dans le cadre de crédits à des PME, que
l’agent bancaire revendique la caution solidaire des responsables de sociétés pour prévenir
de se voir contester une implication financière étroite aux apports et de pousser les
responsables à manager la société dans le but de payer les créanciers.
Néanmoins, les règles de la prise de garanties nécessitent nettement formalisées : contrats
garantissant la sureté juridique de l’opération, l’explication des contingences où les cautions sont
obligatoires, les taux de couverture.
2- LE PARTAGE DES RISQUES
Pour diminuer l’étalage au risque sur une contrepartie, la banque peut distribuer l’attribution des
crédits avec d’autres sociétés de crédit, selon des méthodes différentes, particulièrement le
cofinancement. Avec le cofinancement, certains banques se mettent d’accord pour payer une partie
et cet accord peut transmettre lieu, mais cela n’est pas du tout obligatoire, à l’organisation d’une
société bancaire. Un pool bancaire est le collectivement des banques d’une même société, arrangé
de façon exacte. Une explication de rangement convoque à chaque membre du pool une
participation dans la multitude des crédits partagés.
La difficulté du pool est d’étendre l’implication de chacun et de pousser parfois les banques à
renchérir entre elles. En revanche Le pool expose un avantage, en plus de la subdivision des
risques, d’admettre à de petites banques de saisir au investissement de l’activité de plus grande
sociétés. En outre, en cas de difficultés, un pool général a plus de masse pour forcer une firme à
créer un plan de relèvement.

3- LE SUIVI DE L’UTILISATION DE CREDIT


Quand la banque permet le crédit au client, elle met en place des mouvements pour se garantir
d’une fonction non accorder à des fonds par le client, ce qui dominerait susciter un manque de
paiement de ce dernier. Dans ce cas, le travail revient à la faveur de crédit d’accomplir ce
suivi :
 Les responsables de ce service font des visites clientèle pour se garantir que les fonds
sont usés précisément comme désignés dans le contrat.
 Il est sollicité au client de montrer les factures corrélatives aux différents frais qu’il
aura à réaliser.

19
Ces dernières années, les marchés financiers et le droit qui leur est adéquat ont été le concept de
changements fondamentaux. Le profil de nos établissements financiers transforme et, au même
temps, les risques bancaires deviennent de plus en plus variés et compliqués. Les menaces qui en
découlent créent à l'avenir une mise élevée pour l’entité des participants dans le secteur bancaire.
Ce sont parfaitement ces menaces qui ont guidé les pouvoirs et le secteur bancaire à mettre sur
pied un plan d’améliorations et de mises à niveau dans la contrariété de démolir un secteur bancaire
raisonnable et consistant et prévenir par toute source de déséquilibre financière dommageable à
toute contraction de développement économique. Il est certain de distinguer que dans la résolution
des lignes de puissance qui participe à la recherche de ces objectifs, l’exigence d’une gestion
agissante et crédible des risques occupe une place importante.
Pour le nécessaire, l’accord de 1988 exprimait une seule méthode de tempérance de l’accord des
fonds propres des grandes banques internationales. Donc, la meilleure manière de compter, diriger
et réduire les risques retarde selon les établissements. Le nouvel arrangement connu sous le nom
de Bâle II offre une série d’options correspondant de mécanismes simples aux épistémologies
avancées pour compter le risque de crédit, pour déterminer les degrés de fonds propres. Il entrevoit
une architecture flexible dans laquelle les banques, choisiront l’assortiment le mieux ajusté à leur
degré d’expérience et à leur profil de risque. Il met aussi explicitement des encouragements en
faveur de cadences du risque plus sévères et plus vraies.
Ce nouveau référentiel engendre ainsi une source inévitable dont se sont aidai plusieurs Etats en
vue d’accroitre des appareils d’évaluation et de retranchement des risques des banques. Bank Al
Maghreb, en sa propriété de grande conjuration de vérification de l’activité bancaire au Maroc en
fait certainement partie. Les nouvelles améliorations introduites par la Banque Centrale dans le
périmètre d’aide prudentielle est en contact avec les importants apports établis à une dimension
internationale.
Certes, des plans sont en cours de prospection en vue de développer le centre prudentiel par des
comparateurs plus assemblées, mais ceci ne nécessiterait dissimuler les exigences de mise à niveau
du risque d’affaire que chaque entreprise devrait commencer en intérieur par rapport aux
préférables pratiques internationales de gestion des risques bancaires.
La deuxième partie de ce mémoire va être consacré à l’évaluation et le diagnostic de la démarche
des PME par la banque populaire dont je vais parler sur mes actions personnelles, ma valeur
ajoutée dans mon stage, ainsi, je donnerai les propositions et au sujet du risque crédit dans la
relation Banque Populaire et PME au Maroc, qui répondra, concrètement, à la problématique
traitée dans ce mémoire.

20
DEUXIEME PARTIE
DIAGNOSTIC ET EVALUATION DE LA DEMARCHE
DES PME PAR LA BANQUE POPULAIRE

La PME joue un rôle essentiel dans la croissance économique. En effet, elle constitue d’une part
un réservoir d’emplois nouveaux et une place importante dans les programmes de lutte contre le
chômage et d’autre part, elle améliore l’équilibre structurel qui existe entre les Grandes Entreprises
et les PME par le biais de la sous-traitance.
Au Maroc, la PME est un sujet récent et très peu d’études aussi théoriques que pratiques lui ont
été appliquées jusqu’à aujourd’hui. Cependant, ce n’est que nouvellement que cette zone touche
les parties entrainés dans son fonctionnement d’administration et les intermédiaires financiers. Le
plus fréquemment l’aspect qui a le plus provoqué à cet intérêt est la grande création d’emplois des
petites unités. En deuxième lieu apparait le moyen d’amélioration de balance commerciale du fait
des capacités importantes de substitutions aux importations et d’accroissement des exportations
des entreprises.
Les banques Marocaines fournissent une garde part de financement des PME au Royaume. Malgré
cela, bon nombre de Petites et Moyenne Entreprises croient que les établissements bancaires
devraient payer toutes les offres qui leurs sont soumises. Mais, il faut savoir que les banques sont
des établissements qui offrent des emprunts à faible risque, et pour y arriver, elles établissent des
critères et des procédures d’évaluations qui permettent d’assurer la protection des fonds prêtes et
permettent aux banquiers de prendre des décisions satisfaisantes.
L’évaluation des demandes de financement est la place essentielle de la relation entre les banques
et la Petite, Moyenne Entreprise (PME), parce qu’elle cristallise la démarche de la banque envers
la PME. Elle repose sur des éléments objectifs guide l’analyse financière traditionnelle. Il s’agit
entre autre des composants des états financiers, des ratios et de leur analyse, des données
comparatives sectorielles, des modalités de remboursement et des prévisions. Les éléments
subjectifs font plutôt référence à la perception du banquier.il s’agit de la première impression, des
expériences antérieures, du temps passé dans le processus décisionnel, d’habitude, des habiletés
et des techniques utilisées par le banquier qui peuvent avoir un impact ou une influence sur
l’analyse et la décision finale.

21
CHAPITRE I

EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT :


« ETUDE DE DOSSIER DE CREDIT CHEZ LA BP »

Toutes les opérations de crédits se traduisent par l’engagement de la banque dans une aventure
pleine de risques. Pour cette raison, les banques essayent de mettre en place des outils appropriés
pour minimiser ce risque et pour avoir une image claire de la situation du client pour enfin prendre
une décision réfléchie pour chaque cas.
Dans ce cadre, la BP a adopté un nouvel outil de notation. La construction de cet outil qui concerne
les Entreprises et les professionnels répond principalement à une double logique : la mise en
conformité du crédit populaire du Maroc avec les directives de Bâle 2 et le développement de la
distribution de crédit aux entreprises dans la perspective de renforcer la couche des entrepreneurs
marocains et de les aider pour faire face à la concurrence internationale.
Ce chapitre est donc va consacrer à une étude de cas d’une grande Entreprise dont je vais traiter,
l’étude de son dossier de crédit, puis mes actions personnelles, ma valeur ajoutée dans mon stage,
ainsi, je donnerai les propositions et au sujet du risque crédit dans la relation Banque Populaire et
PME au Maroc, qui répondra, concrètement, à la problématique traitée dans ce mémoire.

A- ETUDE DE DOSSIER DE CREDIT AU SEIN DE LA BANQUE POPULAIRE

1- ANALYSE DU BILAN
La première étape comporte à écorcher les bilans des trois derniers années. Cela admet d’assister
la lecture du bilan et de marquer les comptes les plus considérable. Le dévouement des trois bilans
s’expose comme suit :

22
Tableau 2 : Bilan d’une grande Entreprise

→ Source : Document interne de la Banque Populaire

2- ANALYSE DES COMPTES DE RESULTATS


Cette étude se réalise en deux stades :
 l’étude de l’activité : elle comporte particulièrement à apprécier l’activité
primordiale de la société, à partir de nombreux substances comme le Chiffre
d’Affaire, le profit de la société et la VA.
 L’étude de la rentabilité : elle s’attache à la cohérence des affairements de la
société. Aussi, elle distribue les conséquences d’exploitation, le résultat financier et
le résultat NC.
L’analyse des comptes de résultat se présente comme suit :

23
Tableau 3 : Compte de résultat d’une grande Entreprise
ANALYSE DE L'ACTIVITE N-2 N-1 N
Montant (%) CA Montant (%) CA Montant (%) CA
I- CHIFFRE D'AFFAIRES H.T (A + C) 0 0 0
(A) Ventes de marchandises en l'état #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(B) Achats revendus de marchandises #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
II- MARGE BRUTE / VENTES EN L'ETAT (A – B) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
(C) Ventes de biens et services produits #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(D) Variation stocks de produits #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(E) Immob. produites par l'entrep. pour elle-même #DV/0! #DIV/0! #DIV/0!
III- PRODUCTION DE L'EXERCICE (C + D + E) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
(F) Achats consommés de matières et fournitures #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(G) Autres charges externes #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
IV- CONSOMMATION DE L'EXERCICE (F + G) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
V- VALEUR AJOUTEE (II+III - IV) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
(En milliers de dirhams)
ANALYSE DE LA RENTABILITE N-2 N-1 N
Montant (%) CA Montant (%) CA Montant (%) CA

V- VALEUR AJOUTEE 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!


(H) Subventions d'exploitation #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(I) Impôts et taxes #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(J) Charges de personnel #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
VI- EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (V+H-I- 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
J)
(K) Autres produits d'exploit. #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(L) Autres charges d'exploit. #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(M) Reprises d'exploitation (transferts de charges) 0 #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(N) Dotations d'exploitation #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
VII- RESULTAT D'EXPLOITATION (VI+K–L+M– 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
N)
(O) Produits financiers #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(P) Charges financières #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
VIII- RESULTAT FINANCIER (O-P) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
(Q) Produits non courants #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
(R) Charges non courantes #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
IX- RESULTAT NON COURANT (Q–R) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
X- RESULTAT AVANT IMPÔT (VII+VIII+IX) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!
(S) Impôt sur les résultats #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0!
XI- RESULTAT NET DE L'EXERCICE (X-S) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!

XII- CASH-FLOW (N+XI) 0 #DIV/0! 0 #DIV/0! 0 #DIV/0!

→ Source : Document interne de la Banque Populaire

3- LES RATIOS
Les ratios remportés observent apprécient la rentabilité, la liquidité, l’endettement financier et la
composition financière de la société.
Le tableau des ratios est exposé comme suit :

24
Tableau 4 : Tableau des Ratios

→ Source : Document interne de la Banque Populaire


 La rentabilité financière :
L’étude du profit est indispensable dans la tempérance où elle est le résultat de l’adroite générale
de la société. La tempérance du profit est courbaturée compliqué, du fait d’abord des distincts
degrés de résultats (résultat d’exploitation, financier, non courant…), et du caractère des
dénonciateurs d’activité.

Rentabilité Financière = Résultat Net / Capitaux Propres

25
 La liquidité générale :
Ce ratio calcul la disposition de la société à résister à son passif circulant à l’intermédiaire de
l’achèvement de son actif circulant. Il est la formule d’un ratio de FR qui doit être excellent à 1
pour être acceptable.
 La structure financière :
Ces ratios réfléchissent particulièrement la stabilité financière (Actif / Passif) de la société et son
aptitude de résister à l’ensemble de ses promesses.

B- RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS

1- Analyse de la démarche interne de gestion de crédit des PME


 Identification des risques de crédit bancaire lies aux PME chez la
BP
Les risques auxquels la banque est exposée dans la gestion de risque d’octroi de crédit sont variés.
Il fera à ce rang de montrer les risques les plus significatifs sociétaires à chaque étape du processus
d’octroi du crédit par la Banque Populaire, de révéler l’impact qu’ils pourraient causer sur le bon
fonctionnement du processus.

Tableau 5 : Identification des risques de crédit bancaire liés aux PME

LA MAITRISE DES
ELEMENT LES RISQUES L’IMPACT RISQUES

 Inattention dans  Retard dans le  Suivi rationnel


l’étude des traitement des dans l’étude des
dossiers de crédit dossiers de dossiers par une
des clients. crédit liste de contrôle.
 Mauvaise  Opposition avec  Agencement d’un
CHARGE DE
réception du le client. bon service accueil
CLIENTELE client.  Crédit  Contrôle de
 Etats financiers irretrouvable. situation financière
du client altérés.  Perte clientèle du client.
 Fausse adresse du  Perte de
client ressources.
 Composition du  Manque de  Contrôle des
dossier non remboursement dossiers à travers le
ANALYSTE convenable. du client. plan de la banque.
 Garanties  Perte de  Contrôle de
présentées ressources. l’authenticité des
fictives  opposition avec actes de propriété.
 Mouvements des le client  Analyse des
comptes client mouvements du
incertains. compte client.
 Les fautes dans la  Perte de temps.  Vérification du
MISE EN saisie du prêt. dossier après saisie

26
PLACE DU  Atermoiement  Manque de pour éviter les
PRET dans la mise en remboursement fautes.
place du prêt. du client.  Choisir un
 Validation du  Perte de responsable pour le
dossier par une vraisemblance classement des
personne non de l’entité. dossiers.
qualifiée.  Opposition avec  Demander un délai
 Perte de dossier le client. pour la mise en
suite à un défaut place du prêt.
de classement.
 Manque de  Opposition avec  Fonder une fiche
relance du client le client. régulière des
SERVICE pendant le  Vraisemblance impayés et relancer
déclassement. de l’entité mise les clients en
JURIDIQUE ET DU
 Mauvaise en cause. manque de
CONTENTIEUX
protection des paiement.
garanties.  S’assurer de la
protection effective
des garanties.
→ Source : Moi-même

 Analyse des risques de crédit bancaire lies aux PME chez la BP

Tableau 6 : Analyse des risques de crédit des PME chez la BP

RISQUES IDENTIFIES COMMENTAIRES

Dossiers incomplets Bon nombres des clients de la banque déposent des dossiers
imparfait, cela est dû au manque d’explication des éléments
composant chaque dossier particulier au crédit, ce qui pousse le
chargé client de rappeler le client afin de compléter son dossier et
occasionne sans doute un retard dans le traitement du dossier
Existence des pièces Certains dossiers sont établis des données qui non pas vraiment de
non authenticité valeur juridique, seulement les agents chargés des affaires juridiques
ne prennent pas la peine d’aller examiner la valeur juridique de ces
données.
Le manque dans la Le chargé de clientèle est chargé de contrôler l’authenticité des actes
rédaction du notaire de propriété, mais tout le choix du notaire est fait par le client ce qui
n’assure pas l’absence de collision entre celui-ci et le notaire.
Mauvaise évaluation Le contrôle des garanties est soumis à un expert-comptable, toute fois
des garanties certaines cautions sont contrôlées par des agents internes qui
manquent de l’expertise ce qui peut avoir comme conséquence la
sous-évaluation.
Non propagation de Certains dossiers de crédit ne pas renvoyer au cabinet d’expert-
certains dossiers au comptable, car le client a une connaissance personnelle avec le
cabinet d’expertise. responsable hiérarchique. Dans ce cas, il ne permet pas d’estimer le
risque à sa juste valeur.

27
Les cabinets La plus part du temps le cabinet d’expert-comptable prend du temps
d’expertises ne que prévu pour contrôler ou donner leurs opinion à la Banque.
respectent pas les
délais prévus
Existence des dossiers Dans la banque, il n’existe pas un manuel de méthode pour
moins formalisé axiomatiser des fiches de crédit. Chaque chargé de clientèle le fait par
lui-même et par son expérience au domaine. Pour cela on peut trouver
des fiches qui ne sont pas bien formalisés.
Perte de dossiers de Le classement des dossiers est une étape très importante, mais
crédit malheureusement aucun agent n’est chargé pour le faire ce qui cause
parfois la perte des dossiers, ou la perte du temps en tentant de
retrouvé un dossier égaré.

→ Source : Moi-même

2- RECOMMANDATIONS ET PROPOSITIONS
 Recommandations au chargé de clientèle
 Le conseiller pourrait effectuer une comparaison des états financiers des clients ne présentant
pas des comptes certifiés avec les clients connus évoluant dans le même secteur d’activité.
Cela lui permettrait de s’assurer que les états sont le plus proche possible de la réalité. Il
pourrait également être demandé à ce type de client de fournir une attestation prouvant que
leurs comptes ont été établis avec l’assistance d’un cabinet comptable.
 Le conseiller pourrait effectuer une visite sur le terrain, avant l’octroi du prêt, pour s’assurer
que l’adresse fournie par le client est exacte. Cette action permettrait de réduire les pertes de
courriers lors de l’application des procédures de recouvrement par le contentieux.
 Recommandations au responsable charge de l’analyse
 L’analyse de la situation du client doit être faite par deux agents au moins. Cela permettra
d’éviter d’octroyer des crédits à des clients dont le remboursement sera compliqué et donc
occasionner des pertes financières pour la banque.
 Les agents du service doivent effectuer des visites régulières afin de s’assurer de la bonne
exécution des engagements contractuels. Un planning de visite client pourrait donc être mis
en place à cet effet.
 Pour minimiser le risque d’insolvabilité du client, l’analyste doit bien s’informer auprès de
la centrale des risques établie par la BAM, pour s’assurer que le client n’a pas déjà contracté
de crédit dans une autre institution financière et dépassé sa capacité d’endettement.
 Recommandation au service des engagements et du portefeuille.
 Pour éviter les erreurs de saisie dans la mise en place du prêt, une séparation
des tâches de saisie de la fiche et le contrôle serait pertinente.
 Le temps de traitement du dossier pour la mise en place du prêt qui est parfois
long est dû au transfert physique des dossiers aux différents acteurs concernés
pour les avis à émettre. Nous proposons donc un système réseau (Work flow)
pour les cas d’émission d’avis des différents responsables.

 Recommandation au service juridique, et du contentieux


 Les garanties fournies par le client pourraient faire l’objet de visite sous la supervision
d’experts immobiliers agréés par la banque afin d’éviter les prises de garanties fictives
ou surévaluées ;
 Il faudrait mettre en place un planning de relance des clients. Des sorties hebdomadaires
pourraient donc être effectuées à cet effet.

28
Enfin, il convient de signaler que les entreprises qui bénéficient des financements précités doivent
avoir une situation financière saine, et restent soumises à un suivi continu. Ce dernier a comme
objectif de veiller à ce que l’utilisation soit dans le cadre de l’autorisation accordée, afin de
minimiser le risque pris par la Banque Populaire. En outre, les relations sont tenues de fournir à
chaque fois que nécessaire les documents comptables, pour pouvoir analyser le développement de
l’activité.
A cet effet, la Banque Populaire dispose de la direction « risque et charges » qui suit en
permanence tous les dossiers de crédit octroyés aux entreprises, et qui participe aussi à la prise de
décision d’octroi de crédit.
La Banque Populaire est une entreprise consciente des changements opérés dans son
environnement, elle analyse dans un premier temps les menaces et les opportunités que présente
chaque segment, pour essayer de développer dans un deuxième temps les produits bancaires
susceptibles de répondre à ses besoins spécifiques et pour enfin garder son emplacement de leader
sur le marché bancaire marocain.

CHAPITRE II

ETUDE DE CAS « Entreprise ABC »

L’Entreprise ABC est une société à responsabilité limitée (SARL) qui atelier et cultive des
articles en plastiques, et qui souhaite bénéficier d’un crédit à MT auprès de la Banque Populaire
pour l’investissement d’un nouveau financement dont le dossier éclairant sera exposé dans ce
chapitre

A- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE « ABC »

1- LA FICHE SIGNALETIQUE DE L’ENTREPRISE « ABC »

29
2- PRESENTATION DU DOSSIER D’INVESTISSEMENT DE
L’ENTREPRISE « ABC »

3- LES CARACTERISTIQUES DE L’INVESTISSEMENT DE


L’ENTREPRISE « ABC »

L’originale unanimité de produit sera d’une surface de 32.140 m2 , localisée dans la zone
industrielle –Tanger- dont plus de 21.000 m2 défendue. L’Entreprise souhaite d’obtenir trois
nouvelles appareils, vue l’accroissement de sa part sur le marché régional et aussi de répliquer à
la sollicitation grandissante, d’un montant global de 2 Millions 394 milles DHS.
Le projet admettra la formation de 130 fonctions, dont :
- Cadre supérieur : 3
- Cadres administratifs : 8
- Cadres commerciaux : 5
- Intermédiaires administratifs : 20
- Techniciens spécialisés : 30
- Le reste se partagée entre exécutants, salariés qualifiés et simples employés.

30
B- ETUDE DE DOSSIER DE CREDIT DE L’ENTREPRISE « ABC »
1- ETUDE DE BILAN
 L’étude de l’actif : (valeur en 1000 dh)

 L’étude du passif (valeur en 1000 dh)

31
 Représentation graphique des structures du bilan :
 Commentaire

A travers le tableau du bilan (Actif et passif) et du diagramme graphique, on remarque que le Total
Actif a vu une maigre variation de 8,83% pendant les deux dernières années (2013 et 2014). Aussi,
l’actif immobilisé a connu une dégradation de 8,93% nécessitée à des nouvelles prises, également
l’actif circulant a connu une variation élevé de -50,5% due particulièrement à l’accroissement des
crédibilités clients qui s’est réfléchie sur la trésorerie actif (+51,69%).
 Le fonds de roulement fonctionnel : (2014)

→ Besoin de financement global :

32
→ La trésorerie nette :

 Commentaire
L’initiale vue, le FRF qui coïncide aux ressources aléatoires, ornait suffisamment pour régler les
nécessités d’investissement du cycle d’exploitation de la société ou son nécessité d’investissement
global.
Aussi, cela se certifie plus en comptant la position de couverture du B.F .G. par le FRF.

En conséquence, la société peut débarrasser jusqu’à 166.054,4 Dhs (0,20 x 830.274,5) comme
dispositions raisonnables et se mettre aussi dans une situation un peu convenable.

 Les ratios : (2014)

33
2- ETUDE DE CPC
 Etude des grandeurs :

 Commentaire
A l’originaire d’une initiale lecture de ce tableau, nous remarquons que la société est dans une
situation avantageuse, son profit a élevé de 1,76% en 2013 par rapport à 2014 accédant 3.463.923,
2 Dhs.
Sa CAF est aussi importante et connaît des variations positives d’une année sur l’autre. Elle a
atteint 4.514.013 Dhs en 2014 soit une augmentation de 6,63% par rapport à l’année écoulée 2013
ce qui est important.
De plus, les variations des différents soldes de gestion sont positives, à l’exception du résultat
financier et du résultat non courant.
Pour la banque, l’entreprise est dans une bonne santé jusqu’à présent, puisqu’elle réalise des
résultats important et en augmentation. Ainsi, pour mieux pouvoir donner un jugement définitif
sur la santé de l’entreprise, nous allons approfondir l'analyse par le calcul des principaux ratios
puis par l’étude du tableau de financement
 Analyse des ratios

34
 Commentaire
A travers ces différents ratios on peut dire que :
 La VA a connu un accroissement durant l’année 2014 par rapport à l’année 2013, le degré
d’assimilation des activités de la société a élevé de 14%. Ainsi la VA a connu un faible
agrandissement par rapport à la production.
 Par rapport à l’dispositif de production, il a connu une réduction de 5% en 2014 par rapport
à 2013, et il collabore de 50% dans le rendement, ce qui est important pare ce que la société
aperçoit de financer dans de nouvelles appareils.
De ce fait et malgré quelques variations négatives en 2014 de quelques ratios d’affairement et de
production, on peut remarquer que le emplacement de la société est acceptable.

3- ETUDE DE TABLEAU DE FINANCEMENT


 Synthèse des masses du bilan :

L’explication de la synthèse des masses du bilan se mélange avec l’explication des délateurs de
verticalité financière qu’on a exposée dans la partie d’étude du bilan.
 Tableau des emplois et des ressources : (année 2014)

 Acquisitions : au cours de 2014, la société a fait les appropriations suivantes :


 Matériels et outillages : 1.350.325,73 Dhs.
 Matériel du bureau et aménagements : 4.166,67 Dhs

35
 Les ratios d’analyse du tableau de financement

36
Au terme de cette étude, il nous est faisable de débarrasser un constat de la situation financière de
la société « ABC ».
En réalité, le FRF qui coïncide aux ressources aléatoires, agrémentait assez satisfait pour
commanditer les nécessités de financement du cycle d’exploitation de la société ou son nécessité
de financement global.
On peut montrer qu’il se trouve un écart de garantie susceptible de couvrir un abaissement de
valeur des actifs circulants, il interprète l’excédent de liquidité conditionnelle par rapport aux
responsabilités à CT de la société.
Les capitaux propres règlent beaucoup l’actif immobilisé de la société, cette situation est très
favorable puisqu’ils protègent totalement les immobilisations.
On montre aussi l’actif circulant protège de 11,6 le passif circulant, ce qui expose la capacité de
la société à acquitter ses dettes à CT, mais ce ratio de liquidité change autant avec la nature de
l’activité de la société, sa politique de créance, qu’il est irréalisable de lui convoquer une valeur
désirable a priori.
De l’autre côté, la liquidité immanente de l’entreprise « ABC » montre que la société ne peut
sacraliser que 6,91% de ses promesses par ses nets moyens disponibles.
La VA a connu un accroissement durant l’année 2014 par rapport à l’année 2013, la position de
comparaison des activités de la société a élevé de 14%. Aussi la VA a connu une réduction par
rapport à la production.
Par rapport à l’outil de production, il a connu un agrandissement de 31% en 2014 par rapport à
2013, ce qui est important car la société aperçoit de financer dans de nouvelles instruments.
Sa CAF est aussi importante et expérimente des variations positives d’une année sur l’autre. Elle
a abouti une élévation de 6,63% par rapport à l’année précédente 2013, et son autofinancement
surviens à investir 4,8% des financements, ce qui montre un excédent monétaire élégant par
l’exploitation et expose la capacité de la société à investir sa croissance.
D’un côté, sur le plan économique, le nouvel financement va admettre à la société d’accroître son
activité d’un marché local vers un marché régional, dont elle se découvre en condition de quasi-
monopole. De ce fait, le plan d’après les presciences doit être lucratif à 100% et admettra à la
société de procréer des avantages importants à CT et MT.
D’autre côté, et sur le plan bancaire, on remarque que l’étude des prouesses financières de cette
société met en évidence une modification convenable des principaux accumulations de produit et
de la VA. Aussi, elle a aisé des résultats positifs pendant les deux dernières exercices.
Cependant, malgré quelques difficultés qui continuent la rentabilité de la société « ABC », l’agent
bancaire peut les examiner comme des dispositions normales dont la société peut vaincre en
maximalisant ses charges d’exploitation.
Pour la banque, la société est dans une bonne santé jusqu’à actuel, car elle réalise des résultats très
satisfaisante et en augmentation.

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CONCLUSION
Ce passage au sein de l’agence globale Rabat-Kénitra m’a beaucoup apporté, aussi bien sur le
volet professionnel que sur le volet comportemental.
Ainsi, ce stage m’a été utile dans la mesure où il m’a offert la possibilité d’avoir une idée sur le
secteur bancaire Marocain et sur son rôle dans le développement du tissu économique Marocain.
En outre, j’ai pu développer plusieurs connaissances en matière d’analyse financière telle que
l’étude et l’analyse des ratios, l’étude de l’équilibre financier et l’étude de la solvabilité. En plus,
j’ai pu pratiquer un ensemble de connaissances et développer un esprit critique et d’analyse.
C’était aussi une occasion pour me familiariser avec l’environnement professionnel, et ce à
travers le travail d’équipe, le respect mutuel au sein de l’agence globale et le partage de
connaissances.
La Banque Populaire est une entité qui essaye de suivre de près les tendances et de se doter de la
technologie et des outils nécessaires qui permettent sa croissance et son développement interne
et externe.
Ainsi, La Banque Populaire reste parmi les banques qui occupent une place de leader dans le
secteur bancaire, son chiffre d’affaire est en évolution permanente, et son mode de management
subi des changements croissants et ce, grâce à l’implantation d’une nouvelle « culture
d’entreprise » qui favorise la complémentarité, le soutien, le travail d’équipe et l’esprit
d’appartenance.

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BIBLIOGRAPHIE & WEBOGRAPHIE

 Bibliographie
o Rapport annuel de la Banque Centrale Populaire de 31 Décembre 2014.
o Rapport annuel sur le contrôle, l’activité et les résultats des établissements de
crédit 2014 de Bank Al Maghrib.
o Les notes prises durant le stage.
o Brochures et dépliants de la Banque Populaire.
o Les circulaires internes de la Banque BP.
o Véronique Rougès, allocataire monitrice à l’Université Paris IX – Dauphine Centre
de Recherche Européen en Finance et Gestion.
o Documents internes de la Banque Populaire.

 Webographie
o www.gbp.ma
o www.maghress.com
o www.finance-factory.fr
o www.memoireonline.com
o www.cairn.info
o www.actufinance.fr
o www.wikimemoires.com

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TABLE DE MATIERE

 DECLARATION SUR L’HONNEURANTI-PLAGIAT ........................................ 03


 REMERCIMENTS .................................................................................................... 05
 LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................. 06
 INTRODUCTION ..................................................................................................... 07
PARTIE I : LA PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DE CREDIT ACORDES AUX
PME CHEZ LA BANQUE POPULAIRE ........................................................................ 09
CHAPITRE I : LES APPORTS DE LA THEORIE FINANCIERE EN MATIERE DE
GESTION DU RISQUE DE CREDIT ......................................................................................... 10
A. Les apports de la théorie classique de la firme........................................ 10
1- Le besoin de financement des sociétés ......................................... 10
2- L’étude de la demande de crédit ................................................... 11
B. Les apports de la théorie moderne de la firme ......................................... 13
1- Les apports de la théorie de l’agence ........................................... 13
2- Les apports de la théorie de signal ................................................ 15
CHAPITRE II : LA DEMARCHE NORMATIVE D’EVALUATION DU RISQUE
CREDIT PAR LA BANQUE POPULAIRE .............................................................................. 16
A. La gestion de risque de crédit ........................................................................ 17
1- Techniques de couverture de risque de crédit ............................. 17
2-Les nouvelles approches d’évaluation de risque de crédit ......... 17
B. Mesure préventives de risque de crédit ...................................................... 19
1- La prise de garantie ........................................................................ 19
2- Le partage des risques .................................................................... 19
3- Le suivi de l’utilisation de crédit ................................................... 19
PARTIE II : DIAGNOSTIC ET EVALUATION DE LA DEMARCHE DES PME PAR
LA BANQUE POPULAIRE .............................................................................................. 21
CHAPITRE I : Evaluation de risque de crédit : Etude de dossier de crédit chez la BP .. 22
A. Etude de dossier de crédit au sein de la BP ......................................... 22
1- Analyse du Bilan ............................................................................. 22
2- Analyse des comptes de résultats .................................................. 23
3- Les Ratios ........................................................................................ 24
B. Recommandations et Suggestions .......................................................... 26
1- Analyse de la démarche interne de la gestion de crédit ............... 26
2- Recommandations et propositions ..................................................... 28

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CHAPITRE II : Etude de cas « Entreprise ABC » ................................................................... 29
A. Présentation de l’Entreprise « ABC »................................................. 29
1- La fiche signalétique de l’Entreprise « ABC » ............................. 29
2- Présentation du dossier d’investissement ..................................... 30
3- Les caractéristiques de l’investissement de l’Entreprise ............ 30
B. Etude de dossier de crédit de l’Entreprise « ABC » ........................... 31
1- Etude de Bilan ................................................................................. 31
2- Etude de CPC .................................................................................. 34
3- Etude de Tableau de Financement ................................................ 35
 CONCLUSION ........................................................................................................... 38
 BIBLIOGRAPHIE & WEBOGRAPHIE ................................................................ 39
 TABLE DES MATIERES ......................................................................................... 40
 INDEX DES TABLEAUX ......................................................................................... 42
 ANNEXES ................................................................................................................... 43

41
INDEX DES TABLEAUX

TABLEAUX LIBBELETS PAGE


Tableau 1 Tableau de la méthode standard ou la 18
notation externe
Tableau 2 Tableau de Bilan d’une grande Entreprise 23
Tableau 3 Tableau de compte de résultat d’une 24
Entreprise
Tableau 4 Tableau des Ratios 25
Tableau 5 Tableau d’identification de risque de crédit 26
bancaire lié aux PME
Tableau 6 Tableau d’analyse de risque de crédit des 27
PME chez la Banque Populaire

42
ANNEXES

 Annexe 1

 Annexe 2

43
 Annexe 3

44
 Annexe 4

45
 Annexe 5

46
47

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