Final Rapport

C
RAPPORT DE STAGE ACADEMIQUE
ANALYSE DES BESOINS, SOURCES ET

CONTRAINTES DE FINANCEMENT DES PME
AU CAMEROUN
Stage effectué du 03 juillet au 29 septembre 2023

Rédigé par :
ANALYSE DU NIVEAU DE SINCERITE DE LA
ONDAY ELISA Ruth Vanessa
PROGRAMMATION BUDGETAIRE DE
L’ANNEE 2021 DU MINEPAT
Elève Ingénieure Statisticienne Economiste, troisième année (ISE L3)
Sous l’encadrement de :
Mme TCHANA SENGUET Sylvie Amelle
Chef de la Cellule des Statistiques
Novembre 2023
Rapport de stage académique
✠ DÉDICACE ✠
Je dédie ce rapport de stage à mes très

chers parents,
papa LEKAKA Rosny
et
maman NGOMA BELLET Lauréate
De Modestie
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa i

✠ REMERCIEMENTS ✠
L’élaboration du présent document aurait été impossible sans l’intervention de plu-

sieurs personnes à différentes étapes du travail. Il me tient donc particulièrement à cœur
de leur exprimer ma profonde gratitude pour leur contribution au bon déroulement du
stage et à la rédaction de ce rapport. Il s’agit de :
B M. Achille BASSILEKIN III, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de

l’Economie sociale et de l’Artisanat du Cameroun pour m’avoir permis d’effectuer ce
stage au sein du département ministériel qu’il dirige ;
B Mme Sylvie TCHANA SENGUET, chef de la Cellule des Statistiques (CEL-

STAT) à la DEPP et par ailleurs mon encadreur académique, pour l’accueil chaleureux
au sein de cette cellule, son traitement et ses conseils pendant ce stage ;
B Dr. Marcel OPOUMBA, Directeur Général de l’ISSEA et tout le corps enseignant,

pour la qualité de la formation dont nous bénéficions à l’institut ;
B Dr. Dieudonné KINKIELELE, Directeur des Etudes et Coordonnateur de la filière

ISE, pour l’attention et l’assistance qu’il nous accorde et aussi pour sa rigueur ;
B M. Jean Robert TIKOUOKA, Chef du Département des Stages à l’ISSEA pour

l’interêt accordé au bon deroulement de ce stage ;
B Tout le personnel administratif et professoral de l’ISSEA ;
B Tous mes camarades de la deuxième promotion des ISE cycle long, pour leur soutien
et leur présence ;
B Á mes aînés académiques MISSENGUE Exaucée et MAKOMA Jude pour les

conseils et ammendement apporté pour la réalisation de ce rapport ;
B Toute la communauté des étudiants congolais de l’ISSEA, pour le soutien et l’harmonie

qui règne entre nous, ainsi que pour le respect et l’affection qu’ils ont envers ma
modeste personne ;
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa ii

SOMMAIRE Rapport de stage académique
✠ SOMMAIRE ✠
DÉDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
AVANT-PROPOS viii
RÉSUME ix
INTRODUCTION GENERALE 1
1 Présentation de la structure d’accueil et déroulement du stage 4

1.1 Présentation générale du MINPMEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Division des Etudes, des Projets et de la Prospective (DEPP) du MINP-
MEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.3 Déroulement du stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Cadre conceptuel de l’étude 9

2.1 Définition des concepts clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Choix et justification des variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.3 Source des données et méthodologie de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3 Caractéristiques des PME et identification de leurs besoins, sources et

contraintes de financement 14
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa iii

SOMMAIRE
3.1 Caractéristiques des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3.2 Caractéristiques des promoteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Identification des besoins, sources et contraintes de financement des PME . 17
4 Caractéristiques influençant le recours et l’accès au financement 19

4.1 Recours au prêt bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.2 Recours au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4.3 Recours au prêt tontine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.4 Contraintes liées aux sources de finacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.5 Accés au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.6 L’accès au crédit tontine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.7 L’accès au prêt bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Limites et recommandations 33
4.8 Les limites de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.9 Recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Conclusion générale 34
Bibliographie I
Annexes II
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa iv Analyse des besoins, sources et contraintes

de financement des PME au Cameroun
SOMMAIRE Rapport de stage académique
✠ SIGLES ET ABRÉVIATIONS ✠
AS : Analyste Statisticien
BCPME : Banque Camerounaise des Petites et Moyenne Entreprise
CDMT : Cadre des Dépenses à Moyen Terme
CEMAC : Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale
CFA : Communauté Financière Africaine
DEPP : Division des Etudes, des Projets et de la Prospective
DSF : Déclaration Statistique et Fiscale
INS : Institut National de la Statistique
ISE : Ingénieur Statisticien Economiste
ISSEA : Institut Sous-régional de Statistiques et d’Économie Appliquée
ME : Moyenne entreprise
MINPMEESA : Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale
et de l’Artisanat
OCDE : Organisation de Cooperation et de Déveleppement Economique
PE : Petite entreprise
PIB : Produit Intérieur Brut
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PMEESA : Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Arti-
sanat
SA : Société Anonyme
SARL : Société Anonyme à Responsabilité Limitée
SARLU : Société Anonyme à Responsabilité Limitée Uni personnelle
SND 30 : Strategie National de Développement 2030
SUARL : Société Unipersonnelle à Responsabilités Limitées
TPE : Très Petite Entreprise
TSS : Technicien Supérieur de la Statistique
UPI : Unité de Production Informelle
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa v

LISTE DES TABLEAUX Rapport de stage académique
✠ Liste des tableaux ✠
2.1 Classification des entreprises (PME et TPE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.1 Répartition des entreprises selon la région d’implantation . . . . . . . . . . 15

3.2 Répartition des entreprises selon le secteur d’activité . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Répartition des entreprises selon le sexe et selon le niveau d’étude . . . . . 16
4.1 Répartition (%) des sources de financement suivant les contraintes . . . . . 25

4.2 Répartition des régions suivant l’accès au crédit fournisseur . . . . . . . . . 26
4.3 Répartition des secteurs d’activités suivant le crédit fournisseur . . . . . . 27
4.4 Répartition des besoins des financement suivant l’accès au credit fournisseur 28
4.5 Répartition des régions suivant le crédit tontine . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.6 Répartition des secteurs d’activités suivant l’accès à la tontine . . . . . . . 29
4.7 Répartition des régions suivant l’accès au prêt bancaire . . . . . . . . . . . 31
4.8 Répartition de la forme juridique suivant l’accès au prêt bancaire . . . . . 32
4.9 Répartition des besoins de financement suivant l’accès au prêt bancaire . . 32
4.10 Caractéristique influençant l’accès au crédit Tontine . . . . . . . . . . . . . II
4.11 Test du khi deux entre les besoins de l’entreprise et le recours à la banque . III
4.12 Statistique du khi deux des caractéristiques et le recours au crédit fournisseur III
4.13 Statistique du khi deux des caractéristiques et la tontine . . . . . . . . . . IV
4.14 Caractéristique influençant l’accès au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . IV
4.15 Caractéristique influençant l’accès au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . V
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa vi

TABLE DES FIGURES Rapport de stage académique
✠ Table des figures ✠
3.1 Répartition (%) des entreprises suivant la taille . . . . . . . . . . . . . . . 14

3.2 Répartition des entreprises selon leurs besoins de financement . . . . . . . 17
3.3 Répartition des entreprises selon leurs sources de financement . . . . . . . 18
3.4 Répartition des entreprises selon les contraintes de financement . . . . . . . 18
4.1 Répartition de la taille suivant le recours au prêt bancaire . . . . . . . . . 19

4.2 Répartition des besoins suivant le recours au prêt bancaire . . . . . . . . . 20
4.3 Répartition des secteurs d’activités suivant le recours au credit fournisseur 21
4.4 Répartition des besoins suivant le recours au credit fournisseur . . . . . . . 22
4.5 Répartition des regions suivant le recours à la tontine . . . . . . . . . . . . 23
4.6 Répartition des besoins suivant le recours à la tontine . . . . . . . . . . . 24
4.7 Répartition de l’âge de l’entreprise suivant le crédit fournisseur . . . . . . 26
4.8 Répartition de la taille suivant l’accès à la tontine . . . . . . . . . . . . . . 30
4.9 Répartition des besoins de financement suivant l’accès à la tontine . . . . . 30
4.10 Test d’indépendance du khy deux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . II
4.11 Répartition des entreprises selon le sexe et l’accès au prêt bancaire . . . . . II
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa vii

✠ AVANT-PROPOS ✠
L’ Institut Sous-régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA), créé en

1984, est une institution spécialisée de la Communauté Economique et Monétaire de
l’Afrique Centrale (CEMAC). L’ISSEA a pour mission la formation initiale des cadres
statisticiens, le perfectionnement et le recyclage des cadres des services publics et privés,
nationaux et régionaux (formation continue) et la recherche appliquée dans les domaines
de la méthodologie, de la collecte, du traitement et de l’analyse de l’information statis-
tique et économique. La formation initiale de l’ISSEA comporte principalement trois (03)
filières :
— La filière des Techniciens Superieurs de la Statistique ;
— La filière Analystes statisticiens (AS) dont la durée de formation sur 3 ans ;
— La filière des Ingénieurs Statisticiens Economistes (ISE cycle long et ISE cycle
court) ;
En formation continue, l’institut propose des programmes de Licence Professionnelle (Li-
cence en Base de Données et Big Data, en Gestion et Traitement Statistique des Données) ;
et de Master II (Master en Statistiques agricoles, en Data Science et Modélisation Statis-
tique et en Analyse de la Pauvreté).
Dans les différentes filières, la formation théorique est complétée par des stages pra-
tiques, de 2 à 6 mois au total selon le cycle. Dès la deuxième année, l’élève Ingénieur
Statisticien Economiste (ISE cycle long) éffectue un stage académique d’une durée mini-
male de deux (02) mois. C’est dans ce contexte que s’inscrit le présent document résultat
de notre stage effectué du 03 juillet au 29 septembre 2023 à la Division des Etudes, des
Projets et de la Prospective (DEPP) du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises,
de l’Economie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA) du Cameroun. Ce rapport de
stage porte sur la thématique : « Analyse des besoins, sources et contraintes de
financement des PME au Cameroun ».
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa viii

✠ RÉSUME ✠
Ce travail aborde le thème de l’analyse des besoins, sources et contraintes de finan-

cement des PME au Cameroun. Il s’inscrit dans le cadre d’un stage académique effectué
au sein du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de
l’Artisanat (MINPMEESA). L’objectif général de l’étude est d’améliorer l’accès au fi-
nancement des PME au Cameroun, en identifiant leurs besoins, sources et contraintes
de financement, ainsi que les caractéristiques influençant leur recours et leur accès aux
sources de financement. La démarche méthodologique repose sur l’analyse des données
de l’enquête "Cartographie des petites et moyennes entreprises au Cameroun", réalisée
par l’Institut National de la Statistique (INS) en 2020. Les principaux résultats obtenus
montrent que les besoins de financement des PME sont principalement liés à l’investisse-
ment, à l’exploitation et à la trésorerie. Les sources de financement les plus utilisées sont
l’autofinancement, le crédit fournisseur et la tontine. Les contraintes de financement les
plus citées sont le coût élevé du crédit, les garanties exigées et les procédures administra-
tives. L’analyse bivariée révèle que le secteur d’activité, la taille, le milieu d’implantation,
la forme juridique, l’âge et le niveau d’étude du promoteur sont des facteurs qui influencent
le recours et l’accès aux sources de financement. L’étude présente également quelques li-
mites, notamment le faible nombre d’observations, la qualité des données et le caractère
descriptif de l’analyse. Enfin, l’étude propose des recommandations pour améliorer le fi-
nancement des PME au Cameroun, telles que la promotion de l’éducation financière, le
renforcement du cadre réglementaire et institutionnel, le développement des instruments
de garantie et le soutien à l’innovation.
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa ix

✠ Introduction générale ✠
Contexte et justification de l’étude

Les pétites et moyennes entreprises (PME) sont considérées comme un moteur essentiel
de la croissance économique, de l’innovation et de l’emploi. Elles représentent plus de 90%
des entreprises dans le monde et contribuent à plus de 50% du produit intérieur brut (PIB)
mondial. Selon la Banque mondiale, plus de 50% des PME dans le monde n’ont pas accès
au crédit ou sont sous-financées. Le financement des PME est un enjeu majeur pour le
développement économique et social dans le monde. En effet, les PME représentent une
part importante de l’emploi, de l’innovation et de la croissance dans la plupart des pays.
Cependant, elles font souvent face à des obstacles pour accéder aux sources de financement
adaptées à leurs besoins et à leurs projets tels que l’asymétrie d’information, les coûts de
transaction élevés et les faibles compétences financières.
En Afrique également les PME sont un facteur clé du développement, puisqu’elles
représentent plus de 90% des entreprises du continent et contribuent à environ 60% du
PIB et 70% de l’emploi (OCDE 2022). Néanmoins, le financement des PME en Afrique
est une problématique complexe et multidimensionnelle, qui implique des défis à la fois
structurels, institutionnels et comportementaux.
Particulièrement au Cameroun, selon le MINPMEESA en 2023, les PME constituent
la majorité du tissu économique, avec environ 95% des entreprises et 36% du PIB. La
SND 30, qui vise à faire du pays un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité,
reconnaît le rôle clé des PME dans la création de richesses, d’emplois et de croissance éco-
nomique. Elle souligne également la nécessité de renforcer leur compétitivité, leur accès
aux marchés et leur capacité d’innovation. Parmi les axes stratégiques de la SND 30, figure
le renforcement de la compétitivité du secteur privé, qui passe notamment par l’améliora-
tion de l’accès au financement des PME. Le financement des PME au Cameroun est une
problématique qui concerne à la fois les aspects économiques, sociaux et institutionnels
du développement du pays.
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 1

Plan de travail
Problématique
Le financement est un facteur déterminant pour la création, la survie et la croissance
des PME. Cependant, les PME au Cameroun rencontrent des difficultés à mobiliser des
ressources financières adaptées à leurs besoins et à leurs projets. Malgré la diversité de
sources de financement pour les PME, leur financement est limité par certains facteurs.
Face à cela, les PME ont besoin d’identifier leurs besoins réels de financement, les sources
disponibles et adaptées à leur situation, ainsi que les moyens d’améliorer leur accès au
financement. Il s’agit d’une problématique importante pour le développement du secteur
privé au Cameroun. De ce qui précède l’on se pose la question de savoir :
Problématique
Comment améliorer l’accès au financement des PME au Cameroun ?
Objectifs de l’étude
Pour répondre à la question précédente la présente étude se doit de déterminer les
besoins, les sources et les contraintes de financement des PME au Cameroun.
De manière spécifique il sera question de :
B Identifier les besoins, les sources et contraintes de financement des PME au Cameroun ;
B Étudier les éventuelles liaisons entre les besoins, sources et contraintes de financement
disponibles pour les PME ;
B Examiner l’accès au financement des PME ;
Méthodologie de l’étude
Pour atteindre les objectifs fixés, deux méthodes statistiques seront mises en exergue.
Il s’agit de l’analyse univariée afin d’identifier les différents besoins, sources et contraintes
de financement des PME. Et de l’analyse bivariée pour déterminer les éventuelles liaisons
entre les besoins et sources de financement des PME puis examiner l’accès au financement
des PME au Cameroun. Les données utilisées dans cette étude sont celles de l’enquête
« CARTOGRAPHIE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES AU
CAMEROUN », réalisée par l’Institut National de la Statistique (INS) en 2020.
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 2 Analyse des besoins, sources et contraintes

Plan de travail
Plan de travail
Afin de répondre à la problématique suscitée, le présent travail s’articule autour de
quatre chapitres. Le premier aborde la présentation du Ministère des Petites et Moyennes
Entreprises et le déroulement du stage. Le second chapitre fixe le cadre conceptuel et pré-
cise la méthodologie de travail adoptée. Le troisième chapitre présente les caractéristiques
des entreprises et identifie leurs besoins, sources et contraintes de financement.Enfin, le
quatrième chapitre met en exergue les caractéristiques influençant le recours aux sources
et l’accès au financement.

⋆ ⋆ Chapitre Un ⋆ ⋆
Présentation de la structure
d’accueil et déroulement du stage
Ce chapitre présente globalement la structure d’accueil du stage : le MINPMEESA,

et décrit brièvement le déroulement du stage. Pour ce faire, le chapitre se subdivise en
trois (03) grandes parties. La première partie présente les missions, l’organigramme et les
établissements sous-tutelle du MINPMEESA. La seconde partie traite des missions et de
l’organisation de la DEPP et la cellule des statistiques. Enfin, la dernière partie décrit
l’accueil et les travaux effectués tout au long de la période de stage.
1.1 Présentation générale du MINPMEESA

Le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie Sociale et de l’Ar-
tisanat a été créé par décret présidentiel n° 2004/320 du 08 décembre 2004 portant
organisation du Gouvernement, modifié par le Décret n° 2011/408 du 09 décembre 2011
et récemment complété par celui du 27 mai 2013 n° 2013/169. Dans cette première section,
il est question de présenter successivement les missions et l’organisation de ce ministère
1.1.1. Missions du MINPMEESA

Les missions du MINPMEESA sont définies dans le Décret n° 2013/169 du 27 mai
2013 qui détermine son organisation actuelle. Ce texte précise que le ministère est chargé
de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique du Gouvernement
en matière de développement des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale
et de l’Artisanat (PMEESA). De ce fait, le MINPMEEESA est responsable de :
✍ La promotion et de l’encadrement des petites et moyenne entreprises et l’artisa-
nat ;
✍ Le développement de l’économie sociale ;
✍ La promotion de l’esprit d’entreprise et de l’initiative privée ;

Présentation générale du MINPMEESA
✍ La constitution, en liaison avec les organisations professionnelles, d’une banque

de données et de projets à l’intention des investisseurs dans les secteurs des petites
et moyennes entreprises et de l’artisanat ;
✍ Le suivi de l’activité des organismes d’assistance aux petites et moyennes entre-
prises et de l’artisanat ;
✍ La promotion des produits des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat,
en liaison avec les organisations professionnelles concernées ;
✍ Le suivi des organisations professionnelles des petites et moyennes entreprises et
de l’artisanat ;
✍ Le suivi de l’évolution du secteur informel et des études y relatives ;
✍ L’identification et de l’étude des possibilités de migration des acteurs du secteur
informel vers l’artisanat et les microentreprises ;
✍ L’étude de toute mesure visant à favoriser l’information et la formation des acteurs
du secteur informel.
Les missions du MINPMEESA ainsi présentées, il convient de présenter les différents
organes de ce ministère qui travaillent à la réalisation de ces tâches.
1.1.2. Organigramme du MINPMEESA

L’organigramme du MINPMEESA se compose de :
✍ Le Cabinet du Ministre comprenant :
✍ Un secrétariat général ;
✍ Deux Conseillers Techniques ;
✍ Une Inspection Générale ;
✍ Une Administration Centrale qui comprend :
✍ Direction des Petites et Moyennes Entreprises ;
✍ Direction de l’Artisanat et des Migrations du Secteur Informel ;
✍ Direction de l’Economie Sociale ;
✍ Division des Etudes, des Projets et de la Prospective ;
✍ Division de la Coopération et du partenariat ;
✍ Direction des Affaires Générales ;
✍ Des Services déconcentrés regroupant :
✍ Les Délégations Régionales des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie

Division des Etudes, des Projets et de la Prospective (DEPP) du
MINPMEESA
Sociale et de l’Artisanat ;
✍ Les Délégations Départementales des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Economie Sociale et de l’Artisanat ;
Par ailleurs les structures suivantes sont rattachées au Secrétariat Général : la Division
des Affaires Juridiques, la Cellule de Suivi, la Cellule de Communication, la Cellule de
Traduction, la Cellule Informatique, la Cellule de la Compétitivité et de la Sous-Traitance,
la Sous-direction de l’Accueil, du Courrier et de Liaison et le Service de la Documenta-
tion et des Archives. Á cet organigramme du MINPMEESA s’ajoute des institutions et
organismes sous tutelle du ministère qui l’aident dans l’accomplissement de ses missions.
1.2 Division des Etudes, des Projets et de la Pros-

pective (DEPP) du MINPMEESA
Cette section présente la DEPP, notamment son organisation et ses missions au sein
du ministère, ainsi que sa cellule des statistiques.
1.2.1. Missions et organisation de la DEPP

Placée sous l’autorité d’un Chef de Division, la Division des Etudes, des Projets et de
la Prospective est chargée de :
✍ L’élaboration de la stratégie sectorielle du Ministère ;
✍ La conduite et de la réalisation des études, projets et programmes, en liaison avec
les partenaires concernés ;
✍ La mise en place des outils d’analyse, de planification, de suivi, de contrôle de
gestion des risques et de modification des projets ;
✍ La définition des contenus des formations appropriées aux gestionnaires des pro-
jets ;
✍ L’évaluation des performances des projets au cours de leurs réalisations et de la
proposition des mesures correctives ;
✍ La préparation du Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT) du département
ministériel, en liaison avec les administrations concernées ;
✍ La constitution et de la mise à jour des banques de projet dans le secteur des
Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat ;

MINPMEESA
✍ L’assistance et du conseil en matière de planification des activités des autres

services du Ministère ;
✍ La constitution et de la mise à jour d’une banque de données statistiques du
Ministère ;
✍ Le suivi de conjoncture dans le secteur des Petites et Moyennes Entreprises.
✍ L’évaluation des performances des projets au cours de leurs réalisations et de la
proposition des mesures correctives ;
La DEPP comprend trois (03) cellules :
✍ La Cellule des Etudes et de la Prospective ;
✍ La Cellule des projets ;
✍ La Cellule des Statistiques.
Par la suite, seule cette dernière cellule sera présentée, car c’est dans celle-ci que s’est
déroulé le stage encadrant le présent travail.
1.2.2. Cellule des statistiques du MINPMEESA

La cellule des statistiques sous l’autorité d’un chef de cellule entouré de deux (02)
chargés d’études assistant. Cette cellule est chargée de :
✍ La collecte, la centralisation et l’analyse des statistiques du secteur des petites et
moyennes entreprises, de l’Economie sociale, de l’artisanat et du secteur informel ;
✍ La mise à jour des banques de données statistiques dans le secteur des petites et
moyennes entreprises, de l’Economie sociale, de l’artisanat et du secteur informel ;
Ayant ainsi présenté de manière globale la structure d’accueil du stage, la prochaine
partie décrit brièvement le déroulement de celui-ci.
1.3 Déroulement du stage

Le lundi 03 juillet 2023 dès 08H, débutait le stage au sein de la Cellule des Statistiques
(CELSTAT) de la Division des Etudes, des Projets et de la Prospective (DEPP) située
au 18 ème et dernier étage de l’immeuble « émergence » abritant les bureaux centraux du
MINPMEESA. Ce premier jour, nous avons été accueilli par le chef de la cellule qui est
mon encadreur académique, madame TCHANA Sylvie. Mais cet entretien fut de courte
durée car cette dernière était attendue à une réunion dans un autre ministère. Ce n’est
donc qu’à partir du lendemain que le stage a véritablement commencé pour nous, par un

MINPMEESA
briefing avec mon encadreur, puis le chef de la DEPP. Ces derniers m’ont briefé sur le rôle
de la division, celui de la CELSTAT, et donné quelques conseils pour le bon déroulement
de mon stage. La fin de la rencontre avec ces responsables a marqué le début du travail
pour moi auprès de l’équipe de la DEPP et de la CELSTAT en particulier.
La journée de stage débutait généralement à 9h et s’achevait à 16h ; Durant pratique-
ment trois mois de stage, diverses tâches m’ont été confiées, me permettant soit de mettre
en pratique les connaissances acquises durant mes deux années de formation à l’ISSEA (l’
utilisation du logiciel Excel pour des analyses statistiques, du language Python et VBA
pour automatiser certaines tâches ) soit de m’initier aux règles et méthodes de l’adminis-
tration ( rédaction de notes de service, de note de conjoncture de lettres administratives,
tenue lors de présentations et de réunions ).
1.3.1. Tâches effectuées

Dans la CELSTATS oú nous avons passé plus de temps differentes tâches ont été
effectuées à savoir :
✍ La rédaction de la note de conjoncture trimestrielle : Ce document est
un processus essentiel au MINPMEESA, qui consiste à compiler les résultats d’une
enquête menée auprès d’un échantillon de chefs d’entreprises dans les dix régions
du Cameroun. Cette note de conjoncture permet de recueillir les perceptions des
dirigeants d’entreprises sur l’activité économique dans la sous-région CEMAC et au
Cameroun en particulier, ainsi que sur le volume d’activité, le niveau de production,
le niveau de vente et la situation de l’emploi au cours du trimestre.
✍ La rédaction d’une note de perspective : Cette note, intitulée :« Identifi-
cation des besoins de financement des PMEESA ». Il s’agissait tout d’abord de
présenter pour chaque cyble (PMEESA) leurs besoins en matière de financement.
Ensuite, avoir un regard particulier sur l’agro-industrie tout ressortissant les be-
soins les plus sollicités par les PMEESA de ce sous secteur.
✍ Conception de l’enquete Journée Nationale de l’Economie Sociale :
Cette enquêt portait sur le thème : Mobilisation des Réseaux dans les Territoires et
Développement des Partenariats le principal objectif était d’encourager les acteurs
de l’économie sociale à établir les réseaux pour leur bon fonctionnement.

⋆ ⋆ Chapitre Deux ⋆ ⋆
Cadre conceptuel de l’étude
Dans ce chapitre nous nous intéressons à la présentation des concepts pouvant aider
à la comprehension du thème de cette étude et à la revue des études menées en rapport
avec ce dernier.
2.1 Définition des concepts clés

Dans le but de permettre aux lecteurs de comprendre les termes techniques utilisés
afin de les situer dans ce document, la présente section va permettre de définir les termes
jugés clés.
2.1.1. Génearalités des PME
L’Institut National de la Statistique du Cameroun (INS) définit une entreprise comme
une unité économique qui produit des biens et des services destinés à la vente sur le
marché. Elle peut être constituée sous forme de société ou de personne physique. Pour
définir une PME, il se sert de certains critères, notamment, le chiffre d’affaires, l’effectif
du personnel, la valeur des actifs, le statut de son propriétaire, etc. Dans le cadre de notre
travail, nous retenons la définition officielle de PME au Cameroun découlant de la loi
N°2010/001 du 13 avril 2010 qui stipule que, selon ces critères, rentrent dans la catégorie
PME, les entreprises ayant un effectif permanent entre 21 et 100 individus et dont le
chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 100 millions et n’excèdent pas 1 milliard
de francs CFA. Il en découle aussi une classification :
Table 2.1 – Classification des entreprises (PME et TPE)
Source : Adaptation tirée de la loi N° 2015/010 du 16 juillet 2015

Définition des concepts clés
2.1.2. Quelques concepts sur le financement des

entreprises
Financement des PME : D’après le rapport de l’OCDE (2022), le financement

des PME est l’ensemble des moyens financiers dont disposent les petites et moyennes
entreprises pour créer, développer ou maintenir leurs activités.
Crédit bancaire : Selon l’OCDE, le crédit bancaire ou emprunt bancaire ou encore

prêt bancaire est un type de financement par emprunt qui consiste à obtenir un prêt
auprès d’une banque ou d’un autre établissement financier. En d’autres termes le crédit
bancaire est un mode de financement externe dans lequel un établissement financier va
mettre à la disposition d’une entreprise une certaine somme d’argent, afin de l’aider dans
sa création ou son développement.
Besoin de financement : Selon l’INS Cameroun, un besoin de financement est la

différence entre les ressources financières nécessaires pour réaliser un projet ou une activité
et les ressources financières disponibles.
Source de financement : Une source de financement est un moyen ou une méthode

utilisée pour obtenir des fonds nécessaires pour financer une entreprise, un projet ou une
activité.Selon l’INS Cameroun, une source de financement est l’origine des ressources
financières mobilisées par une entreprise, qu’elles soient internes (autofinancement, fonds
propres) ou externes (crédits bancaires, subventions, etc.).
Contrainte de financement : Une contrainte de financement est une limitation

ou une restriction qui empêche une entreprise, un projet ou une activité d’obtenir les
fonds nécessaires pour fonctionner ou se développer. Selon l’INS, une contrainte de finan-
cement est une situation où une entreprise ne peut pas accéder aux ressources financières
nécessaires pour réaliser ses projets d’investissement ou de fonctionnement, en raison de
l’insuffisance ou du coût élevé des offres de crédit disponibles sur le marché.
Tontine : Une tontine est une association d’épargne et de crédit rotatif, formée par
un groupe d’individus qui contribuent périodiquement à une caisse commune, dont les
fonds sont alloués à tour de rôle à chacun des membres. La tontine repose sur les principes
de solidarité, d’entraide et de sociabilité, et permet de financer des projets personnels ou
entrepreneuriaux.

Choix et justification des variables
Crédit fournisseur D’après l’INS Cameroun, le crédit fournisseur est un type de

crédit qui représente les avances consenties par les fournisseurs à leurs clients, générale-
ment sous forme de délais de paiement.
Micro-finance La microfinance est un ensemble de services financiers qui visent à

fournir des prêts, des dépôts et des assurances à des personnes ou des entreprises ayant
des besoins financiers limités, souvent exclus du système bancaire traditionnel.
2.2 Choix et justification des variables

Cette section présente les differentes variables essentielles pour atteintre les objectifs
fixés dans le cadre de cette étude.
2.2.1. Secteur d’activité

Selon le Tableau de bord de l’OCDE sur le financement des PME et des entrepreneurs :
Faits saillants 2023, le secteur d’activité est une variable importante pour analyser le fi-
nancement des PME, car il peut refléter le niveau de risque, de rentabilité, de compétitivité
et d’innovation des entreprises.Une étude ménée par De Mel et al en 2009 (2009) a mon-
tré que le secteur d’activité influence le choix et l’accès aux sources de financement des
PME, ainsi que leurs besoins et leurs contraintes de financement.
2.2.2. Taille de l’entreprise

Une étude menée par Coleman et al (2017) sur l’entrepreneuriat et accès au fi-
nancement a montré que la taille de l’entreprise a un impact sur leur performance, leur
structure financière, leur capacité d’endettement et leur accès au marché financier.
2.2.3. Milieu d’implantation

Cette variable peut renseigner sur le contexte économique, social et institutionnel dans
lequel évoluent les PME. Selon une étude de l’OCDE en 2014, le milieu d’implantation
influence le financement des PME, car il peut affecter la demande et l’offre de financement,
ainsi que les opportunités et les contraintes de financement.
2.2.4. Forme juridique

Huyghebaert et al dans Legal form and access to finance in SMEs en 2018 ont
montré que la forme juridique influence la capacité à lever des fonds propres ou à contracter

Source des données et méthodologie d’étude
des dettes, selon les règles comptables et juridiques applicables aux entreprises.
2.2.5. Aĝe de l’entreprise

Cette variable peut mesurer l’expérience, la maturité et la réputation des PME sur
le marché. Selon Kozubikovás, l’âge de l’entreprise influence le financement des PME,
car il peut réduire l’asymétrie d’information, augmenter la confiance des prêteurs ou des
investisseurs et améliorer la rentabilité et la solvabilité des entreprises.
2.2.6. Niveau d’étude du promoteur

Le niveau d’étude du promoteur peut affecter son accès aux sources de financement,
notamment les crédits bancaires, les subventions et les aides publiques. Ruta Aidis et
al ont prouvé que les promoteurs ayant un niveau d’étude élevé peuvent avoir plus de
facilité à présenter leur projet, à négocier les conditions de financement et à respecter les
obligations légales et fiscales.
2.3 Source des données et méthodologie de l’étude

Dans cette section, il est question de présenter la source de données, la base de données
utilisées, de détailler les outils d’analyses et la démarche qui a été utilisée pour atteindre
les objectifs fixés.
2.3.1. Source de données

Ce travail s’appuie sur les données de l’enquête “Cartographie des petites et
moyennes entreprises au Cameroun”. Cette enquête, qui visait à disposer d’une
cartographie des PME camerounaises pour promouvoir efficacement leur compétitivité, a
été réalisée par l’INS Cameroun entre le 13 mars et le 13 avril 2020.
La collecte des données a couvert l’ensemble du territoire national. Douala et Yaoundé,
en raison de leur importance en termes d’implantation d’entreprises, ont été considérées
comme des régions distinctes d’enquête. Dans les autres régions, les entreprises déposant
une Déclaration Statistique et Fiscale (DSF) se concentrent généralement dans le chef-lieu
de région et parfois dans quelques villes.
La méthode d’échantillonnage retenue pour la collecte des données était le sondage
stratifié. Les critères de stratification étaient : le sous-secteur d’activité et le type de

Source des données et méthodologie d’étude
l’entreprise. Un échantillon de 1342 entreprises était prévu. Le mode de collecte des

données était principalement l’entretien assisté par ordinateur (CAPI). 912 PME ont
finalement été enquêtées.
2.3.2. Méthodologie d’analyse

Pour atteindre les objectifs poursuivis par notre étude nous allons dans un premier
temps utiliser l’analyse univariée afin de décrire certaines variables de l’étude. En second
lieu, à travers l’analyse bivariée, nous allons étudier les relations entre les besoins, sources
et contraintes de financement.
L’inférence statistique, au travers du test de Khi 2 permettra d’étudier l’existence ou
pas d’une éventuelle liaison entre les variables de l’étude, le recours aux sources et l’accès
au financement. Le seuil de significativité pour la réalisation du test est fixé à 5%. Si
la p-valeur est inférieure au seuil de significativité, l’hypothèse d’indépendance des deux
variables est rejetée. Pour quantifier l’intensité de la liaison, le V de Cramer est calculé.
2.3.3. Traitement des valeurs manquantes et des

modalités "ND"
L’enquête couvrait une population de 912 PME. Etant donnée la présence des valeurs
manquantes dans quelques variables, la gestion de ces dernières était la première des
tâches à réaliser. Pour ce faire, le passage par une suppression de ces dernières s’est avéré
nécessaire compte tenu de leur faible nombre. Les modalités "Non Déterminé" ou ND ont
quant à elles été supprimées de la base de données et la variable permettant de capter
l’âge de la PME a été calculée à partir de la variable date de démarrage des activités et
l’année de reference de l’enquête. Le nombre des observations après traintement du jeu
de données est alors passé à 695 PME.
2.3.4. Outils utilisés pour l’analyse

Ms Excel et Python seront utilisés pour le traitement des données et pour la production
des tableaux et graphiques présentés dans ce document. Quant à la rédaction, elle a été
faite entièrement avec le logiciel LATEX.
La methodologie ainsi connue le prochain chapitre présente les caractéristiques des
entreprises et identifie leurs besoins, sources et contraintes de financement.

⋆ ⋆ Chapitre Trois ⋆ ⋆
Caractéristiques des PME et

identification de leurs besoins,
sources et contraintes de financement
Ce chapitre est consacré à la description des besoins, sources et contraintes de finan-

cement des PME. Il débutera par la présentation des caractéristiques des PME et des
promoteurs de l’ensemble des entreprises éligibles pour notre étude et s’achèvera par une
identification des besoins, sources et contraintes de financement.
3.1 Caractéristiques des entreprises

Figure 3.1 – Répartition (%) des entreprises suivant la taille
Source : sortie Excel, Cartographie des PME (2020)
Le graphique 3.1 montre la répartition des entreprises suivant leur taille. Nous obser-
vons que 52,95% des entreprises sont des UPI, suivies par les TPE avec 42,73%. Les ME
et les PE sont très minoritaires avec respectivement 3,45% et 0,86%. Cette repartition
reflète le fait que le tissu entrepreneurial du Cameroun est composé essentiellement de
petites structures.

Caractéristiques des entreprises

D’apès le tableau 3.1, les deux principales villes du pays, Douala et Yaoundé, concentrent
respectivement 30,50% et 21,29% des entreprises. Les autres régions ont des parts beau-
coup plus faibles, allant de 4,46% pour le Sud Ouest à 8,20% pour le Nord-Ouest. Cette
répartition indique que les grands centres urbains Douala et Yaoundé offrent un cadre
propice pour l’agglomération des entreprises.
Table 3.1 – Répartition des entreprises selon la région d’implantation
3.1.3. Le secteur d’activité

Nous relevons sur le tableau 3.2 que 38,13% des entreprises exercent dans le commerce.
Les autres secteurs ont des poids faibles, allant de 6,04% pour le primaire à 13,38% pour
les autres industries. Cette prédominance du secteur tertiaire pourrait être dû au fait que
le Cameroun a une économie plutôt tournée vers les services et la transformation des
produits agricoles.

Identification des besoins, sources et contraintes de financement des PME
Table 3.2 – Répartition des entreprises selon le secteur d’activité
3.2 Caractéristiques des promoteurs

Le tableau 3.3 montre la répartition des entreprises selon le sexe d’une part et selon
le niveau d’étude du promoteur d’autre part. Il en ressort que :
B Plus de promoteurs masculins : 8 entreprises sur 10 ont à la tête un promoteur

homme contre 2 ayant un promoteur femme. Nous pouvons conclure qu’il y a une forte
disparité entre les sexes dans la création d’entreprises.
B Plus de promoteurs universitaires : Le niveau d’étude le plus fréquent parmi les

promoteurs est le niveau universitaire (44,46%). Ce resultat montre que la création
d’entreprises nécessite souvent un niveau d’éducation élevé.
B Moins de promoteurs sans niveau : Le niveau d’étude le moins fréquent parmi

les promoteurs est sans niveau soit 9,64% du total. Ainsi, la création d’entreprises est
difficile pour les personnes qui n’ont pas suivi de scolarité.
Table 3.3 – Répartition des entreprises selon le sexe et selon le niveau d’étude

3.3 Identification des besoins, sources et contraintes

de financement des PME
3.3.1. Identification des besoins de financement

Le graphique 3.2 montre la répartition des entreprises selon leurs besoins de finance-
ment. Nous pouvons constater que les besoins les plus manifestés par les PME sont l’acqui-
sition d’équipement (16,06%), l’acquisition des marchandises/matière première(15,50%),
l’acquisition de matériel roulant (11,86%) et le règlement des impôts et taxes(9,26%). Par
ailleurs la recherhe et developpement, le marketing et l’acquisition des emballages restent
les besoins les moins sollicités par les entreprises. Ces besoins reflètent les activités pro-
ductives et commerciales des entreprises, ainsi que leurs obligations fiscales. Ce resultat
pourrait être dû au fait que les entreprises ont besoin de financer leur cycle d’exploitation
et leur investissement malgrès les besoins parfois illimités.
Figure 3.2 – Répartition des entreprises selon leurs besoins de financement
3.3.2. Identification des sources de financement

Les resultats de notre étude présentés par le graphique 3.3 revèle que les sources les
plus utilisées sont les fonds propres, la tontine et le prêt bancaire. Ces sources représentent
respectivement 39,87%, 19,27% et 14,10% du total. Par ailleurs les entreprises font rare-
ment recours aux structures étatiques, à la diaspora et à la BCPME pour solliciter un
financement quelconque.Ce constat suggère que les entreprises ont recours principalement
à l’autofinancement, au financement informel et au financement formel.

Figure 3.3 – Répartition des entreprises selon leurs sources de financement
3.3.3. Identification des contraintes de financement

Le graphique 3.4 montre que les containtes les plus rencontrées par les PME en matière
de financement sont le taux d’interêt élevé (24,15%) et insuffisance des garanties (15%).
La corruption/discriminations demeure la contraintes moins pésentées par les PME. Les
autres contraintes de financements restent rencontrées par les entreprises mais dans les
proportions moindres. Cette repartition suscite que les établissements financièrs proposent
des credits aux taux supposés non accessibles pour les PME.
Figure 3.4 – Répartition des entreprises selon les contraintes de financement
Les besoins, sources et contraintes de financement étant connues le prochain chapitre

met en exergue les caractéristuiques et les besoins qui influent sur le recours des source
de financement.

⋆ ⋆ Chapitre Quatre ⋆ ⋆
Caractéristiques influençant le
recours et l’accès au financement
Ce présent traite en premier lieu les facteurs liés au recours aux sources de finan-
cement (crédit fournisseur, tontine et prêt bancaire) et en deuxième lieu il présente les
caractéristiques discriminantes de l’accès au financement des sources préponderantes dans
le contexte des PME.
4.1 Recours au prêt bancaire

La taille de l’entreprise peut influencer sa décision de solliciter un prêt bancaire en
fonction de ses besoins de financement, de sa capacité à rembourser le prêt et de son
risque perçu. Notre étude semble appuyer ce constat. En effet, 33,67% des TPE et 33,33%
des PE ont sollicité un prêt bancaire. Par ailleurs les UPI (5,16%) sont moins nombreuses
à solliciter la banque car elles sont souvent exclues du système bancaire formel. Ainsi,
nous soupçonnons un lien entre les deux variables. Le lien existant entre les variables est
significative d’après le test du Khi-deux (p-valeur=0,000).
Figure 4.1 – Répartition de la taille suivant le recours au prêt bancaire

4.1.2. Besoins de financement liés au prêt bancaire

Le graphique 4.2 présente les besoins de PME suivant le recours au prêt bancaire.
D’entrée de jeu, nous remarquons au travers du graphique ci-dessous une répartition un
peu plus égalitaire sur la sollicitation d’un prêt bancaire sur l’ensemble des besoins. En
effet, 38,57% des entreprises manifestant le besoin de marketing et publicité ont sollicité
un prêt bancaire suivi de celles qui ont présenté le besoin en équipement matériel roulant
(36,98%). Par contre, 69,72% des PME ayant besoins des matières premières n’ont pas
sollicité un prêt bancaire. Cela peut s’expliquer sur le fait que les besoins les plus fréquents
sont liés à l’investissement car les entreprises cherchent à améliorer leur productivité et
leur compétitivité. Quant au reste, ils sont parfois considérés comme secondaires ou non
prioritaires par les entrepreneurs.
Figure 4.2 – Répartition des besoins suivant le recours au prêt bancaire
4.1.3. Caractéristiques récapitulatif liées au recours à

un prêt bancaire
Á côté des facteurs cités ci haut, le recours au prêt bancaire pourrait être influencer
car d’autres comme mentioné dans le tableau en annexe. L’examen de ce tableau montre
qu’il existe une relation statistiquement significative entre toutes les variables et le recours
au prêt bancaire sauf la nationalité du promoteur ont une p-valeur inférieure à 0,05.Par
exemple, le secteur d’activité de l’entreprise peut également influencer sa capacité à ob-
tenir un prêt bancaire. Certaines industries, comme les services, peuvent être considérées
comme plus risquées pour les prêteurs en raison de leur volatilité et de leur dépendance à

Analyse des caractéristiques des entreprises ayant sollicité un crédit
fournisseur
des facteurs externes tels que les fluctuations du marché. La décroissance des statistiques
de test comme observée permet de mettre en évidence les variables jugées les plus discri-
minantes c’est-à-dire celles qui séparent le mieux les entreprises qui font recours ou pas
au prêt bancaire. Les variables les moins associées au recours à un prêt bancaire sont le
sexe du promoteur (0,09) et la recherche et le développement (0,09).
4.2 Recours au crédit fournisseur
4.2.1. Secteur d’activité

Le secteur d’activité pourrait avoir un lien avec le recours ou pas au crédit fournisseur
en fonction du cycle de production de l’entreprise, de la liquidité, de la concurrence dans
le secteur et des relations entre l’entreprise et ses fournisseurs. Les résultats de notre
étude à travers le graphique 4.3 présentent que les secteurs des services, du commerce
ont le moins solliciteurs du crédit fournisseur. Ces secteurs sont probablement ceux qui
ont le plus besoin de liquidités pour faire face à la concurrence et à la demande des
clients. En effet, 97,56% des entreprises du domaine de services n’ont pas sollicité un crédit
fournisseur contre 76,16% du secteur de l’industrie agro-alimentaire. Nous supposons ainsi
la présence d’une liaison entre le secteur d’activité et le recours au crédit fournisseur. Ce
qui est confirmé par les résultats du test de Khi deux significatifs au seuil de 5% avec une
intensité moyennement faible (V de Cramer = 0,19).
Figure 4.3 – Répartition des secteurs d’activités suivant le recours au credit fournisseur

fournisseur
4.2.2. Besoins des PME liés au recours à un crédit

fournisseur
Le graphique 4.4 montre que les entreprises manifestant les besoins en matières pre-
mières et en acquisition de matériel roulant sont minoritaires que celle qui présentent les
besoins en payement de cotisation sociales ou en règlement de dette à court terme. En
effet, 22,40% des entreprises en besoin d’acquisition de matériel roulant ont fait recours
au crédit fournisseur contre 35,35% de celles qui ont besoin de régler leur dette à court
terme. Ces besoins reflètent les difficultés financières des entreprises et leur volonté d’amé-
liorer leur productivité et leur compétitivité. De plus, Les entreprises qui ont des relations
étroites avec leurs fournisseurs peuvent être plus enclines à solliciter un crédit fournisseur
pour renforcer ces relations et bénéficier de conditions de paiement plus avantageuses.
Figure 4.4 – Répartition des besoins suivant le recours au credit fournisseur
4.2.3. Caractéristiques discriminant le recours

au crédit fournisseur
Le tableau en annexe illustre d’autres caractéristiques et besoins de l’entreprise qui
pourraient expliquer le recours au credit fournisseur. Nous observons que toutes les va-
riables ont une relation significative avec le recours au crédit fournisseur sauf la R&D
prototypage, la nationalité et le sexe du promoteur. Les variables qui ont le V de Cramer
le plus élevé sont le règlement de dette à court terme (0,28), le payement des cotisations
sociales (0,24) et les matières premières (0,23). Par exemple les entreprises qui cherchent
à recruter du personnel peuvent avoir besoin de fonds supplémentaires pour couvrir les
coûts de recrutement et de formation. Dans ce cas, elles peuvent être plus enclines à
solliciter un crédit fournisseur pour obtenir des fonds.

fournisseur
4.3 Recours au prêt tontine

La décision d’une entreprise à solliciter un prêt à la tontine dépendra de nombreux
facteurs, notamment les besoins de financement de l’entreprise, les options de finance-
ment disponibles et la culture entrepreneuriale courante dans la région d’implantation de
l’entreprise. Nous pouvons observer du graphique 4.5 que les entreprises de la région du
Sud-Ouest ont le plus sollicité un prêt à la tontine (51,61%), suivi de celles de la région
de l’Est (35,71%) puis du Nord-Ouest (31,58%). Cependant, les entreprises de la région
du Nord, sont celles qui n’ont pas sollicité un prêt à la tontine. Il reflète la différence de
recours aux tontines selon les régions, différences liées à des facteurs socio-économiques,
culturels ou institutionnels qui influencent le comportement des entrepreneurs face au
financement informel. Au regard de la p valeur cette difference des entreprises.
Figure 4.5 – Répartition des regions suivant le recours à la tontine
4.3.2. Besoins de financement liés au recours à la

tontine
La lecture du graphique 4.6 nous permet de voir que plus de 50% des entreprises
ayant exprimé un besoin en recherche et développement /prototypage, sollicitent un prêt
à la tontine suivi d’un besoin de règlement de dette à court terme puis de payement des
impôts et taxes ; car ils sont liés à la survie et à l’innovation de l’entreprise. Ils nécessitent
des financements faibles et ponctuels que le prêt à la tontine peut offrir. En revanche,
celles qui manifestent un besoin d’acquisition de matière première, ont moins recours à
la tontine (32,27%), car la tontine peut être associée à des risques tels que la perte de

fournisseur
contrôle, ce qui peut être préoccupant pour les entreprises qui souhaitent maintenir leur
indépendance et leur autonomie. Le test du khi deux confirme cette association.
Figure 4.6 – Répartition des besoins suivant le recours à la tontine
4.3.3. Caractéristiques discriminant le recours à la

tontine
Á coté des caractéristiques sus mentionnées le tableau en annexe illustres certaines
de ces caractéristiques qui sont liées avec le recours au près d’une tontine en matière
de financement. Nous observons que les variables ayant le plus fort lien avec le prêt à la
tontine sont la région d’implantation, le payement des impôts et taxes et le niveau d’étude
promoteur, avec un V de Cramer supérieur à 0,13. Ce qui suggère que le prêt à la tontine
est influencé par des facteurs culturels, fiscaux et éducatifs. Cette association peut être
le résultat d’une préférence des entrepreneurs pour le financement informel en fonction
de leurs besoins spécifiques. Par exemple, les entrepreneurs qui ont besoin de payer les
impôts et taxes ou de régler les dettes à court terme peuvent préférer les tontines pour
leur rapidité, leur flexibilité et leur faible coût.
4.4 Contraintes liées aux sources de finacement

Le tableau 4.1 montre la repartition des sources selon les contraintes de financement.Il
ressort que la principale contrainte auxquelles les entreprises font majoritairement face
est le taux d’intérêt qui est généralement élevé, suivi soit d’une insuffisante de garanties
ou d’un délai d’obtention de crédit trop long. En effet, 24,87% des PME ayant sollicité un
prêt micro finance ont été soumise à un taux d’interêt plus élevé. Cependant, le manque
d’informations, la corruption ou la discrimination sont des contraintes peu présentées

fournisseur
par les entreprises pour la plupart des sources.Ces résultats pourrait suggèrer que les
entreprises sont plus préoccupées par les coûts financiers de l’emprunt que par les obstacles
non financiers tels que la corruption ou la discrimination.
Table 4.1 – Répartition (%) des sources de financement suivant les contraintes
Ainsi terminer avec les caractéristiques et les besoins qui influencent le recours aux
sources de financement, nous allons passer maintenant aux déterminants de l’accès au
financement des PME au Cameroun dans la prochaine section.
4.5 Accés au crédit fournisseur
4.5.1. Localisation de l’entreprise

Le milieu d’implantation d’une entreprise pourrait influencer son accès au crédit four-
nisseur en fonction de la proximité géographique des fournisseurs, des infrastructures
logistiques, de la réputation régionale et du contexte économique local. Les résultats de
notre étude présentés par le tableau 4.2 montre que certaines régions ont un accès plus
élevé au crédit fournisseur que d’autres. Par exemple, Adamaoua, Ouest et Sud ont un ac-
cès de 100%, tandis que Littoral n’a aucun accès. Les centres urbains Douala et Yaoundé
enregistre un taux moyen de non-accès. L’accès au crédit fournisseur dépend alors de
la région où se situe l’entreprise, car les conditions économiques, sociales et politiques
peuvent varier d’une région à l’autre. Ce lien est confirmé à travers le test du khi deux
au seuil de significativité de 5%. Au regard du coefficient V de cramer (0,29) ce lien est
moyenne faible.

fournisseur
Table 4.2 – Répartition des régions suivant l’accès au crédit fournisseur
4.5.2. L’age de l’entreprise

Le graphique 5.1 montre que les fournisseurs sont enclins à accorder un crédit aux
vielles entreprises. En effet, 92,31% des entreprises ayant l’âge compris entre 5 et 10 ans
et 79,07% des entreprises de la tranche d’âge plus de 10 ans ont eu accès au crédit contre
62,50% des entreprises de la tranche moins de 5 ans. Cela pourrait s’expliquer par le fait
que les entreprises plus anciennes ont une meilleure réputation et une meilleure relation
avec leurs fournisseurs. Elles peuvent donc négocier des conditions plus favorables avec
leurs fournisseurs. Les entreprises plus jeunes, au contraire, sont plus risquées et moins
connues sur le marché.
À l’égard de ce résultat nous soupçonnons l’existence d’un lien entre les deux variables.
Ce lien est significatif au travers le test du khi deux avec une intensité moyennement forte.
Figure 4.7 – Répartition de l’âge de l’entreprise suivant le crédit fournisseur

fournisseur

Le tableau 4.3 montre la répartition des entreprises selon le secteur d’activité et l’accès
au crédit fournisseur. Nous pouvons remarquer que certains secteurs ont un accès plus
élevé au crédit fournisseur que d’autres. Le secteur primaire a un accès de 100% au crédit
fournisseur, car il peut utiliser ses produits agricoles comme garantie ou comme moyen
de paiement. Le secteur services, en revanche, a un accès de 50%, car il dépend davantage
de la qualité du service rendu et de la satisfaction du client. Le secteur construction a un
accès de 62,50%, ce qui est inférieur à la moyenne nationale.
Le test du khi deux réalisé au seuil de 5% s’est avéré significatif. La lecture du coef-
ficient de Cramer montre que ce lien est quasiment moyen entre le secteur d’activité de
l’entreprise et l’accès au crédit fournisseur.
Table 4.3 – Répartition des secteurs d’activités suivant le crédit fournisseur
4.5.4. Besoins de financement des entreprises

Les besoins en financement des entreprises peuvent rendent les fournisseurs plus réti-
cents. En effet, les besoins en liquidités peuvent défavoriser l’accès au crédit fournisseur
dans le sens où les fournisseurs peuvent hésiter à accorder le crédit si cela met en péril
leur propre situation financière. Il ressort du tableau 4.4 que le taux d’accès est très élevé
(90,38%) pour les entreprises ayant besoins d’acquisition et aménagement de terrain. Et
seulement 26,98% des entreprises manifestant le besoin de la liquidité (régler leur dette à
court terme) ont accès au crédit fournisseur ce qui corrobore avec le constat susmentionné.
81,47% des entreprise, ne présentant pas les besoins en R&D n’ont pas accès au crédit
auprès de leur fournisseur. Ce lien est significatif par le test de Khi deux au seuil de 5%
avec une intensité faible au regard du coefficient de Cramer.

fournisseur
Table 4.4 – Répartition des besoins des financement suivant l’accès au credit fournisseur
4.6 L’accès au crédit tontine

Table 4.5 – Répartition des régions suivant le crédit tontine
Le tableau 4.5 renseigne que la proportion d’entreprises ayant accès à la tontine varie
selon la région d’implémentation, allant de 25% dans le Sud-Ouest à 100% dans l’Ada-
maoua, le Centre, le Littoral et l’Ouest. Les villes de Douala et Yaoundé ont respecti-
vement 88,24% et 80,43% d’entreprises ayant accès à la tontine. Cela peut s’expliquer
par des facteurs culturels, économiques ou géographiques qui influencent la pratique de la
tontine dans ces régions. Le Sud et l’Extrême-Nord sont des régions rurales qui peuvent
avoir moins de réseaux ou de structures pour organiser la tontine. Le Nord-Ouest est une
région montagneuse qui peut rendre les déplacements difficiles pour les participants à la
tontine.

fournisseur

Le tableau 4.6 présente que l’accès à la tontine varie également selon le secteur d’ac-
tivité de l’entreprise. Le secteur primaire, qui regroupe les activités agricoles, forestières,
halieutiques et minières, a le plus faible accès à la tontine (50%). Le secteur des autres
industries, qui comprend les industries. On observe que le secteur primaire a un accès
à la tontine de 50%, tandis que les autres secteurs ont un accès supérieur à 70%. Cela
peut s’expliquer par le fait que le secteur primaire regroupe des activités agricoles ou ex-
tractives qui sont souvent saisonnières, irrégulières ou dépendantes des aléas climatiques,
ce qui rend difficile la participation à la tontine, qui exige une contribution régulière et
constante. Les autres secteurs, comme le commerce, la construction ou les services, ont
peut-être plus de stabilité ou de rentabilité pour s’engager dans la tontine.
Table 4.6 – Répartition des secteurs d’activités suivant l’accès à la tontine

Du graphique 5.2, 100% des ME ont accès à la tontine, tandis que les petites entreprises
(PE) ont le plus fort accès (88,06%). Les très petites entreprises (TPE) et les unités
de production informelles (UPI) ont des niveaux d’accès intermédiaires (76% et 80,6%
respectivement). Cela peut s’expliquer par le fait que les ME ont plus de besoins financiers
et moins de garanties pour accéder aux sources formelles de financement, ce qui les incite
à recourir à la tontine. De plus, les TPE et les UPI peuvent avoir des liens moins forts avec
leur communauté locale, ce qui pourrait expliquer leur accès intermédiaire à la tontine.
Cette association est confirmé par le test du khi deux et le V de Cramer observé est
moyennement faible.

fournisseur
Figure 4.8 – Répartition de la taille suivant l’accès à la tontine
4.6.4. Besoins de financement des entreprises

L’accès au prêt d’une tontine pourrait dépendre type de besoin manifesté par la PME.
En effet nos resultats présentés par le tableau 4.9 montrent que le taux d’accès des besoins
comme l’acquisition d’équipement, de materiel roulant est d’ordre de plus de 75%. Nous
notons aussi que pour les besoins de réglement de salaires les entreprises ayant sollicité
leur tontine ont un taux d’accès de 94,72%. Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que les
besoins liés à l’acquisition d’équipement, de matériel roulant ou au paiement des salaires
sont des besoins très concrets et tangibles pour les entreprises. Ces besoins sont souvent
liés à la croissance de l’entreprise ou à la nécessité de maintenir son activité, ce qui peut
expliquer pourquoi ces entreprises ont un accès plus facile à la tontine pour ces types de
besoins. Il pourrait donc exister un lien les types de besoins manifesté et l’accès ou pas
au prêt d’une tontine. cette associtaion est confirmée par le test de khi deux.
Figure 4.9 – Répartition des besoins de financement suivant l’accès à la tontine

fournisseur
4.7 L’accès au prêt bancaire

La lecture du tableau 4.7 permet de remarquer que la région du Littoral a le taux
d’accès au prêt bancaire le plus élevé (100%) parmi les régions, suivie par les régions
du Nord, du Nord-Ouest. La région du Sud-Ouest a le taux d’accès au prêt bancaire le
plus faible (0%) parmi les régions, suivie par la région de l’Extrême-Nord (33,33%).Par
ailleurs, 66,67% des entreprises de la région de l’Extrême-Nord n’ont pas eu accès au
prêt bancaire. Ainsi, cette région est également confrontée à des défis économiques et
sécuritaires importants, notamment en raison de la présence de groupes terroristes dans
la région. Cela peut rendre les banques plus réticentes à prêter de l’argent aux entreprises
de cette région. Cette association est significative d’après le test du khi deux. Nous pouons
en peut en déduire que l’accès au prêt bancaire varie selon la région d’implantation des
entreprises et que certaines régions sont plus favorisées que d’autres par les institutions
financières.
Table 4.7 – Répartition des régions suivant l’accès au prêt bancaire

fournisseur
4.7.2. Forme juridique

D’après certaines études, les entreprises formelles sont enclines à accéder un prêt ban-
caire. Le tableau 4.8 nous montre que la forme juridique qui a le taux d’accès au prêt
bancaire le plus élevé est la SUARL/SARLU (100%) suivie par la SARL (78,46%) et la
SA (76,47%). La forme juridique qui a le taux d’accès au prêt bancaire le plus faible est
la compagnie individuelle (63,29%) suivie par l’autre forme juridique (50%). Le test du
khi deux confirme cette association au seuil de 5% avec une V de Cramer faible.
Table 4.8 – Répartition de la forme juridique suivant l’accès au prêt bancaire
4.7.3. Besoins de financement des PME

Table 4.9 – Répartition des besoins de financement suivant l’accès au prêt bancaire
D’après le tableau 4.9, le taux d’accès au prêt bancaire est plus élevé pour les entre-
prises qui ont besoin de financement pour la construction (80%) et l’acquisition d’équi-
pement (76,92%) que pour celles qui ont besoin de financement pour le paiement de
cotisations (81,58%). Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que les projets de construc-
tion et d’acquisition d’équipement sont souvent considérés comme des investissements à
long terme tandis que le paiement de cotisations est considéré comme une dépense cou-
rante et peut être perçu comme plus risqué pour les prêteurs. En outre, les entreprises
ayant besoin de financement pour la construction et l’acquisition d’équipement peuvent
avoir des actifs tangibles à offrir en garantie, ce qui peut également faciliter l’obtention
d’un prêt bancaire.

4.8. LES LIMITES DE L’ÉTUDE Rapport de stage académique
✠ Limites et recommandations ✠
4.8 Les limites de l’étude

En dépit du fait que les résultats soient assez satisfaisants, cette étude présente égale-
mentdes limite également quelques limites qu’il est important de souligner.
B Une régression logistique aurait permis de distinguer les variables qui expliquent réel-
lement l’accès au financement des PME ;
B Le travail ne tient pas compte des aspects qualitatifs du financement des PME, tels
que la satisfaction, la confiance ou la fidélité ;
B L’utilisation d’une analyse multivariée aurait permis d’établir le profil des entreprises
ayant recours à un source de financement quelconque ;
4.9 Recommandations
Sur la base des resultats de notre études quelques recommandations sont formulées au
niveau des PME et au niveau des pouvoirs publics.
B Les PME devraient diversifier leurs sources de financement, en combinant les fonds
propres, les fonds externes, les opportunités du marché financier, et les partenariats
stratégiques avec d’autres acteurs ;
B Elles devraient améliorer leur gestion financière, en tenant une comptabilité régulière
et transparente, en élaborant des plans d’affaires solides et réalistes, et en renforçant
leurs capacités et leurs compétences ;
B L’ État devrait renforcer le cadre juridique et réglementaire du financement des PME,

en simplifiant les procédures, en réduisant les coûts et en protégeant les droits des
créanciers et des débiteurs. ;
B L’ État doit encourager le développement du secteur financier, en favorisant la diver-

sification des produits et des services, en soutenant l’innovation et la digitalisation, et
en améliorant la supervision et la régulation ;

4.9. RECOMMANDATIONS Rapport de stage académique
✠ Conclusion générale ✠
Ce travail a eu pour objectif d’analyser les besoins, les sources et les contraintes de
financement des PME au Cameroun. Les résultats ont montré que les PME camerounaises
ont des besoins de financement variés, allant de l’investissement à l’exploitation, en passant
par la modernisation et la diversification. Les sources de financement les plus utilisées sont
les fonds propres, le crédit fournisseur, la tontine et le prêt bancaire. Les contraintes de
financement les plus citées sont le coût élevé du crédit, les garanties exigées, les procédures
administratives et la méconnaissance des dispositifs de financement. L’étude a également
révélé que le secteur d’activité, la taille, le milieu d’implantation, la forme juridique,
l’âge de l’entreprise et le niveau d’étude du promoteur influencent le recours et l’accès
aux sources de financement. Afin d’améliorer le financement des PME au Cameroun,
l’étude recommande de renforcer le cadre légal et réglementaire, de développer le secteur
de la microfinance, de promouvoir l’éducation financière et l’entrepreneuriat, de faciliter
l’accès aux marchés publics et privés, et de soutenir l’innovation et la compétitivité des
PME. Les perspectives d’approfondissement de l’étude portent sur l’analyse de l’impact
du financement sur la performance des PME, ainsi que sur l’évaluation des dispositifs de
financement existants.

BIBLIOGRAPHIE Rapport de stage académique
✠ Bibliographie ✠
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa I

BIBLIOGRAPHIE Rapport de stage académique
✠ Annexes ✠
Figure 4.10 – Test d’indépendance du khy deux
Source : Auteur
Figure 4.11 – Répartition des entreprises selon le sexe et l’accès au prêt bancaire

Table 4.10 – Caractéristique influençant l’accès au crédit Tontine
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa II

Annexes
Table 4.11 – Test du khi deux entre les besoins de l’entreprise et le recours à la banque

Table 4.12 – Statistique du khi deux des caractéristiques et le recours au crédit fournis-
seur
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa III Analyse des besoins, sources et contraintes
Annexes
Table 4.13 – Statistique du khi deux des caractéristiques et la tontine

Table 4.14 – Caractéristique influençant l’accès au crédit fournisseur
Table 4.15 – Caractéristique influençant l’accès au crédit fournisseur
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa IV Analyse des besoins, sources et contraintes

TABLE DES MATIÈRES Rapport de stage académique
✠ Table des matières ✠
DÉDICACE i
REMERCIEMENTS ii
SIGLES ET ABRÉVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES FIGURES vii
AVANT-PROPOS viii
RÉSUME ix
INTRODUCTION GENERALE 1
1 Présentation de la structure d’accueil et déroulement du stage 4

1.1 Présentation générale du MINPMEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.1 Missions du MINPMEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.2 Organigramme du MINPMEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Division des Etudes, des Projets et de la Prospective (DEPP) du MINP-
MEESA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.1 Missions et organisation de la DEPP . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.2.2 Cellule des statistiques du MINPMEESA . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3 Déroulement du stage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.3.1 Tâches effectuées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2 Cadre conceptuel de l’étude 9

2.1 Définition des concepts clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa V

Table des matières
2.1.1 Génearalités des PME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2.1.2 Quelques concepts sur le financement des entreprises . . . . . . . . 10
2.2 Choix et justification des variables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.1 Secteur d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.2 Taille de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.3 Milieu d’implantation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.4 Forme juridique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.2.5 Aĝe de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.6 Niveau d’étude du promoteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3 Source des données et méthodologie de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3.1 Source de données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.3.2 Méthodologie d’analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.3.3 Traitement des valeurs manquantes et des modalités "ND" . . . . . 13
2.3.4 Outils utilisés pour l’analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Caractéristiques des PME et identification de leurs besoins, sources et

contraintes de financement 14
3.1 Caractéristiques des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.1.3 Le secteur d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2 Caractéristiques des promoteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Identification des besoins, sources et contraintes de financement des PME . 17
3.3.1 Identification des besoins de financement . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.2 Identification des sources de financement . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.3.3 Identification des contraintes de financement . . . . . . . . . . . . . 18
4 Caractéristiques influençant le recours et l’accès au financement 19

4.1 Recours au prêt bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
4.1.2 Besoins de financement liés au prêt bancaire . . . . . . . . . . . . . 20
4.1.3 Caractéristiques récapitulatif liées au recours à un prêt bancaire . . 20
4.2 Recours au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa VI Analyse des besoins, sources et contraintes

Table des matières
4.2.1 Secteur d’activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

4.2.2 Besoins des PME liés au recours à un crédit fournisseur . . . . . . . 22
4.2.3 Caractéristiques discriminant le recours
au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
4.3 Recours au prêt tontine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
4.3.2 Besoins de financement liés au recours à la tontine . . . . . . . . . . 23
4.3.3 Caractéristiques discriminant le recours à la tontine . . . . . . . . . 24
4.4 Contraintes liées aux sources de finacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
4.5 Accés au crédit fournisseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.5.1 Localisation de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.5.2 L’age de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.5.4 Besoins de financement des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.6 L’accès au crédit tontine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.6.4 Besoins de financement des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . 30
4.7 L’accès au prêt bancaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
4.7.2 Forme juridique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
4.7.3 Besoins de financement des PME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Limites et recommandations 33
4.8 Les limites de l’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
4.9 Recommandations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Conclusion générale 34
Bibliographie I
Annexes II
©ONDAY ELISA Ruth Vanessa VII Analyse des besoins, sources et contraintes

Final Rapport

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C

RAPPORT DE STAGE ACADEMIQUE

ANALYSE DES BESOINS, SOURCES ET

Stage effectué du 03 juillet au 29 septembre 2023

Je dédie ce rapport de stage à mes très

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa i

L’élaboration du présent document aurait été impossible sans l’intervention de plu-

B M. Achille BASSILEKIN III, Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de

B Mme Sylvie TCHANA SENGUET, chef de la Cellule des Statistiques (CEL-

B Dr. Marcel OPOUMBA, Directeur Général de l’ISSEA et tout le corps enseignant,

B Dr. Dieudonné KINKIELELE, Directeur des Etudes et Coordonnateur de la filière

B M. Jean Robert TIKOUOKA, Chef du Département des Stages à l’ISSEA pour

B Tout le personnel administratif et professoral de l’ISSEA ;

B Á mes aînés académiques MISSENGUE Exaucée et MAKOMA Jude pour les

B Toute la communauté des étudiants congolais de l’ISSEA, pour le soutien et l’harmonie

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa ii

LISTE DES TABLEAUX vi

LISTE DES FIGURES vii

1 Présentation de la structure d’accueil et déroulement du stage 4

2 Cadre conceptuel de l’étude 9

3 Caractéristiques des PME et identification de leurs besoins, sources et

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa iii

3.1 Caractéristiques des entreprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

4 Caractéristiques influençant le recours et l’accès au financement 19

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa iv Analyse des besoins, sources et contraintes

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa v

✠ Liste des tableaux ✠

2.1 Classification des entreprises (PME et TPE) . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

3.1 Répartition des entreprises selon la région d’implantation . . . . . . . . . . 15

4.1 Répartition (%) des sources de financement suivant les contraintes . . . . . 25

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa vi

✠ Table des figures ✠

3.1 Répartition (%) des entreprises suivant la taille . . . . . . . . . . . . . . . 14

4.1 Répartition de la taille suivant le recours au prêt bancaire . . . . . . . . . 19

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa vii

L’ Institut Sous-régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA), créé en

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa viii

Ce travail aborde le thème de l’analyse des besoins, sources et contraintes de finan-

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa ix

Contexte et justification de l’étude

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 1

Comment améliorer l’accès au financement des PME au Cameroun ?

B Examiner l’accès au financement des PME ;

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 2 Analyse des besoins, sources et contraintes

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 3 Analyse des besoins, sources et contraintes

Ce chapitre présente globalement la structure d’accueil du stage : le MINPMEESA,

1.1 Présentation générale du MINPMEESA

1.1.1. Missions du MINPMEESA

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 4

✍ La constitution, en liaison avec les organisations professionnelles, d’une banque

1.1.2. Organigramme du MINPMEESA

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 5 Analyse des besoins, sources et contraintes

1.2 Division des Etudes, des Projets et de la Pros-

1.2.1. Missions et organisation de la DEPP

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 6 Analyse des besoins, sources et contraintes

✍ L’assistance et du conseil en matière de planification des activités des autres

1.2.2. Cellule des statistiques du MINPMEESA

1.3 Déroulement du stage

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 7 Analyse des besoins, sources et contraintes

1.3.1. Tâches effectuées

©ONDAY ELISA Ruth Vanessa 8 Analyse des besoins, sources et contraintes

Cadre conceptuel de l’étude

2.1 Définition des concepts clés

Table 2.1 – Classification des entreprises (PME et TPE)