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Les banques sont le passage obligé du financement d’une économie. Sans les banques, pas
de financement ; sans financement, pas de capacité d’investissement des entreprises car
l’autofinancement ne suffit plus. Sans les banques, pas de support pour accueillir l’épargne
des ménages.
Première étape
L’évènement du protectorat française en 1912 • Installation de nombreuses filiales de
banques commerciales françaises, de banques d’affaires et des groupes financiers étrangers ;
La réglementation bancaire • Avant 1943 : l’activité bancaire n’était régie par aucun texte ; •
En 1943 : promulgation du dahir du 31 mars 1943 relative à la réglementation et à
l’organisation de la profession bancaire;
La mise en place des bases d’un système bancaire national A partir de 1956 Dahir n° 1-59-233
du 30 juin 1959 qui institut la Banque du Maroc Banque centrale: Établissement public doté
de la personnalité civile et de l’autonomie financière;qui a pour objetif :
• Emission de la monnaie fiduciaire; • Veille à la stabilité de la monnaie; • Assurer le bon
fonctionnement du système bancaire. Cette phase a été caractérisé par la réduction du
nombre des banques qui a été ramené de 69 à 26 (fusion et disparition de certaines
établissements).
Troisième étape de 1967 à 1993 • Mise en place et consolidation du système bancaire
marocain avec la promulgation du décret royal n° 1-76-66 du 21 avril 1967 portant loi relatif
à la profession bancaire et au crédit. • A partir de mars 1987 – La dénomination de Bank Al-
Maghrib a été substitué à celle de Banque du Maroc;
Quatrième étape de 1993 à 2006 • En 1993 : une importante réforme avec la promulgation
du dahir portant loi n° 1-93-147 du 15 moharrem 1414 (6 juillet 1993) relatif à l’exercice de
l’activité des établissements de crédit et de leur contrôle. La nouvelle loi bancaire (2006) •
Dahir n° 1-05-178 du 15 moharrem 1427 (14 février 2006) portant promulgation de la loi n°
34-03 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés qui porte sur :
• Recommandations du comité Bâle • Conclusions de la mission FMI et BM relative à
l’évaluation du secteur financier,• Poursuite de la modernisation du secteur financier
marocain.
Apports de la nouvelle loi bancaire (2006) • Rappel du dispositif prudentiel mis en place
par BAM relatif au contrôle des établissements de crédit; • Extension du champs d’activité et
assujettissement de nouveaux organismes aux dispositions de la loi; • Redéfinition des rôles
des autorités de supervision et de réglementation.
Ainsi le 1er Article définie la banque comme suit: • Sont considérés comme établissements
de crédit les personnes morales qui exercent leur activité au Maroc, quels que soient le lieu
de leur siège, la nationalité des apporteurs de leur capital ou de leur dotation ou celle de
leurs dirigeants et qui effectuent, à titre de profession habituelle, une ou plusieurs des
activités suivantes : La réception de fonds du public; Les opérations de crédit; La mise à
disposition de la clientèle de tous moyens de paiement ou leur gestion.
Source BAM
1. Bank Al-Maghrib :
Dénommée « banque du Maroc » jusqu’au 1987, Bank Al- Maghrib a été créée par Dahir du
30 juin 1959 par substitution à l’ancienne Banque d’Etat.
Appelée également « Institut d’Emission », « banque centrale » ou « banque des banques »,
Bank Al-Maghrib assure un rôle réunissant, en fait, des activités multiples qui expliquent les
différentes appellations dont elle fait l’objet.
Selon l’article 27 de la loi 2006 « toute personne morale considérée comme établissement
de crédit au sens de l’article 1 doit, avant d’exercer son activité au Maroc, avoir été
préalablement agréée par le gouverneur de Bank Al-Magrhib après avis de comité des
établissements de crédit, soit en qualité de banque soit en qualité de société de
financement.
Bank Al Amal, dont le capital est détenu à 75% par les résidents marocains à l'étranger et
qui a été créée en vue de promouvoir leurs projets d'investissement
Banque Centrale Populaire (B.C.P) : constituant le Crédit Populaire au Maroc «CPM» avec
les Banques Populaires Régionales, cette institution a pour objet principal de financer la
P.M.E et l'artisanat
CDG Capital : filiale à 100% de la CDG, elle a pour objectif de dynamiser les marchés des
capitaux marocains et de contribuer au développement de l'épargne longue.
AL BARID BANK : est une banque marocaine filiale du groupe Poste Maroc.
Cette filiale de Poste Maroc est spécialisée dans les services financiers.
Crédit Agricole du Maroc : Initialement Caisse Nationale du Crédit Agricole (CNCA), cette
banque transformée en SA, continue de soutenir le financement de l'agriculture et ce, aussi
bien au niveau des investissements qu'en matière de campagnes agricoles ;
Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) : Cet établissement concourt au développement de
l’immobilier et des investissements touristiques au Maroc ;
Fonds d'Equipement Communal : Ce fonds, qui a eu le statut de banque en 1996, a pour
objet de financer les travaux et les équipements des collectivités locales.
P.S : On ne peut citer ces établissements sans évoquer la Banque Nationale pour le
Développement Economique BNDE disparu du paysage bancaire et qui a joué un rôle
important dans la promotion des investissements industriels de 1959 à 2005. Celle-ci est
aujourd'hui remplacée par CDG Capital
Leur activité est tournée essentiellement vers les non-résidents : collecte de toute forme de
ressources en monnaies étrangères convertibles, opérations de placement financier,
d'arbitrage.... Mais elles peuvent, à l'instar des banques étrangères, réaliser avec des
résidants toutes opérations autorisées par l'Office des changes. Installées toutes à Tanger,
les banques offshore, sont actuellement au nombre de 6 :
Attijari International Bank (Attijari. I.B - BOS) ;
Banque Internationale de Tanger (B.I.T - BOS) ;
BMCI - Groupe BNP (BMCI - BOS) ;
Chaâbi International Bank (Chaâbi International) ;
Société Générale Tanger Offshore (SGT - OS)
Succursale Offshore de la BMCE (Suce. O.S BMCE)
Celles-ci bénéficient de régimes douanier, fiscal et de change de faveur.
Sont considérées comme banques participatives dites islamiques au sens des dispositions du
titre III de la loi n° 103-12 du 24 décembre 2014, les personnes morales habilitées à exercer,
à titre de profession habituelle, les opérations commerciales, financières et
d’investissements, après avis du Conseil Supérieur des Oulamas.
Bibliographie
Rapport annuel sur la supervision bancaire 2019
L’essentiel de la banque ;Catherine Karyotis ;
Techniques bancaires notions de base ; Kettani M’hammed