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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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Mention GESTION
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MEMOIRE DE MASTER EN GESTION
LE SYSTEME DE FINANCEMENT
INTERNE D’UNE BANQUE
OBSERVE DANS LE CAS DE LA BOA
ANTANINARENINA
Présenté par :
RALANDIMANANA Antonella Carmen Elie
Sous l’encadrement de :
Madame RAKOTOMALALA Claudia
Docteur en Sciences de Gestion
2015-2016
Session normale
Du 18 Juillet 2018
UNIVERSITE D‟ANTANANARIVO
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DOMAINE DES SCIENCES DE LA SOCIETE
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Mention GESTION
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MEMOIRE DE MASTER EN GESTION
LE SYSTEME DE FINANCEMENT
INTERNE D’UNE BANQUE
OBSERVE DANS LE CAS DE LA BOA
ANTANINARENINA
Présenté par :
RALANDIMANANA Antonella Carmen Elie
Sous l’encadrement de :
Madame RAKOTOMALALA Claudia
Docteur en Sciences de Gestion
2015-2016
Session normale
Du 18 Juillet 2018
i
REMERCIEMENTS
En premier lieu, nous tenons à remercier notre Créateur, Le DIEU Tout Puissant, de nous
avoir donné tous les moyens nécessaires à la réalisation de cet ouvrage, ce à savoir la santé, la
force, le courage, aussi les moyens financiers et matériels car sans sa bénédiction, rien de tout
cela n’ait eu lieu.
Nous adressons également nos sincères gratitudes à toutes les personnes qui ont contribué
directement ou indirectement à la conception de cet écrit ; sur ceux, permettez-moi de vous
remercier :
Que la grâce du Seigneur vous accompagne dans tout ce que vous souhaitez
entreprendre.
ii
AVANT PROPOS
Dans ce domaine, les études sont surtout focalisées vers tout ce qui concerne les entreprises :
leur organisation, leur fonctionnement, leur développement, leurs environnements et plusieurs
autres thèmes possibles encore.
Dans le cadre de l’obtention du diplôme de Master, les étudiants sont amenés à faire des
recherches personnelles sur un sujet d’étude, puis contraints à effectuer des descentes sur
terrain, sous forme de stage ou d’entretien ou encore d’enquête pour appuyer ses idées de
recherches, ce qui fait l’objet du mémoire de fin d’étude.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES, SCEMAS ET ILLUSTRATIONS
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES
INTRODUCTION
Chapitre I: MATERIELS
1.1 Présentation de la zone d’étude : la Bank Of Africa Madagascar
1.2 Outils théoriques
Chapitre II: METHODES
2.1 Méthode de collecte de données
2.2 Méthodes de traitement des données
2.3 Limites et difficultés rencontrées
Partie II :RESULTATS
Chapitre I : L’influence de l’environnement de la banque sur son système de financement
1.1 Analyse DAS de l’environnement interne de la BOA
1.2 L’environnement externe de la BOA face à son système de financement
Chapitre II : La bonne gestion de la trésorerie : un facteur clé de financement
2.1 La gestion de trésorerie de la BOA
2.2 Les modes de refinancement de la BOA
2.3 Le choix de refinancement de la BOA
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMENDATIONS
Chapitre I : Discussions
1.1 Discussion sur la contribution de l’environnement de la banque à son système de
financement.
1.2 Discussions sur la bonne gestion de la trésorerie comme facteur clé de financement
Chapitre II : Recommandations
2.1 Recommandations relatives à l‘hypothèse 1
2.2 Recommandations relatives à l’hypothèse 2
iv
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIERES
v
INTRODUCTION
L’économie d’un pays fait face en permanence aux problèmes liés au refinancement de
l’activité des différents agents économiques qui la constituent, et qui à leur tour, évoluent
perpétuellement dans leur quotidien professionnel et domestique. Ce refinancement requiert
d’une manière ou d’une autre, des fonds considérables pour les sociétés en besoin de
financement de grand projet, ou encore les familles qui consomment à crédit. Heureusement,
pour compenser ce besoin de financement, une part de la population a la capacité d’épargner
un surplus de fonds inutilisé chez les institutions ou établissements financiers, qui servira à
combler les autres agents en besoin.
Dans l’exercice de leurs activités, ces agents sont fréquemment en besoin de capitaux, et le
marché financier est l’endroit idéal où ils peuvent se procurer du financement qui leur en
manque. Ceci dit, le marché financier joue un rôle critique dans l’allocation des ressources en
faveur de l’investissement productif et de la croissance de l’économie.
Il fut le lien entre les entités en besoin de capitaux et les investisseurs souhaitant placer leur
patrimoine, ce qui permet aux collectivités locales et à l’Etat de se procurer des fonds pour
financer leur investissement en faisant appel aux épargnants. En effet, c’est un facteur clé
pour réaliser une croissance économique élevée ou une raison pour laquelle de nombreux pays
restent désespérément dans la pauvreté.
Les activités sur le marché financier ont des impacts directs sur la richesse individuelle, sur le
comportement des entreprises et sur le plan conjoncturel économique. Ceci dit, les agents sont
2
exposés à des risques financiers auxquels ils sont obligés d’y remédier pour leur propre
intérêt ; c’est ainsi qu’ils font appel à des intermédiaires financiers en général, notamment les
établissements de crédit non bancaire, les entreprises d’investissement, les assurances, les
institutions financières, entre autres les BANQUES.
d’entreprise industrielles »2. A cette époque, le fait majeur est le prodigieux développement
des banques.
Dans le continent Africain, Madagascar est parmi ceux qui ont bénéficié de cet essor du
système bancaire. Effectivement, on peut identifier plusieurs banques sur la Grande Île, mais
nos recherches se sont limitées à exploiter que sur une d’entre elles soit la Bank Of Africa
(BOA).
Depuis les années 90, le rôle des institutions financières dans le financement de l’économie
s’est significativement modifié. Les interventions des institutions financières sur le marché
financier se sont développées ; les banques ne limitent plus leurs activités au crédit mais
procèdent également à des intermédiations de marché et sur titres. Effectivement, le
développement des marchés financiers n’a pas écarté les banques, contrairement, ces
dernières ont en profité pour se lancer, multiplier leurs métiers et par l’occasion embrasser de
vaste domaine.
Dans la plupart des pays, notamment sous-développés, les banques se sont catégorisées parmi
les entités les plus sollicitées dans leur économie, vu la difficulté d’institution des marchés
financiers. Elles ont été amenées à intervenir d’une façon plus active dans les marchés de
capitaux : elles assurent une partie très importante du financement des activités économiques
et permettent de pallier les imperfections et les défaillances du marché financier, en diminuant
les coûts de transaction, en assumant les risques liés aux opérations de prêt et en limitant les
conséquences de l’asymétrie d’information.
Ceci dit, la banque est au cœur du commerce de l’argent. Ses activités par rapport à ses clients
peuvent être exercées de plusieurs manières, sans compter les interventions financières
auxquelles elle peut entreprendre sur les marchés financiers.
2
GAUTTIER M., cité dans le Dictionnaire du commerce, de l’industrie et de la banque, Guillaumin et Cie, Paris,
1990, p. 404
4
D’une vue généralisée, elle a pour activité principale la centralisation des ressources
disponibles pour le financement de l’économie, par laquelle elle en tire profit. C’est une
entreprise dont l’activité principale consiste à recevoir l’épargne en dépôt, à accorder des
crédits et à fournir d’autres services financiers. En d’autres termes, elle collecte les dépôts
d’argent des épargnants et les redistribue sous forme de crédits moyennant des intérêts. Elle
utilise de l’argent qui ne lui appartient pas pour générer son revenu : c’est un moteur de
création monétaire.
Le rôle spécifique des banques dans le financement de l'économie est donc essentiellement
double : la transformation de l'épargne liquide des ménages en placements de long terme et le
financement des petites et moyennes entreprises qui n'ont pas accès aux marchés financiers
pour plusieurs raisons apparentes.
Le système bancaire est un des éléments centraux de la vie économique d'un pays de nos
jours : les banques jouent un rôle majeur dans la vie quotidienne des ménages et des
entreprises, aussi bien que dans celle de l’Etat. Ce cycle d’interdépendance entre ces entités
nous amène à la réflexion suivante : « comment les banques procèdent-elles pour se
procurer des financements nécessaires à son fonctionnement régulier et au maintien de
ses activités ? ». Autrement dit, ce mémoire met l’accent sur LE SYSTEME DE
FINANCEMENT INTERNE D‟UNE BANQUE, observé à la BOA Madagascar
(Antaninarenina).
Comme la banque fait aujourd’hui partie intégrante d’un système, elle est forcément
contrainte à s’assimiler à un environnement qui pourrait lui être interne ou externe, et que ces
ressources devraient y être puisées. C’est ainsi que nous avons posé comme objectifs
spécifiques, dans le cadre de politique de refinancement de la banque, d’étudier le traitement
des échanges d’une banque avec son environnement et de comprendre l’évaluation du choix
de refinancement d’une banque. De ses objectifs d’étude, nous avons proposé deux
hypothèses.
5
Effectivement, à travers cet ouvrage, nous chercherons à démontrer les hypothèses qui
suivent, compte tenu des moyens de refinancement d’une banque, d’autre manière sa mode de
survie, si l’environnement de la banque contribue en grande partie à son système de
financement et que si la bonne gestion de la trésorerie de la banque garantie un facteur clé
à son financement.
La banque est un élément constitutif primordial dans l’ensemble du système qui forme
l’économie d’un pays ; ceci dit, elle traite des relations d’échange variées avec les acteurs
économiques constituants ce système, compte tenu des besoins de ces derniers, de par
lesquelles elle devrait exploiter les sources de financement nécessaire à l’assurance de
l’ensemble de ses activités, aussi bien que d’en tirer profit. Cette interaction dynamique porte
à croire que le fonctionnement ou non de la banque, l’aboutissement de ses activités au profit
ou à la perte, l’exploitation de ses ressources de fonctionnement, sont en totale dépendance de
ce qu’est sa relation avec son environnement.
En première partie seront annoncés les matériels et les méthodes ayant pris part à la
conception du fond du devoir, dans laquelle seront sectionnés les matériels de base d’étude
soit la présentation de la zone d’étude et le cadre théorique de base, aussi bien que les
méthodes de collecte et d’analyse des données collectées sur le terrain.
En deuxième partie nous présenterons les résultats collectés, visant à répondre aux hypothèses
annoncées précédemment ; et en troisième partie nous porterons discussion et
recommandations sur ces résultats.
L’existence des établissements financiers contribue au développement d’un pays tant sur le
plan économique que politique et social grâce aux opérations de retrait et de distribution de
fonds que ceux-ci échangent avec les ménages, les entreprises et l’Etat. Actuellement, la BOA
occupe une place importante sur le marché de placement monétaire à Madagascar grâce à la
forte capacité financière du Groupe et ses réseaux étendus dans toute l’île. Cet ouvrage sera
orienté sur la BOA Madagascar et son système financier.
6
Partie I :
MATERIELS ET METHODES
Eventuellement, un sujet de mémoire devra être basé sur des recherches personnelles,
émanent du thème choisi. Des bases de données ont donc été collectées et exploitées en vu de
dégager les résultats attendus, répondant à la problématique initiale « comment procèdent les
banques pour se procurer du financement nécessaire à son fonctionnement régulier et au
maintien de ses activités ». De ce fait, nous développerons en cette première partie, les
matériels et les méthodes engagés pour cela, en vue de la réalisation de cet ouvrage.
Sur ce, les matériels feront objet du premier chapitre et les méthodes de collecte et de
traitement des données en deuxième chapitre.
7
Chapitre I: MATERIELS
Pour comprendre les banques, il faut prendre du recul, à la fois par rapport au temps et par
rapport à l’espace. Il faut aussi comprendre comment vit une banque, quelles sont ses activités
et comment elle est gérée, avant d’aborder quelconque relation avec. Sur ce, nous
développerons donc dans ce chapitre une présentation de la zone d’étude, aussi bien que les
outils théoriques utilisés.
La « BANK OF AFRICA » reconnu sous l’appellation BOA est un groupe bancaire ayant
fixé comme une de ses composantes importante de sa politique, l’engagement citoyen. De par
son nom, elle dispose des bureaux locaux dans plusieurs pays d’Afrique, entre autres
Madagascar.
La Banque dispose d'un réseau composé de 90 points de vente et de 137 GAB répartis sur
l'ensemble du territoire jusqu’au 31 décembre 2016, son siège social se situant à
Antaninarenina.
Chaque point de vente est capable de traiter l'ensemble des opérations bancaires et d'offrir
toute la gamme de services selon les besoins de la clientèle.
La BOA à Madagascar est ainsi présente sur tous les marchés :
- Retail : la banque propose un large éventail de produits pour les particuliers,
professionnels, TPE et PME ;
- Corporate : Leasing, Opérations Internationales, grandes entreprises ;
- Institutionnel ;
- Microfinance et Mésofinance.
8
Le capital social de la BANK OF AFRICA à Madagascar au 31/12/16 est de 45 509 740 000
MGA. Sa répartition s'établit comme suit :
3
Code monétaire et financier, article L 311.1
9
Elles font partie, au même titre que les sociétés d'assurance et les organismes de placement
collectif en Bourse, de ce que les économistes appellent les intermédiaires financiers. En effet,
ils ont pour fonction de collecter l'épargne des agents économiques ayant une capacité de
financement (la plupart des ménages et certaines entreprises) pour la distribuer aux agents
ayant un besoin de financement (l'État, la plupart des entreprises et certains ménages). La
banque est l'intermédiaire entre offreurs et demandeurs de capitaux.
Parmi les intermédiaires financiers, les banques se distinguent être les seules à détenir le
pouvoir de création monétaire. En effet, chaque fois qu'une banque accorde un crédit, la
quantité de monnaie en circulation dans l'économie augmente, car ce crédit se matérialise
nécessairement par un dépôt supplémentaire que l'emprunteur utilise ensuite comme il le
souhaite. Le système bancaire joue donc un rôle crucial dans le processus de création
monétaire.
1.2.1.3 Rôles
Dès lors, dans un environnement économique en profonde mutation, déterminé par l’existence
d’asymétries d’informations et des coûts de transaction, les banques deviennent
incontournables. L’existence des banques se justifie par la réduction des coûts de transaction,
la balance des asymétries d’informations et l’assurance liquidité.
La monnaie centrale correspond aux avoirs que les banques commerciales détiennent sur des
comptes auprès de la Banque Centrale. Celle-ci devient la « banque des banques » et assure
leur pérennité en devenant prêteur en dernier ressort. La Banque Centrale détient également la
responsabilité de la sécurité du système bancaire par la maîtrise de la quantité de monnaie.
En effet, le système bancaire est l'un des premiers partenaires de l'État en matière de
développement économique, du fait qu'il joue un rôle primordial dans la création monétaire.
Aussi, le système bancaire a pour rôle essentiel de gérer les moyens de paiement et de fournir
les liquidités aux agents économiques, nécessaires au bon fonctionnement de l'économie.
De ce fait, le système bancaire remplit un grand nombre de fonctions à savoir : la collecte de
l'épargne, l’allocation des ressources et la gestion de l'information.
Le rôle des banques dans l'économie était clair et bien établi tant que les marchés financiers
étaient sous-développés, car elles étaient les seules à pouvoir fournir des services de liquidité
et de crédit aux entreprises et aux ménages. Elles occupent une place très importante dans le
développement de l'économie nationale en venant en aide aux entreprises pour la réalisation
de leurs projets d'investissements, et le financement de leurs cycles d'exploitation, du fait
qu’elles assurent les relations entre les détenteurs de capitaux et les demandeurs de crédits.
Sur ce, l’activité d’intermédiation fait courir à la banque des risques qui se matérialisent
lorsque les ruées bancaires se généralisent : les besoins de liquidités entraînent une chute de
prix des actifs et un assèchement du marché monétaire. Dans ce contexte les banques les
moins liquides font faillite. Etant donné les relations financières qu’entretiennent les banques
au sein du système bancaire, la faillite d’une banque peut entraîner par effet de dominos, celle
d’autres banques, qui, faute d’avoir été remboursées par la banque défaillante, seraient à leur
tour incapables de faire face à leurs engagements ce qui entraînerait une contraction
immédiate des crédits et une entrée en crise économique du pays faute de financement.
12
La faillite d’une banque peut alors mettre en danger la stabilité du système financier dans son
ensemble. Dès lors, les conséquences d’une crise bancaire peuvent être dévastatrices pour
l’économie dans son ensemble.
Effets escomptables
Effets de
commerces
CCP
Bons du trésor
Mouvements de fonds
Direction de la Compensations
Trésorerie
Transit
Comptabilité
Direction de
Dactylographie
l’étranger
Courier
Trésorier devises
Le financement est l'opération qui consiste à obtenir des ressources monétaires nécessaires à
la réalisation d'un projet, à la création ou au fonctionnement d'une entreprise ou autres besoins
privés. Une entreprise, pour financer son activité, peut faire appel à différents modes de
financement.
Les principales sources de financement d’une entité peuvent être par fonds propres (capacité
d’autofinancement), par quasi-fonds propres (les titres), ou par endettement auprès des entités
ayant un excédent de trésorerie ou des établissements de crédits. Le choix de financement le
mieux approprié est un des aspects déterminants de la stratégie financière.
4
http://www.memoireonline.com/03/12/5500/m_Analyse-des-sources-de-financement-d-une-institution-
financiere-bancaire-cas-de-la-B-I-A-C-de-217.html du 22 août 2017
15
CAF = résultat net + dotations aux amortissements et provisions – reprises +- value sur
cession d‟actifs
Mais la CAF ne représente qu’un potentiel d’autofinancement ; cette dernière est constituée
par le reste du CAF déduit des bénéfices redistribués :
L’endettement
Il est constitué par les emprunts auprès des établissements de crédit en possession des
épargnes publiques disponibles. L’endettement est caractérisé par son montant, sa durée, son
taux, ses modalités de remboursement et les garanties que ça exige.
16
La rentabilité financière est relative au rendement que génère l’investissement. Elle est
donc égale au rapport du résultat net et des capitaux propres.
Rentabilité financière = résultat net / capitaux propres
Le mode de financement présentant la rentabilité financière la plus élevée sera celui le
plus bénéfique pour l’entreprise.
Le flux net de liquidité imputable résulte du solde entre les entrées et les sorties de
fonds : Flux = recettes – dépenses
Parmi les modes de financements à évaluer, celui présentant le flux de liquidité le plus
élevé sera retenu.
Le décaissement réel consiste à inventorier toutes les dépenses reliées à chaque mode
de financement. Celui avec les moindres dépenses sera le plus favorable à l’entreprise.
5
Gouvernance d’entreprise M2, Mr Origène, 2015-2016
17
A part les profits récoltés en balisant les dépôts et les crédits dans le système bancaire, la
banque effectue également des placements auprès de l’Etat, par le biais de la Banque
Centrale.
Effectivement, les interventions de la Banque Centrale sur le marché monétaire comprennent
les opérations de refinancement et les reprises de liquidité.6
6
Instructions relatives aux interventions de la Banque Centrale sur le marché monétaire, instruction n°00003-
DECR/2009 du 05 août 2009
18
2.1.2.1 Le stage
Pour comprendre le milieu bancaire et collecter les données qui nous ont été utiles au
développement de notre thème de recherche, nous avons effectué une période de stage au sein
d’une banque dans la région d’Analamanga, d’où la base principale de tous nos résultats ; soit
à la BANQ OF AFRICA MADAGASCAR reconnu sous l’appellation de BOA.
19
Le choix a été porté particulièrement sur le système de financement interne de la banque car
des questions se sont posées sur la manière dont elle arrive à gérer en même temps les dépôts
qu’elle reçoit et s’autoriser à distribuer des crédits aux demandeurs, tout en assurant que les
disponibilités dont elle dispose sont assez suffisantes pour ces actions. Notre curiosité a été
attirée par la manière dont elle jongle ses ressources avec la possibilité d’en tirer profit tout au
long de l’exercice de ses activités commerciales.
2.1.2.2.1 Objectif
Le stage est un support exaltant dans une étude de recherche. Il donne au chercheur un aperçu
de la réalité et lui permet d’initier le milieu professionnel. Il servira donc d’outil
d’observation et d’analyse, à en tirer les informations nécessaires au chercheur, liées à son
sujet d’étude. Dans notre cas, le choix de faire une immersion sur terrain comme collecte de
données tient à mettre sur pieds les résultats attendus par rapport aux hypothèses posées et de
ce fait répondre à notre problématique.
Les principaux objectifs de ce stage ont été donc en premier lieu d’observer la méthode de
fonctionnement de la trésorerie de la banque et deuxièmement d’essayer de comprendre la
technique financière de la banque pour son équilibre. Et après réévaluation de données, nous
avons reformulé les objectifs spécifiques de la recherche comme nous l’avons annoncé plus
tôt en introduction.
2.1.2.2.2 Observation
Deux mois de stage nous ont été attribués au sein de la BOA Antaninarenina, dès la validation
des évaluations magistrales, à compter du début du mois d’octobre au 30 novembre 2016.
20
Les horaires étaient plutôt flexibles vu que la présence convenu était à temps partielle,
généralement les après-midi, de 13h à 17h.
Afin de pouvoir collecter les données nécessaires, il nous a fallu d’abord une semaine
d’observation des lieux pour la définition des cibles et la mise en place des objectifs de
recherche : c’est ainsi qu’il a été décidé que l’observation se fasse au niveau de la trésorerie.
S’en suit après l’élaboration de questionnaire, visant à rediriger les observations et en savoir
un peu plus sur le sujet à développer.
Nous avons également bénéficié de quelques coaching relatives aux Marchés Interbancaires
de Devises, ce qui nous a été utile pour l’enrichissement de nos connaissances et nous a
permis de s’ouvrir à des sujets connexes. Le traitement des opérations du MID nous a permis
d’être en connaissance de cause des cours de changes et de notion des relations internationales
générales de la banque.
Pour la compréhension des fonctions du service, nous avons eu recours à des observations
participatives, sur les activités les moins risquées (saisie des achats et ventes de devises,
21
travaux de secrétariat relatifs aux documents du service, rapports…) et aussi, nous avons
accompagné l’agent responsable de la trésorerie dans la conception de certains outils relatifs à
ses activités : étude de soumission au Bon de Trésor par Adjudication (BTA), l’observation de
la situation journalière de la trésorerie de la BOA, l’observation de la situation globale des
gros clients…
De ce fait, un guide d’entretien a d’abord été établi avant la confrontation avec le représentant
de la banque concernée. En voici les principaux volets abordés (annexe n°04) :
- Informations générales sur la banque
- La banque et l’économie d’un pays
- L’environnement de la banque
- Le refinancement de la banque et sa trésorerie.
22
Comme il a été annoncé plus tôt, l’entretien a eu lieu à la BOA avec le responsable de
trésorerie.
Pendant ce temps, nous avons cherché à comprendre de plus près la technique financière de la
BOA, surtout au niveau de sa trésorerie ; quel est son rôle par rapport à son refinancement et
quels sont les principaux acteurs concernés en cas de refinancement de celle-ci.
Sur ce, le responsable nous a fait part des mises à jours des activités financières de la BOA
depuis le stage et nous a détaillé ses démarches de refinancement.
Les recherches empiriques représentent la base majoritaire des résultats de nos recherches.
Mais pour mieux maîtriser le sujet, nous avons également procédé à des recherches
bibliographiques, webographiques, mais aussi nous nous sommes référés à nos cours
magistraux.
A cet effet, une fiche de lecture y afférente a été établie, comme présentée ci-après :
L’essentiel des techniques - Jean Marc Béguin Groupe Eyrolles, 2008 295
bancaires - Arnaud Bernard
Les Techniques bancaires en 52 - Philippe Monnier Dunod, Paris, 2008 288
fiches - Sandrine Mahier-
Lefrançois
Principes de technique bancaire Luc Bernet-Rollande Dunod, Paris, 2008 533
Ainsi se présentent les ouvrages que nous avons consultés comme appui à notre sujet de
recherche. Les revues consultés ne sont moins négligées car nous ont permis d’exploiter les
résultats voulus, donc seront présentées en bibliographie.
Dans l’affirmation ou la négation de nos hypothèses, nous avons dû faire recours à l’analyse
environnementale de la BOA dans tous ses états en premier lieu, et à l’analyse de sa gestion
de trésorerie en second plan. Nous allons donc voir successivement les méthodes de
traitement de données relatives à chacune de ces hypothèses. Il est à souligner que vu
l’absence de documents complets, le traitement des données sera basé sur les informations
collectées sur terrain, plutôt sous forme de dissertation.
Dans le cadre de notre étude, nous nous sommes focalisée sur une analyse du domaine
d’activité stratégique de la BOA, qui en vue de la participation directe et primordiale à son
système de financement est composé principalement de sa fonction d’exploitation, de sa
fonction de trésorerie, de sa fonction financière et des investissements technologiques.
De ce fait, nous chercherons à démontrer à quel point chacune de ces fonctions est fatale au
maintien de l’équilibre financière de la BOA, et surtout comment elles agissent dans la
contribution de son système financier. Nous essayerons alors de ressortir la dépendance de ces
facteurs dans l’activité financière de la banque.
7
www.rachatducredit.com du 30 juin 2018
25
On reconnaît que la banque est au milieu d’un système qui compose l’économie d’un pays.
Les agents économiques de ce système prennent part aux activités de la banque mais leurs
échanges sont différenciés selon la nature de ces agents. Nous essayerons donc de détailler les
opérations qu’entretiennent ces agents principaux de cette économie en interaction directe
avec la BOA, et de quelle manière leurs échanges sont bénéfiques sur les activités de celle-ci.
Comme c’est au sein de cet environnement que la banque fait des échanges lui permettant de
maintenir son business, nous présenterons en résultat les types d’interactions qu’elle entretient
avec ces agents stratégiques, aussi ce que cet environnement impose aux activités bancaires.
Compte tenu de ces paramètres, le système bancaire devrait donc répondre à la combinaison
de l’environnement interne et externe de la banque ; par lequel l’environnement interne
requiert une structure fonctionnelle et des stratégies organisationnelles et que l’environnement
externe regroupe les acteurs économiques, sans oublier que ces échangent dépendent
également se l’environnement PESTEL.
Parmi ces outils, nous verrons le tableau de suivi des réserves obligatoires et le tableau de
trésorerie prévisionnelle de la BOA, qui lui sont des pièces de traitement régulier et qui
agissent directement dans ses décisions de refinancement ou non.
Les réserves obligatoires sont des redevances obligatoires que la BOA doit verser à la BCM à
titre de garantie, comme quoi elle dispose des moyens nécessaires pour rembourser la banque
centrale en cas de refinancement à l’initiative de la BOA (emprunt).
Ils sont majorées à 13% sur la base des dépôts collectés à une période précise déduit des
crédits alloués à la même période, dont le solde est strictement positif sous peine de
pénalisation, porté comme garanti que la banque est en capacité de recouvrer ses dettes en cas
de prêts envers la BCM.
27
Tableau n°03 : Tableau de suivi des réserves obligatoires en millions MGA (valeur
estimative)
Date Solde date Cumul solde Moyenne Excédent ou
Jour Nb jours d’opération date solde date insuffisance
(1) d’opération d’opération (4)=(3)-(5)
(2) (3)=(2)/NJ
01 1 100 000 100 000 100 000 100 000 - X
02 2 200 000 200 000 + (300 000 - (150 000 –
(100 000 – X)/ 2 2X) - X
X)
Source : Modèle tableau de suivi des réserves obligatoires de la BOA
Ce tableau peut déjà refléter une image globale de la trésorerie de la BOA à une période
précise, faisant ressortir les excédents ou les insuffisances de trésorerie. Il est établit
quotidiennement et émis mensuellement auprès de la BCM. Le tableau des réserves
obligatoires est un outil d’analyse de choix de refinancement auprès de la banque centrale.
Tableau n°04 : Tableau de Suivi des mouvements de fonds en millions MGA (valeur
estimative)
Libellé Mouvement/ DEBIT Mouvement/ CREDIT
SOLDE RETRAIT-VERSEMENT 100 000 50 000
SOLDE NET COMPENSATION 42 000
SOUSCRIPTION BTA BOA 650 000
SOUSCRIPTION AON 0
REMBOURSEMENT TCN BOA 50 000
REMBOURSEMENT BTA BOA 720 000
RESULTAT MID :
ACHAT/VENTE DEVISES BCM/BOA 30 000 16 000
DIVERS VIREMENT 63 000
DIVERS 1 500
TOTAL 1 005 000 717 500
Source : Investigations personnelles suivant entretien individuel
C’est un état de trésorerie qui renseigne sur le solde disponible de la BOA à la BCM la veille,
et les principaux mouvements de trésorerie affectant ce solde. Le Trésorier peut ainsi estimer
le solde théorique du jour à 287 500 MGA (soit 1005000-717500) et s’assurer qu’il est au
minimum égal au montant des RO pour la période considérée.
Source : BOA-Group
Les ratios énumérés ci-dessus n’ont pas de caractère contraignait, ils sont seulement des
indicateurs de structure idéale de bilan. Ces ratios servent généralement à déterminer le
niveau souhaitable d'exposition de l'établissement aux différents risques (liquidité, taux),
optimiser l'impasse, s'assurer du respect des ratios réglementaires et anticiper les opérations
de refinancements à moyen terme
Notre objectif étant de démontrer que la bonne gestion de la trésorerie de la BOA garantie un
facteur clé de son financement, il nous faudra particulièrement porter attention sur comment
elle gère se trésorerie, raison pour laquelle nous nous intéressons au tableau de trésorerie
prévisionnelle. Nous verrons comment fait-elle usage de cet outil dans la gestion de ses
finances pour subvenir en permanence à ses besoins et ceux de ses clients, et en même temps
maintenir ses activités tout en gardant en vision ses objectifs.
Le service de la trésorerie est la tête pensante de la banque, c’est de là que toutes évaluations
d’opérations à entretenir s’exécutent. Les activités du service sont donc incessantes, ce qui
réduit le temps à accorder aux stagiaires. Bien que nous bénéficiions de formations, la
proportion du travail exigé au service et du personnel auquel les tâches sont confiées réduit
les encadrements professionnels.
guide d’entretien sous forme de questionnaires sous pli fermé ou par courriel, sans retour et
dans d’autres cas les formalités d’obtention d’audience sont trop compliquées alors que
l’attente d’une autorisation d’entretien ou non peut prendre beaucoup de temps.
Comme les activités bancaires ne peuvent être stoppées en aucun cas, l’interlocuteur, à la fois,
accomplit ses devoirs et répond aux questions, ce qui fait que son attention n’y est pas à part
entière, donc que les informations qu’il procure laissent à désirées par manque de
concentration.
De telles obstacles sont souvent déclencheurs de phénomènes incohérents dans les études et
pourront mener à des résultats trompeurs. Mais malgré les faits inconvenants, nous avons
essayé d’analyser au maximum les informations que nous avons pu collecter et consulter plus
d’ouvrages que possible pour atteindre notre objectif de travail.
Telles sont représentées donc les circonstances auxquelles ont été exposées la réalisation de
cet écrit. Ces avancements correspondent aux démarches et aux études effectuées avant
l’établissement du résultat, ceci dit, nous exposerons dans la partie qui suit le fruit de tous ces
efforts engagés.
33
Partie II :
RESULTATS
Il est évident que dans une entreprise, l’environnement est un paramètre primordial à son
fonctionnement, qu’interne ou externe soit-il. A la BOA, une partie de cet environnement est
considérée comme centre créatrice de valeur ajoutée, raison pour laquelle dans notre étude,
pour notre observation, nous avons procédé à l’analyse du domaine d’activité stratégique
(DAS) de la BOA, afin de déterminer sur quoi se repose principalement son effectivité.
Les dépôts du public forment une grande partie des ressources de la banque, et les crédits
accordés lui apportent des intérêts qui seront débités à son compte. Le volume de ces
opérations peut varier selon l’acteur économique qui l’entreprend. Afin de gérer cela, le
service exploitation est subdivisé en centre ‘affaires pour les gros clients et en agences pour la
gestion des clients particuliers. On peut résumer ce circuit par le schéma suivant :
35
DGA Exploitation
Politique stratégique
Centre Agences
d’affaires
Approche
Gros Clients
clients particuliers
Sources de Dépôts
financement de la Crédits intérêts
BOA
Gestion de compte frais de tenue de comptes
Ce schéma nous illustre la création de valeur par la fonction d’exploitation elle seule, qui
quand même semble être un élément crucial à la BOA, comme quoi son absence ne donnera
aucun sens à cette dernière. De ce schéma, la fonction assure donc l’obtention des dépôts du
public, l’accord des crédits et la gestion de compte de toute une gamme de clientèle.
DA
F
Domestique Changes
8
http://www.boa.mg/banque-madagascar-rapportannuel du 15 juin 2018
38
Tiers 2 0 0
En termes d’activités, des évolutions significatives ont été enregistrées en 2016 avec une
hausse des encours des dépôts de +14,4 %, des crédits de +10,4 % et du total du bilan
39
dépassant le cap des 2 000 milliards d’Ariary pour s’inscrire à 2 081,5 milliards d’Ariary à fin
décembre 2016, soit une augmentation annuelle de +12,1%.
Avec le monde extérieur, elle use des moyens technologiques comme terminal de paiement
électronique, tels les cartes sésame, les guichets automatiques de distribution, les monnaies
mobiles (B-WEB) et autres, afin de faciliter la pratique de ses clients et de satisfaire de plus
près leurs besoins. Les frais de location et frais d’opérations relatifs à l’utilisation de ces
offres représentent des sources considérables et remarquablement rentables à la banque, ce qui
n’est que favorable à son système financier.
- Par les allocations de crédits : une entité en besoin de fonds requiert des crédits à la
BOA faisant objet d’intérêts. Ces intérêts, déduits des coûts y afférents, représente
pour la banque une source de financement, en vue d’assurer son cycle d’exploitation
dans l’exercice de son métier bancaire.
En effet, il est fréquent que les banques s’entraident en cas de besoin de fonds urgent : le
recours à l’emprunt auprès d’une banque confrère est un des moyens de financement de la
BOA ; elle l’appelle « près face à face ». Le prêt face à face est une des démarches de
refinancement courante à la BOA parce que les procédures y afférentes sont rapides.
Usuellement ils se font remboursés au jour le jour. En cas de déficit de trésorerie, la banque
peut être amenée à emprunter des fonds à des confrères qui sont en excédent. Ces emprunts
peuvent être au jour le jour ou à terme. Pour ce faire, la banque procède aux étapes suivantes :
- Le trésorier entre en contact avec ses confrères pour négocier les termes du contrat
- Il informe ensuite la Direction Générale des conditions de l’emprunt pour avoir sa
confirmation
- Le trésorier reprend par écrit les termes du contrat
- Le confrère retourne une lettre qui confirme la transaction et reprend aussi les
conditions de l’emprunt.
Ces emprunts sont garantis par des titres de créance qui sont remis en gage chez les confrères.
Le choix d’une banque pour un prêt face à face tient compte de la situation du marché
monétaire, plus précisément du marché des bons de trésor par adjudication (BTA). Les
banques dont la soumission à la BTA n’a pas été retenue par le trésor public sont susceptibles
de détenir un fonds disponible et seront plus ouvertes à une négociation de prêt face à face.
42
Il peut se faire :
- Par voie d’appel d’offre : la BCM souhaitant alimenter la liquidité sur le marché
monétaire lance un appel d’offre aux banques et toutes personnes physiques ou
morales intéressées, mentionnant le montant de l’offre, le taux plancher, les dates de
règlement et d’échéance, aussi bien que la date et heure limite de réception des offres.
De son côté, la BOA, en situation de trésorerie excédentaire met en œuvre les
procédures y afférents de souscription, afin de rentabiliser ses fonds disponibles.
- Par achat de titre auprès des banques : le but de la BCM restant inchangé pour
l’alimentation des banques commerciales en liquidité, elle a aussi la possibilité
d’acheter définitivement les titres que celles-ci mettent en vente sur le marché
monétaire.
Pour en arriver à cette situation, la BOA est donc en position de détention de titres,
qu’elle met en vente sur le marché monétaire, soit parce qu’elle est en insuffisance de
trésorerie, soit juste parce qu’elle souhaite plus de disponibilité. Dans les documents
de vente. Donc sont mentionnés obligatoirement la nature de l’opération et son
montant, la date de règlement et les conditions de l’opération, aussi bien que la date et
heure limite de la réception des réponses.
La situation de trésorerie de la BOA est dressée au jour le jour et les prévisions se font sur
plusieurs périodes. Elle arrive à identifier un besoin de refinancement après évaluation des
échéances, surtout de ses grandes opérations, en addition de l’estimation des opérations
courantes journalières (dépôts et crédits accordés) et aussi en tenant compte des opérations sur
les Bons de Trésorerie par Adjudication (BTA) et autres opérations connexes.
44
Bien que la situation de trésorerie de la BOA a connue rarement de déficience, voire presque
omise d’insuffisance, elle se doit en permanence s’abstenir de tout risque du contraire, raison
des prévisions de trésorerie journalières et périodiques. En vue de cette sécurisation, la BOA
est poussée à se refinancer, principalement à la BCM.
Toutes opérations entretenues entre la BCM et les banques sont génératrices d’intérêts, soit au
bénéfice de la BCM (refinancement à l’initiative des banques), soit au bénéfice des banques
(refinancement à l’initiative de la banque centrale, marché des BTA).
9
Détails en annexes n°01
46
Il se trouve qu’à Madagascar, les dépôts sont plus fréquents et plus conséquents que les
crédits, selon les informations de la BOA. Par conséquence, ne s’est encore présentée en
aucun cas, du moins à la BOA, un risque important d’infériorité des dépôts par rapport aux
crédits alloués, de manière à ne pas pouvoir donner satisfaction aux demandes de sa clientèle.
Cela dit, les ressources de dépôts assurent principalement l’exploitation des activités
bancaires.
Autant y aura-t-il de dépôts auprès de la BOA, son cycle d’exploitation serait toujours assuré
car non seulement elle peut distribuer des crédits, mais arrive aussi à en tirer parti après
investissement de ceux-ci. La collecte de dépôts représente un enjeu considérable à la BOA ;
elle représente sa part de marché, détermine sa capacité à distribuer des crédits, sa trésorerie et
son rôle sur le marché monétaire. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse de prospecter
davantage de nouveaux clients.
47
Sur l’ensemble d’une période donnée et compte tenu de la distribution de crédits de chaque
banque et de sa collecte de dépôts, il existe des banques qui éprouvent des besoins de
liquidités (à la marge, elles ont distribué plus de crédit qu’elles n’ont collecté de nouveaux de
dépôts) et des banques qui ont des liquidités en excédents (à la marge, elles ont distribué
moins de crédits qu’elles n’ont collecté de nouveaux dépôts). Comme les liquidités déposées à
la banque centrale rapportent un intérêt faible, les banques confrères ont souvent intérêt à
prêter aux banques nécessiteux les liquidités en excédent qu’elles détiennent contre paiement
d’un intérêt. Le taux de ces intérêts est le taux interbancaire. Ces interactions constituent le
marché interbancaire : les banques redistribuent entre elles-mêmes leurs déficits et excédents
de liquidités.
Le prêt face à face est un moyen de refinancement rapide et efficace pour la BOA.
La BOA peut recourir alors à la mise en pension de titres d’une durée d’un jour : c’est la mise
en pension à valeur jour. La durée de ces pensions est de un jour, renouvelable au gré des
établissements de crédit. Le taux des pensions est fixé à 1 point au-dessus du taux directeur de
la Banque Centrale. A l’échéance, les montants, augmentés des intérêts, sont portés au débit
du compte du bénéficiaire. Si après la fermeture du marché monétaire ou à la fin de la
journée, le compte de l’établissement de crédit présent un solde débiteur, la Banque Centrale
peut lui consentir un refinancement sur pension spéciale de titres d’une durée de vingt-quatre
(24) heures et dont le taux est fixé à deux (2) points au-dessus du taux de la pension ordinaire.
48
Dans une banque, l’enjeu principal est la manipulation de l’argent, scriptural ou fiduciaire
soit-il. Elle devrait dans ce cas être en mesure de jauger les fonds qu’elle détient entre les
dépôts et les crédits, c’est pourquoi elle devrait disposer à tout moment, d’un état de sa
situation financière, à titre de référence.
La situation financière de la BOA est observée au niveau de sa trésorerie. Pour ce faire, elle
fait usage de plusieurs instruments indicatifs :
Tableau n° 08 : Tableau de suivi des réserves obligatoires de la BOA (en millions MGA)
(1) R.O requises s/DAV: 200 000
(2) R.O requises comptes à terme: 160 000
(3) R.O requises = (1)+(2) : 46 800
DATE SOLDE EN CUMULS MOYENNE EXCEDENT OU EXCEDENT OU
SOLDE
DATE SOLDE DATE DATE INSUFFISANCE INSUFFISANCE
JR NJ D'OPERATION D'OPERATION OPER MOYENNE INSTANTANEE
-4 -5 (6)=(5)/NJ (7)=(6)-(3) (8)=(4)-(3)
2ème cas : Reprenons les informations initiales du même mois, mais que le tableau de suivi des
R.O se présente comme suit :
50
Tableau n° 09 : Tableau de suivi des réserves obligatoires de la BOA (en millions MGA)
(1) R.O requises s/DAV: 200 000
(2) R.O requises comptes à terme: 160 000
(3) R.O requises = (1)+(2) : 46800
DATE SOLDE EN CUMULS MOYENNE EXCEDENT OU EXCEDENT OU
DATE SOLDE DATE SOLDE DATE INSUFFISANCE INSUFFISANCE
JR NJ D'OPERATION D'OPERATION OPER MOYENNE INSTANTANEE
-4 -5 (6)=(5)/NJ (7)=(6)-(3) (8)=(4)-(3)
Le montant négatif signifie qu’au jour 9, la BOA était en manque de trésorerie. Par
conséquent elle est susceptible à la pénalité de la BCM. Pour y remédier, elle aurait dû
avancer une démarche de refinancement, parmi ceux proposés dans la section précédente.
Dans cette situation, il lui serait plus raisonnable d’opter pour le mode de refinancement le
plus rapide, soit le prêt face à face auprès de ses confrères pour combler cette insuffisance.
Toutefois, ces opérations peuvent servir aux banques primaires du fait que sur le marché elles
peuvent faire fructifier leurs excédents et en cas d’insuffisance avoir la liquidité dont elles ont
besoins.
PARTIE III :
DISCUSSIONS ET RECOMMENDATIONS
Chapitre I : Discussions
Dans ce chapitre, nous allons discuter les résultats collectés lors du stage et de l’entretien
effectué au niveau de la BOA Antaninarenina en deux sections, soit respectivement celles
relatives à la première hypothèse et la seconde.
On peut relever que de son environnement interne, la réussite de la banque reflète la qualité de
son personnel. Et des ressources humaines qualifiées sont une clé majeure de l’efficacité de la
banque, d’où l’assurance du bon fonctionnement et de la bonne gestion de son système
financier.
Compte tenu de ces faiblesses, les menaces suivantes pourraient entraver à une meilleure
rentabilité du système financier de la BOA :
- Vu l’informalité fréquente observée chez les PME (corruptions, fraudes…), la BOA
est exposée à un risque de non solvabilité de ces dernières, qui pourrait être causée par
leur dissolution par exemple.
- La BOA pourrait aussi être exposée à une insécurité financière si elle ne commence
pas à appliquer comme il se doit, les règles de fonctionnement imposées par la CSBF
57
et faire ressortir à temps convenu tous les indicateurs de performances règlementés par
celle-ci.
Les relations de la banque avec son environnement est la base principale de l’effectivité de ses
activités. Bien évidemment, cet environnement ne se limite pas qu’aux clients, les autres
banques et l’Etat, mais s’agit aussi sur son environnement PESTEL.
10
Annexe n°02
58
De ses faiblesses, l’environnement de la BOA lui contraint des menaces qui risquent de nuire
ses activités dans le système bancaire.
- L’instabilité politique du pays, le changement brusque du régime politique, sont des
facteurs de régression de performance financière de la banque. En effet, dans un pays
où la politique est trop mouvementée, s’en suit une déstabilisation économique du
pays. De ce fait les acteurs économiques n’osent pas trop prendre des initiatives
d’investissement par peur de risque de non rentabilisation voire la perte de fonds. De
son côté la banque risque l’insolvabilité de ses clients en premier lieu, et risque la
baisse de la rentabilité de son métier bancaire par la baisse d’utilisation des offres par
ses clients : la crise politico-économique ralentie l’activité bancaire.
- Le piratage informatique au niveau des TPE représente une grande menace à la BOA.
Elle affecte l’assurance des clients et conduit au risque de perte de marché, ce qui
n’est favorable ni à l’activité de la BOA, ni à sa situation financière.
59
- Un client insatisfait et non rassuré risque de retirer ses fonds au sein de la banque. Et
si jamais ce retrait se fait en ruée massive, non seulement l’image de la banque ruine,
mais aussi elle risque la faillite, d’où sa dissolution du marché monétaire.
11
Annexe n° 02
60
Compte tenu de son rapport d’activité annuel de 2015 à 2016, on a pu constater que la BOA
est soumise à un coût de risque qui s’est élevé jusqu’à 122.5 % en fin 2016. Un coût de risque
élevé coure à la déstabilisation de sa situation financière, voire lui conduire à des difficultés
financières.
Dans le cadre de son activité bancaire, la BOA se distingue de ses concurrents par ses
qualités, représentées par les forces et les opportunités de son environnement et de la gestion
de sa trésorerie. Et dans le même cadre, elle est exposée à des risques, vu l’enjeu de ses
activités.
62
Chapitre II : Recommandations
La BOA est considérée comme une banque rentable et efficace du point de vu financier, par
rapport à ses forces et opportunités, aussi bien que par rapport à la situation récapitulative de
ses activités annuelles de 2015 à 2016. Mais vu que des anomalies ont été constatées au
niveau de l’ensemble de son fonctionnement, ceux représentés par ses faiblesses et ses
menaces, nous nous proposerons d’y remédier par des recommandations personnelles.
- Dans ses activités de transactions avec ses clients, la fonction d’exploitation devrait
renforcer l’analyse des informations relatives à l’évaluation des crédits à accorder à
ceux-ci, surtout les PME, qui assez souvent présentent des documents financiers non
fiables (corrompus), afin d’éviter le risque de non solvabilité de ces clients pouvant
être causé par une dissolution dans le cas des PME, d’où le risque de non
remboursement des dettes auprès de la BOA.
- Aussi, elle ne devrait non plus se permettre de négliger les règlementations auxquelles
le système financier de la banque devrait être soumis selon la CSBF. Bien qu’elle se
croit être portée hors de danger vu l’importance des dépôts du public par rapport aux
crédits demandés par ses clients, la considération des risques lui sera tout de même
une marge de précaution sur le long terme, dans l’exercice du métier bancaire.
P.S : - Compte tenu de la réclamation des clients, comme quoi les offres ne la BOA ne
correspondent pas aux services rendus, elle devrait réorganiser ses politiques exécutives ou
reformuler ses offres de manière à ce qu’ils correspondent un peu plus à la réalité afin d’éviter
la déception des clients, qui pourrait causer la perte de part de marché.
- La BOA devrait aussi envisager une politique pour développer davantage sa part de
marché sur le marché monétaire, en vue d’éliminer ses concurrences et d’en être la plus
convoitée de toutes les banques du système bancaire malgache. Pour ce faire, elle pourrait
lancer une campagne de dépôts, proposer de nouvelles offres répondant plus aux besoins
quotidien de sa clientèle, envisager une baisse de taux à l’emprunt ou une hausse de taux à
l’épargne (tenant compte de la variation de taux d’intérêt), proposition de pack plus flexible,
etc.
12
https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/536859/ratio-de-liquidite
66
Ces ratios serviront à la BOA d’établir un diagnostic financier global de son activité bancaire.
Les éléments du bilan constituent des éléments de rentabilité. La notion de rentabilité mène à
s’intéresser à l’étude du seuil de rentabilité, qui est le chiffre d’affaires auquel l’entreprise ne
réalise ni bénéfice ni perte. Il semble important à la banque de connaître en permanence sa
rentabilité financière dans le cadre de ses activités ; elle lui permettra d’identifier l’état de sa
structure financière, ce qui amènera la banque à une prise de décision d’amélioration de ses
finances.
Le système de financement interne d’une banque remet en question plusieurs indicateurs, que
ce soit interne à la banque ou externe soit-il. Bien que ces indicateurs présentent les forces et
les opportunités de pérennité de la BOA, ils font également ressortir ses faiblesses, qui
représentent des menaces pour son activité et sa finance. Ces risques ou menaces sont tout de
même prévisibles et corrigibles, ce qui nous a menés dans les suggestions et recommandations
ci-dessus.
68
CONCLUSION
Une banque est une entreprise spécialisée dans le commerce de l’argent, il joue d’une part le
rôle de l’intermédiaire financier entre les épargnants et les demandeurs de prêts, il reçoit de
l’argent de gens qui veulent les réserver sous forme de dépôts, et les prêtent à ceux qui en ont
besoin. Elle propose d’une autre part une multitude de services financiers comme la gestion
quotidienne des comptes bancaires et des moyens de paiement de ses clients, et intervient sur
les marchés financiers en investissant dans les bourses.
Sur le plan économique les banques jouent un rôle majeur dont les effets sont non
négligeables. Si généralement elles œuvrent dans la gestion de finance de ses clients, en
récoltant leurs dépôts d’argents ou en leur procurant des crédits, il faut savoir qu’elles peuvent
également assurer d’autres missions plus importantes comme l’intermédiation financière entre
agents économiques et la création monétaire. On peut dire alors que les banques financent
l’économie.
Dans le domaine financier, le secteur bancaire agit comme l'épine dorsale de l'entreprise
moderne. Le développement économique d’un pays dépend principalement de son système
bancaire. En effet, les banques sont essentielles à notre économie. La principale fonction des
banques consiste en la réserve de l'argent des titulaires de comptes et l'utiliser en le prêtant à
d'autres personnes en nécessité. Elles permettent de palier les imperfections et les défaillances
du marché financier par ses rôles d’institution financière.
Une entreprise, pour financer son activité, peut faire appel à différent mode des financements.
Le choix de financement le mieux approprié est un des aspects déterminants de la stratégie
financière. Le financement est l'opération qui consiste à obtenir des ressources monétaires
nécessaires à la réalisation d'un projet. Dans le sens étymologique, financer c'est assuré les
ressources financières nécessaires à la création ou au fonctionnement d'une entreprise.
Afin de répondre à ce sujet d’étude, nous avons pris en compte deux hypothèses :
- L’environnement de la banque influence en grande partie à son système de financement
- La bonne gestion de la trésorerie de la banque est un facteur clé à son efficacité.
D’après les informations que nous avons pu dépouiller suite aux descentes effectuées, nous
avons abouti à des résultats d’étude qui nous ont permis d’apprécier ou de rejeter ces
hypothèses.
D’une part, la banque est un acteur économique qui s’effectue au niveau d’un environnement
diversifié et éventuellement en perpétuel mouvement, ce qui fait que l’effectivité de ses
activités dépend fortement de ce paramètre environnemental. Ce milieu est vaste et renferme
aussi d’autres acteurs économiques qui contribueront directement ou non au système bancaire.
Dans le cadre de système de financement de la banque, en tout cas ce observé à la BOA
Madagascar, cet environnement est représenté par un domaine d’activité stratégique (DAS) de
son environnement interne et de quelques facteurs clés de son environnement externe.
La fonction d’exploitation, composée des activités bancaires liées au corporate (chargé des
grandes entreprises) et au retail (agence de traitement d’opération de clients particuliers) joue
un rôle important dans la structure financière de la banque. En effet de par cette fonction, la
banque a la capacité de puiser des ressources par la prospection de clients et la prise de part
considérable sur le marché bancaire. Ces clients constitués par les gros clients et les clients
particuliers seront les acteurs principaux au métier habituel de la banque : l’épargne de leurs
fonds disponibles auprès de la banque et l’octroi de crédits pour les acteurs en besoin de
financement, d’où la collecte de crédits en contre partie. La majorité des ressources de la
banque est formée par ces dépôts de sa clientèle. Plus elle détient davantage de clients, plus se
ressource financière s’améliore : effectivement la fonction d’exploitation prend grand part au
système de financement de la banque.
La fonction de trésorerie quant à elle est le cœur moteur de la banque. Toutes ses activités
d’investissement ou de placement y prennent racine. Elle fournit à la banque les informations
financières nécessaires à une prise de décision en vue de l’amélioration de sa performance
70
financière. Dans notre étude, la trésorerie de la banque peut être évaluée, aussi en monnaie
locale (MGA), aussi en devises. Les opérations financières qui s’y effectuent sont différentes.
La trésorerie domestique fournit à la banque les informations relatives à sa santé financière
par le biais des indicateurs financiers, établi les prévisions de trésorerie, anticipe les besoins
en fonds de roulement … Elle assure de dégager la situation de la trésorerie de la banque et
d’en prendre les mesures nécessaires y afférentes :optimiser la rentabilité en cas d’excédent
par des placements et des investissements ou chercher à compenser les insuffisances de
trésorerie par le biais d’évaluation d’un moyen de refinancement moins coûteux. Quant à la
trésorerie en devises, il s’agit de réguler les achats et les ventes de devises sur le MID en
tirant profit des variations de cours et de taux de change.
Dans tous les cas, la fonction de trésorerie agit directement dans la gestion du système de
financement de la banque.
Considérer le facteur financier comme DAS rappelle que ceci représente la base de l’existence
de la banque. Les capitaux des actionnaires, les dépôts du public et les fonds de roulement
sont les principaux éléments constitutifs de la finance de la banque. Dans le cas de la BOA, la
structure financière relevant de ce facteur lui a été plutôt favorable sur les deux années
précédentes, vu qu’on a pu observer une hausse générale de sa structure financière.
Et puis l’investissement en technologie moderne n’est que rentable à la banque vu que non
seulement l’utilisation de la technologie accélère les activités bancaires, mais aussi
l’utilisation des TPE rapporte de considérable rémunération à la banque compte tenu des frais
de prélèvement bancaires.
Ont été considérés comme acteurs clés de son environnement externe par contre, ses clients,
les banques confrères et l’Etat représenté par la BCM. Cet environnement externe confirme
directement l’hypothèse comme quoi, oui il prend part directement tau système financier de la
banque. Effectivement, c’est de cet environnement qu’elle puise ses moyens de
refinancement.
Qu’importe la nature de transaction entre la banque et ses clients donc, elle en tire toujours
profit, ce qui fait que les clients sont primordialement indispensable dans ‘activité bancaire,
soit aussi sa finance.
L’Etat quant à lui, touche le système de financement de la banque, directement par son
intervention au refinancement de celle-ci suite à une insuffisance de trésorerie, à travers la
banque centrale, du fait qu’elle soit la banque des banques et que son rôle principal est de
réguler la circulation monétaire de ces banques commerciales.
Compte tenu de tous ces paramètres, nous tenons donc à confirmer que le domaine d’activité
stratégique de la banque, du moins dans le cas de la BOA, et son environnement externe
représenté par ses clients, les autres institutions financières et l’Etat, influence en partie
entière à son système de financement. L’absence de l’un d’entre ces facteurs pourra nuire à la
finance de la banque et la déstabiliser.
D’autre part, une bonne gestion de la trésorerie de la banque est un facteur clé à son efficacité.
Les objectifs en terme de gestion de trésorerie étant d’éviter les insuffisances de trésorerie,
d'accélérer les rentrées d'argent, d'obtenir le meilleur crédit possible et d'utiliser de façon
optimale la trésorerie, à la BOA des procédures reliées à cela y sont adaptées.
D’abord, pour constater cette insuffisance, la gestion de trésorerie est amenée à établir les
instruments nécessaire à la suivie de trésorerie. Entre autres nous avons cité le suivi du
tableau des réserves obligatoires (R.O), le suivi des mouvements de fonds, le suivi de
l’évaluation des flux de trésorerie, le ratio de liquidité et les prévisions de trésorerie. La liste
n’est pas complète, mais vu que nous avons été tenues dans la confidentialité du métier, ceux
72
sont ceux que nous avons pu exploiter. Ces outils visent à identifier la situation de la
trésorerie de la banque, si celle-ci est en excès ou en insuffisance, et sa situation financière ; et
de là à en prendre les décisions nécessaires afin d’y remédier.
En cas d’abondance de la trésorerie par contre, la banque est conseillée à prendre des mesures
de rentabilisation de celle-ci, en vue d’améliorer davantage sa situation financière. Les
possibilités s’offrant à la banque étant principalement le placement en bon de trésor par
adjudication (BTA) ou par investissement dans des activités rentables.
La gestion de la trésorerie joue à pallier les imperfections financières de la banque. Ceci dit, il
est évident que sa bonne gestion est un facteur clé de l’efficacité de la banque, et ce surtout
financièrement : elle favorise l’atteinte de l’objectif général de maximisation de profit.
La banque constitue un acteur économique d’un système. Elle agit sur l’économie de manière
très directe et très délicate, vice et versa. La mondialisation de nos ères est un paramètre que
l’on ne devrait négliger en aucun cas, dans ce système économique aussi bien que dans le
système bancaire, vu qu’elle fait partie de son environnement externe soit PESTEL. A
Madagascar, les entreprises et diverses institutions font de leur mieux pour s’adapter à cette
mondialisation, exprimée par le développement évolutif des lois règlementaires, et surtout de
la technologie. Si nous ne tiendrons compte que des informations de la BOA, nous avons
retenu qu’elle use de terminal de paiement électronique, qui en effet est une forme
d’adaptation à la mondialisation technologique. Dernièrement nous entendons parler du
BITCOIN et de la BLOCKCHAIN. L’adaptation du système bancaire malgache à cette
nouvelle technologie s’annoncera-t-elle efficace à sa structure financière ?
VII
BIBLIOGRAPHIE
Chacune de ces ouvrages concourent à des notions de gestion bancaire. Ce qui nous a
principalement intéressées sont : généralités sur les banques, les notions de gestion bancaire,
l’environnement interne et externe de la banque et la gestion de la trésorerie de la banque.
VIII
WEBOGRAPHIE
1- http://www.memoireonline.com/03/12/5500/m_Analyse-des-sources-de-financement-
d-une-institution-financiere-bancaire-cas-de-la-B-I-A-C-de-217.html du 22 août 2017
2- www.rachatducredit.com du 30 juin 2018
3- http://www.boa.mg/banque-madagascar-rapportannuel du 15 juin 2018
4- http://www.tresorpublic.mg/?page_id=214&content=service&type=bon_tresor du 18-
06-18
5- https://comptabilite.ooreka.fr/astuce/voir/536859/ratio-de-liquidite du 03-07-18
IX
ANNEXES
X
Conditions de souscription
Dépôt d'offre de souscription à la BCM 10min avant la séance d'adjudication, constitution de
garantie (5 % du nominal) à déposer avec 03 exemplaires du formulaire dûment rempli lors de
la souscription.
XIV
XV
Les établissements de crédit sont autorisés par la loi n° 95-030 du 22 février 1996 à exercer
divers types d’activités :
1. Ils sont d’abord habilités, dans les conditions fixées par leur agrément, à effectuer les
opérations de banque définies aux articles 3 à 6 de la loi susvisée, à savoir, la
réception de fonds du public, la distribution de crédits et la mise à disposition des
moyens de paiement.
2. Ils peuvent également effectuer les opérations connexes dont une liste non limitative
est énoncée à l’article 7 de la loi susvisée. Ces opérations connexes comprennent
notamment les changes, la location de compartiments de coffre-fort, le placement,
l’assistance et le conseil.
3. Les dispositions de l’article 8 leur permettent et ce, dans les conditions définies par
instruction de la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF) de :
prendre ou détenir des participations dans des entreprises existantes ou en
création,
exercer à titre habituel des activités, autres que celles mentionnées ci-dessus.
Il est interdit à toute personne physique ou morale, autre qu’un établissement de crédit
d’effectuer à titre habituel des opérations de banque et à toute entreprise, autre qu’un
établissement de crédit de recevoir du public des fonds à vue ou à moins de deux ans de terme
(article 10).
Les activités des institutions de microfinance (IMF) sont définies dans la loi n° 2005-016. Les
IMF sont habilitées à effectuer la collecte de l’épargne et l’octroi de micro-crédits. Elles
peuvent également effectuer des opérations connexes telles que :
- les opérations de virement interne, pour le compte de la clientèle, effectuées au sein d’une
même institution de microfinance ou au sein d’un réseau mutualiste ;
- la location de coffre-fort ;
- les prestations de conseil et de formation ;
- les virements de fonds, non libellés en devises, avec les établissements de crédit habilités à
effectuer ces opérations à Madagascar.
La loi sur la microfinance distingue trois niveaux progressifs de classification d’IMF (IMF 1 à
3). Plus le niveau est élevé, plus les opérations sont complexes et les ressources,
l’organisation, le degré d’institutionnalisation et le contrôle plus développés.
XVI
La CSBF fixe par voie d’instructions les règles relatives aux normes de gestion et règles de
prudence que les établissements de crédit doivent respecter en vue notamment de garantir leur
liquidité, leur solvabilité et l’équilibre de leur structure financière (article 41 de la loi n° 95-
030).
Les normes de gestion et règles de prudence en vigueur concernent essentiellement :
La définition des fonds propres disponibles (instruction n° 001/00-CSBF du 1er février
2000).
- Instruction n° 003/94-CCBEF du 29
décembre 1994
- Instruction n° 002/99-CSBF du 22 juillet
1999
- Décision n° 002/2004-CSBF/P du 21 avril
Ratio de division des risques
2004
- Décision n° 006/2004-CSBF/P du 7 juin
2004
- Décision n°001/2007-CSBF du 29 janvier
2007
3. Règles de gestion
- Instruction n° 002/2006-CSBF du 13 octobre
Règles de provisionnement des
2006
risques
On dit que la banque est au cœur de l’économie. D’un œil extérieur, on se pose pleines de
questions sur comment fait la banque pour garder sa part de marché et à quel point elle a la
capacité de répondre aux besoins de ses clients. Par rapport aux autres entreprises à but
lucratif, la banque semble être un cas complexe, ce qui a éveillé notre curiosité d’en savoir
plus et d’y orienter notre sujet de mémoire.
Comme le thème l’annonce, nous aimerions savoir plus sur comment procèdent les banques
pour se procurer les financements nécessaires à son fonctionnement régulier et au maintien de
ses activités. Nous souhaitons sur ce étudié la politique de refinancement de la banque.
Ainsi, nous cherchons à affirmer ou non les hypothèses que nous avons posé dans notre plan
de travail :
- L’environnement de la banque contribue en partie à son financement.
- Une bonne gestion de la trésorerie de la banque garantit son efficacité.