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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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MENTION GESTION
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MEMOIRE DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE
MASTER EN SCIENCES DE GESTION
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION
RAPPORT DE VISITE DU CONTROLE
D'ENTREPRISE A ANTANANARIVO
Tel: +261329405012
CONTRIBUTION A L’AMELIORATION
RAPPORT DE VISITE DU CONTROLE
D'ENTREPRISE A ANTANANARIVO
Tel: +261329405012
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES .................................................................... iii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... iv
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : IDENTIFICATION DE LA SOCIETE, CONCEPT THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE .............................................................................................................. 6
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ENTITE ................................................................. 7
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTITE ............................................. 7
SECTION II : NATURE DE L’ENTITE ............................................................................... 8
CHAPITRE II : ASPECT THEORIQUE DU CONTROLE INTERNE ET
METHODOLOGIE DE REALISATION ............................................................................ 10
SECTION I : ASPECT THEORIQUE DU CONTRÔLE INTERNE .................................. 10
SECTION II : CONCEPT MÉTHODOLOGIQUE DE RÉALISATION DU MÉMOIRE . 17
PARTIE II : ANALYSES DE L’EXISTANT .......................................................................... 24
CHAPITRE I : EXISTANTS SUR LE TERRAIN DE L’ÉTUDE ...................................... 25
SECTION I : SYSTÈME D’ORGANISATION .................................................................. 25
SECTION II : PROCEDURES DE CONTRÔLE ET AUDIT ............................................. 34
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES PROBLEMES ................................................... 48
SECTION I : INSUFFISANCE DES MOYENS ................................................................. 48
SECTION II : INCOHÉRENCE SUR LA MÉTHODOLOGIE APPLIQUÉE ................... 53
PARTIE III : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ET RECOMMANDANTIONS
GENERALES........................................................................................................................... 58
CHAPITRE I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ........................................................... 59
SECTION I : SOLUTIONS POSSIBLES ET RETENUES ................................................. 59
SECTION II: CRÉATION DES DOCUMENTS PERMANENTS ET DE CONTRÔLES
AU NIVEAU DU BA ........................................................................................................... 62
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS GENERALES .................................................. 67
SECTION I : AMÉLIORATION DE L’ORGANISATION ET DE LA GESTION DES
BUDGETS ............................................................................................................................ 67
SECTION II : AMÉLIORATION DES IMPACTS SOCIAUX, ÉCONOMIQUES ET
FINANCIERS ....................................................................................................................... 68
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 71
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... VI
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................ VIII
TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... IX
ii
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est l’aboutissement de cinq années d’études à l’Université d’
Antananarivo, dirigé et géré de façon rationnelle, optimiste, avec un regard tournant toujours
vers l’avenir par les dirigeants de l’Université d’Antananarivo. De ce fait, je tiens en
particulier à remercier vivement :
-Le seigneur DIEU qui m'a donné la force et les connaissances suffisantes pour l'élaboration de
ce résultat d'étude.
-Monsieur RARINONY Roset, Responsable Contrôle et Audit au sein de l’UCP, qui nous a
partagées de ses expériences et de ses connaissances en matière d’audit et contrôle.
- Tous les personnels de l’UCP, pour sa collaboration et l’assistance qu’il nous a octroyée.
-Tout le personnel administratif et technique de l'Université, qui nous a donné des conseils et
moyens techniques nécessaires pour aboutir à notre étude.
Enfin, je tiens à remercier toute ma famille, mes amis et tous ce qui ont contribué de près ou de
loin, à la réalisation de ce mémoire.
iii
AI : Auditeurs Internes
BA : Bureau de l’Audit
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CI : Contrôle interne
DG : Directeur Général
DP : Direction du Partenariat
DRH : Direction des Ressources Humaines
DRSP : Direction Régionale de la Santé Publique
IIA : Institute of Internal Auditor
MINSANP : Ministère de la Santé Publique
PAD : Project Appraisal Document (Rapport ou Document d’Evaluation)
PRMP : Personne Responsable des Marchés Publics
PTA : Programme de Travail Annuel
PV : Procès-verbal
SDSP : Service de District de la Santé Publique
SNISE : Système National Intégré de Suivi Evaluation
TDR : Termes De Référence
UGP : Unité de Gestion des Projets
iv
Tableau 1 : mécanisme d’évaluation et de gestion des risques – contrôle des fraudes et les
mesure d’atténuation de l’UCP ................................................................................................ 38
INTRODUCTION
Généralement, le Contrôle Interne est formé de plans d’organisation et de toutes les
méthodes et procédures adoptées à l’intérieur de la direction pour la protection de ses actifs,
pour le contrôle de la précision et du degré de fiabilité de ses documents comptables, pour
promouvoir l’efficacité des opérations et pour que soient suivies les directives prescrites.
Le Contrôle Interne est également constitué par l’ensemble des mesures de contrôle que
le Ministère définit, applique et surveille sous sa responsabilité afin d’assurer : la protection du
patrimoine, la régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels
qui en résultent, la conduite ordonnée et efficace des opérations de chaque entité et la
conformité des décisions avec la pratique du Ministère.
Lorsqu’une direction d’une société fait l’inventaire des risques auxquels la société est
exposée, lorsqu’elle établit la liste des compétences des différents secteurs ou lorsqu’elle définit
les décisions qui ne peuvent être prises qu’après l’avis d’une seconde personne, elle renforce
son système de contrôle interne (SCI). Elle améliore ainsi l’efficacité de son action et réduit les
risques. La responsabilité de l’élaboration et de la mise en place d’un système de contrôle
interne (SCI) incombe à la direction de chaque société.
Pour traiter donc le contenu de ce thème, une étude de cas relative a été effectuée auprès
du Bureau Central de Coordination des Projets/Unité de Coordination des Projet (BCC/UCP)
en collaboration avec le Ministère de la Santé Publique à titre de référence dans le Service de
l’Audit Interne. Elle présente comme objectifs non seulement un pouvoir de contribution au
développement d’une organisation mais aussi pour apporter des nouvelles idées positives à
l’amélioration de ses constituants. En outre, elles permettent d’obtenir des expériences au
1
Gordon S. Roberts, Stephen A. Ross, Randolph W. Westerfield, Bradford D. Jordan, (2010), Gestion
Financière, 3ième édition, pages 58.
3
niveau professionnel, pour mettre en pratique absolue les théories accueillies durant les études
académiques et aussi pour approfondir, et élargir les connaissances au sein d’une organisation
et de son entourage. Le parcours de la recherche aurait pu être de préférence conclu par une
intervention sur terrain à l’occasion d’une mission que ce Service exerce dans son travail mais,
suivant son Programme de Travail Annuel (PTA), celui-ci demeure impossible pendant ces
trois derniers mois de passage au sein du BA.
L’intérêt même d’une recherche est de produire des connaissances actionnables à savoir des
connaissances qui outre le fait qu’elles soient susceptibles de fournir des conseils, soient
également en mesure de produire des réponses concrètes aux problèmes complexes auxquels
sont confrontés les dirigeants. Les données à la réalisation de ce rapport ont été puisées par des
recueils d’informations ainsi que des consultations de documents et quelques enquêtes au
niveau du Service de l’Audit Interne et enfin par des recherches personnelles. Malgré tout, le
stage s’est bien déroulé et a répondu à son principal objectif. Une fois les données collectées,
nous procédons à ses analyses (codage systématique, retranscription, synthèses, …) et ses
interprétations sont faites suivant une démarche rigoureuse. Et se termine par la rédaction du
présent document.
Il est capital de souligner que le système de contrôle interne doit être intégrer dans le
système d'organisation administrative dont il constitue un élément essentiel. Cette intégration
relève, en première instance de la responsabilité de la haute direction de l'entreprise. Afin de
4
bien situer dans un cadre théorique notre libellé, il est important de définir d’un premier coup
le Système de Contrôle Interne (SCI). D’abord, le système de contrôle interne est l’ensemble
des lignes directrices, mécanismes de contrôle et structure administrative mis en place par la
direction, en vue d’assurer la conduite ordonnée et efficace des affaires de l’entreprise.1 Il est
défini, globalement, comme étant un processus mis en œuvre par la direction, la hiérarchie, le
personnel d'une entreprise, et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation
des objectifs ci-dessus énoncés. Le développement consacré au contrôle interne vise à permettre
aux entreprises d'évaluer leurs dispositifs de contrôle interne et de déterminer comment les
améliorer.
Ayant opté pour la formation en Gestion, option : Audit et contrôle, il nous a semblé
intéressant pour sanctionner la fin de notre cycle de Master, d'élaborer un travail lié à ce
domaine en vue d'approfondir et d'affirmer nos connaissances acquises tout au long de notre
cursus universitaire. Sur ce, nous étions donc animés de faire une étude sur la «contribution à
l’amélioration du contrôle interne au sein d’un établissement public. Cas de BCC/UCP du
ministère de la santé publique»
Ainsi dit, nous avons récemment compris le fonctionnement de l’entité, observé les
évènements lui affectant ces derniers temps. Ces raisons nous ont renvoyé à effectuer des
entretiens auprès du personnel, à la lecture des ouvrages, des textes officiels, des notes de
cours et autres documents internes ou externes se rapportant à notre sujet d’étude.
C’est pour cela que nous avions émis la problématique suivant : « Le système de
contrôle interne constitue-t-il un levier d’amélioration de performance pour un
établissement public ? »
Dans le but de résoudre la problématique posée ci-dessus, nous avons émis deux hypothèses.
D'une part H1 : le système de contrôle interne permet à une entreprise d’établir un bon
système d'organisation. D’autre part H2 : Un bon système de contrôle interne permet à
une entreprise de faciliter le contrôle des activités.
5
C’est généralement à ce propos que les résultats attendus sont les suivants : « le
contrôle interne aussi dans le domaine de l’audit interne a été conçu pour améliorer
toutes organisations » d’une part, et d’autre part, pour que « le personnel tient compte de
ses risques possibles afin de les sensibiliser à la protection et à la bonne gestion des biens
en raison de son importance ».
Pour des raisons de commodité analytique et d'efficacité dans la recherche, nous avons
subdivisé notre travail en trois parties, hormis l'introduction et la conclusion générale.
PARTIE I : IDENTIFICATION DE LA
SOCIETE, CONCEPT THEORIQUE
ET METHODOLOGIQUE
Dans cette partie, nous allons aborder en premier chapitre, la généralité de l’entité
dans lequel on va évoquer ses différentes caractéristiques, suivis de ses principales activités, de
son système organisationnel, puis en deuxième chapitre aspect théorique du contrôle interne
qui éclaircira le cadre théorique de l’étude et enfin on va décrire la méthodologie utilisée pour
la vérification des hypothèses.
7
L’UCP est une des structures du Bureau Central de Coordination des projets du
Ministère de la Santé Publique qui a été mise en place en octobre 2015 suivant le décret n° 2015
-1452 du 17 octobre 2015, en vue de coordonner les ressources mobilisées dans le cadre du
dispositif des bailleurs de fonds et d’encadrer leur utilisation dans le respect de la bonne
gouvernance afin d’améliorer efficacement la santé de la population. Il est placé sous l’autorité
directe du Ministre de la Santé Publique, et est dirigé par un Coordonnateur Général nommé
par décret.
2
Annexe I.
9
L’UCP est de ce fait, dans l’obligation de rassurer son partenaire financier sur
l’existence de bonne gouvernance tant à son niveau interne, qu’au niveau de toutes les
directions concernées, sans oublier que la mauvaise gestion et la manque de sécurisation de
fonds sont des conditions suspensives, de réduction voire d’annulation de la subvention.
Le Bureau Central de Coordination des projets est l’instance d’exécution désigné par le
Ministère de la Santé Publique à gérer et utiliser les ressources extérieures du secteur santé dans
un souci de transparence, d’équité, d’obligation de rendre des comptes et d’honnêteté.
Par ailleurs, l’UCP étant en étroite collaboration avec le BCC, ce dernier sera
responsable de la planification du programme annuel et de la budgétisation. De manière
spécifique, il sera responsable de la gestion des programmes, dont, la coordination de la mise
en œuvre des programmes, puis la consolidation des programmes de travail et budgets annuel
au niveau de district, ensuite la tenue des archives et de comptes séparés pour toutes les
transactions liées à l’UCP après la préparation, consolidation et production des états financiers
de chaque programme, des rapports trimestriels de suivi financier et d’autres informations
requises par le Gouvernement, aussi la gestion du compte dédié et du compte principal de
chaque bailleur puis, le suivi et évaluation des diverses activités appuyées dans le cadre de
chaque projet et enfin le compte-rendu direct au BCC.
L’UCP a actuellement à sa tête un Coordonnateur nommé par le Ministère de la santé publique
et tout le personnel requis.
10
METHODOLOGIE DE REALISATION
Cette section sert à présenter l’aspect théorique du contrôle interne dans lequel on pourra
se référer sur tout ce qu’on a besoin de savoir sur le contrôle interne en vue de la réalisation de
ce mémoire. Cependant, pour mieux cerner cette section nous allons voir en premier lieu, les
utilités du contrôle interne, en second lieu, les notions sur contrôles interne, en troisième lieu,
les caractéristiques d’un système de contrôle interne et en dernier lieu, le profil de vérification
du contrôle interne.
Dans de trop nombreux cas, le mot contrôle inspire une certaine suspicion. Dans son
sens le plus courant, le mot contrôle signifie vérification, c’est-à-dire que l’on imagine souvent
un contrôleur cacher à l’affût de celui qui viendra voler ou détourner quelque chose appartenant
à la société.
Dans son deuxième sens, il signifie maîtrise et c’est avec cette deuxième signification
qu’il faut interpréter le contrôle interne. Ce dernier permet au dirigeant de conduire
efficacement l’entreprise.
Alors pour bien avoir une notion de ce que l’on appel contrôle interne, on va citer
quelques définitions et puis d’en dégager à partir de ses définitions, les objectif du contrôle
interne.
Chaque organisme professionnel a adopté des définitions différentes du contrôle interne ; ainsi:
Pour l’ICAEW Britannique (Institute of Certified Accountantants England and Wales) : « le
contrôle interne comprend l’ensemble des systèmes financiers et autres, mis en place par la
direction, afin de pouvoir diriger les affaires d’une société de façon ordonnée, de sauvegarder
biens et d’assurer autant que possible, la sincérité et la fiabilité des informations enregistrées
».
procédures adoptées à l’intérieur d’une entreprise pour la protection de ses actifs, pour le
contrôle de la précision et du degré de confiance de ses documents comptables, pour
promouvoir l’efficacité des opérations que soient suivies les politiques prescrites par la
direction » ;
Dans l’ouvrage des ordres des experts comptables, le contrôle interne est « l’ensemble des
sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’une côté d’assurer la
protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information ; de l’autre, l’application
de l’instruction de la direction et de favoriser l’amélioration des performances. Il se manifeste
par l’organisation des méthodes et procédures de chacune des activités de l’entreprise pour
maintenir la pérennité de celle-ci»3.
On peut retenir de ces définitions que le contrôle interne a un caractère plus préventif que
répressif, le mot contrôle interne doit être compris au sens anglo-saxon de « control » qui
signifie maîtrise. On verra le contrôle au sens de vérification, qu’un moyen technique parmi
d’autres et dans certaines circonstances d’en assurer ce contrôle.
Ces définitions permettent de dégager les objectifs essentiels du contrôle interne selon le
cas où le contrôle interne favorise la protection et la sauvegarde du patrimoine, puis il assure la
régularité et la sincérité des enregistrements comptables et des comptes annuels qui en résultent,
ensuite il donne une meilleure la qualité de l’information, mais aussi il contribue à
l’amélioration des performances et de la maitrise de l’application des instruction émanant de la
direction.
On peut faire une distinction de ces objectifs selon qu’ils ont une incidence ou non sur les
comptes. En ce qui concerne ceux ayant une incidence directe sur les comptes, s’agissant des
deux premiers objectifs, les procédures particulières mise en place pour les atteindre dans les
entreprises sont : la création de documents normalisés, ensuite la mise en place d’un système
d’autorisation et d’approbation puis d’une séparation des tâches entre les personnes chargées
des fonctions opérationnelles, de détention des biens, d’enregistrement comptable et de
3
RENARD Jacques (2001), « Théorie et pratique de l’audit interne », édition d’organisation, pages 116.
13
contrôle, suivi d’un contrôle physique des actifs et enfin d’une construction d’un service d’audit
interne.
Pour les objectifs n’ayant pas d’incidence directe sur les comptes, c'est-à-dire ceux des
autres objectifs mentionnés plus haut et concernent l’aspect opérationnel des procédures. Les
mesures prises à cet égard peuvent inclure un système de note de service, puis avoir un planning
de réunions périodiques, des programmes de formation adaptés à chaque catégorie du
personnel, inclure des contrôles qualités, des rapports de gestion et des analyses statistiques.
L’ensemble du dispositif doit être adapté aux caractéristiques propres de chaque entité.
Néanmoins, pour garantir l’efficacité d’un système de contrôle interne, il faut qu’il est
caractérisé notamment par un plan d’organisation, puis d’un personnel qualifié, ensuite des
documentations satisfaisantes, suivi d’un système de protection des actifs, et enfin un système
comptable adéquat.
Le plan d’organisation est basé d’une part, sur l’adoption d’une structure administrative
adéquate consistant en une répartition appropriée des tâches dont chacune des attributions sont
bien définies ; une définition claire des mécanismes de contrôle, de responsabilité,
d’autonomie et de supervision ; une détermination pour chaque poste des objectifs de la fonction
et de la nature des travaux à effectuer. En effet, le fait de rendre un employé responsable d’une
tâche l’oblige à en rendre compte et, de ce fait, améliorer les chances que la tâche soit
accomplie.
de leur exécution, évite la confusion des rôles (plusieurs tâches effectuées par une seule
personne) pouvant entraîner des pertes considérables en matière de temps et de ressources. En
effet, un système de supervision est mis en place pour s’assurer que chaque personne ou chaque
service accomplit adéquatement sa tâche.
Toute opération dans une société doit être autorisée par un personnel du niveau hiérarchique
approprié. Pour assurer ses contrôles, l’établissement d’un diagramme de circulation des
documents et d’un manuel de procédures s’avère indispensables.
Il conviendrait également de la part des dirigeants de mettre en place des politiques à suivre,
notamment, le respect des procédures d’autorisation, d’embauche, de réglementation de l’accès
aux biens de ‘entreprise et de gestion de carrières.
Aucune analyse de rentabilité ne peut être effectuée qu’à partir d’une documentation fiable.
En effet, elle sert de preuve de la conformité des informations produites, assure une prise de
décision fiable, permet la conservation des informations pour une utilisation ultérieure et
garantit la bonne description des systèmes.
L’information probante peut provenir de différentes sources, à savoir, d’abord l’inspection qui
consiste en l’examen et en la comparaison entre eux des biens physiques, des documents, des
registres et des pièces justificatives, ensuite l’enquête et la confirmation qui consistent en la
recherche des renseignements pertinents auprès des personnes bien renseignées à l’intérieur ou
à l’extérieur de la société, après, l’observation qui consiste à regarder quelqu’un appliquer un
traitement ou une procédure ;et puis le calcul consiste à refaire les opérations arithmétiques
portées sur les pièces et des livres comptables, et enfin, l’analyse qui consiste à identifier les
éléments qui entrent dans la composition d’un poste des états financiers ou d’un compte et de
comparer différents éléments financiers ou autres.
15
Il s’agit de mettre en place des mesures de sécurité pour prévenir contre les risques des
pertes des éléments d’actifs. Pour cela il faut réaliser périodiquement des inventaires physiques,
de rendre les employés responsables des biens qui leurs sont confiés, de souscrire une assurance
contre les pertes et le vol, d’adopter des manuels de procédure pour servir d’outil de formation
rapide à un nouveau venu.
Ce qui suppose également le respect de certaines règles de base, tels que l’utilisation d’un plan
comptable approprié, ensuit l’utilisation d’un système budgétaire, après, l’utilisation d’un
matériel approprié, et enfin, l’élaboration d’un processus d’autorisation des opérations.
1.3.6 Autocontrôle
dysfonctionnements constatés pour apporter les solutions nécessaires et les actions correctives
correspondantes.
MÉMOIRE
Dans la partie méthodologie nous allons voir les démarches les étapes mis en place pour
la collecte des informations, la synthèse et la rédaction de ces derniers en ce présent mémoire.
Etre méthodique est important car par définition c’est une manière de conduire sa pensées ou
même de penser, de dire ou de faire quelque chose suivant un principe d’ouvrage scientifique.
En somme nous pouvons dire que la méthode nous permet de structurer notre rapport, mais
surtout de faire en sorte que nos recherches soient reproductibles. Afin d’aboutir à la
vérification des hypothèses, nous allons voir dans cette section les types de documentations et
la méthode de collecte de donnée.
auditeurs à améliorer leur compréhension des processus d’entreprise, à réduire les pertes de
temps liées à la communication et à la validation des processus d’entreprise avec la direction, à
cerner les risques, les contrôles, les faiblesses et les inefficacités, et à formuler des propositions
d’amélioration. Ils facilitent la supervision générale et permettent de faire l’inventaire des
systèmes de façon très détaillée.
Quel que soit le type de recherche effectué, la décision par rapport aux données
prélevées est déterminante et réfléchie. Alors, un plan global de collecte de données forme
une grande étape très importante. Il s’agit de repartir les objectifs de la recherche et des
questions ainsi que les hypothèses de recherches posées. Pour cela, nous avons opté quelque
méthodes de collecte tel que la documentation, ensuite l’entretien, et enfin l’observation sur le
terrain.
2.2.1 Documentation
Que ce soit primaire ou secondaire s’est fait en masse, mais selon une référence qui est
notre thème et aussi nos hypothèses, d’autant plus que notre but c’est la vérification de nos
hypothèses. Par conséquent, en parlant de collecte de données en masse nous avons rassemblé
tous les documents possibles qui est en référence à notre thème et qui permettrait la vérification
de nos hypothèses.
20
2.2.2 Entretien
Lors de notre stage au sein de l’UCP durant la période du fin de mois d’Octobre 2018 à
Janvier 2019, on a eu recours effectivement à un entretien avec le responsable d’audit et de
contrôle afin d'enrichir nos informations, donner une vision globale.
L'entretien avec le responsable est une des méthodes utilisées pour la compréhension
effective des activités au sein de la société ainsi qu'une occasion d'avoir plus de précision
concernant le système de contrôle interne.
Dans l'objectif d’analyser la situation existante du système de contrôle interne au sein
de l’établissement, il a fallu collecter nombreuses informations fiables, vraies et justifiées. Nous
avons parlé à propos des étapes des procédures du contrôle interne, des risques déjà courues,
des dispositifs existant, et des différents interlocuteurs sur les moindres détails concernant la
réalisation de leurs taches respectives. Le guide d'entretien se trouvera dans l'annexe4.
Cette méthode nous a été très enrichissante dans la mesure où elle nous a permis de récolter de
riches informations elle nous a permis d'apprendre de nouvelles choses, d'avoir les informations
dont nous avons besoin pour notre travail de recherche.
Par définition, l’observation indirecte est une technique consistant à porter une attention
systématique sans jugement, sans interprétation sur un objet (personne ou groupe, activité,
lieux, événement ou situation, par exemple) avec une prise de note organisée en vue d’une
restitution méthodique de l’observation par le biais des informations non-observées directement
par l’observateur, c'est-à-dire qu’on utilise donc l’information sans avoir véritablement observé.
L’information provient alors d’une source indirecte.
En effet, l’observation indirecte nous a permis d’avoir des informations supplémentaires sur
les caractéristiques du contrôle interne, des procédures de mise en place du contrôle interne, et
de la façon dont on a identifié et évalué les risques en temps réel et pratique. On a pu aussi
retirer ses renseignements tout en observant les lieux, les affichages sur les murs, les documents
de contrôle interne de l’UCP durant le mois d’Octobre 2018 au Janvier 2019. La grille
d’observation est en annexe5.
4
Annexe 2.
5
Annexe 3.
21
La séparation des fonctions incompatibles quant à elle est une mesure de contrôle
interne consistant à mettre en place une structure administrative dans laquelle les diverses
tâches à accomplir sont réparties de telle sorte qu'aucun employé ou groupe d'employés ne soit
en mesure de commettre une faute ou une erreur et de la dissimuler dans l'exercice de ses
fonctions. Certaines fonctions sont incompatibles parce que, si elles sont assumées par la même
personne, elles mettent cette personne en position de commettre une fraude ou une erreur et de
la dissimuler.
En somme, nous avons vu dans cette première partie la généralité du cadre où l’on a
effectué notre recherche : sur ce nous avons évoqués la présentation de l’entité étudiée. Ensuite,
la présentation nous permet de comprendre le mécanisme, le fonctionnement, et les activités.
A part cela, on a vu aussi dans la partie théorique du contrôle interne, ensuite les
définitions, et puis ses caractéristiques. En outre, cette partie théorique nous a permis aussi de
citer quelques généralités sur la démarche de contrôle interne, Ces points ont été offerts afin de
faciliter la compréhension de la suite de notre devoir.
Vu ces généralités et approches théoriques, nous pouvons par la suite faire une analyse
de ses aspects par rapport à la pratique. Nous avons aussi présenté dans cette partie le concept
méthodologique de réalisation avec la triangulation de la collecte des informations et les
entretiens avec les responsables.
Ainsi, la partie suivante est destinée d’une part à décrire l’analyse de l’existant.
24
PARTIE II : ANALYSES DE
L’EXISTANT
Lors de notre passage au sein du Bureau de l’Audit de l’UPC, on a réalisé notre étude
sur les aspects suivants : fonctionnement de contrôle interne et de la Direction, les personnes
accomplissant les missions, et enfin l’organisation des activités.
Cette partie est composé de deux chapitres d’où le premier : « existant sur le terrain »
présentera les ressources adéquates au bon fonctionnement du contrôle interne. Puis en
deuxième chapitre: « Identification des problèmes», qui va déceler et commenter certaines
irrégularités sur le plan organisationnel et fonctionnel nuisant au bon fonctionnement du BA
et du contrôle interne.
Le système d’organisation de l’UCP est très stricte, bien définie, repartit suivant une séparation
bien distincte et composant d’un groupe de personnel compétant et spécialisé. Ainsi, nous allons
procéder à des définitions des attributions et rôles de chaque acteur situant dans l’organisation
fonctionnelle et opérationnelle avec les agences de mise en œuvre en l’occurrence les
départements techniques du MINSANP et celle de l’UCP.
Les différents bureaux et comités énoncé ici sont des acteurs contribuant au bon
fonctionnement du système de contrôle de l’Unité de Coordination des Projets/Bureau Central
de Coordination (UCP/BCC). En effet, elles sont en étroites collaboration avec l’établissement
dans laquelle elles ont des attributions et rôles respectives pour faciliter les travails attendus par
le ministère de la santé publique. Cependant, les rôles de chaque bureau et comités situant dans
l’organigramme opérationnel et fonctionnel est donnés ci-après.
Le Bureau Central de Coordination des projets est l’instance d’exécution désigné par le
Ministère de la Santé Publique à gérer et utiliser les ressources extérieures du secteur santé dans
un souci de transparence, d’équité, d’obligation de rendre des comptes et d’honnêteté.
Population), puis des membres issus des Partenaires Techniques et Financiers, mais aussi des
membres issus de la Société Civile, et des membres issus du Secteur Privé.
Des sommets semestriels de santé seront tenus et dirigés par le MINSANP. Le progrès,
par rapport au programme national, sera revu lors de ces sommets et fourniront de la
contribution dans le Programme Annuel de Travail pour le Ministère. Ces sommets permettront
également d’évaluer le progrès dans la réalisation des objectifs de développement et vers le
PND. De plus, ces discussions seront utilisées pour faire accorder le Projet et le Programme
aux changements qui peuvent se produire dans le secteur et pour coordonner, au niveau
technique, avec tous les partenaires techniques et financiers
La mise en œuvre des activités de programme définies dans le cadre des composantes des
projets sera confiée aux départements techniques du MINSAP et à ceux qui opèrent aux
niveaux régionaux et des districts, qui recevront des paiements opportuns de la part de l’UCP
sur la base de la soumission des plans de travail trimestriels budgétisés et requêtes de
financement.
Les cellules d’opération aux niveaux régionaux et districts gèreront les décaissements à
partir de leurs propres comptes bancaires. Sous la supervision des Gestionnaires Comptables
Régionaux, elles tiennent les dossiers et comptes pour toutes les transactions liées à leurs
opérations et préparent le rapport financier et d’autres informations fondamentales sur la
gestion et le suivi des projets selon le besoin de l’UCP.
Le contrôle interne est l’affaire de tous, des organes de gouvernance à l’ensemble des
collaborateurs de l’entité. En effet, chaque collaborateur concerné devrait avoir la connaissance
et l’information nécessaires pour établir, faire fonctionner et surveiller le dispositif de contrôle
interne, au regard des objectifs qui lui ont été assignés. C’est le cas des responsables
opérationnels en prise directe avec le dispositif de contrôle interne mais aussi des contrôleurs
27
internes et des cadres financiers qui doivent jouer un rôle important de pilotage et de contrôle.
Cependant, nous allons décrire ci-après les rôles de chaque acteur pour faciliter leur position
au niveau de la contribution au contrôle interne.
Il est le premier responsable de la mise en œuvre des activités de l’UCP vis à vis du
MSANP, qui dirige et gère toutes les activités de l’UCP, il planifie les activités annuelles de
tous les Projets en collaboration avec les staffs du Ministère et les bailleurs de fonds concernés
dans le cadre de la préparation des PTA annuels, et aussi responsable de l’organisation des
réunions de coordination périodiques avec les responsables concernés par les Projets afin de
mettre à jour le calendrier des activités. Il discute et résout les problèmes éventuels pouvant
freiner la bonne marche de l’exécution des activités prévues, il a aussi pour mission de prendre
des dispositions pour combler toutes les lacunes techniques identifiées durant l’exécution des
activités et effectuer en cas de besoin des missions de supervision sur le terrain, de coordonner,
contrôler et suivre les activités de l’assistance technique et donner des directives conformément
aux orientations spécifiques de chaque Projet.
tard six (6) mois après la date de clôture des Projets, rapports à remettre au bailleur de fonds
concerné et à l’Administration.
Le CN gère le budget de l’UCP et veille à ce que les termes des Accords de financement
ou de subvention ainsi que tous les accords subsidiaires et autres conventions soient passées
dans le cadre des Projets et aux orientations du MSANP ,il fait procéder à l’audit périodique
de la situation financière de chaque Projet et à la conformité aux termes des Accords de
financement ou de subvention et veille à la faciliter des interventions périodiques des auditeurs.
validation des aspects techniques des dossiers de Passation des Marchés, il élabore le Plan de
Suivi Evaluation ; de la mise en place et de l’actualisation du Cadre Logique du programme ;
d’en assurer la fiabilité et la qualité des données programmatiques en mettant en place des
indicateurs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement défini)
sur la base de lignes directrices claires définissant les indicateurs, les sources de données, les
méthodes de collecte de données, la fréquence et les responsables concernés ; d’élaborer le Plan
de supervision du programme. Concernant les Sous Récipiendaires, c’est le RSE qui vérifie les
activités dans les requêtes par rapport au Plan de travail annuel.
Le RAF assure la gestion administrative et financière de l’UCP et des fonds gérés par l’UCP,
conformément au manuel de procédures et aux termes de l’Accord de financement en matière
de gestion de projet. Il assure la gestion de la production des états financiers et des rapports
d’activité et de reporting périodique du domaine finance et comptabilité.
Le RAF dans son attribution supervise la mise à jour de manière régulière les documents
financiers (journaux et livres comptables) et la comptabilité détaillée pour chaque catégorie de
coûts, de composantes, de sous composantes et ou des activités, de l’établissement des
demandes de paiement direct et les demandes de reconstitution des comptes spéciaux (DRF) et
tous les documents y afférents, conformément au manuel de procédures et aux directives des
documents contractuels, il assure leur transmission et leur suivi, et de l’établissement mensuel
des états de rapprochement bancaire des comptes spéciaux et des comptes de l’UCP et
l’établissement de la situation financière de chaque composante. Il a pour tâche de contrôler les
éléments pour la mise à jour à intervalles réguliers des coûts de chaque Programme en vue de
l’analyse des résultats financiers et de la préparation des budgets annuels, il supervise
l’imputation et la saisie des bordereaux des opérations comptables, la tenue de la comptabilité
31
informatisée et fait sortir régulièrement les rapports de présentation des comptes, états et
tableaux de bord de chaque Programme, dont le suivi de la trésorerie c'est-à-dire de veiller que
la trésorerie soit à tout moment fluide. Il contribue à la production de tout rapport ayant trait
aux aspects comptables et financiers, nécessaires pour la gestion et le suivi des Programmes,
demandés par le CN UCP, et participe à l’évaluation périodique des réalisations technico-
financières des Programmes, Contrôler le bon classement des P.J supportant toutes les dépenses
engagées.
s’assurer de son caractère adéquat et du respect des procédés établis (calendrier, planning,
budget, approbation, réalisation, suivi), et des activités ou programmes en vue de vérifier si les
résultats obtenus jusqu’ici sont en rapport avec les objectifs établis et si ces activités sont
réalisées comme le prévoyait le PTA et le POA.
POA et que les réalisations techniques soient conforme avec les réalisations financières, le
RCA apprécie la méthode de suivi des contrats des prestataires et consultants, d’en assurer et
d’en contrôler la fiabilité des opérations comptables et financières de chaque Programme ; et
que les recommandations de l’audit externe ont été mises en application.
En matière de suivi et des descentes sur terrain, le RCA établi un planning des missions
qu’il présentera au Coordonnateur National pour approbation. Il effectue des descentes sur
terrain conformément au planning de mission pour des contrôles à priori ou à posteriori des
activités sur terrain, puis rédige à l’issue des descentes sur terrain des rapports de mission à
adresser au Coordonnateur National, et en cas de constatation d’anomalie grave, il établira un
procès-verbal qui sera transmis au Coordonnateur National. Il afin d’en assurer l’application
immédiate des recommandations lors des descentes sur terrain c'est-à-dire la fiabilité,
transparence et ponctualité des informations, et enfin il est à obligation de rapporter les risques
que l’UCP pourrait encourir par rapport aux faiblesses et anomalies constatées sur terrain.
directives du PTF et de la réglementation Malagasy, assure la tenue d’une fiche de suivi par
marché et la tenue à jour du calendrier d’exécution suivant un modèle jugé acceptable,
comportant l’estimation prévisionnelle, la procédure de passation des marchés acceptable selon
les termes du Document Juridique de Financement et du manuel de procédures, et il supervise
les appels d’offres, les consultations, l’évaluation des offres, l’approbation des propositions des
marchés, la signature et la notification des marchés, l’exécution, la livraison et la réception des
travaux, des biens et services ayant fait l’objet des marchés. Le RPM supervise aussi les
activités réalisées par tous les personnels du Service, d’en identifier les besoins en formation
en matière de passation de marchés, et de veiller à ce que les documents de passation des
marchés soient classés d’une manière ordonnée pour être disponibles pour des revues internes
et externes ultérieures, il vérifier les requêtes provenant des Sous Récipiendaires et d’en donner
les recommandations par rapport aux procédures de passation de marchés à utiliser.
En ce qui concerne la préparation des dossiers d’appels d’offres, il a pour mission aussi
de vérifier les dossiers d’appels d’offres pour les divers types de fournitures et de travaux et les
lettres d’invitation et contrats pour les services conformément aux dispositions législatives et
réglementaires et les directives du PTF en vigueur et de veiller à ce que ces modèles reçoivent
les approbations nécessaires, puis de superviser la préparation des dossiers d’appels d’offres et
des lettres d’invitation comprenant les procédures et les critères de sélection des offres, et enfin
de s’assurer que les dossiers ont reçu les approbations nécessaires du PTF.
tous dispositifs qui visent à atteindre les objectifs (récolte de fonds et réalisation des opérations
et activités) par une gestion efficace, économique et efficiente, puis à respecter les lois et les
conventions avec les bailleurs de fonds, ensuite à protéger le patrimoine, à empêcher, réduire
et détecter les erreurs, fraudes et les irrégularités et enfin à garantir la fiabilité, l’intégralité et
la ponctualité des rapports financiers.
En termes de conseil et d’appui, l'audit interne doit être consulté lors de la préparation
de nouveaux dispositifs et les modifications des systèmes existants qui affectent le système de
contrôle interne de l’UCP. Il peut fournir de conseils et appui aux différents intervenants
impliqués par de mission spécifique ou si nécessaire au moment des missions de contrôle.
permet d’atteindre les objectifs tel que la recherche d’efficacité et d’efficience opérationnelle
(répartition claire des responsabilités, définition du secteur de compétence), la possibilité de
mesurer les résultats des fonctions et d’activités (disponibilité des renseignements nécessaires)
et la sauvegarde des actifs par la séparation des tâches incompatibles, ensuite de vérifier et
d’apprécier les modalités de réconciliation et de vérification des comptes comptables en relation
avec les informations liées à la gestion des contrats et des conventions, puis d’examiner les
moyens de protection des actifs et vérifier l’existence des éléments d’actif en question ;et de
vérifier l’efficience et l’efficacité de l’utilisation des ressources et s’assurer que les dépenses
de fonctionnement sont utilisées de manière rationnelle, et enfin de s’assurer que les
recommandations de l’audit externe ont été mises en application.
En matière de contrôle interne, l’audit dans son application a pour rôle d’examiner le
processus de planification et de budgétisation (incluant le processus d’élaboration du plan de
passation de marchés) pour s’assurer de son caractère adéquat et du respect des procédés établis
(calendrier, planning, budget, approbation, réalisation, suivi), et les activités ou programmes en
vue de vérifier si les résultats obtenus jusqu’ici sont en rapport avec les objectifs établis et si
ces activités sont réalisées comme le prévoyait le PTA et le POA, il analyse la
programmation des activités et apprécier la disponibilité de trésorerie par rapport au volume
d’activités lancées et prévues, examine le système d’information de gestion (le logiciel utilisé
pour le traitement et l’élaboration des documents comptables, ainsi que la production des
rapports financiers) puis les systèmes, méthodes et procédures de contrôle interne en place en
vue de s’assurer de leur caractère adéquat (rigueur et indépendance du contrôle interne) et de la
mise en œuvre effective des procédures décrites dans le manuel de procédures, il s’assure aussi
du suivi d’effets d’application des procédures administratives et des systèmes de contrôle
interne en vigueur ; supervise les travaux d’inventaire des actifs acquis dans le cadre de l’UCP
et de chaque Programme - Projet, vérifier la conformité de l’inventaire physique annuel effectué
par rapport aux mouvements comptables, et contrôle périodiquement (toutes les semaines) la
tenue et la mise à jour des fiches des immobilisations, stocks et fournitures et autres actifs acquis
dans le cadre de l’UCP, y compris leurs mouvements au niveau des composantes – Programmes.
La conception de ce mécanisme devrait être ainsi faite en concertation avec tous les
Responsables au niveau de l’UCP en premier lieu et avec ceux auprès des sous-récipiendaires
ou des directions de Mise en Œuvre en deuxième lieu afin d’impliquer tout un chacun dans la
définition du périmètre d’étude(les services, les activités, …), puis dans l’identification des
risques présents dans le périmètre retenu ; ensuite dans l’évaluation des risques (exposition au
vol ; gravité des conséquences, niveau de maîtrise existant, et si possible viabilité/détectabilité
) ; après dans la hiérarchisation des risques et leur représentation graphique selon les hiérarchies
fixées ;et de la définition d’un plan d’action pour atténuer, maîtriser voire anéantir les risques ;
et enfin dans la mise en œuvre des actions de Traitement des risques c'est-à-dire, prévention –
récupération – atténuation.
LEGENDES :
Maîtrise de risques Fréquence
Très bonne Très rare Ne s’est jamais
- Actions correctives produit, semble peu
mets-en œuvre probable, 1 fois sur
- Personnel améliore
son savoir faire plusieurs années
Bonne - Plan d’actions, Rare Maximum une fois
formation du par an
personnel évaluée
- Personnel améliore
son niveau de
technicité
Moyenne - Il existe une Occasionnel Moins d’une fois par
procédure, plan
d’actions écrites mois
- Personnel sait faire,
mais pas
d’évaluation
Faible - Le risque a fait Fréquent 1 à 3 fois par mois
l’objet d’une
réflexion
- Pas de procédure
écrite
Mauvaise - Le risque est Très fréquent 1 à 2 fois par
identifié semaine
- Le personnel est
informé de
l’existence du risque
Inexistante - Le risque n’est pas Habituel 1 fois par jour,
identifié systématique
- Personnel n’est pas
informé
Criticité Gravité
Très élevée Mineure
Elevée Peu grave
Moyenne Grave
Faible Majeure
Très faible
Selon l’ampleur du programme, il a été recommandé que les acteurs les plus pertinents
participent à l’évaluation de sorte que celle-ci soit la plus honnête et la plus précise possible et
qu’elle puisse être réalisée de manière efficace et sans heurts. L’équipe chargée de l’évaluation,
nommée Cellule Anti -corruption au sein de l’Unité de Coordination des Projets (CLAC), par
conséquent incluent du personnel de différents départements ayant des responsabilités
différentes à savoir le Département Finance et Comptabilité, le Département Contrôle et Audit,
le Département Suivi et Evaluation et le Département Passation de Marché.
Il est recommandé que cet outil soit complété entièrement chaque six mois, en règle
générale, ou tous les ans. Toutefois, il peut être nécessaire de réaliser des examens plus réguliers
des progrès accomplis par rapport aux plans d’action concernant les contrôles supplémentaires
mis en place, les changements dans l’environnement de risque et la pertinence continue des
notes d’évaluation (par exemple, lors de réunions de gestion). Lorsque le niveau de risque
observé est très faible et qu’aucun cas de fraude n’a été signalé au cours de l’année précédente,
l’UCP peut décider d’examiner son autoévaluation uniquement une fois tous les ans. La
survenance de nouveaux cas de fraude, ou de changements majeurs dans les procédures ou le
personnel de l’UCP, doit immédiatement donner lieu à un examen des lacunes perçues dans le
système et des parties concernées de l’autoévaluation.
2.3.3 Orientations sur les exigences minimales relatives à des mesures d’atténuation des
fraudes
Afin de lutter efficacement contre la fraude, il est recommandé à l’AG de mettre au point
une approche structurée de lutte contre la fraude. Le cycle de lutte contre la fraude comporte
quatre éléments clés : la prévention, la détection, la correction et les poursuites.
2.3.4 Prévention
Les techniques de prévention sont le plus souvent axées sur la réduction des possibilités
de commettre une fraude par la mise en place d’un système de contrôle interne solide, combiné
à une évaluation proactive, structurée et ciblée du risque de fraude. Toutefois, des activités de
formation et de sensibilisation globales peuvent également être menées et une culture « éthique
» peut être créée pour lutter contre toute « rationalisation » possible du comportement
frauduleux.
41
Tous les acteurs participant à la mise en œuvre d’un cycle de programmation des Fonds
structurels ont un rôle important à jouer dans la détection des activités potentiellement
frauduleuses et les actions à mener à leur égard. La communication avec le personnel, ainsi que
les mécanismes de signalement des fraudes doivent garantir que le personnel comprend à quelle
instance signaler les comportements frauduleux suspectés ou les contrôles; et qu’à l’assurance,
des mesures seront prises par la gestion en réponse à ces suspicions, et qu’il peut signaler en
toute confiance les cas suspectés de fraude et que l’UCP ne tolère aucunes représailles à
l’encontre des membres du personnel qui signalent les suspicions.
Une fois qu’une suspicion de fraude a été constatée et signalée de manière appropriée,
l’UCP doit transmettre le cas à l’autorité compétente à des fins d’enquête et de sanctions, y
compris aux autorités de lutte contre la corruption le cas échéant.
L’UCP prend toutes les mesures appropriées pour que les informations communiquées
ne soient divulguées qu’aux personnes chargées de l’enquête et demeurent strictement
confidentielles. L’UCP garde secrète l’identité des personnes ayant signalé de bonne fo i tout
soupçon de fraude ou de corruption et les protège de toute forme de représailles. S’il y a des
motifs raisonnables de craindre une réaction négative de la personne raisonnablement
soupçonnée d’avoir commis un acte frauduleux ou d’un supérieur hiérarchique, le rapport est
soumis sous couvert d’anonymat. Si des preuves sont demandées à la personne signalant les
faits, son identité est tenue secrète, à moins que la procédure judiciaire n’exige qu’elle soit
divulguée.
Afin que tous les documents originaux en rapport avec un acte présumé de fraude ou de
corruption puissent être examinés, l’UCP prend immédiatement des mesures pour en prévenir
le vol, l’altération et la destruction. Il pourra s’agir, notamment, de : retirer les
documents, ordinateurs, disques durs et tous moyens de stockage de données électroniques en
question de leur emplacement pour les mettre en sécurité ailleurs ;
Avec l’accord du Coordonnateur National (CN), les missions d’audit sont programmées
à partir des risques identifiés selon un planning annuel ou plan annuel d’audit interne. Ce
planning sera mis à jour après une analyse des risques réalisée trimestriellement sur toutes les
activités aux niveaux UGP, central et déconcentré. Toutefois, des missions de contrôle ou
43
d’audit non programmées peuvent être réalisées par une demande d’intervention par le CN ; ou
suite aux risques particuliers identifiés qui nécessitent un examen spécifique dont lequel un
budget spécifique à ces missions sera élaboré.
Selon l’objectif de chaque mission, une mission peut être inopinée ou pas.
Ceci implique que chaque bureau et service doivent toujours être prêts pour toute
éventuelle mission de contrôle sans qu’elle ne soit avertie à l’avance, ceci est aussi cohérent
avec l’objectif de contrôle interne qui doit être appliqué de façon permanente et vérifiable à tout
moment.
Avant chaque mission, un Terme de référence (TDR) doit être établi et comporté les
points suivants tels que les objectifs qui expliquent le pourquoi de la mission, une mission peut
avoir un ou plusieurs objectifs. Exemples: Assurer l’application et le bon fonctionnement
d’un dispositif : procédure, Organigramme, politique, règle (…), fiche de poste, système.
(Exemple : suivi de procédure de passation de marché, …); assurer l’exactitude des
informations (Exemple : solde d’un compte); ou lors d’un audit spécifique de fraude : l’objectif
sera de mettre en exergue les irrégularités.
Il est aussi a mentionné la date et durée qui sont les dates de début et fin de la mission,
puis les intervenants c'est-à-dire l’équipe de l’auditeur interne qui devra faire l’audit, après le
programme de travail détaillé , en effet les auditeurs internes doivent élaborer et documenter
un programme de travail permettant d'atteindre les objectifs de la mission. Le programme de
travail doit être approuvé par le Responsable de l’Audit interne. Le programme de travail doit
énoncer le ou les objectifs d’audit et les différentes tâches à effectuer pour atteindre l’objectif.
Dans le TDR la lettre de mission est aussi à mentionné car selon le risque identifié, le
Responsable de l’Audit peut décider qu’une mission soit effectuée de façon inopinée (test sur
l’application de règle, procédures…). A cet effet, le ou les intervenants de l’audit interne peut
44
ou peuvent venir sans aviser le bureau mais, il présentera ou ils présenteront la lettre de mission
sur place. Pour les autres missions, une lettre de mission est envoyée au Responsable de l’entité
par le Responsable Contrôle et Audit. Cette lettre de mission reprend les points i à iv de TDR
de la mission. Elle est envoyée environs une semaine avant l’arrivée de l´Auditeur Interne. Une
des points que le TDC a besoin d’être effectué est la réunion d’ouverture de la mission. En
effet, au début de chaque mission, une réunion avec toute l’équipe de l’entité auditée doit être
réalisée obligatoirement. Le but de la réunion est d’expliquer les objectifs de la mission et le
programme de mission, de fixer un rendez-vous pour la réunion de clôture, de remettre à
l´Auditeur Interne les documents demandés à l’avance. Le TDR doit aussi comporté des
travaux de vérification et d’examen et Documentation et suivi du programme, a cette effet,
un tableau de suivi de l’exécution du programme de travail doit être tenu, il doit comporter la
référence du papier de travail (fichier électronique, document scanné, …) indiquée dans la 2e
colonne et chaque conclusion dans la troisième colonne.
En plus de cela il faut que la réunion de restitution y ait. Le support principal de cette
réunion dirigé par l’AI sera le tableau des constats détaillés. Les audités auront une première
possibilité de répondre et de faire de commentaire pour chaque point relevé qui figureront par
la suite dans le rapport de mission. Toutes les personnes concernées et interlocuteurs en fonction
du champ de l’audit doivent participer à la réunion de restitution.
45
Et enfin pour conclure, il est a mentionné dans le TDC le rapport de mission étant établie en
trois étapes afin d’aboutir au rapport final. Tout d’abord, le rapport provisoire pour
commentaire qui est un rapport préparé par l´Audit Interne et transmis à l’entité audité pour
commentaires, en copie au Responsable de l’Audit et Contrôle Interne. Ce rapport peut être
déposé sur place avant le départ de l’Auditeur Interne après la réunion de restitution. Sinon, il
faut l’envoyer en cinq jours ouvrables au retour de mission. Ensuite, le rapport avec Réponses
et commentaires des audités qui est ainsi donné la possibilité à l’entité audité de répondre d’une
manière plus officielle (déjà commencé dans la restitution) aux points relevés par l´Auditeur
Interne et de s’engager à mener un programme d’action corrective. Les commentaires de
l’audité doivent être envoyés à l’intervenant et en copie au responsable de l’audit interne dans
les 2 jours ouvrables suivant la réception du rapport provisoire. Et enfin le rapport final dans
lequel le rapport provisoire et les commentaires de l’entité auditée sont revus par le responsable
de l’audit interne. Le responsable de l’audit interne envoie le rapport final (y compris le plan
d’action) à l’entité audité et CN avec les modification et ajouts nécessaires. Le responsable de
l’audit interne peut envoyer le rapport final si l’unité auditée n’émet pas de commentaires dans
les deux jours.
Un tableau de suivi de mission doit être tenu à jour par le responsable de l’audit interne.
L’avancement des travaux devra être suivi pour maîtriser le déroulement de la mission et assurer
son efficacité, ainsi que la réalisation du planning prévisionnel par rapport à la réalisation par
trimestre. Ci-après un modèle de tableau de bord de mission de l’UCP
46
C’est un tableau de bord consistant à suivre le déroulement de la mission étant a jour par le
responsable de l’AI afin de se référer pour maitriser le déroulement de la mission et d’en assurer
sa réussite selon l’objectif.
Ce rapport est transmis par l´Auditeur interne au Responsable de l’audit interne. Le responsable
de l’audit interne vérifie avec l’intervenant sur la mission les points. Ce rapport est confidentiel,
communique des soupçons de fraude ou le non-respect des recommandations de l´audit
précédent, n’évoque pas des points étrangers au rapport (normal) d’audit, mais sert à mettre
l´accent sur des points alarmants du rapport ordinaire, et est transmis au CN.Tous les rapports
spéciaux seront mis à la discrétion du CN.
Un tableau de bord de suivi sera tenu conjointement par le Responsable de l’Audit interne pour
assurer un traitement correct de tous les rapports spéciaux.
Un rapport trimestriel d´audit est préparé par le responsable d’audit. Celui -ci reprend les
conclusions de tous les rapports finaux du trimestre. Il est transmis au CN Pour le respect du
calendrier, seuls, les rapports d’audit reçu et traités le 15 du dernier mois du trimestre sont
prévus être pris en compte dans ce rapport trimestriel, les missions peuvent continuer jusqu’à
la fin du trimestre. Ce rapport contient en générale la réalisation du planning, le résumé, les
rapports spéciaux, autres constats graves, et le tableau de synthèse des constats et
recommandations par l’entité audité.
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Les comptes financiers des Programmes doivent faire l’objet d’un audit financier et comptable
annuel effectué par un Auditeur externe.
L’Auditeur externe doit avoir une expérience préalable de l’application des normes d’audit
international (ISA). Il doit employer un personnel compétent doté des qualifications
professionnelles appropriées et d’une expérience suffisante des normes de l’ISA, notamment
de l’expérience qu’implique l’audit d’entités comparables, par la taille et la complexité, au
Programme. L’Auditeur externe doit être un Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable
indépendant, faisant profession habituelle de réviser les comptes, régulièrement inscrit au
Tableau d’un Ordre des Experts Comptables reconnu.
Les termes de référence des travaux d’audit externe des comptes des Programmes et la liste
restreinte des Cabinets à consulter pour participer à l’appel d’offres pour lesdits travaux doivent
être validés préalablement par Le bailleur. Les rapports d’audit des Auditeurs externe doive nt
être finalisés et livrés au plus tard trois mois après la date de clôture des comptes. Les
Responsables des Programmes doivent s’organiser de façon ce que ce délai soit
systématiquement respecté (lancement des procédures de recrutement des Auditeurs externes
plusieurs mois avant).
48
Pour atteindre les objectifs fixés par l’entreprise, cette dernière met en œuvre des moyens
financiers, humains, matériels et technique. À cet effet, la norme d’audit interne définit par
l’institut d’audit interne (IIA) précise que le service d’audit interne devra disposer des
ressources suffisantes pour fonctionner correctement d’une part, et d’autre part pour assurer
son indépendance. Plus clairement cette indépendance est très importante pour le service audit
interne, c'est-à-dire qu’une limitation de ressources peut entraver l’accomplissement des
missions d’audit. Ainsi, dans cette section, nous allons évoquer les anomalies dans la gestion
des auditeurs internes puis l’insuffisance de formation des auditeurs.
A cet effet, on voit directement qu’il est impossible de réaliser ce PTA avec ce nombre
d’auditeur au sein du BA.
Enfin, malgré cette insuffisance d’effectif au sein du BA, les auditeurs sont obligés
d’effectuer deux missions à la fois dans une même journée. Alors qu’un auditeur est
normalement affecté à une seule mission à la fois.
C'est-à-dire que les auditeurs doivent s'abstenir d'auditer des opérations particulières dont
ils étaient auparavant responsables. Cette rotation permet aussi de donner aux auditeurs internes
des expériences. Mais vu l’étendue du champ de l’audit et l’insuffisance en nombre des
auditeurs au niveau du BA, il est encore difficile de respecter cette caractéristique.
Les responsables du BA sont si chargés de travail qu’ils ont du mal à tenir leur fonction,
car les tâches qu’ils ont à accomplir sont si nombreuses qu’ils ne peuvent toutes les mener à
bien. De même que le travail d’aujourd’hui est souvent à reporter le lendemain et de plus à la
fin de la journée, les collaborateurs, les collèges mentionnent tous d’être fatigués, amochés vu
l’ampleur du travail.
Le travail doit être organisé et exécuté avec soin. Le personnel que l’on emploie doit être
convenablement encadré. Pourtant, l’insuffisance d’effectif d’auditeurs et la surcharge de
travail incombé aux responsables sus mentionnés ne permet pas d’assurer au niveau du BA un
encadrement suffisant et convenable aux auditeurs interne. Problème de répartition des travaux
entre auditeurs centraux et régionaux
C’est à dire, selon le TDR du BA il est énoncé que pour les auditeurs régionaux (SDSP),
l’audit consiste à une activité de supervision, et pour les auditeurs centraux l’audit consiste aux
contrôles des activités de ces auditeurs régionaux. Pourtant, à cause de l’inexistence des
50
budgets au niveau des auditeurs régionaux pour effectuer ces activités de supervision, c’est le
BA qui devrait intervenir à leur place.
En résumé, avec toutes ces insuffisances, la qualité de l’audit ne pourrait être fournie au
sein de cette Direction.
Au niveau du BA, le Budget s’avère insuffisant, en plus son utilisation est limitée par le
taux d’engagement défini par la loi des finances ; ce qui par conséquent entrave la gestion des
budgets et retarde par conséquent la réalisation des missions et travaux d’audit. Ceci ne permet
pas d’assurer la qualité de l’audit interne. Notons que cette dernière porte aussi sur le délai de
réalisation des travaux d’audit. Par exemple il est assez difficile pour le BA d’effectuer des
opérations d’investissements et de faire des acquisitions quotidiennes comme les matériels et
consommables informatiques. Par conséquent, les retards dans l’exécution des travaux d’audit
sont parfois inévitables.
Il existe en outre d’autre cause qui peut entraver la gestion des budgets au niveau du BA
et entraîne par conséquent les retards dans ’accomplissement des travaux d’audit. Ainsi, on
peut citer tel que les disfonctionnements dans l’engagement des dépenses qui peuvent provenir
des lourdes procédures de dépenses définis par la loi de finance, et la lenteur au niveau du
Trésor Public, c'est-à-dire que le personnel du BA consacre aussi beaucoup de temps au niveau
du Trésor. Des missions, parfois même ont été retardées à cause de cette attente au niveau du
Trésor. Pourtant, les missions sont limitées par les budgets temps et budgets financiers.
51
Une qualité de service de la part des auditeurs suppose un certain nombre de matériels
adaptés et suffisantes. Pourtant, au niveau du BA on a pu identifier les insuffisances matérielles
notamment, une insuffisance de matériel de transport car vu l'étendue de la couverture d'actions
menées par les auditeurs internes, il s'avère un manque de moyen de locomotion, à leur
disposition. On a déjà évoqué en haut que la plupart des missions effectués par le BA se
concentrent plus sur les régions éloignés, alors que le BA ne dispose que des voitures à cinq
(5) places y compris le chauffeur, par conséquent ceci limite le nombre d’auditeur pouvant
effectuer des missions d’audit nécessitant un déplacement, surtout au niveau de ces sites
éloignés. Même, devant des missions assez complexes le BA doit se contenter de ce nombre.
Puis une insuffisance des matériels informatiques car les auditeurs internes recueillent et
manipulent de nombreuses données. Et vu l’évolution de la technologie, presque la totalité des
travaux d’audit se fait par ordinateur. Ainsi, le service d’audit interne devrait être doté de
matériel informatique suffisant pour pouvoir effectuer normalement ses fonctions. Mais au sein
du BA, le manque de se matérielle est réel car la plupart des collaborateurs utilisent un
ordinateur pour deux personnes, du coup ils sont obligés d’en rapporter chez eux qui est
vraiment aberrant surtout en terme de rapidité et de confidentialité des données.
Au sein du BA, il existe trois (3) Bureaux dont, l’un pour le Directeur, et l’un pour la
comptabilité et l’informaticien, et le dernier pour les Auditeurs interne et les personnels
d’appui. On a pu constater que les collaborateurs est en étroit étant donné qu’il travaille dans
un espace de 10m2 pour trois personnes alors que ça devrait être 20 m2 d’où cette manque
d’espace entraine même un collaborateur à s’installer dans le réfectoire. Notons que ceux-ci
contribuent à la motivation du personnel. Ces insuffisances de moyens matériels pourraient
s’en suivent à la démotivation du personnel surtout des auditeurs internes. Tout cela a comme
conséquence l'enfreint aux réalisations des objectifs du service d'audit.
Il est plus opportun que le personnel du BA ont suivent des formations sur l’audit ou
présente au moins une certaine compétence ou expériences en audit.
décision de recrutement des auditeurs appartient ainsi au Direction des Ressources Humaines.
Par conséquent la procédure de recrutement des auditeurs interne suit le processus habituel de
recrutement, faute de quoi le BA pourrait avoir des problèmes de non spécificité sur le
personnel. Plus précisément, il y a donc inadéquation au niveau du processus de recrutement
et le recrutement des auditeurs interne.
Lors du recrutement, le BA n’exerce aucune intervention. Alors que celui-ci peut aider la
DRH concernant la lecture des dossiers des candidats, et ensuite participer à l’entretien pour
s’assurer que le candidat possède vraiment les profils souhaités.
Enfin, pour matérialiser le consentement du BA, aucun avis n’est dressé au niveau de
celui-ci, alors que celui-ci est nécessaire pour voir l’appréciation du nouvel auditeur.
1.1.9 Insuffisance d’évaluation des travaux effectués par les auditeurs interne
Normalement, les travaux effectués par les auditeurs internes doivent être évalués à l’issue
de chaque mission. Car les façons ou méthodes adoptées par les auditeurs peut influencer la
qualité des services fournis. Ainsi, une évaluation de ces méthodes est nécessaire pour
permettre au BA d’apporter des appréciations concernant ces dernières. Alors, elles peuvent
porter sur les techniques utilisées par les auditeurs, leur comportement, la façon de faire. Ceci
contribue déjà à l’amélioration de la qualité d’audit interne vu que cette évaluation contribue
déjà à la formation continue des auditeurs. En outre, on a pu identifier qu’aucune technique
n’est formalisée au sein du BA pour effectuer cette évaluation des travaux des auditeurs. Alors,
on avère que la qualité de travail est en baisse, vu la manque d’appréciation, l’auditeur est bien
déterminé a fournir un travail de quantité qu’a la qualité.
La formation des auditeurs interne fait encore partie de la planification des auditeurs
interne. Mais, vu l’importance et le rôle de la formation au niveau de l’exercice de l’activité
53
En effet, la formation des auditeurs est ainsi nécessaire pour assurer le bon déroulement
du travail de l’entreprise. En outre, la profession d’audit interne est une profession qui évolue
selon les normes comptables et de gestion. Cependant le BA n’est pas encore en mesure de
satisfaire le besoin en formation des auditeurs internes faute de l’insuffisance, ou quelquefois,
l’inexistence de crédits alloués à celle-ci. De ce fait, le retard dans l’exécution du travail est
inévitable. En plus, la plupart du personnel du BA n’a pas eu recours au parcours d’audit et
contrôle lors de leur étude à l’université, ce qui fait que l’expérience en audit est faible chez
certain personnel .Ce qui par conséquent ne permet pas d’assurer la qualité de l’audit et le
respect de la norme.
En résumé, cette section nous a permis de développer l’insuffisance des moyens. Ainsi,
on a pu ressortir que l’efficacité ne peut être attribué à l’audit interne devant une insuffisance
de moyens, que ceux soient humains, techniques ou financiers. Parmi ces moyens figure la
formation des auditeurs internes qui tient une place très importante dans l’activité d’audit
interne. Alors, on déduit que l’insuffisance au niveau de ces moyens ne permet pas au BA de
réaliser ses objectifs que soient au niveau de la qualité ou au niveau de la quantité. Ainsi, on
peut ajouter que les moyens au ne permet pas au BA de rechercher les éléments probants pour
fonder ses opinions.
Les Normes ont pour objet de définir les principes fondamentaux de la pratique de l'audit
interne, de fournir un cadre de référence pour la réalisation et la promotion d'un large champ
d’intervention d'audit interne à valeur ajoutée ; d'établir les critères d'appréciation du
fonctionnement de l'audit interne; de favoriser l'amélioration des processus organisationnels et
des opérations. L’audit interne de nos jours est conçu comme une profession normée. Il est
donc essentiel de se conformer aux normes internationales pour la pratique professionnelle de
l’audit interne. Pour atteindre une cette finalité, la méthodologie utilisée par le service d’audit
interne devra être cohérente avec cette norme. Ceci permet au service d’audit interne
d’améliorer la quantité et surtout la qualité de l’audit fournis. L’audit interne doit se doter d’une
méthodologie adéquate permettant d’évaluer la conformité de ses activités au référentiel
professionnel, et de mettre en œuvre un plan d’amélioration continue de la qualité. Pourtant,
lors de notre passage au sein du BA, on a pu identifier les problèmes suivants, touchant la
méthodologie de l’audit interne, respectivement :
Le spectre d’intervention de l’audit interne est large puisqu’il concerne toutes les
fonctions, toutes les techniques, toutes les disciplines de l’organisation. Comme le précise la
Norme 1210 relative à la compétence, le service de l’audit interne doit posséder ou acquérir les
connaissances, les aptitudes et les compétences techniques nécessaires à l’exercice de ses
responsabilités. Mais il va de soi que peu de services disposent du personnel possédant
collectivement toutes les connaissances et expériences indispensables pour mener correctement
l’ensemble des travaux d’audit surtout chez nous. Le recours à des prestataires de service
interne ou externe s’avère indispensable. Le problème d’insuffisance de formation énoncé ci –
dessus peut expliquer ceci.
Pour aboutir à une certaine finalité de conformité aux normes internationales pour la
pratique professionnelle de l’audit interne, l’audit interne devra reposer sur une méthodologie
adéquate. Dans notre cas on a pu identifier cette insuffisance d’évaluation du processus d’audit.
Ainsi, la norme d’audit interne exige que le responsable de l'audit interne doive élaborer et tenir
à jour un programme d'assurance et d'amélioration qualité portant sur tous les aspects de l'audit
interne. Alors, l’exigence du programme d'assurance et d'amélioration qualité énonce que ce
programme doit comporter des évaluations tant internes qu’externes. Et ces évaluations
internes doivent comporter de leur part une surveillance continue de la performance de l'audit
interne ; des revues périodiques, effectuées par autoévaluation ou par d'autres personnes de
l'organisation possédant une connaissance suffisante des pratiques d'audit interne. Par
conséquent, il devrait exister au sein du service d’audit interne des techniques formalisées
permettant de faire ces évaluations.
Au niveau du lancement de la mission, il se peut que l’audité n’est pas satisfait des délais
d’annonce de la mission, ou que les auditeurs ne leurs ont pas expliqué le rôle et l’activité de
l’audit, les objectifs de la mission, les demandes complémentaires qui n’ont pas été prise en
charge, le déroulement et la réalisation de la mission et enfin l’utilité des présentations.
Au niveau du déroulement de la mission, que les audités n’ont pas apprécié le déroulement
des interviews, ou que les auditeurs n’avaient une bonne connaissance des caractéristiques de
la fonction auditée. Ensuite, il se peut que les rapports d’orientation ou la conclusion de la
phase d’étude n’aient pas été présentés, et puis si les informations recueillies et les vérifications
effectuées ont été traitées de manière convaincante. D’ailleurs, il est important aussi de savoir
si les audités ont été informés en cours de la mission des points relevés par les auditeurs, et
ensuite si les audités ont participés à la recherche de solution, et puis si la mission s’est déroulée
sans trop perturber le fonctionnement des services des audités et enfin les suggestions des
auditeurs concernant le comportement des auditeurs.
56
Au niveau de la conclusion de la mission d’où il s’agit de savoir si les audités ont eu une
restitution orale des principaux constats relevés par l’audit, ensuite s’ils ont pu prononcer sur
le projet de rapport avant l’émission du rapport définitif, ses éventuelles divergences ont-elles
été prises en compte dans le rapport définitif. En plus, il est aussi important de savoir dans cette
phase si le délai d’émission du rapport définitif a été satisfaisant et respecté selon délai
d’émission annoncé, et puis si les recommandations sont pertinentes selon les audités, et enfin
si la forme des rapports leur semble efficace.
En résumé, les actions de suivi de la qualité d’audit interne permettent donc d’apprécier
d’une part le travail effectué par l’auditeur, et d’autre part l’appréciation de l’audité sur la
réalisation de la mission d’audit.
Ainsi, cette section nous permis de ressortir que l’audit interne pour atteindre ses objectifs
devrait être effectué en respectant un certain nombre de norme. Ceci devrait être ensuite
accompagné par une certification provenant des organismes professionnels de l’audit interne,
afin que le BA puisse fournir un service de qualité reconnus internationalement. Enfin, la non
disposition d’outil de pilotage et de communication de l’activité d’audit interne ne permet pas
au BA d’identifier les opportunités d’amélioration de l’activité de l’audit interne. Il est donc
nécessaire de résoudre ces problèmes pour assurer la performance, l’efficience de l’activité
d’audit interne du BA.
Après avoir vu les différents problèmes au niveau de l’audit du BA et pour continuer notre
étude, nous allons passer à la troisième partie qui est la proposition de solutions et
recommandations générales.
57
Et étant donné que l’entité de notre étude de recherche ne se limite pas de la séparation
des taches c'est-à-dire au manque d’effectifs suffisant, on peut affirmer la première
hypothèse : « le système de contrôle interne permet à une entreprise d'établir un bon
système d'organisation ».
Pour que le but de notre étude soit atteint et que les problèmes cités ci-dessus soient
résolus, nous tâcherons d’apporter une esquisse de suggestions. Pour ce faire, nous avons
Le premier chapitre exposera les solutions possibles et retenues pour traiter les
problèmes identifiés au niveau du BA et de contrôle interne.
Quant au deuxième chapitre, des recommandations vont être énoncées pour assurer la
bonne gestion et l’harmonisation de l’activité d’audit interne au sein du BA et de contrôle
interne.
59
Dans ce chapitre, nous allons évoquer dans la première section les solutions possibles
et retenues pour résoudre les problèmes examinées et identifiés dans l’analyse de la situation
de l’existante que nous venons de clore au sein du bureau de l’audit de l’Unité de
Coordination des Projets. Ensuite, la seconde section exposera en bref une analyse sur les
impacts sociaux, économiques et financiers de ces solutions.
La norme d’audit interne précise que le service d’audit interne devrait disposer d’un
degré d’indépendance suffisante pour accomplir normalement ses missions. Alors toute
insuffisance pouvant affecter cette indépendance peut être jugée comme une atteinte.
Alors, notre analyse de la situation existante a montré qu’il y a donc une limitation des
ressources au niveau du BA, et qui peut constituer une atteinte à l’indépendance de l’audit
interne et à l’objectivité des auditeurs interne. En plus, cette limitation s’appréhende sur les
trois niveaux que nous avons définis dans la partie précédente.
Ainsi, pour éviter cette atteinte à l’indépendance de l’audit interne et à l’objectivité des
auditeurs interne, et ensuite pour améliorer le fonctionnement du BA, on propose les solutions
suivantes.
60
Les auditeurs au niveau du BA devront être évalués à l’issue de chaque mission, par
conséquent, ils seront donc évalués plusieurs fois par an. Ce qui permettrait de suivre et
d’évaluer les méthodes, techniques, ou façon de faire des auditeurs. Le but est que ces
derniers modifient leurs façons de faire, tant au plan de la technique qu’à celui du
comportement. Il s’agit de faire adhérer les intéressés aux évolutions à entreprendre bien
plus que de déterminer une note comparative (augmentations) ou absolue (promotions).
Pour cela il est commode d’utiliser les deux tableaux suivants, l’un pour la technique et
l’autre pour le comportement, dont les particularités sont de présenter un grand nombre de
points concrets afin d’être le plus objectif possible, c'est-à-dire qu’une liste doit être
préétablie, mais qu’on traite rapidement, plus précisément pas de note précise mais une
flèche : augmenter, maintenir, réduire. Puis de mettre en évidence des demandes de
modifications et non des jugements de valeur blessants c'est-à-dire des flèches et non des
notes, en outre on pourrait associer une expression de satisfaction à une critique. Quant à
l’évaluation du comportement, on prendra en exemple l’humour
Ainsi, pour pallier à l’insuffisance de formations en audit et aux normes au niveau des
auditeurs interne du BA, on propose aux responsables devra procéder à une formation
professionnelle et continue des auditeurs.
Il est probable que les besoins en formation ne pourront être totalement satisfaits au niveau
interne et que les ressources nécessaires devront être dégagées pour recourir à des services
spécialisés extérieurs.
Ces formations peuvent être complétées par des formations spécifiques et continues
sur les normes comptables, de gestion ou d’audit interne. Ceux-ci devront permettre de
fournir un service de qualité, et d’aboutir au respect de la norme au sein du BA
Alors, le Ministère devrait augmenter les budgets affectés au BA pour que celui-ci
puisse procéder à la formation professionnelle et continue des auditeurs afin de renforcer
les compétences des auditeurs interne du BA. Ainsi, un plan de formation des auditeurs
interne doit être établi au sein du BA.
Pour renforcer les formations existantes, il doit être élaboré au sein du BA des «
objectifs de progression personnelle», c'est-à-dire des objectifs qu’on convient avec les
auditeurs. Ainsi, ils peuvent porter sur la maîtrise de la méthodologie, le comportement, et
les tâches formatrices.
CONTRÔLES AU NIVEAU DU BA
Ainsi, pour faciliter les travaux effectués par les auditeurs internes, ces dossiers ou
référentiels doivent être constitué et doivent être à la disposition des auditeurs interne du
BA pour qu’ils puissent ainsi améliorer leur connaissance sur son travail. Ces documents
servent aussi à la prise de connaissance des services à auditer et au découpage par cycle
d’activité. Notons que ces documents doivent être mis à jour.
Ils permettent de savoir davantage sur les tâches effectuées par chaque auditeur, il
concerne donc les pièces justificatives de contrôles et les conclusions partielles, et ensuite
les fiches de travail de l’auditeur.
Afin d’améliorer le processus d’audit, le service d’audit interne devra effectuer les
évaluations interne ou externe recommandés par la norme et ceux à travers les fonctions ou
services audités.
Ainsi, pour pouvoir effectuer ces évaluations, le service d’audit interne devra intervenir
par le moyen de l’une des techniques suivantes : « le Benchmarking », « les enquêtes de
satisfaction des clients », « l’audit de l’audit interne. »
Pour l’outil de pilotage : Quelles prestations sont à améliorer, moyens à mettre en place ?d’où
proviennent les réticences des audités alors que la mission a été techniquement correcte ? Le
niveau de perturbation est-il supportable ? Le produit- rapport et recommandations convient-il
?
Il s’agit de détecter les motifs d’insatisfaction avant que les relations se dégradent, et
de mettre fin aux incidents et aux critiques souterraines.
Pour l’outil de communication : La direction générale voit que l’audit interne applique
l’obligation de transparence et que les audités apprécient ce professionnalisme et cette
confiance.
Il s’agit donc des questionnaires aux audités à l’issue de la mission et aux commanditaires
réels et potentiels une ou deux fois par an.
Les questions doivent se porter sur l’impact sur le client, non pas sur son origine
Parmi ces techniques, on propose au BA d’opter pour les « enquêtes de satisfaction des
clients».
Délai
Le questionnaire est adressé après obtention du premier plan d’action reçu des audités.
Merci de bien vouloir nous faire parvenir vos remarques sous huitaine.
Source : Pierre SCHICK (1998), « Mémento d’audit interne », Méthode de conduite d’une
mission, (Page 47-50)
66
Pourquoi ?-
Liste des questions OUI NON
Comment ?
Lancement de la mission
Lettre de mission : avez-vous été informé de la mission dans les délais satisfaisants (sinon quel
1
délai vous semble souhaitable)
Source : Pierre SCHICK (1998), « Mémento d’audit interne », Méthode de conduite d’une
mission, (Page 47-50)
67
L’objectif de ce chapitre d’une part est de fournir les mesures d’atténuation des
problèmes constatés au sein de l’UCP, et d’autre part les mesures d’accompagnement pour
renforcer la performance de l’entité surtout en termes de contrôle interne. Pour cela nous
avons subdivisé le chapitre en deux sections, respectivement « amélioration de l’organisation
et de la gestion des budgets », et « amélioration des impacts sociaux, économiques et
financiers ».
Pour soulever les carences de moyens d'actions de la part des auditeurs internes au sein
du bureau de l’audit de l’Unité de Coordination des Projets, Nous recommandions qu’il doive
apporter une amélioration dans l’organisation des budgets. Ce sont des recommandations qui
portent notamment sur la recherche de partenaires tout d’abord, puis de sur l’élaboration du
Plan de Travail Annuel ou PTA.
D’une part, cette dernière consiste à renforcer les financements de l’activité d’audit.
C'est-à-dire rechercher des partenaires ; pour cela le BA devrait procéder à l’application et
au respect des normes pour obtenir la reconnaissance internationale et permettra ainsi au
MINSANP d’avoir plus de financement. Notons que le BA devrait être à jour sur ces normes.
Par conséquent, l’exécution de ces actions nécessite une intervention ou appui de l’Etat, par
exemple : l’Etat devrait inclure dans sa PGE des politiques visant à équiper les Etablissements
publics et améliorer les compétences des fonctionnaires par le moyen des formations
professionnelles. Et ce, par rapport à l a performance de ces Etablissements. Ceci nécessite donc
des efforts de la part du Ministère et du BA.
. Ensuite, selon le TDR du BA, le Directeur de l’audit participe à la validation du
PTA. Il devra être constitués des dossiers permettant de faire une évaluation sur les réalisations,
les prévisions nécessaires et à entreprendre au niveau du BA. C'est-à-dire qu’il y a nécessité
d’effectuer une évaluation périodique des activités du BA pour fournir ces dossiers. Ces
dossiers permettent ainsi au BA de communiquer toutes les informations concernant le
fonctionnement du BA et insuffisances au niveau du BA.
68
Ensuite, de sa part le MINSANP lors de la validation des PTA devrait considérer les
priorités pour chaque direction.
Alors, le BA quant à lui dans l’élaboration du PTA devrait accorder plus d’importance
sur les lignes de crédit suivants : les réalisations des missions d’audit, grosses acquisitions ou
l’équipement, les formations du personnel, et enfin les consommables informatiques.
En effet, le PTA du BA devrait correspondre au budget accordé sur les réalisations des
missions d’audit ; pour cela, une évaluation sur les réalisations du BA est nécessaire. Ensuite,
pour les grosses acquisitions, ils devront porter sur les moyens de déplacements et les matériels
informatiques pour permettre aux auditeurs de travailler normalement. Puis, les formations
peuvent porter sur la gestion des budgets pour le personnel du BA, et aussi sur les normes que
ceux soient sur l’audit interne ou autres. Enfin, pour éviter tout retard dans l’accomplissement
des travaux d’audit, le BA devrait se réserver des crédits nécessaires pour les consommables
informatiques. En outre, en bénéficiant de l’exception à la règle de spécialité des crédits, le
BA devrait effectuer des modifications sur la répartition des crédits par virement de crédits
ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS
L’objectif de cette section consiste à analyser en bref les impacts sociaux, économiques et
financiers des solutions susmentionnées. Ainsi, l’amélioration des moyens porte sur
l’amélioration de la gestion des auditeurs interne qui suppose de sa part un recrutement
d’auditeur qualifié, une coopération entre la DRH et le BA dans le recrutement des auditeurs
interne, et enfin une évaluation des travaux effectués par les auditeurs. Ensuite, la formation
professionnelle et continue des auditeurs, et enfin la mise à disposition des auditeurs d’un
cadre de référence. Quant à l’amélioration de la méthodologie appliquée, elle propose
l’application de la norme au niveau du BA, ensuite la certification du BA, et enfin
l’amélioration de l’évaluation du processus d’audit.
Compte tenu que le BA dispose d’une connexion, il est possible d’envisager une formation
continue en ligne des auditeurs interne. Ainsi, ils auront l’opportunité d’effectuer des
recherches et d’améliorer leur connaissance sur son travail. C’est à dire par l’intermédiaire
69
des documentations ou formations sur les normes. Cette recommandation est peu couteuse,
et de nos jours, on peut tout faire, tout apprendre sur internet.
qualité
Nous avons trouvé dans cette troisième et dernière partie de ce livre les propositions
de solutions et recommandations consistant surtout à l’amélioration des moyens au niveau de
l’audit, ainsi qu’au niveau de la méthodologie appliquée au niveau du BA.
CONCLUSION GENERALE
Le contrôle interne est devenu de nos jours une composante de l’efficacité. En effet,
même les établissements publics à Madagascar y ont recours, comme le cas de l’Unité de
Coordination des Projets du ministère de la santé publique. L’audit interne incluant sans doute
dans sa démarche a été défini comme une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apportant ses conseils
pour les améliorer, et contribuant à la création de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. Alors,
pour y parvenir, le service d’audit interne dispose non seulement des moyens suffisants mais
aussi d’une méthodologie adéquate afin d’assurer son efficacité.
Cependant, toutes ces expériences nous ont permis de confirmer certaines hypothèses et
d’obtenir une réponse à notre problématique d’où on peut affirmer que le système de contrôle
interne améliore la performance d’un établissement public. Pour la confirmation des hypothèses
nous avons opté l’analyse de diagramme de flux, les questionnaires et guides opératoire et
l’observation indirecte.
En somme, nous avons vu dans la première partie de cet ouvrage la généralité de l’entité
où l’on a effectué notre recherche. Ainsi, la présentation nous a permis de comprendre le
mécanisme, le fonctionnement, et les activités de l’entité. A part cela, on a aussi vu dans cette
partie, le concept théorique de l’étude dont les définitions et les caractéristiques du Contrôle
interne.
Cette partie théorique nous a permis de citer quelques généralités sur la démarche du
contrôle interne. Ces points ont été offerts afin de faciliter la compréhension de la suite de notre
devoir. Nous avons aussi présenté dans cette partie le concept méthodologique de réalisation
avec la triangulation de la collecte des informations et les entretiens avec les responsables.
Après avoir décrit les généralités, les approches théoriques et le concept méthodologique, nous
72
avions par la suite fait une analyse de ses aspects par rapport à la pratique dans une deuxième
partie. Et en ce qui concerne la partie analyse, on a pu soutirer que l’audit interne pour atteindre
ses objectifs devrait être effectué d’abord en respectant un certain nombre de norme. Ensuite
ceci devrait être accompagné par une certification provenant des organismes professionnels de
l’audit interne afin que le BA puisse fournir un service de qualité reconnus internationalement.
Enfin, le non disposition d’outil de pilotage et de communication de l’activité d’audit interne
ne permet pas au BA d’identifier les opportunités d’amélioration de l’activité de l’audit interne.
Il est donc nécessaire de résoudre ces problèmes pour assurer la performance, l’efficience de
l’activité d’audit interne du BA.
Nous avons remarqué, pendant notre passage au sein du Bureau de l’Audit de l’UCP,
quelques avantages et soucis au niveau son fonctionnement. C’est la raison pour laquelle nous
lui avons préconisé quelques solutions pour remédier à ces problèmes ne permettant pas
d’assurer l’efficacité du Bureau de l’audit.
Ensuite, on a pu identifier aussi qu’il existe une coopération inter direction et soutien du
Ministre. Le BA possède une certaine opportunité qui lui permet de résoudre tout problème
d’insuffisance de ressource au niveau du BA. Ainsi, il y la « coopération inter-direction et le
soutien du Ministre » pour tout activité nécessaire au fonctionnement te à l’amélioration du
service d’audit interne.
Parmi ses problèmes, celles que nous jugeons adéquates et primordiales à résoudre sont
actuellement, d’un part l’insuffisance des moyens au niveau de l’audit tel que l’insuffisance
humains, entrainant une impossibilité de rotation entre les auditeurs internes, une surcharge de
travail et une insuffisance d’encadrement, puis on a constaté une insuffisance des budgets , des
matériels d’infrastructure qui est un frein sur la qualité, la rapidité dans l’auditeur, le personnel
exécute les taches qui leur sont confiés, et enfin, il y a inexistence de coopération du RH dans
le recrutement des auditeurs internes, la manque d’évaluation des travaux effectués par les
73
auditeurs internes et l’insuffisance de formation de ces derniers, et d’autre part l’existence des
incohérences sur la méthodologie appliquée au niveau de l’audit dans lequel on trouvera
l’irrespect des normes au niveau du BA et l’incohérences dans l’évaluation du processus
d’audit.
Pour résoudre ces problèmes, nous avons proposé quelques solutions telles que
premièrement, l’amélioration des moyens au niveau de l’audit, en proposant une amélioration
au niveau des auditeurs en recourant à une formation professionnelle et continue et à la mise en
disposition des auditeurs interne d’un cadre de référence de l’audit interne. Deuxièmement,
amélioration de la méthodologie appliquée au niveau de l’audit, qui consiste à l’application des
normes au niveau de l’audit, et puis la certification du BA, et enfin l’amélioration de
l’évaluation du processus d’audit. S’ajoutent quelques recommandations qui permettraient
l’harmonisation des activités au sein du BA et de contribuer ainsi à l’amélioration de l’audit
interne du Ministère de la Santé Publique. Alors, elles consistent à l’amélioration de
l’organisation et de la gestion des budgets, ensuite, l’élaboration et l’approbation de la charte
d’audit interne, et puis la formalisation et le mis à jour des procédures d’audit, la formation en
ligne des auditeurs interne, l’informatisation de l’audit et enfin l’élaboration d’un programme
d’assurance et d’amélioration qualité au niveau du BA.
Rappelons une dernière fois que les événements ont poussé les régulateurs à imposer
un système de contrôle interne strict et coûteux.
Cela signifie que même s’il existe des systèmes de contrôle interne dans l’entreprise et
bien que les exigences légales aient été élaborées et orientées vers les investisseurs, les
actionnaires afin de protéger leurs capitaux des risques, existeront toujours des failles ou bien
tout simplement des incompatibilités avec l’environnement de l’entreprise du système de
contrôle interne.
Cela signifie également que même au sein d’une grande entreprise, des failles dans le
dispositif de contrôle interne peuvent mener la société à la faillite.
74
Bref, une organisation dépourvue de contrôle interne est exposée à des risques, et ici, on
entend par « risque », des défaillances allant du plus petit service dans la société jusqu’à des
bouleversements à l’échelle mondiale. En effet, la notion de contrôle interne a connu une
évolution fulgurante. Elle est passée, en quelques années, du stade de la bonne pratique selon
des standards non contraignants à celui d’obligations légales pour toute une série de sociétés à
travers le monde.
Un dispositif de contrôle interne n’est efficace que s’il est pratiqué par des acteurs
compétents, et la compétence ne se limite pas à de simple connaissance théorique. Le contrôle
interne est en fait un état d’esprit, un contrôle interne est basé sur la confiance accordée aux
acteurs. Le but est aussi de trouver une manière adaptée afin de réagir et de rétablir la confiance
des investisseurs.
La pratique du contrôle interne ne peut aboutir à des meilleurs résultats qu’avec des
conditions strictes. Des méthodes s’imposent et le plus utilisé dans le domaine est : la séparation
des tâches, le contrôle du respect des procédures, une organisation claire, une délégation de
pouvoirs contrôlée, une traçabilité des transactions, un manuel des procédures appliqué, des
contrôles systématiques.
Nous constatons que même après des missions d’audits périodiques, les entreprises ne
sont jamais éloignées du risque. C’est pour cela que des balises ont été créées autour des
entreprises afin de leur apporter la plus grande protection possible tout en restant conscient des
limites du système de contrôle interne. De ce fait, le système de contrôle interne ne constitue
pas la solution à tous les scandales financiers et ne pourra donc pas, à lui seul, assurer la
pérennité de l’entreprise.
Aucun organisme n’est parfait, on a donc détecté quelques failles dans l’exécution de
son contrôle interne. Malgré la délicatesse de ce thème, tous les dirigeants de l’entreprise sont
suggérés d’en tenir compte en vue d’optimiser la gestion des ressources octroyées par le
gouvernement.
du suivi des procédures ; puis à un reforme au niveau de la logistique, ceux-là s’ajoutent aussi,
le renforcement de la planification des ressources humaines et l’accélération de leur travail, au
renforcement des relations sociales.
Tout au long de l’ouvrage, les hypothèses énoncées à l’introduction ont été confirmées
et mis en évidence l’importance du contrôle interne ainsi que l’audit interne qui est en étroite
collaboration avec lui.
Ce mémoire est loin d’atteindre la perfection mais nous souhaitons qu’un autre collègue
tiendra compte de l’amélioration du contrôle interne du Ministère suivant son évolution et son
changement et vu que notre étude porte sur le système de contrôle interne d’un établissement
public sur la gestion des utilisations des fonds des bailleurs à bon escient , alors la question
qui reste à savoir est : qu’en est-il du système de contrôle interne des bailleurs ?
VI
BIBLIOGRAPHIE
6. SCHICK Pierre (1998), « Mémento d’audit interne », Dunod, Paris, 287 pages.
DOCUMENTS
3. GRET (2001), « Audit externe des institutions de micro finance », Guide pratique (série :
outil technique n° 3).
5. MINSAN PF, (Juillet 2008). « Guide d’audit interne, Niveau central, Région et District ».
7. INTOSAI (2004). « Lignes directrices sur les normes de contrôle in terne à promouvoir
dans le secteur public. »
WEBOGRAPHIE
Annexe III: Cadre institutionnel ou s’intègre le bureau central de coordination des projets
IX
IX
X
Lieu : UCP
Q7 : Quel est l'effectif du personnel et comment est-il reparti entre les différents services de
l'entreprise ?
X
XI
Informations générales
Nom du territoire ou de
UCP/BCC
l’entité :
Date : Novembre 2018
Qu’est-ce que j’ai vu Qu’est-ce que j’ai Qu’est-ce que ça
Thèmes/sous thèmes ? entendu ? m’évoque ?
Espace extérieur
Espace interne
Equipement des auditeurs
Equipement des autres
Ambiance
Contrôle sécurité
Système d'organisation
Pistes
Les + Les – d’amélioration
Système d'organisation
Dispositif de contrôle interne
Documentation du contrôle
interne
Effectif du personnel
Service de l'établissement
Activité de l'établissement
XI
XII
Description Test de
des systèmes cheminement
Evaluation du
contrôle interne
Force Faiblesse
Test de Décision
conformité sur les
faiblesse
s
Erreur non Erreur
Evaluation matérielles matérielles
des
résultats
Evaluation
Satisfactio Non
de l’impact
n satisfaction
Evaluation
de l’impact
XII
XIII
Annexe III. Cadre institutionnel ou s’intègre le bureau central de coordination des projets
XIII
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE ............................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES SIGLES .................................................................... iii
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... iv
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : IDENTIFICATION DE LA SOCIETE, CONCEPT THEORIQUE ET
METHODOLOGIQUE .............................................................................................................. 6
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR L’ENTITE................................................................. 7
SECTION I : PRESENTATION GENERALE DE L’ENTITE ............................................. 7
1.1 Historique de l’entité ............................................................................................................ 7
1.2 Organisation de l’UCP ......................................................................................................... 7
SECTION II : NATURE DE L’ENTITE ............................................................................... 8
2.1 Mission principale de l’UCP ................................................................................................ 8
2.2 Rôle de BCC/UCP ................................................................................................................ 9
CHAPITRE II : ASPECT THEORIQUE DU CONTROLE INTERNE ET
METHODOLOGIE DE REALISATION ............................................................................ 10
SECTION I : ASPECT THEORIQUE DU CONTRÔLE INTERNE .................................. 10
1.1 Utilités du contrôle interne ............................................................................................ 10
1.2 Notions sur le contrôle interne ........................................................................................... 11
1.2.1 Définitions du contrôle interne .................................................................................. 11
1.2.2 Objectifs du contrôle interne ........................................................................................... 12
1.3 Caractéristiques d’un système du contrôle interne ............................................................. 13
1.3.1 Plan d’organisation .......................................................................................................... 13
1.3.2 Personnel qualifié ............................................................................................................ 14
1.3.3 Documentation satisfaisante ............................................................................................ 14
1.3.4 Protection des actifs ........................................................................................................ 15
1.3.5 Système comptable adéquat....................................................................................... 15
1.3.6 Autocontrôle .................................................................................................................... 15
1.4 Profil de vérification de contrôle interne ............................................................................ 16
SECTION II : CONCEPT MÉTHODOLOGIQUE DE RÉALISATION DU MÉMOIRE . 17
2.1 Types de documentation..................................................................................................... 17
2.1.1 : Diagrammes de flux ...................................................................................................... 17
2.1.2 : Descriptions narratives .................................................................................................. 18
2.1.3 : Questionnaires de contrôle interne ................................................................................ 18
2.1.4 : Matrices des risques et des contrôles ............................................................................ 18
2.1.5 : Manuels relatifs aux politiques et procédures ............................................................... 19
2.2 Méthodes de collecte d’informations ................................................................................. 19
2.2.1 Documentation ................................................................................................................ 19
2.2.2 Entretien .......................................................................................................................... 20
2.2.3 Observation indirecte ...................................................................................................... 20
2.3 Vérification des hypothèses................................................................................................ 21
PARTIE II : ANALYSES DE L’EXISTANT .......................................................................... 24
CHAPITRE I : EXISTANTS SUR LE TERRAIN DE L’ÉTUDE ...................................... 25
SECTION I : SYSTÈME D’ORGANISATION .................................................................. 25
1.1. Différents bureaux et comités ....................................................................................... 25
1.1.1 Rôle du bureau central de coordination........................................................................... 25
1.1.2 Rôle du comité d’orientation et de suivi (COS) .............................................................. 25
1.1.3 Rôles des agences de mise en œuvre ............................................................................... 26
1.1.4 Cellules d’opération au niveau excentrique .................................................................... 26
1.2 Description des attributions des acteurs principaux de l’UCP ........................................... 26
1.2.1 Coordonnateur national ................................................................................................... 27
1.2.2 Responsable suivi et évaluation de l’activité de l’UCP .................................................. 28
1.2.3 Responsable administratif et financier ............................................................................ 30
1.2.4 Responsables des contrôles et audit ................................................................................ 31
1.2.5 Responsable de la passation des marches ....................................................................... 33
SECTION II PROCEDURES DE CONTRÔLE ET AUDIT ............................................... 34
2.1 Objectif d’audit interne et du CI définit de l’UCP ............................................................. 34
2.2 Champ de l’audit et contrôle interne .................................................................................. 35
2.3 Mécanisme d’évaluation et de gestion des risques............................................................. 36
2.3.1 Composition de l’équipe chargée de l’autoévaluation .................................................... 40
2.3.2 Fréquence de l’autoévaluation ........................................................................................ 40
2.3.3 Orientations sur les exigences minimales relatives à des mesures d’atténuation des
fraudes ...................................................................................................................................... 40
2.3.4 Prévention........................................................................................................................ 40
2.3.5 Détection et signalement ................................................................................................. 41
2.3.6 Enquêtes, correction et poursuites ................................................................................... 41
2.3.6.1 Mesures disciplinaires .................................................................................................. 41
2.3.6.2 Prévention sur la confidentialité des informations et protection de l’anonymat .......... 42
2.3.6.3 Mesure de protection des informations ........................................................................ 42
2.4 Programmation de l’audit et contrôle ................................................................................. 42
2.5 Réalisation d’une mission d’audit et contrôle .................................................................... 43
2.6 Tableau de bord .................................................................................................................. 45
2.8 Rapport spécial ................................................................................................................... 46
2.9 Rapport trimestriel.............................................................................................................. 46
2.10 Travaux d'audit externe .................................................................................................... 47
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES PROBLEMES ................................................... 48
SECTION I : INSUFFISANCE DES MOYENS ................................................................. 48
1.1 Anomalies dans la gestion des auditeurs internes .............................................................. 48
1.1.1 Insuffisance humains ....................................................................................................... 48
1.1.2 Impossibilité de rotation entre les auditeurs interne ........................................................ 49
1.1.3 Surcharge de travail ......................................................................................................... 49
1.1.4 Insuffisance d’encadrement ............................................................................................. 49
1.1.5 Insuffisance des budgets .................................................................................................. 50
1.1.6 Insuffisances matérielles ................................................................................................. 51
1.1.7 Insuffisance d’infrastructure ........................................................................................... 51
1.1.8 Inexistence de coopération du RH dans le recrutement des auditeurs interne. ............... 51
1.1.9 Insuffisance d’évaluation des travaux effectués par les auditeurs interne ...................... 52
1.2 Insuffisance de formation des auditeurs internes ............................................................... 52
SECTION II : INCOHÉRENCE SUR LA MÉTHODOLOGIE APPLIQUÉE ................... 53
2.1 Irrespect des normes au niveau du BA ............................................................................... 54
2.2 Incohérences dans l’évaluation du processus d’audit......................................................... 55
2.3 Démarche de vérification des hypothèses .......................................................................... 57
PARTIE III : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RECOMMANDANTIONS
GENERALES........................................................................................................................... 58
CHAPITRE I : PROPOSITIONS DE SOLUTIONS ........................................................... 59
SECTION I : SOLUTIONS POSSIBLES ET RETENUES ................................................. 59
1.1 Amélioration des moyens au niveau de l’audit .................................................................. 59
1.1.1 Évaluation des travaux effectués par l’auditeur .............................................................. 60
1.1.2 Formation professionnelle et continue des auditeurs internes ........................................ 60
SECTION II: CRÉATION DES DOCUMENTS PERMANENTS ET DE CONTRÔLES
AU NIVEAU DU BA ........................................................................................................... 62
2.1 Classification en dossiers permanents ................................................................................ 63
2.2 Classification en dossiers de travail ou de contrôles .......................................................... 63
2.2 Amélioration de l’évaluation du processus d’audit et de contrôle interne ......................... 64
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS GENERALES .................................................. 67
SECTION I : AMÉLIORATION DE L’ORGANISATION ET DE LA GESTION DES
BUDGETS ............................................................................................................................ 67
1.1 Recherche des partenaires .................................................................................................. 67
1.2 Elaboration du PTA ............................................................................................................ 68
SECTION II : AMÉLIORATION DES IMPACTS SOCIAUX, ÉCONOMIQUES ET
FINANCIERS ....................................................................................................................... 68
2.1 Formation en ligne des auditeurs internes .......................................................................... 68
2.2. Informatisation de l’audit .................................................................................................. 69
2.3 Elaboration et mis à jour d’un programme d’assurance et d’amélioration qualité ............ 69
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 71
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... VI
DOCUMENTS ........................................................................................................................VII
WEBOGRAPHIE ....................................................................................................................VII
LISTE DES ANNEXES ........................................................................................................ VIII