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REPUBIQUE DE LA COTE D’IVOIRE

------------------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
-------------------------------------
GROUPE ECOLES D’INGÉNIEURS HETEC

INSTITUT SUPÉRIEUR DES MÉTIERS DU TERCIAIRE

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE

OPTION : Audit Et Contrôle De Gestion (ACG)

ITCJ

THEME : CONCEPTION ET MISE EN PLACE DU PROCEDURE


BUDGETAIRE DANS UN ETABLISSEMENT EDUCATIF :
CAS DES ECOLES PRIVÉS.

Présenté par :

PANADES VILLAHUTE Celia

MAITREDE
MAITRE DESTAGE
SATGE DIRECTEUR DE MÉMOIRE
Mme ClarisseN’DRI
MmeClarisse N’DRINGUESSAN
N’GUESSAN M. MLAPA GEORGE
(Comptable)
(Comptable) (Professeur, expert consultant)

Année académique 2022-2023


CONCEPTION ET MISE EN PLACE DES PROCEDURES
BUDGETAIRES DANS UN ETABLISSEMENT EDUCATIF : CAS D’UNE
ECOLE PRIVÉE

II
SOMMAIRE

INTRODUCTION GÉNÉRALE ............................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : CADRE D’ANALYSE D’UNE PROCEDURE BUDGÉTAIRE .... 7

CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION ET DU


FONCTIONNEMENT DES ÉCOLES EN CÔTE D’IVOIRE ................... 8

CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU CADRE CONCEPTUEL ....................................... 15

DEUXIEME PARTIE :MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE


BUDGETAIRE DANS UN ETABLISSEMENT PRIVÉ....................................................... 19

CHAPITRE 1 : ENSEMBLE DES DISFONCTIONNEMENTS LIES AUX ACTIVITES


D’UN ETABLISSEMENT PRIVÉ .............................................................. 20

CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE BUDGÉTAIRE 24

RECOMMANDATIONS.......................................................................................................... 49

CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................................................................. 50

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 52

ANNEXES.................................................................................................................................. 53

TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................ 54

III
DÉDICACE

Je dédie ce Mémoire à toutes ces personnes qui ont contribué de loin ou de prêt à
ces années d’étude, pour leur soutien et leurs encouragements. Que Dieu vous le rendre
en grâce et en bénédiction.

IV
REMERCIEMENTS

A toi, Dieu notre louange ! Nous t’acclamons : tu es Seigneur ! C’est toi qui
nous as donné la force et le courage nécessaires pour mener à termes ces trois d’années
étude, qui pourraient nous aider dans notre mission de répondre aux besoins de notre
société. Que ton nom soit éternellement glorifié !
Notre gratitude va à Mr. MLAPA qui malgré ses multiples occupations n’a
ménagé aucun effort pour nous aider, avec sa rigueur méthodologique et son goût très
prononcé du travail bien fait, à donner forme à l’idée qui nous habitait.
C’est aussi un agréable devoir que de reconnaître et d’exprimer nos gratitudes
envers nos sœurs Carmélites Missionnaires de l’Afrique francophone, pour le soutien
multiforme qu’elles n’ont cessé de nous apporter.
Mes remerciements à Mme Clarisse N’DRI NGUESSAN assistante comptable à
l’ITCJ. Elle m’a orienté dans ce sujet de recherche et a été plus qu’un maître de stage,
m’a guidé, corrigé et fait des suggestions constructives. Son encouragement permanent
et son dynamisme organisateur m’ont énormément facilité la tâche. Je lui serais
infiniment reconnaissant pour tout.
Je tiens également à remercier le père FRANCOIS ALLEGBE, Jésuite qui m’a
accordé ce stage au sein de son service et m’a traité au même titre que ses employés.
Ce parcours, qui a connu bien des péripéties, nous a permis d’apprendre, et de
grandir dans notre engagement à la suite du Christ. Que tous les enseignants et
formateurs qui ont contribué à notre formation intellectuelle trouvent ici l’expression de
notre profonde reconnaissance.
Notre reconnaissance va également à nos parents, nos amis et connaissances
dont le soutien multiforme et indéfectible, nous a prémuni contre le découragement dans
les périodes de turbulence inhérentes à toute démarche initiatique.
Nous voulons enfin exprimer notre gratitude à toutes les personnes de bonne
volonté qui par leurs conseils et actions nous ont encouragé à persévérer malgré des
embûches évidentes sur notre parcours.

V
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Equilibre du budget de trésorerie


Tableau 2 : Objectif de l’année en cours
Tableau 3 : Effectifs et chiffre d’affaires des élèves privés à l’enseignement général
Tableau 4 : Frais d'inscription des élèves affectés de l'Etat à l'enseignement général
Tableau 5 : Subvention de l'Etat aux élèves affectés à l'enseignement général
Tableau 6 : Elèves privés non orienté de l'enseignement technique
Tableau 7 : Elèves orientés de l'Etat à I ‘enseignement technique
Tableau 8 : Subvention de l'Etat aux élèves orientés dans l'enseignement technique
Tableau 9 : Etat prévisionnel général du chiffre d'affaires
Tableau 10 : Statistiques de la provenance des recettes
Tableau 11 : Recouvrement du chiffre d'affaires
Tableau 12 : Prévision de la consommation d'eau
Tableau 13 : Prévision de la consommation d'électricité
Tableau 14 : Charges salariales du corps administratif
Tableau 15 : Heures imparties aux matières de l’enseignement général par niveau
Tableau 16 : Heures imparties aux matières de l’enseignement technique par niveau
Tableau 17 : Heures budgétisées selon les matières et le nombre de classes pour
l’enseignement général
Tableau 18 : Heures budgétisées selon les matières et le nombre de classes pour
l’enseignement général
Tableau 19 : Budget général du taux horaire du personnel enseignant d’un
établissement scolaire
Tableau 20 : Etat prévisionnel des charges d'exploitation
Tableau 21 : Le résultat prévisionnel

VI
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Schéma des différents budgets d'exploitation ............................................................... 27

VII
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS

 CM Carmélites Missionnaires
 CEPE Certificat d’études primaires élémentaires
 BEPC Brevet d’études du premier cycle
 CFP Centres de formation professionnelle
 CET Collèges d’enseignement technique
 LET Lycée d’enseignement technique
 MENFB Ministère de l'Education Nationale et de la Formation de Base
 METFP Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle
 MESRS Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique
 ITCJ Institut de Théologie de la Compagnie de Jésus
 BBZ Budget à Base Zero.

VIII
RÉSUMÉ

Nous travaillons dans un environnement ou le contrôle de risques et la fiabilité


des états financiers sont au premier plan des préoccupations des responsables et des
fondateurs. La maitrise des outils techniques pour la gestion interne et des normes
comptables et financières dans la mesure où ces outils présentent des caractéristiques
propres et nécessaires pour la performance de l’entreprise devient une nécessité
incontournable. Parlant de formations dans ce travail nous nous adressons aux cadres
des services comptables et financiers et aux investisseurs qui désirent s’améliorer et
avoir des nouvelles compétences et à toutes ces personnes qui veulent améliorer leurs
capacités de gestion. Une prévision des flux de trésorerie fiable peut aider les
entrepreneurs à mieux maîtriser la gestion de leurs entreprises.
Une prévision des états de la trésorerie bien discernée et la mise en place des
procédures budgétaires aidera l’entreprise à anticiper les déficits en temps opportun et à
réagir à temps pour y remédier tout en la protégeant contre les mauvaises performances
dans le futur. Elle peut aussi aider dans l’appréciation des ventes (sans dépendre du fait
que vos clients vous paient vite ou pas) et dans le planning des achats et de suivi des
activités.
La gestion budgétaire est une discipline dont la connaissance est indispensable à
tout responsable économique, en particulier dans un contexte économique difficile.
Illustré par de nombreux exemples concrets, cette étude traite tous les aspects classiques
liés aux techniques d'établissement des différents budgets : ventes, approvisionnements,
trésorerie, etc. Il aborde également l'organisation de la procédure budgétaire et du
système d'information permettant d'établir les comptes prévisionnels, et présente les
méthodes budgétaires matricielles.

IX
ABSTRACT

We work in an environment where risk control and the reliability of financial


statements are at the forefront of the concerns of managers, founders, the mastery of
technical tools for internal management and accounting and financial standards insofar
as these tools present specific characteristics and are necessary for business
performance. Speaking of training in this approach, we are addressing accounting and
financial services executives and investors who wish to improve and have new skills
and all those people who want to improve their management skills. A reliable cash flow
forecast can help entrepreneurs gain more control over the management of their
businesses.
A well-discerned cash forecast in place helps entrepreneurs to anticipate
shortfalls in a timely manner and react in time to bring about the remedy while
protecting you for future performance. And can also help entrepreneurs in assessing
sales (without depending on whether your customers pay you quickly or not) and in
planning purchases and monitoring activities.
Budget management is a discipline whose knowledge is essential for any
economic manager, especially in a difficult economic context.
Illustrated with numerous concrete examples, this study deals with all the classic aspects
related to the techniques for establishing the various budgets: sales, supplies, cash-flow,
etc. It also discusses the organization of the budgetary procedures and the information
system used to draw up the provisional accounts, and presents the matrix budgetary
methods.

X
AVANT-PROPOS

L’école des Hautes Etudes Technologiques et Commerciales (HETEC) est une


université privée fondée à Abidjan en 1997, sous le N°281/MESRIT/DESUP/SPDEP
du 4 novembre 1997. HETEC jouit de la reconnaissance de différents Organismes
d‘Accréditation internationaux dont le CAMES et l’EQUIS ; ce qui lui confère son
extension dans la sous-région, notamment à Ouagadougou (Burkina Faso), Bamako
(Mali), Niamey (Niger) et Conakry (Guinée)
L’université HETEC forme ses étudiants à l’obtention des diplômes suivants :
 Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
- Finance Comptabilité et Gestion des entreprises ;
- Electronique ;
- Réseau Informatique et Télécommunication ;
- Informatique, Développement et Application
- Logistique etc…
 Licence et Master
- Finance, Comptabilité et Gestion des Entreprises
- Marketing-Vente
- Audit et Contrôle de Gestion
- Technologie de l’Information
- Ressources Humaines.
L’obtention du diplôme de licence professionnelle nécessite, après la formation
théorique, un stage pratique d’une durée de trois (3) mois minimum à la suite duquel,
l’étudiant est tenu de rédiger un mémoire de fin de cycle durant son stage.
C’est pour répondre à ce second volet que nous avons été admis à l’Institut
Théologale de la Compagnie de Jésus (ITCJ), pour effectuer un stage en vue de
produire un mémoire de fin de formation qui sera soutenu devant un jury, afin de
valider définitivement notre diplôme de licence professionnelle en Techniques
Comptables et Financières.

XI
INTRODUCTION GÉNÉRALE
I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

L'environnement dans lequel les entreprises vivent est fortement marqué par
une concurrence accrue et un degré d'incertitude élevé quant à la survie. Il impose
donc à ces derniers de se fixer des objectifs, des buts afin de planifier, commander et
coordonner au mieux les actions et les ressources.
La mise en place de la gestion budgétaire cohérente des départements et
services d'une entreprise privée ou publique, constitue une étape importante de
contrôle financier, maximale de ces structures fonctionnelles et opérationnelles.
Que faut-il entendre par gestion budgétaire prévisionnelle cohérente des
départements et établissements ? Il s'agit de mettre en place un organigramme-cible au
niveau des établissements et des procédures budgétaires adéquates afin de gérer au
mieux les ressources financières de ces derniers. Ceci ne concourt à une bonne gestion
que si l'on se réfère à la roue de DEMING qui est : « planifier, coordonner, mettre
en œuvre, contrôler, agir ou corriger et évaluer. »1
En ce qui concerne la technique et la procédure des Collèges Privés, elles vont
s'inscrire dans cette logique, de mettre en place un système budgétaire prévisionnel et
des procédures adéquates. Il s'impose alors une exigence d'adaptation qui consolide sa
capacité de gestion en vue d’une optimisation des opérations et de ses ressources. La
visée recherchée par ce travail est de mettre en place une procédure budgétaire qui
crée des conditions, des limites afin d'optimiser les ressources humaines et financières
de la gestion et le bon fonctionnement de l’établissement.
C'est pourquoi nous proposons de réfléchir sur le sujet : CONCEPTION ET
MISE EN PLACE D’UNE PROCEDURE BUDGETAIRE DANS UN
ÉTABLISSEMENTS ÉDUCATIFS : LE CAS DE COLLÈGES PRIVÉS.
En effet le choix de cette question n'est pas une fantaisie, mais le résultat
d’enquêtes que nous avons faites dans plusieurs collèges. Ceux-ci ayant des
difficultés, ignorent l’importance du suivi d’un processus budgétaire
prévisionnel. Ces pratiques peuvent conduire à la faillite des établissements d'où
leur fermeture.

1
Source: The Essential Deming: Leadership Principles from the Father of Quality: By W. Edwards
Deming, 2013
2
II. PROBLEMATIQUE

La gestion budgétaire et la gestion prévisionnelle sont deux expressions


synonymes. La gestion budgétaire « est un instrument de planification, de
coordination et de contrôle de gestion »2. La gestion prévisionnelle « est un outil
permettant aux dirigeants de prendre certaines décisions face à la faisabilité des divers
projets qu’ils peuvent avoir. Cependant, ce budget prévisionnel, dans une entreprise
existante, est essentiellement un budget de continuité »3. L’un des problèmes qui se
pose dans beaucoup d’entreprises ou d’établissements est la non application des
procédures générales d’élaboration, de contrôle et d’exécution du budget.
L’absence de la gestion budgétaire dans le management des établissements
privés à caractère d’investissement est à l’origine des déficits financiers, car il n’y
a pas de confrontation entre prévision et réalisation. Nous avons durant notre
séjour fait des observations, des entretiens afin de relever ces anomalies.
A cet effet nous avions fait les constats suivants.
 Le manque de suivi, du projet de budget prévisionnel existant
 L’inexistence d'outils de planification de prestation de service
 La création des fonctions inadaptés
 Le double emploi
 Le manque de suivi des élèves
 L’inexistence d’un manuel de procédure.
Notre préoccupation est de nous interroger sur la possibilité de la mise en place
et le suivi de la gestion budgétaire dans le secteur éducatif des établissements privés. A
cet effet, notre travail a pour objectif de répondre à la problématique suivante : « La
gestion budgétaire constitue-t-elle un outil efficace pour la réalisation des objectifs
et l’amélioration de la performance des entreprises notamment dans
l’établissement privé ? ». Autrement dit, la gestion budgétaire pratiquée au sein des
établissements privés permet-elle de rapprocher les résultats des objectifs fixés et à sa
performance ?
Pour traiter cette problématique, il nous parait opportun de répondre aux
questionnements

2
JACK Forget « Gestion budgétaire » édition d’organisation, Paris, 2005.
3
Source : article : https://www.actualpme.fr/pourquoi-est-ce-important-de-realiser-la-gestion-
previsionnelle-de-son-entreprise/
3
Suivants :
- En quoi consiste le processus budgétaire et quelles sont les étapes d’élaboration, de
contrôle et d’exécution d’un budget ?
-Comment la gestion budgétaire est-elle pratiquée au sein des établissements scolaires ?
-La gestion budgétaire constitue-t-elle un outil efficace pour la réalisation les objectifs
au sein des établissements scolaires ?

III. OBJECTIFS

Pour mener à bien notre étude, il est nécessaire de se fixer un objectif général et un
objectif spécifique.

Objectif Général :
L’objectif principale de notre étude est de mettre en place une procédure de
gestion budgétaire afin de sécuriser les ressources financières et améliorer la
performance de l’établissement.

Objectifs Spécifiques
Pour atteindre notre objectif général avec efficacité, nous avons défini trois objectifs
spécifiques :
 Sensibiliser les dirigeants du collège privé sur l'importance de la mise en place et
le suivi de la gestion budgétaire au sein des établissements.
 Montrer l'utilité pour le secteur éducatif privé d'appliquer de manière rationnelle
le budget et le besoin pour ce secteur de planifier et bien suivre ses activités.
 Elaborer un budget prévisionnel de fonctionnement pour un établissement.

IV. HYPOTHÈSES DE L’ÉTUDE

L’hypothèse est une proposition visant à fournir une explication possible d'un
ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l'expérience ou vérifiée dans
ses conséquences. On en analysera principalement deux :

 Hypothèse 1 : l’élaboration du budget suit les principes universellement admis


au sein des établissements éducatifs privée.
4
 Hypothèse 2 : la gestion budgétaire peut être considérée comme un instrument
fiable qui permet d’atteindre les objectifs fixés.

V. INTERET ET LIMITE DE L’ETUDE

L'intérêt de l'étude réside dans le fait qu'il permettra, à d'autres entreprises et


établissement, dans le même cas ou ayant le projet de l’ouverture d’une école, de tenir
compte du rôle capital que joue la gestion prévisionnelle, le control et le suivi
budgétaire comme outil efficace pour l’atteinte des objectifs et contribue à la
performance de l’entité.
Son application est d'autant plus intéressante qu'elle permet :
 D’optimiser les ressources humaines et financières ;
 D’éviter les doubles emplois ;

Difficultés de l’étude
Comme limites dans notre étude, nous avons constaté la réticence du personnel
de l’établissement ; la confidentialité de certaines informations ; la difficulté à respecter
les délais académiques. Compte tenu de ces différentes contraintes, notre étude n’as pas
été suffisamment exhaustive.

VI. APPROCHE METHODOLOGIQUE

La démarche méthodologique suivie pour la réalisation de ce travail s’articule


sur deux axes. D’une part la recherche documentaire a consisté à faire le parcours des
ouvrages et autres écrits relatifs à la gestion budgétaire pour cerner le cadre théorique de
notre sujet et analyser les concepts importants pour notre étude.
D’autre part, pour faire le diagnostic de la gestion budgétaire, des enquêtes
d'opinions auprès de certains dirigeants des collèges prives et des personnes exerçant
dans le domaine de la gestion budgétaire dans des établissement ont été menées.

VII. PLAN DU MEMOIRE

Nous avons divisé notre étude en deux parties avec deux chapitres pour
chaque partie. La première partie intitulée « cadre d’analyse d’une gestion
5
budgétaire dans une entreprise » comporte un chapitre sur la présentation de
l’organisme et fonctionnement des écoles en côte d’ivoire et un deuxième sur la
généralité de la gestion budgétaire et le contrôle de gestion. La deuxième partie
dénommée : mise en place d’une procédure budgétaire dans l’établissement
privée, comporte un premier chapitre sur le diagnostic des disfonctionnements
liés aux établissements privés, et un deuxième intitulé « mise en place d’une
procédure budgétaire tout en mettant l’accent sur l’évaluation et suivi budgétaire
».

6
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ANALYSE D’UNE PROCEDURE
BUDGÉTAIRE

7
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION ET DU
FONCTIONNEMENT DES ÉCOLES EN CÔTE
D’IVOIRE

Dans ce premier chapitre, nous allons présenter, l’organisation et le


fonctionnement des établissements scolaires mis en place par le MINISTERE DE
L’EDUCATION DE LA CÔTE d’IVOIRE.

I. ORGANISATION ET OBJECTIFS

I.1. Organisation générale


Une approche descriptive du système éducatif en Côte d’Ivoire, met en évidence
trois niveaux d’enseignement, correspondant à trois ministères distincts :
 Le Ministère de l'Éducation Nationale et de la Formation de Base
(MENFB), s’occupe de l’ensemble des niveaux de l’enseignement
général ainsi que du préscolaire et de l’enseignement non formel ;
 Le Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation
Professionnelle (METFP), en charge des formations techniques et
professionnelles de niveaux secondaires 1et 2 ;
 Le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique (MESRS) est chargé de l’application de la politique du
gouvernement en matière d’enseignement supérieur et de recherche
scientifique.
Cette gestion de l’éducation par trois ministères ne va pas sans problèmes notamment la
« coordination au niveau des missions comme des actions : elle limite les possibilités
d’une politique sectorielle intégrée et cohérente »4.

I.2. Le système éducatif


Le système éducatif en côte d’ivoire prend en compte l’ensemble de la
population et les différentes classes d’âge :

4
Source : Page officiel du Ministère de l'Education Nationale et de l'alphabétisation
Élaboré en 2021

8
I.2.1 Le préscolaire :
L’enseignement préscolaire est l’étape éducative dispensée par les établissements
ouverts aux enfants âgés de 3 à 5 ans.
I.2.2 Le primaire :
Le cycle primaire dure 6 années. Il est sanctionné par le Certificat d’Etudes Primaires
Elémentaires (CEPE). L’âge officiel de fréquentation concerne les enfants de 6–11 ans.

I.2.3 Le secondaire général :


Le premier cycle de l’enseignement secondaire a une durée théorique de 4
années et est sanctionné par le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC). Il concerne la
population d’âge 12–15 ans. L’accès à ce cycle est conditionné par le succès au
concours d’entrée en sixième.
Le deuxième cycle de l’enseignement secondaire se fait en trois années et est
sanctionné par le baccalauréat. Il concerne la population d’âge 16–18 ans.

I.2.4 L’enseignement technique et professionnel


La mission de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle est
double. D’une part de répondre aux besoins en formation des populations pour leur
insertion durable dans la vie active et favoriser leur promotion socio professionnelle et,
d’autre part, de satisfaire les besoins en personnels qualifiés des entreprises pour
améliorer leur performance et leur compétitivité. A ce titre, il contribue (i) au
développement des ressources humaines ; (ii) à la promotion sociale et professionnelle ;
(iii) à la réalisation des objectifs de croissance économique ; (iv) à la réduction de la
pauvreté et du chômage.
« Ses structures de formation sont composées de : » 5
 59 établissements publics de formation, dont trois Lycées Techniques (LT)
préparant au BAC et au BTS, neuf Lycées Professionnels (LP) préparant au BT
et au BTS, onze Centres de Perfectionnement aux Métiers (CPM) préparant aux
BEP, BT, BP et BTS et 36 Centres de Formation Professionnelle (CFP)
préparant au CAP et au BEP ;
 16 structures publiques d’intervention en milieu rural, dont 13 Unités Mobiles
(UMF) pour les formations qualifiantes, et 3 Ateliers d’Application et de

5
Ces informations sont tirées du document d’innovation du système éducatif ivoirine, octobre 1999
donc nous n’avons pas pu avoir les informations actualisées.
9
Production (AAP) pour le perfectionnement des artisans et l’appui logistique
aux jeunes diplômés du système ;
 274 établissements privés de formation agréés par l’Etat.
Sur l’ensemble du sous-secteur enseignement technique et formation
professionnelle, on distingue trois secteurs se subdivisant en corps de métier et filières
de formation :
 Secteur industriel : 11 corps de métier, 53 filières de formation ;
 Secteur des services : 5 corps de métier, 19 filières de formation ;
 Secteur agricole : un seul corps de métier, deux filières de formation.

I.2.5 L’enseignement supérieur


L’enseignement supérieur est essentiellement sous la tutelle du Ministère
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. On dénombre ainsi
en 2006–2007 :
 3 universités publiques :
 Cocody : 13 UFR, 2 centres de recherche et 1 école
 Abobo-Adjamé : 4 UFR, 2 écoles et 1 URS (Daloa)
 Bouaké : 4 UFR, 1 école, 1 URS (Korhogo) et 1 centre de recherche.6
 4 grandes écoles publiques dont deux écoles professionnelles (ENSEA, INP-
HB) et deux écoles de formation de formateurs pour les enseignants du
secondaire (ENS et IPNETP) ;
 18 universités privées ;
 126 grandes écoles privées.

I.3 OBJECTIFS
Les objectifs du système éducatif mettent un accent sur l’éducation de
base, et la recherche de plus de qualité, pour endiguer les déperditions hélas
importantes, et pour accroître le rendement interne et externe. Ces objectifs
concernent : « l’amélioration de l’accès à tous les niveaux, l’amélioration de la
qualité, le développement des capacités de gestion, la décentralisation du système
éducatif, l’amélioration des résultats d’apprentissage, l’utilisation optimale de la
recherche développement » 7 .

6
Depuis la crise de 2002, une partie de cette université est délocalisée à Abidjan.
7
Source : Annuaire des établissements publiques
10
II. LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE EN MATIERE
D’EDUCATION

Cette politique s’est élaborée en trois étapes (Annuaire des établissements publiques):
 1970 : L’état ivoirien tente de proposer un modèle d’éducation primaire à
travers les médias. Cette politique fut vite rejetée dans les années 1980 à
cause de son coût.
 1977. Une commission vote une loi de réforme de l’enseignement qui
prévoit les passerelles à tous les niveaux. Mais cette loi fut abandonnée à
cause de son cout.
 1995 : Une loi votée à l’assemblée présente les finalités et objectifs du Plan
National de Développement de l’Éducation et de la Formation (PNDEF). Ces
objectifs sont au nombre de 5.
a. « (i) une approche sectorielle du système »
b. La définition de l’enseignement de base composé du primaire et du
secondaire soit une durée de 10 années d’études.
c. « Le renforcement de l’éducation des adultes sous toutes ses
formes.
d. La réduction des inégalités d’accès à l’éducation.
e. Le renforcement de la recherche développement dans
l’enseignement supérieur ».

III. LES DISPOSITIONS DE L’ETAT EN MATIERE D’ENSEIGNEMENT


PRIVE8
Depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire en 1960, l’Etat s’est beaucoup
impliqué dans la construction des écoles primaires, secondaires générales et
techniques. Cette volonté affichée par les dirigeantes, a eu pour corolaire une
multiplicité des structures d’enseignements et par effet d’entrainement un nombre
croissant d’élèves aussi bien au cycle primaire qu’au secondaire.

8
Source : Annuaire des établissements publiques.
Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du Système Educatif Actes Réglementaires Décret
n°2022-073 du 23 mai 2022 abrogeant et remplaçant le décret n° 2020-041 du 23 mars 2020, modifié par
le décret n° 2021-116 du 1er juillet 2021, portant attributions, organisation et fonctionnement du Conseil
National de l’Education.

11
Cependant, la crise économique des années 1980 et l’avènement des
Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) ont entrainé une réduction drastique
des financements de l’Etat en direction des écoles publiques. Ainsi, pour faire face
à la forte demande en éducation dans les années 1980 et remédier à l’insuffisance
des structures d’accueil publiques, l’Etat décide d’autoriser l’ouverture d’écoles
privées sur l’ensemble du territoire national à travers une convention de
concession de service public. Avant 1992, l'enseignement supérieur était le quasi –
monopole de l'État. Les choses vont changer à partir de cette époque et des
dispositions vont être prises. Ces dispositions ont évolué en plusieurs étapes.
o 3 décembre 1997. Un décret n°97-675 « fixe les conditions de la concession du
service public de l’éducation à des personnes physiques ou morales ».
o 1998. Conventions entre l’état et les établissements privés laïcs et confessionnels.
o A partir de 1994. Plusieurs services sont rattachés au cabinet du ministre de
l’éducation pour assurer l’encadrement du secteur privé de l’éducation.
 Le service de l’encadrement privé (SEP) en 1994
 Le Service Autonome de l’Enseignement Privé (SAPEP) en 1997
 Le Service Autonome de l’Encadrement des Établissements Privés (SAEEP)
en 2012.
o 2016. Création de la Direction de l’Encadrement des Établissements Privés (DEEP)
qui va remplacer la SAEEP.
 Les activités de cette direction se feront en ligne.
 La délivrance des autorisations : d’enseigner, de diriger et d’éduquer.
 Octroi des agréments.
 Contrôle biométrique des élèves affectés de l’état (depuis 2021).
 Les objectifs de la DEEP.
 Toilettage des textes qui régissent la carte scolaire des
établissements, la scolarité des élèves affectés de l’état, la formation
et la gestion des enseignants du privé, le suivi et l’évaluation des
établissements privés.
 Rédaction d’une nouvelle convention liant les établissements
scolaires privés à l’état de Côte d’Ivoire.
 Perfectionnement du fonctionnement des établissements privés.
o 13 Septembre 2021. Des réformes ont été annoncées par le ministre de l’éducation
nationale et de l’alphabétisation.
12
 Ministère de l’Education Nationale et de la Réforme du Système Educatif Actes
Réglementaires.

IV. « ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT PRIVE »9

L’Etat de Côte d’Ivoire ne peut, à lui tout seul, assurer la formation de ses jeunes.
C’est pourquoi il n’a pas hésité à accorder une place de choix dans son système éducatif
à l’initiative privée. Il a pris à cet effet le décret n° 61 140 du 15 avril 1961 tel que
modifié par le décret n° 97 625 du 3 décembre 1997 fixant les conditions de cession du
service public. A en croire le ministre de l’Education nationale, que la concession de
service n’enlève rien à l’autorité totale de l’Etat sur le secteur privé de l’éducation qui
ne peut se soustraire des décisions générales traduites par les ministres chargés des
enseignements.
L’enseignement privé comprend quatre secteurs : Les trois premiers relèvent de
l’ordre confessionnel.
 Catholique : Les établissements tels que le collège Notre Dame d’Afrique, le
Collège Saint Viateur de Bouaké et même le grand séminaire d’Anyama ont fait
les beaux jours de l’enseignement privé. Avec 28 établissements pour près de
10 000 élèves encadrés par plus de 3000 enseignements, le secteur catholique
reste l’un des plus viables.
 Méthodiste : L’enseignement méthodiste, quant à lui, gère quatre
établissements dont le plus célèbre, les cours protestants de Dabou, compte
1500 élèves.
 Islamique : Le secteur islamique est de création récente (année scolaire 94-95)
et ne possède qu’un seul établissement secondaire.
 Privé laïc : Le gros du lot des établissements secondaires et des effectifs sont
rattachés au privé laïc qui est l’affaire des promoteurs économiques. Près de 60
000 élèves répartis dans plus de 465 établissements.

VI.1. Importance des Écoles Privées dans le Système Éducatif Ivoirien10


Dans le système éducatif ivoirien, les écoles privées occupent de plus en plus une
place importante. Le nombre grandissant de ces écoles s’explique par deux raisons :

9
Source : Annuaire des établissements privés.
10
Source : Annuaire du ministère de l’éducation nationale.
13
1. Faible capacité d’accueil dans le public par rapport à la forte demande.
2. La recherche du profit par les promoteurs d’institutions éducatives qui se
comportent comme des hommes d’affaires.
Dans tous les cas, l’existence de ces écoles permet de répondre à la demande de
formation sans cesse exprimée par les parents d’élèves.

14
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU CADRE CONCEPTUEL

I. Notions de base sur la gestion budgétaire


Dans cette section, nous allons présenter les éléments de base de la gestion budgétaire.

I.1 Origine du terme budget


Le terme de « budget » c'est un mot anglais qui vient d’un mot de l’ancien
français, la « bougette », ou « petite bouge ». La « bouge » désignait au Moyen Âge le
coffre ou le sac permettant au voyageur d’emporter avec lui marchandises ou effets
personnels, avec à peu près le même sens que notre terme moderne « bagage »11 .
Au début du 20ème siècle, on assiste au développement de grandes entreprises
qui, du fait de leur taille, connaissent des problèmes identiques de décentralisation, de
coordination et de contrôle. Le budget devient ainsi un instrument essentiel du contrôle
de gestion naissant.

I-2- Définition du budget


Le budget est un tableau financier regroupant l’ensemble de dépenses (charges)
et les recettes (produits) a titre prévisionnel liées à l’exercice pour une période à venir.
L’année concernée est appelée « exercice » qui correspond à l’année civile et fiscale
qui est étendue sur douze mois du premier janvier au 31 décembre.
Le budget d’un nouveau projet est un document qui représente la totalité des
dépenses prévues et les recettes escomptées sur une période déterminée pour cet
investissement. Il permet aussi le suivi et le contrôle des coûts inhérents au lancement
d’une activité.

I-3- Importance du budget


L’état prévisionnel constitue un instrument important et indispensable de
développement d’une entreprise. C’est le guide qui conduira les dirigeants de
l’entreprise tout au long de la période d’un exercice. Or de nombreuses sociétés et
établissements font à tort, l’impasse sur cette démarche. Pour tous ceux qui ont fait une
règle de gestion, c’est un excellent outil de management et stratégie.
L’élaboration d’un état prévisionnel ambitieux permettra au dirigeant de rallier
ses salariés, de les motiver, de leur montrer la croissance et la stabilité financière de
l’entreprise.

11
Source : dictionnaire numérique « Wiktionnaire »
15
Le budget est donc d’une diversité significative tant dans son rôle que dans sa
définition comme outil de prévention, d’aide à la décision et de gestion rationnelle.

I-3-1- Le budget en tant qu’outil de prévision


Il est important d’établir un budget prévisionnel qui permettra au responsable de
connaitre à l’avance la performance, la viabilité et la rentabilité du projet. Il offre une
lecture rapide et synthétique d’un projet en création ou en développement. En fonction
de la rentabilité envisagée il pourra adapter ses objectifs et planifier ses besoins en
trésorerie.

I-3-2- Le budget en tant qu’outil d’aide à la décision


Par le contrôle mensuel du budget, les responsables peuvent vérifier qu’ils sont
en accord avec les prévisions et les stratégies mises en place. L’évolution de la
réalisation du budget permet la prise de décisions comme, suspendre ou s’engager dans
les investissements, encourager les collaborateurs, etc.
L’état prévisionnel permet aussi aux dirigeants de prendre des décisions en
matière de management et de stratégie. En conséquence pour prendre des décisions
pertinentes, il convient aux responsables de prévoir l’avenir, d’où l’intérêt de la gestion
prévisionnelle.

I-3-3- Le budget en tant qu’outil de gestion rationnelle


En tant que chemin de réussite et du succès, son adoption emmène l’entreprise à
se fixer des objectifs clairs qui aideront au bon fonctionnement de l’entreprise.

I-4-Rôles du budget
Dans le cadre de la gestion budgétaire, « les budgets ont pour fonction de : »12
 Motiver les managers à dresser des plans ;
 Informer les managers de ce qui est attendu d’eux ;
 Obtenir un engagement des managers
 Coordonner les différentes activités d’une organisation ;
 Fournir un standard pour juger la performance réelle.

12
DORIATH. B. et GOUJET C., « Gestion Prévisionnelle et Mesure de la Performance », 5eme Edition,
Paris, Dunod, : 2011,105

16
II- Définition et objectifs de la gestion budgétaire
La gestion budgétaire est un mode de gestion qui englobe tous les aspects de
l’activité d’une institution, dans un ensemble cohérent de prévisions chiffrées. Cette
compréhension est reprise par plusieurs auteurs.
Selon Jack Forger, « la gestion budgétaire est un ensemble des techniques mises
en œuvre pour établir des prévisions à court terme applicables à la gestion d’une
entreprise et pour comparer aux résultats effectivement constatés » (Forget : 2005,9).
D’après Abdenacer Kherri « La gestion budgétaire est une technique de
gestion qui consiste à partir d’une prévision objective des conditions internes et externes
d’exploitation de fixer à l’entreprise pour une période définitive, un objectif, ainsi que
les moyens nécessaires pour l’atteindre »13.

II-1- Prévisions
Bien que la prévision ait un aspect technique, le budget s’articule plus autour des
charges et des recettes. A cet effet, deux niveaux de prévision s’ouvrent à nous :

II-1-1- Au niveau des charges


Les dépenses dépendent du type d’activité de l’entreprise. Il convient de dresser la
liste la plus complète possible des dépenses pour éviter tout dérapage budgétaire.
 Charge d’exploitation : approvisionnements et sous-traitances.
 Charges en fournitures : électricité, eau, matériel entretien, matériel
de bureau, et fournitures diverses.
 Charges externes : loyers et charges locatives, loyers de crédit-bail,
les assurances, la documentation, l’entretien des locaux et du
matériel.
 Autres charges : frais de transport et de déplacement, honoraires des
prestataires, frais d’actes et de contentieux, dons et charges divers.
 Impôts et taxes : impôts sur salaires, TVA, patentes, BIC, BNC, BA
ou IMF, impôts et taxes diverses et cotisations CNPS.
 Charges de personnels : salaires et charges salariales, commissions
versées, forfaits aux stagiaires.

13
Abdenacer : Edition de 2012, 2
17
 Dotations aux amortissements. En fin d’année, il y a des
amortissements à constater pour la dégradation des biens mobiliers et
immobiliers.
 Charges financières : les emprunts à rembourser, les frais d’internet
et de téléphone, les AGIOS, etc.
 Charges exceptionnelles : séminaires pour la formation du
personnel, charges de festivités, et frais divers de gestion et
imprévus.

II-1-2- Au niveau des recettes


C’est en fonction de l’activité propre à l’entreprise que les recettes sont définies.
Nous pouvons citer entre autres :
▪ Les prestations de services
▪ La vente de marchandises et de produit finis
▪ Les adhésion et cotisations
▪ Les produits financiers
▪ Les subventions et aides diverses.

II-2-Les objectifs de la gestion budgétaire :


Les objectifs recherchés sont :
 Assurer une certaine sécurité des prévisions à court terme et améliorer la
rentabilité en augmentent le profit par le processus du contrôle entre la
réalisation et la prévision ;
 Avoir une ouverture d’esprit vers le dialogue, la négociation et la formation ;
 Inciter et engager ses acteurs à prendre leur responsabilité.
« L’objectif essentiel de la gestion budgétaire est donc l’amélioration des
performances économiques de l’entreprise »14 .

14
Source : Lochard : 1998,24
18
DEUXIEME PARTIE : MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE
PROCEDURE BUDGETAIRE DANS UN ETABLISSEMENT PRIVÉ

19
CHAPITRE 1 : ENSEMBLE DES DISFONCTIONNEMENTS LIES AUX
ACTIVITES D’UN ETABLISSEMENT PRIVÉ

Ce chapitre permettra de présenter le diagnostic de la situation actuelle des


établissements privés. Ce diagnostic consistera à nous poser les questions suivantes
pour mieux nous orienter :
• Quel sont les problèmes posés par l’inexistence des procédures
budgétaires ?
• Quels sont les disfonctionnements dans les établissements privés ?
Cette description de l’existant par le biais de ces interrogations permettra de mieux
connaître la situation actuelle et de proposer des procédures pour améliorer le
fonctionnement de ces établissements.

I. DIAGNOSTIC DES DYSFONCTIONNEMENTS EXISTENTS15

I-1. Le mauvais fonctionnement des écoles privées


Certaines écoles privées ne sont pas enregistrées en raison de leur situation
géographique inaccessible et du fait que certains responsables de ces écoles refusent de
payer les droits à l’Etat qui les recensera, les identifiera et les fera connaitre. Ainsi
certaines écoles privées n’existent que de nom. Cela veut tout simplement dire que ces
écoles, bien qu’ayant une autorisation de fonctionner, ne remplissent pas les conditions
pour ouvrir :
- Infrastructures délabrées,
- Insalubrité des lieux,
- Le non-respect des programmes et des progressions, etc.
En conclusion elles fonctionnent donc dans l’illégalité.
Pour comprendre les raisons de ce mauvais fonctionnement, une enquête a été
menée dans 18 établissements dont 15 à Abidjan et 3 à Daloa. Ainsi, 286 élèves ont été

15
www.mediaterre.org: Enquêteurs : Dr YAO N’Guessan Louis Franck, Assistant, Université Félix
Houphouët Boigny, Dr ETTY Assamoi Isidore, Assistant, Université Félix Houphouët Boigny, Mlle YE
Sata, Doctorante en Sociologie économique, Mlle NADO Chiaba Alida, Doctorante en Sociologie du
genre.

20
interrogés dont 132 garçons et 154 filles ; 90 enseignants dont 70 hommes et 20 femmes
et enfin 32 parents d’élèves dont 17 hommes et 15 femmes.

I-1-1. Des écoles privées en mauvais état


 Les écoles privées, selon les réponses des enquêtés, ne sont pas toujours
propres. Elles sont très sales comme l’indique 52 % des apprenants
et sales pour 26 %.
 En matière de sécurité dans les établissements privés, les élèves avouent ne
pas être en sécurité. En effet, leur école est insuffisamment sécurisée pour
56 % et insécurisée pour 23 %.
 Ils sont donc trois apprenants sur quatre à évoluer dans un cadre non
sécurisé.

I-1-2. De enseignants non qualifiés embauchés par les écoles privées


En ce qui concerne les enseignants, 50 % ont moins de cinq années
d’expérience. En fait, recruter un enseignant diplômé d’une institution de formation des
formateurs reviendrait beaucoup plus coûteux à ces établissements privés. Dans ces
conditions, les fondateurs préfèrent réduire les charges en recrutant majoritairement les
enseignants peu qualifiés pédagogiquement : ceux qui, la plupart du temps, ont des
affinités ethniques et ne disposent pas d’autorisation d’enseigner.
La raison est simple : payer moins pour gagner plus d’argent, peu importe les
conséquences sur la qualité des enseignements.

I-1-3. Des contrats précaires pour le personnel enseignant


Les enseignants évoluent dans des situations contractuelles précaires, les
contrats ne sont pas toujours explicites selon les enquêtés. Pour les enseignants qui
affirment bénéficier d’un contrat de travail, ils précisent que ce dernier n’est pas
toujours respecté et que le paiement de leur salaire dépend fortement du bon vouloir de
l’employeur.
De plus, dans le but de réduire leurs charges salariales, les programmes de
formation définis par le Ministère ne s’appliquent pas correctement. Pire, dans certaines
écoles privées, les quotas horaires par matière définis par le Ministère de l’Education
Nationale ne sont pas toujours respectés.

21
En conclusion à chaque rentrée scolaire, de nouvelles écoles sont ouvertes,
souvent par des personnes qui n’ont rien à voir avec l’enseignement et qui utilisent des
« prête-noms », dans des bâtiments inappropriés, sans matériels didactiques, avec des
enseignants peu qualifiés, etc. Le plus important pour ces personnes, ce n’est pas la
qualité de la formation, mais uniquement le profit. En bref, c’est de la marchandisation.
Leur objectif est tout simplement se faire de l’argent et non offrir une éducation de
qualité.

I-2. Des problèmes financiers


Nous pouvons constater que le nœud de tous les problèmes qui sont évoqués,
selon l’avis de membre de la fédération des syndicats de l’enseignement privé laïc, est
d’ordre financier. Pourtant, sur ce plan, la contribution de l’Etat n’est pas négligeable :
 Pour l’année 2004-2005, selon des sources généralement bien informées, les
établissements laïcs ont bénéficié de 3 860 525 000 f. CFA,
 Les catholiques 851 500 000F et
 Les méthodistes 208 620 000.
Ces établissements subventionnés, malgré tout, connaissent toujours un important
déficit financier. Les fondateurs d’établissement unanimes se défendent : "La
subvention et les frais scolaires ne sont pas toujours suffisants surtout que ceux-ci
n’arrivent pas à temps". Puis, ajoutent-ils, auprès des banques de la place, ils ne
peuvent, pour la majorité, dans une situation d’incertitude, bénéficier d’aucun crédit
financier. Aussi, doivent-ils attendre une éventuelle aide du gouvernement qui
permettrait de boucler l’année.
A cela, il faut ajouter le problème de la mauvaise gestion comme l’explique
certaine source :
Les subventions que l’Etat accorde aux établissements privés ne sont pas extensibles. Le
gouvernement fait déjà beaucoup d’efforts de son côté. Aux fondateurs de bien gérer le peu qui
leur est versé. Ce qui n’est pas le cas. C’est pourquoi il apparaît impérieux pour eux de mettre
en place une véritable procédure budgétaire qui puisse leur permettre de gérer convenablement
leurs ressources pour la bonne marche de leurs établissements. Ceci est d’autant plus vrai que
chaque année, le gouvernement se trouve dans l’obligation de fermer certains établissements
16
dont la plupart exercent dans une quasi clandestinité .
Les difficultés financières et la mauvaise gestion se traduisent généralement par
des revendications salariales génératrices de turbulence.

16
Source : opinion personnelle.
22
II. Témoignage de quelques enseignants
Pour étayer ce que nous avons dit plus haut, nous avons recueilli le témoignage
de quelques enseignants. En gros ils sont insatisfaits, car ils ne perçoivent pas leurs
salaires. Ainsi ils boycottent les cours et observent des arrêts de travail chaque année
scolaire. Nombreux sont ceux qui témoignent de cela et aussi schématisent ici la
situation souvent vécue dans nombre d’établissements privés : « Le premier mois va
toujours bien. Au deuxième mois, le fondateur dit : "écoutez, un peu de patience, tout
ira pour le mieux". Au troisième et au quatrième mois, rien ne va plus ».17
En conséquence de toute cette situation difficile, d’incompréhension, « il
s’ensuit des retards volontaires aux cours. Les élèves sont alors livrés à eux-mêmes ». A
cela il faut ajouter le manque de sérieux des fondateurs : « Pour avoir été enseignant
détacher dans un établissement privé, je sais que les professeurs sont victimes de la
mauvaise foi et du manque de sérieux des fondateurs ». 18
Cette situation est due au flou sur l’effectif réels dans les établissements : « Au
sein de certains de nos établissements, nous ne sommes jamais au courant des effectifs
qui sont le plus souvent en dents de scie, soit pour cause de mauvais résultats aux
examens, soit simplement parce que les rumeurs ont couru pour leur fermeture ».

17
Source : Paroles d’un enseignant.
18
Source. Paroles d’un enseignant.
23
CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE
BUDGÉTAIRE

Au vu des difficultés soulignées dans le précédent chapitre sur les


disfonctionnements liés à la gestion financière dans les établissements privés, il devient
important de mettre sur pied des procédures budgétaires.

I. ORGANISATION DE LA PROCEDURE BUDGÉTAIRE


Le travail budgétaire consiste à la mise au point d’un plan d’action permettant
d’atteindre un objectif déterminé. En fonction des prévisions il doit permettre de
répondre aux problèmes des ventes, de la production, du personnel, de
l’approvisionnement et des finances.
I-1-Les Structures Intervenant
En principe, l’organisation commence par indiquer les éléments qui participent à
l’élaboration du budget prévisionnel du fonctionnement de l’entreprise. Ces structures
sont faites en fonction de la taille de l’entreprise. Elles peuvent être représentées par
deux ou trois personnes dans une petite entreprise et pour les grandes entreprises elles
sont en général les mêmes :
- Le département de control de gestion
- Le conseil d’administration
- Le comité de direction composé de :
• La Direction Générale
• La Direction Administrative et Financière
• La Direction de Production et Exploitation
• La Direction Marketing et Commerciale
• La Direction technique
• La Direction des Ressources Humaines
Pour certains petites entreprises, ces structures sont représentées par le
comptable et le Directeur Général. Il arrive même parfois que le responsable de
l’entreprise représente toute ces structures et fait tout seul ce travail.

24
I-2. Processus Budgétaire
Il s’agit donc dans un premier temps de rassembler toute la documentation
nécessaire afin de définir pour chaque responsable, les objectifs individuels, de les
évaluer et les aligner par rapport à une logique fonctionnelle.

II. PRINCIPE D’ELABORATION DU BUDGET19

II-1. Principes de base


Il existe plusieurs principes de base pour l’élaboration d’un état prévisionnel :
 Principe de la totalité du système budgétaire
 Couplage de système budgétaire avec le système d’autorité au sein de
l’entreprise
 Maintien de la solidarité entre les différents responsables de
département
 La non-remise en cause de la stratégie de la politique de l’entreprise
 Couplage du système budgétaire avec le style de management.

II-2. Principe de contrôle par exception


Les services de control de gestion cherchent à définir au préalable des seuils à partir
de quels des actions correctives s’avèrent nécessaires.

II-3. Articulation du système budgétaire20


Les différents budgets de l’entreprise ne sont pas indépendants les uns des autres.
En effet les objectifs de vente et du chiffre d’affaires permettent d’établir le budget des
ventes qui a un impact sur le budget de production et celui d’approvisionnement.

II-4. Evolution budgétaire21


Certains disfonctionnements constatés dans la pratique des budgets ont conduit les
experts à proposer d’autres techniques pour la budgétisation des frais généraux. C’est le
cas du budget a Base Zéro qui bien qu’ayant des avantages est tombée en désuétude
dans les années 80.

19
Source support de cours, M. MLAPA- principe de base de la gestion budgétaire, 2023, p.4-5.
20
Source support de cours, M. MLAPA- principe de base de la gestion budgétaire, 2023, p.5-6.
21
Source support de cours, M. MLAPA- principe de base de la gestion budgétaire, 2023, p.6.
25
III- Procédure budgétaire
La procédure budgétaire, quelle qu'en soit la nature, doit pouvoir mettre à la
disposition de l'entreprise le budget définitif arrêté par la direction générale ou le
conseil d'administration au plus tard le 25 décembre afin que l'exécution soit possible
dès le 01 janvier de l’année suivante.

III-1- Phase pratique de la procédure budgétaire


La méthodologie de budgétisation comprend une phase préliminaire
d'identification des besoins et de simulation appelée pré-budget bien avant la phase
définitive de construction proprement dite. A cette phase est faite la simulation après la
procédure théorique. Ensuite l'identification et le classement des constituants du budget
selon l'entreprise.

III-1-1. Imputation comptable


Il s'agit de la traduction des flux effectués en termes comptables selon le plan
comptable OHADA. Le plan comptable du Système Comptable Ouest Africain
(SYSCOA) est la pièce maitresse de l'imputation. La comptabilité doit suivre les
prescriptions suivantes : transparence, importance significative, intangibilité du bilan,
coût historique, continuité de l'exploitation, permanence des méthodes, spécialisation
des exercices.

III-1-2. Construction budgétaire


La construction du budget ou budgétisation comprend les étapes suivantes.

III-1-2-1- Élaboration du planning de travail


Le planning de travail consiste en la répartition des rôles à chaque étape de la
construction du budget et les dates butoirs pour chaque service.

III-1-2-2- Élaboration des budgets


Chacune des structures élabore son budget conformément à son plan d'action et
le transmet au Département Contrôle de Gestion qui procède à des séances d'arbitrage
avec les différentes structures ayant un budget. Ces dernières à cette occasion doivent
défendre leurs budgets respectifs.

26
III-1-2-3- Elaboration du budget principal provisoire
Cette étape est en effet le cœur de notre étude car le processus d'élaboration du
budget repose sur les différents éléments constitutifs détaillés ci-après. C'est pourquoi
il faut le faire par la collecte d'informations relatives et surtout vraies. Le Département
Contrôle de Gestion ou la personne en charge d'élaborer le budget se charge de sa
construction.

III-1-3- Différents budgets


Il nécessite des morcellements budgétaires bien avant d'arriver au budget
prévisionnel global de l'entreprise. Ce sont des budgets pour les différents centres de
responsabilité ou des budgets de synthèse.

III-1-3-1- Budget d'exploitation


Le budget d’exploitation est composé des budgets de vente, de production,
d'approvisionnement, d'administration et des frais généraux. Il se définit comme la
prévision chiffrée de tous les éléments correspondant à une hypothèse d'exploitation
donnée pour une période déterminée. Le budget d'exploitation présente à la fois :
 Des objectifs à atteindre tels que la quantité à produire et à vendre, le niveau
qualitatif et de grandeur à atteindre,
 Et les ressources mises en œuvre pour atteindre ces objectifs à savoir les
matières premières, la main d'œuvre appropriée et le matériel convenable.
Figure 1 : Schéma des différents budgets d'exploitation
Le processus de communication budgétaire entre les différents budgets s'établit selon
le schéma suivant.

Budget des ventes


Budget de production

Budget des frías de Budget des


distribution approvisionnements

L’état des frais de distribution (Budget)

Source : Les budgets et documents de synthèse, NATHALIE GARDES, Chapitre 5, p.3

27
III-1-3-2- Budget des investissements
Un programme d’action chiffrée en recettes et en dépenses pendant une période
donnée, le budget d’investissement est un budget hors exploitation. Il recense les
prévisions de dépenses à court terme liées aux projets d’investissement de
l’entreprise :
- En recette : la cession des biens usagés
- En dépense : il s’agit des frais d’acquisition, de renouvellement, ou de
développement des activités professionnelles, achat d’immeuble et achat de matériels.

III-1-3-3- Budget de trésorerie


II y a deux objectifs sous-jacents à l’établissement de la trésorerie prévisionnelle.
Assurer la solvabilité à court terme et/ou optimiser les placements de trésorerie. La
trésorerie d’une entreprise est primordiale et se veut équilibrée comme l’indique le
tableau suivant.
Tableau 1 : Equilibre du budget de trésorerie
Combler aux insuffisances de trésorerie Placer les excédents de trésorerie
Escompte Dépôt à terme
Cession de créances professionnelles Certificats de dépôt négociables
Crédit de mobilisation de créances Billets de trésorerie
commerciales Bons de caisse
Découvert bancaire Bons du trésor
Crédit de trésorerie
Source : Les budgets et documents de synthèse, NATHALIE GARDES, Chapitre 5, p. 3
Le budget de trésorerie se construit à partir :
- Du bilan de l’exercice précédent (pour la trésorerie initiale, les créances et les
dettes) ;
- Des budgets approuvés pour l’exercice à venir ;
- Des conditions de paiement des fournisseurs et des règlements des clients.
Il se décompose en :
 Budget des encaissements : ensemble des prévisions de ventes en
tenant compte des conditions de règlement, des créances en cours
l’exercice précédent ;

28
 Budget des décaissements : ensemble des dépenses prévisionnelles
d’exploitation et hors exploitation en tenant compte des différentes
modalités de paiement des fournisseurs, caisses sociales, trésor public.
III-1-3-4- Arbitrage du budget provisoire avec le comité de Direction
Le Département Contrôle de Gestion défend le budget provisoire devant le
Comité de Direction. S’il est approuvé par celui-ci, il est transmis au Conseil
d’Administration pour son adoption. Dans le cas contraire, lorsque le budget provisoire
n’est pas approuvé, il est retourné au département contrôle de gestion pour des
corrections en tenant compte des remarques faites par le comité de direction. Il en est de
même lorsque ce budget provisoire est refusé par le conseil d’administration.

III-1-3-5- Elaboration du budget définitif par le Département Contrôle de


Gestion
En définitif, le budget principal élaboré servira à confectionner les états financiers
(compte de résultat et bilan) prévisionnels. Cet état prévisionnel définitif présentant les
budgets d’exploitation, d’approvisionnement, est accompagné d’un budget de trésorerie
aussi prévisionnel qui retrace financièrement le programme de réalisation des missions
assignées.

IV- CAS PRATIQUE DU BUDGET D’UNE ECOLE


Apres la démarche de recherche effectuée sur l’élaboration du budget de
fonctionnement d’une entreprise, nous allons mettre notre concept en nous attelant au
cas de budget déjà établie d’un collège qui pourrait mieux nous orienter. Les entreprises
de ce domaine d’activité observent une dérogation vis-à-vis de l’année commerciale
jadis définie du 1er janvier au 31 décembre. Leur année budgétaire, en fonction de la
rentrée scolaire, part du 1er septembre de l’année en cours au 31 août de l’année
suivante.

IV-1. Phase préliminaire


L’état prévisionnel dans le cas de notre étude se facilite un tout petit peu pour nous
en ce qui concerne les prévisions des effectifs, surtout les orientés de l’ETAT. En
septembre comme indiqué plus haut, la liste des élevés orientés est disponible pour la
classe de 6ème et les classes 2nd, en plus du nombre des anciens élèves admis en classe
supérieur ou doublant qui conserveront leurs établissements. La prévision commence à

29
être délicate pour les cas des nouveaux élèves privés de tous les niveaux, non affectés
qui mettront pied pour la première fois dans l’établissement.

IV-1-1. Lettre d’orientation générale


La lettre d’orientation fait office de l’ordre du jour de la toute première réunion
d’ouverture qui se déroule dans le mois de septembre après les vacances. Au cours de
cette réunion, sont définis : les objectifs, les nouvelles conduites et dispositions, les
affectations rotatives de poste, les responsabilités selon les titres des employés. A cet
effet ils sont définis les objectifs dans le tableau ci-dessous :
Tableau 2 : Objectif de l’année en cours
Les effectifs dont l’établissement souhaite enregistrer au cours de cette année
scolaire
Ordre Statut Effectif
1 Les élèves non orienté (privés) de l’enseignement générale 300
2 Les élèves affectés de l’ETAT de l’enseignement générale 500
3 Les élèves non orienté (privés) de l’enseignement 50
Technique
4 Les élèves affectés de l’ETAT de l’enseignement 150
Technique
EFFECTIF TOTAL 1000
Sources : objectif 2021-2022, de réunion d’ouverture

Comme objectif général, tenant compte des donnes antérieures jusqu’à trois ans,
l’établissement doit enregistrer pour cette rentrée scolaire 2019-2020, mille (1000)
élèves de tout niveau et statut confondus dont six cent cinquante (650) élèves orientés
de l’ETAT et trois cent cinquante (350) élèves privés non orientés.
Au niveau de l’administration, il est prévu le recrutement d’un éducateur
supplémentaire et des rotations de poste.

IV-1-2. Identification de la traduction de besoins


Dans cette étape nous allons dresser la liste de ce qui fera objet des dépenses au
cours de l’année scolaire. Cependant il est mieux dans ce cadre de se pencher
premièrement sur les possibilités de revenus avant d’en arriver aux dépenses car ces
charges dépendent des indices de revenus. Par exemple le nombres des élèves inscrits

30
donnant d’abord les revenus à gagner avant d’être classé en charges au niveau de taux
horaires est l’élément clé le plus variable. Les autres charges sont presque fixes. Apres
avoir fait l’analyse des résultats pédagogiques et socio – économiques des années
antérieures, la tâche de prévision s’avère abordable.
IV-2. Evaluation des données
Maintenant nous passons à la phase pratique de la réalisation du budget. Ainsi
nous évaluons d’une part les recettes et d’autres part les charges afin de faire sortir un
résultat par le document de synthèse.

IV-2-1. Evaluation des recettes


Ici nous ne parlons pas ni de production ni de vente comme l’on a l’habitude de
voir dans les entreprises commerciales et industrielles. Les chiffre d’affaires s’évalue
selon le cout de la scolarité et le nombre d’élèves inscrits. La scolarité quant à elle, est
fixée en fonction du standing de l’établissement et de la situation géographique car cela
dépend un tant soit peu du pouvoir d’achat de la population environnement qui constitue
un client potentiel.
Ici nous allons montrer en exemple un tableau récapitulatif des par niveau, suivi
de l’estimation du chiffre d’affaires de la fin du mois d’octobre.

IV-2-1-1 Recettes de l’enseignement général


Les établissements scolaires ayant l’agrément de recevoir des élèves affectés de
l’ETAT sont dit semi-privés. A cet effet, ils ont deux statuts d’élèves à savoir les statut
« orienté » et le statut non orienté.

31
IV-2-1-1-1- Recettes des élèves non orientés (privés)
Les non orientés sont des élèves particuliers, privés, assurant eux-mêmes leurs
frais de scolarité :
Tableau 3 : Effectifs et chiffre d’affaires des élèves privés à l’enseignement général
Évaluation des recettes avec les élèves non-orientés de l’enseignement
général
NIVEAU EFFECTIFS COUT UNITAIRE SCOLARITE MONTANT
6ème 50 45000 2 250 000
5ème 30 45000 1 350 000
4ème 40 45000 1 800 000
3ème 65 50000 3 250 000
2nd A & C 30 65000 1 950 000
1ère A -C-D 30 65000 1 950 000
Tle A &D 55 70000 3 850 000
SOUS-TOTAL1 300 - 16 400 000
Arrêté le présent budget au montant total de seize millions quatre cent mille franc CFA
Source : objectif 2021-2022 de réunion d’ouverture
Avec un effectif total de 300 élèves non orienté, il est prévu un chiffre d'affaires
de 16 400 000 F CFA.
NB : les frais annexes sont des charges intermédiaires des élèves via
l'établissement : il s'agit des tee-shirts, photos, badges, et loisirs (activité sportive et de
détente). Ces frais annexes s'évaluent à hauteur de 16 000 F pour le premier cycle (de la
6ème à la 3ème) et 17 000 F pour le second cycle (de la 2nd à la Tle). Ces frais d'ordre
intermédiaire sont exclus du chiffre d'affaires car l'établissement ne fait que réserver ces
fonds et transmettre à qui de droits.

IV-2-1-1-2- Recette des élèves affectés de l'Etat


Les orientés sont les élèves affectés de l'Etat ; leurs frais de scolarité sont assurés
par une subvention que l'Etat accorde à l'établissement. Les éléments à prévoir
(effectifs) sont disponibles car nous avons la liste des élèves orientés dans
l'établissement sous les mains au moment de la budgétisation. Ces prévisions ne
peuvent être que la liste offerte par le ministère de l'Education Nationale par le biais de
la Direction de l'Orientation au titre de l'année scolaire 2020-2021 et les anciens élèves
orientés.

32
IV-2-1-1-2-1. Frais assurés par les élèves
Les élèves assurent d'eux même les frais d'inscription et frais annexe.
Tableau 4 : Frais d'inscription des élèves affectés de l'Etat à l'enseignement
général
Le chiffre d'affaires réalisable avec les frais d'inscription des élèves affectés de l'Etat.

NIVEAU EFFECTIFS COÛT UNITAIRE INSCRIPTION MONTANT


6ème 30 30 000 900 000

5ème 200 30 000 6 000 000

4ème 90 30 000 2 700 000

3ème 110 30 000 3 300 000

2nd A & C 60 40 000 2 400 000

1ère A, C, D 06 40 000 240 000

Tle A& D 04 40 000 160 000

SOUS-TOTAL 2 500 15 700 000


Sources : objectif 2021-2022, de réunion d’ouverture
Les frais d'inscription des élèves orientés de l'Etat, d'un effectif de 500 élèves s'élèves à
15 700 000 FCFA.

IV-2-1-1-2-2. Frais assurés par L'Etat

Les élèves ne payent que les frais d'inscription et annexes ci-dessus. L'Etat de
Côte d'Ivoire assure le règlement de leurs scolarités. Cependant, après analyse du
système de règlement de l'Etat et les réaffectations, nous ne tenons compte que de 60%
de cette subvention pour l'établissement dans notre budget. Dans l'année en cours
seulement 60% au maximum de cette dette est surement percevable. Quant au solde, il
est juste cumulé à titre de créance par l’Etat.

33
Tableau 5 : Subvention de l'Etat aux élèves affectés à l'enseignement généra1
L'estimation de la subvention de l'Etat pour les frais de scolarité des élèves orientés.

NIVEAU EFFECTIFS COÛT UNITAIRE SCOLARITE MONTANT

6ème 30 120 000 3 600 000

5ème 200 120 000 24 000 000

4ème 90 120 000 10 800 000

3ème 110 120 000 13 200 000

2nd A & C 124 175 000 21 700 000

1ère A, C, D 06 175 000 1 050 000

Tle A & D 175 000 700 000


SOUS-TOTAL 3 500 75 050 000
Part budgétée (60%) 45 030 000
Arrêté le présent budget au montant total de quarante-cinq millions trente mille francs CFA
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
Toujours avec la prévision d'un effectif de 500 élèves orientés, nous enregistrons
au total 75 050 000 FCFA avant de prendre en considération 60% équivalent à
45 030 000 F CFA pour notre budget actuel.

IV-1-2-1-2- Recettes de l'enseignement Technique


En plus de l'enseignement général, certains établissements ont pour champ
d'action à l'enseignement technique pour former la jeunesse à l'emploi rapide.

IV-2-1-2-1- Cas des élèves privés non orienté


%
A ce niveau nous notons une rareté accrue car 80% à 90 des élèves de la
technique sont affectés de l'Etat :

34
Tableau 6 : Elèves privés non orienté de l'enseignement technique
Chiffre d'affaires à réaliser avec les élèves privés non orienté de l'enseignement
technique

NIVEAU EFFECTIFS COÛT UNITAIRE SCOLARITE MONTANT

2nd GI 8 140 000 1 120 000

2nd G2 11 140 000 1 540 000

1ère GI 7 140 000 980 000

1ère G2 8 140 000 1 120 000

Tle GI 6 160 000 960 000

Tle G2 10 160 000 1 600 000

SOUS-TOTAL4 50 7 320 000

Arrêté le présent budget au montant total de sept millions trois cent vingt mille francs CFA
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
L'effectif de 50 élèves non orienté nous réserve un chiffre d'affaires prévisionnel de
7 320 000 F CFA.

IV-2-1-2-2- Cas des élèves affectés de l'Etat à l'enseignement technique


Tout comme élucidé plus haut les frais sont repartis entre l’état et les élèves affectés
sous son couvert.

IV-2-1-2-2-1- Frais assurés par les élèves orientés à l'enseignement


technique
Signalé plus haut, une erreur administrative a aussi fait du tort au GSLF quant à
la classe de 2nd GI de l'enseignement technique. En effet, l'établissement n'a reçu aucun
élève affecté de l'Etat à cette classe.

35
Tableau 7 : Elèves orientés de l'Etat à l’enseignement technique
La prévision en effectif et en valeur des élèves orientés de l'Etat à
l'enseignement technique. Ces frais sont assurés par les élèves eux-mêmes.

NIVEAU EFFECTIFS COÛT UNITAIRE INSCRIPTION MONTANT


2nd GI 60 000

2nd G2 50 60 000 3 000 000


1ère GI 20 60 000 1 200 000
1ère G2 30 60 000 1 800 000
Tle GI 15 60 000 900 000
Tle G2 35 60 000 2 100 000
SOUS-TOTAL 5 150 - 9 000 000
Arrêté le présent budget au montant total de neuf millions de francs CFA
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
L'effectif de 150 élèves orientés de l'Etat à l'enseignement technique apporte
9 000 000 F CFA à l'établissement comme frais d'inscription et frais annexes.

IV-2-1-2-2-2- Les frais assurés par l'Etat


L'Etat se doit d'assurer les frais de scolarité des élèves orientés par des
subventions aux établissements scolaires du secteur privé.
Tableau 8 : Subvention de l'Etat aux élèves orientés à l'enseignement technique
La subvention attendue de l'Etat au titre de cette année pour les orientés à
l'enseignement technique.

NIVEAU EFFECTIFS COÛT UNITAIRE SCOLARITE MONTANT


2nd GI 175 000 0
2nd G2 50 175 000 8 750 000
1ère GI 20 175 000 3 500 000
1ère G2 30 175 000 5 250 000
Tle GI 15 175 000 2 625 000
Tle G2 35 175 000 6 125 000
SOUS-TOTAL 6 150 26 250 000
Part budgétée (60 %) 15 750 000
Arrêté le présent budget au montant total de quinze millions sept cent cinquante mille francs CFA
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
L'effectif prévisionnel de 150 élèves orientés à l'enseignement technique attend nous
produire la somme de 15 750 000 F CFA.
36
IV-2-1-3- Budget général des ventes
Ces informations financières ont permis d'établir l'état prévisionnel général des
effectifs et chiffre d'affaires dit budget des ventes.
Tableau 9 : Etat prévisionnel général du chiffre d'affaires
La détermination du chiffre d'affaires prévisionnel au titre d’une année scolaire

ORDRE LIBELLE NOMBRE D'ELEVES MONTANT TAUX

Les élèves privés non orientés à


16 400 000 15,02%
01 l'enseignement général 300

Les élèves orientés de l'ETAT à


15 700 000 14,38%
02 l'enseignement général

La subvention de l'ETAT à
45 030 000 41 ,23%
03 l'enseignement général 500

Les élèves privés non orientés à


7 320 000 6,70%
04 l'enseignement technique 50

Les élèves orientés de l'ETAT à


9 000 000 8,24%
05 l'enseignement technique

La subvention de l'ETAT à
15 750 000 14,42%
06 l'enseignement technique 150

Total général chiffre d'affaires 1 000 109 200 000 100%

Arrêté le présent budget des ventes au montant total de cent neuf million deux cent mille francs CFA
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
L'objectif général de 1 000 élèves attendus dans l'établissement en question, au titre de
l'année scolaire en cours peut donner un chiffre d'affaires prévisionnel de 109 200 000 F
CFA.
Tableau 10 : Statistiques de la provenance des recettes

Mesure de la proportion des ressources de l'établissement


LIBELLES TAUX
Recettes provenant des élèves 48 420 000 44,34%
Recettes provenant de la subvention de
l'Etat 60 780 000 55,66%
Total général chiffre d'affaires 109 200 000 100%
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture

37
La participation des élèves tout corps confondu (privés et orientés) dans le
chiffre d'affaires s'élève à 44,34%. L'Etat participe donc à hauteur de 55,66% et
demeure le client potentiel de l'établissement. En tant qu'établissement privé, un effort
de marketing et publicité est à faire de sorte à avoir une forte participation du privé.

IV-2-1-4- Statistiques de recouvrement du chiffre d'affaires


L'objectif à ce niveau est de recouvrer 60% au premier trimestre de l'année
scolaire, 25% au deuxième trimestre et 15% au troisième trimestre du chiffre d'affaires
provenant des élèves ainsi que le paiement total de la subvention de la part de l'Etat
dans le mois de juillet.
Tableau 11 : Recouvrement du chiffre d'affaires
Les modalités de recouvrement des frais d'inscription et frais de scolarité
constituant les recettes de l'établissement.
PERIODE TAUX MONTANT
1 trimestre (Septembre 2022 à Décembre
01
2023) 60 % 29 052 000

02 2ème trimestre (Janvier 2015 à Mars 2015) 25% 12 105 000


03 3ème trimestre (Avril 2015 à Juin 2015) 15% 7 263 000
04 Juillet 100% 60 780 000
Total général chiffre d'affaires 109 200 000
Sources : objectif 2021-2022, PV de réunion d’ouverture
Les frais d'inscription étant recueillis obligatoirement à la rentrée, Le recouvrement des
frais de scolarité est échelonné sur le courant de l'année scolaire principalement jusqu'en
fin décembre. Cependant les des difficultés financières enregistrées par les parents
d'élèves reculent ce recouvrement jusqu'en fin d'année scolaire.

IV-2-2- Evaluation des charges d'exploitation


Ceci est la détermination des charges de l'établissement suivi de la traduction,
l'imputation comptable et l'évaluation des différentes opérations effectuées dans le
fonctionnement de l'établissement, sont les suivants.

IV-2-2-1- Identification des charges d'exploitation


Les charges d'exploitation propres à l’établissement selon son domaine d'activité
se résument en masse dans les rubriques suivantes : fournitures de bureau, fourniture
38
d'eau et d’électricité, frais de transport et de déplacement, entretien et réparation des
biens, frais de communication, impôts et taxes, charges de personnel, charges sociales,
Charges diverses, etc.

IV-2-2-2- Estimation des valeurs des charges d'exploitation


Le chapitre des charges regorge plus d'éléments à son actif, ainsi nous allons détailler
certains :
- Fournitures de bureau, Avec une réserve de 1 200 000 (un million deux cent
mille) FCFA de dépenses.
- Fourniture d'eau et d'électricité, avec une consommation d'eau de 100 000
(cent mille) FCFA par trimestre, nous avons 3 trimestres de classe et I trimestre
pour les vacances, Ce qui donne :
Tableau 12 : prévision de la consommation d'eau
La consommation annuelle en eau est indiquée dans le tableau ci-dessous
Nombre de Montant par Montant
Libelle
trimestre trimestre annuel
Consommation jour de classe 3 100 000 300 000

Consommation vacances 1 25 000 25 000

Consommation totale en eau 4 325 000

Source : Conception personnelle sur consultation des factures précédentes


La consommation d'eau varie selon les périodes à savoir les périodes de classe ou les
vacances.

Tableau 13 : prévision de la consommation d'électricité


Le coût affecté à la consommation d'électricité dans le budget des charges de
l'établissement.
Libelle Nombre de bimestre Montant / bimestre Montant

Consommation en période de
classe 5 120 000 600 000

Consommation en vacances 1 50 000 50 000

Consommation totale en
électricité 6 650 000

Source : Conception personnelle sur consultation des factures


39
La consommation en électricité est estimée à 120 000 (cent vingt mille) FCFA
pendant les périodes de classe et 50 000 (cinquante mille) FCFA les vacances.
 Transport et carburant (courses, fondateur) : 3 000 000 FCFA /an.
 Entretien et réparation des biens : 6 250 000) FCFA
 Communication : 750 000 FCFA.
 Impôts et taxes. Les charges fiscales sont de deux ordres :
 Les déclarations fiscales : 2 307 255 FCFA
 Les cotisations CNPS : 778 680 FCFA
▪ Charges sociales : 2 000 000 FCFA.
▪ Charges diverses d’exploitation : 2 755 000 FCFA.
▪ Budget général des charges :
Toutes les données réunies, il est procédé à l'établissement de l'état prévisionnel général.

40
II-2-2-2-8-1 Salaire du personnel Administratif
Les détails de salaires pour un corps administratif dans l’établissement scolaire, compte à son actif 13 (treize) agents salariés, tout corps
confondu dans l’administration
Tableau 14 : Charge salariales du corps administratifs
Matricule FONCTION Charge mensuelles Charge annuelles
SALAIRE RETENUS SALAIRE PART SALAIRES PATRONALE TITA CHARGES
BRUT IMP NET PATRONALE DE
IMPOTS CNPS IMPOTS CNPS NET RETENUS IMPOTS CNPS PERSONNEL
2000/001G ECONOME 66 339 2 559 3 780 60 000 1 459 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 796 068
2010/002G COMPTABLE 62 265 2 265 0 60 000 1 370 0 720 000 27 180 16 440 0 747 180
2014/003G Dr DES ETUDES 111 155 2 375 3 780 105 000 2 446 9 270 1 260 000 73 860 29 352 111 240 1333860
2015/005G CAISSIÈRE 66 339 2 559 3 780 60 000 1 459 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 796068
2014/006G SURVEILLANT G 66 339 2 559 3 780 60 000 1 459 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 796068
2015/007G EDUCATEUR 66 339 2 559 3 780 60 000 1 370 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 747180
2015/008G EDUCATEUR 62 265 2 265 0 60 000 1 370 0 720 000 27 180 16 440 0 796068
2013/009G EDUCATEUR 62 265 2 265 0 60 000 1 459 0 720 000 27 180 16 440 0 747180
2015/010G EDUCATEUR 66 339 2 559 3 780 60 000 1 370 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 796068
2015/011G EDUCATRICE 62 265 2 265 0 60 000 1 459 0 720 000 27 180 16 440 0 747180
2015/012G CHAUFFEUR 66 339 2 559 3 780 60 000 1 370 9 270 720 000 76 068 17 508 111 240 796068
2015/013G GARDIEN 62 265 2 265 0 60 000 1 370 0 720 000 27 180 16 440 0 747180
2015/014G GARDIEN 62 265 2 265 0 60 000 19 420 0 720 000 27 180 16 440 0 747180
TOTAL CHARGE SALARIALES DU 88 779 31 319 26 460 825 000 19 420 64 890 9 900 000 693 348 233 040 778 680 10593348
PESONNEL ADMINIATRATIF
Les charges salariales de l’administration s’élèvent à dix million cinq cent quatre-vingt-treize mille trois cent quarante-huit ( 10 593 348) FCFA
Source : Livre de paie

41
Tableau 15 : Heure imparties aux matières de l’enseignement Générale par niveau
Le décompte des heures à payer par matière et par niveau pour l’enseignement général.
Niveau Nombre Nombre d’heure par matière TOTAL
De de Classe HEURE
Classe 2021-2022 Français Anglais Histoire Math Physis SVT Allemand EDHC Art Plast EPS Philo
Géographie chimie espagnole musiques
6ème 1 192 96 30 124 66 66 0 31 31 60 0 696,00
5ème 1 192 96 31 126 66 66 0 31 31 60 0 699,00
4ème 1 180 96 31 124 64 64 96 32 31 60 0 778,00
3ème 1 180 96 36 124 64 64 84 0 31 60 0 769,00
2nd A2 1 120 98 37 93 76 64 90 0 33,5 60 0 671,50
2nd C 1 120 98 37 158 100 64 0 0 33,5 60 0 670,50
1ère A2 1 120 94 39 92 0 64 90 0 33,5 60 124 716,50
1ère D 1 120 94 39 163 95 120 0 0 33,5 60 62 786,50
Tle A2 1 120 101 39 124 0 64 96 0 36 60 186 826,00
Tle D 1 90 94 39 186 116,5 150 0 0 36 60 62 833,50
TOTAL 10 1434 963 358 1314 647,5 786 456 124 330 600 434 7 446,50
Source : Programme annuelle du Ministère de l’éducation Nationale et de l’enseignement Techniques
Le salaire du corps enseignant est fonction de nombre d’heure d’enseignement proposé par le ministère de l’éducation nationale. L’heure totale
facturée dépend du nombre de classe d’où le nombre d’élèves enregistré pat l’établissement.

42
Tableau 16 : Heure imparties aux matières de l’enseignement techniques par niveaux
Heure impartie aux matières de l’enseignement techniques selon les niveaux de classe.
Année Nombre d’heure par matière
Classe scolaire
2021-2022 Frances Anglais Math Droit Philo Eco Compta OC Expro TAC Steno All CMC TQG Info EPS TOTAL
Asp HEURE
2nd G1 1 90 60 60 60 0 0 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 750

2nd G2 1 120 60 120 60 0 120 240 0 0 0 0 30 90 0 60 60 960

1ère G1 1 90 60 60 60 60 0 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 810

1ère G2 1 120 60 120 60 60 120 180 60 0 0 0 30 90 0 60 60 1020

Tle G1 1 90 60 60 60 60 60 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 870

Tle G2 1 90 60 150 60 60 120 60 60 0 0 0 30 90 210 60 60 1110

TOTA 6 600 360 570 360 240 420 480 120 360 180 180 180 540 210 360 360 5520
L
Source : Progression annuelle 2021 du Ministère de l’éducation National et de l’enseignement techniques
Le salaire du corps des enseignants est fonction de nombre des heures d’enseignement, proposé par le Ministère de l’éducation National. L’heure
total facturée dépend du nombre de classe d’où le nombre d’élèves enregistré par l’établissement.

43
Tableau 17 : heures budgétisées selon les matières et le nombre des classes pour l’enseignement général
Le budget des honoraires des enseignants de l’enseignement général :
Année Scolaire Nombre d’heure par matière et par niveau
2021-2022
Classe Nombre Français Anglais Histoire Math Physique- SVT Allemand EDHC Art Plst EPS Phil TOTAL
Géographique chimie Espagnole Musique
6ème 2 384 192 60 248 248 132 0 62 62 120 0 1392,00
ème
5 4 768 384 124 504 504 268 0 124 124 240 0 2796,00
4ème 3 576 288 93 372 372 192 288 96 93 180 0 2370,00
3ème 3 576 288 108 372 372 192 252 90 93 180 0 2342,00
2nd A2 2 384 196 74 186 316 128 180 0 67 120 0 1487,00
2nd C 2 384 196 74 316 92 128 0 0 67 120 0 1485,00
ere
1 A2 1 192 94 39 92 163 64 90 0 33,5 60 124 788,50
1ere D 1 192 94 39 163 124 120 0 0 33,5 60 62 858,50
Tle A2 1 192 101 39 124 186 64 96 0 36 60 186 898,00

Tle D 1 192 94 39 186 116,5 150 0 0 36 60 62 935,50

TOTAL 20 3840 1927 689 2563 1343,50 1434 906 372 645 1200 143 15,353,50

Source : conception personnelle avec le directeur d’étude


Apres la décompte selon les nombres de classe par niveau, il ressort un total de 15,353,50 heures à payer pour une année scolaire, pour l’année
2021-2022 pour l’enseignement générale.

44
Tableau 18 : Heures budgétisées selon les matières et le nombre de classes pour l’enseignement général

Année Scolaire Nombre d’heure par matière et par niveau


2021-2022
Classes Nombre Français Angla Math Droit Philo Eco Comp OC Expr TAC Sten All CMC TQ Info EPS TOTAL
is ta o o Esp G HEURE
2nd G1 1 90 60 60 60 0 0 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 750

2nd G2 2 240 120 240 120 0 240 480 0 0 0 0 60 180 0 120 120 1920

1ere G1 31 90 60 60 60 60 0 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 810

1ere G2 1 120 60 120 60 60 120 180 60 0 0 0 30 90 0 60 60 1020

Tle G1 1 90 60 60 60 60 60 0 0 120 60 60 30 90 0 60 60 870

Tle G2 1 90 60 150 60 60 120 60 60 0 0 0 30 90 210 60 60 1110

TOTA 7 720 420 690 420 240 540 720 120 360 180 180 210 630 210 420 420 6480
L
Le budget des honoraires des enseignants de l’engoncements technique.
Source : conception personnelle avec le directeur d’étude
NB : Apres avoir fait le décompte de nombre de classe par niveau, nous avons obtenu un total de 6480 heures à payer dans une année scolaire
2021-2022 pour l’enseignement technique.

45
Tableau 19 : Budget général du taux horaires du personnel enseignants d’un établissement scolaire
Le budget général de tous les enseignants, (enseignement générale et technique)
ENSEIGNEMENT GENERAL ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
CLASSES TAUX CLASSES
TOTAL TOTAL TAUX
HORAIRE MONTANT MONTANT
NIVEAU NOMBRE HEURE NIVEAU NOMBRE HEURE HORAIRE
6ème 2 1 392,00 1200 1 670 400 2nd G1 1 750,00 1200 900 000

5ème 4 2 796,00 1200 3 355 200 2nd G2 2 1 920,00 1200 2 304 00

4ème 3 2 370,00 1200 2 844 000 1ère G1 1 810,00 1200 972 000

3ème 3 2 343,00 1200 2 811 600 1ère G2 1 1 020,00 1200 1 224 000

2nd A2 2 1 487,00 1200 1 784 400 Tle G1 1 870,00 1200 1 044 000

2nd C 2 1 485,00 1200 1 782 000 Tle G2 1 1 110,00 1200 1 332 000

1ère A2 1 788,50 1200 946 200

1ère D 1 858,50 1200 1 030 200

Tle A2 1 898,00 1200 1 077 600

Tle D 1 935,50 1200 1 122 600

TOTAL 20 15 353,50 18 424 200 TOTAL 7 6480 7 776 00

TOTAL GÉNÉRALE TAUX HORAIRE 2022 18 424 200 + 7 776 000 = 26 200 200
IMPOTS = 1 975 015
ARRETE LE PRESENT BUDGET DES TAUX HORAIRE AU MONTANT TOTAL DE : Salaire net = 24 235 185
Vingt-quatre millions deux cent trente-cinq mille cent quatre- vingt-cinq francs CFA
NB : Le budget général des honoraires des enseignants totalise 21 833,5 heure évaluées à hauteur de 26 200 200 FCFA
Source : conception personnelle

46
Tableau 20 : Etat prévisionnel des charges d'Exploitation
Le budget des charges pour l’établissement au titre de l’année scolaire 2021-2022. Du 1
septembre 2022 au 31 aout 2022. Présente ici le détail des charges d'exploitation.
ORDRE LIBELLES MONTANT
1 FORUNITURE DE BUREAU 1 200 000
2 ÉLECTRICITÉ 325 000
EAU 650 000
3 ENTRETIENT ET REPARATION 3 000 000
4 PUBLICITÉ 6 250 000
5 TRANSPORT ET CARBURANT 900 000
6 COMMUNICATION 750 000
7 IMPOTS ET TAXES ET CNPS 2 307 255
8 CHARGES DE PERSONNEL ADMINISTRATIF 10 593 348
9 CHARGES DE PERSONNEL ENEIGNAMT 24 235 185
10 CHARGES SOCIALES 2 000 000
11 CHARGES DIVERS 2 755 000
12 AMORISSEMENTS 1 877 800
TOTAL CHARGES D’EXPLOITATION 57 622 368
Source : conception personnelle
Le budget des charges ressort que l'établissement doit s'attendre à un montant
total de cinquante-sept millions six cent vingt-deux mille trois cent soixante-huit francs
CFA.

II-4- Le Synthèse
Divers documents de synthèse sont établis à la suite du budget de trésorerie. Ils
constituent des documents d'information financière et prévisionnelle que doivent
établir annuellement certaines entreprises. Deux documents peuvent être construits :
- Le compte de résultat prévisionnel : sa présentation peut varier de celle
préconisée par la direction ;
- Le bilan prévisionnel : son élaboration s'effectue à partir du bilan N-I, du
budget de trésorerie, du compte de résultat prévisionnel et des autres budgets
partiels.
II-4-1 Compte de résultat prévisionnel
Le compte de résultat de l’exercice présente les charges et les produits organisés
selon qu'ils concernent les activités d'exploitation ou hors activités ordinaires (HAO)
de l'entreprise. Il permet également de déterminer les soldes significatives de gestion
ainsi que le résultat net.
Tableau 21 : Le résultat prévisionnel
Le compte de résultat prévisionnel au cours de la période du 1er septembre 2021 au 31
août 2022 de l’année suivante :

LIBELLES MONTANT Taux %

Recette provenant des élèves (inscription et scolarité) 48 420 000 44.34%


Recette provenant de l’ETAT (subvention) 60 780 000 55,56%
Chiffre d’Affaires 109 200 000
Charges d’exploitation
Fournitures de bureau 1 200 000
Publicité 900 000
Eau 325 000
Transport et carburant 3 000 000
Téléphone et internet 750 000
Électricité 650 000
Autres charges 9 005 000
Valeurs ajouté 93 370 000 85,50%
Salaires et charges sociales 32 828 633
Impôts et taxes 2 307 255
Sécurité sociale (CNPS) 778 680
Excèdent brut d’exploitation 53 544 432 48,95%
Dotation aux amortissements 1 877 800
Résultat d’exploitations 51 577 632 47,23%
Frais financiers 0
Produits financiers 0
Total charges d’exploitation 57 622 368
Résultat avant impôt 51 577 632
Impôt sur bénéfice 10 315 526
Résultat net 41 298 106 37,79%
Source : conception personnelle

Le résultat prévisionnel ainsi présenté, le Directeur se donne le devoir et la lourde


tâche de prendre toutes les mesures nécessaires pour le réaliser. Aussi avons-nous
l'opportunité de le juger satisfaisant ou insatisfaisant et revoir avec toutes les formes de
correction possibles pour avoir satisfaction. Ce résultat prévisionnel est jugé acceptable
avec un taux de 37,79% du chiffre d'affaires.

48
RECOMMANDATIONS
Le dispositif de contrôle budgétaire aussi bien conçu et aussi bien appliqué soit-
il, ne peut fournir une garantie absolue quant à la réalisation des objectifs de
l’entreprise. La probabilité d'atteindre ces objectifs ne relève pas de la seule volonté de
l’entreprise. Il existe en effet des limites inhérentes à tout système du contrôle
budgétaire. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment la gérance et les
incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de gestion ou des
dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou simple
erreur. Pour mieux apprécier le résultat, nous jugeons nécessaire de présenter le tableau
de bord, le suivi budgétaire qui pourrait mieux aider à obtenir un résultat satisfaisant.
Nous proposons aux établissements que l’instauration d’un servie de contrôle interne
qui sera un outil pour mieux gérer leurs ressources.
Le Ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement technique et
professionnel (MENETP) recommande aussi pour tous les établissements :
 Réorienter les investissements en direction des écoles publiques ;
 Règlementer la corporation avec des contrôles réguliers et rigoureux ;
 Avoir un regard plus prononcé sur la gestion et le fonctionnement des
établissements privés surtout pour ce qui est de la qualité, du niveau des
enseignants recrutés et des conditions de travail des enseignants ;
 Veiller à ce que les enseignants perçoivent de façon régulière un niveau
raisonnable de revenu, de sorte à les motiver à donner le meilleur d’eux-
mêmes ;
 Être plus rigoureux dans la concession d’autorisation d’ouverture des
établissements privés et définir les critères d’évaluation de ces écoles ;
 Contrôler de façon régulière les conditions de formation dans les
établissements privés ;
 Renforcer les mesures de contrôle, surtout au niveau de la Direction de
l’encadrement des établissements privés (DEEP) ;
 Sanctionner les écoles qui ne respectent pas les directives du Ministère quels
que soient leurs fondateurs ;
 Publier dans l’annuaire statistique le nombre d’écoles qui ont des pratiques
assimilées à de la marchandisation.

49
CONCLUSION GÉNÉRALE

50
La présente étude a été faite au regard des établissements scolaires faisant face à tant de
défis. Au terme de cette étude, nous sommes aperçus que des établissements disposent des
budgets et des moyens humains et financiers pour réaliser leurs objectifs. En effet leurs réels
problèmes se posent dans la gestion de l’établissement et le manque d’outils appropriés de
gestion et aussi de personnes qualifiées en la matière. Ainsi nous nous sommes proposés à
trouver des solutions à ce problème en leur proposant d’adopter une culture de prévision d’où le
budget de fonctionnement d’une entreprise. Les recherches ont été difficiles au niveau de la
documentation tant administrative que spécifique. Dans le cas de notre étude nous avons émis
un plan de développement sur un nombre d’années. Ce plan de développement motive les
fondateurs a plus de rigueur et de dévouement et à son tour crée un environnement de
motivation au niveau de travailleurs de sorte à atteindre l’objectif fixé. L’élaboration du budget
tient compte de tous les départements de l’entité. Le processus budgétaire en soit n’est pas
formalisé. Son élaboration dépend de l’activité, de la taille, des caractéristiques de l’entreprise
dans laquelle il est mis en œuvre. Au cours de cette étude nous avons essayé de déployer le
budget dans toutes ses composantes, comme outil de gestion essentiel pour l’évolution
performante d’une entreprise. Tout cela après avoir présenté brièvement le système éducatif en
côte d’ivoire et dégagé l’importance et les caractéristiques du budget.
Notre choix de thème s’est porté sur les établissements privés parce que les Carmélites
Missionnaires sont dans un processus de construction d’une école. Ceci a été une source de
motivation pour connaitre le fonctionnement des écoles privées pour les démarches futures.
Ainsi notre choix s’est porté sur les établissements privés qui éprouvent des difficultés dans la
gestion de leurs ressources. Ensuite nous avons commencé par l’aspect théorique du budget à
savoir la procédure budgétaire et la procédure d’élaboration d’un état prévisionnel avant de nous
pencher sur l’exemple d’un cas pratique d’une école privée et la structure à l’internet. Il est à
noter que pour faire réussir le fonctionnement du système prévisionnel, chaque responsable doit
user d’une extrême prudence, être toujours sur ses gardes et travailler à motiver les membres de
l’entreprise dans l’exercice de leurs fonctions. Car la prévision en tant outil de gestion efficace,
vise principalement à sécuriser le patrimoine et exhorter à une réflexion sur le futur de
l’entreprise.
Pour mieux apprécier le résultat, nous recommandons le tableau de bord et le suivi
budgétaire qui pourraient mieux aider à obtenir un résultat satisfaisant.
Nous pouvons dire que la gestion budgétaire au sein des établissements privés ne
permet d’obtenir des résultats satisfaisants que si sont mis en œuvre aussi bien les outils de
prévision qu’un service interne de contrôle.

´
51
BIBLIOGRAPHIE
1. DEMING W. EDWARDS, the Essential Deming: Leadership Principles from
the Father of Quality, Edited by Joyce Nilsson Orsini, McGraw Hill, 2013.
2. LECLÈRE Didier, L’essentiel de la Gestion budgétaire Paris, Edition
Eyrolles, 2012.
3. DORIATH. B. et GOUJET C., « Gestion Prévisionnelle et Mesure de la
Performance », 5eme Edition, Paris, Dunod, 2011.
4. MLAPA M., La gestion budgétaire, Introduction à la gestion budgétaire, Notes
de cours, Abidjan, inédit, 2022.
5. GARDEN N., Gestion de trésorerie, Paris, Dunod, 2006.
6. Problématique de la qualité du système éducatif Ivoirien, 2021
7. Lochard J, « La gestion budgétaire : outil de pilotage des managers »,
Organisation, Paris, 1998,
8. JACK Forget « Gestion budgétaire » édition d’organisation, Paris, 2005.

LA LISTE DES MEMOIRES


1. TAFATTE A, « Impact de la gestion budgétaire sur la performance de l’entreprise »,
option comptabilité, contrôle et audit, 2013/2014.
2. Kouassi N’da : « Budget de fonctionnement d’une entreprise » option comptabilité,
2012/2013

SOURCES INTERNET
9. www.modelesdebusinessplan.com (visité le 06/03/2023)
10. www.excelafrica. (Lundi, 14/03/2023 à 18h)
11. www.tifawt.com (Jeudi, 09/03/2023 à 18h)
12. www.gouv.ci/doc (14/03/2023 à 23h)

ARTICLES, COMMUNICATION ET REVUES


1. Innovations réussies dans le système éducatif ivoirien, Edition 1999

DICTIONNAIRE NUMÉRIQUE
Dictionnaire français

52
ANNEXES

53
TABLE DES MATIÈRES

SOMMAIRE .............................................................................................................................. III

DÉDICACE ............................................................................................................................... IV

REMERCIEMENTS ................................................................................................................. V

LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... VI

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ VII

LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS........................................................................ VIII

RÉSUMÉ.................................................................................................................................... IX

AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... XI

INTRODUCTION GÉNÉRALE ............................................................................................... 1

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION ............................................................. 2


II. PROBLEMATIQUE ...................................................................................... 3
III. OBJECTIFS .................................................................................................... 4
IV. HYPOTHÈSES DE L’ÉTUDE ...................................................................... 4
V. INTERET ET LIMITE DE L’ETUDE ......................................................... 5
VI. APPROCHE METHODOLOGIQUE........................................................... 5
VII. PLAN DU MEMOIRE ................................................................................... 5
PREMIERE PARTIE : CADRE D’ANALYSE D’UNE PROCEDURE BUDGÉTAIRE .... 7

CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION ET DU


FONCTIONNEMENT DES ÉCOLES EN CÔTE D’IVOIRE ................... 8
I. ORGANISATION ET OBJECTIFS ............................................................. 8
I.1. Organisation générale .................................................................................................. 8
I.2. Le système éducatif ....................................................................................................... 8
I.3 OBJECTIFS ................................................................................................................. 10
II. LA POLITIQUE GOUVERNEMENTALE EN MATIERE
D’EDUCATION ............................................................................................ 11
III. LES DISPOSITIONS DE L’ETAT EN MATIERE D’ENSEIGNEMENT
PRIVE ............................................................................................................ 11
IV. « ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT PRIVE » ......................... 13
CHAPITRE 2 : PRÉSENTATION DU CADRE CONCEPTUEL ....................................... 15
I. Notions de base sur la gestion budgétaire ................................................... 15
I.1 Origine du terme budget ............................................................................................. 15
I-2- Définition du budget .................................................................................................. 15
54
I-3- Importance du budget ............................................................................................... 15
II- Définition et objectifs de la gestion budgétaire .......................................... 17
II-1- Prévisions .................................................................................................................. 17
II-1-2- Au niveau des recettes........................................................................................... 18
II-2-Les objectifs de la gestion budgétaire : .................................................................... 18
DEUXIEME PARTIE: MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE
BUDGETAIRE DANS UN ETABLISSEMENT PRIVÉ....................................................... 19

CHAPITRE 1 : ENSEMBLE DES DISFONCTIONNEMENTS LIES AUX ACTIVITES


D’UN ETABLISSEMENT PRIVÉ .............................................................. 20
I. DIAGNOSTIC DES DYSFONCTIONNEMENTS EXISTENTS ............ 20
I-1. Le mauvais fonctionnement des écoles privées ........................................................ 20
I-1-2. De enseignants non qualifiés embauchés par les écoles privées .......................... 21
I-1-3. Des contrats précaires pour le personnel enseignant ........................................... 21
I-2. Des problèmes financiers ........................................................................................... 22
II. Témoignage de quelques enseignants ................................................................................ 23
CHAPITRE 2 : MISE EN PLACE D’UN MANUEL DE PROCEDURE BUDGÉTAIRE 24
I. ORGANISATION DE LA PROCEDURE BUDGÉTAIRE...................... 24
I-1-Les Structures Intervenant ........................................................................................ 24
I-2. Processus Budgétaire ................................................................................................. 25
II. PRINCIPE D’ELABORATION DU BUDGET ......................................... 25
II-1. Principes de base ....................................................................................................... 25
II-2. Principe de contrôle par exception .......................................................................... 25
II-3. Articulation du système budgétaire ........................................................................ 25
II-4. Evolution budgétaire ................................................................................................ 25
III- Procédure budgétaire......................................................................................................... 26
III-1- Phase pratique de la procédure budgétaire .......................................................... 26
III-1-1. Imputation comptable .......................................................................................... 26
III-1-2. Construction budgétaire...................................................................................... 26
III-1-3- Différents budgets ................................................................................................ 27
III-1-3-1- Budget d'exploitation ....................................................................................... 27
IV- CAS PRATIQUE DU BUDGET D’UNE ECOLE ..................................... 29
IV-1. Phase préliminaire................................................................................................... 29
IV-1-1. Lettre d’orientation générale .............................................................................. 30
IV-1-2. Identification de la traduction de besoins .......................................................... 30
IV-2. Evaluation des données ........................................................................................... 31
IV-2-1. Evaluation des recettes ....................................................................................... 31

55
IV-2-1-1 Recettes de l’enseignement général .................................................................. 31
IV-2-1-3- Budget général des ventes ................................................................................ 37
Tableau 10 : Statistiques de la provenance des recettes ................................................ 37
IV-2-1-4- Statistiques de recouvrement du chiffre d'affaires ........................................ 38
IV-2-2- Evaluation des charges d'exploitation................................................................ 38
IV-2-2-2- Estimation des valeurs des charges d'exploitation ........................................ 39
II-4- Le Synthèse ....................................................................................................................... 47
II-4-1 Compte de résultat prévisionnel............................................................................ 47
RECOMMANDATIONS.................................................................................................. 49
CONCLUSION GÉNÉRALE .................................................................................................. 50

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 52

ANNEXES.................................................................................................................................. 53

TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................ 54

56

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