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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
**************
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
**************
MENTION GESTION
**************
MEMOIRE DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION
*************
Parcours : COMPTABILITE AUDIT ET CONTROLE (CAC)

APPORTS DE L’AUDIT EXTERNE SUR LA FIABILITE DE


L’INFORMATION FINANCIERE
CAS DE L’ENTREPRISE TSARA S.A

Présenté par : RANDRIANIRINAMIFIDIMANANTSOA Jascinta Valisoa

Sous l’encadrement de:

Monsieur Monsieur
RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa RAZANANIRINA Bruno Richard
Maître de conférences Expert-comptable et financier

Encadreur Pédagogique Encadreur Professionnel

Année Universitaire : 2015-2016


Date de soutenance : 29 Janvier 2018
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iii

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
**************
DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
**************
MENTION GESTION
**************
MEMOIRE DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION
*************
Parcours : COMPTABILITE AUDIT ET CONTROLE (CAC)

APPORTS DE L’AUDIT EXTERNE SUR LA FIABILITE DE


L’INFORMATION FINANCIERE
CAS DE L’ENTREPRISE TSARA S.A

Présenté par : RANDRIANIRINAMIFIDIMANANTSOA Jascinta Valisoa

Sous l’encadrement de :

Monsieur Monsieur
RANDRIAMIHARISOA Mamy Alpha RAZANANIRINA Bruno Richard
Maître de conférences Expert-comptable et financier

Encadreur Pédagogique Encadreur Professionnel

Année Universitaire : 2015-2016


Date de soutenance : 29 Janvier 2018
I

SOMMAIRE
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
LISTE DES ACRONYMES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION
PARTIE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE I : ZONES DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE
Section 1: Zone d’étude
Section 2 : Méthodologie
CHAPITRE II : CADRAGE THEORIQUE
Section 1 : L’information financière et le critère de la fiabilité
Section 2 : L’audit externe et sa liaison avec la fiabilité de l’information financière
PARTIE II : CADRE D’ANALYSE
CHAPITRE III : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES DE LA SOCIETE TSARA S.A
Section 1 : Fonctionnement du commissariat aux comptes au niveau de l’entreprise
Section 2 : La mission d’audit effectué sur terrain
CHAPITRE IV : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES
Section 1 : Forces
Section 2 : Faiblesses
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE V: RECOMMANDATIONS POUR L’ENTREPRISE TSARA S.A
Section 1 : Recommandation pour TSARA S.A nécessitant une action immédiate
Section 2: Renforcement du contrôle interne de l’entreprise
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS GENERALES POUR L’AMELIORATION DE LA
QUALITE DE L’AUDIT
Section 1 : Recommandations pour l’entreprise auditée
Section 2: Solution au niveau du cabinet ou de l’auditeur
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
II

REMERCIEMENTS
Nous tenons avant tout à remercier Dieu tout puissant et miséricordieux, qui nous a donné la
santé, la force, le courage et la patience tout au long de ces années d’étude s jusqu’à
la présentation de ce travail de recherche. Que la gloire Lui soit rendue pour l’éternité.
Nous tenons également à saisir cette occasion pour adresser nos sincères remerciements et nos
profondes reconnaissances à :
- Monsieur RAMANOELINA Armand René Panja, Professeur titulaire et Président
de l’Université d’ANTANANARIVO pour sa volonté de diriger cette université afin de
permettre la production du savoir, sa conservation, sa valorisation et sa transmission ;
- Monsieur RAKOTO DAVID Olivaniaina, Maître de conférences et Doyen de la
faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université
d’ANTANANARIVO pour la bonne direction de la faculté et pour son aide dans la
préparation des dossiers qui nous ont été très utiles ;
- Madame RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corine, Maître de conférences et Chef
de Département de la filière Gestion pour sa détermination et ses sacrifices dans le but de
développer et faire prospérer notre Département ;
- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur en Gestion et Directeur du
Centre d’Etude et de Recherche en Gestion pour son soutien pédagogique qui nous a
été vraiment bénéfique ;
- Monsieur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alpha, Maître de conférences et
Enseignant chercheur à la Faculté DEGS de l’Université d’Antananarivo, notre encadreur
pédagogique, qui a bien voulu nous diriger, corriger et aider dans la réalisation de ce
mémoire ;
- Monsieur RAZANANIRINA Bruno Richard, Expert-comptable et Financier,
associé fondateur du Cabinet ETIKA, notre encadreur professionnel, pour son encadrement à
travers ses conseils et ses directives tout au long de la réalisation de ce mémoire ;
- Monsieur RAKOTOMAHANINA Genlis, gérant du cabinet ETIKA de nous avoir
accueilli a sein du cabinet auprès duquel nous avons préparé cet ouvrage.
- Tous les enseignants du Département Gestion pour leur dévouement à nous offrir,
leurs connaissances et leurs conseils durant ces années d’études au sein du Département ;
- Tout le personnel du Cabinet d’expertise comptable ETIKA GESTION AUDIT.
- Enfin, nos remerciements les plus sincères à toutes les personnes qui ont contribué de
près ou de loin à l’élaboration de cet ouvrage, tout particulièrement à ma famille et à mes
amis pour leur aimable soutien.
III

AVANT-PROPOS
Depuis quelques années le Département Gestion de la Faculté DEGS de l’Université
d’Antananarivo a créé une formation professionnelle en Comptabilité Audit et Contrôle afin
de répondre aux besoins du marché du travail actuel. Cette formation est sanctionnée par le
diplôme de MASTER II en Science de Gestion et son obtention est conditionnée par la
réussite aux examens théoriques passés à la fin de la formation ainsi que par la
présentation d’un mémoire de fin d’études.

Pour ce faire, chaque étudiant se doit, simultanément à la formation, d’occuper un emploi ou


bien d’effectuer un stage en vue de mettre en pratique les acquis théoriques durant la
formation et surtout de rédiger un mémoire et le soutenir. Ainsi, nous avons élaboré le présent
ouvrage qui porte sur l’« Apport de l’audit externe sur la fiabilité de l’information
financière».

A ce titre, cet ouvrage donne au lecteur un aperçu de l’importance de l’audit externe au sein
d’une entreprise, surtout en matière de la recherche d’une information fiable.
IV

LISTE DES ACRONYMES

AG : Assemblée générale

CA : Chiffres d’affaires

CAC : Commissaire Aux Comptes

CAPEX : Capital expenditures

CGI : Code Général des Impôts

DOP : Directeur des opérations

DSCG : Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion

IAS/IFRS : International Accounting Standards / International Financial Reporting Standards

IFAC: International Federation of ACountants

IR : impôt sur le revenu

ISA : International Standards on Auditing

OEC : Ordre des Experts Comptable

PCG : Plan Comptable Général

PV : Procès-Verbal

RAF : Responsable administratif et financier

RCS : Registre du Commerce et des Sociétés

SA : Société Anonyme

SARL : Société à Responsabilité Limitée

TTC : Toutes taxes comprises

TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée


V

LISTE DES TABLEAUX


TABLEAU 1 : FICHE SIGNALETIQUE DE L’ENTREPRISE TSARA S.A ......................................................................... 7
TABLEAU 2 : COMPOSITION DE L’EQUIPE ............................................................................................................... 30
TABLEAU 3 : DETERMINATION DU SEUIL DE SIGNIFICATION (EN ARIARY) ............................................................. 32
TABLEAU 4 : DENOUEMENT DES ZONES DE RISQUES IDENTIFIES ............................................................................ 35
TABLEAU 5 : PRINCIPALES ASSERTIONS A VERIFIER POUR LA REALISATION DES SOLDES DES COMPTES. ................ 36
TABLEAU 6 : SOLDE COMPTE CLIENT EN COMPTABILITE ET CONFIRMATION........................................................... 40
TABLEAU 7:TABLEAU RECAPITULATIF DES DIFFERENTES ANOMALIES ET CONSTATATIONS DEGAGEES ................. 49
VI

LISTE DES FIGURES


FIGURE 1 : LA DEMARCHE GENERALE DE L’AUDITEUR EXTERNE........................................................................... 16
FIGURE 2 : FONCTIONNEMENT DE L’ETUDE DE CAS ............................................................................................... 27
1

INTRODUCTION
A l’époque féodale, « l’audit » qui vient du mot latin « audire » qui signifie « écouter »
consistait à une enquête sur des problèmes financiers auprès des vassaux, ceci est une
recommandation du suzerain, l’auditeur écoutait alors les explications fournies par les
vasseaux et les rapportait à son maître.

Après la révolution industrielle, les audits étaient accomplis à la demande des propriétaires
d’une entreprise qui voulaient avoir l’assurance d’une bonne tenue de la comptabilité et que
les créanciers étaient correctement comptabilisés.

Mais de nos jours, l’audit se présente sous différente forme comme l’audit organisationnel,
l’audit opérationnel, l’audit interne, l’audit social, l’audit financier, etc. Mais quel que soit le
type de l’audit, il est défini d’une manière générale comme étant une vérification par rapport à
un référentiel. C’est-à-dire vérification par rapport à des normes ou des critères définis.

Le type d’audit le plus répandu est l’audit des états financiers, appelé audit financier ou
encore le commissariat aux comptes. Ce type d’audit est un audit de type externe, c’est-à-dire
un contrôle mené par une personne extérieure à l’entreprise.

Selon l’IFAC l’audit financier est défini comme étant « une mission de vérification des états
financiers ayant pour objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion selon laquelle
les états financiers ont été établis dans tous leurs aspects significatifs conformément à un
référentiel identifié. »

Cette mission de vérification est réalisée par un professionnel compétent et indépendant.

Cette expansion de l’audit financier est surtout due au besoin des utilisateurs des états
financiers d’avoir des informations financières de bonne qualité et aussi à l’obligation de
nomination du commissariat aux comptes pour certains types d’entreprises comme les
sociétés anonymes et les sociétés à responsabilité limitée qui répondent à une certaine
condition.

D’une simple définition, l’entreprise est l’ensemble des moyens : personnel et capital réunis et
organisés, destinés à produire des biens et/ou des services qui seront vendus pour réaliser des
bénéfices.
2

Pour son fonctionnement, plusieurs acteurs et agents entrent en jeu. Ces différents acteurs et
agents ont tous besoins d’avoir une connaissance sur la situation de l’entreprise surtout sa
situation financière. L’entreprise doit donc communiquer les informations financières avec
ces derniers.

En effet, ce sont les états financiers qui constituent le principal moyen de communication de
l’information financière aux différents utilisateurs ; soit internes comme les dirigeants, les
organes d'administration, les actionnaires ; soit externes comme les investisseurs, les prêteurs
ou encore d’autres utilisateurs.

Or, ces derniers ont besoin que ces informations financières soient fiables et crédibles pour
qu’ils puissent prendre de bonne décision.

Cependant, ces états financiers peuvent être falsifiés ou incorrects. D’où la nécessité du
recours à l’audit externe pour vérifier la régularité et la sincérité des comptes présentés par les
dirigeants de l'entreprise pour assurer la fiabilité et la crédibilité de ces informations
financières. Il s’agit ici d’un audit financier ou encore appelé commissariat aux comptes.
C’est d’ailleurs le type de l’audit externe que nous allons parler dans cet ouvrage.

La vérification des états financiers par l’auditeur externe débouche sur l’établissement d’un
rapport dans lequel l’auditeur exprime son opinion sur la qualité des informations examinées.

Ainsi, d’après tout ce que nous avons parlé, une entreprise pour être pérenne a besoin de
disposer des informations financières fiables et crédibles.

C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons décidé d’axer le thème de notre étude
sur les « Apports de l’audit externe sur la fiabilité de l’information financière », cas de
l’entreprise TSARA S.A.

Ainsi, la problématique qui se pose c’est : « comment l’audit externe peut contribuer à
l’obtention d’une information fiable ?».

Pour cela, l’objectif global du présent travail consiste à montrer que l’audit externe est un
élément indispensable pour garantir la fiabilité de l’information financière.

Pour répondre à notre problématique, nous avons établi deux hypothèses à confirmer à la fin
de l’étude. La première hypothèse stipule que l’audit externe détecte les anomalies dans les
états financiers. Et la deuxième hypothèse énonce que l’audit assure la conformité de
l’information financière aux prescriptions légales en vigueur.
3

De ces deux hypothèses découlent les résultats attendus dans la réalisation du présent
ouvrage. Il s’agit d’un côté de la fiabilité de l’information financière et crédibilité des états
financiers. Et d’un autre côté, il s’agit de confiance des utilisateurs des états financiers.

Ainsi, pour bien mener l’étude, l’ouvrage est structuré en trois parties, à savoir une partie pour
présenter le cadre général de l’étude, pour connaître dans quel contexte se situe le sujet ;
ensuite une partie analytique ou le cadre d’analyse qui consiste une étude de cas, et enfin une
partie qui sera consacrée pour les propositions des solutions et des recommandations.

La première partie sera divisée en deux grands chapitres dont le premier consiste à la
présentation de la zone d’étude ainsi que la méthodologie de recherche. Tandis que le second
offre un aperçu sur la description des cadrages théoriques où on va exposer les théories
générales relatives à ce thème, qui tournent surtout autour de l’audit externe et plus
précisément le commissariat aux comptes et la fiabilité de l’information.

La deuxième partie, tient à préciser l’analytique qui est le résultat d’analyse effectuée
sur terrain où nous avons pris le cas de l’entreprise TSARA S.A. Cette deuxième partie sera
aussi divisée en deux chapitres dont le premier présentera le commissariat aux comptes de
l’entreprise TSARA S.A en vue de dégager le résultat sur la fiabilité de l’information
financière diffusée par l’entreprise. Le deuxième consistera à faire des analyses des forces et
faiblesses de la réalisation de la mission d’audit.

Enfin, la troisième aux propositions de solutions et recommandations sur les points que nous
avons constatés après le résultat de notre analyse. Elle offre les issues possibles permettant à
l’entreprise d’être un peu plus performantes. Ainsi que des recommandations ne concernant ni
le cabinet ETIKA, ni l’entreprise TSARA S.A, mais des recommandations générales qui
visent à améliorer la qualité de l’audit afin d’augmenter le degré de fiabilité de l’information
financière après audit.
4

PARTIE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE


Connaître dans quel contexte se situe le sujet est le principal objet de cette première partie. En
effet, cette partie sera divisée en deux grands chapitres.

Le premier chapitre intitulé « zones de l’étude et méthodologie » sera destiné à présenter les
milieux ou plus précisément les entreprises où nous avons pu creuser les informations pour
pouvoir faire l’analyse dans la deuxième partie. Mais aussi d’aborder les méthodologies
détaillées pour arriver à l’aboutissement de ce mémoire.

Ensuite, le second chapitre va être consacré à la description des cadrages théoriques où on va


exposer les théories générales relatives à ce thème. Dans notre cas d’espèce, l’idée générale
du thème réside dans les expressions suivantes : l’audit externe ou le commissariat aux
comptes, l’information fiable.
5

CHAPITRE I : ZONES DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE

Un travail de recherche nécessite un milieu à explorer, ainsi qu’une méthodologie bien


détaillée. Ce chapitre sera subdivisé en deux sections, dont la première étant la zone de l’étude
et la deuxième étant la méthodologie.

Section 1: Zone d’étude

Pour mener à bien ce travail, nous avons effectué n stage a sein d’un cabinet d’expertise
comptable « ETIKA GESTION AUDIT » qui assure le commissariat aux comptes de
l’entreprise TSARA S.A qui dans le cadre de cette recherche a été choisi comme zone
d’étude.

1.1 Présentation du cabinet ETIKA GESTION AUDIT

Comme toute entité, le cabinet ETIKA GESTION AUDIT a une histoire. Elle mène des
activités et dispose des ressources qui lui sont propres. Ainsi, cette sous-section est consacrée
à la présentation du cabinet dans laquelle nous avons effectué notre stage.

1.1.1 Historique du cabinet

Le cabinet ETIKA GESTION AUDIT compte derrière lui 10 ans d’existence. De la petite
structure à la base, ETIKA GESTION AUDIT s’est développé et a su s’adapter au contexte en
mettant constamment ses compétences à jour. Son développement a été linéaire. Dans le but
d’améliorer les services offerts à ses partenaires, le cabinet a rejoint en 2016 le rang du réseau
JPA International.

En effet, JPA c’est un réseau international d’experts comptables, d’auditeurs et de conseils


indépendants. Ce réseau a été créé à l’initiative de Jacques Podvin dans le but d’aider les
membres de la profession à se développer à l’international.

En rejoignant le réseau JPA International, l’équipe ne cesse de progresser vers l’excellence en


bénéficiant de manière constante de formations de haut niveau et de l’expertise du réseau. Le
cabinet ETIKA GESTION AUDIT est un cabinet d’expertise comptable qui accompagne les
entreprises dans divers services d’une manière professionnelle et pragmatique.

Son implantation rayonne au niveau national par la mobilité de ses collaborateurs et une
clientèle large et diversifiée.
6

1.1.2 Identité du cabinet

Le cabinet ETIKA GESTION AUDIT est un cabinet d’expertise comptable créé le 20 Mai
2010 sous la forme juridique de SARL. Il est fiscalement immatriculé sous 1 001 810 116,
son numéro statistique est le 69103 11 1999 0 01623. Le cabinet se situe à l’Immeuble
FIARO à Ampefiloha-Escalier D 1ère étage. C’est une société qui détient un capital de
2.000.000 Ariary.

1.1.3 Les principales activités du cabinet

Les différentes activités du cabinet seront présentées en annexe. En effet, le cabinet ETIKA
GESTION AUDIT se lance principalement dans les travaux d’expertise comptable, de
commissariat aux comptes et de conseil.

Notre étude va surtout se focaliser sur l’activité de l’audit comptable et financier autrement dit
va être orientée dans le sens du commissariat aux comptes.

1.1.4 Objectifs du cabinet

Les principaux objectifs du cabinet est de fournir des prestations de bonne qualité en donnant
une assurance pour chaque dossier traité. Le cabinet se veut être une référence dans son
domaine en misant sur sa notoriété et sa bonne réputation.

En effet, le cabinet est très ambitieux dans la détermination de ses objectifs. Pour cela, les
associés jugent que le respect des normes et des dispositions sont indispensables dans
l’amélioration des prestations et de l’atteinte des objectifs.

A part les règlementations internationales et nationales, le cabinet dispose des règlementations


internes régissant la réalisation des travaux que tous les collaborateurs doivent respecter. Ces
règlementations sont mises en place dans le but d’améliorer la qualité des prestations d’audit.

1.2 Présentation de l’entité étudiée

Cette sous-section consiste à présenter l’entité, client du cabinet ETIKA GESTION AUDIT
que nous avons pris pour faire de l’analyse dans la deuxième partie de ce mémoire. Dans
notre cas d’espèce, nous avons pris le cas de la société TSARA S.A.
7

1.2.1 Historique de l’entité

La société TSARA S.A est une société anonyme régie par la loi N° 2003-036 du 30 janvier
2004 sur les sociétés commerciales à Madagascar, immatriculée au RCS le 13 décembre
2013 sous le numéro, RCS Antananarivo 2013 B 00956 avec un capital de MGA 150 000
000,00. Après la résolution prise lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire du 03 juin
2016, qui a modifié l’article 6 des statuts, son capital social s’élève à MGA 4.650.000.000,00.

1.2.2 Identité

Afin de garder la confidentialité de cette entité, nous ne pouvons donner l’intégralité des
informations concernant l’entité, nous avons également remplacé le nom de la société.

Tableau 1 : Fiche signalétique de l’entreprise TSARA S.A

Dénomination TSARA S.A


Date de création 13 Décembre 2013
Statut juridique Société anonyme
Capital 4 650 000 000,00 Ariary
Siège Ivato
Source : Cabinet 2017

1.2.3 Activité
La société TSARA S.A a comme activité principale la culture, la Plantation, l’Achat, la
Collecte, le Stockage, le Conditionnement, la Vente en gros, l’Importation et l’Exportation de
céréales.

Mais elle a aussi comme activité annexe toutes opérations mobilières ou immobilières,
financières ou commerciales se rattachant directement ou indirectement à l’objet, ou
susceptible d’en favoriser le développement et la réalisation.

Section 2 : Méthodologie

Pour mener à bien cette étude, il a fallu adopter une méthodologie pour le recueil et le
traitement des informations. Cette section traitera donc la méthodologie que nous avons
adoptée pour parvenir à la rédaction du présent mémoire. Elle décrira la manière dont la
recherche a été conduite.
8

2.1. Méthode de collecte de données

Il s’agit ici de la manière dont nous avons procédé pour collecter les données afin de réaliser
ce mémoire de fin d’étude. A ce sujet, les techniques de collecte d’informations telles que la
recherche documentaire, l’observation participante et entretien ont été largement utilisées.

2.1.1 Recherches documentaires

Une partie considérable de la documentation que nous avons exploitée dans la réalisation de
cet ouvrage a été le fruit de recherches effectuées sur le web et de recherches
bibliographiques. En effet, c’était par la consultation de divers documents se rapportant au
thème étudié, dont généralement, l’audit externe et plus précisément le commissariat aux
comptes, les informations fiables, que nous avons pu puiser des données pour la confection
du présent mémoire.

L’internet est connu comme étant la plus grande banque de données disponible et accessible à
tout le monde. Le recours à des recherches sur Internet nous a beaucoup aidés dans
l’élaboration du présent mémoire compte tenu de sa rapidité et de la possibilité d’affiner les
recherches. Ainsi, pour mener à bien cette étude, nous avons recherché et téléchargé tous les
documents (lois, articles, ouvrages, manuels, mémoires, etc.) relatifs à notre sujet de
mémoire. Comme les lois sur la société commerciale, les manuel de procédure d’audit, les
différents normes, etc.

2.1.2 Observation participante et entretien, observation des documents

C’est en effectuant un stage au sein d’un cabinet d’expertise comptable et plus précisément
dans le domaine de l’audit comptable et financier ou le commissariat aux comptes que nous
avons pu procéder à cette observation participante et à l’entretien. En tout cas, les parties
analytiques et propositions de solutions de notre ouvrage n’auraient pu être rédigées sans une
observation directe et une participation aux traitements d’informations. Grâce à notre
participation aux activités du cabinet dans la mission d’un commissariat aux comptes que
nous avons eu la possibilité de vivre la réalité des sujets observés.

Pour la réalisation de ce mémoire, nous avons pris le cas de l’entreprise TSARA S.A. Durant
la descente sur terrain, nous n’avons pu traiter que quelques parties des travaux du
commissariat aux comptes, c’est à partir d’une simple observation des documents et des
informations concernant les travaux effectués au niveau de l’entreprise que nous avons pu
9

compléter les informations. Nous avons consulté par exemple les dossiers permanents, les
dossiers courants, le rapport annuel,…

Nous avons également eu la possibilité de s’entretenir, de discuter avec les différentes


personnes travaillant dans le cabinet à savoir les dirigeants et principalement les différents
auditeurs pour nous répondre à d’éventuelle question concernant la mission de l’audit. Cet
entretien avec les collaborateurs nous a permis aussi d’obtenir des informations nécessaires
pour la réalisation de ce travail.

D’ailleurs, les personnels du Cabinet nous a traités, en étant un stagiaire, comme un membre à
part entière de la structure. Ce sentiment d’appartenance nous a beaucoup aidé dans
l’intégration de la structure et a facilité la collecte des données à travers les discussions et
échanges effectuées.

2.2. Traitement des données et difficulté rencontrée

Cette section va présenter les méthodes de traitement des informations collectées ainsi que les
difficultés rencontrées lors de la réalisation de ce mémoire.

2.2.1 Traitement des informations

Tout d’abord, les informations collectées par les différentes techniques citées
précédemment ont été triées et filtrées de manière à écarter celles qui n’étaient pas
nécessaires, ni pertinentes c’est-à-dire n’ayant pas un rapport avec notre thème. Ensuite, les
informations retenues serviront de bases pour la confection de notre mémoire.
L’utilisation de MS Excel a été nécessaire pour le traitement des calculs et MS Word pour le
traitement de texte.

2.2.2 Difficultés rencontrées

La descente sur terrain n’a été effectuée que pendant quelques jours, d’où, nous n’avons pas
eu beaucoup de temps pour être en contact avec l’entreprise pour avoir des informations
beaucoup plus approfondies. Nous avons essayé alors de traiter le sujet en analysant les
données et les informations que nous disposons sans être plus en contact avec l’entreprise
TSARA S.A
10

CHAPITRE II : CADRAGE THEORIQUE

Afin de pouvoir entrer dans le cas pratique, une présentation des différents rappels théoriques
relatifs à notre thème est indispensable.
Ce chapitre va nous montrer les aspects théoriques pour permettre de comprendre que la
disposition d’une information fiable est en relation avec la pratique de l’audit externe. Dans
cet ouvrage l’audit externe est ici considéré dans le sens du commissariat aux comptes.

Section 1 : L’information financière et le critère de la fiabilité

Nous voulons entendre par recherche d’information fiable, les informations financières
diffusées par l’entreprise. Il est alors préférable de parler un peu de la généralité de
l’information financière avant d’entrer dans les critères de fiabilité.

1.1 Définition de l’information financière

L’information financière est définie comme étant l’ensemble des communications officielles
et obligatoires auxquelles sont soumises les sociétés. Ainsi, le PCG 2005 indique que ce sont
les états financiers qui constituent le principal moyen de communication de l’information
financière.

1.2 Etablissement des états financiers, une responsabilité des dirigeants

L’établissement des états financiers est sous la responsabilité des dirigeants. Ces derniers ne
peuvent pas les garder pour eux même mais doivent les communiquer aux autres acteurs de la
vie économique de l’entreprise qui utilisent eux aussi ces états financiers.

1.3 Utilisateurs des états financiers

Nombreux sont les utilisateurs des états financiers. Le PCG 2005 étale ces différents
utilisateurs des états financiers, à savoir : les dirigeants, les organes d’administration et de
contrôle, et les différentes structures internes de l’entité ; les fournisseurs de capitaux comme
les propriétaires, les actionnaires, les investisseurs ou banques et les autres bailleurs de fonds;
l'Administration et les autres institutions dotées de pouvoirs de réglementation et de contrôle
où nous pouvons citer les autorités fiscales, statistiques nationales et autres organismes ayant
un pouvoir de planification, de réglementation et de contrôle ; les autres partenaires de l'entité,
tels les assureurs, les salariés, les fournisseurs ou les clients; mais encore les autres groupes
d'intérêt, y compris le public de façon générale.
11

1.4 Caractéristiques d’une information fiable

D’une manière générale, une source d’information est dite fiable si on peut lui faire confiance.
La fiabilité de l’information désigne alors le degré de confiance que l’on peut accorder.

Mais selon le PCG 2005 l’information est dite fiable lorsqu'elle est exempte d'erreurs,
d'omissions et de préjugés significatifs, et lorsque son élaboration a été effectuée sur la base
des critères suivants : recherche d'une image fidèle, prééminence de la réalité sur l’apparence,
neutralité, prudence, exhaustivité.

D’une manière logique une information financière fiable est tout simplement une information
de bonne qualité et pertinente.

Ainsi, l’audit constitue un facteur clé permettant aux utilisateurs des états financiers de
prendre leurs décisions propre en garantissant l’image fidèle des informations financières
communiquées.1

Mais la question qui se pose c’est que comment s’assurer de la fiabilité et de la qualité de
l’information financière diffusée par l’entreprise ?

C’est ainsi que l’audit externe entre en jeu pour assurer cette fiabilité et qualité de
l’information financière.

Section 2 : L’audit externe et sa liaison avec la fiabilité de l’information


financière

Nous cherchons à montrer dans cette section les théories selon lesquelles l’audit externe
mène vers la fiabilité de l’information financière. Nous tenons à préciser que nous nous
basons toujours sur le commissariat aux comptes.

Ainsi, nous verrons, l’objectif de l’audit, les missions et obligations du commissaire aux
comptes ainsi que tous les éléments relatifs à l’audit externe qui conduisent vers l’obtention
d’une information fiable.

1
Riadh Manita, « La qualité de l’audit externe : proposition d’une grille d’évaluation axée sur le processus
d’audit », Management 2008/2 (Vol.11), p.191
12

2.1 Objectif de l’audit externe

Nous avons vu qu’une information est dite fiable quand on peut lui faire confiance et quand
les états financiers d’une institution ne présentent aucune anomalie significative. Une donnée
est qualifiée significative si son omission ou son inexactitude peut influencer la décision des
destinataires des états financiers. Ainsi, selon l’IFAC, « le but d’un audit est de renforcer le
degré de confiance des utilisateurs présumés des états financiers. Celui-ci est atteint par
l’expression par l’auditeur d’une opinion selon laquelle les états financiers sont établis, dans
tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable applicable. Pour la
plupart des référentiels comptables à usage général, cette opinion porte sur le fait que les états
financiers sont présentés sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, ou donnent une
image fidèle conformément à ce référentiel. Un audit réalisé selon les Normes ISA et effectué
en conformité avec les règles d’éthique applicables permet à l’auditeur de forger son
opinion ».

Nous pouvons déjà partir de ce point-là que la pratique de l’audit externe conduit à
l’obtention d’une information fiable.

En outre, « la confiance dans l’information financière » fait partie des apports fondamentaux
des travaux d’audit à l’entreprise à part l’optimisation du système de contrôle interne et la
formation et la motivation du personnel2.

2.2 Le commissariat aux comptes

Le commissariat aux comptes peut être imposé par un partenaire financier ou par la loi à
certaines organisations pour l'audition et la validation périodique de leurs comptes.

Selon la loi 2003-036, loi sur les sociétés commerciales, la nomination de commissaire aux
compte est obligatoire pour les sociétés anonymes S.A et pour les sociétés à responsabilité
limité S.A.R.L qui ont un capital supérieur à 20.000.000Ariary ou qui remplissent l’une des
conditions suivantes : un CA supérieur à 200.000.000Ariary, un effectif du personnel
supérieur à 50.

Seul les experts comptables inscrits au tableau A de l’ordre peuvent exercer les fonctions de
commissaires aux comptes.

2
Audit externe, Manuel d’audit financier à l’usage des praticiens et des entreprises, p.31.
13

Les principales obligations du commissaire aux comptes pour la réalisation de ses missions
sont les suivantes le respect de la loi sur la profession comptable, des codes d'éthique et de
déontologie, du règlement intérieur ainsi que des normes professionnelles de l'Ordre.

En réalité, les missions du CAC sont de deux sortes. Il y a d’un côté les missions
permanentes et de l’autre, les missions occasionnelles.
Les missions que les CAC exercent d’une manière permanente consistent à :
 exercer un contrôle légal auprès des entités où ils ont été désignés : vérifier les livres et
les valeurs de l’entité, s’assurer de la sincérité des informations données dans le rapport de
gestion et autres documents adressés aux associés, vérifier que l’égalité des associés est
respectée dans les SA ;
 certifier les comptes annuels : s’assurer qu’ils sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle de l’entité en termes de résultats, situation financière et de patrimoine;
 informer les membres du gouvernement de l’entreprise (l’organe d’administration pour
les SA et l’AG pour les SARL) du résultat de leurs investigations ;
 révéler au Procureur de la République, les faits délictueux commis au sein de la société et
découverts au cours de leurs investigations ;
 prévenir les difficultés de l’entreprise et enclencher la procédure d’alerte le cas échéant.

A côté de ces missions permanentes, les CAC remplissent également des tâches variées de
contrôle lors de la survenance de divers évènements tout au long de la vie de l’entité telles
que les opérations d’augmentation ou de diminution de capital, cessions de parts sociales,…

Mais pour la réalisation de sa mission, le commissaire aux comptes peut recourir à des
collaborateurs c’est-à-dire des auditeurs pour effectuer les travaux de vérification, l’auditeur
est donc toute personne qualifiée pour effectuer l’audit. Et pour être qualifié à effectuer un
travail d’audit, il faut avoir les critères suivants à savoir être compétent et indépendant. Ces
auditeurs sont aussi soumis à un code d’éthique et déontologique.

La finalité des missions d’audit est de contribuer à la fiabilité de l’information financière en


certifiant et en exprimant une opinion sur les états financiers.

En certifiant l’information publiée, les auditeurs engagent leur responsabilité et contribuent à


renforcer la confiance de ses utilisateurs.

Mais pour la réalisation de sa mission, le commissaire aux comptes doit respecter une certaine
obligation.
14

2.3 Codes d’éthique et de déontologie

Le commissariat aux comptes fait partie des professions comptables, l’existence de code
d’éthique et déontologique pour les professionnels comptables conduit à la fiabilité de
l’information financière.

En effet, il existe cinq principes fondamentaux qui doivent être respectés lors de l’exercice de
la fonction, ces principes concernent :

- L’Intégrité : le principe d’intégrité exige l’honnêteté du professionnel comptable lors de


l’exercice de sa profession.

- L’Objectivité : concerne la non-subjectivité lors de son jugement personnel et l’émission de


son opinion.

- La Compétence et la diligence professionnelle : Pour garder un certain niveau de qualité, le


cabinet ainsi que le professionnel doit veiller à maintenir et à accroître ses connaissances et
ses compétences professionnelles

- La Confidentialité : est liée à la tenue du secret professionnel que le professionnel


comptable doit respecter.

- Le Comportement professionnel : Le professionnel doit agir convenablement et


relativement aux exigences de la profession.

2.4 Le suivi et le respect de différents référentiels

Le suivi et le respect de différents référentiels qui sont généralement des normes, des
réglementations ainsi que ces codes conditionnent la fiabilité de l’information financière.

C’est ainsi aussi que l’audit externe consiste à obtenir de l’information fiable vue que la
mission d’audit vise au respect de ces différents référentiels.

Ces différents référentiels sont en effet, le PCG 2005, les normes IAS/IFRS, le CGI, et la loi
2003-036, loi sur les sociétés commerciales.

2.5 Compétence et indépendance de l’auditeur : source de fiabilité d’information

L’audit externe est réalisé par un auditeur compétent et indépendant. Ces deux critères jouent
un rôle très important dans la réalisation d’une mission d’audit et dans la recherche de
15

l’information fiable. Ce sont ces critères qui conditionnent la qualité de l’information


diffusée, c’est-à-dire le degré de fiabilité de l’information financière.

Premièrement, la compétence vise à ce que l’auditeur soit capable de détecter les anomalies
qui se situent au niveau de l’information financière.

Deuxièmement, pour la réalisation de sa mission, l’auditeur doit être indépendant de l’entité


soumis à l’audit. Cette indépendance vise aussi bien l’indépendance d’esprit que l’apparence
d’indépendance. L’indépendance de l’auditeur vis-à-vis de l’entité préserve la capacité de
celui-ci de se forger une opinion sans que celle-ci soit affectée par des influences qui
pourraient l’altérer. L’indépendance renforce la capacité d’agir avec intégrité, d’être objectif
et de faire preuve d’esprit critique. Ce critère d’indépendance vise à ce que l’auditeur dispose
de la capacité à révéler ces anomalies.

C’est pour garder cette indépendance que la nomination du commissaire aux comptes doit
respecter une certaine condition. Ceci est stipulé dans la loi 2003-036, loi sur les sociétés
commerciales, art 122 jusqu’à l’art 128. Nous verrons cet extrait de loi en annexe.

En outre, afin de pouvoir certifier les comptes, l’auditeur doit respecter une certaine étape
appelée démarche de l’audit.

Nous allons voir maintenant les démarches de l’audit.

2.6 Compréhension de la démarche générale de l’audit en vue de l’obtention


d’une information fiable

Pour fournir une information financière de qualité, l'auditeur va suivre une démarche bien
précise afin de minimiser les risques d'erreurs.

La démarche de l’audit se présente comme suit d’une vision globale.


16

Figure 1 : La démarche générale de l’auditeur externe

Prise en connaissance
1 générale de Appréciation des risques inhérents
l’entreprise

Evaluation du
2 Appréciation du risque de contrôle
système de contrôle
interne

3 Contrôle des comptes Appréciation des risques de non détection

Finalisation de la
Nature de l’opinion à communiquer aux
4 mission et rapport
actionnaires

Source : Auteur, 2017

En audit comptable et financier, l’auditeur doit prendre en compte les risques liés à l’entité et
ceux liés à son activité propre. En fait, le risque d’audit est défini comme étant le risque que
l’auditeur exprime une opinion incorrecte du fait des anomalies significatives contenues dans
le compte et qui seront non détectées.

Comme nous pouvons voir sur le schéma ci-dessus, ces risques sont au nombre de trois (03),
relatifs à chaque niveau de démarche de l’audit.

D’abord, il y a le risque inhérent qui se porte dans la phase de prise de connaissance générale
de l’entreprise. Ce risque correspond à la possibilité que, sans tenir compte du contrôle interne
qui pourrait exister dans l’entité, une anomalie significative se produise dans les comptes3.

3
DSCG 4, p.442.
17

Puis, il y a le risque lié au contrôle, qui se porte dans l’évaluation du système de contrôle
interne, correspondant au risque qu’une anomalie significative ne soit ni prévenue ni détectée
par le contrôle interne de l’entité et donc non corrigée en temps4.

Et enfin, le risque de non détection lié à l’activité de l’audit c’est-à-dire le contrôle des
comptes, ce risque est propre à la mission d’audit : il correspond au risque que l’auditeur ne
parvienne pas à détecter une anomalie significative.5

Il est à noter que les deux premiers risques que nous avons énoncés sont des risques liés à
l’entité tandis que le dernier est propre à l’activité de l’audit.

Maintenant, nous allons entrer dans le détail de chaque phase de la démarche d’audit.

2.6.1 Prise de connaissance générale de l’entreprise

Selon l’ISA 315, l’auditeur doit acquérir une compréhension de l’entité et de son
environnement, y compris de son contrôle interne, afin d’identifier et d’évaluer les risques
d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, aux niveaux des
états financiers et des assertions, et de disposer ainsi d’une base pour concevoir et mettre en
œuvre des réponses à l’ évaluation des risques d’anomalies significatives.

Dans cette phase d’audit, l’auditeur doit acquérir d’une part de la connaissance de l’activité et
l’environnement de l’entreprise, c’est à dire du secteur d’activité comme exemple, la nature
de l’activité, de l’environnement réglementaire, des contraintes liées à l’environnement et des
caractéristiques de l’entreprise à savoir la taille de l’entreprise, la nature de l’actionnariat, des
moyens de production et d’autres caractéristiques, et d’autre part des éléments de contrôle
interne pertinents pour l’audit, par exemple l’organisation générale de l’entreprise ou du
groupe, des procédures de contrôle interne, du degré d’informatisation, des principes
comptables,…

Ainsi cette étape est effectuée par l’intermédiaire d’entretiens avec les dirigeants, des visites
des locaux, des procédures analytiques, des observations physiques et inspections, de la revue
des comptes annuels des derniers exercices, ou encore d’autre technique pour des
informations sur l’entreprise contrôlée, en combinant avec la recherche documentaire externe
sur l’entreprise et son secteur d’activité.

4
DSCG, p.442.
5
Idem , p.442.
18

Une fois que les éléments indispensables de connaissance et de compréhension de l’entreprise


sont collectés, l’auditeur identifie les risques significatifs et ensuite finalise l’approche des
risques par l’élaboration d’un plan de mission et d’une lettre de mission.6 Cela aide aussi
l’auditeur à conduire efficacement l’audit et à évaluer la validité des éléments probants, et
aussi à fournir un meilleur service au client.

2.6.2 Evaluation du système du contrôle interne

Cette étape permet d’apprécier l’organisation et le système d’information qui concourent à la


production des comptes soumis à la certification. C’est dans cette phase que l’auditeur va
acquérir une meilleure compréhension de l’entreprise et de ses systèmes.

Selon l’OEC, « le contrôle interne est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de
l’entreprise. Il a pour but, d’un côté, d’assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la
qualité de l’information, de l’autre, l’application des instructions de direction et de favoriser
l’amélioration des performances. Il se manifeste par l’organisation, les méthodes et
procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »

Le contrôle interne joue un rôle très important dans la démarche d’audit, l’auditeur ne pourra
pas faire des contrôles exhaustifs des opérations enregistrées mais il va s’appuyer sur les
contrôles internes mis en place par l’entreprise. L’évaluation du contrôle interne s’avère alors
nécessaire.

En effet, l’évaluation du contrôle interne consiste, pour un auditeur, à déterminer si les


procédures et les mesures dans le système sont bien respectées. Cette évaluation permet de
dégager les forces et les faiblesses du système dont l’entreprise doit tenir compte. L’audit
utilise diverses techniques lui permettant de comprendre le fonctionnement du système
comme le système d’information, le questionnaire de contrôle interne, les entretiens avec le
personnel,…

Dans le but de s’assurer que la bonne application des procédures est bien respectée dans
l’entreprise, l’auditeur effectue des tests de conformité, ce test consiste à comparer et à voir
si les réalisations sont conformes aux instructions et aux procédures mises en place.

Les points forts constatés donnent une assurance raisonnable pour l’auditeur sur la couverture
d’un risque, mais malgré l’existence d’un point fort, l’auditeur doit encore faire un test de
permanence pour s’assurer de l’application permanente et effective des règles, des méthodes

6
Mémento pratique d’audit, p.462.
19

et des procédures. Ainsi les faiblesses identifiées, qui représentent un risque possible, seront
prises en compte par l’auditeur et ce dernier va apporter des améliorations et des
recommandations.

C’est à partir de points forts et de points faibles identifiés que l’auditeur va ensuite
déterminer l’étendue de son travail.

Bref, le contrôle interne constitue un élément important dans l’entreprise pour assurer la
protection de son patrimoine et de garantir la fiabilité des informations financières qu’elle
communique.

Un bon système de contrôle interne assure et favorise un degré de sécurité élevé pour l’entité.
Il constitue aussi un outil de mesure de la qualité des états financiers présentés par la firme
utilisé lors de l’audit

Mais il est à noter qu’un bon contrôle interne est inconcevable en l’absence de quelques
éléments de bases, à savoir une organisation bien adaptée qui se repose surtout sur le respect
du principe de séparation de fonction, des méthodes et des procédures appropriées, des
personnels de qualité.

2.6.3 Contrôles des comptes

Les deux étapes du processus d’audit que nous avons vu précédemment ont permis à
l’auditeur d’accumuler progressivement et rationnellement des éléments probants nécessaires
à la certification finale. Cette 3ème étape va permettre d’émettre une opinion motivée sur
l’ensemble des assertions relatives à l’information financière.

Pour ce faire, la norme ISA 500 stipule que : l’auditeur doit recueillir des éléments probants
suffisants et appropriés pour parvenir à des conclusions raisonnables sur lesquelles il va
fonder son opinion. Et lorsque les informations produites par l’entité sont utilisées pour les
besoins des procédures d’audit, l’auditeur doit recueillir des éléments probants concernant
l’exactitude et l’exhaustivité de ces informations.

La norme ISA 330 stipule que : Indépendamment de l’évaluation du risque d’anomalies


significatives, l’auditeur doit concevoir et mettre en œuvre des contrôles de substance pour
chaque flux d’opérations, solde de compte et information fournie dans les états financiers, dès
lors qu’ils sont significatifs. En effet, le contrôle de substance est défini comme étant une
20

procédure visant à obtenir des éléments probants afin de détecter des anomalies significatives
dans les états financiers7.

Cette même norme indique que les contrôles de substance réalisés par l’auditeur doivent
inclure les procédures d’audit suivantes relatives au processus d’établissement des états
financiers : un rapprochement des états financiers avec la comptabilité sous-jacente, un
examen des écritures comptables significatives et des autres ajustements enregistrés lors de
l’établissement des états financiers

Et encore l’auditeur doit mettre en œuvre des procédures d’audit afin d’évaluer si la
présentation d’ensemble des états financiers, y compris les informations fournies, est en
conformité avec le référentiel comptable applicable.

Ces procédures incluent : l’assistance aux inventaires physiques ; la confirmation de certaines


créances ; l’examen des écritures comptables importantes et des autres ajustements effectués
au cours de la préparation des états financiers ; l’exécution des procédures traitant les
dépassements éventuels de la part de la direction ainsi que la correspondance des états
financiers avec les enregistrements comptables sous-jacents.

En effet, il existe deux types de contrôle de substance à savoir les tests de détails et les
procédures analytiques de substance.

Pour le premier type de contrôle, les procédures sont conçues pour recueillir des preuves qui
vont étayer les montants figurant dans les états financiers. Elles sont utilisées en vue de
recueillir des éléments probants concernant certaines assertions, tels que l'existence,
l'exactitude et l'évaluation. Tandis que le deuxième implique une comparaison des montants
ou des relations existantes entre les états financiers avec les données antérieures ou les
prévisions précises mises au point à partir d'informations obtenues lors de la prise de
connaissance de l'entité ainsi que d'autres éléments probants.

La norme ISA 520 stipule que : lorsque les procédures analytiques mettent en évidence des
écarts significatifs ou des rapports incohérents avec d’autres informations correspondantes ou
qui s’écartent des montants prévisibles, l’auditeur doit procéder à des investigations pour
obtenir des explications pertinentes et des éléments probants corroborant appropriés.

Pareil pour les tests de détails, une fois les procédures d'audit appliquées à un cycle de
l'entreprise, l'auditeur émet un jugement sur les résultats obtenus. S'il n'a pas relevé
7
Méménto pratique d’audit, p.484.
21

d'anomalie et s'il considère que le niveau des travaux effectués est satisfaisant, il estimera que
les éléments de preuve recueillis sont suffisants pour couvrir les risques liés à ce cycle. S'il
relève des erreurs ou des anomalies, il va s'efforcer d'évaluer leur impact, de déterminer si
elles sont de nature volontaire ou involontaire.

Bref, comme la recherche de preuves repose sur la notion de sondage, elle ne peut offrir une
garantie absolue malgré toutes les précautions méthodologiques mises en œuvre. De plus,
l'évaluation des risques et l'évaluation du contrôle interne sur lesquelles repose largement le
choix des procédures appliquées peuvent être insuffisantes.

2.6.4 Finalisation de la mission et rapport

Le produit final de l’audit est l’établissement d’un rapport où l’auditeur certifie et exprime
son opinion sur les états financiers.

Ainsi, il existe 3 types d’opinion qui sont :

- « La certification sans réserve » : répond à l'objectif initial de l'auditeur, qui est de certifier
que les comptes annuels sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle ;

- « La certification avec réserve » : émise lorsqu'un désaccord sur un point comptable ou une
limitation dans l'étendue des travaux de contrôle ne permet pas à l'auditeur d'exprimer une
opinion sans réserve, sans que l'incidence de cette réserve soit suffisamment importante pour
entraîner un refus de certifier.

- « Le refus de certifier » : exprimé lorsque l'effet d'un désaccord ou d'une limitation des
travaux est tel que l'auditeur considère qu'une réserve est insuffisante pour révéler le caractère
trompeur ou incomplet de l'information comptable. Il est également exprimé en cas
d'incertitudes très graves sur les comptes.

Nous entendons toujours de terme élément probant ou information probante tout au long de
cette démarche d’audit. Mais c’est quoi un élément probant ? Et à quoi sert un élément
probant.
22

2.7 L’information probante nécessaire pour confirmer la fiabilité de


l’information

L’information probante est indispensable pour l’obtention d’une information fiable. En effet,
l’obtention des éléments probants fait partie des éléments importants afin que l’auditeur
puisse confirmer que l’information diffusée répond réellement aux critères de fiabilité.

Nous entendons par information probante « les pièces justificatives et les livres comptables à
partir desquels on a dressé les états financiers et toute autre information pertinente pour les
finalités du travail d’audit »8.

L’ISA 500 indique que les éléments probants sont les informations sur lesquelles s’appuie
l’auditeur pour parvenir aux conclusions qui serviront de fondement à son opinion. Les
éléments probants comprennent les informations contenues dans les documents comptables
qui sous-tendent les états financiers, ainsi que des informations obtenues d’autres sources9 .

Nous pouvons tirer de ces définitions que l’information probante est constituée par toutes les
preuves réunies par le vérificateur ou l’auditeur pour étayer l’opinion et le rapport de
l’auditeur quel que soit leur nature.

Peuvent servir d’éléments probants, les documents émanant de tiers, les documents émanant
de l’entreprise, les confirmations fournies par les employés du client même si c’est juste une
confirmation verbale, des preuves obtenues d’événements ou d’opérations survenus après la
date du bilan, ou encore des sources obtenues des audits antérieurs, des informations
produites à partir des travaux d’un expert choisi par la direction. Même l’ambiance chez le
client peut servir d’élément probant.

Nombreux sont les genres d’éléments probants que peut obtenir l’auditeur mais ce que nous
avons vu ci-dessus ne sont justes que quelques exemples pour donner une vision un peu plus
claire concernant les éléments probants.

L’obtention d’une information probante peut se faire à partir d’une combinaison


d’inspections, d’observations physiques, de demandes de confirmation, de contrôles
arithmétiques, de réexécutions, de procédures analytiques et de demandes d’informations.10

8
Audit externe, Manuel d’audit financier à l’usage des praticiens et des entreprises, p.50
9
Norme ISA 500, paragraphe 5.c) , p.5.
10
idem , paragraphe A2, p.5.
23

Les éléments probants que réunit l’auditeur doivent être suffisants et appropriés. Le caractère
suffisant se porte sur la quantité des éléments probants tandis que le caractère approprié a trait
à la pertinence et à la fiabilité de ces éléments probants.

La détermination si l’information probante obtenue est suffisante et appropriée se base sur


l’évaluation de l’auditeur des facteurs11 suivants : l’importance relative, le risque inhérent et
le risque de non-contrôle, l’expérience que le vérificateur a pu acquérir à l’occasion des
vérifications précédentes, le caractère convaincant de l’information obtenue ainsi que la
découverte de fraudes ou d’erreurs lors de l’application des procédés de vérification.

Après tout l’ISA 20012 explique que l’auditeur obtient une assurance raisonnable dès lors
qu’il a recueilli des éléments probants suffisants et appropriés pour ramener le risque d’audit
(c’est-à-dire le risque que l’auditeur exprime une opinion inappropriée sur des états financiers
comportant des anomalies significatives) à un niveau suffisamment faible.

11
Gilles Chevalier, Yvon Houle Théorie et pratique de vérification externe 1991, p.133.
12
Norme ISA 200, paragraphe 5, p.3.
24

Conclusion partielle

Comme il a été prévu au début, cette première partie nous a permis de situer ce mémoire dans
son contexte. Elle a été structurée autour de deux chapitres principaux.

Le premier chapitre a avancé la présentation du cabinet auprès duquel nous avons effectué
notre stage et de l’entité que nous avons prise pour faire de l’analyse ainsi que la
méthodologie qui a été adoptée.

Le second chapitre a été façonné de manière à apporter une notion générale sur le thème
étudié où nous avons pu élaborer les théories sur l’information fiable et l’audit externe, plus
précisément le commissariat aux comptes, et de comprendre les liaisons entre ces dernières.
25

PARTIE II : CADRE D’ANALYSE

Cette deuxième partie va se porter sur la partie analytique où nous allons parler des analyses
réellement effectuées sur terrains.

Dans cette partie, nous allons faire de l’analyse sur la fiabilité de l’information financière de
l’entreprise TSARA S.A à partir d’un commissariat aux comptes assuré par le cabinet ETIKA
GESTION AUDIT. Ce dernier doit alors garantir la fiabilité de l’information financière de
l’entreprise TSARA S.A.

Cette partie sera divisée en deux grands chapitres dont la première concernera le commissariat
aux comptes de la société TSARA S.A.

Et le deuxième chapitre consiste à l’analyse des forces et faiblesses de la réalisation de la


mission d’audit au niveau de l’entreprise TSARA S.A.
26

CHAPITRE III : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES DE LA


SOCIETE TSARA S.A

Nous avons déjà vu dans la première partie les théories qui parlent que l’audit externe est un
garant de la fiabilité de l’information financière. Dans ce premier chapitre de cette deuxième
partie, nous allons voir un cas bien précis, c’est-à-dire, voir une réalité et un cas pratique de ce
sujet.

Ainsi, ce chapitre sera divisé en deux grandes sections dont le premier énoncera les
responsabilités des deux parties ainsi les relations entre l’entreprise auditée et le cabinet
responsable du commissariat aux comptes et le deuxième énoncera la mission d’audit effectué
sur terrain.

Section 1 : Fonctionnement du commissariat aux comptes au niveau de


l’entreprise

Nous verrons dans cette section le fonctionnement en général d’un commissariat aux comptes
au niveau d’une entreprise mais en prenant un cas concret en prenant le cas de l’entreprise
TSARA S.A et le cabinet ETIKA GESTION responsable de son audit externe.

Ainsi, nous pouvons voir dans cette section la relation entre l'entreprise auditée et le cabinet
responsable du commissariat aux comptes ainsi que les éléments préalables avant la descente
sur terrain pour une mission d’audit.

1.1 Relation entre l’entreprise auditée et le cabinet responsable du


commissariat aux comptes

Ici, l’entreprise auditée s’agit de l’entreprise TSARA S.A, un des clients du cabinet ETIKA
GESTION AUDIT. Il n’existe pas de co-commissaire aux comptes, tous les travaux seront
assurés par le cabinet ETIKA GESTION AUDIT. Comme c’est une société anonyme avec
conseil d’administration, la nomination du commissaire aux comptes est obligatoire selon la
loi 2003-036 loi sur les sociétés commerciales.

Ainsi, le cabinet ETIKA GESTION AUDIT est le responsable du commissariat aux comptes
dont il est représenté par le gérant associé du cabinet.
27

Figure 2 : Fonctionnement de l’étude de cas

AUDIT EXTERNE Information financière


Garantir la fiabilité
Cabinet ETIKA TSARA S.A

Source : Auteur, 2017

1.1.1 Commissariat aux comptes assurés par le cabinet ETIKA GESTION


AUDIT

L’intervention du cabinet Etika connu comme prestataire pour le commissariat aux comptes
présente une opportunité pour l’entreprise TSARA S.A en matière de fiabilité de
l’information.

Son intervention renforce le degré de la crédibilité de l’information étant donné la qualité de


prestation du cabinet de par ses expériences, l’adoption d’une procédure et de méthode
efficace, l’accomplissement de la mission avec des équipes dynamiques et compétents, tout en
respectant les différentes normes et le code d’éthique et déontologique.

En outre, pour assurer le maintien de compétence des auditeurs afin d’améliorer la qualité de
leur prestation, le cabinet organise systématiquement des formations en interne.

Il faut également signaler que le cabinet est membre de JPA et bénéficie de manière constante
de formations de haut niveau qui mène inévitablement vers l’amélioration des prestations
fournies. Ce qui ne fait qu’impacter positivement le degré de fiabilité de l’information de
l’entreprise auditée.

Certes, une simple certification suffit pour donner une assurance sur la crédibilité et la
fiabilité de l’information, toutefois la qualité de de l’audit externe fournie par le prestataire
tient une place très importante pour le renforcement du degré de la fiabilité de l’information
financière.

En outre, les prestations du cabinet ETIKA GESTION AUDIT se reposent sur cinq éléments
tels que le professionnalisme, l’indépendance, l’écoute, l’implication et la rigueur.
28

1.1.2 L’indépendance du commissaire aux comptes

Différents critères et exigences doivent être remplis pour être qualifié et nommé commissaire
aux comptes d’une entreprise.

Ainsi, en ce qui concerne le commissaire aux comptes de l’entreprise TSARA S.A, le gérant
associé est un expert-comptable inscrit dans le tableau A de l’ordre. Il n’exerce aucune
fonction commerciale à part le fait d’être un expert-comptable.

De plus, il n’existe aucun lien entre le commissaire aux comptes et l’entreprise auditée ; qui
risque de remettre en cause l’indépendance du commissaire aux comptes. Le critère de
l’indépendance est respecté.

1.2 Les éléments préalables avant la descente sur terrain pour une mission
d’audit

Cette section va présenter les éléments préalables à la descente sur terrain dans le cadre d’une
mission d’audit légal en prenant le cas de la mission d’audit réalisée au sein de l’entreprise
TSARA S.A.

1.2.1 Elaboration de la lettre de mission

La lettre mission marque l’engagement ou l’acceptation du cabinet à effectuer le commissariat


aux comptes au niveau de l’entreprise.
Il est indiqué dans la lettre de mission les responsabilités de l’entreprise représentée par le
dirigeant ainsi que les responsabilités du cabinet.

1.2.1.1 Responsabilité de la direction de l’entreprise TSARA S.A

Il est de la responsabilité de la direction de l’entreprise TSARA S.A, de préparer les états


financiers et les informations communiquées. Cette responsabilité implique la tenue d’une
comptabilité et un système de contrôle interne adéquats, la définition et l’application de
politiques comptables, et des mesures de protection des actifs de la société.

C’est également de la responsabilité de la direction, d’établir une lettre d’affirmation


reconnaissant sa responsabilité dans la préparation des états financiers et confirmant certaines
déclarations faites au cours de la mission d’audit.
29

1.2.1.2 Responsabilité du cabinet

Le cabinet est tenu de procéder à l’audit conformément aux normes internationales d’audit de
l’IFAC ainsi qu’à travers les principes et les dispositions prévues par le plan comptable
général 2005 qui requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance
raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalie significative.

Est aussi une responsabilité du cabinet représenté par le commissaire aux comptes,
l’expression d’une opinion sur la sincérité des états financiers de TSARA S.A dans tous leurs
aspects significatifs, conformément aux principes d’audit généralement reconnus.

Au cas où le commissaire aux comptes renonce de formuler une opinion pour une raison
quelconque, il est tenu de fournir un rapport relatif à cette mission et d’exposer à la direction
de TSARA S.A, les raisons de cette situation.

A part le rapport d’audit sur les états financiers, le cabinet doit remettre une lettre indiquant
les déficiences majeures qui seront relevées dans le système comptable et de contrôle interne.

Le cabinet en informe également la direction ainsi que les associés, toute erreur, irrégularité,
ou acte d’erreur.

En outre, pour tout fait délictueux détecté au cours de la mission d’audit, le cabinet est obligé
selon la loi 2003-036 sur les sociétés commerciales de le révéler au ministère public.

Ainsi, cette lettre engage le cabinet responsable du commissariat aux comptes de l’entreprise
TSARA S.A à effectuer l’audit comme il se doit, or le respect et l’accomplissement de tous
ces engagements ne font qu’assurer la fiabilité des états financiers après la réalisation de
l’audit.

1.2.2 Choix de l’équipe

Parallèlement à la lettre de mission, le gérant désigne le chef de mission et les équipes qui
vont accomplir la mission d’audit. Le choix de l’équipe est non seulement en fonction de la
disponibilité des collaborateurs mais également en fonction de l’activité et l’historique de
l’entreprise auditée.

Il est préférable selon le cabinet que la mission d’audit au niveau d’une entreprise concernée
soit réalisée par des équipes qui y sont déjà passées vue que ces derniers disposent déjà une
connaissance assez importante de l’entreprise auditée. Cela va d’ailleurs renforcer le degré de
la fiabilité des informations financière après l’audit.
30

Pour le cas de l’audit de l’entreprise TSARA S.A, ci-après la composition de l’équipe.

Tableau 2 : Composition de l’équipe

Fonction Nombres
Expert-comptable (commissaire aux comptes) 1
Collaborateurs confirmés dont un chef de mission 2
Collaborateurs débutants 2
Total 5
Source : Auteur, 2017

1.2.3 Connaissance de l’entité

Chaque membre de l’équipe mais surtout le chef de mission prend connaissance de


l’entreprise auditée afin qu’ils puissent agir et réaliser la mission de façon efficace. En effet,
la prise en connaissance générale de l’entreprise et l’évaluation du système de contrôle interne
sont une étape préliminaire à la vérification proprement dite. Mais dans cet ouvrage, nous
avons traité de façon continue les démarches de l’audit, dont la prise en connaissance générale
de l’entreprise, l’évaluation du système de contrôle interne, la vérification des comptes et a
finalisation la mission par l’élaboration d’un rapport et l’émission d’une opinion.

1.2.4 Planning

Le chef de mission avec validation du gérant établit un planning qui définit l’étendue de la
mission ainsi que les tâches confiées à chaque membre de l’équipe. Ainsi, chaque membre
durant la descente sur terrain, réalise sa tâche en fonction de ce qui est déjà planifié.

Section 2 : La mission d’audit effectué sur terrain

Nous avons déjà vu dans la première partie que pour pouvoir s’assurer de la fiabilité de
l’information, en certifiant le comptes et en établissant un rapport, des travaux bien précis
doivent être adoptés.

Dans cette section, nous allons présenter les travaux réellement effectués sur terrain en
prenant le cas de la société TSARA S.A.

Il est à noter que les travaux seront basés sur l’exercice clos le 30 Juin 2017. Nous tenons
également à préciser que pour garder la confidentialité de l’entreprise, tous les montants que
nous verrons que ce soit dans les états financiers, dans les tableaux ou dans les constatations
31

ou les commentaires sont des montants donnés à titre illustratif mais respectant les
proportions dans les états financiers.

2.1 Prise en connaissance générale de l’entreprise et détermination du seuil de


signification

Avant toute vérification, la connaissance générale de l’entreprise et la détermination du seuil


de signification sont nécessaires. En effet, cette étape consiste à avoir une connaissance
générale de l’entreprise et les risques inhérents liés à l’activité de celle-ci.

2.1.1 Prise en connaissance générale de l’entreprise

La société TSARA S.A est une société anonyme avec conseil d’administration, faisant partie
d’un groupe. Il serait donc possible que l’entreprise soit influencée par les différentes
décisions et pratiques du groupe même si ce n’est pas convenable pour l’entreprise.

C’est une entreprise dont le capital est divisé entre quatre actionnaires qui sont tous des
personnes morales. L’actionnaire A1 détient 59 ,999% du capital, 39,999% pour l’actionnaire
A2, et 0,001% pour chacun des actionnaires A3 et A4. Ces quatre actionnaires font tous
partie du groupe.

Le statut de la société indique que l’entreprise a comme activité principale la culture,


plantation, achat, collecte, stockage, conditionnement, vente en gros, importation et
exportation de céréale.

Elle a aussi comme activité, toutes opérations mobilières ou immobilières, financières ou


commerciales se rattachant directement ou indirectement à l’objet, ou susceptible d’en
favoriser le développement et la réalisation.

Mais pour le cas de l’exercice qui fait l’objet de notre étude, l’entreprise n’a fait qu’une seule
activité qu’est la prestation de stockage. En effet, cette prestation de stockage est consacrée
pour un client exclusif qui n’est autre que l’actionnaire A1 même. Il y a alors un risque sur la
continuité d’exploitation de l’entreprise en cas de rupture du contrat ou de dissolution de ce
dernier. Il est peut-être aussi possible que le prix de la prestation soit sous-évalué vu que le
client n’est autre que l’actionnaire majoritaire de l’entreprise.

Et comme ces deux entreprises font partie d’un même groupe, il existe des transactions inter
groupe qui peuvent engendrer un risque de transfert de bénéfice à la société de groupe.
32

En outre, les éléments les plus importants au niveau de l’entreprise sont les immobilisations
parce que la valeur des immobilisations représentent plus de 90% du montant total de l’actif,
soit presque la totalité du montant du bilan. Le compte d’immobilisation est donc le compte le
plus risquée. En effet les principales immobilisations de l’entreprise sont les installations
techniques et les constructions.

L’entreprise est régie par la loi sur les sociétés commerciales 2003-036 du 30 janvier 2004 et
utilise comme convention comptable particulière le PCG 2005. Et comme régime fiscal, elle
suit le régime du réel.

Il est à noter que les principaux utilisateurs de l’état financier de l’entreprise sont
l’administration, les actionnaires, la direction et la banque.

Voilà en ce qui concerne la connaissance de l’entreprise, la détermination du seuil de


signification est la suivante.

2.1.2 Détermination du seuil de signification

Dans la réalisation de leurs travaux, les auditeurs vont travailler sur la base d’un seuil de
signification. En effet, le seuil de signification est le montant à partir duquel une erreur, une
exactitude ou une omission peuvent affecter la régularité et la sincérité des comptes annuels
ainsi que l’image fidèle du résultat des opérations, de la situation financière et du patrimoine
de l’entreprise.

En effet, chaque cabinet a ses modalités de détermination du seuil de signification. Pour le


cabinet etika, il se base sur les fourchettes de pourcentages suivant pour déterminer le seuil
de signification, 0,5% à 1% du chiffre d’affaires, 0,5% à 5% du résultat avant impôt, 0,5% à
1% du total du bilan et 0,5% à 5% des capitaux propres. Ainsi, la fixation du seuil de
signification reste un jugement de l’auditeur. Il s’arrête sur le montant lui paraissant traduire
au mieux le montant des anomalies non acceptables pour l’utilisateur de l’information
financière.

Ci-après le calcul de seuil de signification pour l’entreprise TSARA S.A


Tableau 3 : Détermination du seuil de signification (en Ariary)
Seuil préconisé Montant états financiers Seuil minimum Seuil maximum
Chiffre d’affaires : 0,5 à 1% 650 089 246,95 3 250 446,24 6 500 892,47
Résultat avant impôts : 0,5 à 5% 54 835 993,56 274 179,98 2 741 799,68
Total bilan : 0,5 à 1% 8 662 592 868,96 43 312 964,34 86 625 928,70
Capitaux propres : 0,5 à 5% 2 611 908 483,06 13 059 542,42 130 595 424,15
Source : Travaux TSARA S.A, 2017
33

Ici, le seuil de signification retenu par l’auditeur est le seuil basé sur chiffre d’affaires qui est
de MGA 6 000 000,00.

2.2 L’évaluation du système de contrôle interne de l’entreprise

Comme nous avons déjà vu dans la première partie, l’existence d’un manuel de procédure au
sein de l’entreprise est très importante dans la réalisation des travaux d’audit. Dans notre cas
d’espèce, l’entreprise ne dispose pas de manuel de procédure propre à elle-même, mais utilise
celui du groupe.

De plus, le manuel de procédure n’a pas été mis à la disposition de l’auditeur lors de leur
intervention. Cela pourrait ne pas être adapté à l’environnement interne et externe de
l’entreprise TSARA S.A.

La revue et l’évaluation de tous les systèmes au niveau de l’entreprise sont nécessaires. Mais
dans cet ouvrage, nous n’allons présenter que le système du cycle d’immobilisation et le cycle
trésorerie.

La raison de ce choix est que le travail d’audit se fait toujours par une approche par le risque
et que pour cette année-ci c’est le compte d’immobilisation qui présente le plus de risque du
fait de sa valeur très élevée dans les états financiers, et que le compte trésorerie est en général
un compte à risque. Ainsi, la vérification du compte d’immobilisation mérite plus d’attention
par rapport aux autres comptes.

2.2.1 Le système de procédure du cycle trésorerie et immobilisation

Ce système est obtenu à partir d’une enquête effectuée avec le service de la direction
administrative et financière.

 Système cycle trésorerie


Nous allons voir dans ce cycle trésorerie, le compte banque et le compte caisse, les systèmes
de contrôle au niveau de ces deux comptes ne sont pas les mêmes.

Au sujet de la banque, il existe un système pour les encaissements les décaissements.

Les encaissements sont constitués par les paiements et avances reçus du client ainsi que les
financements reçus, le système de contrôle est le suivant : la facturation, puis la validation de
la facture par le DOP (directeur des opérations), envoi de la facture par le DOP, envoi de la
facture au client, versement et comptabilisation.
34

Concernant les décaissements, qui sont engendrés principalement par les coûts de
fonctionnement, le système est comme suit : remplissage de la demande de retrait de fonds,
validation de la demande par le DOP et le RAF, établissement de chèque ou ordre de
virement, signature du chèque ou ordre de virement par le gérant et le DOP, envoi du chèque
au fournisseur, et comptabilisation.

Quant à la caisse, elle est destinée aux dépenses courantes, le système de contrôle se présente
comme suit : remplissage de la demande de retrait de fond, validation de la demande par le
DOP et le RAF, décaissement, comptabilisation.

 Système cycle Immobilisation

Il s’agit ici d’un système concernant l’acquisition courante qui existe au sein de l’entreprise,
concernant : des matériels informatiques, de bureau et d’installations générales, etc…

Cette procédure est présentée comme suit : une prospection et demande de pro-forma par le
Directeur des opérations ou le RAF, remplissage de la fiche capex et du bon de commande,
envoi du bon de commande et de la fiche capex à la direction générale pour approbation,
envoi du bon de commande signé par le la direction générale au fournisseur, réception de
l’immobilisation et vérification du conformité et paiement du fournisseur, comptabilisation de
l’acquisition, codification et mise à jour du livre d’immobilisation par le service comptabilité.

2.2.2 Test de conformité

Le test de conformité que nous avons effectué nous a permis de vérifier que l’entreprise a bien
appliqué ce système de procédure. Ce qui nous a amené à conclure qu’on peut avoir
confiance au système mis en place. Valable pour le cycle trésorerie.

Mais malgré la fiabilité du contrôle interne au niveau de l’entreprise, des risques ont été
quand même identifiés au niveau de quelques zones.

Concernant toujours les immobilisations, on peut prendre comme exemple les


immobilisations en cours reclassées en immobilisation corporelle, aucun PV de réception
définitive relative à la construction de bureau administratif n’a été constaté au sein de
l’entreprise, l’achèvement des travaux n’est donc pas justifié et le critère de reclassement en
immobilisation corporelle n’est pas rempli. Cela représente un risque. Cet état de chose nous
interpelle sur la possibilité de l’existence d’autres anomalies. Pour le dénouement de ces
zones de risques, des stratégies de vérification plus étendues ont été adoptées pour le cycle
immobilisation.
35

Cette stratégie de vérification se présente comme suit :

Tableau 4 : Dénouement des zones de risques identifiés

Zone Stratégie de vérification


Immobilisation - Inventaire pour s’assurer l’appartenance des immobilisations à la société,
- Vérification des acquisitions,
- Vérification des contrats des immobilisations en cours,
- Vérification du respect du terme de contrat des travaux en cours,
- Vérification de réception définitive des immobilisations achevées,
- Vérification des imputations comptables,
- Vérification du tableau d’amortissement,
- Vérification de déductibilité de TVA sur les acquisitions,
Source : Note de synthèse, 2017

2.3 Contrôle des comptes annuels


L’objectif général de la vérification des comptes annuels est de s’assurer de la sincérité, de la
régularité des états financiers de l’entreprise TSARA S.A, ainsi que s’assurer que ces états
financiers présentent une image fidèle. Mais pour pouvoir atteindre cet objectif général, et de
s’assurer aussi de la fiabilité de l’information diffusée, la vérification de chaque compte qui
constitue ses états financiers est nécessaire.

L’objectif de contrôle de chaque compte peut être différent d’un compte à un autre. En outre,
à chaque solde de compte existe des assertions à vérifier.

En effet, les assertions sont des critères dont la réalisation conditionne la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des états financiers.

Ainsi, les principales assertions que nous trouvons durant la réalisation sont résumées dans le
tableau ci-dessous.
36

Tableau 5 : Principales assertions à vérifier pour la réalisation des soldes des comptes.

ASSERTION EXPLICATION
Présentation L’information est classée, présentée et publié conformément au référentiel
comptable en vigueur.
Exhaustivité toutes les opérations qui devraient être prise en compte dans les états
financiers l’ont été.
Existence ou Les éléments de l’actif ou du passif de l’entité existent à une date donnée
réalité
Valeur Les montants inscrits dans les états financiers ne soit ni sous évalués ni
surévaluer
Appartenance Les charges ou les montants engagés appartiennent vraiment à l’entreprise
Exactitude Les montants et autres données relatives aux opérations et évènements ont
été correctement enregistrée
Source : Auteur, 2017

Ainsi, pour la réalisation de chaque objectif et la vérification des assertions, des programmes
de travail relatifs à chaque compte sont adoptés.

2.3.1 Les vérifications de chaque solde de compte

Cette rubrique va présenter les objectifs de contrôle et les principales assertions et le


programme de travail de chaque solde de compte. Mais les programmes de travail sont
présentés en annexe.

2.3.1.1 Vérification des comptes de bilan

Dans le compte des bilans, nous avons vérifié les comptes suivant la banque, la caisse, client
et autre débiteur, immobilisation, autres créances, Etat et organisme sociaux débiteurs,
personnel, fournisseurs et comptes rattachés, Etat et organisme sociaux créditeurs, les
comptes courant et les capitaux propres.

Relativement à la banque, l’objectif du travail est de s’assurer que les soldes présentés dans
les états financiers représentent la réalité dans l’entreprise, mais également de s’assurer que
ces soldes sont exempts de toute inexactitude.
Les principales assertions à vérifier dans le compte banque sont la présentation, la réalité et la
conformité.
37

Au sujet de la caisse, l’objectif est de donner une assurance que les soldes des comptes caisses
présentés dans les états financiers sont exempts de toute inexactitude.
Ainsi, les différentes assertions à vérifier sont principalement la présentation et la réalité.

En ce qui concerne le compte client et autre débiteur, l’objectif est de s’assurer que les soldes
des comptes clients figurés dans les états financiers sont exempts de toute inexactitude.
De ce fait, les assertions suivantes sont à vérifier : la présentation, la réalité et la valeur.

Pour le compte d’immobilisation, l’objectif du travail est de s’assurer que les soldes des
comptes présentés dans les états financiers sont exempts de toute inexactitude, de s’assurer
l’appartenance des immobilisations à l’entreprise, mais également de s’assurer de la juste
mesure des immobilisations dans la comptabilité.
Ci-après les principales assertions à vérifier : présentation, réalité, intégralité, appartenance et
existence.

A propos des autres créances, l’objectif et de s’assurer que les soldes des comptes autres
créances figurés dans les états financiers sont exempts d’erreurs significatives et reflètent
l’image fidèle de la réalité de la situation financière de la société.
Les assertions à vérifier sont principalement : la présentation, la réalité, la valeur.

Au sujet du compte d’état et organisme sociaux, l’objectif est de s’assurer que les soldes des
comptes états et organismes sociaux débiteurs figurés dans les états financiers sont exempts
d’erreurs significatives et reflètent l’image fidèle de la réalité de la situation financière de la
société.
Les assertions à vérifier sont principalement : la présentation, la réalité, l’exactitude,
l’exhaustivité.

Relativement au compte personnel, il faut s’assurer que les soldes des comptes présentés dans
les états financiers sont exempts de toute inexactitude.
Ainsi, les assertions à vérifier sont la présentation, l’appartenance et la réalité.

Concernant les comptes fournisseurs et comptes rattachés, l’objectif est d’assurer que les
soldes des comptes fournisseurs figurés dans les états financiers sont exempts d’erreurs
significatives et reflètent l’image fidèle de la réalité de la situation financière de la société.
38

Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité et la valeur.

Pour le compte des états et organismes sociaux créditeurs, l’objectif est de s’assurer que les
soldes des comptes états et organismes sociaux débiteurs figurés dans les états financiers sont
exempts d’erreurs significatives et reflètent l’image fidèle de la réalité de la situation
financière de la société.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation et la réalité.

A propos des comptes courant, l’objectif à atteindre pour ce solde de compte est de s’assurer
que les soldes des comptes Groupe et Associés figurés dans les états financiers sont exempts
d’erreurs significatives et reflètent l’image fidèle de la réalité de la situation financière de la
société.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité, la valeur et l’exactitude.

Et enfin, à propos des comptes des capitaux propres, l’objectif est de s’assurer que les
comptes présentés aux états financiers sont exempts d’erreurs significatives et reflètent
l’image fidèle de la réalité de la situation financière de la société. En outre, il faut s’’assurer
que les états financiers déposés sont cohérents avec les états financiers après audit et que
l'affectation des résultats se raccorde à la décision de l'AG.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité, l’exactitude et
l’exhaustivité.

2.3.1.2 Vérification des comptes de gestion

Et pour le compte de gestion, on y trouve, le chiffre d’affaire, les achats consommées, les
services extérieurs et achats extérieurs, les impôts et taxes, les autres charges opérationnelles
et les charges financières.

Au sujet du compte des chiffres d’affaires, l’objectif est de s’assurer que les soldes des
comptes Chiffre d’affaires figurés dans les états financiers sont exempts erreurs
significatives ; que les soldes de la balance sont bien réels ; et que toutes les factures sont en
bonne et due forme.
Les assertions à vérifier sont la présentation, la réalité, l’exactitude, la valorisation, la valeur
et l’exhaustivité.

Relativement aux achats consommés, l’objectif est de s’assurer que les soldes des comptes
Achats Consommés figurés dans les états financiers sont exempts erreurs significatives : que
les soldes de la balance sont bien réels ; et que toutes les factures sont en bonne et due forme.
39

Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité la valeur et l’existence.

En ce qui concerne les services extérieurs et les achats extérieurs, l’objectif est de s’assurer
que les soldes des comptes Services extérieurs figurés dans les états financiers sont exactes et
sincères.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité, la valeur, et l’existence.

Pour les impôts et taxes, l’objectif est de s’assurer que les soldes des comptes Impôts et Taxes
figurés dans les états financiers ne présentent aucune erreur significative.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité et la valeur.

A propos des autres charges opérationnelles, l’objectif est de s’assurer que les soldes des
comptes Autres charges opérationnelles figurées dans les états financiers sont exempts de
toute inexactitude.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la valeur et la réalité.

Et enfin, pour les charges financières, l’objectif est de s’assurer que les soldes des comptes
charges financières figurées dans les états financiers sont exempts de toute inexactitude,
s’assurer que les intérêts sur emprunt comptabilisés sont cohérents par rapport au contrat
d’emprunt, et aussi de s’assurer que les pertes de change sur les réévaluations sont calculées à
partir du cours en vigueur.
Les principales assertions à vérifier sont la présentation, la réalité et la valeur.

A partir de ces vérifications, les anomalies, les constations ainsi que les conclusions sur les
différents soldes de comptes seront dégagées ; permettant ainsi à l’auditeur de donner une
conclusion et une opinion sur l’ensemble des états financiers audités afin que les utilisateurs
puissent avoir une assurance sur la fiabilité de l’information.
C’est ce que nous allons présenter dans la section suivant.

2.3.2 Constations et résultat sur la fiabilité de l’information diffusée

Cette section exposera les résultats sur les vérifications effectuées où nous allons voir en
premier lieu les constatations et les anomalies au niveau de chaque solde de compte et en
deuxième lieu les conclusions générale sur les états financiers et l’opinion de l’auditeur.
40

2.3.2.1 Constations et/ou anomalies sur les différents soldes de comptes

Après les vérifications effectuées, les constatations ou les anomalies suivantes au niveau de
chaque compte ont été dégagées.

Existence d’écart sur caisse, existence des pièces non conformes, inexistence des pièces
justificatives
L’audit effectué sur le compte caisse à fait ressortir un écart sur caisse, c’est-à-dire écart entre
solde comptable et solde physique pour un montant de MGA 4 648, 32 Ariary. Ce montant ne
semble pas significatif, en conséquence, cette anomalie n’aura aucune influence sur l’opinion
de l’auditeur à certifier la sincérité, la régularité des états financiers et que ces derniers
présentent une image fidèle.

Aussi, des décaissements avec des factures non conformes pour un montant de MGA 180 000
,00 ont été détectés. C’est du non-respect de l’article 20.06.18 du CGI qui nécessite une
réintégration des charges.

L’inexistence des pièces justificatives sur des décaissements d’un montant total de MGA
200 000,00 ont été également constatées. C’est du non-respect de l’article 01.01.20 du CGI,
ce montant est aussi à réintégrer dans le calcul de l’IR.

Non cohérence entre le solde en comptabilité et confirmation de solde venant du client


Lors de la vérification du compte client et autres débiteurs, il a été constaté suite à la
confirmation des soldes de tiers que le solde en comptabilité du compte client et le solde de
confirmation venant du client ne sont pas cohérents et présentent un écart de MGA
148 760 937,00.
Tableau 6 : solde compte client en comptabilité et confirmation

Clients Comptabilité (MGA) Confirmation( MGA) Ecart( MGA)


Client X 199 556 136,50 50 795 199,00 148 760 937,00
Source : Papier de travail compte client 2017

Après une demande d’explication, cet écart a été justifié par l’existence de chèque déjà émis
par le client et qu’il a déjà comptabilisé mais non encore encaissé par l’entreprise TSARA
S.A.
41

Non déclaration des TVA déductibles, Inexistence de PV de réception définitive,


Inexistence de contrat, Inexistence de police d’assurance, Non-respect du principe de la
réalité sur l’apparence
L’audit effectué sur le compte d’immobilisation a fait ressortir les anomalies et les
constatations suivantes.

Premièrement, l’entreprise a comptabilisé les immobilisations en montant TTC, les TVA


déductibles ne sont ni déduites ni déclarées alors que la société est assujettie à la TVA. Ces
TVA déductibles sont irrécupérables et que cette situation ne reflétant donc pas la réalité.

Deuxièmement, Il a aussi été constaté qu’il n’existe aucun PV de réception définitive pour
quelques travaux relatifs aux immobilisations en cours reclassées immobilisations corporelles.
L’achèvement des travaux n’est donc pas justifié, le critère de reclassement en immobilisation
corporelle n’est pas rempli, et qu’il y aura un risque de malversation. Pourtant, il y avait déjà
des diligences effectuées pour s’assurer de l’appartenance de l’immobilisation à la société.

Troisièmement, l’inexistence de police d’assurance pour la protection d’un bien valeureux a


été aussi constatée.

Quatrièmement, les agencements et aménagements de terrain ont été enregistrés au compte


« 216 » or le PCG 2005 prévoit son enregistrement dans le compte « 212 ». Cela n’a pas un
impact sur le compte mais le principe de la réalité sur l’apparence n’est pas respecté.

Et enfin, un bien pour un montant de MGA 6 825 729 774,62 n’est assuré par aucune police
d’assurance. Cela peut avoir un risque sur la continuité de l’exploitation de la société.

Inexistence de contrat sur la prestation de gardiennage


Pour le compte fournisseurs et comptes rattachés, la constatation dégagée est l’inexistence de
contrat entre TSARA et le prestataire Y en tant que fournisseurs de service de gardiennage.

Non déposition des états financiers et du PV de l’AG au greffe de tribunal, mauvaise


imputation des reports à nouveau
Lors de l’audit du compte des capitaux propres, les constatations suivantes ont été dégagées
des fautes d’imputation sur les soldes des comptes reportés au journal des reports à nouveau
au 01/07/2016, mais cela n’affecte pas les comptes généraux dans le bilan.

Les états financiers et les PV de l’AG des exercices antérieurs n’ont pas été déposés au greffe
du tribunal de commerce d’Antananarivo ; or c’est une obligation légale stipulée par la loi
2003-036.
42

Existence des pièces non conforme


Au sujet du compte des achats consommés, il existe une pièce non conforme d’un montant de
120 000Ariary. Ce montant est à réintégrer dans le calcul de l’IR.

Non-respect du principe de l’indépendance de l’existence, existence de facture non


conforme, existence de charges non relatives à l’activité
Au niveau des comptes services extérieurs et achats extérieurs, nous avons remarqué l’
existence des charges de l’exercice antérieur d’un montant total de 1 947 530,45 Ariary qui
ne devra pas être comptabilisées pour cet exercice pour le respect du principe de
l’indépendance. C’est alors à réintégrer

Existence de dépense de mission sans facture conforme d’un montant de 650 400,00
Ariary;

Un montant de 1 888 203,27 Ariary concernant l’assurance maladie et NY HAVANA qui ne


sont pas déclarés comme avantage en nature.

Il existe des frais de formation qui n’est pas lié à l’exploitation pour un montant de
2 358 000,00 Ariary à réintégrer ;

Existence de charges non relatives à l’activité


Pour les comptes d’autres charges opérationnelles, des charges non relatives à l’activité pour
un montant total d’Ariary 5 369 222,43 Ariary ont été constatées.

Pour les soldes des comptes suivants, à savoir les comptes banque, autres créances, états et
organismes sociaux débiteurs, personnel, Etat et organismes sociaux créditeurs, chiffres
d’affaires, charges financières, impôts et taxe, ni des anomalies n’ont été détectées, ni des
constatations n’ont été dégagées.

Cela signifie que les objectifs du contrôle sont atteints et que les différentes assertions à
vérifier pour chaque solde de compte ont été respectées.

En conséquence, les soldes des comptes sont acceptables et sont déjà considérés comme
fiable.

2.3.2.2 Résultat sur les vérifications

Malgré l’existence de quelques anomalies dans certains soldes de comptes, tous les soldes de
comptes sont quand même considérés comme acceptables vu que les montants des anomalies
43

ne sont pas significatifs et que des réintégrations et réajustements de quelques écritures ont été
établis. Tous les soldes de comptes qui constituent les états financiers sont donc acceptables.

Ces états financiers seront présentés dans l’annexe N°IV et V.

Nous tenons à préciser que peu importe que les états financiers diffusés par l’entreprise soient
modifiés ou non après l’audit, l’audit externe contribue toujours à l’obtention d’une
information fiable c’est-à-dire à la crédibilité de l’information. Ce qui est important, c’est la
certification du compte par le commissaire au compte.

2.4 Finalisation de la mission

Pour l’audit de cet exercice clôt le 30 juin 2017, le commissaire aux comptes a certifié et a
émis une opinion sans réserve. Ainsi, la phrase suivante a été indiquée dans le rapport: « à
notre avis, les états financiers arrêtés au 30 juin sont sincères et donnent une image fidèle de
la situation financière de l’entreprise « TSARA S.A», du résultat de ses opérations pour
l’exercice clos à cette date en conformité avec les normes applicables à Madagascar et
appliquées sur les même bases ».

En effet, ce cachet du commissaire aux comptes donne une assurance pour les utilisateurs de
l’état financier et leur montre que ces états financiers sont fiables et peuvent leur servir un
outil de base de prise de décision relatif à la situation qui est la plus proche de la réalité de
l’entreprise.
44

CHAPITRE IV : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES

Ce chapitre consiste à faire une analyse sur les forces et faiblesses par rapport aux travaux
d’audit réalisés qui ont pour but de s’assurer de la fiabilité de l’information financière. En
effet, c’est à partir des résultats que nous avons vus dans le premier chapitre que nous avons
élaboré cette étude de forces et de faiblesses.

Cette analyse nous permet d’évaluer et de valider en même temps les deux hypothèses qui
visent à ce que l’audit externe détecte les anomalies dans les états financiers et qu’il assure la
conformité de l’information financière aux prescriptions légales en vigueur.

Section 1 : Forces

Nous allons voir dans cette section les forces qui ont permis d’assurer la fiabilité de
l’information financière pendant et après la réalisation de la mission d’audit.

1.1 Efficacité des procédures de vérification

Nous allons justifier cette force à partir des exemples sur les constatations des soldes de
comptes.

La fiabilité de l’information est décrite par le fait que les états financiers ne présentent ni
d’erreur, ni d’omission. Or l’existence d’écart entre le solde en comptabilité et solde physique
est une source d’erreur ou d’omission si on se réfère par exemple au solde de compte caisse.
Alors que l’audit effectué sur ce compte a fait ressortir un écart entre les deux soldes. En effet,
la procédure qui a permis de détecter cet écart est l’application du roll-back et le
rapprochement de ce dernier avec le solde dans la balance.

En outre, l’assistance de l’auditeur dans l’inventaire physique des caisses renforce l’efficacité
de cette procédure de vérification. En effet, si l’auditeur fait tout simplement confiance au
caissier pour le comptage des caisses, la fiabilité du montant du solde de compte dans le PV
d’inventaire devrait être encore mise en question.

D’où, sans l’intervention de l’audit externe, cette erreur ou omission n’a pas pu être détectée.

Mais même si cet écart n’est pas significatifs et n’a aucun impact sur l’opinion de l’auditeur,
cela confirme toujours que l’audit externe conduit à la fiabilité de l’information financière.

Prenons un autre cas, la norme exige que pour être déduit dans le calcul d’IR, l’engagement
des charges doit être appuyé par des pièces justificatives conformes à l’article 20-06-18 du
45

CGI. La déduction des charges avec des pièces non conformes dans le calcul d’IR est un non-
respect des lois en vigueur mais également présentent des anomalies sur le montant des IR à
payer.
Ainsi, la procédure de vérification relative au contrôle des pièces justificatives des charges
engagées ont permis de dégager qu’il existe des pièces non conformes.
Or, l’audit externe consiste à assurer le respect des normes en vigueur. Alors que, qui dit
respect de norme, dit fiabilité de l’information financière.

Tous ce que nous avons vu ci-dessus ne sont que des exemples pour faciliter la
compréhension de fonctionnement et de l’efficacité de la procédure de vérification. Mais en
résumé, nous pouvons tout simplement conclure que l’audit externe contribue à l’obtention de
l’information fiable.

1.2 Compétence de l’auditeur

La compétence de l’auditeur renforce et mène vers la fiabilité de l’information. Comme, c’est


écrit dans la lettre de mission, les états financiers présentés par l’entreprise sont déjà censés
être établis de manière régulière et sincère, pour donner une image fidèle de la situation
financière et du résultat de la société conformément aux règles et principes comptables en
vigueur.

Grace à leur compétence, les auditeurs ont pu encore détecter des anomalies lors de leur
passage à la vérification. Cet état de chose ne fait que remettre en cause les supposés
régularité et sincérité pour donner une image fidèle de l’entreprise.

Illustrons par un exemple, le résultat de l’exercice avant l’audit est d’Ariary 53 235 535, 9
tandis qu’après audit, le résultat devient d’Ariary 51 101 607,31.Nous pouvons donc
confirmer à partir de ce point que l’intervention et la capacité de l’auditeur conditionnent et
renforcent la fiabilité de l’information financière de l’entreprise.

1.3 L’indépendance de l’auditeur

L’indépendance de l’auditeur se traduit par le fait qu’il est capable de révéler les anomalies
qui existent. Certes, aucune anomalie significative n’a été constatée lors de la mission d’audit.
Toutefois, les auditeurs n’ont pas hésité à révéler les irrégularités qu’ils ont constatées même
si elles ne sont pas significatives.
46

Cette indépendance dans leur action ne fait encore que renforcer la fiabilité de l’information
financière.

Section 2 : Faiblesses

Aucun problème majeur n’a été rencontré lors de la réalisation de l’audit, qui pourrait
diminuer le degré de fiabilité de l’information. La mission s’était déroulée selon les termes
convenus. Les deux parties ont fourni les efforts nécessaires pour son bon déroulement.

Le planning établi a permis aux auditeurs de mener à bien la mission. La composition de


l’équipe est telle que la mission a été réalisée dans le temps et comme elle se doit.

L’entreprise a manifesté sa bonne volonté en fournissant à temps tous les documents


nécessaires pour la réalisation de l’audit. Ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres
entreprises.

.
47

Conclusion partielle

Cette deuxième partie a été élaborée en guise de cadre d’analyse où nous avons parlé des
analyses réellement effectuées sur terrain.

L’analyse a été portée sur la fiabilité de l’information financière de l’entreprise TSARA S.A,
ceci, à partir d’un commissariat au compte réalisé par le cabinet ETIKA GESTION AUDIT.
Ce dernier a garanti la fiabilité de l’information financière de l’entreprise TSARA S.A.

Ainsi, nous avons vu dans le premier chapitre les différents travaux et le résultat du
commissariat aux comptes effectué au sein de l’entreprise TSARA S.A concernant la fiabilité
de son information financière.

Mais également, nous avons vu dans le deuxième chapitre les forces et les faiblesses qui ont
marqué la fiabilité de l’information financière de l’entreprise TSARA S.A.
48

PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET


RECOMMANDATIONS
Dans cette partie, nous allons tout d’abord proposer des recommandations pour l’entreprise
TSARA S.A compte tenu des différentes anomalies détectées et les constatations durant la
réalisation de la mission d’audit au sein de cette entreprise ensuite une partie des
recommandations sera émise d’une façon générale vu que l’étude est sectorielle et ne
concerne pas qu’une seule entreprise. Ces recommandations s’adressent ainsi à l’auditeur
ainsi qu’à l’entreprise auditée ainsi qu’au cabinet responsable de l’audit.

En effet, ces recommandations visent à l’amélioration de la qualité de l’audit afin


d’augmenter le degré de la fiabilité de l’information financière après audit.
49

CHAPITRE V: RECOMMANDATIONS POUR L’ENTREPRISE


TSARA S.A
Bien que le compte de l’entreprise TSARA S.A a été certifié sans réserve, quelques anomalies
ont été remarquées. Ces anomalies et ces constatations seront récapitulées dans le tableau ci-
dessous.

La première section abordera les recommandations qui nécessitent une action immédiate pour
l’entreprise afin d’éviter les risques et la deuxième section consiste à des recommandations
sur le renforcement du contrôle interne de l’entreprise pour améliorer la situation de
l’entreprise.

Tableau 7:Tableau récapitulatif des différentes anomalies et constatations dégagées

Constatations Comptes concernés


Inexistence de PV de réception définitive Immobilisations
Non déclaration des TVA déductibles Immobilisations,
Inexistence de police d’assurance Immobilisation
Non déposition des états financiers et du PV d’AG au Capitaux propres
greffe du tribunal
Ecart sur caisse Caisse
Existence des pièces non conformes (où les montants Caisse, Achat consommés, services
sont réintégrés) extérieurs et achats extérieurs
Inexistence des pièces justificatives Caisse
Non cohérence entre solde en comptabilité et Client et autres débiteurs
confirmation de solde venant des tiers
Inexistence de contrat Immobilisation en cours, fournisseurs et
compte rattachés
Non-respect du principe de la réalité sur l’apparence Immobilisation
(faute d’enregistrement comptable)
Mauvaise imputation des reports à nouveau Capitaux propres
Non-respect du principe de l’indépendance (existence services extérieurs et achats extérieurs
de charge de l’exercice antérieur)
Existence de charges non relative à l’activité (qui ont services extérieurs et achats extérieurs,
été réintégrer) autres charges opérationnelles.
Assurance maladie non déclarée comme avantage en services extérieurs et achats extérieurs
nature

Source : Auteur, 2017


50

Section 1 : Recommandation pour TSARA S.A nécessitant une action


immédiate

Cette section va donner les recommandations que l’entreprise doit prendre en compte et d’agir
immédiatement.

Ces recommandations sont les suivantes.

1.1 Elaboration d’un PV de réception définitive

L’inexistence de PV de réception définitive du local de travail présente un risque pour


l’entreprise. Cette situation peut amener le responsable de l’entreprise de construction à se
dégager de toute responsabilité pour défaut de construction après que l’entreprise ait utilisé le
local. En effet, le système de procédure sur le cycle immobilisation indique déjà l’exigence de
l’obtention d’un PV de réception définitive mais ceci n’est donc pas respecté. D’où,
l’application des procédures déjà mis en place est recommandée.

1.2 Déclaration des TVA déductibles

L’enregistrement des immobilisations en montant TTC alors que les TVA déductibles
devraient être déclarées ne reflète pas une image fidèle et provoque une surévaluation des
charges pour l’entreprise.

L’entreprise doit donc comptabiliser les immobilisations en son montant HT et déclarer les
TVA déductibles à partir de l’exercice suivant parce que ce pour ce dernier exercice, il n’est
plus possible de récupérer les TVA déductibles.

1.3 Déposition des états financiers au greffe du tribunal

L’entreprise n’a pas déposé le PV d’AG et les états financiers de l’exercice antérieur, elle n’a
pas encore reçu les certificats de dépôts d’acte relatif à ces derniers alors que l’absence de ces
certificats peut provoquer un risque légal. L’entreprise doit alors déposer ces dossiers.

1.4 Elaboration d’une police d’assurance

Il n’existe aucune police d’assurance concernant un bien ayant un montant très élevé. Le bien
qui n’est donc pas assuré peut provoquer un risque sur la continuité de l’exploitation de la
société si jamais des problèmes surviennent (ex : incendie). L’entreprise doit donc tenir
compte de l’assurance de ce bien.
51

Section 2: Renforcement du contrôle interne de l’entreprise

Les recommandations suivantes sont des recommandations qui consistent au renforcement du


contrôle interne de l’entreprise TSARA S.A.

2.1. Engagement des charges par des pièces conformes

Il faut immédiatement signaler l’existence de pièces non conformes pénalisant l’entreprise du


fait qu’elle augmente le montant des impôts à payer.

Selon l’article 01.01.10 du CGI, « la base imposable est établie sous déduction des charges
supportées en vue de l’acquisition ou de la conservation des revenus et nécessaires à
l’exploitation normale de l’entreprise faisant l’objet de facture conforme aux conditions de
l’article 20.06.18 ». Ce qui fait que les charges relatives à des pièces non conformes ne sont
pas déductibles, mais à réintégrer dans le calcul de l’IR.

Afin d’éviter cette situation, la solution proposée est l’adoption d’une procédure qui exige
l’engagement des charges par des pièces conformes, c’est-à-dire approvisionnement et achat
auprès des fournisseurs immatriculés.

L’approvisionnement et l’achat auprès des fournisseurs informels, ainsi que le manque


d’attention des personnes responsables de l’établissement et de la réception des factures
justifient la limite de cette proposition.

2.2. Suivi et récapitulation de toutes les charges avec des factures non
conformes

Cette proposition est liée à celle énoncée ci-dessus. En effet, l’entreprise ne peut pas échapper
aux existences des pièces non conformes, la solution est de faire un suivi et une récapitulation
de toutes les charges avec des factures non conformes et de faire une déclaration d’IRI
mensuelle ou annuelle.

En effet, cette déclaration d’IRI consiste à payer moins d’impôts par rapport à l’IR parce que
le calcul d’IRI est au taux de 5% tandis que le taux de calcul de l’IR est de 20%.

2.3. Contrôle journalier du solde caisse

Même si le montant n’est pas significatif, un écart de caisse ne doit pas exister entre le solde
physique et le solde en comptabilité. La solution préconisée pour éviter ce non cohérence
entre ces soldes est de faire un contrôle journalier du solde de caisse. Ainsi, il est recommandé
52

de procéder à un rapprochement journalier entre le solde théorique et le solde réel et puis


d’analyser la cause de l’écart si jamais un écart apparaît en vue de régler à temps le problème.

Mais la limite de cette proposition est le non existence de lois ou de codes qui exigent ce
contrôle journalier et ce rapprochement journalier des soldes théoriques et réels. L’entreprise
peut ainsi se passer de cet exercice.

2.4. Conservation et organisation de classement des pièces justificatives

Le PCG 2005 indique que toutes les écritures comptables doivent être appuyées par des pièces
justificatives

Le code général des impôts oblige aussi la comptabilisation par l’appui des pièces
justificatives, l’article 01.01.20 de ce CGI indique que toutes les pièces justificatives des
opérations effectuées doivent être conservées pendant une durée de 10 ans. L’absence de
pièce justificative peut provoquer une réintégration des charges et une possibilité de risque
fiscal ou un redressement fiscal.

L’organisation des classements des pièces justificatives est donc nécessaire afin de les régler
et de les trouver facilement en cas de contrôle.

2.5. Matérialisation des engagements avec les tiers

L’entreprise doit matérialiser ses engagements avec les tiers, c’est-à-dire élaborer un contrat
sur les différentes prestations. En effet l’existence du contrat est un garant de la bonne
exécution de la prestation. Dans le cas contraire l’absence du contrat peut dégager le
prestataire de toute responsabilité en cas de problème. C’est le contrat qui définit les droits et
obligations des deux parties.

2.6. Protection des biens valeureux

L’entreprise doit adopter une procédure qui exige la protection des biens valeureux. En effet,
la protection de ces biens donne une assurance à l’entreprise de ne pas subir une perte
importante en cas de problèmes. D’où l’entreprise doit contracter une assurance pour chaque
bien valeureux qu’elle possède.
53

2.7. Adoption d’un manuel de procédure propre à l’entreprise

« Un manuel de procédure est une documentation qui doit permettre une meilleure
compréhension des systèmes d’informations et une amélioration de la gestion. C’est un guide
opératoire qui indique le circuit de traitement des opérations tout en spécifiant la tâche à faire,
le niveau de responsabilité, les différentes étapes de traitement, les lieux de réalisation, le
mode d’exécution. »

Comme TSARA S.A fait partie d’un groupe, elle utilise le manuel de procédure de ce
dernier. Or, d’après la définition citée plus haut, un manuel de procédure conçu pour un type
d’activité ne sera pas efficace pour un autre. Ce sera mieux alors pour l’entreprise d’adopter
un manuel de procédure propre à elle-même, qui permet d’avoir une meilleure compréhension
des systèmes propres à l’entreprise.

Cette mise en place de manuel de procédure propre à l’entreprise ne l’empêche pas de garder
et d’utiliser celui du groupe.

Cela va donner une image beaucoup plus claire de l’entreprise et facilite la compréhension, la
gestion ainsi que le contrôle sur tout ce qui concerne l’entreprise.
54

CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS GENERALES POUR


L’AMELIORATION DE LA QUALITE DE L’AUDIT
Ce chapitre sera divisé en deux grandes sections, la première sera consacrée aux propositions
de solutions pour l’entreprise auditée en vue d’améliorer la qualité de l’audit et la deuxième
aux recommandations pour le cabinet responsable de l’audit.

Section 1 : Recommandations pour l’entreprise auditée


Bien que garantir et assurer la fiabilité de l’information financière diffusée par l’entreprise est
une tâche incombée à l’auditeur, l’entreprise auditée a aussi une grande part de responsabilité
dans l’obtention d’un audit de qualité.

1.1 Recommandations ou propositions de solutions

Nombreuses sont les défaillances qui peuvent nuire la qualité de l’audit, ci-après donc
quelques recommandations qu’il faut prendre en compte au niveau d l’entreprise auditée.

1.1.1 Meilleure coopération de l’audité

Lors de la réalisation de sa mission, l’auditeur a besoin de se rapprocher du personnel de


l’entreprise afin de rassembler les éléments lui permettant de se forger une opinion. Une
grande partie du travail de l’auditeur repose sur la collaboration de l’audité. La qualité de
l’audit dépend ainsi du comportement et de la coopération de l’audité.

La non coopération de l’audité affecte les travaux de l’auditeur et génère un impact négatif sur
la qualité de l’audit et la fiabilité de l’information financière de l’entreprise.

Pour ce faire, l’audité doit se montrer coopératif afin que l’auditeur puisse mener à bien sa
mission.

En effet, les personnes auditées ont toujours tendances à être non coopératives et fermées,
Cette non coopération est généralement due au simple fait qu’ils n’aiment pas qu’on se mêle
de leur travail, et que les gens détestent faire l’objet d’un contrôle. Très souvent, le personnel
ne se rend pas compte de l’importance de l’audit.

Avant l’intervention de l’audit, l’entreprise doit organiser une séance de formation ou une
simple réunion pour une préparation psychologique des personnes auditées au niveau de
l’entreprise afin que ces derniers se rendent compte que les auditeurs durant leur intervention
55

ne sont pas là pour faire des enquêtes mais au contraire pour aider leur entreprise à avoir une
information fiable et de bonne qualité.

1.1.2 Programmation à temps de l’intervention de l’auditeur

L’auditeur doit fixer et prendre le temps nécessaire pour bien assurer sa mission. L’entreprise
doit donc faire appel à l’intervention de l’audit à un moment favorable où l’auditeur va
pouvoir disposer assez de temps pour réaliser sa mission sans contrainte. En effet, lorsque les
délais de réalisation de la mission se trouvent écourtés suite à une préparation tardive des états
financiers par le client, l’audit peut se faire dans la précipitation et cette situation peut affecter
la qualité de l’audit.

Il faut donc remédier à la programmation tardive de l’intervention de l’audit à travers une


programmation à temps de l’intervention de celui-ci.

Mais le problème est que l’entreprise auditée ne peut pas faire appel à l’intervention de l’audit
tant que les états financiers ne sont pas encore prêts. L’entreprise est donc obligée de terminer
l’élaboration des états financiers à temps.

En effet, le non élaboration des états financiers à temps est incombée au comptable .Ceci peut
être dû au fait que les tâches ne sont pas proportionnelles à sa capacité de travail,
l’insuffisance de son temps.

Donc, si tel est les cas, l’entreprise doit faire appel à un ou plusieurs assistant(s) comptable(s),
ceci en fonction de l’étendue du travail à faire pour aider le comptable dans la réalisation de
ses tâches et pour pouvoir terminer à temps l’élaboration des états financiers.

1.1.3 Maximum de disponibilité et de satisfaction pour les auditeurs (l’audité


doit donner un maximum de disponibilité et de satisfaction pour les auditeurs)

L’auditeur compte sur l’audité pour lui apporter des éclaircissements sur ses
incompréhensions et pour répondre à ses interrogations. Les audités doivent donc penser à
donner un maximum de disponibilité pour satisfaire les auditeurs Parfois les audités peuvent
se montrer difficilement joignable, ou indisponible et n’accorde que peu de temps pour les
auditeurs.

Cette indisponibilité peut amener les auditeurs à réduire ces questions et de se contenter des
réponses brèves et imprécises de la part du client. Or, cette situation peut nuire à la qualité de
l’audit. D’où, un impact sur la fiabilité de l’information diffusée
56

1.2 Impact

Cette section abordera les impacts des recommandations que nous avons émises dans la
première section.

La réalisation de ces propositions conduit à l’obtention d’un audit de meilleure qualité qui va
augmenter le degré de la fiabilité de l’information financière après audit.

Premièrement, si l’auditeur se montre coopératif avec l’auditeur, l’auditeur va sera à l’aise et


cela va faciliter le recueil et le rassemblement de tous les éléments lui permettant de forger
son opinion.

Deuxièmement, si l’intervention de l’audit se passe à temps, les auditeurs ne vont pas être
obligés à travailler à la hâte, cela va permettre aux auditeurs de disposer plus de temps pour
pouvoir approfondir sa vérification et de pouvoir encore trouver ou de détecter d’autres
erreurs ou d’autres anomalies au niveau des états financiers.

Troisièmement, Cela va permettre aux auditeurs d’obtenir des réponses satisfaisantes et


précises de la part du client.

1.3 Limite des propositions

Toute proposition ou recommandation a ses limites.

Pour la première proposition, une meilleure coopération entre l’audité et l’auditeur peut
engendrer un risque de familiarité.

Pour la programmation de l’intervention de l’audit à temps, nous avons proposé de recruter


des assistants ou des aides comptables, augmenter donc l’effectif des personnel responsable
de l’établissement des états financiers afin que ces derniers puissent être établis à temps.

Ce recrutement est le meilleur plan d’action à mettre en œuvre mais la limite se situe au
niveau financier. Cela va augmenter les charges du personnel de l’entreprise alors qu’une
entreprise cherche constamment à réduire ses charges.

En ce qui concerne la disponibilité de l’audité et la nécessité de satisfaire les auditeurs, il est


possible que les travaux d’audit se coïncident avec une surcharge de travail au niveau de
l’audité. Ce dernier ne sera pas donc en mesure d’accorder du temps à l’auditeur.
57

Section 2: Solution au niveau du cabinet ou de l’auditeur

L’amélioration de la qualité de l’audit est une responsabilité partagée entre l’entreprise


auditée et le cabinet d’audit. Nous allons émettre dans cette deuxième section les
recommandations pour le cabinet d’audit.

2.1 Recommandations ou propositions de solutions

Il existe plusieurs éléments que le cabinet responsable de l’audit doit prendre en compte pour
avoir une meilleure qualité d’audit.

En effet, vu que le service du cabinet dans le cadre d’un audit légal est un service de type
professionnel où le capital humain joue un rôle très important, c’est ainsi que nous avons
surtout axé notre recommandation au niveau du capital humain afin d’améliorer la qualité de
l’audit.

Ainsi, les solutions proposées se basent surtout au niveau des recrutements des auditeurs, sur
le plan motivation du personnel, mais également, sur l’organisation d’une formation pour
renforcer la capacité des auditeurs.

2.1.1 Sélection au niveau du recrutement

La qualité de l’audit commence même au niveau des recrutements des auditeurs. Chaque
cabinet a une stratégie de gestion des ressources humaines. Mais, étant donné que la qualité
des travaux d’audit dépend en premier lieu de la qualité des employés, une attention
particulière doit être accordée à la stratégie de sélection du personnel et des collaborateurs,
surtout le recrutement des auditeurs en embauchant des personnes qui disposent de toutes les
qualités et des compétences requises pour être un vrai auditeur.

Nous savons que la réalisation et la qualité de l’audit, est surtout basée sur la compétence et
l’indépendance de l’auditeur.

2.1.2 Motivation du personnel

Ainsi, une solution non négligeable serait de favoriser la motivation du personnel par tous
les moyens afin de stimuler leur engagement et leur capacité de travail.

Une personne, aussi compétente soit-elle, peut s’avérer inefficace dans la réalisation de son
travail en cas de manque de motivation. Une personne motivée dispose d’une compétence
comportementale d’ « exigence de réussite ou de perfection », ce qui indique alors qu’un
58

auditeur motivé donnera le meilleur de lui-même dans la réalisation de son travail tout en
gardant l’objectivité.

2.1.3 Organisation d’une formation au sein du cabinet

L’une des méthodes permettant l’acquisition mais également le renforcement d’une ou


plusieurs compétences est la formation

Ainsi, l’organisation périodique de formation au sein du cabinet est aussi primordiale pour le
maintien des compétences, renforcement de capacité ainsi que le développement des
connaissances des auditeurs. Ceci à travers des formations portant sur les différents
référentiels, les différentes normes, les différents changements au niveau des lois, de la
pratique de l’audit proprement dit.

2.2 Impact

Toutes ces recommandations mènent à un audit plus efficace et font augmenter le degré de
fiabilité de l’information financière après audit.

Des auditeurs confirmés et expérimentés s’acquitteront de leurs tâches avec plus d’efficacité,
ceci aura un impact positif tant sur le déroulement de leur mission, que sur l’obtention de
meilleurs résultats.

Mais aussi, une personne motivée est totalement productive et efficace, elle est concernée par
son travail et s’y applique avec sériosité.

Enfin, la formation conduit au développement de la compétence des auditeurs, ceci leur assure
ainsi une plus grande efficacité dans la réalisation de leur mission.

2.3 Limites

Comme nous avons proposé de recruter des personnes hautement qualifiées et ayant des
expériences confirmées, ceci implique un coût assez élevé pour l’entreprise. En plus, il est
difficile de trouver des personnes dotées de ces qualités qui soient à la recherche de travail.

Une autre limite de cette proposition est qu’il n’y aura pas de place pour les nouveaux
diplômés.

La motivation du personnel implique une hausse des charges de l’entreprise.


59

. Dû au nombre de clients d’un cabinet d’audit et le volume de travail que ça implique, il est
souvent difficile de réunir tous les auditeurs travaillant pour un même cabinet au même
moment au même endroit qui rend presque impossible l’organisation d’une formation.
60

Conclusion partielle

Cette troisième partie a été consacrée aux recommandations et propositions de solutions.

Ainsi, comme quelques anomalies ou constations ont été détectées lors de la réalisation de la
mission d’audit, le premier chapitre de cette troisième partie a été consacré à des
recommandations propres à l’entreprise TSARA S.A en vue d’améliorer la situation de cette
dernière.

Ensuite, dans le deuxième chapitre, nous avons émis des recommandations générales visant à
améliorer la qualité de l’audit afin d’augmenter le degré de la fiabilité de l’information
financière.
61

CONCLUSION

Ce travail de recherche a été élaboré afin de mettre en évidence une étude concernant la
nécessité de l’audit externe dans une entreprise. En effet la pratique de l’audit externe s’avère
être une nécessité pour plusieurs cause.

Mais pour cette étude, l’audit externe a été surtout focalisé sur son importance en vue de
l’obtention d’une information fiable.

C’est pourquoi nous avons pris comme thème « Apports de l’audit externe sur la fiabilité de
l’information financière» en prenant le cas de la société TSARA S.A.

En effet, l’audit externe se présente sous différentes formes mais ce que nous avons parlé
dans cet ouvrage concerne surtout l’audit financier légal ou le commissariat aux comptes.

L’information financière de qualité, c’est-à-dire une information financière fiable est utile
pour la prévision, le pilotage et le développement de la performance au sein d’une entreprise,
l’effectivité des choix d’investissements optimaux, le management des risques, les choix
politiques en matière économique.

Cette fiabilité de l’information financière n’est pas seulement utile pour l’entreprise mais
également la base des prises de décisions de tous les utilisateurs des états financiers
(actionnaires, dirigeants de l’entreprise, les banques, l’Etat, investisseurs, etc.).

Les utilisateurs financiers auront de l’assurance lorsque les informations seront certifiées par
les auditeurs. En effet, au niveau de l’entreprise, il peut y avoir des manipulations comptables,
ou bien des erreurs au niveau de la comptabilisation. Ainsi, les auditeurs vont vérifier la
régularité, la sincérité des informations financières et si ces derniers représentent l’image
fidèle de l’entreprise.

Nous savons que l’audit a pour objectif de renforcer le degré de confiance des utilisateurs
présumés des états financiers, d’assurer la régularité, la sincérité des états financiers afin de
fournir une image fidèle de l’entreprise et que les états financiers ne présentent aucune erreur
ou anomalie significative.

L’étude a été entamée dans le but de pouvoir apporter une réponse à la question : « dans
quelle mesure l’audit externe contribue-t-il à la recherche d’une information fiable ?»
62

En partant de cette problématique, il a été fixé un objectif global qui s’agit de montrer que
l’audit externe est un élément indispensable au niveau de l’entreprise pour l’obtention d’une
information fiable.

Ainsi, nous avons eu comme hypothèses l’audit externe détecte les anomalies au niveau des
états financiers et que l’audit externe assure la conformité des prescriptions légales en
vigueurs.

Afin de bien mener l’étude, nous avons traité notre mémoire en trois grandes parties, dont le
cadre général de l’étude, la partie analytique ou le cadre d’analyse et enfin la partie
propositions des solutions ou recommandations.

Dans la première partie, cadre général de l’étude où nous avons présenté la zone de notre
étude, dont TSARA S.A, un des clients du cabinet ETIKA que nous avons pris pour faire de
l’analyse dans la deuxième partie. Mais nous avons également présenté le cabinet ETIKA vu
que c’est dans ce cabinet que nous avons effectué notre stage et que c’est ce dernier qui a
assuré le commissariat aux comptes de l’entreprise TSARA S.A.

Nous avons aussi exposé dans cette première partie les méthodologies utilisées pour la
réalisation de ce mémoire. En effet ce mémoire a pu être rédigé en rassemblant les données
que nous avons eues à partir des recherches documentaires, à partir d’une observation
participante au sein de l’entreprise TSARA S.A en participant à la mission d’un commissariat
aux comptes, à partir des entretiens et des discussions que nous avons eu avec les différents
collaborateurs au niveau du cabinet, mais également à partir des documentations en interne au
sein du cabinet.

Toujours dans cette première partie, nous avons trouvé le cadre théorique qui détermine les
théories et les idées préexistantes en lien avec notre sujet, ceci concernant surtout le
commissariat aux comptes et sa liaison avec l’obtention de l’information fiable.

Dans la deuxième partie, intitulé partie analytique ou le cadre d’analyse, nous avons parlé de
l’analyse de la fiabilité de l’information financière de l’entreprise TSARA S.A à partir d’un
commissariat aux comptes réalisé par le cabinet ETIKA. Après l’audit effectué au sein de
l’entreprise, le commissaire aux comptes a certifié sans réserve le compte de l’entreprise,
c’est-à-dire les états financiers sont réguliers, sincères et présentent une image fidèle de la
situation financière de l’entreprise.
63

En effet, c’est ce cachet du commissaire aux comptes qui marque surtout la fiabilité de
l’information financière de l’entreprise TSARA S.A. c’est alors la certification des comptes
qui marque surtout l’apport de l’audit externe sur la fiabilité de l’information financière. En
effet, cette certification de compte a été la finalité de différentes étapes suivies et des
différents travaux effectués que nous avons également montrés dans cet ouvrage.

Malgré que le compte de l’entreprise TSARA S.A a été certifié, quelques anomalies et
constatations ont été constatées et dégagées, ainsi le premier chapitre de la troisième partie
consistait à des recommandations pour l’entreprise TSARA S.A en tenant compte de ces
différentes anomalies et constatations.

Nous avons également donné dans le deuxième chapitre de cette partie des recommandations
générales qui visent à améliorer la qualité de l’audit afin d’augmenter le degré de fiabilité de
l’information financière d’une entreprise. En effet, pour l’amélioration de la qualité de l’audit,
la responsabilité est partagée entre l’entreprise auditée et le cabinet responsable de l’audit.
C’est ainsi que les recommandations ont été axées au niveau de l’entreprise auditée et au
niveau du cabinet responsable de l’audit.

Nous avons vu par exemple qu’au niveau de l’entreprise auditée, il serait favorable pour
améliorer la qualité de l’audit si l’audité se montre coopératif avec l’auditeur, si l’entreprise
fait une programmation de l’intervention de l’audit à temps et si l’audité donne un maximum
de disponibilité et de satisfaction pour les auditeurs.

Ainsi, pour le cabinet responsable de l’audit, les recommandations qui consistent à améliorer
la qualité de l’audit ont été surtout axées sur le capital humain vu que le capital humain joue
un rôle très important dans le cadre d’un audit financier légal, ceci à travers des sélections au
niveau des recrutements, à travers la motivation des personnels et enfin, à travers
l’organisation d’une formation au niveau du cabinet.

En résumé, la réalisation de ce mémoire nous a permis d’élargir notre connaissance en matière


d’audit externe et de sa liaison avec la fiabilité de l’information financière au niveau d’une
entreprise.

Certes, l’audit externe contribue à l’obtention d’une information fiable vu que la crédibilité de
l’information est marquée par le cachet du commissaire aux comptes en certifiant les comptes.

Ainsi, d’après l’analyse que nous avons effectuée, cette vérification et par la suite cette
certification est réalisé par un auditeur compétent et indépendant.
64

Nous avons vu la contribution de l’audit externe sur la fiabilité de l’information financière,


mais qu’en est-il de sa contribution dans d’autre domaine ?
VII

BIBLIOGRAPHIE

SUPPORT DE COURS :
Audit général M1 par Madame RASAONINA Haingotiana
Audit Financier M1 par Monsieur RAKOTOSALAMA Clément
Audit approfondi M2 par Madame RANDRIAMBELOMANANA Rivoharisoa

MEMO ET LIVRES :
Audit externe, Manuel d’audit financier à l’usage des praticiens et des entreprises.
Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion (DSCG) 4.
Gilles Chevalier, Yvon Houle Théorie et pratique de vérification externe 1991.
Mémento pratique d’audit, Francis Lefebre.
Riadh MANITA L’audit externe : démarche général et processus d’évaluation des risques,
EDC Paris Février 2008.
Riadh MANITA, « La qualité de l’audit externe : proposition d’une grille d’évaluation axée
sur le processus d’audit », Mangement 2008/2 (Vol 11), p.191-210
Amélioration de la qualité

OUVRAGES ADMINISTRATIFS
Code général des impôts.
Loi 2004-036 du 30 Janvier 2004 : « loi sur les sociétés commerciales ».
Norme IAS.
Plan Comptable Général 2005.
Texte régissant le commissariat aux comptes.
VIII

LISTE DES ANNEXES


ANNEXE I: ACTIVITES DU CABINET ...................................................................................................................... IX
ANNEXE II: CHOIX DU COMMISSAIRE AUX COMPTES ............................................................................................. X
ANNEXE III: PROGRAMME DE TRAVAIL DE CHAQUE SOLDE DE COMPTE .............................................................. XII
ANNEXE IV: BILAN DE L’ENTREPRISE TSARA S.A ......................................................................................... XVIII
ANNEXE V : COMPTE DE RESULTAT DE TSARA S.A ........................................................................................ XIX
IX

ANNEXE I: Activités du cabinet


Les principales activités du cabinet sont notamment :
 L’audit comptable et financier et Commissariat aux comptes
- Certification de comptes
- Expertise et Assistance comptable
 Conseil en gestion
- Juridique et fiscal
- Finance
- Ressources humaines
- Organisation
 Système d’information
- Mise en place de système comptable et d’organisation
- Sélection et paramétrage de progiciel
- Développement et mise en place d’application
 Recrutement et formation
 Etudes économiques et financières
- Faisabilité
- Sectorielle
 Conseil en organisation
- Revue du système de contrôle interne
- Gestion des ressources humaines
X

ANNEXE II: Choix du commissaire aux comptes


Art. 122 - Les fonctions de commissaire aux comptes sont exercées par des personnes
physiques ou par des sociétés constituées par ces personnes physiques, sous l'une des formes
prévues par le texte sur la profession comptable.

Art. 123 - Seuls les experts comptables inscrits au tableau A de l'Ordre peuvent
exercer les fonctions de commissaires aux comptes.

Art. 124 - Les fonctions de commissaire aux comptes sont incompatibles :


1° avec toute activité ou tout acte de nature à porter atteinte à son indépendance ;
2° avec tout emploi salarié. Toutefois, un commissaire aux comptes peut dispenser un
enseignement se rattachant à l'exercice de sa profession ou occuper un emploi rémunéré chez
un commissaire aux comptes ou chez un expert-comptable membre de l'Ordre ;
3° avec toute activité commerciale, qu'elle soit exercée directement ou par personne
interposée.

Art. 125 - Ne peuvent être commissaires aux comptes de la société à contrôler :


1° les fondateurs, apporteurs, bénéficiaires d'avantages particuliers, dirigeants sociaux
de la société ou de ses filiales, ainsi que leur conjoint ;
2° les parents et alliés, jusqu'au quatrième degré inclusivement, des personnes visées
au paragraphe 1° du présent article ;
3° les dirigeants sociaux de sociétés possédant le dixième du capital de la société ou dont
celle-ci possède le dixième du capital, ainsi que leur conjoint ;
4° les personnes qui, directement ou indirectement, ou par personne interposée, reçoivent, soit
des personnes figurant au paragraphe 1° du présent article, soit de toute société visée au
paragraphe
3° du présent article, un salaire ou une rémunération quelconque en raison d'une activité autre
que celle de commissaire aux comptes; il en est de même pour les conjoints de ces personnes ;
5° les sociétés de commissaires aux comptes dont l'un des associés, actionnaires ou dirigeants
se trouve dans l'une des situations visées aux alinéas précédents ;
6° les sociétés de commissaires aux comptes dont soit l'un des dirigeants, soit
l'associé ou l'actionnaire exerçant les fonctions de commissaire aux comptes, a son conjoint
qui se trouve dans l'une des situations prévues au paragraphe 5° du présent article.
Art. 126 - Le commissaire aux comptes ne peut être nommé administrateur,
administrateur général, administrateur général adjoint, directeur général ou président
directeur général adjoint des sociétés qu'il contrôle, moins de cinq années après la cessation
XI

de sa mission de contrôle de ladite société. La même interdiction est applicable aux


associés de la société d'experts comptables commissaire aux comptes.

Pendant le même délai, il ne peut exercer la même mission de contrôle ni dans les
sociétés possédant le dixième du capital de la société contrôlée par lui, ni dans les sociétés
dans lesquelles la société contrôlée par lui possède le dixième du capital, lors de la cessation
de sa mission de contrôle de commissaire aux comptes.

Art. 127 - Les personnes ayant été administrateurs, administrateurs généraux,


directeurs généraux ou directeurs généraux adjoints, gérants ou salariés d'une société ne
peuvent être nommées commissaires aux comptes de ladite société moins de cinq années
après la cessation de leurs fonctions dans cette société.
Pendant le même délai, elles ne peuvent être nommées commissaires aux comptes
dans les sociétés possédant 10% du capital de la société dans laquelle elles exerçaient leurs
fonctions ou dont celles-ci possédaient 10% du capital lors de la cessation de leurs fonctions.
Les interdictions prévues au présent article pour les personnes mentionnées au premier alinéa
sont applicables aux sociétés de commissaires aux comptes dont lesdites personnes sont
associées, actionnaires ou dirigeantes.

Art. 128 - Les délibérations prises à défaut de la désignation régulière de


commissaires aux comptes titulaires ou sur le rapport de commissaires aux comptes titulaires
nommés ou demeurés en fonction contrairement aux dispositions des articles 122 à 127 sont
nulles.

L'action en nullité est éteinte si ces délibérations sont expressément confirmées par
une assemblée générale, sur le rapport d'un commissaire régulièrement désigné
XII

ANNEXE III: Programme de travail de chaque solde de compte


Banque

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance de comptes 30/06/07 Présentation
Obtenir grand livre au 30/06/17 Présentation
Etablir et faire envoyer les demandes de confirmations bancaires Réalité
Obtenir états de rapprochement bancaire au 30/06/17 Existence, réalité
Obtenir relevés bancaires au 30/06/17 Réalité
Vérifier les états de rapprochement bancaire par rapport à la balance et le relevé
Conformité
bancaire
Vérifier Réévaluation des comptes en devise réalité
Effectuer tableau de variation Réalité
Effectuer sondage Présentation/Réalité
Obtenir PJ Existence
Vérifier PJ par rapport au GL
Photocopier quelques PJ

Caisse :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes Présentation
Obtenir PV d’inventaire au 30/06/17 Présentation /réalité
Vérifier PV d’inventaire par rapport à la balance conformité
Obtenir PV d’inventaire en présence d’un représentant du Cabinet Présentation,
(28/07/2017) réalité
Obtenir Brouillard de caisse jusqu’au 26/07/2017 Conformité
Effectuer Roll-back Réalité, conformité
Identifier les décaissements supérieurs à MGA 200.000,00 conformité
Présentation,
Effectuer sondage
réalité
Vérifier quelques pièces

Client et autres débiteurs

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance générale au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur
Obtenir balance tiers au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur
Vérifier balance générale par rapport balance tiers Présentation/Réalité/Valeur
Faire l’analyse des transactions par rapport au système de vente Exactitude/valorisation
Obtenir confirmation de solde Présentation/Réalité/Valeur
Faire le suivi de solde et pointer balance par rapport confirmation Présentation
Obtenir grands livres Présentation/Réalité/Valeur
Faire le sondage et obtenir les pièces justificatives Présentation
Obtenir le contrat de prestation entre X et TSARA Présentation/Réalité/Valeur
XIII

Immobilisations :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 2 au 30/06/17 Présentation
Obtenir Grand Livre des comptes 2 et 68 au 30/07/17 Présentation
Obtenir tableau d’amortissement au 30/07/17 Réalité
Vérifier le tableau d’amortissement arithmétiquement et rapprocher
Réalité/Intégralité
par rapport à la balance au 30/06/17
Vérifier le taux d’amortissement utilisé par rapport au taux
Réalité
d’amortissement fiscal
Obtenir PJ des nouvelles acquisitions Appartenance/Réalité
Rapprocher PJ par rapport au GL Appartenance/Réalité
Faire un inventaire physique des nouvelles acquisitions Existence
Obtenir suivi des Immobilisations en cours Réalité
Obtenir les contrats sur les immobilisations en cours Réalité/Existence
Vérifier le respect des termes du contrat sur les travaux en cours Réalité
Obtenir le PV de réception définitive des immobilisations en
Réalité/Existence
cours reclassés en immobilisations.

Autres créances :

TRAVAUX ASSERTIONS
Utiliser le lead des comptes Personnel Avances et acomptes au
30/06/17
Obtenir grands livres de toutes les écritures des comptes Personnel
Présentation/Réalité
Avances et acomptes au 30/06/17
Faire l’analyse des comptes Personnel Avances et acomptes et détecter
les éléments suspects.
Obtenir le contrat de prêt personnel Réalité/Valeur
Obtenir le suivi de remboursement de prêt du personnel Réalité/Valeur

Personnel :

TRAVAUX ASSERTIONS

Obtenir balance générale au 30/06/17 Présentation


Obtenir balance tiers au 30/06/2017 Présentation
Obtenir annexes à la déclaration IRSA, CNaPS et OSTIE
Effectuer cadrage IRSA Présentation
Vérifier quelques contrats Présentation
Vérifier les annexes à la déclaration IRSA, CNaPS et OSTIE Appartenance/réalité
XIV

Etats et organismes sociaux débiteurs

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes états et organismes sociaux débiteurs
Présentation
au 30/06/17
Obtenir grand livre des comptes Organismes sociaux au 30/06/17 Présentation/Réalité
Faire l’analyse des comptes Organismes sociaux et détecter les
Présentation/Réalité
éléments suspects
Obtenir la copie de déclaration d’acompte provisionnel d’IR Présentation/Réalité
Vérifier la déclaration par rapport aux GL Exactitude/exhaustivité
Obtenir les déclarations de TVA Présentation/Réalité
Obtenir le cadrage de CA et rapprocher les déclarations par rapport à
Présentation/Réalité
la comptabilité et sortir les écarts
Vérifier le solde de TVA par rapport à la déclaration ultérieure Présentation, Réalité

Fournisseur et compte rattaché :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance tiers et balance générale au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur
Rapprocher balance tiers par rapport balance générale Présentation/Réalité/Valeur
Etablir la demande de confirmation de solde des fournisseurs Présentation
Etablir le tableau de suivi des confirmations de solde Réalité/Valeur
Obtenir Grand livre tiers du compte au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur
Effectuer un sondage et obtenir quelques Pièces Justificatives Réalité/Valeur
Obtenir la facture ultérieure pour quelques écritures dans le
Réalité/Valeur
compte fournisseurs factures à recevoir
Vérifier les paiements ultérieurs Réalité/Valeur
Obtenir PJ par rapport aux paiements ultérieurs Réalité/Valeur
Obtenir les contrats avec les prestataires Réalité, Valeur

Etats et organismes sociaux créditerus.

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes états créditeurs au 30/06/17 Présentation
Obtenir grand livre des comptes états créditeurs au 30/06/17 Présentation/Réalité
Faire l’analyse des comptes états créditeurs et détecter les éléments
Présentation/Réalité
suspects
Obtenir les déclarations de TVA Présentation/Réalité
Obtenir le cadrage de CA et rapprocher les déclarations par rapport à la
Présentation/Réalité
comptabilité et sortir les écarts
Vérifier le solde de TVA collectée par rapport à la déclaration ultérieure Présentation/Réalité
XV

Compte courant :

TRAVAUX ASSERTIONS
Utiliser le lead des comptes dettes diverses au 30/06/17
Obtenir grand livre toutes les écritures des comptes dettes
Présentation/Réalité
diverses au 30/06/17
Faire l’analyse des comptes courants
Obtenir les pièces justificatives d’écritures Présentation/Réalité
Pointer les éléments sur le GL par rapport aux pièces
Réalité/Valeur
justificatives
Obtenir l’état de réévaluation de solde en devise Présentation/Réalité/exactitude
Vérifier la réévaluation passée dans les GL par rapport à
Présentation/Réalité
l’état de réévaluation.

Capitaux propres :

Travaux Assertions
Utiliser le lead pour voir la variation entre les deux
Présentation/ réalité
exercices consécutifs
Obtenir les états financiers déposés de l’exercice clos au
Présentation/réalité/exactitude
30/06/2016 et rapprocher aux états financiers audités
Obtenir le journal des reports à nouveaux au 01/07/2016 et
Présentation/réalité/exhaustivité
la balance finale au 30/06/2016.
Rapprocher les reports à nouveau au 01/07/16 et la balance
Intégralité/exhaustivité
finale au 30/06/16
Obtenir et vérifier les PV de CA et AG pour l’arrêté de
Présentation/réalité
compte et l’affectation de résultat

Chiffres d’affaires :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 70 au 30/06/17 Présentation
Obtenir GL des comptes au 30/06/17 Présentation/réalité
Sélectionner les transactions à vérifier dans le GL Exactitude/valorisation
Vérifier la nature des opérations Présentation/réalité
Obtenir PJ de transactions sélectionnées Réalité/Valeur
Pointer GL par rapport aux PJ Réalité/Valeur
Obtenir la déclaration de TVA Présentation/réalité
Vérifier les CA comptabilisés par rapport à la déclaration dans le Exhaustivité/valeur
cadrage
XVI

Achats consommés :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 60 au 30/06/17 Présentation
Sélectionner les comptes à vérifier dans la balance Présentation/Réalité
Obtenir GL des comptes sélectionnés au 30/06/17 Présentation
Sélectionner les transactions à vérifier dans le GL
Effectuer un sondage Réalité/Valeur
Obtenir PJ de transactions sélectionnées Réalité/Valeur
Pointer GL par rapport aux PJ Réalité/Valeur
Obtenir la liste des matériels bénéficiant des carburants Existence
Vérifier les charges récurrentes Réalité/Valeur

Services et achats extérieurs :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 61 et 62 au 30/06/17 Présentation

Sélectionner les comptes à vérifier dans balance Présentation/Réalité


Obtenir le GL des comptes à vérifier Présentation
Sélectionner les éléments à vérifier dans le GL Réalité/Valeur
Effectuer un sondage Présentation/Réalité
Obtenir PJ des éléments sélectionnés Réalité/Valeur
Pointer GL par rapport aux PJ Réalité/ Valeur
Obtenir quelques contrats de prestations Présentation/Existence

Vérifier arithmétiquement les charges constatées d’avances Réalité


Vérifier les charges récurrentes Réalité, Valeur

Impôts et taxes

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 63 au 30/06/17 Présentation
Obtenir grand livre des comptes 63 au 30/06/17 Présentation ; Réalité
Sélectionner les éléments à vérifier Réalité
Vérifier la nature des opérations
Obtenir quelques pièces justificatives des éléments à vérifier Réalité, Valeur
XVII

Autres charges opérationnelles :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 65 au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur

Obtenir grand livre des comptes 65 au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur

Vérifier la nature des opérations Présentation/Réalité/Valeur


Effectuer le sondage de quelques opérations
Obtenir quelques pièces justificatives Réalité/Valeur

Pointer grand livre par rapport aux PJ Réalité/Valeur

Charges financières :

TRAVAUX ASSERTIONS
Obtenir balance des comptes 66 au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur

Obtenir grand livre des comptes 66 au 30/06/17 Présentation/Réalité/Valeur

Vérifier la nature des opérations Présentation/Réalité/Valeur


Effectuer le sondage de quelques opérations
Obtenir quelques pièces justificatives Réalité/Valeur
Pointer grand livre par rapport aux PJ Réalité/Valeur
XVIII

ANNEXE IV: Bilan de l’entreprise TSARA S.A


ACTIF PASSIF
ACTIF juin-17 Juin 2017 juin-17 juin-16 CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS Juin 2017 Juin 2016
BRUT Amort/prov NET NET
MGA MGA MGA MGA MGA MGA
ACTIFS NON COURANTS CAPITAUX PROPRES
Immobilisations incorporelles 402 367 524,00 4 148 118,00 398 219 406,00 402 367 524,00
Bail emphytéotique 402 367 524,00 4 148 118,00 398 219 406,00 402 367 524,00 Capital émis 4 650 000 000,00 4 650 000 000,00
Réserves légales - -
Immobilisations corporelles 8 261 653 104,57 345 131 857,17 7 916 521 247,40 349 157 412,53 Résultat net 51 101 607,32 -811 592 053,00
Agencements et aménagements de terrain 20 284 404,00 1 183 256,87 19 101 147,14 - Report à nouveau -2 079 225 320,57 -1 267 633 267,56
Constructions 3 259 391 018,85 104 053 600,29 3 155 337 418,56 -
Installations techniques 4 742 595 986,12 182 465 551,58 4 560 130 434,54 140 009 359,08
Mobiliers de bureau 8 256 609,11 1 845 294,51 6 411 314,60 6 392 053,44
Matériels informatiques 36 970 846,50 12 619 265,82 24 351 580,68 14 260 800,00
Matériels de bureau 7 254 240,00 2 384 888,06 4 869 351,95 4 795 200,00
Engins de manutention 186 900 000,00 40 580 000,06 146 319 999,95 183 700 000,01

Immobilisations en cours 107 545 274,70 - 107 545 274,70 6 591 656 702,52
Construction silos - - - 1 004 299 882,77 TOTAL CAPITAUX PROPRES 2 621 876 286,75 2 570 774 679,44
Construction radier - - - 76 023 000,00
Electricité local transfo - - - 44 395 348,80
Avances et acomptes versés sur
-
immobilisations 20 744 415,45 20 744 415,45 5 466 938 470,95
Autres 86 800 859,25 - 86 800 859,25 -

TOTAL ACTIFS NON COURANTS 8 771 565 903,27 349 279 975,17 8 422 285 928,10 7 343 181 639,05 PASSIFS NON COURANTS

ACTIFS COURANTS Emprunts et dettes financières 2 843 858 921,34 3 060 000 000,00
Provisions et produits constatés d'avance - -
Stocks et en cours - - - -
TOTAL PASSIF NON COURANTS 2 843 858 921,34 3 060 000 000,00
Créances et emplois assimilés 222 542 704,65 - 222 542 704,65 241 607 902,43
Clients et autres débiteurs 199 556 136,00 - 199 556 136,00 202 501 260,00 PASSIFS COURANTS
Autres créances et actifs assimilés 19 575 441,00 - 19 575 441,00 38 626 642,13
État et organismes sociaux 3 411 127,35 - 3 411 127,35 480 000,00 Fournisseurs et comptes rattachés 477 264 079,17 651 008 848,32
Créances diverses 0,30 - 0,30 0,30 Autres dettes - -
État et organismes sociaux 23 339 126,52 42 654 417,86
Trésorerie & équivalents de trésorerie 17 764 236,21 - 17 764 236,21 1 558 254 446,04 Dettes diverses 2 696 254 455,18 2 818 606 041,89
Trésorerie (fonds en caisse et dépôts à vue) 17 764 236,21 - 17 764 236,21 1 558 254 446,04 Découverts bancaires - -

TOTAL ACTIFS COURANTS 240 306 940,86 - 240 306 940,86 1 799 862 348,47 TOTAL PASSIFS COURANTS 3 196 857 660,87 3 512 269 308,07

TOTAL DES ACTIFS 9 011 872 844,13 349 279 975,17 8 662 592 868,96 9 143 043 987,51 TOTAL DES PASSIFS 8 662 592 868,96 9 143 043 987,51
XIX

ANNEXE V : Compte de resultat DE TSARA S.A

Période du : 01 juillet 2016 au 30 Juin 2017 Unité monétaire: Ariary

Juin 2017 Juin 2016

MGA MGA

Chiffre d'affaires 650 089 246,95 346 422 277,50


Production stockée - -
Production immobilisée - -

I-PRODUCTION DE L'EXERCICE 650 089 246,95 346 422 277,50

Achats consommés 14 220 961,76 41 205 201,98


Services extérieurs & autres consommations 48 338 153,75 385 338 277,95

II-CONSOMMATION DE L'EXERCICE 62 559 115,50 426 543 479,93

III- VALEUR AJOUTÉE D'EXPLOITATION (I - II) 587 530 131,45 - 80 121 202,43

Charge de personnel 73 066 041,00 525 051 288,00


Impôts taxes & versements assimilés 66 270,00 23 679 450,00

IV-EXCÉDENT BRUT D'EXPLOITATION 514 397 820,45 - 628 851 940,43

Autres produits opérationnels 788 001,51 4 852 289,39


Autres charges opérationnelles 16 038 574,04 30 639 555,87
Dotations aux amortissements, aux provisions & pertes de valeurs 332 735 453,37 51 216 702,38
Reprise sur provisions et pertes de valeurs - -

V- RÉSULTAT OPÉRATIONNEL 166 411 794,56 - 705 855 909,29

Produits financiers 263 379 949,82 9 387 125,48


Charges financières 374 955 750,81 112 911 157,80

VI- RÉSULTAT FINANCIER - 111 575 801,00 - 103 524 032,33

VII- RÉSULTAT AVANT IMPÔTS (V + VI) 54 835 993,56 - 809 379 941,61

Impôts exigibles sur résultats 3 734 386,24 2 212 111,39


Impôts différés (variations) - -

TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 914 257 198,28 360 661 692,36

TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 863 155 590,96 1 172 253 745,36

VIII- RÉSULTAT NET DES ACTIVITÉS ORDINAIRES 51 101 607,32 - 811 592 053,00

Éléments extraordinaires – Produits - -


Éléments extraordinaires – Charges - -
IX- RÉSULTAT EXTRAORDINAIRE - -

X- RÉSULTAT NET DE L'EXERCICE 51 101 607,32 - 811 592 053,00


XX

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ............................................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... ii
AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. iii
LISTE DES ACRONYMES .................................................................................................................. iv
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................... v
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................... vi
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 1
PARTIE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE .................................................................................... 4
CHAPITRE I : ZONES DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE ........................................................ 5
Section 1: Zone d’étude ................................................................................................................... 5
1.1 Présentation du cabinet ETIKA GESTION AUDIT ....................................................... 5
1.1.1 Historique du cabinet ............................................................................................... 5
1.1.2 Identité du cabinet ................................................................................................... 6
1.1.3 Les principales activités du cabinet ......................................................................... 6
1.1.4 Objectifs du cabinet ................................................................................................. 6
1.2 Présentation de l’entité étudiée ........................................................................................ 6
1.2.1 Historique de l’entité ............................................................................................... 7
1.2.2 Identité ..................................................................................................................... 7
1.2.3 Activité .................................................................................................................... 7
Section 2 : Méthodologie ................................................................................................................ 7
2.1. Méthode de collecte de données ...................................................................................... 8
2.1.1 Recherches documentaires ...................................................................................... 8
2.1.2 Observation participante et entretien, observation des documents .......................... 8
2.2. Traitement des données et difficulté rencontrée .............................................................. 9
2.2.1 Traitement des informations .................................................................................... 9
2.2.2 Difficultés rencontrées............................................................................................. 9
CHAPITRE II : CADRAGE THEORIQUE...................................................................................... 10
Section 1 : L’information financière et le critère de la fiabilité .................................................... 10
1.1 Définition de l’information financière........................................................................... 10
1.2 Etablissement des états financiers, une responsabilité des dirigeants ........................... 10
1.3 Utilisateurs des états financiers ..................................................................................... 10
1.4 Caractéristiques d’une information fiable ..................................................................... 11
Section 2 : L’audit externe et sa liaison avec la fiabilité de l’information financière ................... 11
2.1 Objectif de l’audit externe ............................................................................................. 12
2.2 Le commissariat aux comptes ....................................................................................... 12
XXI

2.3 Codes d’éthique et de déontologie ................................................................................ 14


2.4 Le suivi et le respect de différents référentiels ............................................................. 14
2.5 Compétence et indépendance de l’auditeur : source de fiabilité d’information ............ 14
2.6 Compréhension de la démarche générale de l’audit en vue de l’obtention d’une
information fiable ...................................................................................................................... 15
2.6.1 Prise de connaissance générale de l’entreprise ...................................................... 17
2.6.2 Evaluation du système du contrôle interne ............................................................ 18
2.6.3 Contrôles des comptes ........................................................................................... 19
2.6.4 Finalisation de la mission et rapport ...................................................................... 21
2.7 L’information probante nécessaire pour confirmer la fiabilité de l’information ........... 22
PARTIE II : CADRE D’ANALYSE ..................................................................................................... 25
CHAPITRE III : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES DE LA SOCIETE TSARA S.A ........... 26
Section 1 : Fonctionnement du commissariat aux comptes au niveau de l’entreprise .................. 26
1.1 Relation entre l’entreprise auditée et le cabinet responsable du commissariat aux comptes 26
1.1.1 Commissariat aux comptes assurés par le cabinet ETIKA GESTION AUDIT .... 27
1.1.2 L’indépendance du commissaire aux comptes ...................................................... 28
1.2 Les éléments préalables avant la descente sur terrain pour une mission d’audit ........... 28
1.2.1 Elaboration de la lettre de mission ........................................................................ 28
1.2.1.1 Responsabilité de la direction de l’entreprise TSARA S.A ................................ 28
1.2.1.2 Responsabilité du cabinet ................................................................................... 29
1.2.2 Choix de l’équipe .................................................................................................. 29
1.2.3 Connaissance de l’entité ........................................................................................ 30
1.2.4 Planning ................................................................................................................. 30
Section 2 : La mission d’audit effectué sur terrain ........................................................................ 30
2.1 Prise en connaissance générale de l’entreprise et détermination du seuil de signification... 31
2.1.1 Prise en connaissance générale de l’entreprise ...................................................... 31
2.1.2 Détermination du seuil de signification ................................................................. 32
2.2 L’évaluation du système de contrôle interne de l’entreprise ......................................... 33
2.2.1 Le système de procédure du cycle trésorerie et immobilisation ............................ 33
2.2.2 Test de conformité ................................................................................................. 34
2.3 Contrôle des comptes annuels ....................................................................................... 35
2.3.1 Les vérifications de chaque solde de compte ........................................................ 36
2.3.1.1 Vérification des comptes de bilan ...................................................................... 36
2.3.1.2 Vérification des comptes de gestion ................................................................... 38
2.3.2 Constations et résultat sur la fiabilité de l’information diffusée............................ 39
2.3.2.1 Constations et/ou anomalies sur les différents soldes de comptes ..................... 40
2.3.2.2 Résultat sur les vérifications ............................................................................... 42
XXII

2.4 Finalisation de la mission .............................................................................................. 43


CHAPITRE IV : ANALYSE DES FORCES ET FAIBLESSES ...................................................... 44
Section 1 : Forces .......................................................................................................................... 44
1.1 Efficacité des procédures de vérification....................................................................... 44
1.2 Compétence de l’auditeur .............................................................................................. 45
1.3 L’indépendance de l’auditeur ........................................................................................ 45
Section 2 : Faiblesses .................................................................................................................... 46
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS .................................. 48
CHAPITRE V: RECOMMANDATIONS POUR L’ENTREPRISE TSARA S.A ........................... 49
Section 1 : Recommandation pour TSARA S.A nécessitant une action immédiate ..................... 50
1.1 Elaboration d’un PV de réception définitive ................................................................. 50
1.2 Déclaration des TVA déductibles .................................................................................. 50
1.3 Déposition des états financiers au greffe du tribunal .................................................... 50
1.4 Elaboration d’une police d’assurance ............................................................................ 50
Section 2: Renforcement du contrôle interne de l’entreprise ........................................................ 51
2.1. Engagement des charges par des pièces conformes ...................................................... 51
2.2. Suivi et récapitulation de toutes les charges avec des factures non conformes ............. 51
2.3. Contrôle journalier du solde caisse................................................................................ 51
2.4. Conservation et organisation de classement des pièces justificatives ........................... 52
2.5. Matérialisation des engagements avec les tiers ............................................................. 52
2.6. Protection des biens valeureux ...................................................................................... 52
2.7. Adoption d’un manuel de procédure propre à l’entreprise ............................................ 53
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS GENERALES POUR L’AMELIORATION DE LA
QUALITE DE L’AUDIT .................................................................................................................. 54
Section 1 : Recommandations pour l’entreprise auditée ............................................................... 54
1.1 Recommandations ou propositions de solutions ........................................................... 54
1.1.1 Meilleure coopération de l’audité .......................................................................... 54
1.1.2 Programmation à temps de l’intervention de l’auditeur ........................................ 55
1.1.3 Maximum de disponibilité et de satisfaction pour les auditeurs (l’audité doit
donner un maximum de disponibilité et de satisfaction pour les auditeurs).......................... 55
1.2 Impact ............................................................................................................................ 56
1.3 Limite des propositions ................................................................................................. 56
Section 2: Solution au niveau du cabinet ou de l’auditeur ............................................................ 57
2.1 Recommandations ou propositions de solutions ........................................................... 57
2.1.1 Sélection au niveau du recrutement ....................................................................... 57
2.1.2 Motivation du personnel ........................................................................................ 57
2.1.3 Organisation d’une formation au sein du cabinet .................................................. 58
2.2 Impact ............................................................................................................................ 58
XXIII

2.3 Limites ........................................................................................................................... 58


CONCLUSION ..................................................................................................................................... 61
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................... VII
LISTE DES ANNEXES ......................................................................................................................VIII
TABLE DES MATIERES.................................................................................................................... XX

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