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FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET
DE SOCIOLOGIE
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DEPARTEMENT DE GESTION
Présenté par :
RANDIMBISON Pitany Delphine Denia
Sous l’encadrement de :
REMERCIEMENTS
Aussi, nous adressons également nos sincères reconnaissances à nos parents ainsi qu’à la
famille qui nous ont apporté leurs soutiens durant nos études.
-II-
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
BC : Bon de Commande
BL : bon de Livraison
DG : Directeur Générale
OS : Ordre de Service
PV : Procès Verbal
Stock…………………………………………………………………………..38
INTRODUCTION
Actuellement, la concurrence entre les entreprises est devenue de plus en plus intense
due à l’augmentation du nombre des opérateurs économiques afin de satisfaire les demandes
tout en gagnant une meilleure part de marché. Des fraudes et scandales financiers ont été
repérés au sein des entreprises à travers le monde. Cette situation est imputable à plusieurs
causes mais dans la majorité des cas, l’absence ou les manquements au dispositif de contrôle
interne ont été constatés.
Pour permettre à l’entreprise d’affronter ces manipulations frauduleuses et scandales
financiers, des mesures de contrôle sont nécessaires, à savoir le contrôle interne et le contrôle
de gestion.
L’instauration du contrôle interne permet à l’entreprise d’éviter les résultats indésirables
comme les erreurs, les fraudes et les vols qui sont, des facteurs nuisant pour l’entreprise.
mois auprès de la direction de l’audit interne au sein de cette société, des entretiens, des
consultations des données internes, des ouvrages, des cours théoriques, des consultations du
site web.
Nous avons choisi comme thème de mémoire
« Contribution à l’amélioration des dispositifs de contrôle interne de la Caisse d’Epargne de
Madagascar ».
- Donner un reflet d’image meilleur de la CEM vis-à-vis de sa clientèle ainsi que de ses
partenaires.
Pour ce faire, cet ouvrage se divise en trois grandes parties dont la première consiste à
présenter la généralité sur la société CEM, ensuite le cadre théorique du système de contrôle
interne. La deuxième partie qui est le corps même de notre étude se focalise sur l’analyse du
système de contrôle interne de la CEM. Nous l’aborderons en décrivant le système de
contrôle interne existant au sein de la CEM, et en détectant les risques. Et finalement la
troisième partie évoque les propositions et recommandations permettant à la CEM de
renforcer son système de contrôle interne.
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PREMIERE PARTIE :
Nous allons commencer notre étude par les renseignements concernant la société et en suite
des théories de base sur le contrôle interne nécessaires pour de notre analyse. Dans cette
première partie, il va y avoir deux chapitres :
- Généralité sur la Caisse d’Epargne de Madagascar,
- Cadre théorique sur le système de contrôle interne.
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(CEM)
Section 1 : PRESENTATION DE LA SOCIETE
a - Historique
La CEM a été conçue dans le but de contribuer au bon fonctionnement des relations
économiques dans le pays.
Cette nouvelle loi n’était pas encore promulguée, ce qui mettait encore la Caisse d’Epargne
dans une période de transition entre son statut d’EPIC et son nouveau statut de SA, jusqu’en
2003, année où il y a eu lieu la mise en place d’un conseil d’administration et la nomination
d’un Directeur Général (DG)
Après avoir acquis son autonomie en juillet 2006, la CEM devient une agence d’exécution
dans le cadre du projet Finance du programme Millenium Challenge Account (MCA).
A partir de 2007, la CEM entrait dans les opérations de micro crédit. Pour ce faire, la
fondation allemande des caisses d’épargnes, dans le cadre d’un accord de coopération
technique de 2 ans, va doter des matériels adéquats et dispenser des formations aux agents de
la CEM.
Cette dernière densifiera son réseau d’agences en ouvrant de nouvelles dans les régions à
fortes potentialités économiques telles que Vakinakaratra, Boeny, Amoron’i Mania.
Il faut noter que dans le cadre de la célébration de son 90è Anniversaire en 2008, la CEM a
organisé diverse activités marquant cet événement. Dans ses perspectives d’avenir, pour
s’élargir, la CEM a comme vision de mettre en fonction quatre nouvelles agences dans quatre
différentes régions de l’île avec la participation du MCA. Elle envisage de devenir une
institution financière tout en espérant de pouvoir offrir à sa clientèle des produits et services
bancaires satisfaisant à l’horizon de 2012.
Le champ d’intervention des auditeurs est très vaste, mais leur intervention dépend en général
des recommandations des auditeurs externes et des cas antérieurs.
L’activité de chaque établissement est définie par la catégorie pour laquelle elle est
agréée, et cette condition d’exercice de l’activité est précisée dans la loi bancaire.
Ces établissements de crédit doivent être constitués sous forme d’une personne morale et doit
avoir au jour de leur constitution de capital libéré le montant exigé en MGA :
- 1 200 000 000 pour les banques territoriales et les institutions financière spécialisées,
- 400 000 000 pour les établissements financiers.
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Dans notre cas d’espèce, la CEM envisage de devenir une banque territoriale qui aura comme
activité d’effectuer les opérations de banque à partir de l’année 2012.
L’exercice d’activité des établissements de crédit est subordonné à l’agrément de la CSBF
suivant l’Instruction n° 002/97-CSBF du 2 juin 1997 qui précise les modalités et procédures
en matière d’agrément.
Concernant les caractéristiques des opérations exercées par les établissements de crédit, des
conditions sont fixées par les textes comme par exemple les établissements de crédit doivent
être contrôlés par au moins deux commissaires aux comptes. Ceci est dans le but de certifier
les comptes annuels, s’assurer et attester l’exactitude, la sincérité et la régularité des
informations destinées aux autorités et au public.
En matière de contrôle interne, selon l’Instruction N° 006/2000-CSBF relative au contrôle
interne des établissements de crédits, les établissements de crédit doivent mettre en place un
dispositif de prévention des risques répondant aux principes suivants :
- principe de séparation de fonction,
- claire définition des postes, des attributions et identification des responsabilités,
- inventaire des risques liés aux différentes fonctions et mesures de risques,
- définition et mis à jours des manuels de procédures,
- existence d’une grille de pouvoirs et de décision.
moyens et procédures mis en place par la direction pour la prévention des risques, le suivi et
la maîtrise des risques inhérents à un établissement dans le but d’assurer la pérennisation de
celle-ci.
a - Le plan d’organisation
Le plan d’organisation doit être en premier lieu concrétisé par un organigramme de
l’entreprise car il permet à celle-ci de définir et de déterminer clairement la séparation des
fonctions et la distribution des tâches au sein d’une entreprise. Autrement dit, chaque
organisation doit élaborer un plan d’organisation respectant son propre objectif et il doit y
figurer pour chaque poste la nature des travaux à effectuer, les limites d’autorité ainsi que
l’objectif de la fonction. Ce qui permet à l’entreprise d’éviter la confusion des tâches. Il peut
indiquer aussi la relation de subordination.
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En tant que dispositif de surveillance et de sécurité, le contrôle interne a pour but d’une
part d’assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des
informations existant dans celle-ci ; d’autre part, de surveiller l’application des instructions de
la direction et de favoriser l’amélioration des performances.
Dans son ensemble le système du contrôle interne veille à la bonne marche de
l’entreprise dans la limite du possible par un minimum de coût mais avec une énorme
efficacité, autrement dit c’est la règle du coût /avantage.
Il permet donc de prévenir et de détecter les anomalies y compris les fraudes, les erreurs et les
vols. Par conclusion, l’objectif ultime de contrôle interne est la maîtrise des activités de
l’organisme et la conduite de ses opérations de façon la plus efficace, efficiente sécurisée
possible.
Le contrôle interne doit être adéquat avec les caractéristiques de l’entreprise et son
environnement pour qu’il ne soit pas rigide et contraignant.
On distingue deux types de contrôle interne qui sont :
- le contrôle administratif et comptable,
- le contrôle préventif et de détection.
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- Le contrôle administratif
Le principal objectif de ce contrôle est d’assurer par ses moyens une gestion
ordonnée, efficace et efficiente des activités de l’entreprise. Cela signifie que le contrôle
administratif vise à la bonne marche de l’entreprise en assurant l’application des directives.
Comme par exemple, l’application des politiques d’embauche
- Le contrôle comptable
Ce contrôle a pour objectif de donner la certitude sur les informations présentées dans
les états financiers. Comme par exemples :
- utilisation des pièces pré- numérotés,
- confrontation des pièces justificatives avant l’enregistrement.
Dans cette section, nous allons voir deux points dont le premier consiste à décrire les
phases d’analyse du système de contrôle interne tandis que le second point consiste à
énumérer les méthodes de description du système.
- description du système qui peut se faire narrativement pour le cas des systèmes peu
complexes et graphiquement pour le cas du système complexe. Généralement il est plus facile
de procéder à cette dernière au lieu de faire une description narrative ;
- test de cheminement c’est pour savoir si le système a subit des changements pour
assurer la bonne description du système ;
- évaluation du contrôle interne qui peut être effectué, afin de juger de l’efficacité du
système de contrôle interne et de garantir que les méthodes ou procédures prescrites mènent
aux résultats souhaités.
a - La description narrative
Cette méthode est utilisée pour un système peu complexe. Elle n’est pas appropriée
pour le système très longue car il peut être difficile de comprendre la narration et le suivit de
toutes les étapes du cycle. Il est donc préférable de courir à la description graphique.
b - La description graphique
Cette méthode est appropriée pour faire une description du système complexe. Elle
permet de suivre facilement la circulation des documents afin de ressortir les forces et les
faiblesses du système. Lors de cette description, il s’agit présenter le cheminement des
documents par des symboles conventionnels à partir des successions des tâches et les services
qui y interviennent.
Les éléments qui doivent être au moins figurés dans le QCI sont :
- l’objectif de question,
- les réponses : - « OUI » pour les situations favorables
- « NON » pour les situations défavorables
- « N/A » pour la non application,
- commentaire concernant les observations relatives aux réponses négatives.
Par conclusion, cette partie nous a permis de prendre connaissance d’une part des
caractéristiques de la CEM et d’autre part, les points importants qu’il faut retenir au sujet de
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système de contrôle interne. La revue de ces cadres généraux nous permettra de savoir en
quoi va consister notre analyse.
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DEUXIEME PARTIE :
Après avoir effectuer le cadre général de l’étude dans la première partie, dans cette partie
l’analyse respective des cycles ci-après sera analysée :
- le cycle achats/ fournisseurs,
- le cycle paie et rémunération,
- le cycle stock,
- le cycle immobilisation,
- le cycle trésorerie.
Depuis l’année 2007, cette procédure est soumise au code des marchés publics (cf. Annexe
I).
Un service dit PRMP acronyme de Personnes Responsables des Marchés Publics est le
premier responsable pour l’assurance que toutes les opérations et procédures des achats sont
faites selon le code des marchés publics. Il existe quatre types de marchés décrits suivant le
code des marchés publics à savoir :
- le marché de travail,
- le marché de fourniture,
- le marché des services,
- le marché de prestation intellectuelle.
Pour ces quatre natures de marchés, les procédures sont différentes les unes des autres selon
le montant estimé pour leur acquisition ou accomplissement définis dans le code des marchés
publics.
Deuxième étapes :
Une fois visée par le GAC et le DCG, la fiche d’ouverture est envoyée directement
auprès du PRMP car il incombe à ce service d’entamer tout le marché suivant le cadrage
défini par le code des marchés publics.
Pour être sûr de l’utilité de l’achat, en ce qui concerne les fournitures et les articles stockés, le
PRMP procède selon la procédure ci- après :
- Demander oralement au magasinier si l’article existe en stock et en quantité voulue,
- Au cas où il en existe, la fiche d’ouverture est envoyée directement au service logistique
pour la livraison directe de l’article au service initiateur de la commande. Dans le cas
contraire, le PRMP doit entamer les procédures d’achat qui y correspondent.
Le code des marchés publics définit en avance toutes les procédures à suivre selon le type de
marché ainsi que le montant. Mais pour tous les types de marché, dans le cas où le montant
atteint le seuil minimal de passation de marché, l’organisation se déroule comme suit :
- Un avis d’appel d’offre est publié par voie d’affichage ainsi que par les journaux de grande
diffusion. Cette publication doit être effectuée trois semaines avant la date limite de remise de
l’offre.
- Un document dit DAO (Dossier d’Appel d’Offre) est à récupérer auprès du PRMP par tous
les fournisseurs intéressés par l’offre.
- Dans ce document, figurent toutes les spécificités du marché dans le but d’éviter les risques
de fraude. Des fois, le DAO (cf. Annexe II) est à vendre mais il se peut qu’il soit récupéré
gratuitement chez le PRMP.
Troisième étape :
Après la remise des dossiers de l’offre par les candidats, un dépouillement est effectué
par cinq personnes qui représentent le PRMP ainsi que les représentants des fournisseurs.
Une fois que le dépouillement touche à sa fin, on passe à l’évaluation qui consiste à confirmer
les documents, à faire une vérification arithmétique afin de comparer toutes les offres reçues.
Lors de l’évaluation, cinq personnes venant du PRMP ainsi que les membres de la
commission technique d’Evaluation (CTE) y participent.
Généralement, le marché est attribué au fournisseur le moins disant.
Après le choix du fournisseur, un Bon de Commande (BC) est établi s’il s’agit d’un marché
des fournitures ou d’un marché des prestations intellectuelles. Le BC (cf. Annexe II) se fait en
trois exemplaires et sont signés par la PRMP. Les trois exemplaires de BC sont de couleur
différente, blanche pour l’original, jaune et vert pour les souches.
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Schéma N°02 : Schéma du diagramme de circulation des documents durant la phase de déclanchement de la commande
Non Stock
F.O
Analyse
budgétaire
Non approuvée
F.O Approbatio
n de DCG
Service intervenant
Service Direction Service logistique GAC DCG PRMP
demandeur concernée
Procédures
F.O
F.O
8) La F.O est envoyé au PRMP
Publication
DV d’appel
Schéma n°03 : Schéma d’un diagramme de circulation des documents lors de la réception
Début
Taches Fournisseur
B.L
1) Pour la réception le FRNS établit :
P.V
Oui Oui
Oui
Légendes
Début et fin
Alternative de décision
Approbation
Classement
Renvoi
Actuellement, il n’existe pas encore un manuel de procédure écrite concernant les opérations
de stockage mais le service responsable qui n’est autre que le service logistique qui est lui
même sous la direction de la DAG procède comme suit :
- Pour la demande des fournitures, le service demandeur doit exprimer ses besoins dans une
fiche pré- imprimée à récupérer auprès du service logistique. Cette fiche contient les
spécificités de l’article demandé suivant le besoin du service demandeur. La fiche doit être
approuvée par le chef de service demandeur avant d’être envoyée au service logistique pour
les cellules autres que les agences.
- Pour le cas des agences, la demande de fourniture doit d’abord être envoyée au service
d’appuis aux agences qui n’est autre que la DRE pour une approbation car cette direction va
d’abord analyser la réalité de la demande puis la valider avant de la faire parvenir auprès du
service logistique.
- Une fois que le service logistique reçoit la demande de fourniture, il met d’abord en
évidence la réalité du besoin suivant la consommation et le fonctionnement du service
demandeur pour savoir l’utilité de commande par rapport au rôle du service demandeur.
Suite à cela, deux cas peuvent se présenter :
Premier cas :
Si c’est une demande d’article, le service logistique fait un suivi de stock théorique en tenant
compte de la disponibilité de l’article dans le stock ainsi que la fréquence de demande du
service demandeur concernant l’article en question.
Après avoir validée la fiche pré –imprimée, le responsable du service logistique envoie cette
fiche au magasinier pour la sortie physique du stock s’il en existe. Dans le cas contraire, la
demande de fourniture est renvoyée auprès du service demandeur pour un établissement du
fiche d’ouverture envoyée au PRMP.
Deuxième cas :
Dans le cas où la demande concerne une immobilisation, après vérification si le bien
demandé correspond au besoin réel du service demandeur, et que celui-ci figure dans le
budget, le service logistique transmet le besoin au PRMP pour le cadrage nécessaire. En clair
la demande d’immobilisation ne provoque pas un suivit de stock car les immobilisations ne
figurent pas dans le stock.
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des stylos détériorés, on les considère parmi les sorties du service logistique, ceci avec
l’accord de l’auditeur interne au moment de l’inventaire.
Quand l’objet détérioré est d’une valeur plus importante, on demande l’avis de la direction
générale pour les décisions à prendre, comme c’est le cas des cartouches d’encre détériorés.
Après toutes les confrontations durant l’inventaire, il se peut qu’un écart soit constaté. Si tel
cas se présente, on remet en question les causes possibles de l’écart en procédant à la
vérification des entrées et surtout de sortie des stocks. Il arrive même parfois de demander
auprès des services qui ont utilisé l’article de vérifier les quantités exactes qui leurs ont été
livrés. Tout cela est dans le but d’avoir une confirmation sur le flux réel des stocks.
Pour la valorisation des stocks, la CEM utilise la méthode CMUP (Coût Moyen Unitaire
Pondéré).
Schéma N°04 : Schéma d’un diagramme de circulation des documents lors de l’opération des stocks
Début
1) Etablissement de demande
de Fourniture et transfert de Demande de Demande de
fourniture fourniture
ce document
Analyse du besoin
2) Analyse de la réalité du
besoin
Oui
S’il existe
en stock
3) Si l’article existe en stock, il Livraison
NON
sera directement livré au
Demande de Demande de
service demandeur, dans le fourniture fourniture
cas contraire, la demande
est renvoyée au Direction
Préparation d’un FO
concerné
F.O F.O
4) La Direction établi une F.O
puis l’envoie au service FIN
PRMP
Actuellement, la CEM compte 452 employés pour l’ensemble de toutes ses agences. Il
existe entre eux des employés fonctionnaires et des employés non fonctionnaires. Nous allons
essayer de décrire dans les sous- section qui suivent les différent politique au du service
ressources humaines.
Deuxième étape : Après le concours ou la sélection du dossier, le nouveau recruté sera appelé
auprès des services ressources humaines pour le remplissage de la fiche individuel ainsi que
pour lui faire parvenir les informations qui lui seront utiles.
Autrement dit, le service ressources humaines accueille le nouvel employé pour les
renseignements individuels et la signature du contrat à l’essai.
Le candidat retenu passe d’abord une période d’essai, pour les personnels cadre cette période
d’essai est de 6 mois tandis que pour les autres catégories elle dure 3 mois.
Après la période d’essai, le personnel est évalué avant d’être embauché comme un personnel
fixe de l’établissement et signe un contrat de travail par la suite.
Les éléments de paie sont tous signés par le responsable au niveau de chaque agence, puis
envoyés directement au service des ressources humaines pour le calcul et contrôle des états de
paie. En suite les états de paie sont envoyés au DG ou au DAG pour une approbation et
finalement envoyés auprès du service trésorerie pour le paiement.
Le paiement se fait à la fin du mois concerné. Il peut se faire par deux possibilités selon le
choix du personnel ; en espèce ou par un virement bancaire.
Comme le paiement de tout l’ensemble du personnel est centré au siège, les états de paie des
personnels des agences se trouvant dans les périphéries sont envoyés par des courriers
électroniques et ils prennent leurs salaires auprès de leur caisse d’agence. Le service des
ressources humaines envoie directement le total global des salaires des personnels des
agences par virement.
Pour les paiements en espèce, un bulletin de paie sera délivré au personnel (cf. Annexe II)
Le paiement en espèce se fait auprès de la caisse par un agent payeur auprès du service
trésorerie, tandis que, le paiement par virement bancaire permet de virer directement à la
banque les salaires des personnels concernés. Ce qui revient à dire que le service trésorerie
n’intervient pas concernant le virement du salaire des personnels des Agences.
Il est à noter qu’en cas d’accident de travail le personnel est directement envoyé à
l’hôpital, c’est à dire auprès des prestataires médicaux de la CEM comme le MSI, le HOMI,
etc.…
Le personnel a le pouvoir de choisir un prestataire médical selon sa convenance. Au cas où le
personnel souhaite aller aux prestataires médicaux publics, la CEM prend en charge la totalité
des dépenses. Autrement dit, si son choix était les prestataires médicaux privés, la société
recouvre une grande part des dépenses dont 80%, et le 20% restant sera à la charge du
personnel et qui lui sera retiré de sa paie suivant la quotité cessible.
Le tableau ci- après récapitule l’évolution du nombre du personnel au cours des cinq
dernières années
Tableau n°2: Tableau récapitulatif de variation du nombre des personnels
Nombre des Nombre des Nombre des Nombre des Nombre des
personnels nouveaux départs promotions dégradations
recrutés
2005 471 _ _ _ _
2006 469 5 7 _ _
2007 467 4 6 _ _
2008 462 2 7 2 _
2009 452 _ 10 2 2
Prêt
1 an d’ancienneté au
1 an d’ancienneté au 3 ans d’ancienneté au
niveau de la CEM
sein de la CEM sein de la CEM
Personne sans
Personne sans Personne sans
contrainte de Sanction
contrainte de Sanction contrainte de Sanction
Garantie
Préparation du dossier
Analyse de dossier
par comité d’octroi
NON
Accepter
Refusé
OUI
Edition de contrat
Etablissement de l’état de paie
Virement et comptabilisation
par la D.F
NON OUI
Agences
Virement en compte
épargne
Source : Réflexion personnelle
FIN
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a - Décaissement au niveau de la DF
- Virement de fonds
Toutes les cellules de la CEM ont chacun leur propre compte en banque que ce soit
BOA, BFV SG, ou BMOI….. Ces comptes servent pour les classements de fonds et pour le
virement de fonds venant de la Direction Financière. Le virement peut être du au besoin de
fonds, ou au règlement de dépense de fonctionnement effectué par les agences.
Il existe une personne responsable de suivi des comptes bancaires et des avoirs en caisse de
chaque agence.
En ce qui concerne le virement des fonds, les agences envoient une demande de fonds par
mail à la direction financière en cas de besoin de fonds. En d’autre terme, c’est la DF qui vire
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les fonds des agences par un virement bancaire. Le montant demandé par les agences doit
suivre les limites de fonds et les limites de caisse ; au dessus de ces limites, les cellules
doivent donner le motif de demande en excès. Cette limite dépende en général de volume des
opérations effectué par l’agence en question et sa localisation géographique.
Au niveau du contrôle des données, des missions sont attribués à un responsable afin qu’il
puisse :
- contrôler les respects des procédures de demande de fonds pour éviter le risque de vol ;
- Contrôler les demandes de fonds ;
- Vérifier les respects de limites de caisse banque de l’agence ;
- Remettre ces demandes de fond au responsable des approvisionnements des agences
après l’approbation du DF ou du chef de service trésorerie.
La série des tâches attribuées au responsable du virement se fait comme suit :
- remplissage de l’ordre de virement et le remettre au directeur financière pour une
approbation ;
- remise de pièces justificatives au responsable de classement ;
- tenue d’un fichier « opération virement » pour l’enregistrement des mouvements entre
siège et agences.
- Paiement des fournisseurs et des salaires des employés
En ce qui concerne le coffre du siège pour le paiement des factures et des salaires, les
missions de l’agent payeur peuvent être décrites dans les points suivants :
- approvisionnement de la caisse et remise du double de demande des fonds au
responsable des virements pour régularisation ;
- enregistrement journalier des opérations d’approvisionnement et de décaissement ;
- enregistrement des opérations dans la « journal registre » et dans les brouillons de caisse
pour les paiements en numéraire ;
- remettre les pièces comptables au responsable de classement après y avoir apposer la
trace de paiement afin d’éviter les doubles paiements ;
- édition et remise du journal de caisse comptable pour la saisie. ;
- Enregistrement sur la souche du chèque le montant, les fournisseurs et le chrono pour
éviter les fraudes ;
- Vérification de l’identité des fournisseurs ;
- Une fois que le paiement effectué, il enregistre les opérations dans le « journal de
registre ».
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Et finalement, après avoir apposé la trace du paiement qui permet d’éviter les doublons, les
pièces comptables sont remises au responsable du classement. Pour les salaires payés en
espèce, ils sont payés suivant leur état de paie.
C’est l’agent payeur qui détient la clef du coffre fort mais il le transmet à une autre personne
du service trésorerie en cas de son absence.
La DF
b - Gestion de fond des agences : cas de l’agence de Tsaralalàna sous référence CEM
001
Le fonds de cette agence est limité à 200.000.000 d’ariary en liquide et 200.000.000
d’ariary en banque. Pour le compte en banque, les sommes en dessus de la limite sont
systématiquement virées au profit du compte de la DF. Au début de la journée, tous les
guichetiers prennent un fonds de caisse auprès de gestionnaire de fonds. Cette prise de fond
sera enregistrée suivant le nom du guichetier et le montant prise. Il appartient en suite au
guichetier de gérer ses fonds selon les opérations.
A la fin de la journée, les responsables passent à l’arrêt des comptes qui se procède en général
comme suit :
- Tout d’abord, les guichetiers subissent un contrôle de donnés informatiques pour les
pointages de toutes les opérations, ils doivent signer les livres comptables individuels et
remettent ces livres avec les fonds qui leur restent au gestionnaire de fonds.
- Ensuite, un adjoint d’exploitation effectue aussi de son coté une vérification à partir des
brouillons de caisse concernant le retrait et le versement effectué dans la journée.
Par conséquent, les donnés venant du gestionnaire de fonds doivent être cohérentes avec
celles provenant de l’adjoint d’exploitation.
- Finalement, à partir du moment où toutes les données sont cohérentes, le chef d’agence
approuve l’arrêté de compte par la signature du brouillon de caisse.
Au niveau des opérations comptables des agences ; quand on parle de livre comptable des
agences, il s’agit des trois livres dont :
- brouillon de caisse,
- journaux de banque,
- livre journal de caisse.
Les agences ne font pas des enregistrements comptables. Tout les livres comptables doivent
être signés par les chef d’agence, puis envoyés aux service inspection pour des contrôles avec
les factures des dépenses s’il en existes, après le visa des inspecteurs, on transmet les livres
comptables au service trésorerie pour la comptabilisation ainsi que du classement ; ces
opérations se font mensuellement.
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CONSEQUENCES
Lors de notre intervention dans les différents cycles dont nous venons de décrire
précédemment, nous avons pu constater des forces ainsi que des faiblesses dans certaines
phases des opérations. Les sections ci- après nous donneront les détails du résultat de notre
analyse.
• L’accès au livre comptable n’est pas limité aux personnes autorisées. Cette
imprudence conduit à l’augmentation des risques de fraude et de falsification des
documents, ce qui n’est pas souhaité pour la société.
Si tels sont les points faibles de la procédure des achats, par contre cette procédure a comme
points forts :
• Le respect du code des marchés publics lui donnera une assurance sur les procédures
d’achat ;
• Les paiements se fait par un chèque barré non endossable.
n’arrivent pas à combler le besoin. De plus, la perte de temps peut également être la
conséquence de ce problème.
• Les stocks de toutes les agences sont centralisés au siège, ce qui peut prendre du temps
pour les agences d’attendre l’arrivée des commandes.
Malgré les problèmes sus cités, remarquons également que les opérations de stockage ont des
points forts comme :
• L’inventaire périodique des stocks qui permet de savoir la situation réelle des stocks ;
• La tenue d’une fiche de stock théorique et physique qui diminue les risques de fraude ;
• L’enregistrement journalier des mouvements des stocks, qui est une mesure très
efficace pour une bonne gestion de stock ;
Les problèmes suivants sont identifiés lors de l’analyse du système de contrôle interne
relatif aux immobilisations :
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Par contre cette section a aussi ses points forts face à ces problèmes :
• Toutes les immobilisations appartenant à l’organisation figurent dans le tableau des
immobilisations selon leur spécificité, leur date d’acquisition et leur service détenteur,
cette mesure minimise en effet les risques de vol. Il permet aussi de facilité les suivis
et le contrôle des immobilisations e cas de besoin.
• L’autorisation d’achat et session donnée par des personnes dans la hiérarchie
suffisamment élevée.
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• Au niveau des calculs des salaires, l’attribution de toutes les opérations de calcul et de
préparation de la paie à un nombre de personnel insuffisant inclut une confusion des
tâches. En effet, il peut y avoir un risque d’erreur ou d’omission des éléments.
• Pour les paiements en espèces, les personnels sont libres de prendre leurs salaires
auprès de l’agent payeur à partir de la date de paie sans aucune date limite. Un risque
se repose dans ce cas au niveau de la caisse comme en cas des vols.
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En dehors de ces faiblesses, les forces du cycle de rémunération reposent surtout sur le fait
que :
• La politique d’embauche est bien organisée, car la publication de vacance de poste, les
concours ainsi que les sélections des dossiers permettent à l’entreprise d’éviter le
népotisme. Effectivement, il n’y a pas d’embauche subjective de la part de ceux qui
recrutent. Ce qui assure la réduction des risques d’embaucher une personne non
compétente aux tâches requises.
• La régularité de paiement des salaires qui se fait tous les jours de fin du mois
concerné. Cette bonne organisation permettra aux employés d’avoir une bonne
situation socio-économique et financière et surtout une meilleure motivation.
En contrepartie des ces handicaps, ce cycle s’attache à ses points forts dont:
• Approbation des factures par les trois signataires avant le paiement permettant de
diminuer les risques de fraude.
• Les caisses sont limitées à un seul maximal, ce qui augmente leur protection physique
face à la manipulation frauduleuse comme le vol.
• L’interconnexion du réseau entre la DF, les banques et les agences facilite les suivit
des situations de tout les cellules pour une prise décision et l’établissement de l’état
financier.
En conclusion, cette deuxième partie nous a permis de déceler les forces et faiblesses de
chaque cycle analysé. L’indentification de ces points facilitera de réaliser l’objet de cette
étude.
-58-
TROISIEME PARTIE :
Il nous a été possible d’émettre pour chaque face de problème identifié quelques pistes
de solutions lesquelles seront proposées sous forme de recommandations détaillées pour être
facilement applicables dans sa mise en œuvre.
C’est dans cette partie que tous les points qui contribueront à l’amélioration de
système de contrôle interne de l’organisation pour l’obtention d’une gestion plus efficace de
l’ensemble des opérations seront explicités.
Deux grands axes seront traités à ce point :
- Primo, proposition des recommandations attribuées pour chaque cycle opérationnel ;
- Secundo, inventaire et réflexion sur les solutions retenues.
La stratégie abordée sera de donner les recommandations correspondant à chaque
point faible tout en tenant compte de l’objectif de contrôle interne relatif à ces cycles
opérationnels.
-60-
CHAPITRE I :
Les suggestions ci- après sont formulées corrélativement aux problèmes identifiés lors
de l’analyse de cette phase.
• Avant toute élaboration de budget, les divers responsables devraient faire au préalable
un inventaire et une vérification des besoins réels spécifiques les plus urgents à
chaque cellule. L’application de cette mesure permettra de diminuer les risques des
dépenses excessives face aux éventuelles fraudes.
- le lieu de livraison,
- les conditionnements,
- le délai de paiement,
- le mode de règlement.
Ces éléments doivent être mentionnés au BC pour que la livraison puisse répondre
exactement au besoin.
• Les BC (Bon de Commande) et les OS (Ordre de Service) devront être envoyée
avec la demande de fourniture auprès du fournisseur.
• Il serait préférable que les BC et les OS soient pré- numérotés. En suivant la
continuité numérique de ces documents, il sera plus facile de détecter les risques
de falsification de document.
• Un manuel de procédure approuvé par les autorités hiérarchiques doit être mis en
œuvre par la PRMP pour le paiement des charges imprévues comme le
remboursement des frais de déplacement des certains prestataires. Ce manuel
devra contenir :
- les étapes des opérations,
- les documents comptables à fournir,
- la nature de l’achat,
- et le montant autorisé.
• Le service comptabilité doit rédiger un manuel de procédure formalisé pour suivre les
opérations comptables. Les éléments suivants devront être trouvés dans ce manuel :
- étapes des opérations
- pièces comptables à fournir,
- le personne responsable,
- liste des personnes autorisées à signer les documents comptables,
• L’accès au livre comptable doit être limité aux personnes autorisées. Cette mesure est
nécessaire pour garder la fidélité des informations et des données comptables. Elle
exclut aussi les risques de fraude et permet et permet de suivre le responsable en cas
de problèmes.
• Pour matérialiser la vérification arithmétique, il est préférable que les factures soient
paraphées par le comptable.
• Face à la décision des ordres de suspension des dépenses, il est préférable que les
achats se fassent mensuellement après l’inventaire périodique. Ce qui va écarter les
risques de rupture de stock.
-65-
• Toute sortie physique de stock doit faire l’objet d’une demande même en quantité
minime afin d’éviter les écarts lors de l’inventaire.
• Le comptage physique doit se faire deux fois par deux personnes différentes pour
s’assurer que tous les articles sont comptés et qu’il n’y a pas d’erreur.
• La fonction de garde de stock et la fonction de tenue des fiches de stock physique doit
être attribuée à deux personnes différentes afin qu’il puisse y avoir un contrôle
réciproque entre ces deux opérations.
• Il doit y avoir une procédure écrite concernant les biens défectueux suivant leur
nature. Cette procédure doit être approuvée par la direction générale. Il doit contenir
les procédures à suivre suivant la nature de bien et sa valeur. Ainsi, ce manuel doit
contenir les éléments suivants :
- la nature des biens,
- la quantité,
- les étapes des opérations à suivre,
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• Le service logistique doit dresser un manuel de procédure dictant les opérations à faire
en cas des biens défectueux, usés ou perdu.
Pour le cas des biens défectueux, nous proposons à l’entité de faire rembourser les
charges y afférent suivant la quotité cessible par rapport au salaire mensuelle de
personnel responsable, de même pour la perte de bien. Ces mesures devront être prise
pour les biens qui ont une valeur importante.
• Il doit y avoir une politique bien défini concernant la distinction des dépenses
d’investissement et les dépenses à passer en charge. Cette politique permet de savoir
les opérations qu’on doit immobiliser. Pour la mise en place de cette politique, il est
conseillé au service logistique de décrire :
- la nature des immobilisations,
- les caractères des dépenses immobilisés.
Nous allons donner ci-après des indications pour la distinction des dépenses
d’investissement et de dépense de passées en charge.
Une dépense est classée parmi les dépenses d’investissement du moment que la
réalisation de ces dépenses conduit à un allongement de durée de vie d’une immobilisation.
Il se peut aussi que la dépense effectuée améliore l’état de l’immobilisation et fait augmenter
en même temps sa valeur, il s’agit d’une dépense d’investissement comme un changement
d’un moteur de véhicule. Ces dépenses devront être comptabilisées en immobilisation.
-67-
Une dépense est passée en charge dans le cas contraire, c'est-à-dire si les dépenses
sont liées à des opérations courantes comme le frais de transport des immobilisations. De ce
fait, il préférable de suivre les indications données dans la Plan Comptable Général 2005.
• Pour le traitement théorique des immobilisations, il doit se faire à partir d’un logiciel
approprié pour minimiser les risques d’anomalies. Ce qui signifie que l’entreprise doit
penser à la mise en place de cet outil permettant de faire les traitements des
immobilisations tout en écartant les risques.
• Pour tenir les immobilisations en bon état, des entretiens périodiques doivent être
effectués selon la nature des immobilisations et son état réel. On suggère donc à
l’entité d’établir un calendrier d’entretien pour chaque catégorie des immobilisations.
Un budget devra être prévu pour tous les entretiens à faire durant l’exercice comptable
selon les catégories des immobilisations. Ce soin évitera à l’entreprise de supporter
une dépense d’investissement trop fréquent concernant la même nature
d’immobilisation.
Sur le plan social, les recommandations que nous allons citer auront des conséquences sur la
gestion efficace de l’entité et la motivation des personnels.
Le registre doit être tenu par une personne responsable et l’accès à ce livre doit être limité
pour qu’il n’y ait pas des fraudes. Il doit être signé par la personne qui la détient. Cette mesure
permettra au responsable de sanctionner les absentéistes et aussi de mesurer le temps réel de
travail du personnel pour la rémunération. En effet les absences du personnel seront marquées
dans leurs états de paie.
• La préparation de paie doit être attribuée à plusieurs responsables pour éviter les
erreurs et les omissions. Il doit y avoir une série de taches qui se succède car on parle
ici de la préparation de paie pour tous les employés de la société.
• Dans le but de diminuer les risques courus par les caisses, il est préférable que le
montant du salaire touché en espèces soit fixé à un certain seuil. En dessus de ce seuil,
le paiement doit se faire par un virement bancaire ou par un virement en compte
épargne.
• Pour les paiements des salaires en espèces, une date devrait être fixée durant laquelle
les personnels devront toucher leur salaire auprès de l’agent payeur. Ainsi, les risques
seront écartés comme les vols ou les détournements de fonds.
-70-
• Toutes les catégories de prêt doivent faire un objet de garanti, c’est à dire que le prêt a
court terme ne devrait être une exception. Pour ce type de prêt, il est conseillé à
l’entreprise de fortifier le contrat signé par les deux parties.
• Pour la sécurité physique de la caisse, il est conseillé à l’entité de faire des contrôles
périodiques de toutes les caisses. Cette mesure devra être mise en œuvre par des
personnes indépendantes afin d’éviter les connivences qui peuvent se présenter.
CHAPITRE II :
SOLUTIONS RETENUES
- Service demandeur.
• Pour faciliter la sélection des fournisseurs, un fichier fournisseur doit être fondé et
mis en application. Ce fichier contiendra toute la liste de fournisseur qui a déjà
coopéré avec la société. Le classement des fournisseurs sera effectué selon la nature
du marché. Ainsi, le responsable pourrait avoir des renseignements sur la relation
passée de l’entreprise avec le fournisseur. Les éléments suivant doivent être trouvé
dans ce fichier :
- Nature des marchés,
- Identité des fournisseurs,
- Le nombre des fournisseurs,
- Le nombre de contrat qu’il signe avec l’entreprise,
- L’observation.
• Les documents comptables tels que le bon de commande et les ordres de services
doivent être envoyés avec la demande de fourniture.
• Il est impératif que les bons de commande soient pré-numérotés afin de faciliter les
suivit pour la détection des fraudes. Il se peut que cette solution sera nécessaire pour
le contrôle des successions des commandes.
• Seules les personnes autorisées doivent avoir accès au livre comptable. Cette
recommandation écartera les risques éventuels de manipulations frauduleuses.
Ainsi, il est plus facile de connaître le responsable en cas de constatation des problèmes.
Pour avoir une meilleure mesure de gestion de stock, les solutions suivantes devront
être retenues par le service logistique.
• Concernant les ordres de suspension des dépenses, il est préférable que les achats se
fait mensuellement après l’inventaire périodique. Ce qui va écarter les risques de
rupture de stock.
• Les articles commandés par les agences doivent être directement livrés auprès de ces
cellules afin d’éviter les retards en cas de besoin urgent. Cette recommandation permet
aussi de faciliter la complexité des opérations d’approvisionnement.
• Le comptage physique doit se faire deux fois par deux personnes différentes en vue de
donner une confirmation en cas de constatation d’écart. Ainsi, les risques seront
atténués.
• Pour une efficacité de contrôle interne, il doit y avoir un contrôle réciproque entre le
magasin et le service logistique.
• Au niveau du magasin, un livre de décharge doit être redressé pour les sorties des
articles en stocks. Il doit être figuré dans ce livre la désignation, la quantité de l’article,
la signature de récepteur.
• Pour éviter à l’entreprise de supporter une charge en investissement très lourde, il est
souhaitable que les immobilisations soient entretenues périodiquement suivant leurs
-76-
états. Les entretiens doivent être selon la nature des immobilisations, sa valeur et son
utilité. Autrement dit, un calendrier d’entretien doit être mis en place concernant les
immobilisations de plus grande valeur selon leur utilisation et ce à partir de sa date
d’acquisition.
• Le droit des heures supplémentaire doit être accordé au personnel pour le travail
effectué au non de la société en dehors des heures de travail normal.
La majoration doit suivre le taux conventionnel et Il est nécessaire que l’entreprise
définit :
- Sur quelle base les heures supplémentaires seront payées ?
- Qui devront avoir le pouvoir de l’autorisation ?
- Comment cette autorisation doit être matérialisée ?
• Un seuil de salaire doit être fixé pour le paiement en espèce. Au dessus de ce seuil, le
paiement devra se faire par un virement bancaire ou un virement dans un compte
épargne.
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• Une date limite devrait être fixée pour le paiement des salaires en espèce à partir du
premier payement. Nous proposons de fixer la durés de paiement durant quinze jours.
Cette mesure est dans le but de minimiser les risques de vol.
• L’organisation doit penser à faire signé par tout les personnels désirant obtenir un prêt
une lettre d’engagement sur lequel le personnel s’engage à rembourser le prêt quelque
soit les circonstances. Ainsi, le patrimoine de l’entreprise sera à l’abri des risques.
• Les caisses devront suivre un contrôle périodique par des responsables indépendant.
Lors de contrôle, il doit y avoir un contrôle par un billetage et une constitution des
pièces justificatives.
• La DF doit penser à satisfaire son besoin de fonds de caisse par un retrait auprès de sa
banque. Il doit y avoir un responsable qui se charge de l’approvisionnement de la
-78-
Bref, cette troisième partie constitue les recommandations apportées pour atteindre l’objet
de notre étude qui est de participer à l’amélioration du système de contrôle interne de la CEM.
-79-
CONCLUSION
En général, le travail que nous avons effectué consiste à résoudre les problèmes
constatés lors du diagnostic du système de contrôle interne afin de pouvoir donner des
solutions adaptés à chaque cas de faiblesses.
Lors de cette analyse, des points faibles et points forts sont constatés. Mais nous avons
focalisé notre étude sur la détection des points faibles en vu de pouvoir apporter notre
contribution pour le renforcement du système de contrôle interne de l’entité. Les solutions
proposées sont en fonction des problèmes rencontrés dans chaque phase du cycle analysé.
périodique soit redressé pour chaque exercice comptable ; un logiciel permettant d’effectuer
les traitements théoriques des immobilisations devrait être mis en place.
Finalement, notre analyse sur le cycle trésorerie nous a permis de déceler les problèmes au
niveau de gestion de fonds. Ces problèmes sont en général au niveau de la caisse et les
enregistrements comptables. De ce fait, nous avons conseillé à l’organisation de renforcer la
sécurité physique des caisses en atténuant les sommes de paiement en espèces, il est aussi
préférable que les opérations d’enregistrement des livres comptables de tout l’ensemble des
agences soient attribuées au moins à deux personnes différentes afin de diminuer les risques
d’erreur ou d’omission. Le service comptabilité doit aussi effectuer un enregistrement de ces
livres comptables pour qu’il puisse y avoir un contrôle réciproque entre le service trésorerie et
le service comptabilité.
On peut dire que, la CEM dispose déjà en son sein des mesures lui permettant de détecter les
éventuelles risques, mais la réalisation de ce travail nous à permis de déceler les points faibles
qui ne sont pas encore mise en considération par l’organisation. Des différentes solutions sont
données afin de permettre à l’entité de diminuer les risques, d’accroître la performance de son
système de contrôle interne.
-81-
Ainsi, face aux objectifs de contrôle interne qui est la gestion efficace et efficiente d’une
organisation, il est impossible d’avoir une approche transactionnelle à 100 % mais les
solutions que nous avons proposées à l’entité contribueront à l’amélioration des dispositifs de
contrôle interne de celle-ci.
L’expérience vécue au cours des stages pratiques effectifs dans l’entreprise CEM,
nous a permis non seulement d’identifier les différents problèmes tangibles rencontrés au sein
de cet établissement, il nous a également permis d’évaluer jusqu’où nos connaissances sur les
différentes théories en gestion d’entreprise corroborent.
BIBIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
- Demande de fourniture
- Fiche d’ouverture
- Bon de commande
- Ordre de service
- Fiche de stock
- Fiche de paie
-III-
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindarazana
Tanindarazana-
arazana-Fahafahana-
Fahafahana-Fandrosoana
Arrêté N° 13 838/*2008/MFB
Portant l’application de mode de computation des seuils
et fixant les seuils de passation des marchées publics
et contrôle des commissions des marchés
Vu la Constitution
Vu la loi organique n°2004-007 du 26 juillet 2004 s ur les lois de finances ;
Vu la loi n°2004-009 du 26 juillet 2004 portant la code des marchés publics ;
Vu la loi n° 2004-006 du 26 juillet 2004 portant ré organisation et fonctionnement du
Conseil de Discipline Budgétaire et Financière ;
Vu le décret n°2005-003 du 04 janvier 2005 portant règlement générale sur la
comptabilité de l’exécution budgétaire des organismes publics ;
Vu le décret n°2005-215 du 03 mai 2005 portant orga nisation et fonctionnement de
l’Autorité de Régulation des Marché Publics ;
Vu le décret n°2006-343 du 30 mai 2006 portant inst auration du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°2007-185 du 27 vérifier 2007, modifi er par les décrets, n°2007-633 du
10 juillet 2007 et n°2008-106 du 18 janvier 2008 fi xant les attributions du ministère des
Finances et Budget ainsi que l’organisation générale de son Ministère ;
Vu le décret n°2008-427 du 30 avril 2008 partant la nomination des membres du
Gouvernement ;
Vu l’arrêté n°953/2007/MEFB du 16 janvier 2007, mod ifié par l’arrêté
n°6560/2007/MEFB du 03 mai 2007, portant création, organisation et fonctionnement des
Commission Provinciales des Marchés ;
Après l’avis de la Commission Nationale des Marchées en sa séance du 13 juin
2007.
A R R E T E :
Le montant estimé sincère par la Personne Responsable des Marchés Publics du marché
relatif à une même opération caractérisée par son unité fonctionnelle, technique ou
économique.
II. Pour les fournitures et pour les services, est prise en compte :
La valeur totale estimée sincère par la Personne Responsable des Marchées Publics du
marché des fournitures ou services considérés homogènes soit en raison de leurs
caractéristiques propres, soit parce qu’ils constituent une unité fonctionnelle.
III. Pour les prestations intellectuelles, est prise en compte l’estimation sincère par la
Personne Responsable des Marchées Publics du montant du contrat.
IV. En tous ce qu’il concerne les marchés comportent les lots, est prise en compte la
valeur estimée de la totalité des lots.
Dans le sens du disposition de l’article 2 ci-dessus, tout en prenant compte les montant du
contrat du marchés sont fixés tels que présentés au tableau ci-après :
Seuil de présentation de
1 milliards 500 millions 140 millions 80 millions 25 millions
marchés
Article 4 : procédures pour les présentations dont le montant est en dessus des seuils de
passation de marchés
Les seuils de passation de marchées cités à l’article 3 ci-dessus sont également applicables
aux Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial, aux Sociétés d’Etat et aux
autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat non spécifiés dans le tableau ci-
dessus.
Toutefois, les dossiers d’appel d’offres, les dossiers de consultations et les projets de
marché de ces établissement Publics à caractère Industriel et Commercial, Sociétés d’Etat et
autres entités bénéficiant du concours financier de l’Etat ne font pas l’objet de contrôle a
priori des Commissions des marchées, à l’exception du choix du mode dérogatoire fait par
l’autorité contractante
-VI-
Toute commande publique non soumise au contrôle a priori, y compris celles passées par
les Etablissements Publics à caractères Industriel et Commercial, Sociétés d’Etat et autres
entités bénéficiant du concours financier de l’Etat, fait l’objet de contrôle a posteriori des
Commissions des Marchées.
Article 7 :
9. Date de réception de la
demande :…………………………………………signature :…………………..
10. Situation de la demande : RECEVABLE-NON RECEVABLE
11. Mode de passation : Appel d’offres-Convention-Consultation de prix
12. Dossier suivi par :
…………………………………………………………………………………………………………
13. Date probable de
livraison :…………………………………………………..signature :……………………
NOTA :
1. Pour les fournitures de même imputation comptable : la fiche d’ouverture est strictement faite
une seule fois par an pour le respect de la computation des seuils.
2. La computation des seuils
Pour les travaux, est pris en compte : Le montant estimé sincère par la Personne Responsable des Marchés Publics du marché
relatif à une même opération caractérisée par son unité fonctionnelle, technique ou économique. La période de temps est
déterminée par rapport à la période d’exécution de l’opération. Le périmètre correspond à la compétence territoriale de la
Personne Responsable des Marchés Publics. Pour les fournitures et pour les services, est prise en compte : la valeur totale
estimée sincère par la Personne Responsable des Marchés Publics du marché des fournitures ou sévices considérés
homogènes soit en raison de leurs caractéristiques propres, soit parce qu’ils constituent une unité fonctionnelle. L’appréciation
de l’homogénéité par référence au compte de Plan Comptable.
Pour les prestations intellectuelles. Est prise en compte l’estimation sincère par la Personne Responsable de Marchés Publics
montant du contrat
-IX-
BON DE COMMANDE
-X-
-XI-
-XII-
-XIII-
REMERCIEMENTS I
SOMMAIRE II
INTRODUCTION 1
a - Historique 4
a - Le plan d’organisation 17
a - La description narrative 22
b - La description graphique 22
DEUXIEME PARTIE : 24
a - Décaissement au niveau de la DF 46
TROISIEME PARTIE : 59
CHAPITRE I : 61
CHAPITRE II : 72
SOLUTIONS RETENUES 72
CONCLUSION 80
BIBLIOGRAPHIE I