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DIPLOME DE LICENCE
SISE MIANDRIVAZO
Promotion : FAHAZAVANA
AVANT-PROPOS
L’objectif de l’Institut de Formation Technique (IFT) est de former académiquement des
étudiants capables de s’adapter directement à l’environnement professionnel et économique.
Après le cursus académique. Après le cursus académique, l’IFT veut que tout étudiant de 3ème
année doive effectuer un projet de son choix.
Pour pouvoir l’étudier en détail, des recherches ont été effectuées, des enquêtes ont été
menées auprès de diverses catégories d’individus (particulier, professionnel, ménage). Les
résultats de ces enquêtes ont été pris en compte et étudiés afin de mieux élaborer un ouvrage.
Notre ambition est d’une part, de servir le modèle de réussite et de bonne gérance
d’entreprise avec les bagages intellectuels que l’Université nous a dotés, et d’autre part de faire
face aux exigences du marché.
I
REMERCIEMENTS
Nous tenons d’abord à remercie DIEU tout puissant pour sa bonté et sa prise en charge.
Nous n’aurions pas pu réaliser ce mémoire sans sa grandeur et son amour inconditionnel dont il
accorde envers tous.
Ce livre n’aurait pas réalisé sans le soutien et les aides de plusieurs personnes, ainsi nous
tenons à remercier tout particulièrement :
II
LISTE DES ABREVIATIONS
AC : Actif Courant
Am : Amortissement
Ar : Ariary
CA : Chiffre d’affaires
IP : Indice de Profitabilité
PU : Prix Unitaire
RN : Route Nationale
TE : Taux d’Emprunt
IV
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Les grandes zones de production du haricot à Madagascar .........................................8
Tableau 21 : Coût d’investissement sur le matériel de bureau et informatique (en Ariary) .........75
Tableau 23 : Récapitulation des achats pour les premier trimestre (en Ariary) ............................77
Tableau 33 : Estimation des achats de fourniture non stockées (en Ariary) .................................87
Tableau 34 : Estimation du service extérieur pour les 5 années (en Ariary) .................................88
Tableau 35 : Estimation des impôts et taxes pour les 5 années (en Ariary) ..................................88
Tableau 36 : Récapitulation des charges du personnel pour les 5 années (en Ariary) .................89
Tableau 37 : Récapitulation des amortissements pour les 5 années (en Ariary) ...........................89
Tableau 38 : Estimation de chiffre d’affaires (ventes) pour les cinq années .................................89
VI
Tableau 52 : Probabilité ...............................................................................................................111
VII
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Type de baiboho avec haricot .......................................................................................11
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
VIII
CHAPITRE VI - CAPACITE DE PRODUCTION
CHAPITRE VII - CADRE LOGIQUE
CHAPITRE VIII - ETUDE ORGANISATIONNELLE
TROISIEME PARTIE. ETUDE FINANCIERES
CHAPITRE IX - INVESTISSEMENT
CHAPITRE X - PLAN DE FINANCEMENT
CHAPITRE XI - ETUDES DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE
CHAPITRE XII - EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE XIII - ANALYSE DES RISQUES
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXE
IX
INTRODUCTION
Avec la mondialisation et la globalisation, la décentralisation prédomine la plupart des pays
en développement, Madagascar adhère à cette option à travers sa régionalisation. Ce choix se
singularise par le partenariat public privé, essentiellement entre les collectivités régionales, les
sociétés et/ ou entreprises privées ainsi que les différents opérateurs économiques réunies tant
agricoles que commerciaux. Cette collaboration favorise la mobilisation de tout jeune entrepreneur
pour l’inciter à un développement participatif local et régional. Tout particulièrement, le domaine
de l’agro- business semble devenir une activité de prédilection des jeunes de ce pays.
En effet, parmi les produits d’exportation, ceux classés traditionnels comme la vanille, le
café et les épices, Certains autres commencent à émerger progressivement, voire déjà en nette
expansion à Madagascar, aussi bien les ressources halieutiques, artisanales qu’agricoles. Ainsi, un
bon nombre d’opérateurs économiques malagasy s’y attèlent davantage, encouragés par la
libéralisation.
L’exportation, tout en procurant des devises à l’Etat et de revenus à ceux qui la pratiquent,
permet de maintenir en équilibre la balance de paiement de notre Nation. Mais exercer le métier
d’exportateur requiert beaucoup de connaissances spécifiques affinées pour pouvoir accéder au
marché international et faire face aux concurrents, notamment sur le plan qualité.
Compte tenu de toutes les données qualitatives et quantitatives recueillies sur la vaste
étendue des surfaces Cultivables existant à MIANDRIVAZO, la fertilité du baiboho a motivé et
canalisé notre choix sur ce projet intitulé : « PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE
COMMERCIALISATION DE HARICOTS DENOME ‘BETSIRIRY EXPORT’ SISE A
MIANDRIVAZO ».
D’ailleurs, Madagascar malgré ses 70% de superficies à vocation agricole, s’avère comme
un pays où la culture de haricot demeure encore peu exploitée, selon une enquête effectuée par
l’INSTAT en 2006. La production de haricot sec à Madagascar ne cesse d’augmenter depuis 2003.
Elle est passée de 76 896 tonnes à 82 153 tonnes en 2010 ; mais seulement 767 tonnes sont
exportées en 2019 (INSTAT 2020), le reste étant destiné pour le marché local ou à
l’autoconsommation.
En effet, le produit proposé par les producteurs malagasy ne respecte pas, en général, les
normes et les critères de qualités exigées par les pays importateurs.
1
En un mot, la filière haricot tient une place importante dans la ville de MIANDRIVAZO
et surtout dans l’économie de Madagascar, mais sa commercialisation sur le marché extérieur reste
encore rare parce qu’il y a des problèmes et des contraintes sur son développement.
Si autant de raisons ont poussé à adapter le présent projet relatif à la filière haricot, il faut
reconnaître que les conditionnalités pour devenir exportateur exigent de veiller de près sur les
problématiques suivantes :
o A propos du conditionnement, les qualités du contenu et du contenant, répondent-
elles aux exigences du marché international ?
o Les conditions de capacité de production et de commercialisation vers l’exportation
permettent-elles de contribuer réellement à améliorer le développement rural
dynamique ?
o Quelle politique commerciale va-t-on adopter pour mener à bien ce projet ?
Ce projet sera installé dans le district de MIANDRIVAZO, Région MENABE, compte tenu
de la qualité potentielle de ses terrains, de son climat, de sa main d’œuvre abondante et par la
facilité de circuit de commercialisation envisagé. De plus, la population de cette région fait partie
de la classe moyenne en développement économique, ce projet lui procurera une autre source de
revenu. Concernant l’exportation de haricot, l’île Maurice et l’île de la Réunion constituent des
gros importateurs, et notre production actuelle est encore assez faible par rapport à leurs besoins.
Ce sera donc une activité à point nommé pour les promoteurs qui peut contribuer d’une manière
permanente à combler l’alimentation d’appoint et à renflouer la trésorerie de l’Etat pour le
développement de tant régional que national, du point de vue apport en devises.
2
PREMIERE PARTIE
DESCRIPTION DU PROJET
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CHAPITRE I - PRESENTATION DU PROJET
La filière légumineuse occupe une place importante dans l’agriculture malagasy. A la fois
3ème culture vivrière du pays et culture de rente dotée d’un fort potentiel d’exportation.
Dans l’alimentation malagasy, le haricot qui occupe la 3ème place après le riz et le manioc,
reste encore mal exploitée malgré sa forte potentialité à Madagascar. A Madagascar, la culture du
haricot est pratiquée essentiellement dans trois régions : les hautes terres, le sud-ouest et le nord-
ouest de la grande île.
Mal exploitée à Madagascar, la production de haricot ne satisfait pas les besoins du marché
international que ce soit en qualité qu'en quantité.
Actuellement, cette production se stabilise entre 80.000 tonnes à 90.000 tonnes par an sur
une superficie de 83.000 ha sur toute l’étendue du territoire malgache, et ce grâce à l'adhésion de
Madagascar dans le Réseau de recherche sur le haricot en Afrique du Centre et de l'Est
(ECABREN) en 2009 par le biais du Centre national de recherches appliquées au développement
rural (FOFIFA).
Malgré la hausse de la production malgache depuis l'année 2010, elle reste toutefois
insuffisante étant donné que les demandes sur les marchés régional et international sont en
perpétuelle hausse.
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En réalité, la production de haricot de qualité et en grande quantité se heurte à des
contraintes de normes imposées par le marché international, le faible rendement qui est de 600 à
800 kg /ha pour le lingot blanc, la sensibilité des variétés aux maladies et ravageurs. Mais il ne
faut pas non plus oublier la faible fertilité des sols des hauts plateaux et la disponibilité limitée en
semences de qualité faute de structure adéquate de production de semences.
L’exportation de haricot ne concerne que des fèves de haricots séchées provenant, pour la
grande majorité, de l’ouest. Les variétés exportées sont limitées aux lingots blancs, et plus
accessoirement aux variétés rouges et marbrées.
L'Europe, l'Inde, l'Océan Indien, le Soudan et l'Arabie saoudite sont les marchés potentiels
d'exportation pour le pays. La Réunion à elle seule a déjà importé de Madagascar 5.000 tonnes et
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compte de renouveler cette demande en 2020 mais vu la crise sanitaire COVID-19, elle n’a pas
pu, a précisé la FOFIFA.
Le marché mondial est essentiellement dominé par la chine, les Etats-Unis, l’argentine, le
Mexique et la canada. Sur l’océan indien, les pays concurrents de Madagascar sont l’Afrique du
sud, l’Australie, le Zimbabwe.
Partout dans l’île, la plupart des paysans cultive du haricot. Certaines variétés se retrouvent
un peu partout, d’autres sont plus ou moins endémiques ou adaptées à certaines régions. Le haricots
blanc ou lingot blanc est le principal haricot cultivé dans l’île. Conservé à sec, quand on parle de
produits locaux malgaches, le premier venu en tête est le haricot. Du fait qu’il existe plusieurs
variétés de haricots, il occupe une grande place sur le marché local dont les plus courants sont : le
haricot lingot blanc, le haricot rouge marbré, le haricot rouge sang de bœuf, et le haricot flageolet.
Sur le plan cultural, il semble que les cultures du haricot sont faciles d’approche et aussi les paysans
malgaches la Pratiquent depuis longtemps. Elle nécessite une bonne qualité du sol, mais
réciproquement c’est également un substrat dans l’amélioration du sol.
Le haricot est une espèce de grains secs qui appartiennent à la famille légumineuse,
principalement aux genres PHASEOLUS VULGARIS.
- à la reine : végétale,
- au embranchement : des Spermaphytes,
- au sous embranchement des Angiospermes,
- à la classe : des Dicotylédones,
- à l’ordre : des Rosales,
- à la famille : des Fabacées (légumineuse),
- à la sous famille : des Papilionacées
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- à la tribu : des Phaséolées
- au genre : Phaseolus
- à l’espèce: Vulgaris
Le port du haricot se distingue en 2 types, les haricots nains (type lingot) à tige courte,
buissonnante, avec une hauteur de 40cm, à croissance déterminée et les haricots grimpant (type
coco) appelés aussi haricot à rame, de croissance indéterminée et qui ont besoin d’un support.
C’est une culture qui ameublit le sol et produit lui-même une partie de l’Azote dont il a
besoin. « Son système radiculaire pivotant et profond pouvant atteindre 1,2 m de longueur qui lui
permet une meilleure prospection de la couche arable du sol et l’utilisation des éléments qui se
trouvent en profondeur. ». C’est une culture qui se multiplie par semis direct.
Plusieurs variétés sont cultivées à Madagascar, dont les plus courantes sont : de type le
lingot blanc et de type coco blanc.
« Nous pouvons y produire une variété de lingot blanc analogue à l’Alubia d’Argentine
surtout dans la zone de Miandrivazo, que de nombreux pays concurrents sur le marché mondial du
haricot ne peuvent produire pour des raisons climatiques ».
Le haricot permet de combler les problèmes de trésorerie familiale. Juste après la récolte,
le haricot frais peut servir à résoudre les petits problèmes de trésorerie des paysans producteurs.
C’est aussi une source de revenu pour les collecteurs, ainsi que pour les exportateurs.
La culture du haricot est facile à pratiquer pour les paysans et peut être une activité
complément de la culture du riz.
Généralement, il est cultivé en petite exploitation paysanne et également en culture semi
industrielle par certaines sociétés qui pratiquent une agriculture moderne et mécanisée (à
Ambatoboeny).
Du point de vue cultural, c’est un substrat, une légumineuse fixatrice d’Azote de l’air qui
améliore le sol et protéagineux par le fait que c’est une source de protéine végétale de
l’alimentation.
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C’est un important produit de rente et il occupe une grande place tant sur le marché local
que sur le marché international.
Dans les Hautes Terres Dans l’Ouest Dans le Sud- Dans le Nord Dans la région
Centrales Ouest Est du Sud
Source : FOFIFA,2017
Les techniques culturales sont surtout basées sur la saison et le calendrier cultural. Selon
les régions de l’île donc, les saisons culturales du haricot sont présentées ci-dessous :
Source : FOFIFA,2017
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Une étude montre que la pollinisation n’est possible qu’entre 15 et 25 degrés et que cette
pollinisation aurait généralement lieu la nuit.
Ces plantes sont sensibles au froid et gèlent à 0 degré et la croissance s’arrête vers 5 degrés.
Durant toute sa végétation, le haricot demande 300 à 400 mm d’eau. Ces pluies doivent
être régulières, non violentes et bien reparties.
S'étendant sur une superficie de 634,61km2, elle est délimitée par quatre communes :
La Commune urbaine de Miandrivazo est drainée par la rivière de Mahajilo qui sépare la
Commune en deux parties :
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- Partie nord, endêvée et d'accès difficile, également drainée par la rivière
Manandaza
- Partie sud, plus accessible, desservie par la RN34
La rivière est d'usage multiple : elle constitue une source d'eau pour la population et sert
aussi de transport fluvial, reliant les Fokontany et les villages. Elle a aussi une valeur culturelle et
les gens, en particulier les Sakalava y faisaient annuellement des sacrifices de zébus pour demander
bénédictions et protection.
Cependant la présence de cette rivière rend difficile la communication entre les Fokontany
et les autres villages et entraîne l’enclavement total des Fokontany et des villages en saison de
pluies.
Les sols qui se trouvent à proximité de cette rivière sont soumis à des inondations lors des
périodes des crues suivies d’une saison sèche après leur retrait. Ainsi, des alluvions arrachées aux
terrains en amont sont déposés sur la couche superficielle du sol. Plus le lit majeur de ces cours
d’eau est large, plus l’extension des baiboho est grande.
L’importance agricole de la région est due à l’existence des baiboho qui est un
environnement favorable aux cultures et en particulier le haricot qui font vivre plus de la moitié
de la population dans la commune de Miandrivazo.
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Une alimentation hydrique continue, des sols alluvionnaires ainsi que des climats secs et chauds
permettent d’obtenir de meilleurs rendements ainsi que des produits de meilleure qualité.
La nature des dépôts d’alluvion est irrégulière sur l’ensemble des sols, en fonction du relief
et du débit de la crue à cet endroit. Ainsi, les argiles (matériaux fins) sont déposées en eau calme
dans les dépressions. Les limons (matériaux moyens) sur les faibles pentes des berges ; et les sables
(matériaux grossiers) surtout déposés là où le courant est fort. Selon leur nature, on distingue trois
grands types debaiboho : les baiboho à dominante limoneuse, les baiboho à dominantes argileuse
et les baiboho à dominante sableuse.
Ces 3 types de baiboho existent à Miandrivazo mais les baiboho à dominante limoneuse
sont ceux qui correspondent mieux à la culture du haricot et ils sont abondants dans les zones
environnantes de Miandrivazo. Plus cette strate est profonde avant d’atteindre une couche de sable,
plus le sol reste longtemps humidifié et meilleure est la production en quantité et en qualité. Le
haricot est très sensible à la sécheresse lors de la phase semis-levée et durant toute la floraison,
soit 30 à 45 jours après le semis. Une strate limoneuse suffisamment épaisse et un semis précoce
(avant fin mai) permettent de lever cette contrainte.
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d) La position en altitude des baiboho
Par sa formation, les baiboho se localisent près d’un système hydrographique qui se
trouve à bas niveau comme le cas de ceux d’Isalo.
Quoiqu’ il en soit, le haricot est indifférent à l’altitude, il pousse bien sur les hautes
altitudes qu’à moyenne altitudes.
Tableau 3 : Disposition des baiboho et des cultures
Texture et Très fine, Moyenne, Moyenne à Sol
Eau dominante dominante grossière, latéritique
argileuse, limoneuse, bonne dominante
forte rétention en rétention sableuse, faible
eau en eau rétention en eau
Utilisation Riz de décrue, Les meilleures Terrains Emplacement des
Principale tomate, tabac terres pour le privilégiés des villages,
Haricot paysans démunis des jardins (fruits
: peu fertiles mais …) et parcs à
le haricot peut s’y boeufs
pratiquer aussi
Rendements Moyen Très bon pour Mauvais
toutes les cultures
surtout le
Haricot
Source : CTHA,2017
D’après ce tableau, on peut constater que le haricot peut se faire sur les différents types de
baiboho mais il est beaucoup plus rentable sur les baiboho à dominante limoneuse ou l’eau n’est
ni trop abondante ni trop faible.
1.5. Ressource économique de la Commune
L’agriculture et l’élevage tiennent une grande place chez la plupart des habitants de la
région, car il ils sont principalement leurs principales sources de revenus.
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Cette production est pourtant en constance baisse depuis l’année 2014 pour différentes
causes notamment celle liée aux aléas climatiques frappant régulièrement le district, faute de
semences de qualité et l’inondation.
Il s’agit de créer une entreprise dénommée BETSIRIRY Export dont les activités seront
fournies des semences de qualités améliorée auprès des groupes de paysans puis, ou récolte,
conditionne et exporte de haricot qui répond les exigences du marché mondiale de haricot et
l’exploitation se trouve dans le district de MIANDRIVAZO.
Cette section consiste à énumérer la présentation ci- après le cadre général du projet,
l’intérêt du projet et en fin les buts et objectifs.
L’étude de ce projet est définie pour la description des voies et moyens à mettre en œuvre
pour une réalisation sectorielle. Notre but est défini comme finalité.
L’analyse de la structure des objectifs qui ont procédé à la définition et la mise en œuvre
du projet. Il s’agit de voir comment s’articulent les objectifs depuis les globaux généralisant issue
du plan national ou régional et qui expriment la raison d’être du projet à l’objectif le plus précis
en passant par les objectifs intermédiaires qualitatif et quantitatifs.
La création de l’entreprise dans ces zones répond a deux motifs majeurs : motif à caractère
social et motif à caractère économique. Sur le plan social, il y a aura une création d’emploi, certes
assez faible au départ mais qui aura tendance à se renforcer au fil des années sur le plan
économique, nous pensons que cette branche présente encore en ce moment un créneau assez
important du point de vue de chiffre d’affaires. Ce secteur est le moins exploité. MIANDRIVAZO
signalons quand même que le développement économique d’un pays se base primordialement sur
le secteur primaire.
Création d’une activité génératrice de revenu. De plus la qualité des terrains dans ces zones
est favorable aux cultures de haricot moderne et minimisent le coût d’écoulement de produits. En
outre, le projet pourra. En outre, le projet pourra enseigner les agriculteurs de la région sur le
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nouvel système de culture beaucoup plus rentable, donc il apportera un développement
économique.
La contribution aux sources de revenu de l’Etat à travers des impôts : TVA, IRSA, taxe
d’exportation.
Satisfaire le besoin international de haricot. Les buts du projet consistent aussi à la lutte
contre le chômage en créant des emplois dès les plantations jusqu’à l’exportation de haricot. De
même accroître les revenus des paysans et spécialement relancer dans le secteur agricole font partie
des visées de cette étude.
Pour atteindre ces buts, l’entreprise doit vulgariser ce type de culture. Il a différentes tâches
à réaliser.
Les activités des paysans dans la région de Menabe se concentrent surtout sur la riziculture
et les cultures vivrières, la plupart des populations rurales se focalisant dans l’autoconsommation.
Ce projet vise à augmenter les revenus des paysans en introduisant la culture moderne de haricot
qui servira le produit d’exportation du pays. Elle permettra le développement du système
d’exploitation paysan.
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- Evaluer la biodisponibilité de la ressource végétale qui est le haricot entant
qu’objet de la filière.
- Maitriser les aspects système de production allant de l’itinéraire technique au
système de culture
- Etudier la faisabilité technico-économique de la filière haricot.
- Dégager les aspects de rentabilité socio-économique de la filière.
L’objectif du projet et de récolter 100 tonnes la première année et à 180 tonnes de haricot
à la cinquième année. Pour ce faire, l’entreprise a besoin d’une stratégie de spécialisation sur la
culture dans le district de MIANDRIVAZO. Autre objectif est aussi de développer la filière
agriculture dans la région d’exploitation.
Une animation sera effectuée dans les zones à proximité des surfaces à production élevée.
Elle consiste à sensibiliser les populations locales sur :
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̵ L’avantage économique du système de la production
̵ La technique de production
Cette activité a pour but de cibler le maximum de cultivateur au niveau de chaque place de
marché ou les populations rurales fond rendez-vous au moins une fois chaque semaine. Les
responsables au niveau de chaque marché seront chargées de :
Dans certaines régions de la province d’Antananarivo les notables ont des influences sur la
population. La collaboration avec les dirigeants locaux et les notables facilite les activités des
entreprises.
Par l’approche faite auprès des notables et dans les bureaux des dirigeants, l’agent
vulgarisation persuade ces derniers sur les intérêts que peut apporter le projet dans la région
L’objectif de la vulgarisation consiste à inciter les paysans à cultiver une surface de 300 ha
à 325 ha. Le projet durera 5 ans. La surface cultivée pendant la première année est estimée à 300
ha, ensuite cela va augmenter de 325 ha pour la deuxième année et autres années restant.
Les paysans seront sollicités à regrouper. Les semences seront offertes à l’association qui
possède au moins 5 ha de terre cultivable, cela facilite le suivi de la production.
Pour maîtriser la collecte, le projet met en place des points de collecte à chaque commune
dans le district d’exploitation.
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2.4.7. Conditionnement
Tous les haricots récoltés sont destinés à exporter dans les îles de l’océan Indien. Pour cela
le responsable commercial assure la fiabilité et la qualité de haricot avant de les exporter.
2.5.1. Activité
Ce projet a pour objet de créer une entreprise dans le secteur agricole plus précisément
commercialisation de haricot.
La SARL est une société dans laquelle les associés ne sont responsables des dettes sociales
qu’à concurrence de leur apport et dont les droits sont représentés par des parts sociales.
• La SARL peut aussi être constituée par une seule associée (personne physique ou
morale)
• La durée maximale est fixée à 99ans
• Le capital social minimum est de 2.000.000 Ariary pour une SARL et de
1.000.000Ariary pour SARL Unipersonnelle, et les apports composants le capital
social peut être fait en numéraires, ou en nature. Les apports en numéraires doivent
l’objet d’une énumération dans les statuts.
• La valeur des parts sociales doit être de 20.000Ariary au minimum, ces parts
sociales ne sont pas négociables et doivent être souscrites en totalité et
intégralement libérées dès la constitution de la société.
A titre de remarque, il est envisagé de supprimer l’exigence d’un capital minimum dans les SARL.
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2.5.3. Fiche signalétique
Notre entreprise qui prend la forme juridique SARL sera connue sous le nom BETSIRIRY
EXPORT, un nom facilement identifié.
Après études et analyses approfondies, nous estimons une durée de vie de 99 ans pour la
société BETSIRIRY EXPORT.
Comme la présentation de notre projet a été détaillé à la généralité sur le haricot en premier
temps qui est l’élément d’assise de notre activité, nous allons procéder en second plan les analyses
sur l’étude de marché et stratégies, politiques marketing à adopter, qui est l’un des principaux
facteurs dans la mise en place du Projet.
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CHAPITRE II - ETUDE DE MARCHE
L’assurance d’un développement durable et la faisabilité d’un projet nécessitent une solide
étude de marché. Le but de cette étude est de mieux connaître l’environnement du projet et de son
évolution. Et elle pourra servir de base pour la prévision. Il faut examiner essentiellement trois
éléments : la description de marché, l’analyse de la demande, l’analyse de l’offre, d’autre élément
sont aussi à étudier l’analyse de la concurrence, l’avantage concurrentiel, part de marché ainsi que
les stratégies et les politiques marketings à adopter.
Cette section permettra de décrire le marché que nous allons cibler. Le marché est le lieu
où se rencontrent l’offre et la demande. Il est constitué par l’ensemble des clients capables et
désireux de procéder à un échange leur permettant de satisfaire un besoin ou un désir. C’est
l’endroit où vont être confrontées l’offre et la demande. Pour le présent projet le marché est encore
libre. Il est caractérisé par un oligopole de l’offre et de la demande. Il existe quelques producteurs
de haricot à Madagascar. Ainsi le marché se répartit consommation nationale et pour exportation.
PRODUCTEURS
PRESCRIPTEURS DISTRIBUTEURS
ACHETEURS
CONSOMMATEURS
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1.1. Etat de marché
Pour l’entreprise, il faut préciser le cadre du marché. C’est bien sûr, un lieu de rencontre
entre une offre et une demande mais il est délimité par l’ensemble des produits proposés. Il peut
être ainsi commercialisé principalement dans le marché locale et une ébauche d’exportation dans
différents pays comme les îles de l’Océan Indien : la Réunion, Maurice, Comores et Europe :
France, Espagne, Italie, Belgique.
Accessoirement demandes ponctuelles : Afrique du Sud, Inde, Liban, USA est autres pays
d’Europe, Belgique, Portugal, Royaume Uni…
Dans la région Menabe la culture de haricot n’est pas encore bien exploitée.
D’une manière générale, la saison favorable pour production de haricot est du mois de
septembre et aout. Actuellement, l’offre présentée sur le marché est insuffisante pour recouvrir la
totalité de la demande.
Cette analyse nous permet de connaître avant de créer un projet, les produits à offrir, les
qualités demandées et le pays à exporter, c’est à dire les types de consommateur ou être le client
cible.
La demande est fonction du pouvoir et du vouloir d’achat pour un produit donné. Elle est
donc susceptible d’être à satisfaire. La qualité demandée d’un bien consommable est
essentiellement fonction de quatre variables :
- le prix de produit ;
- le prix des autres biens substituable comme pois du cap ;
- le revenu monétaire du consommateur ;
- quantité des marchandises… etc.
Les demandeurs visés par le projet sont constitués par deux pays de l’Océan Indien : île de
la Réunion et île Maurice.
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1.4. Estimation globale de la demande en matière de haricot du type
de lingot blanc
Après les études que nous amenées le besoin en haricot du type de lingot blanc dans les
deux pays de l’Océan Indien notamment île de la Réunion et île Maurice est environ de 2525 t /an
Il a été remarqué que le haricot est un produit alimentaire contenant plusieurs vitamines et
leur consommation est conseillée pour tout le public.
La Réunion 1950
Maurice 800
Total 2750
Source : Etude sur le marché d’exportation des haricots sec à Madagascar, juin 2020
Dans la situation actuelle, il ressort que toute la production de haricot présentée sur le
marché ne souffre d’aucune mévente. Tous les produits sont rapidement consommés et exportés
ce qui indique qu’il y a insuffisance de l’offre par rapport à la demande. En effet, la totalité de
produits offerts par les producteurs a été consommée et exportée par une partie de demandeurs.
Pourtant l’ensemble de producteurs n’est disposé à vendre que pendant une période
déterminée.
En général, pour un produit donné, les facteurs qui déterminent l’offre sont la structure de
coûts, la disponibilité des ressources productives, le nombre d’offrants et le profit mais aussi
l’analyse de l’offre requiert la maîtrise de la concurrence.
D’une manière générale, nous ne pensons qu’un client cherche de produits et services qui
répondent et conforme à leurs besoins (qualité, quantité et prix) c'est-à-dire que les produits
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procurent le maximum de valeur ajoutée. Lorsque les produits offerts délivrent effectivement la
valeur ajoutée qu’il attendait, la satisfaction naître.
Pour la deuxième année, nous avons constaté une augmentation annuelle de production du
fait que l’unité commune à maîtriser les différentes devient constante pour bien respecter les
contraintes liées aux marchés car il se peut que concurrents interviennent brusquement.
La quantité produite est fonction de la surface exploitée, plus la surface est exploitée, plus
la production s’accroît.
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2.3. Clientèle cible
Pour l’ile Maurice, il existe quatre grands importateurs/grossistes pour les haricots ainsi
que deux grandes sociétés de transformation alimentaire. On a estimé que ces quatre importateurs
représentent au moins 80% du total des importations de haricot sec. Ce sont: Dabydoyal; Ramjattan
Freres; Chan Tai Kong & Sons; Ramdence Bros; Food Canners Ltd; New Maurifoods; Mauritius
Consumers Co-op.
Les importateurs de la Réunion sont : SOBORIZ ; Malaise Réunion ; SIMA ; Maison Ah-
Yon ; Maison Ah-Sing.
Cette section nous permettre d’analyse les forces et les faiblesses des concurrentes qui sont
composés de concurrentes direct et indirects ainsi que les Produits de substitution.
3.1. Concurrents
Nos concurrents sont constitués par les entreprise exportatrice de haricot du Pays dont la
plupart est des entreprises individuelles.
Ce sont les produits de substitution tel que : Le Pois du cap ; Le soja ; Lentille ; Maïs ;
Autres grains secs
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3.2. Forces et faiblesses de concurrents
Elles sont très développement et possèdent une très grande expérience dans le domaine.
Elles sont de la notoriété sur le marché et occupent une position carrefour très favorable
pour le marché des Production agricoles.
Leur Production est assez faible à cause de leur technique de culture non évoluée, reste
traditionnel. Il y a donc un manque à gagner.
Le plus grand haricot des producteurs étant l’insuffisance des semences de qualité
exportable. En effet, les Paysans ne sont pas en mesure de maîtriser la fluctuation de Prix des
Produits et intrant en temps opportun.
Qualité inférieure
Compte tenu des stratégies que nous adopterons pendant d’exécution de l’activité, des
avantages concurrentiels peuvent être obtenus. Et ces avantages pourraient différencier nos façons
de travailler et la qualité de nos produits par rapport à nos concurrents. En effet, cela pourrait être
aussi un moyen d’attirer et de fidéliser la clientèle.
Le problème des attaques par les insectes des semences stockées peut être réduit grâce à la
formation sur les techniques améliorées de stockage des semences.
La qualité de notre produit peut être améliorée grâce à la formation des cultivateurs,
l’utilisation de variétés et d’installations de stockage améliorés
24
Demande croissante d’exportation vers la COI
La part de marché est un indicateur qui mesure la position d’un offreur sur un marché. Elle
se calcule à partir du rapport entre la production totale de l’entreprise et la demande totale du
marché. A titre de formule :
Offre de l’entreprise
Part de marché = *100
Demande totale du marché
A la première année d’exploitation, nous estimons notre vente annuelle a 100 tonnes.
Comme nous l’avons indiqué précédemment la demande totale est de 2750 tonnes.
Ainsi,
100
Part de marché = *100 = 0,036*100=3,63%
2750
Donc l’entreprise vise 3,63% du marché au départ en matière de l’exportation de haricot.
25
CHAPITRE III - STRATEGIES ET POLITIQUES
MARKETING A ADOPTER
Pour cela, nous envisageons déjà comment améliorer la qualité et la quantité des produits,
déterminer le meilleur prix, la distribution, la communication et la promotion pour atteindre les
objectifs visés par l’entreprise. Donc dans cette section, nous allons voir successivement la
politique et stratégie marketing envisagées.
Cette stratégie consiste pour l’entreprise à stimuler la demande de ses produits par le
consommateur et à créer une préférence pour ses produits. Elle repose principalement sur
l’utilisation de la publicité et la promotion des ventes auprès des consommateurs.
La stratégie « PUSH » consiste à pousser le produit offert vers les clients directement.
Cette stratégie fait une place prépondérance à l’action de la force de vente et aux avantages
au distributeur.
Cependant, rares sont les stratégies purement PUSH ou purement PULL. Il n’est
généralement pas possible pour une entreprise d’opter, d’une manière radicale pour une stratégie
PUSH ou PULL mais plutôt de choisir une combinaison d’éléments moteurs appropriés à ses
ressources et aux caractéristiques du marché.
26
Section 2. Stratégie de spécialisation et positionnement de notre
société
L’entreprise offre tous les produits en se spécialisant sur un seul marché lorsque
l’entreprise a choisi de fonder ses activités sur un seul métier, elle met en œuvre des stratégies de
spécialisation.
Donc, pour le cas notre entreprise, nous allons spécialiser sur l’exportation de haricot du
type lingots blanc.
Comme notre priorité est d’avoir une position stable sur le marché, nous avons donc adopté
ces trois stratégies qui vont nous permettre d’occuper une place importante dans les parts de
marché détenu.
Le plan de marchéage regroupe tous les éléments de l’offre. L’entreprise doit choisir et
combiner un ensemble de moyens disponibles pour atteindre au moindre coût les objectifs fixés.
27
- Le Prix : valeur monétaire du produit
- La Distribution/La Place : moyens d’acheminement du produit vers le
consommateur
- La Communication/La Promotion : moyens d’information sur le produit et la
promotion des ventes à destination du consommateur
Tableau 6: Le marketing-mix
3.1.1. Produits
28
En effet, nos gammes sont multiples mais nous ne parlerons que de haricot du types lingots
blancs. Lorsque la politique de marque et de conditionnement qualifie nos produits.
Ainsi, pour notre entreprise possède la marque BETSIRIRY sur un sac de 50k qui sera à
déposer dans leur emballage. Quant à sa gamme son Responsable marketing et Commercial
l’élargirait pour affronter les aspects dialectiques du marché.
3.1.2. Prix
La Politique de prix repose sur la zone ou fourchette de prix retenue pour nos offres,
politique tarifaire. A cause des nombreux concurrents dans le marché, compte tenu de la maitrise
des couts notre Entreprise BETSIRIRY EXPORT pourra afficher les tarifs ci-après :
Le promoteur de ce projet espère certainement que les couts et prix qu’on établira seront à
la portée des clients. Ainsi, le prix est la seule variable du marketing mix à apporter un revenu à
notre entreprise, alors que les autres constituent une source de dépenses.
3.1.3. Place de distribution
Lorsque notre entreprise aura une croissance plus tard, elle adoptera par régions qui
produisent des haricots ses distributeurs.
Notre but pour cette politique de distribution est de contrôler complètement la distribution
de nos produits et de marquer notre originalité par rapport à nos concurrents. La définition de ces
politiques marketings nous a permis de présenter et de faire connaître nos produits envers les
consommateurs.
3.1.4. Publicité
Pour vendre les produits, le responsable commercial adopte des stratégies telles que la
stratégie Push consiste à pousser les produits vers les clients et la stratégie Pull consiste à inviter
les consommateurs à acheter les produits à l’aide des annonces et des affiches sur internet, réseaux
sociaux et notre site web ; il choisit une politique des prix, des distributions, de place et de
lancement c'est-à-dire la publicité afin que les clients s’intéressent de plus à nos qualités de haricots
que nous allons offrir et exporter.
30
CHAPITRE IV - THEORIES GENERALES SUR LES
OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Recettes
▪
Dépenses
Résultat net
+
Amortissement
MBA
Section 1. Outils
31
Elle peut être déterminée par la différence entre la somme des Cash-Flows Actualisés (ou
MBA actualisées), suivant un taux de rentabilité de l’investissement, avec la somme des capitaux
investis.
Suivant cette définition, on peut tirer la formule suivante :
a= taux d’actualisation
I= dépenses d’investissement
t= nombre d’années
INTERPRETATION :
La valeur de l’entreprise diminuerait si le projet était adopté dans le cas où la VAN est
inférieur à 0.
Si la VAN est égale à 0, la rentabilité de l’investissement est égale aux taux éxigé.
Le TIR est le taux d’actualisation qui égalise la VAN des Cash Flows attendus de
l’investissement et des dépenses d’investissement. C’est le taux d’intérêt maximum auquel
l’emprunt du capital nécessaire au financement de l’investissement pour le projet envisagé ne soit
pas déficitaire.
De ce fait :
∑ CFt (1+a)-t = I
Si le TIR est inférieur aux taux d’emprunt bancaire, la VAN devient positive signifiant
que le projet est bénéficiaire et peut être retenu.
Le DRCI est la durée au bout de laquelle la somme des Cash-Flow procurée par
l’investissement devient égal à la dépense d’investissement.
En d’autres termes, le DRCI est le nombre d’années au cours desquelles les capitaux
investis initialement soient récupérés.
L’IP est obtenu à partir du rapport entre les Cash-Flows actualisés avec la somme des
investissements initiaux.
Il permet de rapprocher le coût de l’investissement des Cash Flows qu’il engendre c'est-
à-dire la rémunération d’un (01) Ariary investi.
L’IP est donné par la formule :
IP = ∑ CFt (1+ a) -t /I
a = taux d’actualisation
I = dépenses d’investissement
t = nombre d’année
INTERPRETATION
33
Section 2. CRITIQUE D’EVALUATION DU PROJET
L’évaluation consiste à apprécier une action, il convient de préciser sur quel plan
l’apprécier : il faut définir des critères.
« Un critère est un point de vue qui permet de porter une appréciation sur la réalité, de
l’éclairer ». C’est ainsi qu’on apprécie généralement la qualité des projets de développement six
critères généraux : la pertinence, la cohérence, l’efficience, l’efficacité et l’impact. On peut en
résumer les définitions comme suit :
2.1. Pertinence
La pertinence est la qualité logique du rapport entre un élément de preuve et le fait qu’il
s’agit d’établir.
Elle mesure la corrélation entre les objectifs et les priorités de développement sur le plan
global et sectoriel ou le bien fondé du concept par rapport au besoin réel des groupes cibles.
2.2. Cohérence
S’interroge sur la stratégie et les méthodes : moyens, activités, résultats attendus vont-ils
permettre d’atteindre les objectifs visés.
2.3. Efficience
2.4. Efficacité
L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats. C’est le degré de
réalisation des objectifs ou des résultats.
Est celle des effets directs, indirects des résultats du projet, en effet par l’analyse de
l’impact, en entend une appréciation sur tous les effets d’une action sur l’environnement
34
Cette première partie nous a permis de présenter le projet proprement dit ainsi que de
déterminer la clientèle cible et la part de marché. En effet, nous allons aborder en deuxième partie
conduite de Projet respectivement la technique de production et l’aspect organisationnel.
35
DEUXIEME PARTIE
CONDUITE DE PROJET
36
CHAPITRE V - ETUDE TECHNIQUE
Trois sections sont très importantes à étudier dans ce présent chapitre qui fait l’objet de
notre étude de production connaissant respectivement technique de production, éléments
constitutifs de la produit et processus de production.
La méthode PERT est le plus souvent synonyme de gestion de projets importants et à long
terme. C’est la raison pour laquelle un certain nombre d’actions préalables sont nécessaires pour
réussir sa mise en œuvre.
Avant tout, il faut établir des tâches, une fois la listes des tâches est établit, il faut préciser
comment elle se succède. Pour cela il faut connaitre par quoi on va commencer et quelles tâches
succèdent d’autres. La réponse donnée entre ces deux séries de questions permet de vérifier leur
cohérence et amène souvent à connaitre l’enchainement. Il faut donc vérifier pour chaque tâche
que celles qui la précède mettent à sa disposition les moyens et les informations nécessaires.
37
Tableau 7 : Enchainement de taches
Nom
Etape de mise Durée
de Différentes tâches Prédécesseur Successeur
en œuvre (Semaine)
l’étape
Etude Information sur le
A 4 Début B, C
préliminaires projet
Prospection du
B Etude de marché 3 A F
marché
Choix de
C Recherche local 2 A D
l’emplacement
Etudes de
D Analyse financière 3 C E
faisabilité
Dossier de
Formalités
E demande 8 D F
administratives
d’autorisation
Construction du Implantation du
F 20 B, E G
bâtiment cabinet
Installation des
Aménagement
G matériels dans le 2 F H
du bâtiment
local
Recrutement des Sélection des
H 4 G I
personnels candidats
Elaboration des
Action de brochures, du site
I 2 H Fin
communication web et lancement
et inauguration
Le réseau PERT (appelé parfois graphe PERT) met en évidence les liens de dépendance
entre les tâches par l’intermédiaire des flèches. Alors que le réseau PERT est composé des
éléments suivants :
38
▪ Tâches (parfois activité ou étapes) : représentée par une flèche. Chaque tâche
correspond à un et une durée. Néanmoins, la longueur de la flèche est codée indépendante de la
durée.
▪ Etapes : c'est-à-dire le début et la fin d’une tâche car chaque tâche possède une étape
de début et une étape de fin.
▪ Tâche fictive : représentée par une flèche en pointillé permet d’indiquer les contraintes
d’enchaînement entre certaines étapes.
Tâche :
Tâche fictive
Etapes
39
1.2. La méthode GANTT
C’est une méthode de type diagramme, créée vers 1918, encore très répandue. On peut en
utiliser la technique sans pour autant présenter le diagramme. Elle consiste à déterminer la
meilleure manière possible de positionner les différentes tâches d’un projet à exécuter sur une
période déterminée en fonction :
1.2.2. Construction
Nous dressons un tableau cadré dans lequel chaque colonne correspond à une unité de
temps et chaque ligne à une tâche. Chaque tâche est représentée par une barre horizontale dont la
longueur correspond à la durée de la tâche. Cette barre occupe une place correspond à la période
durant laquelle la tâche doit dérouler.
Nous représentons en ligne les différentes tâches du projet et en colonne les unités de
temps.
40
Tableau 8 : Diagramme de GANTT
ANNEE 2022
Etapes Nom des tâches Durées
JANV FEV MAR AVR MAI JUIN JUIL
A Etudes préliminaires 2
B Prospection du marché 1
C Recherche local 1
D Etudes de faisabilité 2
E Formalités administratives 5
F Construction du bâtiment 8
G Aménagement du bâtiment 1
I 2
Action de communication
41
Section 2. Technique de prestation
2.1. Prestations
Tout d’abord il faut noter que notre service est destiné à des entreprises ou à des centres de
formation (Institut) local pour l’instant. Que ce soit en matière d’expertise comptable et financière
ou information ou audit comptable ou assistance juridique, fiscal, social.
2.2.1. Contrat
Par définition le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent,
envers une ou plusieurs autres à donner, à faire quelque chose. Suite à cette définition le cabinet
s’engage à faire un contrat avant de réaliser ses activités envers les clients pour raison de sécurité
et confiance.
Dans une entreprise, il existe de nombreux modes de paiement que les parties contractant
(fournisseurs et clients) utilisent pour échanges. Par exemple le mode de paiement anticipé, le
mode de paiement au comptant et effet de commerce.
Pour notre cabinet nous avons choisi le mode de paiement au comptant car il est facile a utilisé
et c’est le mode de paiement le plus fréquenter par les peuples, a savoir :
▪ Paiement en espèce
▪ Paiement par chèque
▪ Paiement par virement bancaire
➢ Paiement en espèce :
C’est l’argent liquide utilisé comme paiement. Ce mode de paiement est fréquemment utilisé
dans la société, en cas de paiement des clients ou règlement de salaires des employés.
42
➢ Paiement par virement bancaire :
C’est le mode de paiement par lequel le tireur ordonne son banquier, par le débit de son compte,
de bien vouloir créditer d’un montant bien défini le compte d’autre personne bénéficiaire.
43
CHAPITRE VI - CAPACITE DE PRODUCTION
Il est à noter que l’objet de cette section consiste à étudier en premier lieu les différentes
étapes pour la réalisation de projet de création d’une entreprise pour culture et suivi de la
description et rôles de chaque intervenant.
Il s’agit de chercher les paysans qui ont des terres favorables à la culture de haricot pour
collaborer ensemble (l’entreprise engage à approvisionner les semences améliorer de qualité
exportable et vulgarise les techniques de culture moderne à l’aide des techniciens agricole).
Selon la durée des tâches assignées aux personnels, il sera procédé un recrutement
périodique ou permanent.
Lors des travaux continus ; il est plus rentable de recruter des employés permanent
vulgarisateur, responsable de suivi, gardien, chauffeur, contrôleur de qualité… etc.
Pour le cas d’un travail irrégulier, il est plus raisonnable d’effectuer un contrat périodique
avec les ouvriers, main d’œuvre, chauffeur, …
44
Section 2. Eléments constitutifs de la production (Moyens)
Beaucoup de ressources doivent être fournies pour que la production soit maximale.
Sur le plan matériel et purement technique nous avons besoin, des semences, d’un hangar,
et de divers équipements. Nous allons voir successivement ces intrants.
2.2. Construction
Dans la zone d’installation de l’entreprise, il nous faudra construire deux hangars (02) ;
l’un estimé à 50 m des largeurs et 70m de longueur servira pour les stockages et traitement des
produits ; et l’autre qui est estimé à 20m de largeur et 50m de longueur pour le bureau administratif
emplacement de matériel, stockage des semences.
Matériels et Outillages
Balance 3
Matériels en séchage 2
Matériel de calibrage 1
Sonde sac 2
Matériels de transport
Camion Mercedes 2
Motos 3
Matériels de bureau et informatique
Ordinateur 3
Imprimante 1
45
Onduleur 2
Mobilier de bureau
Armoire 2
Tables 3
Chaise 4
Classeurs 4
Ces matériels et outillage sont utilisés pour assurer le traitement des produits.
Ces matériels et mobiliers de bureau sont à utiliser pour l’acheminement des travaux dans
les bureaux.
Les motos seront destinées pour les vulgarisateurs techniques afin de circuler dans la gare
de culture.
Les préparations des semences consistent à obtenir un lot de semences de qualité qui :
Pour protéger les semences contre les attaques des maladies et ennemies, elles doivent
être traités avec des fongicides et insecticides. Cette technique de protection des semences est
très indispensable car elle permet un bon service du haricot tout en long de son cycle et c’est
également le principal souci des multiplicateurs de semences :
Pour l’achat des haricots auprès des paysans l’entité adopter aune méthode pour la collecte
de haricots bruts. Pour ce faire, l’entreprise met en place un point d’achat dans les deux communes
productrices de haricots dans le district de MIANDRIVAZO.
Ces points d’achat assurent la collecte des haricots à la période de récolte. Pour avoir un
meilleur prix, nous choisissons un paysan en fonction de la production.
Pour avoir plus d’explication sur le processus de collecte des haricots, nous allons présenter
ci-dessous la structure fonctionnelle de l’entité.
47
1) Les collecteurs et vulgarisateurs s’occupent l’achat des haricots
au point d’achat dans les communes productives au sein du district
de MIANDRIVAZO
3.3. Traitement
Tous les produits arrivés dans le magasin de stockage doivent être passé dans le traitement
spécifique.
1) Les ouvriers
Calibrage pan machine
assurent le
traitement pendant
Entreposage
3) Le chauffeur de
camion et deux
Transport vers le port sécurités chargent
l’évacuation
jusqu’au port de
Expédition ; Exportation
Tamatave
Source : Investigation du promoteur,2022
48
3.3.1. Procédé de traitement
Sous réserve des dispositions particulières admises pour chaque type de classement, ils
doivent en outre être :
- entiers
- exemple de fèves défectueuses
- de forme et coloration typique de la variété
- exempts d’impureté végétale
- exempts de matières étrangères
Toute traitement éventuel doit être effectué avec des produits et procédés préalablement
agrées.
Les haricots vires par la présente norme sont emballés dans des sacs neufs d’un poids
uniforme pour un même lot. Toutefois, le poids net d’un sac ne doit pas excéder 50 kg.
Les colis composants un lot ne doivent comporter que des haricots de même type de
classement. Campagne de récolte et variété.
3.3.3. Marquage
Chaque colis doit porter, sur l’une au moins de ces faces, le caractère lisible et indélébile,
les indications suivantes ;
50
3.4. Critère d’évaluation de stock à choisir
L’évaluation de stock à choisir est FIFO (First, First ont) c’est-à-dire la premier entre
première sortie pour tenir la qualité du haricot. De ce fait, l’entité vaut mieux appliquer la méthode
FIFO pour avoir et gardent la qualité des produits sur le marché export.
3.5. L’exportation
La totalité des produits sera exporté à l’île Maurice et île de la Réunion pour le
consommateur final.
Pour mener à bien le projet, il est nécessaire de disposer des deux hangars et de mettre en
place des équipements permettant d’effectuer la culture, le séchage et le stockage de haricot.
A titre de remarque, ces deux certificats ne sont pas obligatoires mais peuvent être obtenus
selon la demande du client.
• Décompte de valeur
• Déclaration d’exportation (Régime EX1)
L’autorité locale peut demander tout simplement des ristournes et taxes de roulage.
Nous n’avons prévu qu’une seule de production haricot chaque année mais a une forte
production.
La culture de chaque hectare produira au moins 2 tonnes.
Quantités de
produits Année N Année N+1 Année N+2 Année Année Total
Envisagés (en N +3 N +4
tonnes) 100 130 150 170 200 750
Pour les cinq années, nous allons constater une augmentation annuelle de production du
fait que l’unité commune à maîtriser les différentes devient constante pour bien répéter les
contraintes liées au marché car il se peut que des concurrents interviennent brusquement.
52
4.2. Chiffre d’affaires prévisionnelles
Les chiffres d’affaires sont évalués à partir du prix de vente actuel sur la valeur au FOB
qui est 1,25 (Euro) dont 5000 Ar le kilo.
53
Vu la dépréciation de l’Euro à cause de la guerre en Europe entre Russie et Ukraine. Nous ne pouvons pas évoluer la valeur de l’Euro.
Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4 Total
Quantité(kg) 100 000 130 000 150 000 170 000 200 000 750 000
Prix 5 000 5 250 5 775 6 352,5 6 987,75
Valeur (Ar) 500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000 1 397 550 000 4 526 475 000
En tenant compte de la variation positive du prix sur le marché nous sommes donc obligés de corriger d’année en année les prix de produit.
Pour ce faire, nous tenir compte des attentes des consommateurs, une augmentation annuelle de 10% environ sera nécessaire.
C’est vrai que le chiffre d’affaires s’améliore ; mais on ne suit pas le rythme ; c’est la conséquence de la variété non professionnelle des
productions. Pour l’unité, les plus importants est d’atteindre l’objectif fixé.
Les investissements prévus à être utilisé par le projet dégage une capacité prévisionnelle de production variant 100 tonnes de haricot à la première
année, à 200 tonnes à la cinquième année.
54
CHAPITRE VII - CADRE LOGIQUE
Section 1. Définition
Le cadre logique est un ensemble de concepts reliés les uns les autres et qui doivent être
utilisés concurremment de façon dynamique pour permettre l’élaboration d’un projet bien conçu
décrit en termes d’objectifs et dont subséquemment les résultats seront évalués.
C’est aussi une méthode de gestion de projet qui permet de gérer et de suivre d’une manière
synergique et intégrée, les paramètres influents (internes et externes) d’un projet, dans un cadre
optique quantitative et qualitative.
« Le cadre logique est une vision systémique de l’environnement d’un projet, visant d’une
part à identifier le motif pour lequel le projet est réaliser ainsi que la finalité à laquelle il contribue,
et d’autre part à définir d’une façon concise et précise ce à quoi le projet devrait ressembler une
fois terminée ainsi que l’ensemble des conditions critiques devant être réalisées pour que le projet
atteigne les différents niveaux d’objectifs pour lesquels il a été conçu ».
- 5 rubriques : les objectifs globaux, les objectifs spécifiques, les résultats, les
activités et les intrants
- 4 Colonnes : résumé, IOV, MOV, hypothèses
55
Tableau 13 : Cadre logique
- Augmenter le
volume
d’exportation du
pays
- Satisfaction des
clients sur les
produits offerts
OBJECTIF Accroître la qualité Au moins 750 Rapport du L’entreprise
tonnes de comptable de la
SPECIFIQUE et la quantité de continue à
haricot disponible haricots à société exporter
exporter par an
sur le marché
internationale
RESULTAT - Compétitivité - Une société à - Avis de - Inflation
commerciale créer constitution pour maîtrisée
international de le SARL
haricot - Un seul cycle - Stabilité
d’exploitation - Rapport du économique
- Devises par an mais a conseil de
forte production l’actionnaire - Respect les
- Haricot à haute délais de
valeur ajoutée livraison
ACTIVITES - Sensibilisation - Entreprise - Rapport du - L’entreprise
SARL Projet respect le cahier
- Négociation de charge
d’affaires - Travaux de - Rapport
construction en d’EBDM - La banque
- Formation cours libère les fonds
- Equipements
installés
56
INTRANTS -Terrain ; bâtiment - Au moins 20 - Budget du projet - L’Etat offre un
ha de terrain terrain
- vulgarisateur aménagé - Extraits de gratuitement
compte de la
- Autre personnel banque - Les
- environ 75 vulgarisateurs
- Semence tonnes de sont disponibles
semence localement
apportées dans
une saison
57
CHAPITRE VIII - ETUDE ORGANISATIONNELLE
Une entreprise peut être aperçue comme étant un groupe humain organisé et hiérarchisé
qui œuvre pour l’atteinte d’un objectif commun. Ainsi, les fonctions et les tâches qui s’y trouve
sont réparties entre les différents membres du personnel : les ouvriers, les employés, les agents de
maîtrise, les cadres. A la tête de toute entreprise se trouve le patron ou le gérant qui détient le
pouvoir de décision.
Dans ce chapitre, nous allons voir l’étude de l’organisation de l’entreprise qui met en œuvre
les ressources humaines et les différents postes en fonction. Les tâches ont été réparties suivant la
taille de notre firme le volume du travail par chaque poste et suivant l’objectif et les moyens mis
en œuvre.
En effet, il est utile de mettre en place une organisation pour obtenir une meilleure efficacité
des moyens matériels (outils) et des ressources humaines (Personnel).
Toute entreprise peut se définir par la structure organisationnelle qui permet de relier les
différents éléments qui la composent les uns aux autres. Cette coordination permettra alors de
définir les relations hiérarchiques entre les membres de l’organisation, d’harmoniser les actions
menées au sein de l’entreprise ou de permettre une bonne diffusion de l’information.
1.1. Organigramme envisagée
Plusieurs types de structures peuvent être utilisés par une entreprise pour coordonner ses
activités. Mais, nous allons mettre en avant trois types de structure les plus couramment utilisées
:
Parmi ces différentes structures, nous avons choisi la structure fonctionnelle pour notre
entreprise. Cette structure nous permet de bien séparer la fonction du personnel pour éviter toute
confusion. Notre organigramme se présente comme suit :
GERANT
SECRETAIRE
RESPONSABLE
RESPONSABLE
RESPONSABLE RESPONSABLE TECHNIQUE ET
ADMINISTRATION
MARKETING ET LOGISTIQUE PRODUCTION
ET FINANCIER COMMERCIAL
AGENT DE OUVRIERS
SECURITE
FEMME DE CHAUFFEUR
MENAGE
59
Tableau 14 : Effectifs et évolution du personnel
Désignation
de porte Année N Année N+2 Année N+3 Année N+3 Année N+4
Gérant 1 1 1 1 1
Secrétaire 1 1 1 1 1
R.A. F 1 1 1 1 1
R.M.C 1 1 1 1 1
R. L 1 1 1 1 1
R.T. P 1 1 1 1 1
Comptable 1 1 2 2 2
Magasinier 1 1 1 2 2
Vulgarisateur 2 2 2 3 4
technique
Chauffeur 2 2 2 3 3
Agent de 2 2 2 3 4
sécurité
Ouvrier 4 4 4 5 6
Femmes de 2 2 2 3 3
ménage
Tous les personnels sont permanents et doivent être disponible pour toutes tâches à
effectuer au sein de l’unité.
L’entête aura connu une évolution pour toutes les premières années suite l’augmentation
de production. C’est n’est pas le cas pour les autres années car la production reste constatée.
1.2.1. Le Gérant
En tant que fondateur de l’unité d’exploitation, il définit la politique et les stratégies générales
pour la réalisation du projet.
1.2.2. La Secrétaire
62
En outre il assure le respect des normes concernant la qualité des haricots à exporter en
provenance des paysans et dirige les ouvriers à suivre les techniques et les formules préétablis.
Il ou elle assure aussi le suivi et le contrôle de la production et du projet. Il est responsable
devant le résultat obtenu par rapport à la prévision : il applique la stratégie définis par le R.M.C
1.2.7. Comptable
Il ou elle enregistre les factures et comptabilise les différentes opérations effectuées comme
les ventes, les achats, le règlement des tiers. Il s’occupe aussi de l’encaissement des ventes
réalisées et de décaissement des éventuelles dépenses afin de dégager la valeur de la trésorerie.
Bref, il se charge de tous les travaux comptables.
1.2.8. Magasinier
Ses tâches consistent à s’occuper de la passation des commandes, de la gestion des stocks,
du contrôle des entrées et sorties des marchandises dans l’entrepôt
1.2.9. Vulgarisateur
Ils s’occupent de la communication externe avec les paysans, c’est à dire qu’il est chargé
d’adopter les stratégies d’animation et d’information pour les paysans en utilisant les moyens mis
à sa disposition.
1.2.10. Chauffeurs
Ses rôles principaux sont de faire transporter les haricots venant des paysans vers
l’entrepôt et l’entrepôt vers le port de Tamatave.
Ils s’occupent de plusieurs tâches. Non seulement, ils conduisent mais s’occupent aussi de
l’entretien de la voiture (mécanique, propreté, etc…).
1.2.11. Ouvriers
Ils sont les premiers responsables du traitement du haricot jusqu’au port d’embarquement.
Ils s’occupent :
Les agents de sécurité veillent à la protection et la sécurité des biens (matériels et produits)
de l’entreprise. Ils sont donc consignés à effectuer leurs services pendant la journée et durant la
nuit.
63
1.2.13. Femme de ménage
Les femmes de ménages sont les responsables de la propreté des locaux de l’entreprise.
Elles veillent à ce que les usagers de ces locaux puissent vivre dans un bon environnement.
2.1. Recrutement
Le recrutement c’est un ensemble d’action utilisé par l’entreprise pour attirer les candidats
qui possède les compétences et aptitudes nécessaires pour occuper un poste vacant. Les outils
nécessaires au recrutement sont : le formulaire de demande d’emploi, le Curriculum Vitae, et la
correspondante écrite ou lettre de motivation.
Pour ce projet, nous procédons à l’offre d’emploi par voie de presse ou la recommandation
d’une société spécialisée.
Nous allons présenter dans une figure les démarches à suivre pour le recrutement
2.2.
DEFINITION DU
POSTE ET DU PROFIL
PRESELECTION
EMBAUCHE
A titre de remarque, Après avoir sélectionné les candidats, ils seront mis à une évaluation.
Voici quelques facteurs sur lesquels il est nécessaire d’obtenir le plus d’information :
Les nouvelles recrues sont soumises à un essai probatoire mais rémunéré pendant une durée
de 3 mois au maximum. Elles seront titularisées de leur fonction si elles donnent satisfaction et en
cas contraire, elles redoubleront d’essai ou cesseront de travailler.
2.2.1. Qualification
GERANT SECRETAIRE
Jeune homme âgé de 28 ans, Femme âgée de 24 à 35 ans
- Ayant un diplôme Bac + 5 en gestion - Niveau Bac +2 en Communication et
d’entreprise, Gestion
- Avoir le sens de responsabilité, - Expérience d’un an au minimum
- Capable de diriger, aptitude à réfléchir - Savoir entretenir une bonne relation
avant de décider, ayant un esprit avec les clients
d’équipe, - Parfaite maitrise des langues
- Sens managériales affirmées suivantes : Français et Anglais, un plus
- Capacité d’analyse sera un atout
- Avoir la capacité d’adaptation, maitrise
de l’outil informatique surtout les
logiciels SAGE, SAARI ou Ciel compta
- Parfaite maitrise des langues suivantes :
Français et Anglais, un plus sera un atout
65
RESPONSABLE ADMINISTRATIF RESPONSABLE MARKETING ET
FINANCIER COMMERCIAL
Homme ou femme âgée de 25 à 40 ans Homme ou femme âgée de 25 à 35 ans
- Titulaire d’un diplôme : -Titulaire d’un diplôme de LICENCE en
- Bac + 4 à Bac +5 en Droit Economie et gestion /management et commerce
Gestion international ou équivalent
- Ayant 3 ans d’expérience au minimum -Ayant 3 ans d’expérience au minimum dans le
dans le domaine du commerce domaine du commerce
- Rigueur, Honnête et sincère -Sociable, Rigueur, Créative
- Qualité managériales, Esprit de -Savoir entretenir une bonne relation avec les
synthèse, d’analyse et d’initiative clients
- -Sachant manipuler les différentes -Parfaite maitrise des langues suivantes :
matériels et logiciels informatiques Français et Anglais, un plus sera un atout
- -Parfaite maitrise des langues
COMPTABLE MAGASINIER
66
équipe, conseiller), respect de la - Maîtrise de l’outil informatique
confidentialité des informations traitées bureautique surtout le logiciel Excel,
et des délais (clôture des comptes) - Maîtrise parfaite de la langue française,
- -Parfaite maitrise des langues suivantes :
Français et Anglais
VULGARISATEURS
CHAUFFEUR
TECHNIQUES
67
FEMME DE MENAGE
Le code de travail malgache dans son titre 3 met en en lumière les conditions de travail des
salariés. Il est à la fois question de la détermination du niveau de rémunération des employés et du
paiement de leurs appointements. Les textes apportent également des éclaircissements sur la
garantie et la protection des salariés.
Chacun des employés a un droit de 30 jours par an ou 2.5 jours par mois et d’une permission
de dix (10) jours par an. Une pause est organisée entre 10h 00 et 10h 10 le matin et entre 15h 00
et 15h 10 après-midi.
Suivant le code de travail les salariés doivent percevoir leurs rémunérations en Ariary sur
le territoire national. Le règlement en nature n’est accepté que dans le cas où les employés
bénéficient d’un certain nombre d’avantage comme un logement de fonction ou des ratios de
survie.
Le paiement mensuel des salaires du mois précédent se fera au plus tard cinq (5) jours après
la fin du mois et se distribuera sur le lieu de travail vingt (20) minutes avant la fin des heures
l’après-midi.
Les conditions de travail concernent aussi en général les horaires de travail, la grille
salariale et les avantages sociaux des employés. L’efficacité de tout le travail dépend de la
motivation de tout l’employé car le cabinet et les employés sont deux choses interdépendantes.
68
2.3.1. Horaire de travail
Les employés effectueront un équivalent de 8heures par jours qui est équivalent de
40heures par semaines et de 173.33 heures par mois appart le gardien, les femmes de ménage et le
gérant.
Pour la gestion de temps de travail, un cahier de présence sera tenu par le gardien de jour et
sera communiquer au responsable de ressources humaines. Un contre appel sera effectué après les
heures de pause.
69
Femmes de ménage 2 6h à 14h Lundi au Vendredi
70
2.3.3. Charges patronales
Les charges patronales se versent auprès des institutions responsables tous les trois mois.au taux
de :
Bref, cette partie nous a bien mis en évidence des techniques et la capacité de production
que nous envisageons. Il en ressort des analyses que la technique que nous envisageons adopter
sera à la hauteur de la capacité de production estimée. Il ne faut pas non plus omettre de préciser
que les ressources humaines nécessaires pour le projet sont aptes à atteindre tous les objectifs de
production de la société.
71
TROISIEME PARTIE
ETUDE FINANCIERES
72
CHAPITRE IX - INVESTISSEMENT
L’investissement consiste en une acquisition ou une création du bien dont la nature peut
être variée. C’est une phase très importante à la création d’un projet. Il doit faire l’objet d’une
étude menée et qui mérite soigneusement et mérite une attention particulière car la décision
d’investir implique l’idée risque, une fois engagé, lequel ne souffre aucun risque.
Le processus parmi les objectifs principaux figure la minimisation des coûts de production.
Pour faciliter cette étude financière, nous allons décrire la nature et les coûts des investissements.
Ce sont les dépenses qui correspondent à l'effort réalisé par l'entreprise en matière de
recherche scientifique ou technique et de développement. Nous estimons à frais d’Ar 1.00.000.
Ils sont en général constitués par le logiciel de gestion et de tous les logiciels
informatiques dont le montant est d’Ar 1.000.000 et sont apportés par le promoteur.
Les éléments composants les investissements corporels sont étudies et détaillés ci-après :
1.2.1. Construction
Comme prévu, un bâtiment sera à construire sous forme de hangar, pour les stockage et
traitement des produits, le bureau administrative emplacement de matériel d’exploitation, stockage
des semences.
73
Le bâtiment est estimé à 70m2 ; d’après l’enquête que nous avons menée auprès des
entreprises de construction, le coût est d’environ 400 000 Ar / m2 soit 28 000 000 Ar.
Désignation Montant
Terrain 10 000 000Ar
Construction 28 000 000Ar
TOTAL 38 000 000 Ar
74
Tableau 20 : Coût d’investissement de matériel de transport (en Ariary)
Le cout total d’investissement des matériels de transport d’élève à 75 000 000 Ar.
75
Tableau 22 : Récapitulation des immobilisations
IMMOBILISATION CORPORELLE
Terrain 10 000 000
Construction 28 000 000
Outillages industriels 2 834 000
Installations 2 000 000
Matériels de transport 75 000 000
Matériel de bureau et informatique 2 065 000
L’analyse financière permet d’évaluer la capacité d’une entreprise à faire face à ses besoins
financiers. Pour se faire, elle dispose des ressources propres qui leurs procurent une certaine marge
de manœuvre notamment pour satisfaire ces besoins financiers à long termes, mais aussi pour
satisfaire les besoins à court terme.
Par conséquent, le BFR représente les besoins en fonds que l’entreprise doit disposer pour
faire face à ses charges pendant les premiers trimestres de son activité.
2.1. Achat
Les achats désignent une fonction dans l’entreprise qui a pour vocation d’acquérir tous les
produits ou services nécessaires à son fonctionnement et son activité commerciale dans les
meilleures conditions de compétitivité.
76
La fonction achats est chargée de procurer les matières premières et composants
nécessaires à la production. Elle permet aussi de dégager une marge afin d’assurer la rentabilité de
l’entreprise.
Tableau 23 : Récapitulation des achats pour les premier trimestre (en Ariary)
L’achat pour trois (3) mois est évalué à Ar 250 450 000 dont :
Impôt et taxe :
La taxe professionnelle d’exportation est de 20 000 Ar par an, l’impôt foncier sur les
terrains et immeuble atteint de 40 000 Ar par an,
Alors, le total des impôts et taxes est évalué à 60 000 Ar par ans d’où, 15 000 Ar tous les
trois (3) mois.
77
2.3. Charge du personnel
Les charges du personnel sont constituées par les salaires et les différentes cotisations aux
organismes sociaux (CNAPS et OSTIE).
La charge annuelle des salaires de personnel s’élève à : Ar 67 600 000 + Ar 12 168 000
soit Ar 79 768 000 par an, ce qui fait que le salaire du personnel pendant le premier trimestre est
évalué à Ar 19 942 000.
INTITULE MONTANT
78
Services externes 700 000
Le capital investi désigne le montant de capitaux engagés dans l’activité productive sous
forme d’immobilisation (corporelles, incorporelles et financières) et dans le cycle d’exploitation
(besoin en fonds de roulement)
La notion de capitaux investis est plus restreinte que celle d’actif économique qui recouvre
l’ensemble des biens utilisés par l’entreprise qu’elle en soit propriétaire ou locataire
Le capital investi est la “ dépense ” que doit supporter l’entreprise pour réaliser le projet.
79
CHAPITRE X - PLAN DE FINANCEMENT
1.1. Définition
Définir les besoins lorsque nous créons une entreprise est indispensable. Les besoins d'une
entreprise sont l'ensemble des lacunes qu'elle doit combler pour atteindre ses objectifs et maintenir
sa position sur le marché.
Il faudra alors évaluer les besoins nécessaires à l’exploitation de l’entreprise pour chaque
fonction (acheter, stocker, produire et vendre). Cette évaluation des besoins au démarrage va
permettre d’avoir une estimation des besoins de financement et de pouvoir mettre en face les
ressources.
Les besoins de démarrage font partie du plan de financement, à rédiger pour tout projet
d’entreprise. Ici, ils sont constitués par les immobilisations et les fonds de roulement initial.
Les ressources sont les biens et les moyens, matériels et immatériels, que l'entreprise
possède ou qu'elle est capable de mobiliser. Il s'agit des moyens de production, des ressources
financières, des ressources humaines et également des ressources intangibles comme une marque
ou une notoriété.
2.1. Capital
Le capital est constitué par les apports des associés. Dans notre cas, les promoteurs pourront
contribuer au projet de deux manières : soit en apportant du matériel des biens mobiliers en tant
qu’apports en nature, soit en apportant des fonds en tant qu’apports en numéraire.
80
2.1.1. Apport en nature
Un apport en nature correspond à la mise à disposition d’un bien autre qu’une somme
d’argent. Cet apport est effectué par une personne à une société dans laquelle il aura le statut
d’associé. Pour notre cas, l’actionnaire apporte un terrain disponible pour construction d’une
valeur Ar 38 000 000 et des matériels de transport (2motos) d’une valeur de Ar 10 000 000.
La moitié de l’achat de produit sera à la charge des associés et aussi une partie des montants
sont réservés pour l’acquisition des immobilisations, cet apport sera estimé à Ar 129 454 800.
Les emprunts sont les sommes qui servent à financer les restes des immobilisations non
obtenues. Ces montants s'élèvent à Ar 170 351 200.
Vu que notre entreprise n’arrive pas à financer la totalité des investissements nécessaires
pour l’exploitation de la soie, nous allons procéder à faire un emprunt à long terme auprès d’une
institution financière, remboursable sur 5 ans avec un taux de remboursement de 21% par an.
Nous allons voir dans le tableau de financement suivant la répartition des financements de
l’entreprise. Il est constitué par l’apport en nature, l’apport en numéraire ainsi que l’emprunt auprès
des institutions financières.
Notre entreprise préfère que 51,1% des emplois soient apportés personnellement pour
démarrer l’activité de la société. Mais l’apport personnel n’arrive pas à financer la totalité de
l’investissement, donc il cherche auprès de la banque 48,9% des ressources pour couvrir ses fonds.
81
2.3. Remboursement des dettes
Pour cela, nous choisissons la banque BNI – C.A avec un taux d’emprunt environ de 20%
remboursable au cours de 5ans ; le remboursement devrait se faire chaque année en suivant le
principe de l’annuité constante.
2.3.1. L’annuité
L’annuité désigne une somme d’argent versée annuellement par l’entreprise dans le but de
rembourser sa dette.
I = Intérêts de la période
m = amortissement
a = annuité
C = montant de l’emprunt
N = nombre d’année
i = taux d’intérêt
I=C*i
1
a=C *
a=I+N
1 - 1 (1 + i) -N
Ici, nous avons choisi l’amortissement constant pour l’annuité comme formule :
C
m=
N 82
Le remboursement des dettes sera présenté dans le tableau suivant :
Tableau 28 : Remboursement de l’emprunt (en Ariary)
La somme empruntée est bien amortie à la fin de la cinquième année. L’emprunt sera
contracté au taux de 20% et serait remboursé en cinq ans par amortissement constant et annuité
variable.
3.1. Définition
Les valeurs de toutes les immobilisations s’amoindrissent du fait de leur usage, du temps,
du changement de technologie et toute autre cause. Tous les biens immobilisés sont amortissables
sauf le terrain.
Selon le PCG 2005, quatre modes d’amortissement peuvent être utilisés, à savoir le mode
linéaire ; le mode dégressif ; l’amortissement fonctionnel et l’amortissement fiscal.
De ces quatre modes, nous allons utiliser le mode linéaire pour traiter l’amortissement de
nos actifs. Ce dernier conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de l’actif.
83
3.3. Principe de calcule de l’annuité d’amortissement
La date de début du calcul de l’amortissement linéaire est la date de mise en service du bien.
Si l’acquisition a lieu en cours d’exercice, la première annuité est incomplète. Il viendra donc
s’ajouter en fin du tableau d’amortissement une annuité supplémentaire complément de la
première annuité. Pour le calcul d’amortissement il faut multiplier la valeur d’acquisition par le
taux d’amortissement.
Soit :
100
Tel que, Taux d’amortissement =
Durée de vie probable d’utilisation
84
Section 4. Bilan d’ouverture
4.1. Définition
Le bilan est un document comptable normalisé qui exprime à une date donné- la situation
patrimoniale de l’entreprise.
Le bilan décrit séparément les éléments actifs et passifs de l'entité et fait apparaître de façon
distincte les capitaux propres. Il donne un tableau de ses moyens sous aspects :
Il est établi à partir du bilan de l’année précédente auquel on intègre les modifications. Le
bilan est constitué par deux rubriques entre autres l’actif et le passif.
Un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise du fait d'événements passés et dont
des avantages économiques futurs sont attendus par l'entreprise. Les actifs d’une entité se
composent essentiellement de valeurs immobilisés (terrains, constructions, matériel, etc.), de
stocks, de créances et d’avoir en trésorerie.
Un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements passés et dont
l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources représentatives
d'avantages économiques. Les passifs d’une entité se composent essentiellement de dettes.
Le bilan décrit séparément les éléments d’actif, de passif et de capitaux propre à la date de
clôture du compte.
85
Tableau 30 : Bilan d’ouverture (en Ariary)
Pour effectuer le compte de résultat, il est indispensable d’évaluer toutes les dépenses et
les recettes au cours de la première année d’exploitation du projet. Les comptes de gestion sont
caractérisés par l’ensemble des charges à supporter et des produits à obtenir par l’entreprise. Le
bilan suffit pour présenter en entier la totalité de la comptabilité, en effet les éléments non compris
dans le bilan sont affectés directement dans les comptes de gestion.
Nous allons présenter ci-dessous l’achat prévisionnel pour l’année 1 jusqu’à la cinquième
année d’exploitation de notre unité.
Voici le tableau désignant les prévisions des achats des produits (haricots pendant 5).
86
Tableau 31 : Estimation de l’achat de produits (haricots) en Ariary
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Achat de
haricot (kg) 200 000 000 260 000 000 300 000 000 340 000 000 400 000 000
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Sac de 50 kg 2 400 000 3 120 000 3 600 000 4 080 000 4 800 000
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Eau et Electricité 2 400 000 2 640 000 2 880 000 3 120 000 3 360 000
Carburant 9 800 000 10 780 000 11 760 000 12 740 000 13 720 000
TOTAL 12 200 000 13 420 000 14 640 000 15 860 000 17 080 000
La consommation en fournitures non stockées n’est pas la même d’une année à l’autre.
Pour notre cas, et tenant compte de l’inflation chez nous, les fournitures consommables sont
majorées de 10% d’une année à l’autre.
87
5.1.2. Services extérieurs
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Entretien et réparation 1 000 000 1 100 000 1 200 000 1 300 000 1 400 000
Frais postaux et
800 000 880 000 960 000 1 040 000 1 120 000
télécommunication
Prime d’assurance 1 000 000 1 100 000 1 200 000 1 300 000 1 400 000
TOTAL 2 800 000 3 080 000 3 360 000 3 640 000 3 920 000
Comme toutes les autres charges, nous allons majorer de 10% par an les charges externes.
5.1.3. Impôts et taxes
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Impôts et taxes 140 000 154 000 168 000 182 000 196 000
88
5.1.4. Charges du personnel
Ce sont les charges du personnel de l’entreprise, les charges qui collaborent directement à
la réalisation de son objectif. Le calcul de ces charges figure déjà dans la section supra.
Tableau 36 : Récapitulation des charges du personnel pour les 5 années (en Ariary)
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Charge du personnel 81 120 000 89 232 000 98 155 200 107 970 720 118 767 790
Il ne faut pas oublier que la dotation aux amortissements figure parmi les charges de
l’entreprise mais ne sortent pas de la caisse, c’est pour cela que nous l’appelons charge non
décaissée.
Désignation Anne N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
D.A. A 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800
Elles sont constituées par les annuités relatifs à l’emprunt. Dans notre cas, l’annuité est
déjà calculée dans le tableau de remboursement des dettes.
Les produits comprennent les tonnes à recevoir au titre de l’exploitation de l’exercice pour
la commercialisation de haricot.
Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4 Total
C.A. (Vente) 500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000 1 397 550 000 4 526 475 000
89
Ce tableau représente le montant total de la prévision d’exploitation au cours du cinq
premières années.
La comparaison du chiffre d’affaires avec les comptes effectués dans ce chapitre servira de
base à l’étude de faisabilité et d’analyse de rentabilité front l’objet du deuxième chapitre.
90
CHAPITRE XI - ETUDES DE FAISABILITE ET DE
RENTABILITE
Dans ce chapitre, l’étude de faisabilité permet de vérifier que les conditions techniques et
financières sont bien respectées dans un délai défini. Nous allons voir dans ce chapitre le compte
de résultat, le plan de trésorerie, le bilan, les structures financières et ainsi que la rentabilité.
Le compte de résultat est un outil de gestion qui sert à connaître les profits ou les pertes
d’un exercice réalisés par l’entreprise. Il dispose de la même structure que le compte de résultat
classique.
Le compte de résultat prévisionnel enregistre chaque année les produits et les charges de
l’exercice, dont la différence constitue le résultat de l’activité. Donc, le compte de résultat pendant
cinq années consécutives se présente comme suit.
91
Tableau 39 : Compte de résultat par nature (en Ariary)
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
1 397 550
C.A. 500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000
000
1 397 550
500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000
I-PRODUCTION DE L'EXERCICE 000
Achats consommes 214 600 000 276 540 000 318 240 000 359 940 000 421 880 000
Services extérieurs et autres consommations 2 800 000 3 080 000 3 360 000 3 640 000 3 920 000
II- CONSOMMATION DE L'EXERCICE 214 600 000 276 540 000 318 240 000 359 940 000 421 880 000
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION 285 400 000 405 960 000 548 260 000 719 985 000 975 670 000
Charge du personnel 81 120 000 89 232 000 98 155 200 107 970 720 118 767 790
Impôts et taxes 140 000 154 000 168 000 182 000 196 000
IV- EXCEDENT BRUTE D'EXPLOITATION 204 140 000 316 574 000 449 936 800 611 832 280 856 706 210
Dotations aux amortissements, aux provisions et aux pertes de
17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800
valeur
V-RESULTATS OPERATIONNEL 186 320 200 298 754 200 432 117 000 594 012 480 838 886 410
Produits financiers - - - - -
Charges financiers 68 140 480 61 326 432 54 512 384 47 698 336 40 884 288
VI- RESULTATS FINANCIERS 68 140 480 61 326 432 54 512 384 47 698 336 40 884 288
VII-RESULTATS AVANT IMPOTS 118 179 720 237 427 768 377 604 616 546 314 144 798 002 122
Impôts sur les revenus 23 635 944 47 485 554 75 520 923 109 262 829 159 600 424
VII-RESULTATS NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 94 543 776 189 942 214 302 083 693 437 051 315 638 401 698
Elément extraordinaire (produit) - - - - -
Elément extraordinaire (charges) - - - - -
IX-RESULTATS EXTRAORDINAIRES - - - - -
X-RESULTAT NET DE L'EXERCICE 94 543 776 189 942 214 302 083 693 437 051 315 638 401 698
92
D’après ce tableau, les résultats sont toujours positifs. Mais nous constatons que le résultat
de notre entreprise ne cesse d’accroître tout au long de l’année. Elle vise à prouver que les choix
techniques et économiques sont viables et peuvent s’améliorer progressivement.
L’entreprise peut souhaiter affiner les informations données par le budget de trésorerie.
Le document prévisionnel qui résulte de ces opérations est appelé flux de trésorerie. La
trésorerie est établie à partir des flux des investissements et des décaissements relevés dans les
opérations à long, à moyen et à court terme de l’entreprise.
Les encaissements sont constitués par les chiffres d’affaires ou plus précisément, c’est le
total des sommes reçues des clients ; la cession d’immobilisation, l’intérêt sur le placement.
Par contre, les décaissements sont les sommes versées aux fournisseurs et la rémunération
du personnel, les frais financiers, l’impôt sur le revenu versé à l’Etat ; l’acquisition
d’immobilisation. Le tableau ci-dessous nous montre le flux de trésorerie de notre projet.
93
Tableau 40 : Flux de trésorerie (en Ariary)
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Apport des associés 177 454 800 - - - -
Emprunt 170 351 200 - - - -
Vente 500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000 1 397 550 000
TOTAL ENCAISSEMENT 847 806 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000 1 397 550 000
Investissement 347 806 000 - - - -
Achat 214 600 000 276 540 000 318 240 000 359 940 000 421 880 000
Charge externe 2 800 000 3 080 000 3 360 000 3 640 000 3 920 000
Charge du personnel 81 120 000 89 232 000 98 155 200 107 970 720 118 767 790
Impôt et taxes 140 000 154 000 168 000 182 000 196 000
Impôt sur les revenus 22 783 432 46 667 445 74 734 635 108 505 520 158 868 971
Remboursement de l'emprunt 34 070 240 34 070 240 34 070 240 34 070 240 34 070 240
Intérêt des emprunts 34 070 240 27 256 192 20 442 144 13 628 096 6 814 048
TOTAL DECAISSEMENT 734 589 912 473 919 877 545 810 219 624 296 576 740 597 049
TRESORERIE 113 216 088 208 580 123 320 689 781 448 801 882 656 952 951
TRESORERIE CUMULEE 108 913 528 317 493 651 638 183 432 1 086 985 314 1 743 938 265
Dans le tableau suivant, nous pouvons constater que la situation de trésorerie de notre entreprise n’aura pas de problème. Il est confirmé que toute
la trésorerie est positive durant les cinq années d’exercice. Bref, il n’existera aucun risque de déficit budgétaire. Nous pourrons alors dire que la situation
de trésorerie de notre projet est saine.
94
Section 3. Bilan prévisionnel
Le bilan décrit séparément les éléments d’actif, de passif et des capitaux propres à la date
d’ouverture ou à la date de clôture des comptes. Il est l’image de patrimoine brut de l’entreprise à
un moment donné. Le bilan expose la situation des ressources financières à la disposition de
l’entreprise, ainsi que la situation des emplois effectués.
Le montant total de bilan prévisionnel de l’année N s’élève à Ar 445 176 129. La valeur
des immobilisations diminue au fil des années. Nous avons obtenu un résultat positif d’Ar 108
913 528 et le niveau de notre trésorerie est satisfaisant.
95
Tableau 42 : Bilan prévisionnel pour N+1
Le montant total de bilan prévisionnel de l’année N+2 s’élève à Ar 594 497 987. La valeur
des immobilisations diminue au fil des années. Nous avons obtenu un résultat positif d’Ar 186 637
779 et le niveau de notre trésorerie est satisfaisant.
Le montant total de bilan prévisionnel de l’année N+2 s’élève à Ar 796 726 880. La valeur
des immobilisations diminue au fil des années. Nous avons obtenu un résultat positif d’Ar 298 906
541 et le niveau de notre trésorerie est satisfaisant.
Le montant total de bilan prévisionnel de l’année N+3 s’élève à Ar 804 048 462. La valeur
des immobilisations diminue au fil des années. Nous avons obtenu un résultat positif d’Ar 433 990
082 et le niveau de notre trésorerie est satisfaisant.
Le montant total de bilan prévisionnel de l’année N+4 s’élève à Ar 1 282 464 686. La valeur
des immobilisations diminue au fil des années. Nous avons obtenu un résultat positif d’Ar 635 443
885 et le niveau de notre trésorerie est satisfaisant.
98
CHAPITRE XII - EVALUATION DU PROJET
Nous évaluons ce projet suivant les outils d’évaluation afin de mesurer la rentabilité de ce
projet et ou l’efficience. Les évaluations financières sont les plus cruciales dans la prise de décision
d’investir. En effet, un projet doit nécessairement être rentable financièrement pour être réalisé.
La création d’une unité de production permet de tirer la valeur ajoutée, ainsi la création
d’une unité ne mesure pas réellement la valeur véritablement intermédiaire nécessaire à
l’élaboration des biens et services utilisés dans le processus de la fabrication. Cette différence est
appelée « valeur ajouter ».
Le PIB, c’est la somme de valeurs ajoutées produites par l’ensemble des branches d’activité
d’un Pays.
Cependant, le PIB mesure la richesse globale créer par la nation, nous pouvons par les
également de l’augmentation du produit national brut qui présente la production réaliser par les
nationaux.
La recette de l’Etat dépend en grand partie des impôts et taxes payées par les contribuables,
pour cela la création d’une entreprise permet d’améliorer cette recette à partir de l’impôt sur revenu
et autre impôt comme la taxe d’exportation.
1.4. Création d’emploi et diminution du taux de chômage
Le chômage est un phénomène tragique sur le plan économique et social d’un pays. Il
provient de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande. Il frappe presque tous les pays quel
99
que soit leur niveau d’industrialisation. En effet, ce sont les jeunes diplômés ou non, avec ou sans
formation professionnelle qui en sont souvent les premières victimes et si ce travail existe, il ne
correspond pas souvent au niveau et aux spécialités des demandes l’emploi en trouvent.
Pour lutter contre le chômage, l’Etat participe déjà à la création d’emploi en encourageant
les investisseurs nationaux ou étrangers à investir. Donc notre projet constitue une source d’emploi
et aussi une source de revenu pour les gens dans la région de Menabe
On peut dire que notre projet contribue d’une manière considérable au développement de
la région d’implantation, un impact positif au niveau de vie de quelques familles (planteurs,
employés, collecteurs, producteurs) peut résulter de la pertinence de ce projet.
L’évaluation financière peut être définie comme une démarche, qui s’appuie sur l’examen
critique de l’information comptable et financière fourni par une entreprise à destination des tiers,
ayant pour but d’apprécier de plus objectivement possible sa performance financière et
économique (rentabilité, solvabilité, risque).
Elle nous permet de connaitre le taux de rentabilité interne du projet et par conséquent sa
faisabilité. L’évaluation financière comprend :
La Valeur Ajoutée c’est la richesse générée par le facteur capital et le facteur travail.
Elle est obtenue par la différence entre le montant de la production de l’exercice et la valeur
de la consommation de l’exercice. L’analyse de la Valeur Ajoutée dans le temps permet de mesurer
la croissance ou régression de l’entreprise.
100
Tableau 46 : Evolution de la Valeur Ajoutée
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Production de l’exercice 500 000 000 682 500 000 866 500 000 1 079 925 000 1 397 550 000
Consommation de
214 600 000 276 540 000 318 240 000 359 940 000 421 880 000
l’exercice
VALEUR AJOUTEE 285 400 000 405 960 000 548 260 000 719 985 000 975 670 000
L’Excédent Brut d’Exploitation dit EBE est un indicateur de rentabilité d’exploitation c'est-
à-dire qu’il reflète la performance de l’entreprise.
L’EBE est obtenu par la déduction des charges du personnel à la valeur ajoutée. L’Excédent
Brut d’Exploitation représente la part de la valeur ajoutée qui revient à l’entreprise.
De formule :
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Valeur Ajoutée 285 400 000 405 960 000 548 260 000 719 985 000 975 670 000
Charge du personnel 81 120 000 89 232 000 98 155 200 107 970 720 118 767 790
Impôts, taxes et versements
140 000 154 000 168 000 182 000 196 000
assimilés
Excédent Brute d’Exploitation
204 140 000 316 574 000 449 936 800 611 832 280 856 706 210
D’après ce tableau, l’EBE augmente d’année en année, alors nous pouvons dire que notre
Entreprise est performante.
De formule :
101
L’évolution de nos résultats pendant 5ans sera représentée par le tableau ci-dessous :
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
EBE 202 848 800 315 153 680 448 374 448 610 113 690 854 815 760
Dotations aux amortissements 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800
Résultats Opérationnel 185 029 000 297 333 880 430 554 648 592 293 890 836 995 960
D’après ce tableau, nous constatons une évolution du résultat généré par l’activité de
l’Entreprise chaque année.
La VAN d’un investissement est égale à la différence entre les MBA actualises et les
dépenses d’investissement comme formule :
I : Montant de l’investissement
n : Nombre d’année
i : Taux d’actualisation
Le cash-flow se calcule sur plusieurs méthodes. Mais ici, nous le déterminons par la
méthode la plus simple car l’entreprise n’est qu’une envergure de taille moyenne.
102
Nous allons calculer le MBA avec un taux d’actualisation t = 18% et n = 5 ans
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Résultat Net 94 543 776 189 942 214 302 083 693 437 051 315 638 401 698
Amortissement 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800
Cash-flow ou MBA 112 363 576 207 762 014 319 903 493 454 871 115 656 221 498
Taux d'actualisation 0,847 0,718 0,608 0,515 0,437
Cash-flow actualisé 95 171 948,87 149 173 126,34 194 501 323,62 234 258 624,33 286 768 794,45
Cash-flow cumulé 95 171 948,87 244 345 075,21 438 846 398,83 673 105 023,16 959 873 817,61
Dans notre cas, la VAN est largement positive, à Ar 612 067 817,6 ; cela veut dire que le
projet a fait un bénéfice certain.
Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable et rentable à long terme.
IP = VAN +1
I
VAN = 612 067 817,6
IP = 2,76
103
Comme IP : 2,76 cela veut dire que 1 Ariary de capital investi rapporte 1,76 Ariary de
bénéfice. Avec un IP supérieur à 1, le projet est jugé acceptable par les organismes financiers,
Le taux de rentabilité interne x est le taux pour lequel il y a équivalence entre le capital
investi et l’ensemble des cash-flows.
Il est considéré comme le taux d’intérêt maximum auquel l’emprunt est possible c'est-à-
dire l’emprunt du capital nécessaire au financement de l’investissement pour que le projet envisagé
ne soit pas déficitaire.
Ce taux est calculé à partir de la somme de la marge brute d’autofinancement au taux de 18% et
au taux de 45%. Ce dernier est un taux que nous choisissons au hasard pour pouvoir déterminer
un autre taux qui donne la VAN égale à zéro.
∑ CF (1+i) -n= I
CF : Cash-flow
i : taux d’actualisation
I : dépense d’investissement
n: nombre d’années
VAN = 486 521 605 - 347 806 000 = 138 715 605
TRI - 18 347 806 000 - 612 067 817,6 -264 261 817,6
45 - 18 138 715 605 - 612 067 817,6
-473 352 212,6
TRI – 18 = 0,56 *27
104
TRI= 15,12 + 18
TRI = 33,12 %
Ici, nous avons un TRI supérieur au taux d’emprunt (33,12 %> 20 %) ; TRI = 33,12 %
Par conséquent, la rentabilité est supérieure au taux imposé par la banque. Ce qui signifie que
le projet est totalement rentable et viable financièrement et économiquement car il dispose encore
une marge de 33,12 % - 20% = 13,12 % pour se réinvestir.
Concernant le DRCI il s’agit de mesurer la durée nécessaire pour que le cumul de la MBA
actualisée soit égale au montant des sommes investies, c'est-à-dire en combien de temps ou
d’année l’entreprise peut récupérer les fonds qu’elle a investis.
Rubrique Année N Année N+1 Année N+2 Année N+3 Année N+4
Résultat Net 94 543 776 189 942 214 302 083 693 437 051 315 638 401 698
Amortissement 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800 17 819 800
Cash-flow ou MBA 112 363 576 207 762 014 319 903 493 454 871 115 656 221 498
Taux d'actualisation 0,847 0,718 0,608 0,515 0,437
Cash-flow actualisé 95 171 948,87 149 173 126,34 194 501 323,62 234 258 624,33 286 768 794,45
Cash-flow cumulé 95 171 948,87 244 345 075,21 438 846 398,83 673 105 023,16 959 873 817,61
D’après ce tableau, nous pouvons constater que les investissements de Ar 347 806 000 se
situe entre l’année N+1 et N+2, tel que :
244 345 075,21< 347 806 000 < 438 846 398,83
DRCI – 2 = 0,53
DRCI = 0,53 + 2
DRCI = 2,53
105
= 2 ans + 0,53 (12 mois)
Alors, le DRCI est de 2,53 ans, plus précisément, le DRCI est de 2 ans 6mois et 11 jours,
ce qui veut dire que la somme de l’investissement est récupérée après 2 ans 6 mois et 11 jours. Ce
résultat nous permet encore de dire que le projet est rentable.
2.3.1. Pertinence
C’est mesure de corrélation entre les objectifs des activités ou les Priorités de
développement sur le plan global et sectoriel ou bien fondé du concept du programme à mettre en
place par rapport aux besoins réels des groupes cibles dans la zone d’exploitation et d’activité.
Pour cela, les objectifs des activités sont-ils pertinents par rapport aux besoins et attentes
des bénéficiaires des activités réalisées ?
Un critère pertinent doit d’abord, être fortement lié aux comportements et attitudes des
consommateurs à l’égard du produit auquel nous nous intéressons. D’une façon plus claire, les
segments que le projet définira devront présenter des différences accusées dans leurs
comportements ou leurs attitudes à l’égard de ce produit.
En effet, pour être avantageux, il faut que ce critère soit facilement mesurable ou du moins
identifiable.
L’efficience permet de mesurer la comparaison des coûts et des résultats. Nous pouvons
considérer l’efficience comme l’efficacité à moindre coût.
Suivant cette théorie, à la première année d’activité, les matériels utilisés sont neufs sauf
les matériels déjà acquis par gérant propriétaire du projet. Après un an d’utilisation, ces matériels
sont amortis environ de 10% de sa valeur d’origine pour la construction donc, il y a une diminution
de la valeur des matériels utilisés mais les chiffre d’affaires ne cessent d’augmenter en même
temps.
106
Alors, notre projet est efficient car les objectifs sont atteints avec un moindre coût au cours
de l’exploitation.
Notre projet est efficace si on atteint les objectifs sans réduire les moyens utilisés. Donc,
l’efficacité ou non du projet se voit dans l’effet attendu par la population de la région d’exploitation
du projet. Alors, la cause de l’efficacité est cause véritable et unique d’un phénomène et la valeur
est une grandeur périodique c’est-à-dire la racine carrée de la moyenne des carrées des valeurs
instantanées de cette grandeur durant une période prévue du projet.
Après plusieurs études théoriques, les objectifs sont atteints dans notre projet sans avoir
réduire les moyens utilisés, comme les immobilisations incorporelles. Il est amorti pendant une
période inférieure ou égale à cinq années d’exploitation. Cela veut dire que ce projet n’utilise que
les matériels utilisés dès le début des activités. En d’autres termes, il suffit d’atteindre les objectifs
sans avoir tenir compte des coûts liés à l ’exploitation. Ainsi, nous pouvons en déduire que notre
projet est efficace et produit l’effet attendu par la population de la région Menabe, c’est à dire
l’amélioration de leurs sources de revenus.
Si le projet est rentable, nous pouvons élargir la durée d’exploitation et créer un autre
investissement dans d’autres choses. Mais, pour le moment, la durée prévue est de cinq ans à
condition que ce projet soit rentable et agit de façon efficace et efficiente au cours de l’exploitation.
Répertoriant cette théorie, le cas de ce projet est donc, comme nous avons vu dans le calcul
de la valeur actuelle nette du projet, nous avons noté qu’elle est largement positive et s’élève à
594 450 610,57 Ariary. Cela veut dire que la rentabilité de l’investissement est positive, aussi, le
projet génère un bénéfice certain.
Alors, ce résultat nous permet de dire que le projet est viable à long terme et rentable.
107
CHAPITRE XIII - ANALYSE DES RISQUES
Le risque est un milieu dans lequel l’information est de nature imprécise et incertaine : un
ensemble de résultats probables et/ou possible peut être associé à chacune des actions envisagées.
Un risque est un évènement redouté qui peut être défini par deux paramètres :
Chaque risque est identifié par une cause (plus ou moins probables) et cette dernière donne
lieu à un effet (plus ou moins graves).
Pour chaque type de risque, une graphique Gravité = f (Probabilité) permet de définir une
zone de risque. Si le risque est inacceptable, il faut :
- Soit définir une action qui aura pour objet de diminuer la probabilité du risque
- Soit définir une action de secours qui aura pour objectif de lutter contre l’effet du risque
après détection de celui-ci.
L’objet de ce document n’est pas de faire l’inventaire des risques encours, mais de dire ce
qu’il a lieu de faire pour identifier, évaluer, quantifier puis agir en cas de survenue d’un risque.
- Méthodologie : précis l’approche suivie, les ressources d’information disponibles ainsi que
les outils méthodologiques à utiliser pour doter les projets d’un système de maîtrise des
risques.
- Responsable : il est rare que seule l’équipe de projet soit impliquée dans les processus de
maîtrise des risques de projet.
108
- Délais : la conduite d’un certain nombre d’analyses préalables peut avoir des conséquences
sur l’échéancier du projet, il est bon de les quantifier.
- Rapportage : un système de maîtrise de risque est un outil administratif, qui doit répondre
à des exigences de qualité et de cohérence.
Une autre taxinomie des risques pouvant affecter un projet, elle se classe en trois types :
- Les risques de non achèvement : sans les délais et/ou dans le budget
La méthode d’Analyse des Risques d’un Projet par l’Estimation de Gravité et l’Estimation
de Probabilité ou méthode ARPEGEP répond aux objectifs suivants :
L’analyse des risques est effectuée après la phase de préparation c'est-à-dire lorsque le
projet a été bien construit par l’équipes du management. Le but de cette analyse ne sera pas de
109
lister tous les risques potentiels, ce qui aurait un caractère démotivant, mais de considérer
uniquement les risques.
Le succès d’un projet ne peut être assuré que si toutes ses composantes sont bien prises en
compte. L’analyse des risques permettra d’effectuer une rue générale du projet en mettant le doigt
sur le point à améliorer qui seront des causes de risques de projet. Il faut éviter les travers habituels
qui consistent de ne considérer que la technique. Nous devrons considérer les aspects suivants :
Définir si le projet est de type « risque faible » ou « risque moyen ». Lister les risques
importants en définissant leurs causes et leurs effets. Par conséquent, on retiendra ceux dont la
Gravité et la Probabilité est estimé grande ou très grande.
Estime la probabilité d’occurrence des risques et la gravite de leurs effets : très faible,
faible, très grande, grande.
110
Tableau 52 : Probabilité
Si P x G est supérieur à 0,4 (risque faible), à 0,8 (risque moyen), il faut trouver des solutions pour
réduire par prévention ou par secours.
Intitulé : Rupture de stocks Description : Rareté des produits Description : stock limité
R= P x G = 0,2
Type de solution : Recherche d’un fournisseur Description : Bonne gestion de Description : continuation
de grande notoriété stock des activités de l’entreprise
Augmentation du nombre des concurrents Apparition des concurrents que ce Diminution du nombre des
soit indirect ou direct clients
111
R= P x G = 0,8 Probabilité P= 0,2 Gravité G= 4
Risque moyen
- Achat des matériaux anti incendie - Efficacité des mesures de - Augmentation de la charge de
protection anti-incendie l’entreprise
-Assurance incendie
Risque R1 R2 R3
112
Gravité 1 4 8
113
CONCLUSION
La recherche que nous avons effectué dans le district de MIANDRIVAZO, ce district a une
potentialité en matière de culture vivrière notamment le haricot : la promotion de production de
haricot mérite d’être envisagée car nous venons de démontrer que le haricot constitue une
spéculation rentable pour la paysannerie, du fait qu’il permet aux paysans de s’échapper à des
problèmes de liquidité après les récoltes de chaque saison. Cette culture de haricot procure divers
avantages irréfutabilités et non négligeables à ceux qui la pratiquent. Pourtant, sa production est
encore limitée à Madagascar et le rendement de production par unité de surface est assez modeste
par rapport à celui des autres pays qui peuvent produire plus d’une tonne à l’hectare. En passant
par le district, nous avons croisé d’autres problèmes à propos de la culture de haricot. Pour ce
genre de culture, les paysans pratiquent toujours la culture traditionnelle.
Du point de vue technique, étant donné que la culture de haricot est une culture
traditionnelle, tout paysan maîtrise un certain niveau technique pour cette culture par les
expériences empiriques. Ceci donne déjà un niveau de rendement appréciable qui pourrait
augmenter et améliorer cette technique traditionnelle par l’emploi des intrants fertilisants tels que
les engrais.
Un des problèmes qui bloque les paysans dans la production est l’intrant agricole tels que
semences, les petits matériels agricoles et l’engrais, qui pourraient entraver la production. A
Madagascar, le problème réside dans le fait que ces intrants ne sont pas mis à la disposition de
l’agriculteur en temps opportun.
Vu tous ces problèmes la recherche que nous avons effectuée dans ce district est axée sur la culture
de haricot afin d’augmenter la production dans la région d’exploitation. Donc, pour résoudre ces
problèmes, il est nécessaire de mettre en place un projet de création d’une unité de production et
de mise en sac pour satisfaire les besoins des clients étrangers. Toutefois, la coopération de la
population surtout des paysans dans les districts de la région d’exploitation et la contribution des
responsables du service de l’agriculture dans le chef-lieu de la commune sont très utiles. Ce dernier
nous permet d’améliorer d’une façon rapide notre production. Enfin, l’étude financière du projet
nous souscrit la connaissance de la rentabilité des activités à partir des outils et critères
d’évaluations. Pour cela, le projet est reconnu, rentable et viable à long terme car la valeur actuelle
114
nette est largement positive, s’élevant à 612 067 817,6 Ar et pour le taux de rentabilité interne
33,12 % il est supérieur au taux d’emprunt donc, le projet dispose d’une marge de sécurité de
13,12 % pour l’emprunteur et qui permet à l’entreprise de s’endetter.
Nous espérons ainsi que cet ouvrage aura fourni quelque indicateur ou quelques idées pour
faire avancer les recherches dans la filière.
La filière soie procure un revenu rapide mais également un important secteur d’emplois
qui pourra ouvrir un avenir certain pour Madagascar et pour son développement économique. Ne
serait-il pas nécessaire alors d’élargir cette filière ?
115
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
❖ Ydé V., édition Guid utile, « Créer son entreprise du projet à la réalité », mars 2004 ;
190 pages.
2015, 122.p
II. DOCUMENTS
IX
WEBOGRAPHIE
❖ www.mcci.org consulté le 14 juillet 2022
❖ www.reunion.cci.fr consulté 20 juillet le 2022
❖ www.douane.gov consulté le 26 septembre 2022
❖ www.intrademarket.com consulté 02 octobre 2022
❖ www.trademap.com consulté le 05 octobre 202
X
ANNEXE
Annexe 1. Modèle EDRDE
ENGAGEMENT ET DECLARATION DE RAPATRIEMENT DE DEVISES SUR
EXPORTATION (EDRD)
Pays de destination
Antananarivo, le
Cachet Signature
Cadre réservé aux douanes
Apurement :
Bureau des douanes de
Quantité d'exportation
Déclaration numéro
Valeur en devise
Nom de navire ou de l'avion transporteur
Numéro ou date de connaissement ou LTA des douanes
Signature et cachet
Source : Banque commercial,2022
XI
ANNEXE 2. MODELE SYSTEME GENERALISE DES PREFERENCES
(SGP)
Lieu et date, signature et timbre de l'autorité Lieu et date, signature du signataire habilité
délivrant le certificat
XII
ANNEXE 3. MODELE CERTIFICAT D'ORIGINE COI
Destinataire (Nom et adresse commerciale) Pays dont les produits sont considérés comme originaires Country from
Consignée (Name and Business address) which the products are considered as originating from
DECLARATION DE L'EXPORTATEUR/
PRODUCTEL"R ''FOURNISSEUR * VISA DE LA DOVANE
DECLARATION BY EXPORTER • CUSTOMSSTAMP
PRODUCER SUPPLIER '
La déclaration ci-dessus est certifiée conforme
Le soussigné, déclare que les éléments et
Déclaration certified
déclarations ci-dessus sont corrects, et que
Document d'exportation..........................................................................
toutes les marchandises sont produites à
(pays) .....................conformément aux Export documents
régies d'origine COI. Bureau de douanes de ......................, .........., ..........................................
the undersigned, hereby declare that the Customs office
above details and statements are correct, Pays de délivrance :
that ail the goods are produced in (country Issuing country A………………………le………………………………….
........................ (conformity with the OIC (Cachet - Stamp)
rules of origin.
Signature
Lieu, date et signature du déclarant : place,
date. signature of déclarant :
XIII
ANNEXE 4. CERTIFICAT DE CIRCULATION DES MARCHANDISES
Destinataire (nom, adresse complète, pays) (mention facultative) Certificat utilisé dans les échanges préférentiels
entre ……………A……C….P……………………
et ……………..C…….E…….E………………. ***
les pays, groupes de pays ou territoires concernés)
N° d’ordre : marques, numéros, nombre et nature des colis (1) Masse brute (kg) ou Factures
XIV
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS I
REMERCIEMENTS II
SOMMAIRE VIII
INTRODUCTION 1
XVI
CHAPITRE III - STRATEGIES ET POLITIQUES MARKETING A ADOPTER ..............26
Section 1. Stratégie marketing à adopter ............................................................................26
1.1. Stratégie “ tirer ” ou d’aspiration ou Pull.................................................................26
1.2. Stratégie “ Pousser ” ou Pression ou Push ...............................................................26
Section 2. Stratégie de spécialisation et positionnement de notre société ..........................27
2.1. Stratégie de spécialisation par marché .....................................................................27
2.2. Positionnement de notre société...............................................................................27
Section 3. Le plan de marchéage (Marketing-mix) ............................................................27
3.1. Mode de commercialisation .....................................................................................28
3.1.1. Produits..............................................................................................................28
3.1.2. Prix ....................................................................................................................29
3.1.3. Place de distribution ..........................................................................................29
3.1.4. Publicité .............................................................................................................29
CHAPITRE IV - THEORIES GENERALES SUR LES OUTILS ET LES CRITERES
D’EVALUATION ..................................................................................................................31
Section 1. Outils .................................................................................................................31
1.1. Valeur Actuelle Nette (VAN) ..................................................................................31
1.2. Taux de Rentabilité Interne (TRI)............................................................................32
1.3. Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) .............................................33
1.4. Indice de Profitabilité (IP) .......................................................................................33
Section 2. CRITIQUE D’EVALUATION DU PROJET ...................................................34
2.1. Pertinence .................................................................................................................34
2.2. Cohérence ................................................................................................................34
2.3. Efficience .................................................................................................................34
2.4. Efficacité ..................................................................................................................34
2.5. La mesure de l’Impact .............................................................................................34
DEUXIEME PARTIE. CONDUITE DE PROJET 36
XVII
2.1. Prestations ................................................................................................................42
2.2. Contrat et mode paiement ........................................................................................42
2.2.1. Contrat ...............................................................................................................42
2.2.2. Mode de paiement .............................................................................................42
CHAPITRE VI - CAPACITE DE PRODUCTION ...............................................................44
Section 1. Technique de production ...................................................................................44
1.1. Recherche du groupement des paysans adéquats .....................................................44
1.2. Approvisionnement des semences améliorées .........................................................44
1.3. Mise en place des infrastructures .............................................................................44
1.4. Recrutement de personnels ......................................................................................44
Section 2. Eléments constitutifs de la production (Moyens) ..............................................45
2.1. Semences de qualité pour l’exportation ...................................................................45
2.2. Construction .............................................................................................................45
2.3. Equipements nécessaires ..........................................................................................45
Section 3. Processus de production ....................................................................................46
3.1. La préparation de semences .....................................................................................46
3.2. Méthode de collecte de haricots à adopter ...............................................................47
3.2.1. Processus de collecte des haricots .....................................................................47
3.3. Traitement ................................................................................................................48
3.3.1. Procédé de traitement ........................................................................................49
3.3.1.1. Caractéristiques minimales .........................................................................49
3.3.1.2. Classification et tolérances .........................................................................49
3.3.2. Emballage et présentation .................................................................................50
3.3.3. Marquage ...........................................................................................................50
3.4. Critère d’évaluation de stock à choisir.....................................................................51
3.5. L’exportation............................................................................................................51
3.5.1. Procédure d’exportation ....................................................................................51
3.5.1.1. Démarche à suivre ......................................................................................51
3.5.1.2. Documents exigés .......................................................................................51
Section 4. Capacité maximale ............................................................................................52
4.1. Evolution de la production envisagée ......................................................................52
4.2. Chiffre d’affaires prévisionnelles ............................................................................53
CHAPITRE VII - CADRE LOGIQUE ..................................................................................55
Section 1. Définition ...........................................................................................................55
Section 2. Présentation du tableau du cadre logique ..........................................................55
CHAPITRE VIII - ETUDE ORGANISATIONNELLE ........................................................58
XVIII
Section 1. Structure organisationnelle ................................................................................58
1.1. Organigramme envisagée .........................................................................................58
1.2. Description des postes..............................................................................................60
1.2.1. Le Gérant ...........................................................................................................60
1.2.2. La Secrétaire ......................................................................................................61
1.2.3. Responsable Administratif et Financier ............................................................61
1.2.4. Responsable Marketing et Commercial Le R.M a pour mission : ....................61
1.2.5. Responsable Logistique.....................................................................................62
1.2.6. Responsable Technique et de production ..........................................................62
1.2.7. Comptable .........................................................................................................63
1.2.8. Magasinier .........................................................................................................63
1.2.9. Vulgarisateur .....................................................................................................63
1.2.10. Chauffeurs .......................................................................................................63
1.2.11. Ouvriers ...........................................................................................................63
1.2.12. Agents de sécurité ...........................................................................................63
1.2.13. Femme de ménage ...........................................................................................64
Section 2. RECRUTEMENT ET CONDITION DE TRAVAIL ........................................64
2.1. Recrutement .............................................................................................................64
2.1.1. Politique de recrutement....................................................................................64
2.2.1. Qualification ......................................................................................................65
2.4. Condition de travail..................................................................................................68
2.4.1. Horaire de travail ...............................................................................................69
2.4.2. Grille salariale ...................................................................................................70
2.4.3. Charges patronales ............................................................................................71
TROISIEME PARTIE . ETUDE FINANCIERES 72
XX
CHAPITRE XI - ETUDES DE FAISABILITE ET DE RENTABILITE ..............................91
Section 1. Compte de résultats prévisionnel .......................................................................91
Section 2. Plan de trésorerie ...............................................................................................93
Section 3. Bilan prévisionnel ..............................................................................................95
3.1. Bilan fin de l’exercice ..............................................................................................95
CHAPITRE XII - EVALUATION DU PROJET ..................................................................99
Section 1. Evaluation économique et sociale .....................................................................99
1.1. La création de la valeur ajoutée ...............................................................................99
1.2. L’amélioration et augmentation du PIB ...................................................................99
1.3. Augmentation de la recette de l’Etat ........................................................................99
1.4. Création d’emploi et diminution du taux de chômage .............................................99
Section 2. Evaluation financière .......................................................................................100
2.1. L’évaluation des différents postes du compte de résultat ......................................100
2.1.1. Valeur Ajoutée (VA) .......................................................................................100
2.1.2. L’Excédent Brute d’Exploitation (EBE) .........................................................101
2.1.3. Résultats opérationnels ....................................................................................101
2.2. Critère de rentabilité ..............................................................................................102
2.2.1. La Valeur Actuel Net (VAN) ..........................................................................102
2.2.2. Indice de profitabilité (IP) ...............................................................................103
2.2.3. Taux de Rentabilité Interne (TRI) ...................................................................104
2.3. Critères d’évaluation du Projet ..............................................................................106
2.3.1. Pertinence ........................................................................................................106
2.3.2. Efficience du projet .........................................................................................106
2.3.3. Efficacité du projet ..........................................................................................107
2.3.4. Durabilité du projet .........................................................................................107
CHAPITRE XIII - ANALYSE DES RISQUES ..................................................................108
Section 1. Théorie des risques ..........................................................................................108
1.1. Plan de maîtrise de risque ......................................................................................108
1.2. Catégorie des risques .............................................................................................109
Section 2. Méthode ARPEGEP ........................................................................................109
2.1. Principe de la méthode ARPEGEP ........................................................................109
2.1.1. Travail d’équipe ..............................................................................................109
2.1.2. Champs des risques d’idée ..............................................................................110
2.1.3. Méthode d’analyse ..........................................................................................110
CONCLUSION 114
BIBLIOGRAPHIE VIII
XXI
WEBOGRAPHIE X
ANNEXE XI
XXII
PROJET DE CREATION D’UNE UNITE DE
COMMERCIALISATION DE HARICOTS SISE A MIANDRIVAZO
Nom : RAKOTONDRANAIVO
Prénom : Marc Hervé
Adresse : Lot 14XABIS, Tsiadana
E-mail : varohom@gmail.com
Tel : +261 34 58 243 48
RESUME
Le présent projet résulte d’une idée basée sur l’analyse du marché du haricot dans l’optique
d’une opération d’exportation. Ce présent projet contribuera à opérer une nouvelle relance de
la filière haricot sur le marché mondial. Il est réalisable au vu des résultats de l’étude de
marché, un marché très dynamique grâce à la recherche et à l’innovation, qui ont pour objectif
d’apporter des produits meilleurs aux pays importateurs : La Réunion et Maurice. Comme dans
tout projet, une étude de faisabilité sous toutes les optiques est mise, afin d’obtenir le plus
d’informations sur sa rentabilité. Ce projet ne contribue pas seulement à l’amélioration de la
balance commerciale mais augmentera aussi le PIB par habitant, réduisant par la même
occasion, le taux de chômage dans le district de MIANDRIVAZO. Tous les paramètres
autorisent à estimer qu’un projet de ce genre est bénéfique à plusieurs tires et plus spécialement
en ce sens qu’une telle initiative illustre la volonté des jeunes de contribuer au développement
des pays.
Mots clés : haricot, lingot blanc, exportation, FOB, CA, VAN, IP, TRI, DRCI, VA, EBE
Nombre de pages : 115 pages
Nombre de tableaux : 57
Nombre de figures : 09
VIII