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DEPARTEMENT DE GESTION
Présenté par :
Je remercie :
- Dieu tout puissant de m’avoir aidé à la réalisation de ma mémoire de fin d’études, je lui
dois toute ma gratitude.
- A Monsieur RAJERISON Wilson : Professeur Titulaire et Président de l’Université, Je
vous adresse mes plus vifs et sincères respects.
- A Monsieur RANOVONA Andriamaro : Professeur Titulaire et Doyen de la faculté de
droit, Economie Gestion sociologie. Je vous adresse mes plus vifs et sincères respects.
- A Monsieur ANDRIAMASIMANANA Olivier Origène, Maître de conférence, Chef de
Département en Gestion. Je vous prie de trouver ici le témoignage de mon grand respect et
mon remerciement le plus sincère.
- A Madame RAVALITERA Farasoa, Maître de conférence, Directeur de Centre d’Etudes
et de Recherche en Gestion. Votre admirable geste fait déjà partie du développement et de
l’amélioration continuelle de mes études en Gestion d’entreprise au sein du département
- A Monsieur RAMARISON Dieudonné Elysée, Chargé de Cours en Entreprenariat et
Gestion de projet à la Faculté DEGS, filière Gestion et encadreur pédagogique. Votre
disponibilité a été omniprésente tout au long de ma formation et notamment lors de la
direction de mes travaux de recherche. Vous m’avez beaucoup aidé par des conseils
précieux dans la phase finale d’élaboration
- A Monsieur Heritiana ANDRIANASOLO, Directeur du cabinet d’Etude et de conseil
MSB Mahajanga et encadreur professionnel. Vous avez bien voulu m’encadrer en ayant
consacré beaucoup de temps pour m’assister et me conseiller malgré vos nombreuses
occupations.
- Aux Corps des Enseignants de la Faculté DEGS qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour me
former depuis la première année de mes études à l’Université
- A toutes ma famille qui me soutienne moralement et physiquement. Vos prières m’ont
donné un grand réconfort.
- A toutes les personnes qui de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de mon travail
de recherche
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ...................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ACTIVITE .............................................................. 2
SECTION I : LA NOTION DE LA PISCICULTURE .............................................................. 2
SECTION II : LA PRESENTATION DE L’ESPECE............................................................... 5
SECTION III : LA DESCRIPTION DU PROJET................................................................... 15
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE .............................................................................. 18
SECTION I : L’ANALYSE DE MARCHE............................................................................. 18
SECTION II : ANALYSE CONCURRENCIELLE ................................................................ 24
SECTION III : LES CANAUX DE DISTRIBUTION ............................................................ 26
SECTION IV : L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET .............................. 27
CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ................................... 29
SECTION I : LES OUTILS D’EVALUATION ............................................................ 29
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET .......................................................... 26
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE ET LA NECESSITE DE LA .......................................... 31
SECTION I : L’IDENTIFICATION DES INFRASTRUCTURES ET MATERIELS ........... 31
SECTION II : LA TECHNIQUE ET LA STRATEGIE DE PRODUCTION ENVISAGEES 35
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE .................................. 43
SECTION I : LA PRODUCTION ET CHIFFRES D’AFFAIRE ENVISAGES ..................... 43
SECTION II : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS .................................. 45
SECTION III : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION .......................... 45
CHAPITRE III : ORGANISATION ........................................................................................ 46
SECTION I : L’ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES FONCTIONS
.................................................................................................................................................. 46
SECTION III : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX ................................................... 48
TROISIEME PARTIE : L’ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET.................................... 1
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES ................................. 51
SECTION I : LES BESOINS D’INVESTISSEMENT ............................................................ 51
SECTION II : L’AMORTISSEMENT .................................................................................... 55
SECTION III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT ...... 60
SECTION IV : LES COMPTES DE GESTION ...................................................................... 70
CHAPITRE II : L’ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET ................................. 74
SECTION 1 : ANALYSE DE GESTION ................................................................................ 74
SECTION II : LE PLAN DE FINANCEMENT ...................................................................... 79
SECTION III : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR) .............................................................. 81
SECTION IV: LES RATIOS………………………………………………………………...83
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET ................................................................. 87
SECTION I : L’EVALUATION FINANCIERE ..................................................................... 87
SECTION II : L’EVALUATION ECONOMIQUE................................................................. 91
SECTION III : EVALUATION SOCIALE ............................................................................. 92
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................... 93
ANNEXE
CADRE LOGIQUE DU PROJET
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES
TABLE DES MATIERES
GLOSSAIRE
Alevin : poisson nouveau né, morphologiquement différent de l’adulte.
Assiette : fond de l’étang, nivelé et terrassé de façon que l’eau puisse s’écouler naturellement vers
la vanne de vidange. Un réseau de canaux aboutissant à un fossé central assure le drainage intégral.
Dimorphisme : aspect différent des deux animaux (sexuel : aspects différent du mâle et de la
femelle).
Plancton : c’est l’ensemble des organismes vivants qui flottent sur l’eau, et dont les mouvements
propres sont incapables de résister, dans une certaine mesure, aux courants qui peuvent apparaître
Monosexe : élevage portant sur des animaux d’un seul sexe, mâle ou femelle préalablement triés.
pH : symbole exprimant, par le chiffre dont il est accompagné, l’acidité ou l’alcalinité d’eau.
Endémique : se dit d’un organisme d’une espèce à une contrée bien définie.
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
Ar : Ariary
FR : Fonds de roulement
IP : indice de profitabilité
pH : potentiel hydrogène
A la veille du troisième millénaire, la faim et la malnutrition restent parmi les problèmes les
plus dévastateurs auxquels les pauvres du monde entier sont confrontés. Et comme tous les pays en
voie de développement, Madagascar est engagé dans la course vers la lutte contre la pauvreté et le
développement durable par le biais de MAP. Dans le cadre de renforcement du développement
rural, chaque citoyen doit valoriser ou d’exploiter à l’optimum les ressources potentielles
génératrice de développement.
Dans ce domaine, les bailleurs de fonds ainsi que des différentes coopérations ont aidé le
gouvernement malgache dans le financement des différents projets pour inciter à l’émergence
d’acteurs économiques, partenaires du développement avec la mise en priorité d’une relance de
l’agriculture et de l’aquaculture dans le cadre de la recherche d’autosuffisance alimentaire des
malgaches. La pisciculture est un projet qui s’adapte bien au monde rural du fait que cette activité
est en harmonie avec l’agriculture.
Actuellement, la consommation en poisson ne cesse de s’accroître après celle des viandes
bovine et porcine. Mais l’offre en poissons n’arrive pas à satisfaire toutes les demandes même
pendant la saison de pêche régulière.
Dans cet ordre d’idée, il nous a été jugé important, voire nécessaire dans le choix de notre
thème de mémoire d’orienter l’étude vers la filière pisciculture, d’où l’intitulé de notre projet :
«PROJET D’EXPLOITATION ET DE COMMERCIALISATION DE TILAPIA EN
ETANG DANS LA ZONE RURALE DE MAROVOAY : Cas Ankazomborona »
Enfin, pendant l’élaboration de ce projet, à la base de la connaissance théorique requise
pendant la formation universitaire, on a subdivisé notre travail en trois grandes parties :
En première partie, nous évoquerons l’identification du projet dans laquelle traiterons : la
présentation de l’activité en question, l’étude de marché, et la théorie générale sur les outils et les
critères d’évaluation.
La seconde partie, nous traiterons la conduite du projet dans laquelle nous verrons : la
technique et la nécessité de production, la capacité de production envisagée, et l’étude
organisationnelle.
Enfin la troisième partie, nous analyserons l’étude financière du projet que l’on subdivisera
en trois parties : les investissements nécessaires et les comptes de gestion, l’analyse de rentabilité
du projet et enfin l’évaluation du projet.
PREMIERE PARTIE
IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ACTIVITE
2
Depuis les années 1980, le taux d’abandon de la pisciculture est élevé, le nombre d’étang
opérationnel s’est diminué. Ce fùt un échec sur cette filière, des résultats décevants ont été
constaté pour des raisons principalement techniques après son adoption tels que1 :
• Insuffisance de personnel de terrain
• Absence d’accès à l’information piscicole disponible
• Etang non conforme aux normes
• Technique d’élevage non maîtrisée
A partir du début des années 1990, en se désengageant des activités de production, l'Etat a
décidé de céder les stations piscicoles, en location-gérance. Depuis de nombreux projets de
développement conduits par l’assistance d’organisation (FAO, NEPAD, …..) dans le cadre du
Ministère de la Pêche, ont apporté leur contribution pour promouvoir la pisciculture.
A l’heure actuelle, ces efforts ont fourni des résultats. La pisciculture en Afrique bénéficie
de l’amélioration de Technique d’élevage et les résultats sont les suivants :
• Maîtrise de la prolifération de Tilapia
• Disponibilité des sous produits agricoles
• Intégration de la pisciculture aux autres activités
• Assimilation de la pisciculture à une activité substance alliée à l’absence de rentabilité
• Fertilisation minérale et organique pour stimuler la production naturelle
1
Elodie THOMAS : Pisciculture en étang. TOME I. Novembre 2001. Page 12
2
Elodie THOMAS : Pisciculture en étang. TOME II. Novembre 2001. Page 14
3
bénéficie du plus grand effort dans les différents domaines (production d’alevins, vulgarisation,
formation, encadrement….) hormis paradoxalement, celui de la recherche.
Les résultats peuvent aujourd’hui être considérés comme globalement négatifs, les
principales raisons de cet échec étant les suivants :
• Pour les pisciculteurs, la satisfaction de leur besoin ne constitue pas une motivation
économique suffisamment attrayante, compte tenu du degré de technicité que requiert
cette activité,
• Pour l’initiateur des projets, il apparaît que la mise en œuvre de cette activité doit
nécessiter une approche fine de son implantation (milieu physique, humain, social,
économique)
4
la plupart des opérations de ce type ont échoué par rapport à l’objectif visé : les prix de revient
restent largement supérieurs aux prix du marché.
De façon plus structurelle, cette option industrielle, du moins pour le moment semble mal
encadrée avec les formes d’organisation qui prévalent le tissu socio-économique du fait notamment
de l’intensité capitalistique élevé.
En réalité, l’opacité des comptes d’exploitation et la multiplication des subventions sous
leurs différentes formes ne permettent pas d’en juger réellement. En outre, cette pisciculture
industrielle risque de concurrencer le développement, donc sa réalisation exige une grande
prudence et nécessite une rigueur toute particulière lors de l’identification des projets (et
notamment de la faisabilité économique).
3
ARRIGNON Jacques, Pisciculture en eau douce : Le Tilapia. Maisonneuve et la Rose et A.C.C.T, 1993, Page 11
5
• Succès auprès des consommateurs (bon aspect, bonne chair)
• Possibilité de contrôle de sexe
2.1.1 Morphologie
En général, les Tilapia appartiennent à la famille des cichlides. Ils forment un groupe
d’espèce tropicale des poissons d’eau douce originaire d’Afrique et du Moyen-Orient. Le Tilapia a
une forme trapue, la nageoire anale est formée de 3 rayons épineux précèdent 7 à 11 rayons mous,
la nageoire ventrale porte un rayon dur suivi de 5 rayons mous.
La ligne latérale, sur les deux côtés du poisson est interrompue et compte18 à 19 rangées d’écailles
puis se décale vers le bas. Cette seconde ligne porte une douzaine de rangées d’écailles. La peau est
couverte d’écailles plus ou moins grandes suivant l’espèce.
La coloration générale est grise argentée. Chez le Tilapia Nilotica des bandes grisées plus foncées
zèbrent l’animal.
2.1.2 La respiration :
Le Tilapia, comme tous les poissons, a une respiration branchiale. C’est par les branchies
qu’il peut prendre de l’oxygène dissous dans l’eau pour respirer. Chacune est composée d’une
armature osseuse. L’arc branchial supporte les lamelles au niveau desquelles se font le transport de
l’oxygène de l’eau vers l’organisme du poisson
.
6
Quand on regarde sous les opercules d’un poisson, on voit un grand nombre de lamelles très rouges
(à cause du sang). C’est au niveau de ces lamelles rouges que l’oxygène dissous dans l’eau passe à
travers la fine membrane qui recouvre les lamelles dans le sang du poisson.
Le sang transporte l’oxygène partout dans le corps (croissance, mouvement, reproduction, ect…).
La consommation de l’oxygène par le poisson produit comme déchet le gaz carboniqué, le
transporte vers les branchies où il est dans l’eau.
Les branchies de Tilapia se composent de deux fois quatre arcs branchiaux de chaque côté. Sur les
arcs branchiaux, on trouve les branchiospines et les lamelles branchiales. Ces lamelles branchiales
sont donc des organes vitaux pour le poisson.
2.1.4 La reproduction
Si la température de l’eau monte autour de 20°C, les Tilapia vont choisir un partenaire pour
la reproduction. Au sein du couple c’est le mâle qui construit le nid.
Chez le Tilapia Nilotica, le mâle creuse le nid sous forme d’une cuvette de 20 à 30cm de
profondeur. La femelle vient y déposer ses œufs et le mâle vient ensuite déposer le laitance sur les
œufs. La femelle couve ses œufs dans sa bouche jusqu’à l’éclosion, par définition on appelle cela
« INCUBATION BUCALE ».
En moyenne 3 pontes peuvent produire 750 à 6000 œufs par an, les œufs éclosent après une
incubation de 4 à 5 jours dans la bouche de la femelle.
D’une part, cet extraordinaire rendement explique l’intérêt de ces espèces pour la pisciculture.
D’autre part, cela pose un problème de surpeuplement en raison de sa multiplication incontrôlable
conduisant à une faible croissance, individuel nanisme.
7
2.2 Le régime alimentaire
Sur le fond ou la surface de l’eau, il y a des minuscules plantes invisibles à l’œil nu et des
plantes qui flottent dans l’eau. Ces minuscules plantes s’appellent plancton végétal ou
phytoplancton.. Elles donnent une couleur verte émeraude à l’eau si elles sont nombreuses. Les
plantes servent de nourriture à des animaux très petits : le plancton animal ou Zooplancton.
En milieu naturel, Tilapia nilotica est essentiellement phytoplanctorophage ce régime alimentaire
est lié à sa morphologie buccale.
Grâce à ce dispositif, le poisson filtre le plancton contenu dans l’eau. L’espèce est également
omnivore. Elle peut s’adapter à divers déchets (agricoles, ménagères, fumier de ferme…). De
même, elle accepte facilement des aliments composés sous forme de granulés.
Cette capacité d’adaptation est à la base de sa haute potentialité.
2.3 La croissance :
Le Tilapia Nilotica est connu pour sa croissance rapide et présente un indice de croissance
plus performant que les autres espèces de Tilapia. Sa vitesse de croissance est variable selon le
milieu :
- Température :
* Croissance optimale >24°C
* Diminution de la croissance <18°C
Dans certains lacs, par exemple, le lac Alaotra, les sujets peuvent atteindre 2000g et la taille peut
atteindre du 38 cm.
Chez le Tilapia Nilotica, l’existence d’un dimorphisme de croissance joue en faveur des mâles
(croissance des mâles > croissance des femelles). Ceci est une autre grande caractéristique.
Dès que les individus atteignent l’âge de maturité, les individus mâles présentent une croissance
nettement plus rapide que les femelles et avec une taille nettement supérieure.
8
Tableau 1 : Les limites de tolérance et préférendum physico-chimique de T. Nilotica
Paramètre Limites de tolérance Remarques
Température (°C) 6,7 – 42 Intervalle d’acclimatations
21 – 30 • Développement des caractères
sexuels secondaires.
• Reproduction (température
optimale entre 26 et 28°C)
Oxygène dissous (mg/L) 2–4 • Pas de difficulté métabolique
particulière pour les adultes
• Alevins en situation de survie
• Réduction de la vitesse de
croissance
<25% de saturation
PH 5 – 11 Limites de tolérance
7–8 Valeurs recommandées pour
l’élevage
Alcalinité (mg/LCa(03)) <175 Action indirecte via la productivité
de l’étang
Turbidité (mg/l) 13 000 Action indirecte via la productivité
de l’étang
NH3-N (mg/L) >2,3 Valeurs létales
>0,5 Associé à une chute d’O2 ou
manipulation fréquentes, affections
des branchies et mortalités
NO2-N (mg/L) > 2,1 Concentration létale
Source : Manuel pour le développement de la pisciculture à Madagascar FAO 1992. Page 30
9
2.5.1 Les problèmes sanitaires et prévention :
En général, plusieurs maladies pisciaires habituelles peuvent frapper le poisson.
Pour le cas de Tilapia, les maladies proviennent surtout du déséquilibre de l’environnement dans
lequel il vit. C’est Surtout la surproduction qui est l’un des facteurs favorables à la prolifération ou
multiplication des parasites.
Nous allons maintenant citer les maladies pisciaires les plus frappantes chez le Tilapia, ce sont :
• Les agents pathogènes
• Les parasites
10
Tableau 2 : Les principaux agents pathogènes chez le Tilapia
Agent Localisation Manifestation
VIRUS
Iridovirus
Lymphocystis Conjonctif du derme Néoplasies cutanés bénignes
BACTERIES
Cytophagacées
Flexibacter
Columnaris Peau et branchies Infections nécrotiques locales
Peudomonadacées
Pseudomonas Infection systémique Septicémies hémorragiques
Fluorescens
Entérobacteries
Edwardsiella tarda Infection systémique (h) Granulomatoses
Vibrions
Aeromonas Infection systémique Septicémies hémorragiques
Hydrophila
Streptocoques
Streptococcus sp. Infection systémique Septicémies
Mycobactéres
Mycobactérium Infection systémique (h) Granulomatoses chronique
Fortuitum
RICKETTSIES
Agent de l’Epithéliocystis Peau et branchies Hyperplasie épithéliale
CHAMPIGNONS
Saprolégniales
Saprolegnia spp Peau et branchies Destruction de la peau
Aspergillus flavus Mycoses profondes (h) Granulomatoses
A. niger
11
Tableau 3 : Les parasites reconnus dans l’élevage de Tilapia
PROTOZOAIRES
Flagellés
Ichtyobodo Externe
Costra (m) Externe
Ciliés
Trichodina (m)
Tripartiella (m) Externe
Chilodenella
Ichtyophtirus (m) Sous-épidermiques
Sporozoaires Eimeria Vanasi Muqueuse intestinale
MYXOZOAIRES
Myxobolus
Myxosoma Kyste externe
Henneguay
TREMATODES
Heterophyides
Heterophyes
Haplorchis
Clinostomatides
Clinostamum Kyste interne
Euclinostomum
Displostomatidis
Dispostamum
NEMATODES Interne
Anisakides
CRUSTACES
Brachioures
Argilus
Copépodes
Lernaea (m) Externe
Ergasilus (m)
Isopodes
Nerocila
(m) : mortalité importante
Source : Maisonneuve et Larose et A.C.C.T, 1993. Page 33-34
2.5.1.3 La prédation4 :
Les jeunes poissons sont plus particulièrement exposés à la prédation :
- Par des larves d’insectes ou des adultes
- Par des grenouilles
- Par des vertèbres (oiseaux tels que les hérons, les canards….)
4
Guide de l’exploitation de la carpe, Tilapia et Cipirius dorés, 1987, Page 16
12
2.5.1.3.1 Les insectes (larves et adultes) :
Certaines larves d’insecte attaquent les alevins et piquent douloureusement à la récolte, lors
des manipulations par exemple les nèpes.
Les adultes comme les nepudés (nèpe, ranatre,…) et le dylique peuvent infester des jeunes
poissons.
Les insectes ne doivent pas poser de problème si les bassins d’alevinage dans lesquels vivent les
alevins en fin de résorption vésiculaire, sont correctement préparés.
Le traitement par les organophosphorés (DIPTEREX ou SIMILANE), prévus pour l’élimination du
zooplancton indésirable, détruit également les insectes pouvant être présents.
Il n’y a pas de moyen d’éliminer spécifiquement les insectes aquatiques sans détruire le
zooplancton, contre les espèces à respiration aérienne (neppe, larve de dyscidés).
Il est possible de verser du « KERDANE » (pétrole pour lampes) sur la surface du bassin à raison
de 20L/ha (Woynarovich et Horvath, 1981).
Ainsi on forme un mince film à la surface de l’eau qui empêche les insectes aquatiques de refaire
une provision d’air en montant à la surface.
Ce produit s’évapore et se dégrade progressivement, mais ne doit pas être employé sur un étang
contenant déjà des poissons.
2.5.1.3.2 La grenouille :
Les grenouilles de grande taille (grenouilles vertes) peuvent faire des dégâts d’alevinage, si
elles sont abondantes. Le meilleur moyen de production consiste à entourer les plans d’eau à
protéger par une barrière en film plastique d’une hauteur de 30 à 40 cm (un grillade en plastique
sera escaladé).
Au cas où les têtards deviennent trop abondants, il est susceptible de s’en débarrasser en
augmentant la salinité de l’eau car les alevins supportent mieux une centaine salinité (0,3 – 0,5%)
que les larves de batraciens.
13
Les vertébrés adaptés à la vie aquatique autres que les grenouilles sont les poissons
carnivores :
- Fibata (ophiocephalus)
- Black bass (microptenus salmoïdes)
L’homme est aussi un vertébré qui peut devenir un prédateur redoutable car il est
intelligent.
14
SECTION III : LA DESCRIPTION DU PROJET
5
Recensement de la commune en 2001 par Cornell University et INSTAT
15
3.1.2 Le Climat :
Le climat est de type tropical sec caractérisé par deux saisons bien distinctes. D’Avril à
Octobre une saison sèche, humide et fraîche avec un vent d’est dominant fort, et de Novembre à
Mars une saison des pluies très chaude avec un vent dominant du nord-ouest.
Les précipitations de Novembre à Mars atteignent leur maximum en Janvier (32% du total des
précipitations).
Les températures varient entre 24 et 32°C pour une moyenne de 28°C. Les mois les plus
frais sont en Juin et Juillet avec une température descendant rarement en dessous de 20°C alors que
le Novembre est le mois le plus chaud (jusqu’à 39°C). L’amplitude des variations journalières
varie entre 3 et 13°C, elle est plus élevée en saison sèche qu’en saison des pluies.
L’humidité relative diminue à partir du mois de Mars jusqu’en Octobre. Elle remonte à
partir des premières pluies. Ses valeurs décroissent également selon l’altitude.
Les principaux vents viennent de l’est avec en saison des pluies une brise venant du nord-
ouest. Pendant la saison sèche, il devient assez fort pendant les mois de Juillet et Août.
16
3.1.3 Pluviométrie :
La pluviométrie est comprise entre 1400 à 1600mm par an (Source : service
météorologique). Les mois les plus secs sont de Mai à Juillet.
3.1.4 Le sol :
On distingue deux types de relief, d’une part la plaine et d’autre part les collines
périphériques :
* Les collines très érodées sont constituées de sédiments continentaux secondaires.
* La plaine, quant à elle est limon argileux en majeure partie et limoneux aux abords
immédiats des cours d’eau. Elle présente un très grand intérêt pour l’agriculture, ce sont de bons
sols à riz micacé et non calcaire.
Les sols sous rizières quant à eux sont des sols hydromorphes, marqués par un engorgement
temporaire et permanent d’une partie ou de l’ensemble du profil.
Après avoir présenter brièvement l’activité de ce présent projet, nous allons voir dans le
chapitre suivant, l’étude de marché qui consiste à tirer partie de la connaissance du marché, pour
élaborer les programmes marketing.
17
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE
Dans le cadre de cette étude nous allons focaliser sur deux villes : la ville d’Antananarivo et
la ville de Majunga.
L’étude de marché est très importante pour savoir la viabilité, la pérennité du projet et si
les débouchés suffisamment larges qui existent pour couvrir les dépenses financières engagées et
les investissements.
En outre, l’étude de marché permet de se renseigner sur :
- Le type de produit piscicole ou aquatique qui se vend le mieux
- Les consommateurs pour prévoir des débouchés, le mode d’achat et le prix
- La distribution à établir ou adapter selon la force de vente, les charges commerciales
et de promotion
- L’information économique de tout ce qui influence l’offre et la demande.
Pendant l’élaboration de l’étude de marché, pour la réalisation de ce projet, nous avons
utilisé les techniques et méthodes d’informations marketing, plus précisément l’enquête par
sondage (enquête directe), appel téléphonique, recueil d’informations.
18
D’après l’information émanant de la Commune urbaine d’Antananarivo, il existe 25
marchés et 10 grandes surfaces qui couvrent les besoins alimentaires des Tananariviens. Ainsi nous
avons choisi pour notre enquêtes et visites 3 grandes surfaces et sur les 5 marchés parmi tant
d’autres à cause de leur importance en concentration et en nombre d’habitant, et qu’il existe
toujours à chaque marché de vente de poissons pendant la semaine à savoir : marché d’Analakely,
d’Anosibe, de Mahamasina, d’Andravoahangy, de Mahazo. Ainsi durant notre passage nous avons
pu constater que le tilapia à l’état frais, commercialisé sur ces marchés proviennent,
essentiellement, de trois zones à savoir :
Marovoay-Ambato Boeny-Maevatanana
Ambatondrazaka
Miandrivazo
En outre durant notre visite dans la ville de Majunga nous avons recensé 5 grands marchés
à savoir : le marché de Mahabibo, Tsaramandroso, Bazarybe Majungabe, Bazary SOTEMA et
d’Analakely.
Nous avons également relevé durant notre passage à chaque marché que le marché regorge
toujours de poissons durant la semaine.
Cependant nous avons pu constater dans ces deux grandes villes que ce marché de Tilapia à une
structure oligopole, c'est-à-dire que le nombre de producteurs de Tilapiaculture est insuffisant à
celui des demandeurs de produit de ce type de poisson.
19
Dans le présent cas du projet, la politique de prix doit être réaliste et mesurable. Par ailleurs, il
faudra mettre en oeuvre l’une des stratégie du juste prix pour maintenir et attaquer le marché à
savoir :
- la stratégie optimale sur le seuil de rentabilité auquel est ajoutée une marge
bénéficiaire
- la stratégie d’écrémage : prix initial élevé et dégressif
- la stratégie de pénétration du marché : prix initial bas et progressif par étape
- la stratégie en fonction du cycle de vie c’est-à-dire :
• au lancement : choix de l’une de 4 stratégies
• à la croissance : pas de modification
• à la maturation : révision du prix en fonction de la
concurrence et de modification dans l’environnement
• au déclin : action particulière de promotion et/ou stratégie de
pénétration du marché
1.1.4 La politique du prix
D’abord le prix doit être flexible et sujet aux influences externes. Donc pour commencer, il
est fixé en prenant comme base le prix en vigueur sur le marché :
- Les alevins seront vendus à 200Ar l’unité
- Les poissons marchands à 3 200Ar le kilogramme
20
Mais l’information la plus importante de ce tableau concerne la demande supplémentaire de
tilapia commercialisé à l’état frais. Les 947 tonnes devraient être interprétés en tant que besoins
supplémentaires minimaux pour Antananarivo.
Cependant les consommateurs sont assez exigeants et leur décision d’achat est fonction de :
- Le prix
- La qualité (goût)
- La fraîcheur (durée de conservation)
De ce fait, notre étude se consacrera d’abord sur le niveau de consommation des différentes
viandes auprès des différents intervenants des marchés cibles de ces deux villes. Ensuite
l’évaluation de la demande et la barrière à la consommation du produit en question.
21
1.2.1 Le niveau de consommation des différentes viandes
D’après l’enquête directe fait auprès des différents marchés existants : dans la ville
d’Antananarivo et de Majunga, nous avons pu constater que :
- La viande bœuf reste la moins chère en conservant sa prépondérance
- La viande porcine se trouve en seconde place
- La viande blanche telles que les poissons d’eau douce et d’eau de mer se placent
concurremment à la troisième place
- La part de la viande de poulet s’approche lentement de son niveau immédiat
- La viande de mouton et des chèvres à la dernière place, diminue la part de la première sur le
marché
En analysant les informations obtenues sur la demande de poissons, quelques soient l’origine et
la nature de produits, on remarque les faits suivants :
- l’insuffisance de produits pisciaire en eau douce
- lacune importante en besoin de protéine
- les quantités de poissons offerts sur le marché n’arrivent pas souvent à satisfaire la
demande de consommateurs même pendant la saison de pêche régulière
- l’importance de la demande au moment de la « fermeture de la pêche »
En effet, ces résultats d’étude de la demande par observations des données d’informations sur
les marchés cibles nous permettent de viser et de réaliser le fameux projet d’élevage de Tilapia,
pour satisfaire ces besoins en questions.
22
Tableau 6 : Evaluation numérique la demande à Antananarivo
Marchés Quantité Besoin du Besoin à
disponible marché en satisfaire
en kg par kg par jour
jour
Analakely 150 300 150
Anosibe 100 150 50
Mahamasina 50 80 30
Andravoahangy 100 140 40
Mahazo 90 130 40
Jumbo Score
Tanjombato 60 80 20
Jumbo Score
digue 30 50 20
Jumbo Score
Ankorondrano 40 60 20
Source : Notre propre calcul
On peut illustrer ces données dans le graphe suivant :
Graphe1 : Représentation graphique de la demande à Antananarivo
350
300
250 Quantité
200 disponible en kg
150 par jour
100 Besoin du
50
marché en kg par
0
jour
Analakely
Andravoahangy
Mahamasina
Mahazo
Anosibe
Jumbo Score
Jumbo Score
Jumbo Score
Besoin à
satisfaire
23
On peut illustrer ces données dans le graphe suivant :
Graphe2 : Représentation graphique de la demande à Majunga
350
300
250 Quantité
200 disponible en kg
150 par jour
100 Besoin du marché
50 en kg par jour
0
Besoin à satisfaire
M oso
Ba Ba ibo
y
SO be
An MA
el
ab
ak
ry
dr
TE
za
al
an
ah
am
ry
ar
za
Ts
Pour en savoir plus sur le marché, l’étude de la concurrence est indispensable. La première
concurrence concerne la commercialisation. Les poissons de pisciculture se trouvent placé en
concurrence avec la même espèce issue de la même pêche dont le coût de la production sont très
légèrement inférieur (pêche légale, cueillette, chasse).
24
La seconde concurrence est constituée par les concurrents plus importants qui sont les grandes
entreprises spécialisées dans les activités de pêche maritime et eau douce (Aquamash, Aqualma,
Réfrigepêche, Pêcherie du Boina,…..)
25
2.3 Les canaux de distribution de destination des concurrents
Il est vrai que l’efficacité de la distribution des produits vers les consommateurs est très
importante. A noter que le circuit des marchandises des producteurs aquatiques des concurrents se
présente comme suit :
ou
C’est un mode d’organisation permettant d’accomplir les activités ou a pour but d’amener à
un bon endroit, au bon moment, et en quantité adéquate des produits appropriés.
On appelle aussi circuit de distribution l’ensemble des intervenants qui prennent en charge ces
activités c'est-à-dire, l’écoulement d’un produit du lieu de production au lieu de consommation.
Un canal de distribution est la combinaison des intermédiaires utilisés par un producteur pour
rendre disponible son produit sur un marché de consommation finale ou d’utilisation.
Parfois, l’intermédiaire est une entreprise commerciale dans le but de drainer les produits du
producteur vers les consommateurs.
En général, le producteur préfère atteindre les consommateurs par le minimum d’intermédiaire.
Donc, pour le pisciculteur, les circuits commerciaux à emprunter doivent être courts.
CONSOMMATEUR FINAL
ou
CONSOMMATEUR FINAL
L’entreprise peut être définie comme une combinaison des ressources (matière,
information, capitaux, travail), pour produire des biens et des services dans le but de satisfaire à
une demande solvable exprimée sur un marché. Il importe pour l’entreprise de s’entretenir avec les
services d’entretien aussi bien interne qu’externe pour s’adapter à la réalité du marché et au secteur
de ses activités. Donc toute analyse du comportement de l’entreprise doit reposer sur la prise en
compte de son environnement interne et externe.
27
4.1 L’environnement interne
L’environnement interne permet d’évaluer les compétences ou faiblesses de l’entreprise.
Dans ce cas il s’avère nécessaire d’analyser les différents domaines.
28
CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS
ET LES CRITERES D’EVALUATION
Ces critères comportent 4 éléments fondamentaux, tels que la Valeur Actuelle Nette, le
Taux Interne de Rentabilité, l'Indice de Profitabilité et la Durée de Récupération des Capitaux
Investis, outre le Seuil de Rentabilité
1.1.1 Définition
C’est la différence entre la somme des cash flow actualisées CF(t) et la somme des
capitaux investis actualisés ( I ). L’actualisation se réalise au taux (a), taux de rentabilité exigé par
l’entreprise pendant les années des projets (n)
1.1.2. Formule
1.1.3 Interprétation
1.2.1 Définition
L’ IP est donc le quotidien de la somme des cash flow actualisés par le montant du capital.
1.2.2 Formule
VAN + C
IP =
C
29
1.2.3 Interprétation
C’est le taux d’actualisation qui donne une IP = 1, c’est à dire, la Σ des marges brutes
d’autofinancement s’égalise VNA = 0 ou à la somme des capitaux investis
1.3.2 Formule
j =n
∑ CF(t)j (1 +a)-j - I
j =1
1.3.3 Interprétation :
Le taux de rentabilité (i) peut être supérieur, égal, ou inférieur au taux d’actualisation (t).
- Si i < a la somme des MBA est supérieur au capital investi, le projet est donc rentable,
- Si i = a la somme des MBA s’égalise au capital investi
- Si i > a la somme des MBA est inférieur au capital investi, donc le projet n’est pas rentable dans
ce cas.
30
DEUXIEME PARTIE :
LA CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE ET LA NECESSITE DE LA
PRODUCTION
L’élevage de Tilapia ne nécessite pas beaucoup d’investissement, mais il faut
surtout respecter les techniques les techniques d’élevage.
6
Jerôme LAZARD in méthodes artisanales en aquaculture du Tilapia en Afrique. Cash. Scient. C.T.F.T. , 1990
31
Sur le plan humain et socio-économique
- L’étang est un outil de production rustique et de gestion facile
- La taille d’une exploitation piscicole d’étang est modulable et peut, à la limite,
consister en un seul étang de production de poisson marchande.
- La pisciculture d’étang peut être une activité aussi bien rural que semi urbaine et peut
être pratiquée à l’échelle familiale, artisanale ou industrielle
Un bon site pour la construction des étangs se trouve7:
- A proximité d’un cours d’eau permanent assurant un débit d’eau suffisant pour
alimenter les étangs tout au long de l’année.
- Sur un sol imperméable qui retient bien l’eau.
- Sur un terrain légèrement en pente (8%) pour pouvoir vidanger facilement les étangs
et éviter les risques d’inondation.
- Sur un terrain bien exposé au soleil
- Proche de l’habitation du pisciculteur pour faciliter la surveillance et l’entretien des
étangs et des poissons.
- Sur des parcelles importantes avec possibilités de construire plusieurs bassins
- A proximité d’un village pour écouler les productions et s’approvisionner en intrants
(fumier, engrais…)
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi la zone rurale d’Ankazomborona car elle remplit les
conditions citées ci-dessus.
7
Guide de l’exploitation des Carpes, Tilapia et Cipirius dorés, 1987, Page 40
32
1.1.2 La construction d’étang :
Une fois que le terrain est définitivement choisi, sa transformation en étang va requérir un
véritable quadrillage topographique qui va fixer son implantation, du pont de vidange et le volume
de terre qu’il faudra enlever. La construction commence par l’enlèvement sur la superficie totale du
futur étang du sol et du superficiel végétal qui sera mis en réserve. On procède ensuite aux travaux
de terrassement manuellement par tranche successive. Les parties en déblai seront compactées à la
dame ou au rouleau par couche de 30cm.
Dès que le réservoir est achevé, on procède à l’installation du dispositif de vidange puis le profil
définitif du fond avec les rigoles d’écoulement ce que l’on appelle assiette.
On procède généralement aux travaux de construction en début de saison sèche pour manipuler
aisément des terres encore assez meubles. Pour conduire les infiltrations, on brise la structure de
l’étang avant de le remplir : c’est que l’on appelle mise en boue.
33
1.1.2.3 L’étang d’alevinage :
La construction de l’étang d’alevinage est plus ou moins identique à celle de l’étang de
ponte. Sa forme est rectangulaire, avec une superficie de 5 ares chacun. Il doit être un peu plus
profond (hauteur d’eau au moins 80 à 120cm). La raison de ce volume d’eau assez important est
pour donner aux alevins, l’espace dont ils ont besoin, suffisamment d’oxygène, de nourriture
naturelle et artificielle convenable.
Pour la préparation de ce type d’étang, il faut faire :
- La mise à sec d’au moins 15 jours
- Le nettoyage et préparation
- L’installation des dispositifs filtrants pour l’entrée et la sortie d’eau
- Un léger labour
- L’emplacement d’une ou plusieurs compostière
34
Tableau 8 : récapitulatif des matériels et outillages, mobiliers de bureau
RUBRIQUES OBSERVATION
L’agencement, aménagement, installation Installation de l’eau et de l’électricité
Les matériels et mobiliers de bureaux :
- tables 3
- chaises 10
- armoire 2
- répertoire et fiches 5
- étagères 2
Les matériels et outillages :
- fût 2
- filet de géniteur 1
- filet d’alevin 1
- épuisettes 2
- disque de Secchi 1
- brouette 1
- petites épuisettes 2
- seau et cuvettes Seau (nombre : 3) ; cuvette (nombre : 3)
- pesons Force 10kg
- balance Force 100kg
Matériels informatiques :
- ordinateur
- imprimante
- onduleur
- prise anti-foudre
Matériel de transport : Une camionnette frigorifique pour le transport
du produit
Source : notre propre calcul
35
Tableau 9 : la stratégie de production
Géniteurs Grossissements
Densité d’élevage 35/are 100 alevins/are
Sexe ratio 1/3(1♀+3♂) -
T.N.J 2% 10% à 20%
Nombre de distribution 2 fois/jour 2 fois/jour
Taux de survie 100% 90%
Durée d’élevage 3 à 4 mois 8 mois
Source : Manuel pour le développement de la pisciculture à Madagascar FAO 1992. Page 69
36
L’étang de ponte doit être traité par des chaux agricoles afin d’atteindre le pH optimal en
pisciculture entre 6,5 et 8,5. L’amendement dépend donc du pH du sol.
Pour la fertilisation de l’étang, on peut produire des zooplanctons qui forment ces éléments
naturels. On préconise d’abord une dose de fond à raison de 10kg/are de fumier organique, après
une dose d’entretien à raison de 2 à 3kg de fumier de ferme pare are par semaine, de façon
homogène sur toute la surface de l’étang, pour optimiser en permanence le développement des
zooplanctons.
La date de l’amendement sera toujours fixée et l’installation de compostière se trouve
généralement à côté de l’entrée d’eau.
37
La préparation de la provende est la suivante :
- Son de riz 50%
- Tourteau d’arachide 50%
100%
2.1.1.2 L’alevinage
Pour obtenir un rendement élevé en alevinage, il faudra respecter les normes techniques
recommandées en particulier : l’alimentation, l’oxygène, de l’eau, et la lutte contre les prédateurs.
Pour l’alimentation des alevins, on distingue deux sortes d’aliments :
- aliment naturel
- aliment artificiel
38
Tableau 13 : Les quantités d’aliments à distribuer aux alevins
Age (jour) Quantité (kg/are/jour)
0à6 0
7à9 0,25
21 à 34 0, 75
35 à 42 1
Source : Etude de faisabilité pour la rentabilité du Centre SAHAFANILO. Page 13
39
Tableau 14: Les quantités d’aliments à distribuer par jour
Mois Dose (g/are/j) Alimentation par jours
5
0–1 55 0,25
1–2 75 0,38
2–3 100 0,5
3–4 140 0,7
4–5 190 0,95
5–6 250 1,25
6–7 320 1,6
7–8 400 2
Par exemple : le volume d’un étang rectangulaire qui aura une longueur de 25m, une largeur de
20m et une profondeur de 1m :
Volume = L x l x p
40
Où :
L : la longueur
l : largeur
p : profondeur
Alors :
Volume = 25m x 20m x1m = 500m3 = 500 000Litres.
41
Tableau 15 : Les pertes dues aux infiltrations
Type de sol naturel Pertes par infiltration
(mm/j)
Sable 25 – 250
Limon sableux 13 - 76
Limon 8 – 20
Limon argileux 2,5 – 15
Argile limoneuse 0,25 – 5
Argile 1,25 -10
Source : Maisonneuve et larose, A.C.C.T.T, 1993. Page 60
42
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
43
Tableau 17 : Surface totale utilisée
NOMBRE D'ETANG
Etang de ponte Etang d'alevinage
surface Surface totale surface surface totale
nombre (are) (are) nombre (are) (are)
1 4 4 32 5 160
Source : Notre propre calcul
CA envisagé
ANNEES Nombre d'alevins à vendre PU (Ar)
(Ar)
44
3
Le chiffre d’affaires envisagé s’obtient à partir de la formule ci-après :
C.A envisagé = Poids total x Prix du kg
L'emploi des moyens humains, matériels et financiers, gérés avec rigueur, conditionnent la
réussite de la réussite de la production.
Problèmes vitaux, les ressources financières restent le nerf des entreprises. Pour assurer le
fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement de la société, nous devront contracter un
45
emprunt à la banque ou à d'autres organismes de financement dont beaucoup encouragent
maintenant les projets des jeunes entreprenants.
E
CHAPITRE III : ORGANISATION
Le bon fonctionnement d’une entreprise dépend en grande partie de son organisation.
L’existence d’une organisation bien définie de la ressource humaine de chaque poste conditionne
le progrès de ce projet.
Dans ce chapitre, notre étude portera :
- Dans la première section sur l’organisation et la description des principales fonctions.
- Dans la seconde section sur le chronogramme de mise en œuvre des travaux et des activités.
1.1 L’organigramme
PROMOTEUR
SECRETAIRE
CHAUFFEUR
OUVRIER
GARDIENS
47
SECTION III : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX
48
Tableau 20: Le diagramme de GANTT de la première étape
PERIODE 1èr moi 2è mois 3è mois 4è mois 6è mois 7è mois
Etude de marché
Elaboration du plan
d'affaire
Constitution de la
société
Recherche d'obtention
de financement
49
Tableau 21: diagramme de GANTT de la deuxième étape
8é 9è 10è 11è 12è 13è 14è 15è 16è 17è 18 19 20er 21è 22è 23è
Période mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois
Construction d'un
bâtiment et les étangs
Commande et réception
des outils et équipement
nécessaire à
l'exploitation
Recrutement du
personnel
Installation des outils et
équipement
Achat des matières
nécessaires à
l'alimentation des
géniteurs
Commande et réception
des géniteurs
reproducteurs
Phase d'élevage des
géniteurs reproducteurs
Phase d'élevage de
grossissement
Première vente des
alevins des géniteurs
Première vente de
poissons marchands
Source : réflexion personnelle
Pour la suite de l’élaboration du plan d’affaires, il est indispensable de faire une étude financière de façon approfondi pour estimer le fond à
investir et de prévoir la rentabilité de la dite activité. C’est l’objet de la deuxième partie de ce projet.
50
TROISIEME PARTIE
1.1.2 Le terrain
Le projet dispose d’une surface de 4 hectares pour l’implantation des bassins piscicoles et
d’un bâtiment administratif. Etant donné que le terrain appartient au promoteur lui-même, il
n’existe aucun coût d’achat du terrain. Par contre pour l’implantation des infrastructures, les coûts
sont évalués à 9 000 000Ar
51
1.1.3 La construction
Elle est constituée par l’ensemble de la construction des infrastructures utilisées pour
l’exploitation.
52
Donc, les coûts totaux des constructions s’élèvent à : 26 030 000Ar
53
1.1.7 Le matériel informatique
L’acquisition d’un ordinateur et de ses accessoires est indispensable pour la gestion de
ce projet. Ils sont estimés d’une valeur de 1 600 000 Ar
54
SECTION II : L’AMORTISSEMENT
55
2.1.2 Amortissement de constructions
Ainsi l’amortissement de constructions se présente comme suit :
Vo = 26 030 000Ar
N = 20ans
T = 100/20 = 5%
A = 26 030 000Ar x 5% = 1 301 500Ar
56
2.1.4 L’amortissement de Matériel et Mobilier de Bureau (M.M.B)
Ainsi l’amortissement de MMB se présente comme suit :
Vo = 1 250 000Ar
N = 10ans
T = 100/10 = 10%
A = 1 250 000Ar x 10% = 125 000Ar
Amortissement
Années Vo Taux (%) Amortissement VCN
cumulé
57
2.1.6 L’amortissement de matériel informatique
Ainsi l’amortissement de matériel informatique se présente comme suit :
Vo = 1 600 000Ar
N = 5ans
T = 100/5 = 20%
A = 1 600 000Ar x 20% = 320 000Ar
Amortissement
Années Vo Taux (%) Amortissement VCN
cumulé
Amortissement
Années Vo Taux (%) Amortissement VCN
cumulé
58
Nous allons résumer dans des tableaux ci-dessous les amortissements cumulés et les valeurs nettes
des immobilisations :
Mat. Info. 1 600 000 1 280 000 960 000 640 000 320 000 0
Mat. De transp. 10 000 000 9 000 000 8 000 000 7 000 000 6 000 000 5 000 000
59
SECTION III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT
60
3.1.2 Les modes de financement possible du projet
61
En revanche, grâce aux bénéfices annuels qui seront obtenus chaque année d’exploitation,
on pourra avoir une marge d’autofinancement.
62
3.1.3.3 La détermination et le remboursement du crédit
Montant emprunt
- Amortissement constant (a) =
Durée de remboursement
On considère que l’achat des géniteurs ne se fera que lors de la première année car on
pourra faire le renouvellement des géniteurs à partir des stocks mis en grossissement.
65
- une dose de fond à raison de 0,75kg/are d’urée et 0,5/are du N.P.K
- une dose d’entretien à raison de 0,2/are/semaine d’urée et 0,125kg/are/semaine
Ensuite pour la fumure organique, on appliquera deux doses :
- dose de fond : 20kg/are
- dose d’entretien 5 kg/are/semaine
66
Tableau 40 : L’estimation des coûts de l’amendement pour les étangs de grossissement
Rubrique Surface (Ar) Fréquence Quantité PU Montant
68
Tableau 45: le BILAN D’OUVERTURE en Ariary
ACTIF MONTANT PASSIF MONTANT
ACTIF NON 20 000 000
COURANT Capitaux propres
Immobilisation TOTAL CAPITAUX 20 000 000*
corporelle PROPRES
Frais de 500 000 PASSIF NON
développement et COURANT
enregistrement
Emprunt et dettes 49 000 000
financières
Immobilisation TOTAL PASSIF NON 49 000 000
corporelle COURANT
Terrain 9 000 000
Construction 26 030 000 PASSIF COURANT
* Les quatre associés doivent libérer leurs parts dès que la société est constituée. Ces parts
représentent le montant du capital c’est-à-dire que chaque associé doit verser une somme de
5 000 000 Ar.
Or,
FR = CAPITAUX PERMANENTS – ACTIF NON COURANT
Donc FR = (49 000 000Ar + 20 000 000Ar) – 49 836 000 = 19 164 000Ar
Ce qui signifie que nous avons une somme disponible de 19 164 000Ar pour financer une partie
de l’actif courant.
69
On peut dire que le FR ne peut pas financer tous les actifs courants, cette partie non financée
constitue nos besoins en fonds de roulement. Par conséquent, nous devrons recourir à l’emprunt
relatif à cette somme pour la fonction des activités piscicoles pendant le premier exercice.
BFR = ACTIF COURANT – FONDS DE ROULEMENT
Donc BFR = 30 625 872Ar – 19 164 000Ar = 11 461 872Ar
Avec :
Montant = 11 461 872Ar
Durée de remboursement = 12 mois
Taux (t) = 23%
Intérêt = Capital x t
Intérêt = 11 461 872Ar x 23% = 2 636 231Ar
Somme à rendre au 31/12/N est de 14 098 103Ar
70
Tableau 46: le récapitulatif des charges sur les cinq années d’exploitation
ANNEES
N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
ACHATS
MATIERE PREMIERE
Achats des géniteurs
328 000
SOUS TOTAL I
0 328 000
MATIERES
CONSOMMABLES
Alimentation des 1 293 080 1 242 733 1 594 870
géniteurs 0 900 752 945 790
Alimentation des 917 120 1 083 348 1 503 720 1 524 092 2 144 464
alevins 0
Alimentation 7 680 000 9 072 000 10 380 000 11 288 000 12 896
grossissement 0 000
SOUS TOTAL II 0 9 497 872 11 101 138 13 176 800 14 054 825 16 635 334
FOURNITURE DE
BUREAU
Stylos(4couleurs) 10 000
0 10 000 10 000 10 000 10 000
Rame de papier 30 000
0 30 000 30 000 30 000 30 000
Encre 40 000
0 40 000 40 000 40 000 40 000
Autres 20 000
0 20 000 20 000 20 000 20 000
SOUS TOTALIII 100 000
0 100 000 100 000 100 000 100 000
TOTAL DES 9 925 872 11 201 138 13 276 800 14 154 825 16 735 334
ACHATS 0
SERVICES
EXTERIEURS
Eau et éléctricité 420 000
0 400 000 400 000 420 000 420 000
Carburant 630 000
0 600 000 600 000 630 000 630 000
Assurance 210 000
0 200 000 200 000 210 000 210 000
SOUS TOTAL IV 0 1 200 000 1 200 000 1 260 000 1 260 000 1 260 000
AUTRES CHARGES
EXTERIEURS
Publicité
- 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000
Poste et
télécommunication - 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000
SOUS TOTAL V 880 000
0 880 000 880 000 880 000 880 000
IMPOTS, TAXES, 500 000
ET VERS. - 500 000 500 000 500 000 500 000
ASSIMILES
CHARGES 18 120 000 18 120 000 18 120 000 19 932 000 19 932
PERSONNELLES 0 000
CHARGES 2 636 231 9 800 000 7 840 000 5 880 000 3 920 000
FINANCIERE 0
DOTATION AUX
AMORTISSEMENTS
71
Frais de développement 100 000
et enregistrement 0 100 000 100 000 100 000 100 000
Construction 0 1 301 500 1 301 500 1 301 500 1 301 500 1 301 500
A.A.I 200 000
0 200 000 200 000 200 000 200 000
M.M.B 125 000
0 125 000 125 000 125 000 125 000
Matériel et outillage 57 000
0 57 000 57 000 57 000 57 000
Matériel informatique
0 320 000 320 000 320 000 320 000 320 000
Matériel de transport 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000
0
TOTAL 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500
AMORTISSEMENT 0
Source : notre propre calcul
72
4.2 Les comptes de produits
Ce sont des opérations qui augmentent le résultat d’un exercice donné. Ainsi, on peut dire
que les comptes des produits enregistrent les ressources représentant un enrichissement pour le
projet proprement dit. Nous allons les présenter suivant le tableau ci-après
73
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET
74
Tableau 51 : Le compte de résultat (par nature en Ariary)
ANNEES
RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
CA (Marchandises vendues + produits fixes)
0 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
I- PRODUCTION DE L'EXERCICE
0 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
Achats consommés 0 8 411 756 9 492 490 11 251 525 11 995 614 14 182486
Services extérieurs et autres consommations 0
1 762 712 1 762 712 1 813 559 1 813 559 1 813 559
II- CONSOMMATION DE L'EXERCICE 0
10 174 468 11 255 202 13 065 085 13 809 174 15 996 064
III- VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I - 0
II) 49 025 532 55 344 798 60 934 915 67 590 826 72 803 954
Charges du personnelles 0 18 120 000 18 120 000 18 120 000 19 932 000 19 932 000
Impôts, taxes et versements assimilés 0
500 000 500 000 500 000 500 000 500 000
IV- EXCEDENT BRUTE D'EXPLOITATION 0
30 405 532 36 724 798 42 314 915 47 158 826 52 371 954
Autres produits opérationnels 0
Autres charges opérationnelles 0
Dotation aux amortissements, aux provisions et perte 0
de valeur 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500
Total des produis des activités ordinaires 0 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
Total des charges des activités ordinaires 0- 40 700 649 - 48 734 026 - 49 899 405 - 52 387 149 - 53 517 473
IX- RESULTAT NET DES ACTIVITES 0 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
ORDINAIRES
X- RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0
XI- RESULTAT NET DE L'EXERCICE 0 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
Source : Notre propre calcul
75
Tableau 52: Le compte de résultat (par fonction en Ariary)
ANNEES
RUBRIQUE N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Produit des activités
ordinaires 0 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
MARGES BRUTE 0 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
Autres produits 0
exceptionnels
Coûst commerciaux 0 8 327 010 9 407 744 11 166 780 11 910 869 14 097 741
Charges administratives 0 23 570 958 23 570 958 23 621 805 25 433 805 25 433 805
Autres charges
opérationnelles
RESULTAT 0
OPERATIONNEL 27 302 032 33 621 298 39 211 415 44 055 326 49 268 454
Produits financiers 0
Charges financières 0 - 2 636 231 - 9 800 000 - 7 840 000 - 5 880 000 - 3 920 000
RESULTAT AVANT 0
IMPOT 24 665 802 23 821 298 31 371 415 38 175 326 45 348 454
Impôt exigible sur le résultat 0 6 166 450 5 955 325 7 842 854 9 543 832 11 337 114
Impôt différé
RESULTAT NET DES 0
ACTIVITES
ORDINAIRES 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
Charges extraordinaires
Produits extraordinaires
RESULTAT NET DE 0
L'EXERCICE 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
Source : notre propre calcul
Ce projet dégage dès la première année un résultat positif. Suite au remboursement
d’emprunt à long terme en deuxième année de l’activité piscicole qui pèse lourd, le résultat
diminue à ce stade mais augmente dans les trois dernières années
76
(*) Charges administratives :
- Salaires administratifs
- Services extérieurs et autres consommations
- Dotations aux amortissements
- Charges financières
- Impôts et taxes
77
Tableau 53: LE BILAN PREVISIONNEL AU 31/12/N au 31/12/N+5 (Source : notre propre calcul)
ACTIF N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
ACTIF NON COURANT
Immobilisation incorporelle
Frais de développement et
enregistrement 500 000 400 000 300 000 200 000 100 000 -
Immobilisation corporelle
Terrain 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000
Construction 26 030 000 24 728 500 23 427 000 22 125 500 20 824 000 19 522 500
Aménagement, Agencement,
Installation 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 -
Matériel et Mobilier de
bureau 1 250 000 1 125 000 1 000 000 875 000 750 000 625 000
Matériel et Outillage 456 000 399 000 342 000 285 000 228 000 171 000
Matériel de transport 10 000 000 9 000 000 8 000 000 7 000 000 6 000 000 5 000 000
Matériel Informatiques 1 600 000 1 280 000 960 000 640 000 320 000
SOUS TOTAL 1 49 836 000 46 732 500 43 629 000 40 525 500 37 422 000 34 318 500
ACTIF COURANT
Trésorerie (fonds de caisse 19 164 000 30 966 851 42 136 325 58 968 386 80 903 381 108 218 222
et dépôt à vie)
SOUS TOTAL 2 19 164 000 30 966 851 42 136 325 59 540 420 81 856 771 110 442 798
TOTAL ACTIF (1 +2) 69 000 000 77 699 351 85 765 325 99 343 886 118 325 381 142 536 722
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000 20 000 000
Réserve 18 499 351 36 365 325 59 893 886 88 525 381
Résultat 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
SOUS TOTAL 1 20 000 000 38 499 351 56 365 325 80 465 920 109 478 771 144 761 298
PASSIF NON COURANT
Emprunt et dettes financières 49 000 000 39 200 000 29 400 000 19 600 000 9 800 000 -
SOUS TOTAL 2 49 000 000 39 200 000 29 400 000 19 600 000 9 800 000 -
Dettes à court terme
SOUS TOTAL 3 - - - - -
TOTAL PASSIF (1+2) 69 000 000 77 699 351 85 765 325 99 343 886 118 325 381 142 536 722
78
SECTION II : LE PLAN DE FINANCEMENT
Donc on a :
Tableau 55 : CAF en Ariary
LIBELLE N N+1 N+2 N+3 N+4 N +5
Résultat 0 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
Dotation aux
amortissements 0 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500 3 103 500
CAF 0 21 602 851 20 969 474 26 632 061 31 734 995 37 114 841
Source : notre propre calcul
79
Tableau 56 : présentation du plan de financement en Ariary
BESOIN D'INVESTISSEMENT
N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Investissement 49 836 000
Remboursement d'emprunt 11 461 872 9 800 000 9 800 000 9 800 000 9 800 000 9 800 000
A/ TOTAL DES BESOINS 61 297 872 9 800 000 9 800 000 9 800 000 9 800 000 9 800 000
RESSOURCES
Capital social 20 000 000
CAF - 21 602 851 20 969 474 26 632 061 31 734 995 37 114 841
Emprunt 60 461 872
B/ TOTAL DES RESSOURCES 80 461 872 21 602 851 20 969 474 26 632 061 31 734 995 37 114 841
SOLDE (B - A) 19 164 000 11 802 851 11 169 474 16 832 061 21 934 995 27 314 841
TRESORERIE 19 164 000 30 966 851 42 136 325 58 968 386 80 903 381 108 218 22
Source : notre propre calcul
Durant toute l’exploitation, la trésorerie de la société est positive, et ne cesse de s’accroître, ce qui est un aspect positif car cette situation nous
permet le remboursement de nos dettes sur propre fonds, et faire des placements.
80
SECTION III : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR)
Le SR est définit comme un point mort ou encore chiffre d’affaire critique qui
correspondant à un résultat réalisé qui ne dégage ni perte ni bénéfice. En d’autre terme, la marge
sur coût variable est égale aux charges fixes. Il est indispensable donc de savoir la SR du projet
afin de prendre certaines décisions sur la production. Les décisions doivent être suffisantes pour
dégager un profit d’une part et d’autre part pour l’élaboration d’une stratégie objective, visant à
augmenter le bénéfice par une réduction de charges variables, augmentation de charges fixes.
La détermination de celui-ci se fait sur trois éléments fondamentaux tels que :
- L’existence de charge de structure.
- La variabilité de certaines charges.
- Le chiffre d’affaire équivalent à un résultat nul.
Dans ce cas il faut connaître et déterminer les dépenses de fonctionnement du projet, qui peuvent
les diviser selon leur nature à savoir :
81
3.2 Les charges variables
Ce sont les charges qui varient proportionnellement au volume de production et l’essentielle
inflation, à savoir :
- achats
- services extérieurs
- charges personnelles
- charges financières
On désigne par :
SR = Seuil de rentabilité ; R = Résultat ; CA = chiffres d’affaires ; CV = coût variable ;
CF = coût fixe ; MSCV = marge sur coût variable ; PM = point mort ;
MS = marge de sécurité ; ID = indice de sécurité.
Alors on a:
SR = (CA x CF)/MSCV
R = (CA – CV) x CF
R = MSCV – CF
PM = (SR /CA) x n, avec n = 12mois
MS = CA – SR
ID = MS/CA
82
SECTION IV : LES RATIOS
On appelle ratio sur le plan économique le rapport entre deux phénomènes économiques
liés par une relation caractéristique. Sur le plan de l’entreprise, c’est le rapport expressif entre des
données caractéristiques de la situation de potentiel de l’activité ou du rendement de la société.
Ainsi, dans le but de porter un jugement sur la rentabilité d’un projet, nous allons étudier et
apprécier l’efficacité et la croissance de notre activité à savoir :
- les ratios de profitabilité
- les ratios de rentabilité
Donc pour obtenir ces différents ratios, il est jugé important de connaître en premier lieu les
éléments suivants :
Tableau 59 : les éléments nécessaires au calcul des ratios
RUBRIQUES N N+1 N+2 N+3 N+4 N+5
Marge commerciale 49 374 128 55 498 862 61 723 200 67 945 175 74 164 666
Chiffre d'affaires 59 200 000 66 600 000 74 000 000 81 400 000 88 800 000
Capitaux permanents 69 000 000 77 699 651 85 765 325 100 065 920 119 278 771 144 761 298
Capitaux propres 20 000 000 38 499 351 56 365 325 80 465 920 109 478 771 144 761 298
E.BE 30 405 532 36 724 798 43 077 627 47 667 301 54 066 869
Résultat net 18 499 351 17 865 974 23 528 561 28 631 495 34 011 341
Source : notre propre calcul
D’où :
Marge commerciale
Ratio de marge commercial (R1) =
Chiffre d’affaires HT
83
Avec : marge commercial = Vente – CAMV (Coût d’achat des marchandises vendue)
E.B.E
Ratio de marge brute d’exploitation (R2) =
Chiffre d’affaires HT
D’après les formules citées ci-dessus, nous pouvons donc présenter dans le tableau suivant les
ratios de profitabilité :
84
R2 : représente les résultats qui augmente d’une année à l’autre dû à une meilleur vente des
produits chaque année d’activité piscicole.
R3 : malgré une légère baisse dans la troisième année due à des charges trop lourdes, sur 100Ar de
chiffre d’affaire la société réalise 26Ar de bénéfice globale après déduction de toutes charges.
85
R1 : malgré une légère baisse en deuxième de l’activité, la rentabilité de l’activité normale de
l’entreprise s’améliore durant l’année à venir.
R2 : on constate que les capitaux propres toujours plus de 50% des capitaux permanents, ce qui est
une situation saine pour la société car elle peut faire des placements et des nouveaux
investissements.
Après avoir analysé la rentabilité du projet, nous allons voir dans le chapitre suivant l’évaluation
du projet.
86
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET
87
1.2 Le temps de récupération de capital investit (TRCI)
C’est la date ou période pendant laquelle le montant de cash flow ou encore des marges brutes
d’autofinancement cumulées recouvrent le montant du capital investi.
88
1.3 La valeur actuelle nette (VAN)
Par définition, la valeur actuelle nette est la différence entre les cash flow actualisés à la
date zéro et le capital investi :
VAN = - I + CF (t) [1+a] n
Avec :
CF (t) : cash flow prévu de l’année
a : taux d’actualisation qui est égale à 20 %
n : durée de vie d’investissement
I : investissement initial
Alors :
VAN = [21 602 851 (1+0,2)-1 + 20 969 474 (1+0,2)-2 + 26 632 061 (1+0,2)-3 +
31 734 995 (1+0,2)-4 + 37 114 841 (1+0,2)-5 ] – 49 836 000
VAN = [21 602 851 (0,8333) + 20 969 474 (0, 6944) + + 26 632 061 (0,5787) +
31 734 995 (0,4822) + 37 114 841 (0,4187)] – 49 836 000
On voit que la Valeur Actuelle Nette est positive au taux de 20%, ce qui permet de dire que le
projet est rentable et viable.
89
Nous aurons comme indice de profitabilité :
IP = 1,5815
On en déduit que ce présent projet d’investissement est rentable et acceptable car IP >1
Ce qui permet de dire que 1 Ariary des capitaux investis génère 1,5815 Ariary de marge
bénéficiaire.
• Si on prend t = 41%, on a :
VAN = [21 602 851 (1+0,41)-1 + 20 969 474 (1+0,41)-2 + 26 632 061 (1+0,41)-3 +
31 734 995 (1+0,41)-4 + 37 114 841 (1+0,41)-5] – 49 836 000
• Si on prend t = 42%, on a :
VAN = [21 602 851 (1+0,42)-1 + 20 969 474 (1+0,42)-2 + 26 632 061 (1+0,42)-3 +
31 734 995 (1+0,42)-4 + 37 114 841 (1+0,42)-5] – 49 836 000
Par conséquent :
TRI – 41 0 + 688 384
=
42 – 41 221 856 + 688 384
TRI = 41,76
90
On remarque que ce TRI est supérieur aux taux d’intérêt moyen auquel le projet pourra être
financé. C’est le taux minimum d’intérêt que ce projet peut supporter, si tout le programme sera
financé par des ressources externes.
Notons que toutes entreprises implantées légalement dans une nation ont droit de contribuer
à l’amélioration de l’économie nationale.
Pour notre projet, ce type d’évaluation requiert des analyses à travers les études, des ratios de
performance économique en tenant compte de la valeur ajoutée (V.A) générée pour ce projet, qui
exprime l’apport spécifique de l’activité économique nationale qui forme le PIB pour mesurer le
taux de croissance économique du projet qui permet l’appréciation des revenus attribués aux
différents facteurs de production.
Donc, on va calculer les différents types de ratios de performance économique :
- Rendement des ressources humaines : V.A/EFFECTIF
- Efficacité du facteur de travail : Charges de personnel/V.A x 100
- Performance économique : Résultat net/V.A x 100
91
SECTION III : EVALUATION SOCIALE
En résumé, notre projet est efficient car la valeur actuelle nette est largement positive de
30 028 602Ar, son taux de rentabilité est supérieur à celle du taux moyen d’emprunt des banques
soit de 39,25 et l’indice de profitabilité est supérieur à l’unité. La réalisation de ce projet apportera
des valeurs ajoutées tant au niveau de l’économie nationale que régionale du fait des ressources
générées pendant la durée de vie de ce projet.
92
CONCLUSION GENERALE
sont à l’heure actuelle les problèmes majeurs dans notre pays. C’est la raison pour laquelle nous
développement rural de la Région de Boeny car les conditions nécessaires à l’élevage y sont
favorables à condition de respecter les techniques améliorées de cet élevage pour avoir de meilleur
• il dégage une valeur actuelle nette de 28 981 431Ar ce qui est largement positive.
• Notre indice de profitabilité indique qu’à chaque 1Ar investi dégagera 1,5815Ar de
marge bénéficiaire.
• Et le taux de rentable interne est de 41,76 ce qui est largement supérieur au taux moyen
permet de favoriser à la création d’emploi sur la zone touchée par ce projet, en augmentant ainsi le
revenu des ménages et en dégageant un indicateur de rentabilité élevé au profit des réalisateurs.
En outre, sur le plan économique, le projet contribue à l’augmentation tant des recettes de
la collectivité locale. Il faut souligner que la réalisation de cette activité piscicole génèrera une
Quant à la mise en œuvre de ce projet, pour parvenir aux objectifs préalablement visés, il
est important d’instaurer une politique adéquate d’encadrement préalable (Etude technique,
marketing, organisationnel et financière). Bref, nous pourrons en conclure que ce projet serait
nécessaire pour la nation, à long terme, viable et plus rentable, et ce, au gré du temps et des
93
ANNEXE
CADRE LOGIQUE DU PROJET
Logique d’intervention Indicateurs Sources de Hypothèses
objectivement vérification
vérifiables
Objectifs - Contribuer à l’amélioration - PIB par habitant - Annuaire Appui de l’Etat
globaux des sources de revenu de 309USD à 476USD statistique
ménage
- Le respect du cahier
- Construction d’un bâtiment - un bâtiment de de charge pour les
administratif 66m2 constructions
- Acquisitions : - La commune
* du matériel informatique - 01 lot - Factures autorise les
d’achats constructions
- Recrutement du personnel
et installation du matériel - 8 personnes - Contrats de - Le personnel est
travail disponible localement
- Source d’eau pour - 500 000 - descente sur - Les débits des
alimenter les bassins litres/bassins terrain sources en
alimentation d’eau
sont suffisants pour
combler les pertes
d’eau.
Conditions préalables - Autorisation de la
commune
- les sources de
financements
disponibles
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES
Tableau 1 : Les limites de tolérance et préférendum physico-chimique de T. Nilotica
Tableau 2 : Les principaux agents pathogènes chez le Tilapia
Tableau 3 : Les parasites reconnus dans l’élevage de Tilapia
Tableau 4 : les besoins supplémentaires en Tilapia à Antananarivo (en tonnes)
Tableau 5 : les besoins supplémentaires en Tilapia à Mahajanga
Tableau 6 : Evaluation numérique la demande à Antananarivo
Tableau 7 : Production halieutique de Majunga (en kg)
Tableau 8 : récapitulatif des matériels et outillages, mobiliers de bureau
Tableau 9 : la stratégie de production
Tableau 10 : Nombre de producteurs
Tableau 11 : Les doses de chaux agricoles sur le sol argileux
Tableau 12: Les quantités d’aliments à distribuer aux géniteurs
Tableau 13 : Les quantités d’aliments à distribuer aux alevins
Tableau 14: Les quantités d’aliments à distribuer par jour
Tableau 15 : Les pertes dues aux infiltrations
Tableau 16 : La production envisagée
Tableau 17 : Surface totale utilisée
Tableau 18 : Les ventes des alevins
Tableau 19 : Les ventes de poissons marchands
Tableau 20: Le diagramme de GANTT de la première étape
Tableau 21: diagramme de GANTT de la deuxième étape
Tableau 22 : Le récapitulatif des coûts de construction sans ouvrages
Tableau 23 : Les coûts estimatifs des ouvrages
Tableau 24 : Le coût des matériels et outillages
Tableau 25: Le récapitulatif des coûts des investissements
Tableau 26 : Amortissement du fonds commercial
Tableau 27: Amortissement de constructions
Tableau 28: amortissement de A.A.I
Tableau 29 : amortissement du M.M.B
Tableau 30 : amortissement de matériels et outillages
Tableau 31 : amortissement de matériel informatique
Tableau 32 : amortissement de matériel de transport
Tableau 33: tableau des amortissements cumulés
Tableau 34 : Tableau des valeur NETTES
Tableau 35: La durée et le taux de crédit
Tableau 36 : l’emprunt à long terme
Tableau 37 : Le coût d’achat des géniteurs
Tableau 38 : L’estimation des coûts de l’amendement pour l’étang des géniteurs
Tableau 39 : le coût estimatif d’amendement pour les étangs d’alevinages
Tableau 40 : L’estimation des coûts de l’amendement pour les étangs de grossissement
Tableau 41 : Récapitulatif des services extérieurs
Tableau 42 : Récapitulatif des autres services extérieurs
Tableau 4 3 : la rémunération du personne
Tableau 44: tableau récapitulatif des charges
Tableau 45: le BILAN D’OUVERTURE en Ariary
Tableau 46: le récapitulatif des charges sur les cinq années d’exploitation
Tableau 47 : Le récapitulatif des charges tout taxes comprises (18%)
Tableau 48 : Le récapitulatif des charges hors taxes (en Ariary)
Tableau 49: Les ventes toutes taxes comprises (18%) en Ariary
Tableau 50 : les ventes hors taxes (18%) en Ariary
Tableau 51 : Le compte de résultat (par nature en Ariary)
Tableau 52: Le compte de résultat (par fonction en Ariary)
Tableau 53: LE BILAN PREVISIONNEL AU 31/12/N au 31/12/N+5 (Source : notre propre
calcul)
Tableau 54 : La source de financement
Tableau 55 : CAF en Ariary
Tableau 56 : présentation du plan de financement en Ariary
Tableau 57: les charges fixes
Tableau 58 : le calcul des indicateurs de rentabilité de l’activité
Tableau 59 : les éléments nécessaires au calcul des ratios
Tableau 60: les ratios de profitabilité
Tableau 61: les ratios de rentabilité
Tableau 62: Cash flow en Ariary
Tableau 63: le temps de récupération du capital investi
Tableau 64: les ratios de performance économique
Graphe1 : Représentation graphique de la demande à Antananarivo
Graphe2 : Représentation graphique de la demande à Majunga
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
INTRODUCTION ......................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET ...................................................... 1
CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ACTIVITE ............................................................... 2
SECTION I : LA NOTION DE LA PISCICULTURE ............................................................. 2
1.1 La définition de la pisciculture ....................................................................................... 2
1.2 1.2 L’évolution de la pisciculture .................................................................................. 2
1.3 1.3 Typologie des activités piscicoles ............................................................................ 4
1.3.1 La pisciculture d’autoconsommation ............................................................................ 4
1.3.2 La pisciculture artisanale de petite zone de production marchande .............................. 4
1.3.3 La pisciculture de type filière ........................................................................................ 4
1.3.4 La pisciculture de type industrielle ............................................................................... 4
1.4 Le choix du type d’activité ................................................................................................... 5
SECTION II : LA PRESENTATION DE L’ESPECE ............................................................. 5
2.1 Le Tilapia Nilotica : Biologie............................................................................................... 6
2.1.1 Morphologie .................................................................................................................. 6
2.1.2 La respiration : .............................................................................................................. 6
2.1.3 La voie digestive ........................................................................................................... 7
2.1.4 La reproduction ............................................................................................................. 7
2.2 Le régime alimentaire........................................................................................................... 8
2.3 La croissance : ...................................................................................................................... 8
2.4 Les exigences écologiques : ................................................................................................. 8
2.5 La santé et maladie : ............................................................................................................. 9
2.5.1 Les problèmes sanitaires et prévention : ..................................................................... 10
2.5.1.1 Les agents pathogènes : ....................................................................................... 10
2.5.1.2 Les parasites : ....................................................................................................... 11
2.5.1.3 La prédation : ........................................................................................................ 12
2.5.1.3.1 Les insectes (larves et adultes) : .................................................................... 13
2.5.1.3.2 La grenouille : ............................................................................................... 13
2.5.1.3.3 Les vertébrés : ............................................................................................... 13
2.6 La prévention des maladies : .............................................................................................. 14
SECTION III : LA DESCRIPTION DU PROJET ................................................................. 15
3.1 La présentation du site : ..................................................................................................... 15
3.1.1 La situation géographique : ......................................................................................... 15
3.1.2 Le Climat : ................................................................................................................... 16
3.1.3 Pluviométrie : .............................................................................................................. 17
3.1.4 Le sol : ......................................................................................................................... 17
CHAPITRE II : L’ETUDE DE MARCHE ............................................................................... 18
SECTION I : L’ANALYSE DE MARCHE ............................................................................. 18
1.1 L’analyse de l’offre ............................................................................................................ 18
1.1.1 Les marchés existants : ................................................................................................ 18
1.1.2 Les marchés cibles ...................................................................................................... 19
1.1.3 Les prix du produit ...................................................................................................... 19
1.1.4 La politique du prix ..................................................................................................... 20
1.2 L’analyse de la demande .................................................................................................... 20
1.2.1 Le niveau de consommation des différentes viandes .................................................. 22
1.2.1.1 Evaluation théorique de la demande .................................................................... 22
1.2.1.2 Evaluation numérique de la demande .................................................................. 22
1.2.2 Les barrière à la consommation du produit Tilapia..................................................... 24
1.2.2.1 Le pouvoir d’achat : ............................................................................................. 24
1.2.2.1 Les autres produits d’élevage et substitution ....................................................... 24
SECTION II : ANALYSE CONCURRENCIELLE ............................................................... 24
2.1 Les produits des concurrents .............................................................................................. 25
2.2 L’investissement des concurrents....................................................................................... 25
2.3 Les canaux de distribution de destination des concurrents ................................................ 26
SECTION III : LES CANAUX DE DISTRIBUTION ............................................................ 26
3.1 Les types de vente .............................................................................................................. 26
3.1.1 La vente directe ........................................................................................................... 27
3.1.2 La vente par intermédiaire........................................................................................... 27
SECTION IV : L’ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT DU PROJET ............................ 27
4.1 L’environnement interne .................................................................................................... 28
4.1.1 Le domaine marketing ................................................................................................. 28
4.1.2 Le domaine financier ................................................................................................... 28
4.1.3 Le domaine de production ........................................................................................... 28
4.2 L’environnement extérieur ................................................................................................. 28
CHAPITRE III : LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS .................................... 29
SECTION 1 : LES OUTILS D’EVALUATION..................................................................... 29
1.1 La valeur nette actualisée (VNA) ...................................................................................... 29
1.1.1 Définition ................................................................................................................... 29
1.1.2. Formule ...................................................................................................................... 29
1.1.3 Interprétation ............................................................................................................... 29
1.2 Indice de profitabilité (IP) ................................................................................................. 29
1.2.1 Définition .................................................................................................................... 29
1.2.2 Formule ....................................................................................................................... 29
1.2.3 Interprétation ............................................................................................................... 30
1.3 Le taux de rentabilité interne .............................................................................................. 30
1.3.1 Définition .................................................................................................................... 30
1.3.2 Formule ....................................................................................................................... 30
1.3.3 Interprétation : ............................................................................................................. 30
1.4 Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI) ...................................................... 30
DEUXIEME PARTIE : LA CONDUITE DU PROJET .......................................................... 26
CHAPITRE I : LA TECHNIQUE ET LA NECESSITE DE LA ........................................... 31
SECTION I : L’IDENTIFICATION DES INFRASTRUCTURES ET MATERIELS ....... 31
1.1 La conception des étangs : ................................................................................................. 31
1.1.1 Les différents types d’étang : ...................................................................................... 32
1.1.1.1 L’étang de ponte : ................................................................................................. 32
1.1.1.2 L’étang d’alevinage : ............................................................................................ 32
1.1.2 La construction d’étang : ............................................................................................. 33
1.1.2.1 La préparation des étangs : ................................................................................... 33
1.1.2.2 L’étang de ponte ................................................................................................... 33
1.1.2.3 L’étang d’alevinage : ............................................................................................ 34
1.2 Le bâtiment administratif ................................................................................................... 34
1.3 Les matériels et outillages, mobiliers de bureau ................................................................ 34
SECTION II : LA TECHNIQUE ET LA STRATEGIE DE PRODUCTION ENVISAGEES
...................................................................................................................................................... 35
2.1 La stratégie de production .................................................................................................. 35
2.1.1 La production d’alevins ............................................................................................... 36
2.1.1.1 Les géniteurs ........................................................................................................ 36
2.1.1.1.1 L’aliment naturel ........................................................................................... 36
2.1.1.1.2 L’aliment artificiel......................................................................................... 37
2.1.1.2 L’alevinage ........................................................................................................... 38
2.1.1.2.1 L’aliment naturel ........................................................................................... 38
2.1.1.2.2 L’aliment artificiel......................................................................................... 38
2.1.2 Production de poissons Marchands ............................................................................. 39
2.1.2.1 L’aliment naturel .................................................................................................. 39
2.1.2.2 L’aliment artificiel................................................................................................ 39
2.2 La gestion de qualité d’eau................................................................................................. 40
2.2.1 L’évaporation de l’eau ................................................................................................ 41
2.2.2 L’infiltration de l’eau .................................................................................................. 41
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE ................................... 43
SECTION I : LA PRODUCTION ET CHIFFRES D’AFFAIRE ENVISAGES ................. 43
1.1 La description du produit ................................................................................................... 43
1.1.1 Les alevins ................................................................................................................... 43
1.1.2 Les poissons marchands .............................................................................................. 43
1.2 Les quantités de production projetées ................................................................................ 43
1.3 Le nombre d’étang ............................................................................................................. 43
1.4 Les chiffres d’affaires projetés ........................................................................................... 44
SECTION II : LES ASPECTS QUANTITATIFS ET QUALITATIFS................................ 45
2.1 L’étude qualitative du produit ............................................................................................ 45
2.2 L’Etude quantitative du produit ......................................................................................... 45
SECTION 3 : LES DIFFERENTS FACTEURS DE PRODUCTION .................................. 45
3.1. Les moyens matériels ........................................................................................................ 45
3.2. Les moyens humains ......................................................................................................... 45
3.3. Les moyens financiers ....................................................................................................... 45
CHAPITRE III : ORGANISATION ......................................................................................... 46
SECTION I : L’ORGANISATION ET DESCRIPTION DES PRINCIPALES
FONCTIONS .............................................................................................................................. 46
1.1 L’organigramme ................................................................................................................. 46
1.2 La description des principale fonctions du personnel ........................................................ 46
1.2.1 Le promoteur ............................................................................................................... 47
1.2.2 Le comptable ............................................................................................................... 47
1.2.3 Le secrétaire ................................................................................................................ 47
1.2.4 Le technicien d’élevage ............................................................................................... 47
1.2.5 L’ouvrier...................................................................................................................... 47
1.2.6 Le chauffeur ................................................................................................................ 47
1.2.7 Les gardiens................................................................................................................. 47
SECTION III : LE CHRONOGRAMME DES TRAVAUX .................................................. 48
3.1 La préparation et mise en œuvre ........................................................................................ 48
3.2 La période de mise en œuvre.............................................................................................. 48
3.2.1 Le calendrier de réalisation ......................................................................................... 48
3.2.1.1 La première étape ................................................................................................. 48
3.2.12 La deuxième étape :............................................................................................... 49
TROISIEME PARTIE: L'ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
CHAPITRE I : LES INVESTISSEMENTS NECESSAIRES ET LES .................................. 51
SECTION I : LES BESOINS D’INVESTISSEMENT ........................................................... 51
1.1 Les éléments constitutifs .................................................................................................... 51
1.1.1 Frais de développement et enregistrement .................................................................. 51
1.1.2 Le terrain ..................................................................................................................... 51
1.1.3 La construction ............................................................................................................ 52
1.3.1.1 Le bâtiment administratif ..................................................................................... 52
1.3.1.2 Les bassins piscicoles ........................................................................................... 52
1.1.4 L’Agencement, Aménagement, Installation (AAI) ..................................................... 53
1.1.5 Les Matériels et Mobiliers de bureaux (MMB) .......................................................... 53
1.1.6 Les matériels et outillages ........................................................................................... 53
1.1.7 Le matériel informatique ............................................................................................. 54
1.1.8 Le matériel de transport............................................................................................... 54
1.2 Les coûts totaux des investissements ................................................................................. 54
SECTION II : L’AMORTISSEMENT .................................................................................... 55
2.1 Les tableaux d’amortissements (pour cinq années d’exploitation) .................................... 55
2.1.1 Frais de développement et enregistrement .................................................................. 55
2.1.2 Amortissement de constructions ................................................................................. 56
2.1.3 L’amortissement de l’Agencement, Aménagement, Installation (A.A.I) ................... 56
2.1.4 L’amortissement de Matériel et Mobilier de Bureau (M.M.B) ................................... 57
2.1.5 L’amortissement de matériels et outillages ................................................................. 57
2.1.6 L’amortissement de matériel informatique ................................................................. 58
2.1.7 L’amortissement de matériel de transport ................................................................... 58
SECTION III : LE FINANCEMENT DU PROJET ET LE FONDS DE ROULEMENT .. 60
3.1 Le financement du projet.................................................................................................... 60
3.1.1 La forme juridique du projet ....................................................................................... 60
3.1.2 Les modes de financement possible du projet ............................................................. 61
3.1.2.1 Le financement interne ......................................................................................... 61
3.1.2.1.1 La création du capital .................................................................................... 61
3.1.2.1.2 L’autofinancement (MBA) ............................................................................ 61
3.1.2.2 Le financement externe ........................................................................................ 61
3.1.2.2.1 Le financement par fonds propres ................................................................. 61
3.1.2.2.2 Le financement par capitaux propres ............................................................ 61
3.1.3 Le choix du mode de financement .............................................................................. 61
3.1.3.1 Les conditions d’octroi de crédit .......................................................................... 62
3.1.3.1.1 Les critères objectifs...................................................................................... 62
3.1.3.1.2 Les critères subjectifs .................................................................................... 62
3.1.3.1.3 La durée et le taux de crédit .......................................................................... 62
3.1.3.2 Les différents types de crédit bancaire ................................................................. 62
3.1.3.2.1 Le crédit de fonctionnement .......................................................................... 62
3.1.3.2.2 Le crédit d’investissement ............................................................................. 62
3.1.3.3 La détermination et le remboursement du crédit .................................................. 63
3.1.3.3.1 L’emprunt à long et moyen terme ................................................................. 63
3.1.3.3.2 L’emprunt à court terme ................................................................................ 63
3.2 Le fonds de roulement (FR) .............................................................................................. 63
3.2.1 Les achats .................................................................................................................... 64
3.2.1.1 Les achats des géniteurs ....................................................................................... 64
3.2.1.2 L’alimentation des géniteurs ................................................................................ 64
3.2.1.2.1 La nourriture naturelle ................................................................................... 64
3.2.1.2.2 La nourriture artificielle ................................................................................ 65
3.2.1.3 L’alimentation des alevins ................................................................................... 65
3.2.1.3.1 La nourriture naturelle ................................................................................... 65
3.2.1.3.2 La nourriture artificielle ................................................................................ 66
3.2.1.4 L’alimentation de grossissement .......................................................................... 66
3.2.1.4.1 La nourriture naturelle ................................................................................... 66
3.2.1.4.2 La nourriture artificielle ................................................................................ 67
3.2.1.5 L’achat de fourniture de bureau ........................................................................... 67
3.2.1.6 Les services extérieurs ......................................................................................... 67
3.2.1.7 Les autres services extérieurs ............................................................................... 67
3.2.1.8 L’impôt et taxe ..................................................................................................... 67
3.2.1.9 L’état du personnel ............................................................................................... 68
SECTION IV : LES COMPTES DE GESTION ..................................................................... 70
4.1 Les comptes de charges ...................................................................................................... 70
4.2 Les comptes de produits ..................................................................................................... 73
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE DU PROJET ...................................... 74
SECTION 1 : ANALYSE DE GESTION................................................................................. 74
1.1 L’élaboration du compte de résultat ................................................................................... 74
1.2 L’élaboration du bilan comptable prévisionnel .................................................................. 77
SECTION II : LE PLAN DE FINANCEMENT ..................................................................... 79
SECTION III : LE SEUIL DE RENTABILITE (SR) ............................................................ 81
3.1 Les charges fixes ................................................................................................................ 81
3.2 Les charges variables ......................................................................................................... 82
SECTION IV: LES RATIOS…………………………………………………………………….83
4.1 Les ratios de profitabilité.................................................................................................... 83
4.1.1 Le taux de marge commerciale ................................................................................... 83
4.1.2 Le ratio de marge brute d’exploitation ........................................................................ 84
4.1.3 Le ratio de marge bénéficiaire ..................................................................................... 84
4.2 Les ratios de rentabilité ...................................................................................................... 85
4.2.1 La rentabilité économique ........................................................................................... 85
4.2.2 La rentabilité des capitaux........................................................................................... 85
CHAPITRE III : L’EVALUATION DU PROJET .................................................................. 87
SECTION I : L’EVALUATION FINANCIERE..................................................................... 87
1.1 Les cash flow prévisionnels ............................................................................................... 87
1.2 Le temps de récupération de capital investit (TRCI) ......................................................... 88
1.3 La valeur actuelle nette (VAN) .......................................................................................... 89
1.4 L’indice de profitabilité (IP) .............................................................................................. 89
1.5 Le taux de rentabilité interne (TRI).................................................................................... 90
SECTION II : L’EVALUATION ECONOMIQUE ................................................................ 91
SECTION III : EVALUATION SOCIALE ............................................................................. 92
3.1 Perspective d’avenir pour le centre .................................................................................... 92
3.2 Les stratégies futures .......................................................................................................... 92
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................... 93
ANNEXE
CADRE LOGIQUE DU PROJET
LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHES
TABLE DES MATIERES