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MENTION GESTION
« Contribution à la qualité
des Missions d’assistance comptable
du cabinet C2R Audit »
Présenté par :
RANDRIANASOLO Fy Antsaniaina
Sous l’encadrement de :
MENTION GESTION
« Contribution à la qualité
des Missions d’assistance comptable
du cabinet C2R Audit »
Présenté par :
RANDRIANASOLO Fy Antsaniaina
Sous l’encadrement de :
SOMMAIRE
INTRODUCTION
REMERCIEMENTS
Suite à l’accomplissement de mon étude au sein de la Mention Gestion dans le domaine de la
Science de la Société jusqu’au MASTER, la conception et à la concrétisation de ce présent
mémoire n’a pas pu être réalisé que grâce à la providence du Bon DIEU tout Puissant, aussi
nous tenons à lui adresser notre profonde reconnaissance.
Ensuite, nous tenons à montrer notre humble reconnaissance ainsi nos vifs remerciements
envers les honorables personnalités cités ci-après, auxquelles nous exprimons notre profonde
gratitude :
AVANT-PROPOS
L’obtention du diplôme de Master en Gestion est conditionnée par l’acquisition des trois
unités d’enseignement théoriques, parcours Comptabilité Audit et Contrôle, ainsi que par la
réalisation du mémoire de fin d’études. Ce mémoire permet une vision pratique de
l’approfondissement dans le domaine du Comptabilité Audit et Contrôle, une confrontation
des théories enseignées en cours avec la réalité. Ce mémoire est le résultat du travail effectué
au sein du cabinet C2R Audit. Son expérience, ses relations et ses interventions m’ont été
fortement utiles pour recadrer cette étude. Dans le cadre de l’obtention du diplôme de Master
en Gestion, il est demandé aux étudiants d’intégrer dans le monde professionnel soit de
travailler ou d’effectuer un stage.
Ainsi à partir de cette intégration en entreprise, l’étudiant fait cette investigation ou étude des
cas qui privilégie la compréhension d’un cas relevant de la réalité, ce qui tend à dire qu’elle
constitue un module pratique pour les étudiants en Mention Gestion.
Dans le cadre de la réalisation de ce mémoire, la connaissance des normes doit être associée
avec les constats dans le cabinet. Même malgré le volume de travail dans un cabinet, cela n’a
pas empêché la finalisation de ce mémoire tout en considérant les interventions de nos deux
encadreurs ; ce fut aussi une occasion de voir comment bien gérer le monde du professionnel
avec l’étude en même temps.
iv
INTRODUCTION
L’évolution de l’environnement économique rend la concurrence de plus en plus
difficile et présente. Cette complexité du monde économique d’aujourd’hui oblige les
entreprises à se recentrer sur leur cœur de métier, c’est à dire à se concentrer sur leurs
spécialités. La fonction comptable et financière est une fonction nécessitant un savoir-faire
particulier de la part des services concernés, traditionnellement ancrée dans la culture des
entreprises. Comme les règles administratives se complexifient, les règles et pratiques
financières se spécialisent, une bonne maîtrise des outils s’avère nécessaire.
La nature de l’activité des cabinets (pour la grande majorité d’entre eux, l’élaboration
des Etats financiers, l’assistance dans les déclarations fiscales et sociales obligatoires,
l’externalisation comptable, l’audit), leur taille (la grande majorité des cabinets ont moins de
vingt salariés) et le profil des collaborateurs en font des organisations qui ont une culture
organisationnelle spécifique.
1
AUDAS Janin et GUILLEBERT Brigitte, « Audit assistance la maîtrise de la qualité par les cabinets
d’audit », 1ère édition, 190 pages, p.2
2
Tout cabinet d’expertise comptable se doit de gérer la qualité de ce qu’il produit, c’est-
à-dire avoir en permanence une organisation capable de produire ce qui satisfait le client et
qui réponde aux normes d’exercice professionnel, mais essentiellement de bien suivre la
situation financière du cabinet à travers des recherches de marché pour sa survie.
Un cabinet d’expertise comptable est une entreprise qui offre des services de haute
technologie rigoureusement réglementée. A Madagascar, cette réglementation en matière de
tenue de comptabilité est concrétisée par le décret 2004 – 272 du 18 février 2004 portant
PCG 2005. Le PCG 2005 constitue les « normes comptables malgaches » qui se rapprochent
des normes internationales. La promulgation de ces normes comptables retraites dans la série
des différentes réformes des droits des affaires à Madagascar dont la « loi sur les sociétés
commerciales » de la loi 2003-036 du 30 janvier 2004.
Par contre, pour que les cabinets arrivent à participer durablement au développement de
Madagascar ainsi qu’au développement des entreprises, à travers ses missions, il faudra qu’ils
assurent leur qualité de service. En plus, comme toutes entreprises, les cabinets ont pour but la
pérennisation de leurs activités. De même, les changements auxquels sont confrontés les
entreprises, dont les états financiers sont soumis à une multitude de contrôles, imposent à
leurs dirigeants et à leurs responsables comptables et financiers, appelés dans plusieurs
juridictions à s’engager formellement sur la fiabilité de leurs états financiers, un niveau
d’expertise de plus en plus élevé en matière de reporting financier, de gestion du risque et de
contrôle interne. Dans le contexte d’un environnement d’affaires de plus en plus exigeant et
contraignant, la mission d’assistance comptable se met de plus en plus en valeur.
C’est sur ce point que se pose la question sur les référentiels professionnels appropriés,
les missions adaptées aux types de clientèle, dans quel cadre de responsabilité, avec quels
outils, et pour quel bénéfice pour l’entreprise et pour le cabinet ?
des entreprises et organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de travail ». La
comptabilité n’est pas son seul domaine d’intervention, il peut également à accompagner sur
d’autres sujets comme l’aide au financement ; l’évaluation d’entreprises ; la mise en place
d’outils de gestion ; secrétariat juridique ; établissement des bulletins de paie ; missions
légales auprès des comités d’entreprise ; conseil à l’export ; établissement des déclarations
fiscales et assistance en cas de contrôle fiscal ; réorganisation administrative
(informatique, gestion du personnel, recrutement)…
D’après John Welch, ancien PDG de General Electric : « La qualité est la meilleure
source de fidélité de la clientèle, le principal atout vis-à-vis de la concurrence et le seul axe
possible pour préserver la croissance et la rentabilité ». Ainsi, la mauvaise qualité d’un
produit vendu ou d’un service rendu peut entraîner l’insatisfaction des clients provoquant
ainsi leur retrait et une dégradation de l’image de l’entreprise en cas d’absence de mesure
corrective.
Il est important donc d’étudier la gestion qualité pour permettre aux cabinets de devenir
plus concurrentielles et d’améliorer la qualité de ses services et enfin de fournir des
connaissances de base sur les concepts et les techniques de démarche qualité.
Ainsi l’objectif global de notre étude est de mener une gestion de qualité dans cette
mission : l’assistance comptable. Pour cela, les deux objectifs spécifiques à atteindre sont de
4
chercher le rôle déterminant des intervenants dans la formation de la qualité des prestations
d’une mission d’assistance comptable et d’analyser les enjeux et intérêts d’une démarche
qualité.
Après avoir résolu ces objectifs, le résultat attendu est de rendre les professionnels
capables de produire des services de qualité, de mesurer cette qualité et de l’améliorer
continuellement. Les travaux au sein d’un cabinet sont complexes. Leurs services reposent
essentiellement sur l’organisation des travaux. Il est indispensable de mettre en place des
procédures au sein d’un cabinet pour en garantir la sécurité, l’organisation, l’efficacité mais
aussi le développement en vue d’assurer sa pérennité. En plus, avec le référentiel normatif et
déontologique des professionnels de l’exercice comptable, applicable depuis le premier
Janvier 2012, la mise en place d’un manuel de procédure est devenue obligatoire. Ce dernier
est une documentation descriptive qui doit permettre une meilleure compréhension des
systèmes d’informations et une amélioration de la gestion.
Les normes ISO sont des normes internationales élaborées par l’International
Organization for Standardization un organisme international créé en 1946 à Genève chargé
d’établir des référentiels et des accords internationaux qui s’appliquent à tout type
d’organisation, d’activité et de nationalité.
Bien que les missions d’audit soient sensées procurer un niveau élevé, quoique non
absolu, d’assurance et constituent un outil précieux de mesure de la qualité des travaux
comptables, les missions d’assistance comptable, lorsqu’elles sont bien organisées, peuvent
procurer cette qualité tout en répondant mieux aux conditions des PME qui ont besoin d’être
accompagnées pour bien faire alors que l’audit financier a pour mission d’apprécier ce qui a
été fait.
Néanmoins, dans la réalité pratique, la qualité des prestations dans les missions
d’assistance comptable est très disparate. L’offre est très ouverte, comptable et experts
comptables libéraux en plus des comptables salariés sont habilités à exercer ce métier, sans
que le domaine ne soit suffisamment encadré par les normes professionnelles.
5
Ce ne sont pourtant pas les bonnes intentions d'amélioration qui manquent aux
professionnels comptables, mais ce qui fait défaut, ce sont souvent une méthodologie
concrète, des outils de travail et du savoir-faire.
Par ailleurs, le sujet renferme des intérêts à plusieurs niveaux. D’une part, pour le
cabinet d’expertise comptable, cette étude lui permettra d’améliorer sa démarche dans le cadre
de l’exécution de ses contrats dans des missions d’assistance comptable et fournir des
prestations de qualité à ses clients. Ce qui aura, à moyen terme, des impacts positifs dans son
niveau d’activité ou sur son chiffre d’affaires. Et d’autre part, pour l’étudiant que nous
sommes ainsi d’avancer dans notre carrière professionnelle de mettre en pratique et
d’approfondir ses connaissances acquis au cours de notre formation au sein de l’Université. Il
permettra aussi de mieux cerner tout ce qui est autour des missions d’assistance comptable.
Ainsi cet ouvrage comporte deux parties : La première partie est consacrée à une étude
descriptive du cadre d’étude. Elle expose premièrement le cadre général des missions
d’assistance comptable, ensuite de cerner le concept de qualité et son utilité pour les missions
d’assistance comptable en abordant sa définition, ses exigences, en passant en revue des
normes ISO et la norme ISRS 4410-ex ISA 930 et en traitant la gestion qualité dans les
missions d’assistance comptable et enfin, la méthodologie d’approche. La deuxième partie
porte sur le cadre pratique en dégageant dans un premier temps la présentation du cabinet et
ensuite les pratiques existantes au sein du cabinet en matière des missions d’assistance
comptable, et ensuite l’analyse du processus de conduite et les résultats du questionnaire.
Pour enfin, avancer des recommandations qui peuvent contribuer à atteindre une gestion de
qualité dans ces missions d’assistance comptable.
6
A cet effet, notre objectif dans cette partie est de présenter cette prestation qui relève
des domaines de compétence de l’expert-comptable : l’assistance comptable. Nous
déroulerons ainsi en chapitre un, le cadre général des missions d’assistance comptable, en
chapitre deux nous traiterons le concept de la qualité et son utilité pour les missions
d’assistance comptable et nous présenterons la méthodologie de notre étude en chapitre trois.
Ainsi, nous devrions faire la différence entre les deux types de travaux d’assistance
comptable : ceux des travaux d'assistance comptable qui peuvent porter soient sur le
traitement comptable des opérations courantes, soit sur les travaux de clôture d'exercice.
2
COESC : Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables (2012)
7
l'édition des balances périodiques. »3 D’autre part les travaux d'assistance se rapportant sur
l'établissement des comptes annuels consistent à mettre l'accent sur les travaux de fin
d'exercice c’est à dire d'établir les différents états financiers.
3
GNINFONI Roméo Parfait : Mémoire de fin d'étude, 2007, à l'Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion, de Ouagadougou pour l'obtention du DTS, option Comptabilité Gestion, thème<<Assistance Comptable
dans les entreprises de construction :cas de BTM>>.
8
Le décret impose l’établissement et la tenue des états financiers aux entités entrant
dans son champ d’application. Il s’agit notamment du bilan, du compte de résultat, du tableau
de variations des capitaux propres, du tableau de flux de trésorerie et de l’annexe. Seulement,
le décret exige, en sus de la tenue de ces états financiers, le respect des méthodes comptables
pour leur établissement. Les états financiers se veulent être à un usage général. Etant « une
représentation financière » (art. 113.1 décret n° 2004-272), ils ont pour objectif de « fournir
des informations sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie de l’entité
qui soient utiles à un large éventail d’utilisateur ». Ainsi, pour se rapprocher de cet objectif, il
s’avère indispensable de partir sur de bonne base et d’appliquer des méthodes convenables.
Selon l’art. 111.3, « les méthodes comptables comprennent les conventions comptables de
base, les principes comptables fondamentaux, les méthodes d’évaluation ainsi que les règles
ou pratiques spécifiques appliquées par une entité pour établir et présenter ses états financiers
».
Ainsi, les textes qui régissent la profession dans un cabinet font obligation de respecter
des règles strictes en matière de déontologie afin de garantir les clients et les tiers de la qualité
des travaux.
Les experts comptables et les commissaires aux comptes sont les garants de l’intégrité
du Système d’information comptable. Il remplisse une mission d’intérêt général ; ils sont
soumis à des exigences de diplôme et de compétence et doivent respecter le code
déontologique de leur profession.
Il existe aussi des missions légales du commissaires aux comptes c’est-à-dire, qui sont
définies par un texte : la certification de la régularité, la sincérité, l’image fidèle des comptes
annuels et, le cas échéant, des comptes consolidés publiés par l’entité ; ensuite de rendre
compte de sa mission générale dans un rapport communiqué à l’assemblée générale des
actionnaires ou associés ; d’informer les associés, les dirigeants, le comité d’entreprise de
toute irrégularité ou erreur relevée lors de sa mission ; de révéler au procureur de la
République les faits délictueux dont il a eu connaissance au cours de l’exercice ; de
déclencher une procédure d’alerte dans le cas de constatation de faits pouvant compromettre
la poursuite de l’exploitation de l’entreprise ; et enfin d’intervenir lors d’opérations
particulières décidées par l’entreprise (une augmentation de capital par exemple).
Pour ce qui est des comptables, si nous nous référons au dictionnaire, ce sont les
personnes dont la profession est de tenir des comptes. Cependant, nous dirons en plus de cette
définition que, le comptable est une personne physique qui pratique la comptabilité au
quotidien et qui a au moins étudié cette science quel que soit le moyen. C’est à dire qu’ils sont
les « serviteurs » du droit comptable. Dans ce cercle des comptables, nous spécifierons
singulièrement les experts comptables qui ont à eux seuls un statut particulier.
- l’auditeur comptable,
- du réviseur comptable,
- du commissaire aux comptes,
- de l’expert en diagnostic d’entreprise
- et de l’expert en gestion.
4
Alain VIANDIER et Christian DE LAUZAINGHEIN, « Droit Comptable », Précis Dalloz, 2e édition,
1993, p.1
5
J FOURASTIE, « la comptabilité », Paris, PUF, 1959, p.8
6
F. GORE, « vers un droit de la comptabilité », Rev. fr. compt., n°spécial,ept.1970, p.12
11
d’une entreprise ou d’une entité. Il peut y avoir ainsi un audit externe, quand l’intervenant est
une personne extérieure à l’établissement audité, ou un audit interne, quand un organe spécial
y est affecté dans sa structure de l’établissement. De ce fait, tandis que l’auditeur comptable
peut être lié par un contrat de travail avec l’entreprise dont il audite, l’expert-comptable lui, ne
le peut pas (cf. art.2 nouveau loi n° 2001-023). Néanmoins, l’expert-comptable peut exercer
les fonctions de l’auditeur à travers l’audit externe. En effet, la mission d’examen et de
vérification de la conformité (aux règles de droit, de gestion) d’une opération, d’une activité
particulière ou de la situation générale d’une entreprise qui sont assignées à l’auditeur, se
trouvent être dans sa compétence. Bref, l’auditeur peut ne jamais être un expert-comptable
mais lui expert-comptable peut toujours être un auditeur.
précise la loi sur les sociétés commerciales, « ne peut être qu’un expert-comptable ». Bref, en
général, le commissaire aux comptes et l’expert-comptable ne font qu’un.
Cependant, toutes les définitions convergent vers un point commun : « Est dit de
qualité, un travail ou une prestation exécutée dans les règles de l’art ». Ce terme « qualité »
étant ambigu, et vu sa multiplicité de sens, sa définition a été précisée au niveau de
l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO). Selon cette dernière, la qualité
est : « l’aptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ».7
La nature de la prestation d’un produit ou d’un service comprend, aussi, l’information et le
contact avec le client. Toutefois, les exigences ne se limitent pas uniquement aux besoins et
aux attentes du consommateur individuel, mais englobent aussi les demandes et obligations de
tous (respect de l’environnement et sécurité) et du producteur lui-même (coûts, délais).
7
« Système de management de la qualité – Principes essentiels et vocabulaire » NF en ISO 9000-2000,
AFNOR, France, (3.1.1), p.7
14
Les principes de l’assurance qualité sont d’écrire ce que l’on fait ; faire ce qui est écrit ;
Vérifier que : ce qui est écrit a été fait ; ce qui est fait est écrit et enfin d’apporter et
disposer de preuves tangibles des actions passées.
15
L’assurance qualité est une philosophie de travail qui consiste à apporter la preuve, à
priori, de la qualité des travaux. Elle implique le SCQ comme moyen de détection et de
prévention des disfonctionnements.
A ce stade, chaque membre du personnel est orienté vers un seul but: assurer au client les
meilleurs produits ou les meilleurs services possibles. L’idée est de distinguer deux types de
clients :
- Le client interne, la personne qui effectue une tâche en aval d’une tâche donnée dans
l’entreprise. Toutes les fonctions et tous les acteurs de l’entreprise sont associés dans
une chaîne de travail "client-fournisseur".
- Le client externe qui correspond à la conception habituelle du terme.
L’ISO 9001 : 2008 "Systèmes qualité - Exigences" : définit les exigences relatives à
un système de management de la qualité lorsqu’un organisme doit démontrer son aptitude à
fournir des produits satisfaisant aux exigences des clients et à la réglementation applicable, et
qu’il vise à accroître la satisfaction de ses clients. C'est sur cette norme qu'une certification iso
9001 peut être recherchée.
16
L’ISO 9004 : 2009 "Gestion des performances durables d’un organisme – Approche
de management par la qualité" fournit des lignes directrices sur l’efficacité et l’efficience du
système de management de qualité. Elle a pour objet d’améliorer les performances de
l’organisme et satisfaire les clients et les autres parties intéressées.
L’ISO 19011 : 2011 "Lignes directrices pour l’audit des systèmes de management"
fournit des conseils sur l’audit des systèmes de management de la qualité et des systèmes de
management environnemental.
Les travaux à réaliser n’ont pas pour objectif et ne permettent pas à l’expert-comptable
de donner des garanties quelconques concernant les informations financières. Dans le cadre
d’une mission de compilation, l’expert-comptable est sollicité pour son expertise en matière
de traitement administratif de données financières en vue de l’établissement de rapports
satisfaisants et non pour son expertise en matière de contrôle.
Il s’ensuit que l’expert-comptable n’est pas tenu de vérifier que les informations
fournies par l’organe de gestion sont correctes ou complètes. L’organe de gestion demeure
responsable des informations financières et de la base sur laquelle celles-ci ont été élaborées
et présentées.
Bien que les missions d’audit soient sensées procurer un niveau élevé, quoique non
absolu, d’assurance et constituent un outil précieux de mesure de la qualité des travaux
comptables, les missions d’assistance comptable, lorsqu’elles sont bien organisées, peuvent
procurer cette qualité tout en répondant mieux aux conditions des entreprises qui ont besoin
d’être accompagnées pour bien faire alors que l’audit financier a pour mission d’apprécier ce
qui a été fait.
17
3.1.2 Le leadership
La direction doit établir les orientations stratégiques et s’impliquer dans la réalisation
des objectifs avec le personnel. Elle doit créer des conditions favorables à l’environnement
interne pour le développement et l’amélioration.
Les objectifs de la qualité comptable comprennent au moins les quatre axes suivants :
19
Bien que ces objectifs puissent impliquer une certaine diversité de catégories
homogènes d’utilisateurs, la pratique apparaît avoir traditionnellement privilégié les attentes
des investisseurs et des créanciers. Or, dans une démarche de qualité comptable, outre
l’ensemble des utilisateurs internes à l’entreprise (décideurs, gestionnaires) qui peuvent avoir
des besoins particuliers d’information comptable et de gestion dans le cadre de l’exercice de
leurs fonctions, les investisseurs et les créanciers ne peuvent prétendre refléter de façon
définitive et exclusive les attentes de l’ensemble des autres catégories existantes ou
potentielles d’utilisateurs des informations comptables produite par les entreprises.
20
Les référentiels visés par la qualité comptable comprennent non seulement les normes
externes qui s’appliquent à tous les organismes ou entreprises émetteurs d’information
comptable, mais ils incluent également les spécifications internes qui peuvent être ajoutées
par ces émetteurs pour la satisfaction de leurs besoins spécifiques dans leurs restitutions
comptables ou de gestion.
3.3.1 Définition
D’une manière générale la procédure se définit comme « un document qui décrit et
formalise les tâches à accomplir pour mettre en œuvre un processus. C’est un document de
support et de communication qui porte à la connaissance de tous les processus clés de
l’organisation. Une procédure comptable est une méthode de description des pistes que
devront emprunter les pièces justificatives et le cycle idéal pour la réalisation des travaux
comptables. C’est une série d’étapes selon un ordre routinier et systématique au cours d’un
exercice comptable afin de tenir à jour les registres et d’avoir la situation exacte de
l’institution en tout temps pour pouvoir permettre l’élaboration des états financiers se
rapportant à l’exercice. »8
Une procédure est matérialisée dans un manuel ou un livre contenant des informations
sur l’organisation interne. Le manuel de procédure expose le système de traitement adopté par
l’entreprise.
8
http://www.memoireonline.com (Procédures comptable d'une caisse d'épargne et de crédit par
Kouamé Lefèvre MALANHOUA ISI HEC - BTS 2007
22
opération, leur rôle et leurs attributions ; aux documents et textes de référence ainsi que les
journaux à utiliser. Cela inclut le plan comptable général, la loi de finances et les journaux
divisionnaires ; et aussi aux moyens comptables nécessaires tels que le logiciel à utiliser et
les informations comptables qui en résultent telles que le bilan, l’état de paie ou toutes autres
informations et enfin au système de classement et d’archivage des données.
Comme toute activité de gestion, les missions d’assistance comptable sont soumises à
plusieurs risques. La gestion des risques vise à réduire l’ensemble des risques qui peuvent
survenir et vise à assurer la sécurité des personnes. Elle concilie la prise de risque avec la
maîtrise des dangers qui l’accompagnent afin de rendre le risque acceptable.
Après notre revue de littérature basée sur les notions de qualité et son utilité dans des
missions d’assistance comptable, le système de management de qualité et la gestion des
risques. La question se pose alors ensuite sur quel cadre ou suivant quelle méthodologie notre
analyse se fera-t-elle ? Le troisième chapitre dudit mémoire nous élucidera sur cette
interrogation.
23
1.1 L’entretien
Selon ROUFF (2011 :14) : « c’est un échange verbal au cours duquel un auditeur pose
des questions à un interlocuteur tout en s’interdisant le plus possible d’exprimer ses propres
opinions ». L’entretien a été fait auprès de notre encadreur professionnel qui n’est autre que
l’Expert-comptable Associé du cabinet ainsi qu’auprès de ses clients que le cabinet ait pu
effectuer des missions d’assistance comptable. Cet entretien avait pour but de mieux
confirmer nos observations sur terrain.
Elle s’est déroulée sous forme de discussion servant de plan à l’aide d’un
questionnaire. C’était une étape indispensable car cela permet d’affirmer nos constatations au
fonctionnement interne du cabinet et le processus dans les missions d’assistance comptable.
Nous avons utilisé deux types d’entretien : premièrement pour l’entretien libre, il
permet aux enquêtés d’exprimer librement leurs idées ainsi que leurs pensées concernant la
zone d’étude, tout en étant à son écoute et en notant ses propos même si parfois leur
intervention n’entre pas dans le sujet. Deuxièmement, nous avons utilisé également l’entretien
dirigé, comme cet entretien libre ne nous a pas permis d’obtenir des résultats filtrés, alors
nous avons décidé de pratiquer l’entretien préparé et non préparé ; outre les questionnaires
préparés, d’autres questions s’improvisent au cours de l’enquête. Grâce à cet entretien nous
avons pu recueillir des informations sur l’activité du cabinet et faire des choix des grandes
lignes se rapportant à notre recherche, dans le cadre des missions d’assistance comptable.
24
Concernant les informations du cabinet, ci-après les points importants obtenus pendant
cette enquête :
- Les différentes missions d’assistance comptable
- Les différentes étapes du processus de conduite des missions d’assistance comptable
- Les différentes activités effectuées au sein du cabinet et les nombres de ses clients
- Les divers problèmes rencontrés durant les missions d’assistance comptable
- Les mesures prises par le cabinet pour faire face à ces problèmes
- Les diverses formations des collaborateurs par rapport aux évolutions du métier
- Les avis et la mesure de la qualité des travaux effectués par les collaborateurs
- La gestion du risque
- Leur avis sur les travaux d’assistance comptable de qualité
Et au côté des clients du cabinet, nous avons pu tirer ses avis sur la mesure de la
qualité, ses attentes auprès du cabinet, la raison de leur choix de faire appel à un cabinet, leur
avis sur les livrables, les reporting financiers et enfin les divers problèmes rencontrés entre le
cabinet et le client.
Bref, grâce à cet entretien nous avons pu obtenir des éléments nécessaires pour
pouvoir développer notre mémoire de fin d’étude sur la contribution à la qualité des missions
d’assistance comptable. En effet, la préparation des questions avant toute recherche est très
utile afin d’obtenir des résultats fiable et clair.
1.2 Le questionnaire
Le questionnaire est un outil de diagnostic qui a pour but d’atteindre notre objectif. Il
débouche sur une liste des questions qui seront analysées et classées par ordre. Les questions
sont sélectionnées en fonction de leur potentiel à susciter des réponses. Les types de question
dépendent de différents facteurs tels que le mode de collecte, la nature des données à
collecter, les objectifs de la recherche, les connaissances préalables et les analyses à effectuer.
Ainsi, Il consiste à poser des questions aux responsables afin de nous confirmer nos
connaissances globales et de mieux présenter et orienter notre travail.
Les questionnaires notre base pour notre entretien, comprennent des questions
structurées avec des zones à remplir, soit des questions à choix multiples, soit se présenter
sous la forme de questions libres auxquelles le déclarant est encouragé à répondre
abondamment et à choisir, dans une certaine mesure, son propre angle de perception.
En employant ce questionnaire, nous n’avons pas utilisé de type de questionnaire qui
devrait être répondu par un « oui » ou un « non ». Seulement, nous avons pratiqué des
questions simples permettant de répondre directement à notre intérêt.
25
PLAN DO
Maintien des acquis Réaliser
Planifier
ACT CHECK
Réagir Evaluer
Normes,
Règles
Lois,….
Pour éviter de "revenir en arrière", on représente une cale sous la roue, qui l'empêche
de redescendre et qui symbolise par exemple les normes, les règles et les lois..
PHASE 4 : Recommandations
Roue de Deming
Source : Auteur
- L’analyse documentaire ;
- Analyse des principaux documents du cabinet (rapport, manuel de procédure…) ;
- Participation à la tenue de la comptabilité au sein du cabinet ;
29
2.3.4 Recommandations
La dernière phase de notre modèle d’analyse a pour but de proposer des
recommandations pour permettre au cabinet de maitriser les risques détectées dans ses
pratiques en matière d’assistance comptable. Ainsi, le modèle d’analyse ainsi présenté et
commenté ne serait réalisable que si nous utilisons de bonnes techniques pour effectuer la
collecte des données utiles à notre travail.
Conclusion partielle
Tout au long de cette première partie dédiée au cadre conceptuel de notre étude, nous
avons pu cerner autant que possible tout ce qui tourne autour des missions d’assistance
comptable et la qualité à travers leurs définitions, leurs particularités. Et nous avons pu établir
une méthodologie de recherche et de collecte de données fiables.
Conscient du fait qu’une démarche qualité dans des missions d’assistance comptable
ne peut être réussie qu’en présence d’un système de management qualité, l’analyse de
l’exécution de ces missions nous semble dès lors nécessaire. Cette analyse se fera dans la
deuxième partie dudit mémoire où après avoir présenté le cabinet C2R Audit, nous décrirons
son processus d’exécution des missions d’assistance comptable, l’appréciation à travers
l’identification de risques éventuels pour enfin développer les recommandations en vue de
contribuer à la qualité de cette pratique.
30
Expert-Comptable Expert-Comptable
Associé Associé
Responsable Contrôle Qualité Responsable Supervision
Equipe
Assistante de direction
Les prestations de services offertes par le cabinet ont été conçues pour satisfaire les
besoins de sa clientèle. En termes de services, ses clients sont des Petites et Moyennes
Entreprises (PME), Organismes et Projets financés par les bailleurs.
conformément aux dispositions de l’ordonnance 92 047 du 05 novembre 1992 ainsi que les
lois qui ont modifié et complémentées. Cette réglementation prévoit que seuls les membres
inscrits au tableau de l’Ordre des Experts Comptables et Financiers de Madagascar
(O.E.C.F.M) peuvent « concevoir, tenir, vérifier la comptabilité des entreprises ou
organismes avec lesquels ils ne sont pas liés par un contrat de travail »
Dans cette mission, il est assigné au cabinet d’expertise d’établir les comptes annuels
du client conformément aux dispositions du décret 2004 – 272 du 18 février 2004 portant
PCG 2005. A cet effet, le cabinet s’assure notamment que :
• Les principes de prudence et de continuité d’exploitation sont respectés. ;
• La règle de l’indépendance de l’exercice est observée ; il vérifie que les écritures de
rattachement des charges et produits aux comptes de l’exercice ont été enregistrés.
• Les comptes annuels sont dressés sous une forme comparative en appliquant des
méthodes d’évaluation et de présentation identique à celles de l’année précédente ; si des
modifications interviennent, elles sont décrites et justifiées ;
• Les éléments d’actif et de passif sont évalués séparément sans opérer de compensation.
- Audit et commissariat aux comptes : Le cabinet C2R AUDIT réalise les missions d’audit
et Commissariat aux comptes en établissant des rapports fiables et objectifs, condition
essentielle de sérénité des clients et de celle de ses partenaires.
- Audit comptable et financier, Audit des projets, Audit organisationnel, Audit de
procédures, Commissariat aux comptes font partie des missions remplies par C2R AUDIT.
- Conseil en gestion : Création d’entité morale (société, organisation), Juridique et fiscal,
Finance, Ressources humaines, Organisation, Assistance comptable, Externalisation de la
comptabilité
Le choix d’intégrer dans un cabinet est de pouvoir voir différentes facettes dans le
domaine d’expertise comptable mais aussi, le travail effectué au sein d’un cabinet d’expertise
comptable, dans le cadre de la formation en MASTER Comptabilité Audit et Contrôle, a
permis de participer à l’assistance comptable qui est la supervision de la comptabilité de
l’entreprise par un expert-comptable. La différence avec la tenue de compte est que
l’entreprise possède son propre service comptable (existence de comptables), effectue toutes
les opérations de saisie et d’édition d’états et documents comptables sous l’encadrement d’un
expert-comptable. Dans cet ordre d’idées, certaines entreprises préfèrent faire superviser leur
comptabilité par des professionnels du métier afin de pallier au maximum à tous les risques
d’illégalité juridique, fiscal et d’irrégularités comptables.
Le cabinet C2R Audit dispose donc d’une organisation et d’une équipe spécialisé pour
répondre aux besoins de sa clientèle sur les diverses formes de missions qui lui seront
assignés.
34
9
GNINFONI Roméo Parfait, « Assistance comptable dans les entreprises de construction : cas de BTM
», Mémoire de fin d'étude, 2007, à l'Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion, de Ouagadougou pour
l'obtention du DTS, option Comptabilité Gestion ; 80 pages
36
L'assistance commence par la réception des pièces comptables. Cette étape a pour but
de collecter toutes les informations et documents qui sont nécessaires pour la tenue de la
comptabilité à savoir : les pièces comptables (factures, reçus,...), et les modes de règlements
(chèques, espèces,...)
Dès leur réception, les pièces comptables sont contrôlées pour vérifier leur validité. La
fiabilité d’une preuve résulte de son authenticité, au-delà des conditions d’ordre général que
doivent remplir les pièces comptables (date, nom, adresse, NIF, STAT,…). Il s'agit
notamment de :
Le petit Larousse définit le classement en ces termes :"classer c'est ranger, répartir par
catégories ou dans un ordre donné".
De tous ces types de classement, c'est le dernier qui est utilisé pour le classement en
assistance comptable. L'avantage de ce classement est qu'il est simple, le document les plus
récent est immédiatement visible et il est extensible à l'infini.
Ainsi, lors de l'assistance, les pièces comptables sont regroupées par nature et par
ordre chronologique en fonction de leur date d'arrivée de janvier à décembre et classées dans
37
des classeurs. A chaque pièce est attribué un numéro d'ordre chronologique correspondant. Ce
numéro sera un repère pour ressortir la pièce du classeur de classement. Les classeurs sont
renouvelables à chaque exercice et la numérotation reprend à zéro. La numérotation se fait de
façon manuelle sur les pièces comptables et correspondent au numéro saisie.
Plusieurs classeurs peuvent être ouvert à la fois, en fonction des opérations par nature.
Par exemple, on peut avoir les journaux suivants : caisse, banque, achats, salaires, opérations
diverses...
Après avoir imputé toutes les pièces à sa disposition, la saisie informatique des pièces
comptables s'impose. Le responsable du dossier passe à l’étape de la saisie des écritures
comptables. Il passe journaux par journaux en fonction des pièces et des imputations dont il
dispose, les écritures comptables. Cette opération consiste à enregistrer les imputations
comptables dans l'ordinateur en fonction des journaux comptables crées à cet effet. Cette
saisie se fait à l'aide d'un logiciel de comptabilité ou à l’aide d’un Excel. C'est donc
l'ensemble des journaux comptables (banque, caisse, achats, ventes...), organisées en plusieurs
classeurs, qui doivent faire l'objet de saisie.
La saisie se fait par nature de pièces c’est-à-dire par type de journaux auxiliaires. Il
existe quatre types de journaux auxiliaires : ceux des achats, des ventes, de la trésorerie (la
banque, la caisse,…), et des opérations diverses.
10
SAUVAGEOT George, « Précis de comptabilité », 1981, 160 pages
38
A la fin de la saisie, il procède à une série de contrôle de la saisie. Pour cela il doit :
Une fois que toutes ses tâches sont accomplies, l’assistant responsable du dossier envoie par
mail tous ses dossiers de travail ainsi que le livrable au Responsable superviseur de l’équipe
afin que ce dernier valide toutes les tâches qui ont été effectuées.
corriger les erreurs fiscales. C’est dans ce cadre qui intervient le cabinet C2R Audit auprès de
ses clients pour leurs déclarations des impôts et taxes.
Aussi du fait que le paiement des pénalités de retard et des amendes fiscales pour non
dépôt de déclaration pourrait nuire à la situation financière d’une entreprise. A cet effet, il est
important de connaitre les principales déclarations fiscales déposer à leurs échéances
respectives.
Ainsi donc les principaux impôts des entreprises à Madagascar :
1- Impôt sur le revenu (IR) : Impôt annuel sur les bénéfices et revenus des personnes
physiques ou morales. 25% pour la généralité des entreprises avec un minimum de
perception :
100.000 Ar + 5‰ CA : Activités agricole, artisanale, minière, hôtelière, tourisme,
industrielle ou de transport (*)
320.000Ar + 5‰ CA : Autres activités
1‰ CAHT pour les contribuables vendant des carburants au détail.
2- Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) : Impôt sur les ventes réalisées à Madagascar.
20%. (assujettissement optionnel pour les entreprises réalisant un CA inférieur à 200
millions AR.
3- Impôt sur les Revenus Salariaux et Assimilés (IRSA): Impôt sur les Salaires et
avantages en nature (véhicule, loyer, domestique, autres). 25% en moyenne du Revenu
Imposable.
4- Impôt sur les Revenus des Capitaux Mobiliers (IRCM) : Impôts sur les différents
intérêts perçus (CCA créditeurs, bons de caisse …) etc. 25% en moyenne.
Tableau 2 : Echéances des principales déclarations fiscales à Madagascar
IMPOT SYNTHETIQUE (IS) REEL SIMPLIFIE REEL
CA < Ar 20M Ar 20M< CA <Ar 200 M CA > 200 millions d’Ar
IR IS avant le 31 Mars Avant le 15 Mai Avant le 15 Mai
TVA Non assujetti Non assujetti Mensuel
IRSA Semestriel Mensuel Mensuel
IRCM Avant le 15 Mai Avant le 15 Mai
DCOMM Avant le 01 Mai Avant le 01 Mai
Service Régional des
Entreprises (SRE) si CA >
S/ces Centres fiscaux Centres fiscaux 200 millions d’Ar
Gestionnaires Directions des Grandes
Entreprises (DGE) si
CA > 4 milliards d’Ar
Source : Auteur
40
Les travaux d'assistance sur l'établissement des comptes annuels consistent à mettre
l'accent sur les travaux de fin d'exercice notamment : l’état de rapprochement, les
régularisations de stocks, les ajustements des comptes de charges et des produits, les
amortissements des immobilisations, l’échelonnement des subventions d’investissement, les
dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelle, les dépréciations des autres
éléments d’actif, les provisions pour risques et charges, les provisions réglementées, les
cessions d’immobilisations et des valeurs de placement, les créances et les dettes en monnaie
étrangère, la détermination du résultat : Le passage d’un exercice à l’autre, la comptabilisation
de l’impôt sur les sociétés et enfin le tableau de synthèse : compte de résultat, bilan, annexe
les amortissements : les dotations annuelles aux amortissements sont passées pour
chaque immobilisation en tenant compte des dates d’entrée et de sortie
les provisions : les événements, opérations et actifs devant entraîner des provisions
doivent être connues en vue du respect du principe de prudence. Provision pour
dépréciation d’éléments d’actif appelées charges provisionnées lorsqu’elles concernent
l’actif à moins d’un an et les provisions pour risque et charges et enfin les provision
réglementées
les charges et les produits (découle de l’application du principe de l’indépendance des
exercices, consiste à rattacher à chaque exercice les produits et les charges le
concernant et rien que ceux-ci ; il oblige à faire sortir du résultat les charges et les
produits concernant les exercices futurs ; ce qui entraine des ajustements.
3.1.3 La balance
Elle est établie à partir du grand livre, et est un document qui reprend tous les soldes
des comptes du grand livre ainsi que les mouvements de la période. Cette balance servira de
base pour l’établissement du bilan, du compte de résultat de l’exercice, le tableau de flux
trésorerie, l’état de variation de capitaux propres et les annexes. Les données de la balance
sont exportées sur un fichier Excel programmé qui fait ressortir les Etats financiers.
3.1.4 Le bilan
Le bilan est un état récapitulatif des actifs, des passifs et des capitaux propres de
l’entité à la date de clôture des comptes selon l’article 131-1 du PCG 2005.
Les actifs représentent les ressources (biens et droits) contrôlés par l’entité du fait
d’événement passé et dont elle attend des avantages économiques futurs. C’est à dire les
actifs représentent les biens, les droits que possèdent l’entité.
Les passifs sont constitués des obligations (dettes) actuelles de l’entreprise résultant
d’événement passée et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de
ressource.
Les capitaux propres ou fonds propres ou capital financier correspond à l’excédent des
actifs de l’entité sur les passifs courants et non courant.
Le bilan est donc un document obligatoire qui résume la situation d’une entreprise à
une date donnée, c’est la date de clôture de l’exercice comptable. C’est aussi un tableau
représentatif de la situation de patrimoine d’une entreprise à une date donnée. Le bilan est un
document qui regroupe l’ensemble des comptes de la classe 1 à la classe 5.
Selon le plan comptable général 2005, le compte de résultat est un état récapitulatif
des charges et des produits réalisés par l’entité au cours de la période considérée. Par
différence des produits et des charges, il fait apparaître le résultat net de la période.
Il récapitule les produits et les charges de la période et, par différence, détermine le résultat de
l’entreprise : bénéfice si produits > charges, perte si charges > produits.
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques au cours de la période
sous forme de consommations, de sorties, de diminutions d’actifs ou de survenance de passifs.
Elles ont pour effet de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux
participants aux capitaux propres.
Les produits sont des accroissements d’avantages économiques au cours de l’exercice
sous forme d’entrées ou d’accroissements d’actifs ou de diminutions de passifs. Ils ont pour
effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des augmentations provenant des
apports des participants aux capitaux propres.
Les informations minimales présentées dans ce tableau concernent les mouvements liés :
Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie intervenues pendant l’exercice selon leur origine :
flux générés par les activités opérationnelles (activités qui génèrent des produits et
toutes autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement et de financement) ;
flux générés par les activités d’investissement (acquisitions et sorties d’actifs à long
terme et placements qui ne sont pas inclus dans la trésorerie) ;
flux générés par les activités de financement (activités qui résultent des changements
dans l’importance et la composition des capitaux propres et des emprunts) ;
flux de trésorerie provenant des intérêts et des dividendes, présentés séparément et
classés de façon permanente d’un exercice à l’autre dans les activités opérationnelles,
d’investissement ou de financement.
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une présentation
organisée de façon systémique. Chacun des postes de bilan, de compte de résultat, de l’état
des variations des capitaux propres et du tableau des flux de trésorerie doit renvoyer à
l’information correspondante dans l’annexe.
Une revue sommaire des livrables, des états financiers effectuée par une personne
ayant suffisamment de recul par rapport à l’exécution de la mission est ce que l’on appelle la
supervision. Ainsi, elle a pour but de d’assurer et de renforcer la sécurité de la qualité du
travail accompli par les divers collaborateurs. Comme l’ensemble du personnel affecté à la
mission doit être supervisé convenablement et son travail revu afin d’assurer que chacun a
bien réalisé son travail.
La revue du dossier de travail est effectuée à chaque échelon. Les preuves de cette revue
peuvent se matérialiser par une note de revue, des annotations sur les feuilles de travail
établies par les superviseurs.
Après avoir décrit les différentes procédures des missions d’assistance comptable au
sein du cabinet. Nous allons ainsi faire une synthèse générale de nos interviews et ensuite
faire une analyse des risques et avancé nos recommandations.
49
Cette constatation se confirme surtout par les réponses obtenues, ils sont conscients de
la portée d’un service comptable méticuleux à la fois pour la prévention fiscale et pour se
préparer à réussir les contrôles fiscaux.
C’est toujours à travers de cet interview qui confirme de directe ou indirecte, que la
qualité des travaux d’assistance peut exercer un rôle important et parfois influant sur
l’acceptation des missions de commissariat aux comptes et sur l’avis même du commissaire
aux comptes et ce, en contribuant à générer un milieu plus sécurisant pour les différents
contrôles et, par voie de conséquence, les utilisateurs de l’information financière.
Enfin, il ressort de nos interviews que la qualité des travaux d’assistance comptable se
mesure par le degré de satisfaction du client. En effet, les résultats montrent que les
répondants considèrent le degré de satisfaction des clients comme un indice de performance
50
du cabinet et qu’il est, par conséquent, un indicateur capital de mesure de la qualité dans les
missions d’assistance comptable.
Les clients ont leurs propres critères jugés importants pour le choix du cabinet. Ce sont
les compétences liées au savoir, au savoir-faire et au savoir-être, mais aussi au savoir-faire-
faire, c’est-à-dire déléguer et motiver, et savoir-faire-savoir, c’est-à-dire informer et former.
Pourtant, les interviewés ont affirmé que l’habilité à conseiller et la disponibilité sont
quand mêmes les éléments importants pour jugés la qualité du cabinet.
Tous les travaux effectués par le collaborateur sont sous la supervision de l’expert-
comptable. Pourtant il appartient au collaborateur de maintenir le niveau de qualité en
conformité avec les règles et recommandations professionnelles donc le collaborateur et son
superviseur ainsi que les clients ont tous sa responsabilité dans la qualité des travaux des
missions d’assistance comptable.
Une des remarques affirmées par les collaborateurs aussi le changement du planning
de missions qui est souvent rectifier. Pourtant, l’Expert-comptable atteste que ceci est
imprévisible.
La procédure de création de fichier, des plans, des journaux et autres est la même d’un
client à l’autre. Le plan comptable et les journaux ne pouvant être relatifs qu’à l’activité du
client, il n’y a pratiquement pas de risques d’erreurs de paramétrage.
Par ailleurs, il n’est pas fréquent que le logiciel soit modifié. Dans le cas où il doit
avoir modification seul les opérateurs de saisie ont habilité à le faire ce qui fait que le risque
de paramétrage du logiciel est assez rare. Mais notons que le risque de modification du
logiciel pourrait survenir en cas de maladresse d’un collaborateur du cabinet.
52
Les conséquences d’un tel risque s’il survient peuvent être très fâcheuse. Ils peuvent
ne pas être immédiatement identifiables, et créer la production d’états financiers erronés. Ce
qui conduirait à une prestation totalement biaisée.
Quant aux ordinateurs, comme les collaborateurs n’utilisent que leur propre
ordinateur. Cela demeure un problème important au cabinet. Ceci constitue une source de
risque pour le cabinet. En effet, les matériels informatiques entrainent les risques
d’inefficacité et de pannes régulières dudit matériel. Aussi, les ordinateurs personnels des
collaborateurs peuvent ne pas être performants. Cela crée un risque où son ordinateur se
plante ou en panne, par moment ce qui va entrainer un ralentissement du travail mais aussi le
mécontentement du collaborateur. Ce risque constitue un réel handicape dans l’évolution du
travail parce qu’une panne paralyse le travail pendant une journée.
Au vu tout ce qui précède, nous pouvons conclure que le logiciel, les matériels de
travail et la sécurité comporte certains risques. Ces risques sont la perte des données en cas
perte de l’ordinateur du collaborateur, la destruction volontaire des informations et la
divulgation d’informations confidentielles.
Au côté de l’entreprise cliente, elle est soumise à plusieurs risques. Parmi ces dossiers, les
plus courants sont :
De l’autre côté, le risque majeur par le prestataire est souvent le risque de défaillance. Ce
risque est attaché à ses compétences. Pour Quélin et Barthélemy (2002) ; il peut être
décomposé en trois risques à savoir :
Nous pouvons aussi constater un risque inhérent à la réception des pièces justificatives
qui est le risque de perte. Perte qui peut subvenir tant bien chez le client que chez le
54
prestataire. Lors du transfert des pièces, pour divers causes, l’une des parties peut égarer les
pièces comptables. Ainsi un des risques aussi est le risque de dilution de responsable.
Aussi bien que les pièces reçues soient enregistrées sur des bordereaux à chaque
réception, il n’y a aucune assurance que toutes les pièces aient été transmises au cabinet. Le
cabinet ne travaille que sur la base des pièces qu’il reçoit sans vérifier l’exhaustivité de ces
pièces. Ils peuvent donc avoir un risque de production d’états financiers ne reflétant l’image
fidèle des comptes dû au non exhaustivité des pièces comptables.
Du point de vue aussi de la qualité des pièces nous avons pu remarquer que certaines
pièces ne sont pas valables. En effet, certaines entreprises clientes s’approvisionnent chez des
fournisseurs non immatriculés et qui ne disposent pas donc de Numéro d’identification Fiscal
(NIF). Les conséquences de ce manquement sont qu’elles fournissent par la suite des pièces
comptables irrégulières notamment par rapport au type de facture (de simples décharges, des
reçus) mais aussi par rapport au calcul des taxes sur la valeur ajoutée. Il y a ici le risque de
perte de réintégrations extracomptable par le fisc en ce qui concerne les dépenses enregistrées
de façon irrégulière.
Pour ce qui est de la saisie des écritures, la synthèse des analyses de Angot et Al
(1994) fait ressortir trois principaux risques à savoir les risques liés à l’exhaustivité
(enregistrement de toutes les écritures), à la réalité (les charges, produits, biens et dettes
enregistrés qui concernent réellement l’entreprise) et souvent le risque lié à la séparation des
exercices (enregistrement dans la bonne période). La saisie est également soumise au risque
de doublons, d’oublis et d’erreurs d’enregistrement. Il faut aussi noter le risque de retard dans
la saisie si le comptable n’est pas organisé.
Chaque étape de l’assistance comptable est associée à un risque au minimum. Cet état
des choses ne fait que confirmer l’idée selon laquelle le risque « Zéro » n’existe pas. Nous ne
sommes pas en mesure de les citer tous ; cependant ces derniers constituent les risques
majeurs dont la maitrise n’aura pas meilleurs effets que celui d’accroitre le rendement du
prestataire et de rendre sa pratique plus efficace.
55
Concernant les classements des pièces comptables, nous avons remarqués que même si
le cabinet procède d’une bonne méthodologie. Néanmoins il arrive parfois qu’il y ait erreurs
dans le classement ce qui crée un risque de perte de temps lors de la recherche des pièces
comptables.
Pour l’imputation des pièces, comme c’est le collaborateur qui fait à sa façon toutes
les imputations et dès fois le superviseur n’a pas le temps de vérifier les travaux de façon
méticuleux. Il peut donc y avoir des risques d’erreurs dans les imputations (exemple :
utilisation de comptes inappropriés) et les risques d’oublis de l’imputation de certaines pièces
comptables. Ces erreurs ou outils entraineraient à leur tour la production d’états financiers ne
reflétant pas l’image fidèle de l’entreprise concernée.
Ajoutons aussi par notre remarque que la procédure dans le traitement comptable n’est
pas toujours suivie à la lettre. Comme par exemple, l’assistant saute l’imputation sur les
pièces comptables pour gagner du temps dans la finalisation des travaux. Les documents ne
sont pas classés par journaux de saisie avant de les retournés au client après enregistrement,
les pièces sont intacts comme à l’arrivée et après traitement. Pourtant les numéros inscrits sur
les pièces éliminent le doublon ou l’oubli qui sont des risques inhérents à cette étape de la
tenue de la comptabilité celui qui assure la régularité et la continuité des écritures comptables.
Le personnel n’est pas suffisant et les autres collaborateurs n’ont pas reçu ou ne
connait pas le contenu de la mission ce qui entraîne des retards dans la production des
livrables ou des prolongements de certaines missions. La charge de travail augmente tandis
que l’effectif du personnel n’évolue pas au même rythme. Les marchés obtenus en milieu
d’année amènent ainsi le personnel du cabinet à être sur plusieurs missions à la fois.
Sur la base de nos observations et de nos missions effectuées, nous avons pu avoir une
idée de l’organisation des tâches au niveau de l’assistance comptable du cabinet C2R Audit. Il
n’existe aucune fiche de description des postes qui décrit l’organisation comptable. Le cabinet
ne dispose que 1 à 3 agents chargés de l’assistance comptable alors qu’il dispose d’un
56
portefeuille élargi de mission dans ce domaine. Cette insuffisance de personnel crée des
surcharges de travail ainsi qu’un grand stress pour ces agents.
De cette analyse, il ressort que l’organisation des tâches mis en place par le cabinet
présente des risques d’inexactitude des comptes, de dilution des responsabilités liée à une
absence de fiches de description de poste.
Section 3. Recommandations
A la suite des analyses effectuées, nous proposons les recommandations suivantes
dans cette dernière section de notre mémoire afin de réduire ces risques cités et le plus
important de rendre les agents capables de produire des services de qualité, de mesurer cette
qualité et d’améliorer continuellement.
Ci-après les recommandations que nous avançons pour atteindre notre objectif de
services de qualité dans les missions d’assistance comptable :
Cette fiche sera un outil de clarification qui décrit les éléments fondamentaux d’une
situation professionnelle. Elle comporte essentiellement : de l’intitulé ; l’identité du titulaire ;
la situation du poste dans l’organisation ; finalité du poste ; le contexte ; les missions ; les
activités et aussi les compétences requises.
La fiche de poste est un cadre de référence commun à partir duquel sont formalisés les
définitions d’objectifs professionnels et le bilan d’activité.
Le rôle du client est de vérifier la régularité de la facture dès réception : celle-ci doit
mentionner la date, le nom du fournisseur ou prestataire, la nature du bien ou de la prestation
et le montant ; d’enregistrer les factures par ordre chronologiques ; enregistrer les pièces par
ordre chronologique dans un registre (factures achats, ventes, un fichier pour les pièces de
banque et un brouillard pour les pièces de caisse). Cela permettra la réconciliation avec la
comptabilité en cas de besoin. Le client doit renseigner la partie « Observation »au cas où la
facture est reprise ou annulée et enfin, d’apposer un visa sur toutes les factures pour
matérialiser le contrôle de conformité effectué. Par ailleurs, il faudra préciser aux clients que
les devis ou les factures pro forma ne seront pas considérés comme des pièces comptables.
De l’autre côté le rôle du cabinet est d’effectuer un contrôle pour vérifier si toutes les
factures répertoriées dans le registre nous ont été transmises au cabinet et de vérifier que
chaque pièce inclut la facture originale, le bon de livraison (pour les achats de bien) et une
copie du chèque de règlement.
Pour ce qui est des imputations des pièces, les chefs de missions doivent accentuer les
vérifications effectuées sur le travail fait par les assistants. Ceci permettra de réduire
considérablement les risques d’erreurs ou d’oubli de certaines pièces.
Responsabiilité
de l'Expert-
comptable
Clients
Mesures,
Management analyse et
des ressources amélioration Satisfaction
Clients
Eléments de sortie
Eléments d’entrée
Exigences Réalisations Produit
- Besoins et attentes du des livrables /
Etats - Produire des services de
client Financiers qualité
- Demande &
- Mesurer cette qualité
obligations de tous
Source : Auteur
Selon la roue de Deming, les bonnes choses ne se produisent que lorsqu’elles sont
prévues, les mauvaises arrivent toutes seules. Cette figure nous démontre un processus suivant
le Plan – Do – Check – Act (PDCA) de Derming pour favoriser l’implication personnel. D’où
un réflexe systématique qui provoque une démarche Management Total de la Qualité.
D’après ce que nous avons mentionné dans la première partie, le processus comporte
quatre étapes :
1. Analyse : les données sont recueillies et analysées pour établir les objectifs à court
et à long terme du cabinet en matière l’implication et de compétence.
3. Réalisation : les plans et actions sont mis en œuvre pour réaliser les objectifs.
4. Evaluation : les plans, actions et résultats sont évalués pour identifier les possibilités
d’amélioration continue.
60
A chaque compétence sont généralement associés un savoir (la qualité repose d'abord
sur les compétences interpersonnelles puis sur les compétences professionnelles). D'autre part
des attentes normales des clients qui convergent vers un critère essentiel, à savoir la qualité et
le professionnalisme avec lesquels les services sont rendus. Les attentes normales du client
pour les missions d'assistance comptable visent une organisation comptable et des états
financiers conformes aux dispositions légales en vigueur.
- Les opérations comptables sont enregistrées dans les délais requis et conformément
aux dispositions comptables et exigences légales ;
- Les points significatifs constatés lors de l'enregistrement sont relevés pour répondre
aux besoins d'information du client ;
- Les comptes annuels sont établis et arrêtés dans les délais requis conformément aux
informations données par le client et aux dispositions légales ;
- La comptabilité est organisée dans le respect des conditions légales.
61
Mettre en place une démarche qualité au sein du cabinet, même si elle est un
investissement important en moyens humains et matériels, est surtout un formidable outil
d'organisation et de gestion, cela oblige à une remise à plat complète de toute l’organisation
du cabinet, pour définir qui fait quoi et comment ? C'est également un outil indispensable de
référence pour le cabinet. C'est un gagne-temps avec des gains de productivité d'efficacité et
une diminution de sources d'erreur.
Autre aspect non négligeable qui consiste à créer, également, au sein du cabinet, une
cohésion dans la mesure où l'expérience montre que la démarche qualité implique tout le
personnel. C'est une condition de réussite avec des retombées positives au niveau du
fonctionnement du cabinet. C'est également un facteur de cohésion au niveau des
professionnels comptables, qui doivent avoir une forte motivation à cet effet.
C’est aussi une raison pour laquelle le choix des collaborateurs est considéré comme étant
un élément déterminant pour l’avenir du cabinet et la qualité de la prestation qu’il offrira à ses
clients. Pour cela afin d’optimiser les temps de ses collaborateurs, le rôle du cabinet consiste à
gérer au mieux la mise en œuvre des compétences matérielles et immatérielles : un manuel
d’organisation fixé peut aider à atteindre ces objectifs.
62
- mettre en place une politique et des procédures de recrutement car le succès d'un cabinet
en général, et de ses membres en particulier, est directement lié à la qualité des
personnes qu'il emploie ;
- affecter le personnel requis pour répondre aux besoins de services de chaque client en
temps voulu ;
- aider les personnes en charge du dossier à la résolution des difficultés méthodologiques
;
- partager l’ensemble des informations avec les autres collaborateurs impliqués dans le
dossier ;
- évaluer périodiquement le rendement des membres du personnel professionnel afin que
ces derniers comprennent ce que le cabinet attend d’eux ;
- envisager et adopter des politiques permettant d’assurer que tous les membres du
personnel opérationnel soient personnellement responsables de leur activité
professionnelle.
(2) Harmoniser les méthodes de travail : l’engagement de chacun dans une même démarche
de succès, ou tout du moins de progrès, apporte plus de cohésion au sein du cabinet. Ceci
améliore, sans doute, le fonctionnement interne du cabinet et facilite une des missions de
l’encadrement en appliquant, améliorant, partageant et généralisant les meilleures pratiques.
(3) Capitaliser les méthodes de travail : définir ses bonnes pratiques permet au cabinet de
formaliser et d’optimiser des méthodes de travail déjà existantes. Mais cela n’est pas
suffisant, car un des principaux avantages de cette démarche est de pouvoir disposer d’un
dossier de travail type et le remettre à tout collaborateur impliqué dans une mission
63
d’assistance comptable. En fait, connaître immédiatement ce qu’il faut faire est nettement plus
efficace qu’avoir à tout redécouvrir par soi-même.
(4) Transformer les bonnes pratiques en meilleures pratiques : les bonnes pratiques, une
fois mises en application de façon méthodique et systématique, expriment la maîtrise d’une
discipline. Elles deviennent le terreau naturel de deux développements ultérieurs qu’elles
fertilisent avec efficacité :
- la mise en place des meilleures pratiques pour se placer au niveau des meilleurs ;
- la définition de promesses clients ou engagements de service.
Or, un client qui se sent en sécurité vis-à-vis des risques juridiques, fiscaux et sociaux
est nécessairement un client satisfait des services comptables fournis. Ce feed-back se
manifeste davantage après un contrôle fiscal ou social qui aboutit à des montants de
redressements nuls ou faibles et se traduit, par conséquent, par une fidélité totale et de plus en
plus accrue vis-à-vis du professionnel comptable.
64
La certification pure et simple des comptes annuels par les commissaires aux comptes
paraît assimilable aux mécanismes de certification qualité, du fait que parmi ses motivations,
elle consiste à donner aux utilisateurs de l'information publiée une forme de label de
confiance sur l'absence de non-conformité au regard des objectifs de régularité, de sincérité et
d'image fidèle et à sécuriser les dirigeants dans leur perception de la validité et de la qualité de
leur reporting financier.
De l’autre côté, les organismes de contrôle fiscaux et sociaux sont considérés comme
des utilisateurs importants des comptes annuels de l’entreprise. Le rôle des contrôleurs est
primordial dans la mesure de la qualité et, par voie de conséquence, dans la production de la
qualité comptable dans ses dimensions fiscale et sociale.
Cette partie nous a servi de cadre pour développer les aspects pratiques de notre étude.
Dans un premier temps, nous nous sommes essayés à une présentation du cabinet C2R Audit
à travers ses différentes missions, ses activités connexes ainsi que la raison d’effectuer notre
recherche au sein d’un cabinet d’expertise comptable.
66
Après cette présentation, nous avons décrit dans un deuxième temps le processus de
conduite des missions d’assistance comptable du cabinet en insistant sur chaque étape qui le
compose.
Dans un troisième temps, nous avons procédé à une synthèse de notre enquête et
d’analyser nos résultats par les risques, lesquelles ont découlé des propositions
d’améliorations.
67
CONCLUSION
La qualité des produits et services offerts constitue un souci majeur dans toute
entreprise. Souvent facteur clé de succès, cette qualité reflète certainement le niveau de
compétence, d’organisation et de performance des entités, et permet de leur conférer une
réputation honorable auprès de leurs clients et partenaires. La qualité de sa prestation
conditionne sa réputation et également le développement de sa structure.
Notre première hypothèse a été validé car d’une part les clients sont les mieux placés
pour nous dire si nous atteignons nos objectifs. La mesure de leur satisfaction constitue un
outil précieux ; cette mesure permet d’évaluer précisément le niveau de la qualité perçue et de
l’améliorer. Ainsi, Le client joue un rôle déterminant dans le développement, l’innovation et
l’amélioration de la qualité des services comptables à travers ses attentes, ses opinions et ses
appréciations. De l’autre côté les contrôleurs externes comme par exemple la certification du
commissaire aux comptes, les contrôles fiscaux et sociaux, … contribuent considérablement à
façonner une image comptable et financière qui exprime la qualité du reporting financier de
l’entreprise. De plus, les rôles des contrôleurs est primordial dans la mesure de la qualité et,
par voie de conséquence, dans la production de la qualité comptable dans ses dimensions
fiscale et ou sociale. De même pour la deuxième hypothèse la démarche qualité peut
contribuer de façon forte à répondre aux exigences dans les missions d’assistance comptable
68
comme exemple d’exigences qui ne se limitent pas uniquement aux besoins et aux attentes du
consommateur individuel : adaptation des missions aux types du clientèle, et pour quel
bénéfice pour l’entreprise et pour le cabinet. En outre, l'efficacité des contrôles comptables
exercés tout au long du processus d’établissement des états financiers permet d'identifier les
insuffisances de contrôle à l'égard de l'information comptable et financière.
Aux yeux des clients et de la collectivité, la valeur ajoutée des cabinets d’expertise
comptable s’exprime par la qualité et la fiabilité des prestations qu’ils assurent dans le respect
du secret professionnel.
Nous avons à travers cette étude menée au sein du cabinet C2R Audit, appréhendé les
implications de l’assistance comptable, pour des entreprises qui confient la tenue de leur
comptabilité ou l’établissement des comptes annuels au cabinet ainsi que les risques liés aux
missions d’assistance comptable pour pouvoir avancé des recommandations pour permettre au
cabinet à travers ses missions d’assistance comptable de mieux jouer son rôle d’effectuer une
démarche qualité. C’est ainsi que nous avons pu identifier les travaux courants et périodiques
à effectuer ainsi que la procédure suivie dans l’accomplissement de ces missions.
Dans ce sens, la qualité exige de répondre aux besoins du client et de ses différents
partenaires utilisateurs de l’information comptable ; le tout dans le respect rigoureux des
normes et règlement en vigueur.
69
A cet effet, la production de la qualité dans une mission d’assistance comptable est
tributaire du modèle professionnel choisi ou de la compréhension du besoin, des attentes et
des exigences légitimes du client et l’aptitude du professionnel à créer un environnement
favorable à la production de la qualité.
La qualité existe à partir du moment où elle est perçue dans les rapports avec le client
et à travers sa validation par les contrôleurs externes.
Elle est validée à travers les contrôleurs externes par la certification du commissaire
aux comptes et les résultats des contrôles fiscaux et sociaux ainsi que les autres contrôles
externes.
L’assistance comptable joue un rôle très important dans la production des informations
financière des sociétés. Cette assistance se fait suivant l’organisation comptable en place dans
les structures clientes. Les sociétés peuvent décider d’externaliser ou d’internaliser leur
comptabilité.
Dans l’ensemble nous avons pu mieux cerner les contours théoriques de notre thème
sur l’analyse des risques liés aux missions d’assistance comptable. Nous avons également
bénéficié d’apports pratiques à l’étude de notre sujet. Ceci n’a pu se faire que par la
confrontation des aspects théoriques et des réalités du cabinet en matière d’assistance
comptable.
Nous avons donc pu constater à travers une telle analyse que les risques théoriques
identifiés ne s’éloignent pas trop des risques pratiques décelés au cabinet.
Tout cabinet doit gérer la qualité de ce qu’il produit, c’est-à-dire avoir en permanence
une organisation qui soit capable de produire ce qui satisfait le client et qui réponde aux
normes d’exercice professionnel.
La révision régulière à la hausse de ces objectifs permet de situer le cabinet dans une
spirale de progrès communément nommée la « boucle d’amélioration continue » (planifier et
organiser, exécuter, vérifier et améliorer)
Le management de la qualité est orienté, non pas sur les travaux mais sur
l’organisation interne du cabinet permettant de produire une prestation conforme aux
exigences du client et aux règles de la profession.
71
BIBLIOGRAPHIE
1) AUBERT, « Guide pratique de la qualité bibliotique : L’esprit client »
2) AUDAS Janin et GUILLEBERT Brigitte, « Audit assistance la maîtrise de la qualité par
les cabinets d’audit », 1ère édition, 190 pages
3) BARRE Philippe, PORCEL Isabelle, « Le manuel d’organisation du cabinet : Pratique
professionnelle », Edition – Juillet 2012, L’Expert en poche, 161 pages
4) BRICARD Agnès, « L’Abécédaire de la Profession comptable », 1ère Edition, 01er
Septembre 2011, L’Expert en poche, 256 pages
5) FOURASTIE, « la comptabilité », Paris, PUF, 1959, 80 Pages
6) GORE, « Vers un droit de la comptabilité », ept.1970
7) GNINFONI Roméo Parfait, « Assistance comptable dans les entreprises de construction :
cas de BTM », Mémoire de fin d'étude, 2007, à l'Institut Supérieur d'Informatique et de
Gestion, de Ouagadougou pour l'obtention du DTS, option Comptabilité Gestion ; 80
pages
8) SAUVAGEOT George, « Précis de comptabilité », 1981, 160 pages
9) VIANDIER Alain et DE LAUZAINGHEIN Christian, « droit comptable », 2e édition,
1993, 30 Pages
IX
SITES INTERNET
ANNEXES
Annexe 1 : Guide d’entretien
A propos de la qualité dans les missions d’assistance comptable
- Critères de mesure de la qualité perçue dans les missions :
- La satisfaction du client
- L’utilité des livrables
- La sensibilisation aux problèmes et les recommandations d’amélioration
- La certification du commissaire aux comptes
- Le résultat des contrôles fiscaux
- Les autres contrôles externes
- Selon vous, la satisfaction du client consiste à répondre à :
- Ses attentes en matière de sécurité fiscale et sociale
- Ses attentes en matière de conseil
- Ses attentes en matière de production d’une information comptable et financière de
qualité
- Une entreprise recourt à un cabinet car :
- elle veut être rassurée quant à la qualité de ses attentes
- elle la considère comme un complément à ses ressources internes
- elle ne dispose pas de compétences nécessaires dans les travaux
- elle veut prévenir les risques
- Les critères jugés importants pour le choix d’un cabinet sont :
- La compétence
- La disponibilité
- L’habilité à conseiller
- La rapidité du service
- Les honoraires
- L’habilité à communiquer
- La réputation du cabinet
- La proximité géographique
- La qualité des livrables est influencée par:
- La sévérité du client
- La sévérité du superviseur
- La satisfaction du client
- ou ce que le collaborateur fait du livrable
XII
- Quelles sont les différentes étapes du processus de conduite d’une mission d’assistance
comptable par le cabinet C2R Audit ?
- Pour chaque étape pouvez-vous nous faire une brève description du contenu ?
- Quels sont vos critères d’acceptation d’une nouvelle mission ?
- Quels sont vos critères de renouvellement d’une mission ?
- Avant l’acceptation d’une nouvelle mission, prenez-vous attache avec votre
prédécesseur ?
- En cas de mission récurrente, procédez-vous à une mise à jour de vos connaissances du
client ?
- En quoi consiste votre planification des travaux ?
- Avez-vous déjà accusé du retard dans l’exécution de vos travaux ? Si oui, quelles en
étaient les causes ?
- Dans la plupart des cas, le cabinet reçoit il les pièces comptables dans les délais ?
- Comment sont réglés les problèmes d’authenticité des pièces comptables ?
- En cas de retard dans la collecte des pièces comptables, quelles peuvent être les
incidences sur le planning de vos travaux ? Quelles sont les mesures prises par le cabinet
pour y faire face ?
- Pouvez-vous nous faire une brève description du processus lorsque les collaborateurs
reçoivent les pièces comptables ? Quelle est la durée moyenne de conservation des pièces
comptables chez le cabinet ?
- En moyenne, quelle est la durée de vos travaux d’arrêté des comptes ?
- En saisie mensuellement, quelle est la durée de vos travaux de saisie ?
- Le cabinet dispose-t-il d’un manuel de procédure ?
- Le personnel d’assistance comptable fait il l’objet de formation continue afin de tenir
compte des évolutions du métier ?
XIII
- Mettez-vous en œuvre des diligences autres que celles prévues par les normes
professionnelles en ce qui concerne les missions d’assistance comptable ? Si oui
lesquelles ?
- La découverte des insuffisances ou des erreurs commises dans une mission est-elle
généralement soulevée :
- lors des autocontrôles effectués par les collaborateurs concernés de l’entreprise
- lors du contrôle effectué du superviseur
- au niveau du client
- lors des contrôles fiscaux ou sociaux
- La qualité des travaux effectués a-t-elle une influence sur l’acquisition de nouvelle
clientèle:
- Oui
- Pas nécessairement
- Non
- Combien d’années est le plus ancien client ? _______________________
- Effectuez-vous des formations des collaborateurs ?
- Avant chaque mission
- Avant le recrutement
- Ponctuellement
- Autres : ________________________________________________________
- Les Travaux de façon méticuleuse menés par le superviseur permettent-ils de réduire les
risques d’erreur au niveau des livrables ?
- Oui
- Pas nécessairement
- Non
- Les travaux d’assistance comptable de qualité permettent de réduire le risque :
- de fraude non détectée
- d’erreurs et d’anomalies significatives
- de non certification ou de réserves sur les comptes
- Les travaux d’assistance comptable de qualité permettent au commissaire aux comptes :
- d’alléger ses travaux
- de faciliter ses tâches
- de limiter son intervention
- d’accomplir ses diligences convenablement dans un milieu plus sécurisant
XIV
M... .................
Vous avez bien voulu solliciter notre assistance comptable et nous vous remercions
pour cette marque de confiance.
A cet effet, vous trouverez ci-après la description technique de notre mission ainsi
qu'un tableau de répartition des travaux entre votre entreprise et le cabinet.
Ces spécifications ont été arrêtées d'un commun accord et définissent de façon
limitative notre mission.
Son exécution implique en ce qui nous concerne, le respect des normes établies par le
Conseil supérieur de l'Ordre des Experts Comptables et applicables à la mission qui nous est
confiée.
Nos relations seront réglées sur le plan juridique tant par les termes de cette lettre que
par les conditions générales d'intervention ci-jointes établies par notre profession.
L'expert-comptable Le client
XVI
CONDITIONS SPECIFIQUES
1. DOMAINE D'APPLICATION
Les présentes conditions sont applicables aux conventions portant sur les missions
d'établissement des comptes annuels et d'établissement des déclarations fiscales afférentes,
conclues entre un membre de l'Ordre des Experts Comptables et son client.
Les missions d'établissement des comptes annuels sont régies par les normes professionnelles
de l'Ordre des Experts Comptables et les normes spécifiques définies contractuellement entre
le membre de l'Ordre et son client.
2. DEFINITION DE LA MISSION
La mission d'établissement des comptes annuels n'est pas une mission d'audit, d'examen ou de
présentation des comptes annuels. Elle ne comporte pas le contrôle de la matérialité des
opérations, ni la vérification des actifs. La recherche systématique de détournements éventuels
ne relève pas des techniques mises en œuvre dans ce type de missions.
Elle s'appuie sur:
une prise de connaissance générale de l'entreprise;
un programme de travail;
un programme de diligences;
le contrôle de la régularité formelle de la comptabilité;
des contrôles par épreuves des pièces justificatives ;
Le contrôle des écritures et leur rapprochement avec les pièces justificatives sont effectués par
épreuves.
La nature du contrat et les modalités de son exécution aboutissent à la délivrance d'un rapport,
sans émission d'opinion, remis en même temps que les comptes annuels.
Fait à :............................................. le
L'expert-comptable Le client
XVII
VOTRE ENTREPRISE
Date création.................................................................................................................................
Capital...........................................................................................................................................
Actionnaires :...............................................................................................................................
Secteur d'activité.........................................................................................................................
Effectif:........................................................................................................................................
Principaux clients.........................................................................................................................
……….. Fournisseurs
NOTRE MISSION
Vous envisagez de nous confier une mission d'établissement des comptes annuels, régie par
les normes de l'Ordre des Experts Comptables qui portera sur les travaux
suivants:........................................................................................................................................
........... .......................................................................................................................................
................................................................
La répartition des travaux entre notre cabinet et votre société est détaillée dans un tableau ci-
annexé.
Notre mission ne comporte pas le contrôle de la matérialité des opérations. Sauf demande
expresse, les existants physiques ne sont pas vérifiés matériellement.
Nous n'exprimerons pas, à l'issue de la mission, d'opinion sur les comptes annuels dans notre
rapport.
Il est bien entendu que la mission pourra, sur votre demande, être complétée par d'autres
interventions en matière fiscale, sociale, juridique, économique, financière ou de gestion.
.......................................................................................................................................................
.......................................................................................................................................................
Notre mission prendra effet à compter de votre acceptation. Elle portera sur les comptes de
l'exercice commençant le.....................................et se terminant le ...............................
L'expert-comptable Le client
XIX
1 – TRAVAUX COMPTABLES
Stocks
Inventaires
Valorisation
Livres légaux
Mise à jour livre journal général
Préparation des écritures d’inventaire
Travaux de fin
d’exercice
Contrôle des pièces justificatives
Etablissement des reporting financier
ETABLISSEMENT DES
DECLARATIONS
TVA
Impôts sur les sociétés
Droit de communication
TRAITEMENT DE LA PAIE
Affiliation aux organismes sociaux
Paramétrage des informations relatives
aux salariés
Etablissement des fiches de paie
Edition du journal de paie
Edition de l’état de paiement
Tenue des dossiers individuels des
salariés
Ventilation analytique des salaires
Préparation des écritures comptables
de paie
TRAITEMENT D’UN SALARIE
Etablissement du solde de tout compte
Etablissement de l’attestation
Etablissement du certificat de travail
MALADIE D'UN SALARIE
Suivis arrêt de maladie
Etablissement de l’attestation de
XXI
reprise de travail
ACCIDENT DU TRAVAIL
Déclaration de l'accident dans les 48 h
Suivi du dossier
CONGES PAYES
Suivi nominatif des droits
Etablissement d'un état des soldes de
congés payés
EMBAUCHE
Projet de contrat de travail (CDD,
CDI, apprentis)
Fiche d’emploi
Fait à : Le :
L'expert-comptable Le client
XXII
Nom du client :
Fin de l’exercice :
RENSEIGNEMENTS GENERAUX
8- Banque :
9- Conseiller juridique :
10- Autres
XXIII
S’informer des lignes directrices et des mécanismes de contrôle en posant des questions, en
examinant les documents à l’appui des réponses que vous avez reçues et en observant l’application des
mécanismes.
AVANT-PROPOS ..............................................................................................................iii
INTRODUCTION ................................................................................................................ 1
Chapitre II. Approche théorique sur la qualité et les missions d’assistance comptable 13
1.1 L’entretien............................................................................................................. 23
1.2 Le questionnaire.................................................................................................... 24
Chapitre II. Etat des lieux des Missions d’assistance comptable au sein du cabinet C2R
AUDIT 34
Section 2. Identification des risques liés aux missions d’assistance comptable .............. 51
CONCLUSION .................................................................................................................. 67
ANNEXES ......................................................................................................................... XI
RESUME............................................................................................................................ XI
ABSTRACT ....................................................................................................................... XI
XXX
RESUME
L’assistance comptable est l’un des métiers de la profession comptable qui permet de produire des
états financiers annuels et donner un bon niveau d’assurance aux entreprises. Elle consiste à confier
tout ou partie de l`activité comptable à un cabinet dans notre cas le cabinet C2R AUDIT.
Matérialisée par un contrat entre une entreprise et le cabinet. A travers notre présent mémoire nous
avons proposé au cabinet C2R AUDIT des recommandations dans toutes les différentes formes
d’assistance comptable, ce qui va amener principalement les collaborateurs à délivrer un travail de
qualité aux clients. Les Cabinets d`Expertise comptable figurent parmi les entreprises offrant divers
services aux entreprises, de la tenue comptable à l`élaboration des comptes annuels ainsi que les
travaux annexes.
L`objet de ce travail est d’élaborer une démarche qualité dans la pratique des missions d’assistance
comptable pour le cas du cabinet C2R AUDIT pour le contribuer à mener une gestion de qualité.
Mots clés : missions d’assistance comptable, Cabinet d`Expertise comptable, prestataire de service,
management de qualité, gestion des risques
ABSTRACT
Accounting assistance is one of the professions in the professional accountant which could to
produce the annual financial report and to give a level reliable insurance for the enterprises. This aid
consist whether entire or just a part of the activities accounting for the audit firm in our case
concerning C2R AUDIT. Materialized by an agreement between the enterprise and the audit firm.
Through this master’s thesis we have suggested a lot of recommendations in different forms of
accounting assistance missions, to lead mainly the collaborator to relieve a quality engagement for
the customer. An audit firm certified public accountant figure among the audit firm which offer
diverse services for the enterprises, the holding of the accounting to elaboration of annual accounts
together with the annex works.
The purpose of this work is to elaborate a quality approach in the practical of accounting assistance
for the case of C2R AUDIT Cabinet to contribute a result of quality management.