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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
Sous l’encadrement de
Encadreur pédagogique Encadreur professionnel
SOLOFOMIARANA Rapanoel RAKOTOARISOA Toky
Tsirinirina Harifidy
Enseignant chercheur Adjoint du Directeur des Risques
Université d’Antananarivo BFV-Société Générale
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT GESTION
Sous l’encadrement de
Encadreur pédagogique Encadreur professionnel
SOLOFOMIARANA Rapanoel RAKOTOARISOA Toky
Tsirinirina Harifidy
Enseignant chercheur Adjoint du Directeur des Risques
Université d’Antananarivo BFV-Société Générale
AVANT PROPOS
Pour finir les cinq années d’études supérieures au sein de l’Université d’Antananarivo,
domaine de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie, mention Gestion, il est demandé
aux impétrants de concevoir un livre de mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Master
en es-sciences de Gestion. Chaque étudiant effectue une recherche sur un thème spécifique
sous la supervision d’un encadreur pédagogique et un stage pratique sous la supervision d’un
encadreur professionnel. Le cas échéant, l’impétrant sera évalué au cours d’une soutenance
devant des jurys.
Le sujet sélectionné relatif au tableau de bord est tout à fait d’actualité Car les
dirigeants des banques concentrent leurs efforts à développer leur entreprise. De plus, les
banques apparaissent aujourd’hui comme un des principaux piliers de la croissance
économique Malagasy. Elles constitueraient un atout majeur pour sortir le pays du sous-
développement.
REMERCIEMENTS
Je remercie avant toutes choses mon ETERNEL DIEU, mon Père tout puissant de
m’avoir donné la force d’avoir accompli ce travail. Je voudrais témoigner mes sincères
gratitudes envers toutes les personnes qui m’ont aidé à réaliser cette étude, en particulier :
PRES : Présidence
UM : Unité Monétaire
v
SOMMAIRE
AVANT PROPOS ....................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iii
SOMMAIRE .............................................................................................................................. v
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. vi
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
Chapitre II- Solutions des problèmes existants et améliorations des points faibles ......... 68
Tableau n°2 : Calcul de coefficient de rentabilité des deux dernières années de la BFV-SG . 45
Tableau n°4 : Extrait de Tableau de flux de trésorerie de la BFV-SG (Unité : Ariary) ........... 46
INTRODUCTION
L’inclusion financière est actuellement l’une des priorités des décideurs politiques, des
organismes réglementaires et des agences de développement du monde entier. Elle est
considérée comme un facteur de progrès et un levier de croissance dans l’objectif du
développement durable. Elle se définit comme « la possibilité pour les individus et les
entreprises d’accéder à moindre coût à toute une gamme de produits et de services financiers
utiles et adaptés à leurs besoins (transactions, paiements, épargne, crédit et assurance)
proposés par des prestataires fiables et responsables »1. L’accès à un compte d’opérations
courantes constitue la première étape vers une inclusion financière entière consistant au dépôt
d’argent mais aussi à l’envoi et à la réception de paiements.
L’accès à des produits et services financiers facilite le quotidien puis aide les ménages
et les entreprises à anticiper le financement d’objectifs à long terme ou faire face à des
imprévus. Un individu détenteur d’un compte courant sera plus enclin à recourir à d’autres
services financiers, comme le crédit ou l’assurance, à créer une entreprise ou développer son
activité, à investir dans l’éducation ou la santé, à gérer les risques et à surmonter les chocs
financiers, soit autant de facteurs qui amélioreront globalement son niveau de vie.
Pour atteindre l’accès universel aux services financiers d’ici 2020, la Banque
Mondiale incite les organismes financiers à mettre en avant des produits qui profitent aux
populations pauvres, aux femmes et autres groupes vulnérables. Plusieurs solutions
alternatives à la bancarisation ont vu le jour ces dernières années : les opérateurs postaux, les
institutions de microfinance, les services financiers mobiles (ou mobile-banking), le transfert
d’argent entre pays. Les pays les plus avancés en la matière ont mis en place un
environnement réglementaire et politique porteur et ont favorisé la concurrence, laissant aux
organismes bancaires et non bancaires la possibilité d’innover et de développer l’accès aux
services financiers.
Par définition, une banque est « une entreprise ou établissement qui fait profession
habituelle de recevoir du public sous forme de dépôts ou autrement des fonds qu’ils
emploient pour son propre compte en opérations d’escompte , en opération de crédit ou en
1
www.banquemondiale.org/01 Juin 2017 à 4h30
2
opérations financières »2. Le rôle de la banque consiste à collecter les capitaux disponibles
pour son propre compte et les utiliser sous sa responsabilité à des opérations de crédit. Les
dépôts bancaires sont des fonds reçus du public sous forme de dépôts avec le droit de
disposer pour son propre compte mais à charge de les restituer. Les déposants sont
représentés par des particuliers et des entreprises. Les fonds déposés dans des comptes en
banques constituent l’essentiel des ressources de la banque qui lui permettront d’accorder
des crédits. La loi lui permet de les utiliser en partie sous son entière responsabilité pour
accorder des crédits aux agents économiques dignes de confiance qui ont besoin de
capitaux pour investir , produire et consommer. En collectant les sommes disponibles et en
centralisant les demandes de crédits, le banquier permet l’utilisation de tous les capitaux quels
que soit leur montant et la durée de leur disponibilité.
En général, les banques peuvent être classées en trois catégories essentielles à savoir :
les banques de dépôts, les banques d’investissement et les banques d’affaires. Les banques
de dépôts sont celles dont l’activité principale consiste à effectuer des opérations de crédit et à
recevoir du public des dépôts de fonds à vue et à terme. Les banques d’investissement sont
également appelées banques à moyen et long terme. Leur activité consiste à accorder des
crédits dont la durée est supérieure à deux (02) ans. Les banques d’affaires sont celles dont
l’activité principale est outre l’octroi des crédits, la prise et la gestion de participations dans
des affaires existantes ou en formation. Les opérations de financement engagées par les
banques d’affaires immobilisent des capitaux pour une longue période d’où l’utilisation de
leurs capitaux propres. Elles peuvent également utiliser les fonds de dépôts stables dont la
durée est égale au moins à deux (02) ans.
2
www.Larousse.fr/01 Juin 2017 à 5h
3
Pour éviter cette faillite rencontrée dans quelques banques, les dirigeants doivent
mettre en place un système leur permettant de prendre des décisions en temps voulu et de
manière convenable. A Madagascar, les banques sont en perpétuelle compétition entre elles,
contre les microfinances et ainsi que le mobile banking.
Mais de fortes critiques se sont élevées à l’encontre des versions les plus « pures »
telles que le contrôle budgétaire et le reporting, exclusivement financières et centrées sur le
calcul d’écart. Les dirigeants ont besoin de données autres que financières comme par
exemple la fiabilité de la clientèle, la qualité du service, la valeur des processus de fabrication
ou de commercialisation et la motivation ou l’état d’esprit du personnel.
mieux à son développement, surtout pour une banque voulant acquérir le marché national à
cause des complexités rencontrées dans leur secteur. Sa mise en place serait alors un avantage
stratégique pour l’entreprise. La gestion d’une banque est très complexe du fait de nombreux
risques pouvant être rencontrés dans ce secteur d’activité. Ces risques sont les raisons
d’existence des banques c'est-à-dire accepter une dose contrôlée d’incertitude et de gérer les
risques associés en vue de capitaliser sur les écarts des risques. L’aptitude d’une banque de
bien gérer les différentes stratégies de prise de risque et de gain possibles détermine sa
capacité à atteindre ses objectifs de rentabilité vis-à-vis de ses actionnaires.
Les politiques de réduction de risques sont des préoccupations des dirigeants, des
cadres supérieurs, des directeurs financiers et des gestionnaires de crédit des banques. Le défi
de chaque banque consiste à mettre en place une approche intégrée qu’elle pourra pratiquer
dans son organisation et ses pratiques de management. Sans une stratégie coordonnée de
gestion, elle devra continuer à reproduire de multiples fois les mêmes méthodes pour aligner
ses procédures et ses contrôles de traitement de risque. Les banques doivent maîtriser la
gestion des risques, condition indispensable pour renforcer la fidélisation de la clientèle,
gagner en profitabilité et assurer leur pérennité. Ce qui fait l’objet de cette étude d’aider les
dirigeants à mettre en place un outil de pilotage et de mesure de la performance afin
d’atteindre ses objectifs.
L’hypothèse qui base notre recherche est que la faible efficacité du contrôle de
gestion, voire même du tableau de bord constitue un frein au développement de la gestion des
différents services au sein de la banque et par conséquent une faible performance.
Cette étude aura donc comme résultat le fait que le BSC est un outil permettant la
mesure de performance. Il permet à la banque d’obtenir une vue complète de leur situation et
de prendre des mesures nécessaires pour garantir l’efficacité et la profitabilité de l’activité.
PREMIERE PARTIE :
CADRE GENERAL DE L’ETUDE
7
Section 1. Historique
La BFV-Société Générale est l’une des filiales du groupe Société Générale qui est une
multinationale française composée de la société mère « Société Générale » dont le siège social
se situe à Paris. Les principales activités du groupe s’articulent autour de trois grands
métiers : la banque de détail en France, la banque de détail et services financiers
internationaux, et la banque de financement et d’investissement, banque privée, gestion
d’actifs et métiers titres. Le groupe s’oriente vers une politique de croissance durable et
une forte capacité d’innovation.
3
BFV-Société Générale, « Au service de nos clients et de l’économie : rapport d’activités 2016 », 2017, p 10
9
Télex : BAMACO
Swift : BFAV MG
RC : 650.10.121.0.595.895
NIF : 98.8.00.771
Cela montre que la BFV-SG est une banque commerciale et une société anonyme avec
un capital de 14 000 000 000 Ariary sise à Antaninarenina. On peut constater que la société
utilise des nouveaux procédés de communication telle que le Site web et le Swift.
4
SOLOFO NY AINA Arson Lilan, « Intégration du balanced scorecard comme outil de pilotage d’une banque
(cas BFV – société générale) », 2010, p 6
10
5
BFV-Société Générale, « Au service de nos clients et de l’économie : rapport d’activités 2016 », 2017, p 30-31
11
Pour assurer sa bonne gestion, la BFV-SG possède plusieurs directions qui sont bien
définies pour réaliser ses activités.
- La Présidence (PRES) qui englobe le service qualité, service stratégie et marketing,
service des ressources humaines, et la direction des contrôles permanents ;
- Le Secrétariat général (SEGL) qui est constitué par le département informatique et
organisation, le département des flux et finances, le service contrôle de gestion, le
service logistique et le service de la comptabilité ;
- La Direction des risques (DRIS) qui est une branche indépendante de la fonction
commerciale et est composé de cinq services dont le service risque (RIS), le service
des engagements (ENG), le service garantie (GAR), le service contentieux (CTX), et
le service juridique (JUR) ;
- La Direction de l’audit interne (AUDI) qui contrôle le bon fonctionnement de la
surveillance permanente, vérifie la bonne application des procédures et des
instructions, apprécie la qualité des traitements effectués pour la clientèle. Elle gère
toutes les directions de contrôles périodiques.
- La Direction des Relations Entreprises (DRE) qui gère la clientèle et est composée de
l’équipe commerciale et de l’équipe administrative ;
- La Direction du Réseau et Optimisation (DRESO) qui gère les différentes agences de
la banque et les clients (particuliers, professionnels, associations et organisations non
gouvernementales).
Après avoir vue la présentation de la société, on va étudier les fondements théoriques
du tableau de bord prospectif ou du BSC.
12
Cette sous partie énonce la définition du contrôle de gestion et sa relation avec le tableau
de bord de gestion.
1.1 Le contrôle de gestion
6
Cours de Contrôle de Gestion Master, AU : 2015-2016, Université d’Antananarivo, Fac DEGS, Gestion
7
De Guerny(J), Guiriec (J) Lavergne (J) - Tableau de bord de gestion – 1986 - Page.A6
8
Cours de Contrôle de Gestion Master, AU : 2015-2016, Université d’Antananarivo, Fac DEGS, Gestion
9
De Guerny(J), Guiriec (J) Lavergne (J) - Tableau de bord de gestion – 1986 - Page.A6
13
Les données sont de nature diverse dans les TBG (monétaires, physiques, qualitatives)
alors qu’elles sont exclusivement monétaires dans les autres outils (contrôle budgétaire et
comptabilité analytique). Les TBG sont conçus pour permettre une action rapide. Ceci
implique :
- Les délais de parution réduits
- Une consultation rapide : le TBG doit être consulté d’un seul coup d’œil. Seule
l’information strictement nécessaire figure donc au tableau de bord. Les méthodes de
présentation utilisées (graphiques, couleurs) aident à la rapidité de la consultation.
- La proximité entre l’information et l’action : Les indicateurs physiques sont plus près de
l’action car on agit directement sur des variables physiques et non sur les seuls résultats
financiers. Les indicateurs physiques anticipent leurs futurs résultats financiers tout en
indiquant où agir.
Sa construction est divisée en trois phases successives : la définition des objectifs des
centres de responsabilité, la détermination des facteurs clés de succès (FCS) permettant
d’atteindre ces objectifs, et la sélection d’indicateurs représentatifs des FCS.
10
Les cinq (05) forces de MICHAEL Porter
15
rapidité de la remontée de l’information), Utilisation (les indicateurs ont pour but l’action),
Fiabilité (ils doivent être significatifs des phénomènes mesurés)
Il faut s’assurer que les informations constitutives des indicateurs existent et imaginer
comment les collecter. Un fascicule est établi pour préciser la nature, l’origine, la périodicité,
et la date de disponibilité des informations ainsi que les tableaux de bord destinataires.
Les auteurs proposent d’indiquer les objectifs, de montrer les indicateurs avec leurs
valeurs cibles et d’intégrer les initiatives ou les actions afin de les ajuster avec les objectifs
stratégiques.
- Axe financier : correspondant à des objectifs économiques à court terme, qui
peuvent varier en fonction des secteurs d’activité ou de la stratégie (le chiffre
d’affaires, le taux de croissance, le chiffre d’affaires réalisé par les nouveaux produits
ou les nouveaux marchés, résultat net, marge brute, valeur ajoutée économique, retour
sur investissement, délais de récupération financiers et solde de trésorerie).
11
Kaplan(R), Norton(D) – Translating strategy into action : The balanced scorecard - 1996 – p.9
17
- Axe client : les initiateurs du BSC s’appuient sur les indicateurs d’action et les
attributs fournis par l’entreprise pour maintenir la satisfaction des clients à un niveau
élevé : attributs du produit/service, relation-client, image et réputation de l’entreprise.
- Axe processus interne : en plus des méthodes classiques de réduction des coûts,
de réingénierie des processus ou même de l’amélioration progressive, Kaplan et Norton
ajoutent la focalisation sur les processus-clés stratégiques.
- Axe organisationnel : concernent les compétences humaines dans l’entreprise ainsi que
les systèmes et les procédures organisationnelles. Le schéma ci –après démontre le
mécanisme du tableau de bord équilibré, l’interdépendance entre les quatre axes en corrélation
étroite avec la vision et la stratégie de la firme.
Source12: Robert S. Kaplan, David P. Norton, «Using the Balanced Scorecard as a Strategic
Management System »
12
Robert S. Kaplan, David P. Norton, «Using the Balanced Scorecard as a Strategic Management System »,
Harvard Business Review (janvier-février 1996), p. 76.
18
Chaque objectif dans un BSC doit être un élément d’une chaîne de relation de cause à
effet exprimant l’orientation stratégique de l’entreprise. Un tableau de bord stratégique doit
énoncer la stratégie au travers d’une suite de relations de cause à effet. Il doit faire apparaître
une relation de cause à effet entre les objectifs des quatre axes. Chaque mesure doit être un
élément d’une chaîne de relations de cause à effet exprimant l’orientation stratégique
de l’entreprise. Il doit également associer des indicateurs de résultats (indicateurs a
posteriori) et des déterminants de la performance (indicateurs avancés) adaptés à la
stratégie et articulés aux objectifs financiers.
Ainsi, le tableau de bord prospectif présente une modélisation de la performance de
l’entreprise dans une vision transversale pour mieux coordonner la stratégie et les processus
opérationnels. La chaîne causale telle que formulée par Kaplan et Norton suit le parcours
suivant :
- elle part des indicateurs contenus dans l'axe apprentissage organisationnel ;
- ensuite, elle se dirige vers les indicateurs contenus dans l'axe processus interne
et innovation;
- puis vers ceux contenus dans l'axe stratégique clients ;
- pour enfin aboutir aux indicateurs contenus dans l'axe financier.
L'objectif du BSC est donc d'intégrer l'ensemble des rapports de cause à effet
entre les indicateurs. Deux caractéristiques sont à souligner :
La chaîne causale a pour sommet les indicateurs de l'axe financier. Pour Kaplan et
Norton, la performance financière est ce qui détermine la survie d'une entreprise. Il
s'agit d'un outil conçu en référence à l'objectif de maximisation de la valeur des
actions.
Les indicateurs du BSC doivent traduire à la fois les objectifs à court et à long terme
de l'entreprise. C'est pourquoi l'instrument combine des indicateurs dits “avancés”
(“leading measures”) et des indicateurs a posteriori (“lagging measures”).
Figure n°2 : Relation de causalité
Ce chapitre exposera les méthodologies que nous avons adoptées pour mener à bien
le traitement du thème. Ainsi le présent chapitre comprend : la participation et les entretiens ;
la méthodologie de collectes de données et de traitement des informations. Cette section
montre la méthodologie employée afin de répondre à la problématique et dans le but
d’emporter une meilleure structure rédactionnelle de l’ouvrage. Les objectifs résultant de
cette problématique ont permis de structurer et de générer des résultats permettant
d’apporter des éléments de réponse à la problématique. La méthodologie s’est effectuée
avec plusieurs étapes.
D’abord, la participation suivie des entretiens, la collecte des données par la
documentation puis le choix du domaine d’étude qui s’est fait par la prise de contact avec
l’entreprise choisie pour effectuer la collecte des données.. La dernière étape a été la
transcription des résultats du questionnaire par la classification des réponses obtenues,
l’interprétation, l’analyse du contenu et l’impact pratique des résultats trouvés. La récolte des
données s’est faite selon plusieurs types de données.
Pour obtenir des informations générales sur la société mais aussi des informations
spécifiques sur notre domaine d’étude, nous avons eu des entretiens avec des responsables.
Nous avons aussi pu observer et participer à réalisation de certaines tâches dans le service
COGES.
1.1 Les entretiens
Nous avons obtenu les informations générales et spécifiques sur l’entité et aussi sur
notre domaine d’étude, grâce aux entretiens que les différents responsables de la BFV-
SG nous ont bien voulu accorder. Nous avons choisi comme cible le responsable du service
de COGES dans lequel le stage a été effectué, ainsi que les différents membres du service
ainsi que mon encadreur professionnel pour plus d’informations.
L’entretien avec le responsable du département COGES a permis l’introduction du
thème dans la réalité et de savoir en globalité les différentes fonctions du service et de chaque
membre. L’entretien avec les différents membres du service a facilité l’introduction du thème
choisi dans les détails et la disposition de différentes données nécessaires à la rédaction des
résultats et des recommandations.
22
scientifique en rassemblant des articles, des thèses et des ouvrages. La webographie a été
d’une grande aide car elle a permis de voir comment les entreprises des grandes puissances
économiques pilotent leur entreprise et comment elles utilisent leur tableau de bord. Ce
type de document nous a donné le moyen de comprendre que le tableau de bord est nécessaire
pour le pilotage de toute entreprise qu’elle réside à Madagascar ou non. Les divers sites web
visités sont cités en bibliographie.
Après la récolte des données secondaires, il y avait aussi les données primaires qu’on
va observer dans la sous-section suivante.
Après collection des données auprès de l’entreprise choisie, des analyses ont été
effectuées. Ces analyses consistent à vérifier et à comparer les résultats obtenus à partir
des entretiens et questionnaires posés durant la descente sur terrain par rapport à celui
énoncé dans le cadre théorique de ce présent mémoire. Il met en jeu le jugement personnel
par rapport aux faits relevés ainsi que des données dont on dispose. Il s’agit d’analyser les
données récoltées par rapport aux visions des auteurs énoncées précédemment afin de
vérifier les hypothèses dans l’introduction et ainsi de formuler une hypothèse
matériellement observée dans un premier temps, étudiée, et confirmée.
Le dernier est l’outil de traitement des données. Pour le traitement des données
recueillies, nous avons utilisé le logiciel Excel et Word. Le choix de ces logiciels est
double : d’une part, pour agréger certaines données en les rendant plus facilement à
lire et à comprendre ; puis, pour la transformation des données en tableau ou en figure afin
qu’ils soient plus claires. D’autre part, comme notre étude traite des données financières, ce
logiciel est conçu pour faire des simulations des plusieurs variables sans difficulté.
En effectuant la récolte des données, nous avons été délimités par le temps et par
l’espace ou milieu du terrain. D’abord, puisque notre recherche a été focalisée sur une société,
les enquêtes ainsi que l’entretien n’ont été donc effectuées qu’à l’intérieur de l’entreprise en
question, aucun avis extérieur n’a été consulté. Ensuite en raison de la durée trop courte pour
la réalisation de toutes les activités faisant ressortir cet ouvrage, nous avons penché le
choix de l’élaboration du questionnaire et le choix de la zone d’étude selon la voie la
plus économique en matière de temps. De la même manière, le contenu est généralement
réduit inévitablement par contrainte temporelle. Et enfin, la confidentialité du responsable à
divulguer des informations surtout les données chiffrées a été aussi parmi les obstacles
rencontrés lors de la rédaction de ce présent mémoire.
27
Dans cette première partie, nous avons présenté le cadre général de l’étude, les
fondements théoriques du tableau de bord prospectif ou le BSC ainsi que la méthodologie de
mise en œuvre pour l’élaboration de ce mémoire.
On peut affirmer que la BFV-SG est un établissement bancaire avec une structure
opérationnelle et organisationnelle très pertinente. Ce statut de la BFV-SG lui permet d’avoir
une place très importante dans l’économie nationale en générant des emplois et de la valeur
ajoutée. Cependant, la banque ne peut pas atteindre une meilleure performance et améliorer
sa situation financière qu’en présence d’un département de contrôle de gestion efficace avec
des outils de pilotage efficace comme les tableaux de bord.
DEUXIEME PARTIE :
RESULTATS ET ANALYSE
CRITIQUE DE L’ETUDE
29
Les matériels et méthodologies dont nous avons parlé précédemment ont été faits pour
recueillir des données, informations qui vont être analysé et traiter afin de vérifier si les
hypothèses du départ sont vraies ou fausses et aussi afin de répondre à la problématique
établies à l’avance. Cette deuxième partie nous montre donc les résultats c’est-à-dire les
données recueillies durant les recherches.
Elle sera consacrée :
- premièrement au diagnostic du département Contrôle de Gestion à la BFV–SG et
- deuxièmement au diagnostic de la situation existante au sein de la société.
RESPONSABLE DU
DEPARTEMENT
ADJOINT AU
RESPONSABLE DU
DEPARTEMENT
SECRETARIAT ET
CENTRE DE
DOCUMENTATION
Elle s’occupe des travaux de secrétariat tels que la saisie des notes et documents
sous bureautique, la tenue du registre de réception et envoi du courrier, le classement des
dossiers, de l’accueil des visiteurs, de la gestion des stocks de fournitures (fourniture
de bureau et informatique). Elle prend s’engage sur la gestion administrative du centre de
documentation comme la gestion du registre des prêts, la gestion du registre de mise en
circulation des documents, la réception des documents périodiques et magazines, la
réclamation auprès des utilisateurs et fournisseurs.
Elle assure aussi le suivi de l’évolution décadaire des dépôts clientèle, le suivi
et l’analyse de l’évolution mensuelle des ressources (en cours moyens), la ventilation des
prévisions annuelles des dépôts par agence, et l’élaboration des tableaux de bord
agences partie ressources. Le suivi des crédits de la clientèle entre dans le cadre de ses
activités tels que le suivi de l’évolution décadaire des crédits clientèles, le suivi et l’analyse
de l’évolution mensuelle des emplois (encours moyens), ventilation des prévisions
annuelles des crédits des agences, élaboration des tableaux de bord agences partie emplois.
Elle est en charge du suivi de l’évolution mensuelle du ratio de couverture des risques,
du suivi des remplois interbancaires et de l’élaboration du tableau de bord Western Union.
Elle s’occupe du suivi des intérêts sur les dépôts de la clientèle tel que le suivi et
l’analyse de l’évolution mensuelle des intérêts servis à la clientèle, la ventilation par agence
des prévisions des intérêts servis à la clientèle, l’élaboration des tableaux de bord agences
parties intérêts servis et taux d’acquisition des dépôts, l’élaboration des tableaux de bord
agences partie intérêts perçus et taux de rendement des crédits. Il y a aussi le suivi des
commissions comme le suivi et l’analyse mensuelle des commissions de service et
d’engagement, la ventilation par agence des prévisions des commissions, l’élaboration des
tableaux de bord agences partie commissions. Le suivi des produits et charges exceptionnelles
lui est affilié tel que le suivi et l’analyse de l’évolution mensuelle des produits et charges
exceptionnelles, la ventilation par agence des prévisions des produits et charges
exceptionnelles et le suivi du taux de base bancaire trimestriel de la BFV-SG.
Elle élabore le suivi des frais de fonctionnement (édition des historiques des frais
généraux de l’agence centrale et saisie des ventilations analytiques des charges par direction,
répartition par direction des charges mensuelles du personnel de l’agence centrale, suivi
de l’évolution mensuelle des frais de fonctionnement, élaboration des tableaux de bords
agences partie frais généraux), le suivi de la situation mensuelle de l’état des réserves
33
Il constitue les encours des dépôts et les encours des crédits. Mais, il y a également
les charges à payer sur dépôts à terme, les virements à compenser, les différentes provisions
avec les reprises sur provisions, la retenue de garantie escompte …
35
Il est constitué par les intérêts servis sur les dépôts et les intérêts perçus sur les
crédits. Ces intérêts sont calculés trimestriellement, ainsi les intérêts existants dans le tableau
de bord sont le tiers du trimestre.
Il met à la disposition tous les graphes d’ordre financier tels que le résultat, les frais
généraux, les intérêts… Ces graphes sont accompagnés de commentaires qui servent à
éclaircir la situation aux lecteurs.
2.3.9 Baromètre
Il constitue une synthèse de toutes les informations dans les différents tableaux de
bord cités ci-dessus. Il représente les informations importantes de l’activité mensuelle des
agences avec les chiffres clés qui sont les facteurs clés du succès.
Le département COGES élabore aussi d’autres tableaux de bord tels que le tableau
de bord Western Union et le tableau de bord Monétique. Ces deux tableaux de bord sont
présentés comme le TBAG et établis mensuellement.
Il y a aussi le Document Conseil d’Administration qui est un compte rendu de
l’activité de la banque entre deux conseils d’administration. Ce document est transmis
à tout ce qui participe directement ou indirectement au conseil d’administration de la
banque.
Ainsi, nous pouvons affirmer que le contrôle de gestion de la BFV-SG est opérationnel
et bien organisé. Le tableau de bord de gestion permet de suivre le fonctionnement de la
banque de façon dynamique et régulière. Il effectue ses différentes fonctions et ses
missions de façon efficace par rapport à l’attente de l’établissement. Il permet à la
direction de la banque de prendre des décisions efficientes et efficaces grâce à la qualité des
informations qu’il propose.
De ce fait, nous allons essayer d’aborder un analyse critique de ces tableaux de
bord, d’en donner ses points forts et ses points faibles, ainsi qu’une analyse de la banque en
général.
37
Durant le stage, on a pu constater des points forts et des points faibles que ce soient
au niveau du service COGES, au niveau de l’accomplissement des tâches par poste et au
niveau de la société. Les problèmes existants au niveau du tableau de bord des agences ainsi
que leurs points forts seront abordés puis que c’est l’outil essentiel du pilotage des agences.
Les agences constituent les centres de profit de la banque. Ce diagnostic a été réalisé grâce
aux entretiens avec les différentes cellules du service COGES, aux documents disponibles
dans le service de documentations et aux données représentées dans des différents fichiers
électroniques du service. C’est aussi le fruit d’une recherche personnelle.
Cette section fera ressortir les forces du service COGES ainsi que des tableaux de bord
utilisés. Pour mener à bien les différentes tâches qui se déroulent dans ce service, le contrôleur
de gestion doit posséder de nombreuses qualités comme une forte communication entre
collègues et la polyvalence. Nous allons voire les avantages de l’informatisation des tableaux
de bord, le suivi optimal des tableaux de bord.
L’outil informatique est indispensable pour faciliter les tâches au sein d’une entreprise.
Pour cela, face à la concurrence dans le secteur bancaire Malagasy, la BFV-SG améliore ses
outils pour avoir une meilleure organisation interne. Pour être efficace et rentable, la banque
utilise des moyens de plus en plus sophistiqués pour la gestion de son activité.
Puisque le tableau de bord est essentiellement un flux d’informations, le service
COGES a besoin de cet instrument pour son traitement même s’il existe parfois une
intervention manuelle auprès du service. Le service dispose ainsi de cinq ordinateurs utilisés
respectivement par le responsable du Contrôle de Gestion, son adjoint, le secrétaire, le
stagiaire... Ces ordinateurs sont susceptibles de fournir au tableau de bord deux types de
services à savoir la restitution de données utiles à sa confection ainsi qu’à ses traitements et
ses éditions. Un logiciel est installé et programmé par la Direction Informatique pour aider le
38
Le contrôleur de gestion consacre presque tous ses temps au suivi des tableaux de
bord. Ces tableaux de bord représentent les capitaux qui sont générateurs des produits ou
charges bancaires. Les remplois représentent les crédits octroyés à la clientèle, ils sont
générateurs de produits sous forme d’intérêts et de commissions. Les ressources représentent
les dépôts, ils sont générateurs de coûts. A chaque fin de journée, le niveau des capitaux
fluctue par rapport aux transactions effectuées au cours de la journée. Le contrôleur de gestion
procède à un suivi régulier des tableaux de bord. Cela présente des avantages du fait qu’ils
permettent de mesurer à un instant donné les ressources et les remplois. Ils permettent
également de rendre facile la formation du résultat.
Nous avons constaté que les tableaux de bord sont bien exploités. Le contrôleur de
gestion accorde toujours des temps à comparer les données avec la période précédente pour
voir la variation. Les écarts ainsi constatés sont ainsi riches d’enseignements pour mieux
comprendre l’activité et l’existence des opérations remarquables. Le contenu des tableaux de
bord contient suffisamment des informations. Ce qui permet de faire un suivi rigoureux des
parts de marché.
Les tableaux de bord permettent aussi de comparer les réalisations de l’année par
rapport à l’objectif fixé. On trouve les réalisations de chaque mois au cours d’une année, ainsi
que les cumuls des réalisés et les objectifs fixés. Ils présentent également le pourcentage des
réalisés par rapport aux objectifs fixés. Cela permet donc de voir de près les restes des
objectifs à réaliser. Et quand le contrôleur de gestion remarque des cas critiques en observant
les tableaux de bord, il signale rapidement la direction concernée. Nous avons donc remarqué
39
que le suivi du contrôleur de gestion sur les tableaux de bord est efficace car il permet d’aider
la direction à prendre de mesures correctrices pour améliorer son activité.
Ainsi, cette première section a montré les points forts du système de tableau de bord
de la BFV-SG. Nous avons mis en évidence particulièrement ses aspects positifs sur
l’informatisation du tableau de bord, le suivi optimal des tableaux de bord. Dans la section
suivante, nous allons aborder les points faibles du système de tableau de bord existant.
Le tableau de bord est parmi les outils essentiels permettant de prendre une décision
stratégique au sein de la banque. Ainsi, l’analyse de cet outil occupe une place très importante
au sein du COGES. La direction est chargée de prendre les décisions à court terme qui doivent
être compatibles avec les objectifs à long terme de la banque. Pour cela, il faut une bonne
identification des indicateurs permettant d’anticiper l’avenir tout en assurant les actions de
progrès de l’agence ou en identifiant les causes des écarts significatives entre les objectifs et
les réalisations.
La diffusion des résultats en vue d’entreprendre de nouvelles actions doit être faite au
minimum dans un délai compatible avec l’importance des actions à mener. La qualité de
l’indicateur est donc la principale cause à cette faible réactivité. Le problème réside dans le
fait que le tableau de bord actuel ne permet de montrer que le plan financier au sein d’une
40
agence. Par exemple, si une agence n’a pas atteint les objectifs fixés par la banque, la
direction a l’opportunité de constater les causes des écarts dans un tableau de bord. La
direction va alors prendre une décision, par exemple, adopter une nouvelle stratégie marketing
afin de remédier au problème de rentabilité en attirant davantage de clients. La banque peut
alors adopter une autre stratégie de marketing avec des procédures à suivre dans la
réalisation des efforts à entreprendre pour augmenter les ressources. Cependant, il
n’existe pas d’informations permettant de contrôler si l’agence a respecté ces
procédures ou pas, ce qui constitue une véritable menace pour la banque. Il se peut que
l’agence cherche simplement à augmenter les revenus sans prendre en compte la
satisfaction de la clientèle ou de tout autre domaine indiqué dans les procédures établies
par la banque.
Les conséquences ne se feront pas ressentir immédiatement mais elles vont être
progressives et à long terme. La baisse de la clientèle dans l’agence ou le mécontentement des
employés étant un des problèmes majeurs à craindre dans ce cas. Aucun indicateur ne pourra
renseigner la direction sur ces aspects de la réalité au sein de l’agence, ce qui entraine un
manque de réactivité de la part du siège. Les seules données financières ne peuvent pas à elles
seules refléter la réalité d’une agence.
Il se trouve que les tableaux peuvent ne pas refléter toutes les informations dont on
a besoin. Cela est dû au manque d’exhaustivité des indicateurs c'est-à-dire ne couvrent pas
toujours l’ensemble du domaine où la direction exerce sa responsabilité. Il existe des
domaines négligés par les tableaux de bord, comme le processus interne ou l’axe du
personnel, alors que ces domaines font partie intégrants du facteur clé du succès de la
banque. Cette négligence est causée par l’utilisation constante d’indicateurs axés vers des
données quantitatives qui sont facilement mesurables.
En effet, le service COGES ne doit négliger aucun aspect significatif de l’agence
de la banque surtout s’il peut participer à la rentabilité. La détermination de ces indicateurs
peut être facile mais il faut bien faire attention à son choix. Il est facile de mettre en place
des indicateurs tels que les encours moyens et les encours fin de mois, cependant de tels
indicateurs n’arrivent pas à couvrir les besoins de la direction. Ces données peuvent révéler
une partie de la situation existante mais pas dans son intégralité.
41
directions au sein de la banque qui ont besoin de faire un suivi des indicateurs qualitatifs.
Dans le cas des tableaux de bord existant au sein du Contrôle de Gestion pour suivre la
performance de la direction de la clientèle, il y a un manque d’indicateur qualitatif qui
pourrait être un obstacle pour l’amélioration du travail de cette direction. Ses tableaux de bord
ne sont pas exhaustifs pour permettre de prendre une décision stratégique et opérationnelle. Ils
sont bornés sur des indicateurs quantitatifs tels que les volumes des remplois, ressources, le
nombre des comptes et clients.
Par exemple, s’il y ait une lenteur au niveau des opérations notamment des caisses
dans une agence, des clients continuent à faire des transactions étant donné que c’est leur
agence habituelle. Mais, ces clients vont finir par quitter la banque et en choisir une autre à
cause de leur non satisfaction. Et la baisse du nombre de clients se fera sentir dans la baisse du
résultat global de la banque dans quelques années cumulées. Le problème n’est pas détecté
auprès de la direction car la régression du résultat s’est fait progressivement et la cause est
inconnue dans le système de pilotage de l’agence.
Il n’existe pas d’indicateur qualitatif comme les actes de prospection commerciale,
les clients douteux ou sains. La direction concernée ne voit pas clairement des informations
significatives à travers ses tableaux de bord. Les tableaux de bord utilisés ne permettent donc
pas le pilotage réel de la direction, puisqu’ils ne servent qu’à un suivi limité de ses activités.
De ce fait, la focalisation des tableaux de bord sur les indicateurs quantitatifs présente
des aspects négatifs car les directions destinataires des tableaux de bord sont facilement
impressionnées par les chiffres, alors qu’elles sont contraintes de s’appuyer sur d’autres types
d’informations. Cela réduit ainsi les aspects de la réalité et ne permet pas de faire une analyse
complète pour le pilotage de l’activité. Cette défaillance peut affecter la qualité de la prise de
décision.
Cette section va nous permettre d’analyser d’une manière critique les problèmes liés
au mouvement de l’information au sein du département contrôle de gestion. Ainsi, nous allons
essayer de présenter une analyse SWOT après une analyse du département COGES et une
analyse de la performance la BFV-SG.
43
personnels sont toujours débordés vue l’étendue de ses tâches. Et souvent, elle est induite en
erreur dans leur interprétation. Cela peut avoir des incidences notables dans la gestion de la
société et aussi au niveau de la décision prise. Les contrôleurs de gestion manquent de temps
pour analyser en profondeur les informations qu’ils produisent. Ils expliquent qu’ils disposent
de beaucoup de capacité mais faute de temps, l’essentiel des tâches réalisées correspond à un
contrôle a posteriori limitant les possibilités d’anticipation et de réflexion.
Nous venons de voir les problèmes au niveau du personnel, maintenant nous
essayerons d’analyser la performance de la banque.
Nous allons essayer d’évoquer les résultats sur l’analyse de la performance financière
de la BFV-SG. Cette analyse permet la mesure de rentabilité de la banque. La rentabilité peut
se définir comme son aptitude à dégager son exploitation des gains suffisants, après déduction
des coûts liés à cette exploitation, pour poursuivre durablement son activité. Pour la BFV-SG,
l’existence d’un niveau minimum de rentabilité est nécessaire pour sa poursuite. Cette
rentabilité peut se traduire par différents ratios : Coefficient de rentabilité, Coefficient
d’exploitation et le Coefficient de rendement….
Le coefficient de rentabilité (Return On Equity ou ROE) exprime le rendement des
actionnaires. Il mesure pour les dirigeants leur capacité à atteindre les objectifs fixés et à
assurer le soutien futur des actionnaires. C’est en quelque sorte un indicateur de sécurité. La
prise en compte de ce ratio calculé sur une seule année est insuffisante pour déterminer la
rentabilité de l’institution. Il faut une comparaison entre deux ou plusieurs années. Il est
obtenu par le rapport entre le résultat net et les fonds propres.
45
Tableau n°2 : Calcul de coefficient de rentabilité des deux dernières années de la BFV-
SG
Total des Actifs 1 538 661 209 906,58 1 777 885 497 502,99
Flux de trésorerie net des activités 51 877 813 118,69 339 215 898 737,50
opérationnelle
Flux de trésorerie net provenant des activités -4 531 952 074,80 -11 739 125 376,48
d’investissement
Flux de trésorerie net provenant des activités -44 030 000 000,00 -49 490 000 000,00
de financement
Variation de la trésorerie de la période 3 315 861 043,89 277 986 773 361,02
Le tableau ci-dessus montre l’extrait de flux de trésorerie de la BFV-SG sur les deux
dernières années. On constate une augmentation d’une année à une autre, passant de 3 315 861
043,89 en 2015 à 277 986 773 361,02 en 2016. Cela indique que la banque a une bonne performance
financière.
Ainsi, on peut dire que la performance financière est évaluée par l’étude des différents
indicateurs spécifiques à la banque et par le calcul de sa rentabilité.
Positive Négative
Forces Faiblesses
Opportunités Menaces
Source : Recherche personnelle et avec des idées issues d’une autre mémoire déjà existant16
Cette analyse permet à la banque de se situer par rapport à la réalité existante en son
niveau et aussi de se démarquer de ses principaux concurrents tels que la BOA, la BNI…
16
SOLOFO NY AINA Arson Lilan, « Intégration du balanced scorecard comme outil de pilotage d’une banque
(cas BFV – société générale) », 2010, p 46
49
4.1 Hypothèse 1
Comme nous l’avons vue auparavant, le« tableau de bord est un outil
essentiellement constatatif, fondé sur des données principalement financières et alimenté
uniquement par le circuit d’information comptable »17. C’est un ensemble d’informations
présentées de façon synthétique et destinées au pilotage de l’entreprise et de ses centres de
responsabilités.
Les tableaux de bord sont essentiellement un flux d’informations. Les contrôleurs de
gestion au sein de la banque procèdent à la restitution de données utiles, à ses traitements, à
ses éditions et au suivi régulier des différents tableaux de bord grâce à des ordinateurs. Ces
tableaux de bord sont le CRM, le reporting de gestion mensuel des filiales BHFM/Paris et
enfin les TBAG. Ainsi, les tableaux de bord sont efficaces et il permet la confidentialité des
informations. Et ce suivi régulier des tableaux de bord présente des avantages du fait qu’ils
permettent de mesurer à un instant donné des données nécessaires au contrôle de la
performance de la banque tels que les ressources et les remplois, les encours, les intérêts, les
commissions, les frais généraux, les indicateurs d’activités, les stocks... Ils permettent
également de rendre facile la formation du résultat et des états financiers mensuels.
Ce qui valide notre première hypothèse, qui évoquait que le tableau de bord permet de
connaitre en permanence les données indispensables pour contrôler le résultat financier de la
banque.
4.2 Hypothèse 2
Les études sur les points forts des tableaux de bord établis par le service COGES de la
banque nous a permis de constater que les tableaux de bord sont bien exploités. Le contrôleur
de gestion accorde toujours des temps à comparer les données avec la période précédente pour
voir la variation. Les écarts ainsi constatés sont ainsi riches d’enseignements pour mieux
comprendre l’activité et l’existence des opérations remarquables. Le contenu des tableaux de
bord contient suffisamment des informations. Ce qui permet de faire un suivi rigoureux des
parts de marché.
Les tableaux de bord permettent aussi de comparer les réalisations de l’année par
rapport à l’objectif fixé. On trouve les réalisations de chaque mois au cours d’une année, ainsi
que les cumuls des réalisés et les objectifs fixés. Ils présentent également le pourcentage des
17
De Guerny(J), Guiriec (J) Lavergne (J) - Tableau de bord de gestion – 1986 - Page.A6
50
réalisés par rapport aux objectifs fixés. Cela permet donc de voir de près les restes des
objectifs à réaliser. Et quand le contrôleur de gestion remarque des cas critiques en observant
les tableaux de bord, il signale rapidement la direction concernée.
Cependant, les études sur les points faibles de ces tableaux de bord ont permis de voir
que les indicateurs choisis sont limités sur le plan financier et manques d’exhaustivités. Ce qui
peut être la cause d’une faible réactivité. Seules les informations financières sont suivies avec
une certaine rigueur par le service COGES, mais les politiques générales de la banque sur
d’autres plans sont négligés (clientèle, marketing, ressources humaines, procédures et
processus internes…). Les indicateurs choisis peuvent révéler une partie de la situation
existante mais pas dans son intégralité.
Nous avons donc remarqué que le suivi du contrôleur de gestion sur les tableaux de
bord est efficace car il permet d’aider la direction à prendre de mesures correctrices pour
améliorer son activité. Pourtant, les seules données financières ne peuvent pas à elles seules
refléter la réalité d’une agence ou de la banque toute entière. Donc, les tableaux de bord
regroupent les données utiles au contrôle de la mise en œuvre de la stratégie de la banque
mais incomplets. Les indicateurs du tableau de bord permettent d’apporter une stratégie
d’action à l’entreprise mais non la meilleure. Ce qui ne valide pas la deuxième hypothèse.
4.3 Hypothèse 3
La direction est chargée de prendre les décisions à court terme qui doivent être
compatibles avec les objectifs à long terme de la banque. Pour cela, il faut une bonne
identification des indicateurs permettant d’anticiper l’avenir tout en assurant les actions de
progrès ou en identifiant les causes des écarts significatives entre les objectifs et les
réalisations. La diffusion des résultats permet d’entreprendre de nouvelles actions. La qualité
de l’indicateur est nécessaire à la réactivité. Aucun indicateur ne pourra renseigner la
direction sur les aspects de la réalité au sein de l’entité, ce qui entraine un manque de
réactivité de la part du siège et des conséquences notables sur le long terme.
Les seules données financières ne peuvent pas à elles seules refléter la réalité. Il faut
des indicateurs qui permettent de suivre les politiques générales de la banque sur des plans
autres que financiers et de coordonner pleinement des décisions à court terme avec la stratégie
à long terme de l’entreprise. D’où la nécessité d’un tableau de bord plus globale et plus
efficace c'est-à-dire le BSC. Il va s’adresser au top management (équipe de direction)
puisqu’on va manipuler des données plus stratégiques et annuelles. Ce qui va permettre de
51
piloter les objectifs stratégiques, à aider l’entreprise à atteindre ses objectifs globaux. Il
suppose une causalité entre les quatre domaines des mesures, et l'existence d'un modèle
générique de la performance, qui sont pertinents pour tous les types de compagnies.
Même au niveau du visuel, le BSC présente une page qui synthèse les indicateurs
repartis sur les quatre axes, par contre, un tableau de bord organisationnel peut être lu par des
courbes, graphes sur les différentes évolutions des indicateurs. Ce qui valide la troisième
hypothèse qui suppose que le BSC contribue à la mesure de performance et aide à la prise de
décision.
Ainsi, la première hypothèse et la troisième hypothèse sont tous validées, alors que la
deuxième n’est validée que partiellement. Pour terminer cette étude, des propositions de
solutions faces aux problèmes existants s’avèrent nécessaire.
52
Ainsi, dans ce chapitre analytique du mémoire, nous avons exposé les résultats des
enquêtes menées auprès de la BFV-SG. Nous avons ainsi eu la possibilité de constater les
réalités sur terrain relatives au fonctionnement de la banque, de ses tableaux de bord et sa
performance financière dans un second temps.
Le département COGES de la banque est pertinent et efficace. Mais, on peut
constater que le système de tableaux de bord de la société possède quelques limites telles que
la domination des indicateurs financiers, la faible réactivité, la limite des indicateurs choisis,
incohérence des données avec les objectifs de la banque. Ce qui entraine plusieurs menaces
pour la banque. Dans ce cas, il est indispensable pour la direction de savoir toutes les
informations nécessaires qui reflètent la réalité de l’entreprise pour faire face à
l’environnement concurrentiel. Un nouvel outil permettant un pilotage plus précis et montrant
tous les aspects de la réalité de la banque devient alors nécessaire.
Dans la partie suivante, on va essayer d’utiliser le BSC dans le département
COGES de la BFV-SG pour pallier aux difficultés rencontrées précédemment et permettre à
la direction un meilleur pilotage et une prise de décision efficace.
53
TROISIEME PARTIE :
SOLUTIONS ET
RECOMMANDATIONS
54
Cette troisième partie qui suit s’efforcera de résoudre les anomalies rencontrées au
cours de la partie précédente et de proposer le tableau de bord prospectif ou le BSC comme
recommandation dans le département de COGES au sein de la BFV-SG.
Le but en est de montrer les confrontations entre les théories, la problématique, les
hypothèses et les résultats obtenus afin d’en apporter des solutions pertinentes. D’une part, la
première section développera les solutions appropriées aux problèmes existants et les
améliorations des points faibles cités ci-dessus.
D’autre part, la deuxième section expliquera l’intégration du BSC comme un outil de
pilotage pour compléter les manques d’informations apportés par les tableaux de bord
existant, ainsi que les étapes nécessaires à sa réalisation et ses limites. Les déterminants et les
indicateurs financiers présentés auparavant doivent être complétés par d’autres indicateurs
d’ordre qualitatif.
A partir de ces différentes variables traitées, nous pourrons proposer des marges
correctives afin d’améliorer le système de tableau de bord de la BFV-SG.
55
Chapitre I- Recommandations
Kaplan et Norton ont voulu réagir contre la pratique américaine d’évaluer les
performances des entreprises sur la base d’indicateurs exclusivement financiers qui
privilégient le court terme aux dépens de la stratégie à long terme à travers le BSC. Les
seules informations remontant des filiales ou centres de responsabilité jusqu’aux dirigeants
étaient financières. Les performances étaient uniquement évaluées sur la base d’indicateurs
financiers tels que le « return on investment » (retour sur investissement) qui correspond
approximativement au taux de rendement des capitaux investis. Le BSC au contraire,
équilibre les informations financières et les informations opérationnelles non financières.
Kaplan et Norton supposent qu’une stratégie a été définie et qu’elle s’impose à tous les
niveaux de l’entreprise. Ils font l’hypothèse qu’il existe un modèle général de la performance,
incluant à la fois des facteurs de performance et des relations de causalité. Ce modèle décline
les objectifs stratégiques dans quatre domaines :
- satisfaction des actionnaires ;
- satisfaction des clients ;
- qualité des processus internes ;
- capacité d’innovation et d’apprentissage.
Dans chacun de ces domaines, les objectifs sont associés à des indicateurs qui
mesurent la performance. Chaque entreprise choisit ses indicateurs pertinents en fonction de
sa stratégie propre. On distingue deux catégories d’indicateurs :
- les indicateurs rétrospectifs, essentiellement financiers, qui constatent les résultats a
posteriori ;
- les indicateurs prospectifs, généralement opérationnels, qui annoncent la performance en
devenir.
Cours de Contrôle de Gestion Master, AU : 2015-2016, Université d’Antananarivo, Fac DEGS, Gestion
18
56
Transformation positive, c’est en ces deux mots que la banque résume l’année 2016
avec la transformation des métiers et l’adaptation de nouveaux modes de consommation des
clients. Ce qui a permis des revenus et des performances équilibrés. Et cette performance sera
toujours au bénéfice des clients. Avec le dispositif de création et de rénovation d’agence, les
clients disposent à présent d’un réseau abouti. Et la BFV-Société Générale prolongera cet
effort de transformation, en étant agiles et mobiles.
Leur ambition est d’être la banque relationnelle de référence sur le marché, proche des
clients, choisie pour la qualité de l’engagement des équipes, animée au quotidien par les
valeurs du groupe que sont : l’esprit d’équipe, la responsabilité, l’engagement et l’innovation.
Pour la BFV Société Générale, la banque de demain est celle qui fera partie intégrante du
quotidien de ses clients : « Et pour les accompagner, nous comptons enrichir encore plus nos
services, nous ouvrir à d’autres perspectives. C’est ainsi que nous assumons notre métier de
banque responsable, nous sommes convaincus que l’inclusion financière est un des moteurs
de l’inclusion économique et sociale »19.Ainsi, les objectifs de la banque se concentrent dans
deux points essentiels : les objectifs spécifiques et les objectifs généraux.
- Sélectivité
Développement de nos métiers d’excellence
Ciblage de nos clients et nos zones géographiques
- Innovation
Lancement permanent de nouveaux produits dans les différents métiers
Savoir-faire technique, technologique et marketing
- Rentabilité
Amélioration continue de la productivité et réduction des frais généraux
Gestion du profil de risque et pilotage par la valeur
Les quatre (04) perspectives exposées dans les lignes suivantes sont toujours le pilier
fondamental de la démarche. Les auteurs du BSC proposent d’indiquer les objectifs, de
montrer les indicateurs avec leurs valeurs cibles et d’intégrer les initiatives ou les actions afin
de les ajuster avec les objectifs stratégiques. Notons que le choix des indicateurs dépend de la
stratégie globale de l’entreprise ou de ses objectifs généraux.
L’objectif du BSC est d’intégrer l’ensemble des rapports de cause à effet entre les
indicateurs. Ainsi, il faut noter que la chaine causale a pour sommet les indicateurs de l’axe
financier et que les indicateurs du BSC doivent traduire à la fois les objectifs à court et à long
terme de la banque. Nous pouvons voir dans la figure suivante un exemple de la relation de
causalité entre les indicateurs.
58
Pour atteindre les objectifs à long terme, il est indispensable de rénover les
infrastructures, les matériels et les connaissances. Cet axe concerne trois chapitres : les
hommes, les systèmes et les procédures. Le progrès à mesurer porte essentiellement sur la
mise à jour des compétences des ressources humaines et renforcement du capital humain. La
BFV-SG offre à ses employés différents formations ainsi que des échanges à l’extérieur, par
exemples le E-learning, le BAM 1 et 2… On peut aussi considérer le bien-être des
travailleurs. Par exemple, aux USA, on a instauré un responsable du bonheur pour diminuer
les stress de ces travailleurs et ainsi augmenter leur résultat ou leur valeur ajoutée ou leur
productivité. D’après la stratégie de la banque, nous avons pu identifier les indicateurs
suivants au niveau de l’axe apprentissage : les formations, les collaborateurs, les mobilités
professionnelles, et, le pourcentage du personnel formé (formation académique,
professionnelle, échanges d'expériences internationaux).
20
VORTEX Conseils, « Tableau de bord et indicateurs de performance », p 14
59
Axe apprentissage
Mettre à jour les
Nombre d’heures de
compétences des ressources Evaluer le personnel
Formations
humaines
Développer les métiers
Nombre de Collaborateurs Evaluer le personnel
d'excellence
Mettre à jour les
Nombre d’affectation des Renforcer les compétences du
compétences des ressources
professionnels personnel
humaines
Pourcentage de personnel
formé (formation
académique, Mettre à jour les diplômes, le
Renforcer le capital humain
professionnelle, échanges niveau du personnel
d'expériences
internationaux)
Budget annuel en
Investir massivement dans Réévaluer le budget annuel en termes
termes d'innovation
les nouvelles technologies d'innovation techniques
techniques
Budget annuel en
Investir massivement dans termes d’Entretien et de Réévaluer le budget annuel en termes
les nouvelles technologies renforcement du parc d'innovation techniques
de DAB
Nombre de nouvelles
Etendre le réseau Evaluer des nouvelles agences
agences par année
Pourcentage de zones
Etendre le réseau géographiques Evaluer des nouvelles agences
occupées
D’après ce tableau, la justification de ces indicateurs a été dégagée des objectifs fixés
par la banque dont le but est la satisfaction des actionnaires. Des initiatives sont à prendre
pour améliorer la rentabilité et la profitabilité, ainsi pour réduire les risques.
Ces différentes analyses ont permis la mise en place d’un exemple de la représentation
globale du BSC suivant.
63
Objectifs/ % du
Indicateurs Cible Mesure Tendance Initiatives
Stratégie succès
Axe financier
Accroître le Variation du
Augmenter le
Produit Net 2 Produit Net 10% 9% 90%
Produit Net Bancaire
Bancaire Bancaire
Variation des
Améliorer la Augmenter les
3 Crédits 32% 13% 41%
productivité crédits clientèles
clientèles
Améliorer la
4 Nombre de DAB 80 85 106% Augmenter les DAB
productivité
Accroître le fonds 125 000 000 143 000 000 Améliorer le fonds
6 Fonds propre 114%
propre 000 000 propre
Améliorer 82 000 000 70 000 000 Améliorer le résultat
7 Résultat net 85%
profitabilité 000 000 net
Axe client
Durée de
Fidéliser la Diminuer la durée
8 l’attente dans 5 minutes 10 minutes 50%
clientèle d'attente des clients
une file
Améliorer la
Nombre de
qualité et la Améliorer la qualité
9 réclamation par 10 20 50%
rapidité des des prestations
agence
prestations
Taux de Renforcer la
Améliorer l'image
10 satisfaction des 90% 80% 89% satisfaction des
de l'entreprise
clients clients
Mettre en œuvre
des synergies Nombre de Acquérir divers
11 190 000 198 000 104%
CLIPRI et clients gammes de clients
CLICOM
Renforcer les
Augmenter la part Pourcentage de
12 10% 15% 150% démarches de
de marché nouveaux clients
prospection client
64
Axe processus
Investir
Budget annuel en Réévaluer le budget
massivement
termes annuel en termes
dans les 13 100 UM 100 UM 100%
d'innovation d'innovation
nouvelles
techniques techniques
technologies
Investir
Budget annuel en Réévaluer le budget
massivement
termes d’Entretien annuel en termes
dans les 14 30 UM 25 UM 80%
et de renforcement d'innovation
nouvelles
du parc de DAB techniques
technologies
Nombre de
Etendre le Evaluer les
15 nouvelles agences 5 4 80%
réseau nouvelles agences
par année
Pourcentage de
Etendre le zones Evaluer les
16 50% 40% 80%
réseau géographiques nouvelles agences
occupées
Axe
apprentissage
Mettre à jour les
compétences des Nombre d’heures 10000 11600
17 116% Evaluer le personnel
ressources de Formations heures heures
humaines
Développer les
Nombre de
métiers 18 800 825 103% Evaluer le personnel
Collaborateurs
d'excellence
Mettre à jour les
Nombre Renforcer les
compétences des
19 d’affectation des 80 79 99% compétences du
ressources
professionnels personnel
humaines
Pourcentage de
personnel formé
(formation
Mettre à jour les
Renforcer le académique,
20 20% 15% 75% diplômes, le niveau
capital humain professionnelle,
du personnel
échanges
d'expériences
internationaux)
Mesure largement
supérieur à la cible
Cible atteint
On peut constater d’après ce tableau que les objectifs sont plus ou moins atteints. Cela
se traduit par une bonne application de la stratégie à ce niveau. Les résultats d’évaluation nous
ont permis de définir les initiatives évoquées. Au niveau de l’axe processus, le budget annuel
en termes d'innovation technique a été atteint avec succès. Par contre, d’autres objectifs n’ont
pas été réalisés. Mais, ils sont acceptables. La stratégie est plus ou moins acceptable.
D’après les objectifs fixés au niveau axe client, nous avons pu évaluer les indicateurs
par rapport à la valeur cible. De ce fait, nous pouvons constater que les taux de succès ont
tendance à varier. Les valeurs cibles ont été presque atteintes mais la satisfaction client doit
être renforcée. Et dans l’axe, les objectifs ne sont atteints que dans l’amélioration continue de
la productivité et l’accroissement du fonds propre.
En considérant la relation de causalité des quatre domaines, cet axe financier devrait
montrer une amélioration. Or, les chiffres cités ci-dessus montrent une régression mais cela ne
signifie pas une mauvaise stratégie, mais implique la prise d’initiative à ce niveau comme la
réduction des charges et les coûts en maximisant le résultat net.
Les indicateurs chiffrés et renseignés en pourcentage dans les tableaux précédents sont
issus des formules suivantes.
Le BSC est un outil mis à la disposition des dirigeants. Il leur permet d’évaluer les
performances de la banque. Ce sont les niveaux supérieurs qui définissent les indicateurs.
Ceux-ci sont ensuite déclinés mécaniquement aux niveaux inférieurs selon une démarche «
top down ». Le tableau traduit ainsi la stratégie des dirigeants en objectifs concrets pour les
exécutants. Les indicateurs transposés aux niveaux inférieurs sont des sous-ensembles des
indicateurs des niveaux supérieurs. Ils montrent la contribution des niveaux inférieurs à la
performance de l’entreprise. La relation entre les indicateurs inférieurs et supérieurs devrait
être telle que les exécutants aient des critères individuels d’action et de décision qui
contribuent à la réalisation d’objectifs communs.
Si les objectifs financiers ne sont pas atteints, le tableau permet d’identifier celui des
quatre domaines où se situe la défaillance. Dans le contexte américain, la mesure de la
performance est étroitement liée à l’évaluation individuelle du dirigeant. Le tableau de bord
prospectif est un système de mesure équitable et adapté à la stratégie de l’entreprise. Il
dissuade les dirigeants de se concentrer sur les seuls résultats financiers à court terme.
Cours de Contrôle de Gestion Master, AU : 2015-2016, Université d’Antananarivo, Fac DEGS, Gestion
21
67
Les limites du BSC sont surtout dans les difficultés du choix des indicateurs et aussi
que celles-ci ne représentent pas significativement la situation générale de la banque. En effet,
les indicateurs choisis sont celles qui couvrent l’objectif principal de la direction générale et
sa priorité, par exemple un objectif concernant seulement l’amélioration de la qualité ISO, ou
bien l’image de la banque …
Dans ce chapitre, nous allons procéder aux différentes propositions possibles pour
réviser le système de tableau de bord existant. Dans un premier lieu, nous allons voir des
solutions relatives au sein du département COGES plus précisément au contenu du tableau de
bord ensuite des solutions relatives au sein de l’entreprise en générale.
Des solutions sont proposées pour améliorer l’élaboration du tableau de bord à savoir :
ajouter des indicateurs qualitatifs, améliorer la cohérence des données.
Nous voulons améliorer le contenu des tableaux de bord dont les indicateurs sont
souvent des chiffres. Ces indicateurs ne reflètent pas toujours la mesure et l’analyse de la
performance. Nous allons proposer quelques indicateurs de nature différente pour améliorer le
suivi des tableaux de bord existants au sein de la banque. Cette proposition ne consiste pas à
exclure définitivement les indicateurs quantitatifs mais à ajouter d’autres indicateurs pour les
compléter. Les indicateurs que nous proposons dans cette étude correspondent aux indicateurs
qualitatifs à mettre dans certains tableaux de bord du service.
Par exemple, dans le tableau de bord des résultats, nous conseillons un élément
complémentaire notamment la satisfaction clientèle par le nombre de réclamations obtenues
par agence. Cet élément doit être suivi trimestriellement pour voir au mieux les actions déjà
réalisées et à entreprendre au cours d’une période. Par exemple au cours du premier trimestre,
la Direction a réalisé des stratégies marketing à travers des publicités aux masses médias afin
d’accroître les volumes de crédits octroyés aux clients ou les qualités des services, mais cette
démarche n’a pas réussi, au cours du deuxième trimestre le résultat obtenu reste encore
inchangé, il n’y a pas d’augmentation. Par conséquent, si la Direction voit bien dans son
tableau de bord les actions qu’elle a déjà réalisées au cours du premier trimestre, elle peut
changer d’autres faits pour réussir ultérieurement, par exemple faire des promotions directes
pour les clients ayant faits de nombreuses transactions afin de les fidéliser, rectifier les
conditions de crédits, lancer une nouvelle offre…
69
Nous avons vu l’incohérence des données existantes dans certains tableaux de bord.
De ce fait, nous suggérons de bien formaliser les indicateurs à mettre dans le tableau de bord
en d’autres termes réaliser une démarche ou une norme préétabli dans la définition des
indicateurs dans l’ensemble de la banque afin d’éviter la dispersion des idées. Il convient donc
au contrôleur de gestion d’organiser cette démarche afin de refléter les objectifs ou les
stratégies adoptées par la banque pour sa croissance. En effet, nous estimons qu’il est
nécessaire de bien organiser la démarche d’identification des indicateurs par le contrôleur de
gestion pour s’assurer la cohérence des données ou des indicateurs avec les objectifs
poursuivis.
puisse s’épanouir rapidement, il faudrait que les agents qui s’y trouvent effectuent des
formations périodiques, pour éviter la lenteur d’exécution des tâches. Pour éviter également
que les travaux ne soient pas terminer au délai prévu l’équipe devrait être polyvalent. En
assumant les missions proprement dites d'un contrôleur de gestion, cette position favorise son
indépendance et lui confère un pouvoir d'intervention et de communication. Les missions à
attribuer au contrôle de gestion doivent être les fonctions de pilotage de la société qui sont : la
conception et la mise en place de l'indicateur de gestion ou reporting avec des commentaires
appropriés ; l’établissement (avec les intéressés) des budgets annuels et pluriannuels par
activité et par entité ; répertorier les risques potentiels auxquels est exposé l’établissement ;
évaluer et hiérarchiser ces risques en mettant en place des méthodes d’évaluation ; et analyser
les procédures existantes de contrôle des risques afin d’améliorer ou de mettre en place des
outils.
Pour conclure cette troisième et dernière partie, on peut affirmer que le BSC peut être
adopté pour mieux piloter la performance de la BFV-SG. Il est très utile aux dirigeants
voulant améliorer son efficacité. Il faut que les dirigeants fixent les objectifs les plus
pertinents et choisissent les indicateurs reflétant le mieux à la réalisation de ces objectifs ainsi
qu’à leur prospection.
Cette prospection se traduit par la capacité d’interprétation des résultats et la relation
de causalité des indicateurs choisis par la direction. On peut, ainsi, garantir le succès avec ce
nouvel outil. La banque peut alors espérer des actions à court terme efficaces combinées à la
réalisation des objectifs de croissance à long terme. La banque peut alors espérer un meilleur
pilotage de la performance.
Cependant, le BSC présente différents limites. Il faut alors adoptés d’autres mesures
au niveau du service COGES et au sein de l’entreprise en général.
73
CONCLUSION GENERALE
Par rapport au contexte de l’environnement actuel, il est difficile pour les banques
d’avoir une avantage concurrentielle nécessaire à la pérennité de l’entreprise. Pour se faire, les
dirigeants doivent utiliser des outils biens efficaces et efficients. Ainsi, les membres de la
direction ont besoin d’indicateurs spécifique pour piloter et voir la réalité de la situation. Ces
indicateurs sont regroupés sous forme de tableaux de bord. L’idée est simple, sa mise en
œuvre est plus complexe. La performance de l’entreprise demande une bonne relation de
l’entreprise et leur clients ainsi que les différents services de l'entreprise comme la fonction
stratégie, la fonction marketing et la fonction ressources humaines. Le contrôle de gestion
utilise les données provenant des différentes fonctions de l’entreprise et aide les opérationnels
de toutes origines et les dirigeants à effectuer leur tâche et à prendre des décisions.
Nous avons constaté que la banque a une obligation de mettre en place des plans
opérationnels à moyen terme définissant ce que l’entreprise doit faire dans divers domaines et
la manière de le faire pour mener à bien sa stratégie à long terme afin d’améliorer sa
performance ou augmenter la part de marché. La banque effectue des contrôles pour atteindre
ces objectifs. Elle utilise différents outils pour assurer le pilotage et la prise de décision. Parmi
les outils de contrôle, le tableau de bord a été étudié particulièrement pour répondre à la
problématique. Le tableau de bord fournit un schéma opérationnel qui traduit la vision et la
stratégie en termes quantifiables de performances. L’engagement doit partir du conseil
d’administration. Pour le cas de l’entreprise étudiée, elle possède différents tableaux de bord
tels que le CRM, le reporting de gestion mensuel des filiales BHFM/Paris et enfin, le TBAG.
Les indicateurs utilisés sont journaliers, hebdomadaires, mensuels et annuels.
22
De Guerny(J), Guiriec (J) Lavergne (J) - Tableau de bord de gestion – 1986 - Page.A6
75
Les études sur les points forts des tableaux de bord établis par le service COGES de la
banque nous a permis de constater que les tableaux de bord sont bien exploités. Le contenu
des tableaux de bord contient suffisamment des informations. Ce qui permet de faire un suivi
rigoureux des parts de marché, des variations, des écarts, de l’activité et des opérations ; de
comparer les réalisations de chaque mois ou de l’année par rapport à l’objectif fixé ; et de voir
de près les restes des objectifs à réaliser. Et, s’il y a des cas critiques, le contrôleur de gestion
signale rapidement la direction concernée.
Nous avons donc remarqué que le suivi du contrôleur de gestion sur les tableaux de
bord est efficace car il permet d’aider la direction à prendre de mesures correctrices pour
améliorer son activité. Donc, les tableaux de bord regroupent les données essentielles au
contrôle de la mise en œuvre de la stratégie de la banque. Les résultats évoqués par les
indicateurs des tableaux de bord permet à la banque de contourner, garder ou de changer de
stratégie selon la réalité. Les tableaux de bord effectuent donc un ensemble des tâches qui
aident les responsables à la prise de décision et qui évaluent la qualité de son gestion. Il s'agit
donc d'un travail de conseil et d'assurance pour concevoir, développer et faire fonctionner
certains dispositifs d'information.
La direction est chargée de prendre les décisions à court terme compatibles avec les
objectifs à long terme de la banque. Pour cela, il faut une bonne identification des indicateurs.
La qualité de l’indicateur est nécessaire à la réactivité. Les indicateurs choisis par la banque
ne peuvent pas renseigner la direction sur les aspects de la réalité au sein de l’entité, ce qui
entraine un manque de réactivité de la part du siège et des conséquences sur le long terme.
Les seules données financières ne peuvent pas à elles seules refléter la réalité. Il faut
des indicateurs qui permettent de suivre les politiques générales de la banque sur des plans
autres que financiers et de coordonner pleinement des décisions à court terme avec la stratégie
à long terme de l’entreprise. D’où la nécessité d’un tableau de bord plus global et plus
efficace c'est-à-dire le BSC. Il va s’adresser à la direction puisqu’on va manipuler des
données plus stratégiques et annuelles. Ce qui va permettre de piloter les objectifs
76
stratégiques, à aider l’entreprise à atteindre ses objectifs globaux. Il suppose une causalité
entre les quatre domaines des mesures, et l'existence d'un modèle générique de la
performance, qui sont pertinents pour tous les types de compagnies.
Pour terminer cette étude, des propositions de solutions face aux problèmes existants
ont été avancé. Le BSC peut être adopté pour mieux piloter la performance de la BFV-SG. Il
est très utile aux dirigeants voulant améliorer son efficacité. Il faut que les dirigeants fixent les
objectifs les plus pertinents et choisissent les indicateurs reflétant le mieux à la réalisation de
ces objectifs ainsi qu’à leurs prospections. Cette prospection se traduit par la capacité
d’interprétation des résultats et la relation de causalité des indicateurs choisis par la direction.
On peut, ainsi, garantir le succès avec ce nouvel outil. La banque peut alors espérer des
actions à court terme efficaces combinées à la réalisation des objectifs de croissance à long
terme. La banque peut alors espérer un meilleur pilotage de la performance.
Cependant, le BSC présente différents limites. Le BSC est une nouvelle innovation et
difficile à maîtriser. Il faudra encore plusieurs années le mettre en place. On peut encore
apporter des améliorations sur la mise en place des indicateurs, le principe et la lecture. Il faut
alors adopter d’autres mesures au niveau du service COGES et au sein de l’entreprise en
général comme l’ajout d’indicateurs qualitatifs, l’amélioration des cohérences entre les
données…
vii
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages académiques :
- BFV-Société Générale, « Au service de nos clients et de l’économie : rapport
d’activités 2016 », 2017, 37 pages
- De Guerny (J), Guiriec (J.C.), Lavergne (J.), « Tableau De Bord De Gestion », édition
Delmas et Cie, 1986, Pages de A1 – O23
- FERNANDEZ Alain, « L’essentiel du tableau de bord », 4ème édition, 2013, 20 pages
- Kaplan (R.S.), Norton (D.P.), «Using the Balanced Scorecard as a Strategic
Management System», Harvard Business School Review, Boston Massachusetts, 1996,
254pages
- Kaplan (R.S.), Norton (D.P.),« Translating Strategy into Action: The Balanced
Scorecard », Harvard Business School Press, Boston Massachusetts, 1996, 322 pages
- Selmer (C.), « Concevoir Le Tableau De Bord : Outils De Contrôle, De Pilotage Et
D’Aide A La Décision, 2ème édition », édition Dunod, 2003, 289 pages
- SOLOFO NY AINA Arson Lilan, Intégration du balanced scorecard comme outil de
pilotage d’une banque (cas de la BFV-société générale), 2010, 74 pages
- VORTEX Conseil, « Tableau de bord et indicateurs de performance », 2015, 21 pages
Webographie :
www.banquemondiale.org
www.Larousse.fr
www.tableau-de-bord.org
viii
ANNEXES
ANNEXE 3- QUESTIONNAIRE
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
3) Quels sont les indicateurs qui vous semblent nécessaires pour établir un tableau de bord ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………..
5) Quand est-ce que vous faites des comptes rendus sur vos indicateurs en main à la
direction ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
8) Lors de la réalisation de ce contrôle, quand vous apercevez que les travaux effectués ne
correspondent pas aux objectifs fixés. Quelles précautions prenez-vous ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
9) Les tableaux de bord ont-t-ils un lien avec votre stratégie et vos contrôles ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
10) Pensez-vous que les indicateurs dans le tableau de bord sont nécessaires pour le contrôle ?
Pas important
Moins important
Important
Très important
xv
12) Pensez-vous que les tableaux de bord sont nécessaires dans la prise de décisions de la
stratégie ? Oui- Non
Sinon, pourquoi ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
13) Comment les indicateurs dans le tableau de bord contribuent-t-ils à la détermination des
stratégies ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………….……………………………………………………………………………
…………………………………………………
14) Le tableaux de bord est-il un outil indispensable pour l’amélioration de la situation d’une
banque ?
Oui,
Non
15) Quand est-ce qu’on doit changer de stratégie dans le domaine commercial ?
Chaque jour
Chaque semaine
Chaque mois
Chaque année
xvi
16) Lors d’une détection d’indicateur négatif (non conforme à la situation voulue), est-ce que
vous changez rapidement de stratégie ?
Oui,
Non
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………
17) Quel est selon vous la différence entre le pilotage avec un tableau de bord et sans tableau
de bord ?
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..…………………
…………………………………………………
18) Avez-vous déjà effectué un pilotage sans tableaux de bord ? Oui- Non
RESUME
Il est ici d’examiner la manière dont le BSC contribue dans la gestion d’une
banque. En comparaison avec d’autres outils de mesure à la performance, le BSC est encore
une nouvelle innovation et difficile à maîtriser.
L’ouvrage est divisé en trois parties : la partie I propose une vue d’ensemble sur le
cadre général de l’étude. La partie II étudie les résultats et l’analyse critique de l’étude. Et, la
partie III propose des solutions et des recommandations aux points faibles des tableaux de
bord de la BFV-SG. Cette étude montre que le tableau de bord permet de connaître en
permanence les données indispensables pour contrôler le résultat financier de la banque ; que
les indicateurs du tableau de bord permettent d’apporter la meilleure stratégie d’action à
l’entreprise et que le BSC contribue à la mesure de performance et aide à la prise de décision.
ABSTRACT
Here is to examine the way that BSC contributes in the management of a bank. In
comparison with other perfect tools of measure, the BSC is still a new innovation and hard to
master.
The work is divided in three parts. The part I presents a general overview on the
general framework of the study. The part II studies these results and critical analysis. And the
part III proposes solutions and recommendations to the weaknesses. This study shows that the
dashboard allows to know permanently the useful data to control the financial result of the
bank. The indicators of the dashboard allow to bring the best action strategy to the company
and that the BSC contributes to the performance measure and helps at the decision making.
Mots clés : Contrôle de Gestion, Tableau de bord, BSC, BFV-SG, mesure de la performance,
prise de décision
Encadreur pédagogique : SOLOFOMIARANA Rapanoel Tsirinirina
Encadreur professionnel : RAKOTOARISOA Toky Harifidy